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C
Cadavre. - Corps mort d'un organisme, qu'il s'agisse d'un animal ou d'un être humain. Après la mort, les processus biologiques cessent progressivement, entraînant la décomposition du corps. Cette décomposition est généralement due à l'action de bactéries, de champignons et d'autres micro-organismes qui se nourrissent des tissus organiques.

Cadre du tympan (anatomie). - On donne ce nom à un cercle osseux qui termine le méat auditif externe du côté de la caisse du tympan, et auquel s'attache la membrane du même nom (Tympan). Sa forme varie chez les divers animaux : ainsi il est presque circulaire chez l'humain, très ovale chez les carnivores; il l'est beaucoup moins chez les herbivores. Il est peu marqué chez les oiseaux; chez les reptiles, il ne présente aucun bord saillant.

Caduc, de cadere, tomber. - Terme s'appliquant aux parties végétales des organes qui tombent avant l'époque où les autres parties se détachent ordinairement des plantes. Les feuilles sont caduques dans plusieurs cactiers et dans la raquette commune, parce qu'elles tombent très peu de temps après leur apparition. Les stipules sont caduques dans le laurier-rose, ainsi que celles qui ont la forme d'épines comme dans l'acacia. On les dit souvent fugaces, lorsqu'elles tombent avant les feuilles, comme dans les tilleuls, les féviers, les caroubiers et le figuier. On leur réserve la qualification de caduque, lorsqu'elles tombent avec les feuilles, ce qui est le cas le plus commun. En ce sens, les stipules du laurier-rose seraient plutôt fugaces, puisqu'elles tombent si tôt de la plante, qu'on a été longtemps sans les observer. Du reste, l'adjectif fugace s'emploie très souvent comme synonyme de caduc. - Le style est caduc dans les amandiers, les pêchers, les pruniers; aussi n'en voit-on aucune trace sur les fruits de ces plantes. Le calice est caduc dans les pavots et autres espèces de cette famille. Il se détache avant même l'épanouissement, alors que ses sépales ne se sont pas encore écartés; quelquefois aussi ceux-ci sont soudés de façon à ce que le calice tombe en forme de cône. L'arête des enveloppes florales des Graminées est caduque dans le stipa. (G - s.).

Caduque (membrane). - Dès son arrivée dans la cavité utérine, ovule est emprisonné dans les replis de la muqueuse qui bourgeonnent et l'enveloppent entièrement. La face interne est pénétrée par les villosités du chorion. l'externe lisse est séparée d'abord du reste de la muqueuse par un espace rempli d'un mucus nommé hydroperion; cet ensemble constitue la caduque réfléchie, ou périovulaire. Par suite du développement de l'embryon, cet espace diminue, et la caduque réfléchie arrive au contact de la muqueuse pariétale ou caduque vraie. Vers le cinquième ou le sixième mois de la gestation, ces deux membranes se soudent et sont entièrement confondues à la fin de la grossesse. En même temps, la muqueuse subit une dégénérescence fibreuse. Sous la caduque en voie d'atrophie, se développe une nouvelle muqueuse utérine, qui remplace les deux caduques confondues et évacuées lors de l'accouchement.

Caecum, du latin caecus = aveugle) - Le Premier des gros intestins, celui qui fait immédiatement suite à l'intestin grêle

Caieu (botanique). - On désigne ainsi les bourgeons qui naissent de l'axe des bulbes et qui deviennent eux-mêmes de petits bulbes servant à la multiplication de la plante.

Caillette (zoologie). - C'est le nom qu'on donne au quatrième estomacdes mammifères ruminants, situé dans le flanc droit, au-dessus du sac droit de la panse, à droite du feuillet; il a un volume intermédiaire entre ces deux estomacs. Sa surface interne, irrégulièrement plissée, est humectée par un liquide acide qui est le suc gastrique, et c'est à cause de la propriété qu'il possède de faire cailler le lait, que l'on donne à l'organe qui le renferme, le nom de caillette; le liquide lui-même s'appelle la présure, bien connue dans les laiteries. La caillette communique par son extrémité antérieure avec le feuillet et par son extrémité postérieure avec le duodenum.

Caisse du tympan, du latin tympanum, tambour. - C'est une cavité qui occupe la partie antérieure de la base du rocher, au-devant de l'apophyse mastoïde; elle est située entre le conduit auriculaire et le labyrinthe, et communique avec l'arrière-bouche par la trompe d'Eustache; elle est traversée par la chaîne des osselets de l'ouïe. (Tympan).

Calamus scriptorius. - Fossette angulaire du quatrième ventricule du cerveau, ressemblant à une plume taillée pour écrire.

Calathide (botanique), du grec kalathis, petit panier. - Terme par lequel on désigne la disposition de fleurs très serrées, entremêlées quelquefois de soies et de bractées sur un pédoncule élargi entouré d'un involucre. Cette inflorescence, qui simule ainsi une petite corbeille de fleurs, comme son nom l'indique, est commune à la grande famille des composées. La calathide, composée de fleurons dans le centre et de demi-fleurons à la circonférence, est dite radiée, comme dans la reine-marguerite, le soleil et tous les asters. Elle est flosculeuse lorsqu'elle n'est formée que de fleurons, comme dans les centaurées, les chardons, les artichauts, et semi-flosculeuse quand elle ne présente que des demi-fleurons, les pissenlits, les salsifis. On emploie souvent à la place du mot calathide celui de capitule, qui est synonyme pour certains auteurs; mais, pour d'autres, le capitule est une inflorescence à part. (G-s.).

Calcaneum, du latin calcare, fouler aux pied. - C'est le plus grand des os du tarse, celui qui forme le talon, ainsi nommé parce que c'est sur lui que porte tout le poids du corps dans la station; il est situé au-dessous et en arrière de l'astragale, avec lequel il s'articule, et donne attache à plusieurs muscles, dont trois font partie de la jambe; ce sont les jumeaux, le soléaire et le plantaire grêle; cinq appartiennent exclusivement au pied, ce sont le court extenseur des orteils, l'adducteur du gros orteil, le court fléchisseur commun, l'abducteur du petit orteil, et le court fléchisseur du gros orteil. La partie inférieure de sa face postérieure donne attache au tendon d'Achille.
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Calcaneum.
Calcanéum
(face supĂ©rieure). 

Calciférol. - Terme utilisé pour désigner deux formes de vitamine D : la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). La vitamine D est une vitamine liposoluble qui joue un rôle crucial dans l'absorption du calcium et du phosphore dans l'intestin, ce qui est nécessaire pour maintenir la santé des os et des dents. En outre, la vitamine D est importante pour le bon fonctionnement du système immunitaire, la régulation de la pression artérielle, la fonction musculaire et la modulation de la croissance cellulaire. Le calciférol est synthétisé dans la peau lorsqu'elle est exposée aux rayons ultraviolets du soleil. Il peut également être obtenu à partir de certaines sources alimentaires, notamment les poissons gras (comme le saumon, le maquereau et le thon), les oeufs, le lait enrichi en vitamine D et les compléments alimentaires.

Calcitonine. - Hormone peptidique produite par les cellules parafolliculaires (cellules C) de la glande thyroïde. Son principal rôle est de réguler les niveaux de calcium dans le sang en favorisant son dépôt dans les os. Elle agit en inhibant l'activité des ostéoclastes, des cellules responsables de la résorption osseuse, ce qui contribue à maintenir l'équilibre entre la formation et la dégradation osseuses. La calcitonine est principalement sécrétée en réponse à une augmentation des taux de calcium dans le sang. Son effet est généralement opposé à celui de l'hormone parathyroïdienne (PTH), qui favorise l'augmentation des niveaux de calcium sanguin en stimulant la libération de calcium à partir des os.

Calice. -  Partie la plus extĂ©rieure du pĂ©rianthe ou ensemble des enveloppes florales, dont le rĂ´le est de protĂ©ger l'androcĂ©e et le gynĂ©cĂ©e pendant leur dĂ©veloppement.. Le calice est constituĂ© par des pièces foliacĂ©es, dites sĂ©pales, qui diffèrent ordinairement des bractĂ©es par leur disposition verticillĂ©e et des pĂ©tales par leur couleur verte. Il y a, cependant, des plantes chez lesquelles les sĂ©pales sont insĂ©rĂ©es en spirale (cactĂ©es, etc.), et d'autres chez lesquelles leur couleur est vive comme celle des pĂ©tales (sĂ©pales pĂ©taloĂŻdes du lis, de l'iris, de certains fuchsias, etc.). En rĂ©alitĂ©, les sĂ©pales, comme toutes les pièces florales, ne sont pas autre chose que des feuilles adaptĂ©es Ă  une fonction spĂ©ciale, et on peut observer chez certaines fleurs tous les intermĂ©diaires entre les bractĂ©es et les sĂ©pales (pivoine) ou entre les sĂ©pales et les pĂ©tales (camĂ©lia, nĂ©nuphar). Une fleur asĂ©pale est entièrement dĂ©pourvue de sĂ©pales (saule, peuplier).  - On distingue des calices dialysĂ©pales (renoncule), dans lesquels les sĂ©pales sont sĂ©parĂ©s les uns des autres jusqu'Ă  leur base et des calices gamosĂ©pales (oeillet, bourrache), appelĂ©s aussi et très improprement calices monosĂ©pales, dont les sĂ©pales sont concrescents sur une longueur plus ou moins grande et ne se distinguent qu'au nombre des dents ou des lobes portĂ©s par le bord libre du calice. Que le calice soit dialysĂ©pale ou gamosĂ©pale, les sĂ©pales naissent toujours isolĂ©ment; la gamosĂ©palie provient d'un accroissement intercalaire qui se localise le long d'une zone annulaire, Ă  la base commune de tous les sĂ©pales. - Le calice est rĂ©gulier (renoncule) quand il est symĂ©trique par rapport Ă  un axe, qui n'est autre que le prolongement de celui du pĂ©dicelle floral; il est irrĂ©gulier (pois, laurier) quand il est symĂ©trique par rapport Ă  un seul plan, passant par l'axe du pĂ©dicelle. - Le calice persiste en gĂ©nĂ©ral plus longtemps que la corolle, mais finit par se dĂ©tacher. Il est dit caduc quand il tombe dès l'Ă©panouissement du bouton floral (coquelicot), et persistant quand il dure après la formation du fruit; alors, il peut ĂŞtre marcescent, c'est-Ă -dire qu'il meurt et se dessèche (bourrache, laurier, etc.), et accrescent, c'est-Ă -dire qu'il continue Ă  vivre et prend un nouveau developement (alkĂ©kenge).

Calicule (botanique). - C'est l'ensemble des bractées qui entourent le calice à sa base et qui sont tantôt soudées avec les sépales et presque semblables à eux comme dans le Fraisier; tantôt indépendantes et de forme différente comme dans l'Oeillet. Quelques auteurs le considèrent comme formé par dédoublement ou ramification des sépales du calice.

Calleux (corps). - Structure anatomique du cerveau humain. Il s'agit d'une Ă©paisse bande de fibres nerveuses situĂ©e dans la partie mĂ©diane du cerveau (diencĂ©phale), qui relie les deux hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux. Cette structure est essentielle pour permettre la communication et la coordination entre les deux cĂ´tĂ©s du cerveau. Le corps calleux est composĂ© de millions de fibres nerveuses, principalement des axones, qui transmettent des signaux Ă©lectriques et chimiques d'un hĂ©misphère cĂ©rĂ©bral Ă  l'autre. 

Le corps calleux est la plus grande structure de substance blanche dans le cerveau humain et il joue un rôle crucial dans la communication interhémisphérique, c'est-à-dire entre les deux hémisphères cérébraux. Il est situé dans la partie médiane du cerveau, juste au-dessus du troisième ventricule.

Le corps calleux est composé de milliards de fibres nerveuses myélinisées appelées fibres commissurales. Ces fibres servent de voie de transmission de l'information entre l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit du cerveau. Le corps calleux facilite ainsi la coordination des fonctions des deux hémisphères, permettant des processus tels que la perception, la cognition, la motricité et la mémoire.

Les fibres du corps calleux relient des zones corticales spécifiques situées dans les deux hémisphères cérébraux. Par exemple, les fibres antérieures du corps calleux connectent les lobes frontaux des deux hémisphères, tandis que les fibres postérieures relient les lobes pariétaux et occipitaux.

Le développement et le bon fonctionnement du corps calleux sont essentiels pour assurer une intégration efficace de l'information et des processus cognitifs entre les deux hémisphères. Des anomalies dans le corps calleux, telles que sa taille ou sa structure, peuvent être associées à des troubles neurologiques et neuropsychiatriques, tels que l'épilepsie, le syndrome du corps calleux coupé et certaines formes de troubles du spectre autistique.

Calvin (cycle de) = cycle des réactions de fixation du carbone. - Série de réactions biochimiques qui se produisent dans le stroma des chloroplastes des plantes, des algues et de certaines bactéries photosynthétiques. Le cycle de Calvin est une étape cruciale de la photosynthèse, car il fournit aux plantes les composés organiques nécessaires à leur croissance et à leur métabolisme. De plus, il joue un rôle important dans le cycle global du carbone en fixant le CO2 atmosphérique et en le transformant en formes organiques utilisables. Le cycle de Calvin se déroule en trois phases principales : 1) Le CO2 atmosphérique est capturé et fixé par une molécule appelée ribulose-1,5-bisphosphate (RuBP), catalysée par l'enzyme ribulose-1,5-bisphosphate carboxylase/oxygénase (RuBisCO). Cette réaction produit deux molécules de 3-phosphoglycérate (3-PGA). - 2) Les molécules de 3-PGA sont réduites en utilisant de l'ATP (adénosine triphosphate) et du NADPH (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate réduit) produits lors de la phase lumineuse de la photosynthèse. Cette réduction forme des molécules de glycéraldéhyde-3-phosphate (G3P). - 3) Une partie des G3P produites est utilisée pour régénérer les molécules de RuBP, ce qui permet au cycle de recommencer. Le reste des G3P peut être utilisé pour la synthèse de glucides ou d'autres composés organiques.

Calyptre (botanique), du grec kaluptra, couverture, enveloppe. - Organe des mousses souvent appelé coiffe. C'est une sorte de couvercle qui recouvre la fructification femelle ou urne de ces plantes. Cet organe peut être membraneux, entier ou denté, échancré, velu ou glabre, lisse ou strié. Lorsque la calyptre est en forme de cloche, elle est dite campaniforme; en forme de cornet elle est cuculliforme.

Cambium (botanique), du latin cambio, j'échange. Expression de basse latinité, qu'on trouve dans un ouvrage attribué à tort à Apulée. - On donne le nom de cambium à une sève élaborée, mucilagineuse, plastique, semi-fluide, et peu consistante, puis bientôt organisée en une couche de tissu utriculaire, qu'on rencontre entre le liber (écorce), et l'aubier (bois). On verra aux mots latex et sève, comment ces deux liquides circulent dans des vaisseaux qui constituent un réseau de mailles nombreuses; c'est là, à la faveur de ce mouvement circulatoire du latex, connu sous le nom de cyclose, que se forment les premières ébauches du cambium aux dépens de ce même latex, pendant ses détours nombreux à travers les mille ramifications du système capillaire. - Durant la période de végétation qui suit celle de sa formation, le tissu utriculaire du cambium se transforme du côté externe en une nouvelle couche de liber, du côté interne en une nouvelle couche d'aubier. A mesure que se complète ce travail d'organisation, la sève descendante développe entre les deux nouvelles couches un cambium qui formera celles de l'année suivante, et ainsi de suite. Cette solidification du cambium en bois et en fibres corticales, s'effectue en même temps sur tous les points de la tige. Les bourgeons, en développant les feuilles, exercent sur ce phénomène une puissante influence, parce qu'ils agissent énergiquement sur la circulation de la sève à lequelle il est étroitement lié.

Cambrien. - Première période du Paléozoique. Elle s'étend entre 582 et 448 millions d'années avant le présent. Le Cambrien est connu pour être une période de transition importante dans l'histoire de la vie sur Terre. Avant le Cambrien, la vie était principalement constituée de formes de vie unicellulaires et de colonies de cellules. Cependant, au cours du Cambrien, il y a eu une augmentation spectaculaire de la diversité des formes de vie, avec l'apparition de nombreux groupes d'organismes complexes, y compris les premiers animaux pluricellulaires.

De nombreux phylums d'animaux modernes sont apparus pour la première fois au cours du Cambrien, tels que les trilobites, les éponges, les méduses, les vers annélides et les mollusques. Les premiers animaux dotés d'une coquille externe dure sont également apparus pendant cette période, ce qui a permis la préservation de nombreux fossiles du Cambrien.

Le Cambrien est également marqué par l'apparition des premiers organismes marins dotés d'yeux et d'autres adaptations sensorielles avancées. Ces innovations évolutives ont probablement joué un rôle clé dans l'essor de la prédation et de la compétition entre les organismes.

La fin du Cambrien se signale par une extinction majeure, connue sous le nom d'extinction de la limite Cambrien-Ordovicien. Cette extinction a entraîné la disparition d'un pourcentage important des espèces marines, mais elle n'a pas été aussi dévastatrice que certaines des extinctions ultérieures de l'histoire de la Terre.

Canal. - On appelle ainsi en anatomie toute cavité étroite et allongée, qui donne passage soit à un liquide, soit à un organe quelconque dans le corps des animaux.

Canal de Bichat (nié par la plupart des anatomistes), repli de l'arachnoïde, situé au-dessus des tubercules quadrijumeaux.

Canal de Ferrein, prétendu canal qui devait résulter de l'occlusion des paupières.

Canal nasal, conduit qui succède au sac lacrymal, et qui transmet les larmes dans les fosses nasales.

Canal médullaire, conduit qui occupe le corps des os longs, et dans lequel est logée la moelle.

Canal thoracique*, tronc auquel viennent aboutir presque tous les vaisseaux lymphatiques.

Canal vertébral, conduit formé par la succession des trous des vertèbres, et qui donne passage à la moelle épinière.

Canaux demi-circulaires, nom donné à trois canaux creusés dans l'intérieur de la portion pierreuse du temporal, et qui s'ouvrent dans le vestibule.

Canaux salivaires, qui transmettent la salive des glandes où elle est produite jusque dans la cavité buccale; ce sont le canal de Sténon pour la parotide, le canal de Warthon pour la glande sous-maxillaire.

Canaux déférents, qui sont les conduits qui transportent les spermatozoïdes de l'épididyme vers l'urètre.

Les canaux hépatique, cystique et cholédoque, par lesquels s'écoule la bile, etc.

Canal (botanique). - Nom que l'on donne Ă  certaines parties de plantes creusĂ©es en gouttières ou formant un espace vide plus ou moins long dans leur intĂ©rieur. 
Le canal médullaire est une lacune cylindrique ou prismatique que l'on trouve au centre des tiges-dicotylédones et rempli dans les premières années par un tissu à cellules arrondies qui n'est autre chose que la moelle.

Les canaux résinifères sont des intervalles qui se développent dans l'épaisseur du péricarpe de la famille des Ombellifères. Ils sont colorés, sécrètent une sorte de résine et sont placés plus ou moins au niveau de l'épiderme. Ils sont souvent visibles extérieurement sous forme de bandelettes.

Canaliculé (botanique). - Terme qui s'emploie plus particulièrement comme une qualification de certains organes dont les parties sont creusées en gouttière. Ainsi, il y a des feuilles, des légumes, des graines, etc., canaliculés. Exemples : les feuilles de l'éphémère de Virginie, de l'ornithogalle des Pyrénées, de la soude, du pin sylvestre, etc., sont allongées et creusées, ou pliées en gouttières dans toute leur longueur; le légume du pois à fleur jaune pâle (Pisum ochrus) est relevé d'une double marge qui forme un canal le long de la suture; enfin, la graine du dattier est aussi canaliculée.

Canin, canine (anatomie, physiologie), du latin caninus, de chien, qui tient du chien. On appelle faim canine, une faim que rien ne peut apaiser. - On nomme dents canines, ou angulaires ou oeillères, les dents qui sont placĂ©es entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux Ă  chaque mâchoire dans l'humain. - La fosse canine est une dĂ©pression qu'on remarque Ă  l'extĂ©rieur de l'os-maxillaire supĂ©rieur, un peu audessus de la dent canine.  - Le muscle canin s'insère sur cette branche et va se terminer Ă  la commissure des lèvres, c'est le sus-maxillo-labial de Chaussier, ce muscle Ă©lève la commissure et la porte un peu en dedans, il produit par ses contractions, le mouvement particulier qu'en exĂ©cute dans cette espèce de sourire qui marque le dĂ©dain et qu'on nomme ris moqueur, ris sardonique (rire) ou ris canin; il est surtout remarquable lorsque la contraction n'a lieu que d'un cĂ´tĂ©.

Canines (dents). - On nomme ainsi les dents qui sont placées entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux à chaque mâchoire chez l'humain.

Capillaires (vaisseaux). - Entre les dernières ramifications des artères dans chaque partie du corps et les origines des veines qui en remportent le sang, le système circulatoire est continuĂ© par une quantitĂ© de vaisseaux excessivement fins,visibles seulement Ă  la loupe ou au microscope, et qui Ă©tablissent la communication entre les artères et les veines; ce sont les vaisseaux capillaires. C'est dans leurs tubes si dĂ©liĂ©s et si tĂ©nus, que le sang Ă©prouve les phĂ©nomènes physiologiques et chimiques qui changent sa coloration. Les vaisseaux capillaires, placĂ©s entre les extrĂ©mitĂ©s de l'artère pulmonaire et les origines des veines pulmonaires, forment le rĂ©seau capillaire respiratoire oĂą, par la respiration, le sang noir (sang veineux) se change en sang rouge (sang artĂ©riel). Les vaisseaux capillaires rĂ©pandus dans tous les organes entre les derniers rameaux des branches de l'aorte, et les premières racines destinĂ©es Ă  former les veines caves, constituent le rĂ©seau capillaire nutritif; c'est lĂ  qu'en nourrissant nos organes le sang artĂ©riel devient sang veineux. 

Capillaires lymphatiques (anatomie). - Ce sont les plus fins parmi les vaisseaux lymphatiques; de même structure que les vaisseaux capillaires sanguins, mais de rôle physiologique différent, ils drainent dans l'organisme, pour les ramener au sang, les substances destinées à être excrétées ou qui doivent subir une transformation pour être utilisées.

Capitule. - L'inflorescence en capitule, que Mirbel dĂ©signait sous le nom de calathide, et Richard, sous celui de cĂ©phalanthe, est celle dont l'axe s'Ă©largissant Ă  son sommet en une sorte de plateau tantĂ´t bombĂ©, tantĂ´t creusĂ©, porte sur ce plateau toutes les fleurs serrĂ©es les unes contre les autres : le Tournesol, la Pâquerette, le Dahlia, etc. La partie infĂ©rieure du plateau rĂ©ceptaculaire est recouverte de nombreuses bractĂ©es constituant l'involucre du capitule et servant Ă  protĂ©ger les jeunes fleurs dans le bouton.  Il y a des capitules qui dĂ©rivent directement d'autres sortes d'inflorescences et qui diffèrent un peu par consĂ©quent de celui des ComposĂ©es que l'on regarde d'ordinaire comme le type du genre. Dans le Panicaut (Eryngium campestre), qui est une Ombellifère, le capitule n'est autre chose qu'une ombelle dont les rayons sont nuls, de telle sorte que toutes les fleurs sont sessiles au mĂŞme point, c.-Ă -d. sur l'extrĂ©mitĂ© renflĂ©e du pĂ©doncule. Ici aussi il existe un involucre de grandes bractĂ©es, celui dont l'ombelle est pourvue d'ordinaire. Dans le gazon d'Olympe (Armeria maritima), le capitule dĂ©rive d'une inflorescence composĂ©e, une grappe de cymes, dont tous les pĂ©dicelles sont avortĂ©s, de sorte qu'ici aussi toutes les fleurs sont sessiles. On pourrait encore citer d'autres exemple analogues. (P. Maury).

Capside. - Structure protéique qui enveloppe le matériel génétique (ADN ou ARN) d'un virus et sert à protéger le génome viral contre les dommages extérieurs ainsi qu'à faciliter son entrée dans les cellules hôtes lors de l'infection. La capside est généralement composée de protéines (capsomères, ci-dessous), qui s'assemblent pour former une structure symétrique autour du matériel génétique du virus. La forme et la symétrie de la capside peuvent varier selon le type de virus. Par exemple, les virus à ADN peuvent avoir des capsides de forme icosahédrale (20 faces triangulaires) ou hélicoïdale (enroulée autour de l'ADN), tandis que les virus à ARN peuvent également avoir des formes diverses. La capside joue un rôle crucial dans le cycle de vie viral, en protégeant le matériel génétique du virus lorsqu'il est hors de la cellule hôte et en aidant à la libération du matériel génétique viral dans la cellule hôte lors de l'infection. Une fois à l'intérieur de la cellule hôte, la capside peut se dissocier pour libérer le génome viral, qui peut ensuite utiliser les mécanismes cellulaires pour se répliquer et produire de nouvelles particules virales.

Capsomère. - Sous-unitĂ© protĂ©ique qui  constitue la  coque protĂ©ique qui entoure et protège le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique d'un virus (capside, ci-dessus). Les capsomères peuvent varier en taille et en forme selon le type de virus, mais ils ont tous des propriĂ©tĂ©s structurales similaires. Ils s'assemblent de manière rĂ©gulière et rĂ©pĂ©titive pour former la structure tridimensionnelle de la capside. Les capsomères sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de protĂ©ines et peuvent ĂŞtre divisĂ©s en plusieurs types en fonction de leur fonction et de leur position dans la capside. Certains capsomères, par exemple, sont impliquĂ©s dans la liaison aux rĂ©cepteurs de la cellule hĂ´te, tandis que d'autres sont responsables de l'assemblage de la capside ou de la stabilisation de sa structure.

Capsulaire (botanique). - Terme qui s'applique à un fruit sec présentant la nature de la capsule. Certains botanistes comprennent, sous le nom général de fruits capsulaires, les fruits simples qui s'ouvrent à la maturité comme le légume, la silique et la silicule, la pyxide et la capsule.

Capsule, du grec kapsa = botte. En anatomie ce terme a de nombreux usages : Capsules articulaires, capsules fibreuses, ligaments capsulaires; ce sont des appareils ligamenteux disposés par couches membraneuses, qui enveloppent certaines articulations, comme celles de l'épaule, de la hanche, du genou, etc. - Capsule du coeur; c'est le nom que Paracelse donnait au péricarde. - Capsule cristalline (voyez Cristallin). - Capsule de Glisson, espèce de membrane décrits par Glisson; c'est un tissu cellulaire très dense, qui environne les ramifications de la veine porte (voyez Foie). - Capsules surrénales ou atrabilaires, reins succenturiaux, corps aplatis, triangulaires, situés au-dessus des reins qu'ils recouvrent comme ferait un casque. Ce sont des espèces de sacs sans ouverture, à parois épaisses, d'un tissu granulé, grisâtre tout particulier; leur cavité renferme un liquide visqueux, peu abondant, d'une couleur brune, jaunâtre; on croit que c'est l'atrabile des Anciens, à laquelle ils ont fait jouer un si grand rôle dans un grand nombre de maladies. - Capsulée synoviales; sacs sans ouvertures, en manière de membranes séreuses destinées à sécréter la synovie, et placées aux articulations et au voisinage de certains tendons. - En botanique, le terme de capsule sert à désigner un fruit sec dont les carpelles s'ouvrent d'eux-mêmes à la maturité. Ce nom s'applique en général à tout fruit sec qui ne rentre pas parmi les légumes, comme dans le pois; parmi les siliques ou silicules, comme dans les Crucifères, parmi les pyxides , comme dans le mouron rouge. A vrai dire, ces différentes sortes de fruits sont des modifications bien caractérisées de la capsule. Suivant le nombre de loges dont elle est formée, la capsule est dite uni-bi-tri-quadriloculaire, etc., et multiloculaire si ses loges sont nombreuses. Il en est de même pour le nombre de valves qu'elle forme en s'ouvrant à la maturité; on fait précéder le mot valve des expressions uni, bi, tri, etc.

Capuchon (botanique). - On donne ce nom aux sépales ou pétales présentant un prolongement redressé et ouvert antérieurement comme un capuchon ou un casque. Cette forme se rencontre à la partie postérieure de la fleur dans l'ancolie et l'aconit.

Caractère. - On nomme caractère une disposition particulière qu'un être possède en commun avec ceux du même groupe que lui, mais par laquelle il diffère de tous ceux des autres groupes. Les caractères servent donc à réunir les êtres pour former les groupes et à les séparer de ceux auxquels ils n'appartiennent pas. - Les classifications en histoire naturelle reposent sur l'étude des caractères. Or, en zoologie et en botanique, ils sont fournis par la grandeur, la forme, le nombre des organes, leur structure, leur consistance, leur position et leur grandeur respectives, etc. Dans les minéraux, ils sont fournis par la forme, la cristallisation, la cassure, le grain, la couleur, etc. - Les caractères sont simples lorsqu'ils sont considérés chacun séparément et propres à la partie la plus simple du corps naturel; composés, s'ils sont formés de la réunion de plusieurs caractères simples : les caractères universels embrassent tous les signes propres au corps entier, soit brut, soit organisé. C'est ce caractère universel qui constitue véritablement la nature de chaque corps, nature fondée sur la composition élémentaire des minéraux et sur l'organisation des végétaux et des animaux.

Carapace. - Plaque osseuse qui forme le dos de la tortue et n'est autre chose que les côtes dilatées, soudées entre elles et avec le sternum. Elle est recouverte d'écailles.

Carbonifère. - Période géologique de l'ère Paléozoïque ,qui s'est déroulée il y a environ 359 à 299 millions d'années. Elle est connue pour la formation de vastes dépôts de charbon, d'où son nom. Le Carbonifère a été marqué par des changements climatiques importants, des niveaux élevés d'oxygène dans l'atmosphère et une abondante végétation terrestre. À cette époque, la Terre était principalement recouverte de vastes forêts marécageuses luxuriantes, appelées forêts carbonifères. Ces forêts étaient dominées par des arbres géants qui atteignaient des hauteurs de 30 à 40 mètres. Ces arbres ont contribué à la formation de vastes quantités de matière organique qui, au fil du temps, se sont transformées en gisements de charbon. La présence de ces forêts a également eu un impact significatif sur l'évolution de la vie. De nombreux groupes d'organismes se sont développés et diversifiés pendant cette période. Les premiers reptiles terrestres sont apparus, ainsi que les premiers insectes ailés. Les premiers amphibiens ont également évolué à partir de poissons à nageoires charnues. Le Carbonifère a également été marqué par l'apparition des premiers tétrapodes, les ancêtres des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères terrestres. Ces tétrapodes étaient adaptés à la vie à la fois sur terre et dans l'eau.

Cardia (anatomie), du grec kardia, coeur. - C'est le nom que l'on donne à l'orifice par lequel l'oesophage aboutit dans l'estomac; il est situé un peu au-dessous de la pointe du coeur (d'où lui vient son nom), mais en est séparé par le diaphragme; en face du cardia, se voit la portion la plus dilatée de l'organe, ce qu'on nomme le grand cul-de-sac stomacal.

Cardiaque (anatomie). - Ce mot a été employé le plus ordinairement pour exprimer ce qui a rapport au coeur, en grec kardia; cependant, par extension, il a servi à désigner l'orificeoesophagien de l'estomac, auquel on a donné le nom d'orifice cardiaque, ou simplement cardia

Les artères cardiaques, autrement dites coronaires, sont au nombre de deux et naissent de l'aorte au-dessus des valvules-semi-lunaires; elles sont destinĂ©es Ă  former le rĂ©seau artĂ©riel qui fournit au coeur le sang nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement de ses fonctions. 

Les veines cardiaques suivent à peu près les diverses ramifications du réseau artériel, et finissent par se réunir pour former deux troncs principaux, l'un antérieur et l'autre postérieur, qui viennent aboutir dans l'oreillette droite.

Les vaisseaux lymphatiques cardiaques, après avoir suivi Ă  peu près le trajet des vaisseaux sanguins et avoir traversĂ© les glandes du col, viennent se terminer partie dans le canal thoracique, partie dans les veines-sous-clavières et jugulaires internes. 

Les nerfs cardiaques, le plus souvent au nombre de six, sont fournis par les trois ganglions cervicaux de chaque cĂ´tĂ©; cependant, Ă  gauche, il n'y a ordinairement que deux ganglions qui en fournissent. 

Le plexus cardiaque qui résulte du réseau formé par les nerfs cardiaques, est placé à la partie postérieure de l'aorte, près de son origine. (F.- N.).

Cardiaque (cycle). - Processus par lequel le coeur se contracte et se relaxe pour pomper le sang à travers le système circulatoire. Le cycle cardiaque est régulé par un système de conduction électrique intrinsèque au coeur, qui comprend des structures telles que le nœud sino-auriculaire (SA), le faisceau de His et le réseau de Purkinje. Ces structures génèrent et transmettent des signaux électriques qui coordonnent les contractions et les relaxations du muscle cardiaque à chaque battement. Le cycle cardiaque comprend plusieurs phases distinctes :
• Systole atriale. - Pendant cette phase, les deux oreillettes du coeur se contractent pour expulser le sang dans les ventricules.

• Systole ventriculaire. - Les ventricules se contractent à leur tour, propulsant le sang hors du coeur et dans les artères pulmonaires et aortiques. C'est la phase où la pression artérielle est la plus élevée.

• Diastole ventriculaire. - Les ventricules se relâchent, permettant au sang de retourner dans les cavités cardiaques depuis les veines afférentes. Pendant cette phase, les oreillettes commencent à se remplir de sang.

 â€˘ Diastole atriale. - Les oreillettes continuent de se remplir de sang, tandis que les ventricules restent dĂ©tendus pour se prĂ©parer Ă  la prochaine contraction.

Le cycle cardiaque complet se déroule en un peu moins d'une seconde chez un adulte au repos. Chez une personne en bonne santé, le coeur bat en moyenne entre 60 et 100 fois par minute, mais cela peut varier en fonction de divers facteurs, notamment l'activité physique, le stress et l'état de santé général.

Cardiovasculaire (appareil) = système sanguin = système circulatoire. - Système responsable du transport de sang, d'oxygène, de nutriments, et d'autres substances essentielles Ă  travers tout l'organisme. Il comprend le coeur, les vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires) et le sang lui-mĂŞme. 

Carène (botanique), du latin carina, quille de vaisseau. - Expression qui s'applique aux pétales inférieurs des fleurs papilionacées, dont la forme arquée rappelle la carène ou quille d'un vaisseau. La carène, lorsque elle est formée d'une seule pièce, résulte de la soudure de deux pétales par leur bord antérieur. Quelquefois ces deux pétales se touchent seulement. C'est dans cette partie que sont abrités les organes sexuels. On peut facilement se rendre compte de la carène dans les fleurs du pois de senteur et du robinier (faux-acacia). On dit de certains organes qu'ils sont carénés lorsqu'ils ont la forme d'une nacelle.

Carnassière  (dent). - Chez les mammifères carnivores on appelle dent carnassière ou simplement carnassière, la première vraie molaire, c.-Ă -d. celle qui suit immĂ©diatement les prĂ©molaires dans les deux mâchoires (supĂ©rieure et infĂ©rieure). Auprès des prĂ©molaires, qui sont gĂ©nĂ©ralement petites, la carnassière prĂ©sente une forme spĂ©ciale; elle est ordinairement très grande, très forte, conique et tranchante ou Ă  plusieurs pointes, au moins chez les types franchement carnivores comme les Chats. En arrière de la carnassière se voient des molaires plus petites, Ă  couronne Ă©moussĂ©e comme celles de l'humain et qui prennent ici le nom caractĂ©ristique de tuberculeuses. Chez les Carnivores Ă  rĂ©gime variĂ©, omnivore (les Ours, par ex.), la carnassière est petite, peu saillante, et les tuberculeuses au contraire sont très grosses et larges, tandis qu'elles sont presque insignifiantes par leur volume, leur nombre et leur usage chez les vrais Carnivores, tels que les Chats et les Hyènes. Contrairement Ă  ce qui a lieu pour les canines, la carnassière supĂ©rieure est croisĂ©e en arrière et non en avant par sa correspondante infĂ©rieure. Cette dent a beaucoup d'importance au point de vue de la classification des Carnivores, car sa forme et ses dimensions sont toujours en rapport avec le rĂ©gime et les moeurs de l'animal. Les Carnivores actuels n'ont jamais qu'une seule carnassière, mais on connaĂ®t des genres Ă©teints (Hyaenodon, par ex.), qui avaient jusqu'Ă  trois molaires en forme de carnassière; les plus anciens Carnivores (CrĂ©odontes) avaient toutes leurs molaires ainsi conformĂ©es, et cette disposition se retrouve chez beaucoup de Didelphes ou Marsupiaux actuels. Les Pinnipèdes (Phoques, etc.) ont Ă©galement des molaires toutes semblables, Ă  tubercules pointus et coupants, c.-Ă -d. en forme de carnassière, disposition Ă©minemment propre Ă  dĂ©chirer la chair chez des animaux qui avalent sans mâcher. (E. Trouessart).

Carnisine, du latin caro, carnis = viande). - Albumine extraite de la chair musculaire des animaux, qui dévie de 42° vers la droite la lumière polarisée. Elle est incoagulable par l'alcool; mais la chaleur la coagule facilement. La viande de boeuf contient 5 °/°° environ de carnisine.

Carnivore. - Animal qui se nourrissent principalement ou exclusivement de chair animale. Contrairement aux herbivores qui se nourrissent de plantes, les carnivores dĂ©pendent de la consommation de viande pour rĂ©pondre Ă  leurs besoins nutritionnels. Ils sont souvent Ă©quipĂ©s de dents et de griffes spĂ©cialisĂ©es pour capturer et dĂ©chirer leur proie, ainsi que d'un système digestif adaptĂ© pour digĂ©rer la viande. Les carnivores occupent divers niches Ă©cologiques dans les Ă©cosystèmes du monde entier. Ils jouent un rĂ´le essentiel dans la rĂ©gulation des populations de proies et dans le maintien de l'Ă©quilibre des Ă©cosystèmes en contrĂ´lant les populations d'herbivores et en prĂ©venant la surpopulation. Les carnivores peuvent Ă©galement contribuer Ă  la dispersion des graines et Ă  la rĂ©gulation des maladies en Ă©liminant les animaux malades ou affaiblis de la population. Il existe des oiseaux carnivores (par exemple, les aigles, les faucons, les hiboux, les vautours, les corbeaux et les buses), qui chassent souvent d'autres oiseaux, des petits mammifères, des poissons ou des invertĂ©brĂ©s; des reptiles carnivores  (des serpents, des crocodiles, des alligators, des lĂ©zards et des tortues carnivores) qui chassent souvent des proies telles que des poissons, des grenouilles, des petits mammifères, des oiseaux et d'autres reptiles; de nombreux poissons carnivores (les requins, les brochets, les saumons, les truites et les barracudas, par exemple), qui chassent d'autres poissons, des crustacĂ©s, des mollusques et d'autres organismes aquatiques; ainsi que des mammifères carnivores, un groupe qui comprend une grande diversitĂ© d'espèces, parmi lesquels un ordre d'animaux ayant un appareil digestif adaptĂ© Ă  la consommation de viande crue et qui porte spĂ©cialement le nom de Carnivores (canidĂ©s, fĂ©lidĂ©s, mustĂ©lidĂ©s, ursidĂ©s, etc.).

Carnivores (plantes). - Les plantes dites carnivores ou insectivores, sont celles qui peuvent capturer des petits animaux, des insectes : feuilles visqueuses de la grassette (Pinguicula grandiflora); ascidies des sanacenia, des cephalotus, des népenthes; pièges des rossolis (Drosera), et de la dionée attrape-mouche (dionaea muscipula), dans lesquels la capture est déterminée par un déplacement d'organe que provoque le contact de l'animal, etc. - On avait supposé que le liquide sécrété par la plante autour du corps de l'insecte capturé avait peut-être la propriété d'attaquer et de digérer la proie. Ellis (1770), Charles Darwin publièrent d'importants travaux sur ce sujet. Des expériences ont été faites de divers côtés, pour confirmer ou réfuter l'hypothèse de la "carnivorité" des plantes : Russ et Will, Fr. Darwin, etc., ont établi la carnivorité des drosera, qui a été formellement niée par Edouard Morren; quant à la dionée, beaucoup d'expérimentateurs s'accordent à reconnaître qu'elle ne tire aucun bénéfice de ses captures. En réalité, la "consommation" d'animaux par ces plantes se fait en deux temps. Dans un premiers temps, ce sont uniquement des bactéries qui interviennent. Dans un deuxième temps, les matières issues de la décomposition des cadarvres que les bactéries ont opérée sont soumises à l'action d'enzymes sécrétées cette fois par les plantes. Ces dernières, à partir de là, pourront utiliser ces matières pour leur nutrition, sans jamais avoir dévoré qui que ce soit en somme.

Carotides, du grec karos = sommeil lourd. - Les Anciens avaient pensé que les artères auxquelles ils avaient donné ce nom étaient cause de l'assoupissement. - On appelle carotides primitives deux artères, l'une à droite et l'autre à gauche, qui portent le sang aux différentes parties de la tête; celle de droite qui naît d'un tronc qui lui est commun avec la sous-clavière du même côté, nommé tronc innominé ou brachio-céphalique, et qui se détache de l'aorte; celle de gauche naît directement de l'aorte; elles montent le long des parties latérales et antérieures du cou, laissant entre elles un espace rempli par la trachée et l'oesophage en bas, le larynx et le pharynx en haut; arrivées au niveau du cartilage thyroïde, sans avoir donné aucune branche dans leur trajet, chacune d'elles se divise en deux branches connues sous les noms de carotide externe et de carotide interne. la première (faciale, Chauss.) est presque entièrement destinée à la face; elle monte de son point de bifurcation jusqu'au niveau du col du condyle de la mâchoire inférieure, et se divise en temporale et maxillaire interne, qui envoient des branches à toute la face et aux parties extérieures du crâne. La carotide interne monte vers la base du crâne dans lequel elle pénètre par le canal carotidien; elle fournit l'artère ophthalmique et se divise bientôt en cérébrale antérieure, cérébrale moyenne et communiquante postérieure. Elle est plus particulièrement destinée aux parties antérieure et moyenne du cerveau, à l'oeil et à ses dépendances. (F.- N.).

Carotidien (ganglion) =  ganglion de Hering. Petit amas de tissu nerveux situĂ© près de la bifurcation de la carotide commune. Il fait partie du système nerveux autonome. Le ganglion carotidien contient des corps cellulaires de neurones post-ganglionnaires du système nerveux sympathique. Ces neurones reçoivent des influx nerveux des nerfs prĂ©-ganglionnaires qui proviennent du tronc sympathique. Les signaux nerveux qui traversent le ganglion carotidien peuvent influencer diverses fonctions physiologiques dans la rĂ©gion du cou et de la tĂŞte, telles que la rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle par le biais du rĂ©flexe barorĂ©cepteur, de la frĂ©quence cardiaque, de la dilatation des pupilles et d'autres rĂ©ponses autonomes.

Carotidiens (nerfs). - Nerfs  associĂ©s aux artères carotides.

• Nerf vague = nerf pneumogastrique (Xe paire crânienne). - Nerf qui parcourt le long du cou et est intimement associé aux artères carotides. Il est responsable de nombreuses fonctions parasympathiques dans le corps, telles que la régulation du rythme cardiaque, de la motilité digestive et de la respiration. Le nerf vague envoie des branches qui s'étendent le long des artères carotides.

• Nerfs sympathiques cervicaux. - Nerfs qui fournissent des innervations aux vaisseaux sanguins dans la région du cou, y compris les artères carotides. Ils aident à réguler la taille des vaisseaux sanguins et jouent un rôle dans la régulation de la pression artérielle.

Carotidien (sinus) = carrefour des sinus = carrefour carotidien. - Petite structure anatomique situĂ©e dans la paroi latĂ©rale des artères carotides communes, Ă  proximitĂ© de leur bifurcation dans le cou. Il contient des barorĂ©cepteurs, qui  dĂ©tectent les changements de pression sanguine dans les artères carotides. Lorsque la pression artĂ©rielle augmente, les barorĂ©cepteurs du sinus carotidien envoient des signaux nerveux au système nerveux central, qui rĂ©agit en rĂ©duisant la frĂ©quence cardiaque et en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui contribue Ă  abaisser la pression artĂ©rielle. De mĂŞme, lorsque la pression artĂ©rielle diminue, les barorĂ©cepteurs envoient des signaux pour augmenter la frĂ©quence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la pression artĂ©rielle. Le sinus carotidien est Ă©galement impliquĂ© dans le rĂ©flexe du sinus carotidien, qui est une rĂ©action protectrice du corps pour empĂŞcher une Ă©lĂ©vation excessive de la pression artĂ©rielle. Ce rĂ©flexe peut ĂŞtre dĂ©clenchĂ© par une stimulation physique du sinus carotidien, par exemple lorsqu'une personne masse ou appuie sur le cĂ´tĂ© du cou près de la bifurcation des artères carotides. L'activation du rĂ©flexe du sinus carotidien peut provoquer une bradycardie rĂ©flexe (ralentissement du rythme cardiaque) et une vasodilatation pĂ©riphĂ©rique.

Carpe (anatomie). - On appelle ainsi cette portion de la main chez l'humain, par exemple, qui succède à l'avant-bras et constitue ce qu'on appelle vulgairement le poignet; il est formé de deux rangées de petits os unis très intimement entre eux, légèrement mobiles les uns par rapport aux autres, et qui donnent la plus grande variété aux mouvements de la main sur l'avant-bras. On compte huit os du carpe, quatre pour la rangée supérieure; ce sont le pisiforme, le cunéiforme ou pyramidal, le semi-lunaire et le scaphoïde; la rangée inférieure se compose de l'unciforme (ou os crochu) du grand os, du trapèze et du trapézoïde. Sur cette dernière rangée viennent s'articuler les cinq os du métacarpe.
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Os du carpe.
Os du carpe vus en arrière. - Ces os forment deux rangées. Dans la première on trouve : 1 . le scaphoïde; - 2. le semi-lunaire ; - 3. le pyramidal ; - 4. l'os pisiforme. - Dans la seconde on trouve : 5. le trapèze; - 6. le trapézoïde; - 7. le grand os, - et 8. l'os crochu.

Carpelle. - Feuille située au contre d'une fleur et qui, en se pliant le long de sa nervure médiane et en se soudant par ses deux bords, constitue un pistil contenant des graines. Quand une fleur n'a qu'un seul carpelle, c'est celui-ci qui l'orme le fruit. Ex.: Le pois. Quand elle en a plusieurs, soudés ou non entre eux, c'est leur ensemble qu'on désigne sous le nom de fruit. Ex. : La ronce. Dans certaines fleurs doubles, les carpelles ne se transforment pas en pistil et persistent à l'état de feuilles. Ex.: Le merisier à fleurs doubles.

CarrĂ© (anatomie). - Plusieurs muscles ont Ă©tĂ© appelĂ©s ainsi Ă  cause de leur forme. Ainsi : - Le carrĂ© des lèvres, qui a plutĂ´t la forme d'un losange; il est plus connu sous le nom d'abaisseur de la lèvre infĂ©rieure (portion du mento-labial de Chaussier). - Le carrĂ© pronateur, muscle de l'avant-bras qui, avec le rond pronateur, exĂ©cute les mouvements de pronation (cubito-radial, Chauss.). -  Le carrĂ© des lombes (ilio-costal, Chauss.) va de la crĂŞte de l'os des iles Ă  la dernière cĂ´te qu'il abaisse, lorsqu'il se contracte. - Le carrĂ© de la cuisse (ischio-sous-trochantĂ©rien, Chauss.) de la tubĂ©rositĂ© ischiatique Ă  la ligne oblique qui descend des trochanters; il fait tourner le fĂ©mur sur son axe et porte le pied en dehors.

Cartilage. -  Tissu conjonctif souple et Ă©lastique qui recouvre les extrĂ©mitĂ©s des os dans les articulations. Il agit comme un amortisseur et permet un mouvement articulaire fluide en rĂ©duisant la friction et en absorbant les chocs. Les os, au dĂ©but, ne sont que des cartilages, et c'est plus tard seulement qu'ils s'encroĂ»tent de phosphate et de carbonate de chaux. La matière des cartilages chauffĂ©e dans l'eau jusqu'Ă  120 degrĂ©s donne de la chondrine, tandis que les os et autres tissus animaux traitĂ©s de mĂŞme fournissent de la gĂ©latine. 

Cartilagineux. - De la nature du cartilage. On appelle Poissons cartilagineux, tous ceux dont le squelette, pendant toute la durée de la vie, n'est formé que de cartilages, sans addition de phosphate et de carbonate de chaux. Tels sont les squales, les raies, les lamproies, etc. Les poissons cartilagineux ont apparu sur notre globe avant les poissons osseux.

Cartilages tarses (anatomie).  - Lames cartilagineuses situĂ©es dans l'Ă©paisseur du bord libre de chaque paupière; le supĂ©rieur plus long et beaucoup plus large que l'infĂ©rieur. Recouverts en arrière par la conjonctive, leur face antĂ©rieure est en rapport avec la peau et le muscle orbiculaire.

Caryogamie. - Processus qui se produit dans les cellules eucaryotes lors de la reproduction sexuĂ©e. Il s'agit de la fusion des noyaux de deux cellules haploĂŻdes pour former un noyau diploĂŻde, qui est typique de la reproduction sexuĂ©e chez la plupart des organismes supĂ©rieurs. Cela  permet de combiner les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques de deux individus diffĂ©rents pour produire une progĂ©niture gĂ©nĂ©tiquement unique. Chez les organismes diploĂŻdes, les cellules somatiques (non reproductrices) contiennent deux jeux de chromosomes, un hĂ©ritĂ© de chaque parent. Cependant, les cellules reproductrices, ou gamètes sont haploĂŻdes (elles ne contiennent qu'un seul jeu de chromosomes). Lorsque les gamètes mâle et femelle se rejoignent, leurs noyaux se fusionnent pour former un noyau diploĂŻde contenant deux ensembles complets de chromosomes, reprĂ©sentant ainsi la fusion gĂ©nĂ©tique des deux parents.

Caryophylline (chimie). - La caryophylline est une sulstance cristalline qu'on rencontre dans le girofle, fleur non épanouie du caryophyllus aromaticus (Myrtacées). Elle a été signalée dans cette fleur par Baget, Lodibert et Bonastre. Elle ne se rencontre qu'en petite quantité dans le girofle des Moluques; elle existe à peine dans celui de Bourbon (La Réunion) et celui de Cayenne ne paraît pas en contenir. Par sa formule, elle se rapproche des camphres, et c'est Bonastre qui lui a donné le nom de caryophylline. - On la prépare en faisant macérer le girofle des Moluques avec de l'alcool concentré. C'est une matière blanche, cristalline, brillante, satinée, sans odeur ni saveur, soluble dans l'alcool bouillant et dans l'éther, insoluble dans l'eau; elle cristallise en aiguilles soyeuses, rayonnées; elle se sublime vers 285° (Muspratt), et fond en s'altérant partiellement (Dumas). Elle se dissout à chaud dans les alcalis caustiques, à froid dans l'acide sulfurique, qui se colore en rouge, et la charbonne à chaud; au contact de l'acide azotique, elle se résinifie. L'acide azotique fumant la dissout, avec dégagement de vapeurs rutilantes et formation d'un acide qui se dépose par le refroidissement en aiguilles microscopiques; cet acide est soluble dans l'alcool et l'éther. (Ed. Bourgoin).

Caryopse (botanique). - C'est le fruit des Graminées caractérisé par l'adhérence des parois de l'ovaire avec les téguments de l'ovule. C'est donc une akène distincte des autres par cette adhérence. Mirbel lui donnait le nom de cérion; Richard est le premier qui ait employé le mot de caryopse. (P. Maury).

Caséine. - Protéine qu'on trouve en abondance dans le lait, et qui forme la base des fromages. Sèche, la caséine constitue une masse blanche, amorphe, opaque, sans odeur ni saveur, donnant par la combustion des cendres riches en phosphate de chaux. Humide, elle a une faible réaction acide; elle est peu soluble dans l'eau, insoluble dans l'alcool, soluble dans les solutions alcalines et acides. Les premières études de la caséine remontent principalement à Braconnot, Berzelius, J.-B. Dumas, Cahours et Rochleder. (B.).

Casque (botanique), galea. - On appelle ainsi les pétales plus on moins concaves, arrondis en forme de casque comme dans l'aconit. On nomme aussi casque la lèvre supérieure de certaines Scrophularinées, telle que celle de la plante connue sous le nom de Muflier ou Gueule-de-loup (Antirrhinum majus, Lin.). (G-s.).

Catabolisme. - Série de processus métaboliques au cours desquels les organismes dégradent des molécules complexes (glucides, lipides, protéines) en molécules plus simples. Les glucides sont décomposés en glucose, les lipides en acides gras et glycérol, et les protéines en acides aminés. Ces réactions cataboliques sont généralement associées à la libération d'énergie qui peut être utilisée par l'organisme pour diverses activités cellulaires, via la rupture des liaisons chimiques de l'ATP (adénosine triphosphate), la principale source d'énergie cellulaire. Le catabolisme se produit dans différents organes et tissus du corps, notamment dans les cellules musculaires, le foie et d'autres organes spécialisés. Les produits du catabolisme, tels que les acides aminés et les acides gras, peuvent être utilisés comme précurseurs dans des réactions anaboliques pour construire des molécules plus complexes nécessaires à la croissance et à la réparation cellulaires.

Catalase. - Enzyme prĂ©sente dans les cellules de nombreux organismes vivants. Elle joue un rĂ´le essentiel dans le processus de dĂ©composition du peroxyde d'hydrogène (H2O2) en eau (H2O) et en oxygène (O2). Chaque molĂ©cule de peroxyde d'hydrogène est dĂ©composĂ©e en deux molĂ©cules d'eau et une molĂ©cule d'oxygène. Ce processus est une rĂ©action de dĂ©sintoxication importante car le peroxyde d'hydrogène peut ĂŞtre toxique pour les cellules en raison de sa capacitĂ© Ă  oxyder et Ă  endommager les composants cellulaires.  Cette rĂ©action est très rapide et efficace, ce qui permet d'Ă©liminer rapidement l'eau oxygĂ©nĂ©e et de prĂ©venir les dommages cellulaires. La prĂ©sence de catalase est particulièrement importante dans les tissus et les organes qui produisent de l'oxygène ou qui sont exposĂ©s Ă  des niveaux Ă©levĂ©s d'oxygène, tels que les globules rouges, le foie et les reins. 

Catalyse, du grec catalysis = dissolution.  - Nom donnĂ© par Berzelius au phĂ©nomène qui a lieu quand une substance (appelĂ©e catalyseur), par sa seule prĂ©sence et sans y participer, modifie, notamment en l'accĂ©lĂ©rant, une rĂ©action chimique.

Catalyse enzymatique. - Processus biologique par lequel les enzymes accélèrent les réactions chimiques qui ont lieu dans les cellules vivantes. Une enzyme possède un site actif qui se lie spécifiquement à une ou plusieurs molécules réactives appelées substrats. Cette liaison forme un complexe enzyme-substrat. Une fois que le complexe enzyme-substrat est formé, l'enzyme facilite la conversion des substrats en produits en abaissant l'énergie d'activation nécessaire pour que la réaction se produise. Cela se fait en stabilisant temporairement l'état de transition de la réaction, ce qui accélère la formation des produits. Une fois que la réaction est terminée, les produits de la réaction sont libérés de l'enzyme, qui peut ensuite se lier à de nouveaux substrats et catalyser d'autres réactions. Les activités enzymatiques peuvent être régulées par divers mécanismes, tels que l'activation ou l'inhibition par d'autres molécules, permettant ainsi aux cellules de contrôler finement leurs processus métaboliques en fonction des besoins.

CatĂ©cholamines. - Classe d'hormones et de neurotransmetteurs chimiques produites par le corps humain et prĂ©sentes dans le système nerveux central et le système nerveux pĂ©riphĂ©rique. Elles comprennent l'adrĂ©naline (Ă©pinĂ©phrine), la noradrĂ©naline (norĂ©pinĂ©phrine) et la dopamine. 

Cathepsines. - Famille d'enzymes lysosomales impliquées dans la dégradation des protéines à l'intérieur des cellules. Elles appartiennent à la classe des protéases, qui sont des enzymes capables de cliver les liaisons peptidiques des protéines, permettant ainsi leur dégradation en peptides plus petits. Les cathepsines sont principalement actives dans les lysosomes, des organites cellulaires spécialisés dans le recyclage des composants cellulaires et la dégradation des déchets cellulaires. Certaines cathepsines sont impliquées dans la présentation de l'antigène, un processus par lequel les cellules présentent des fragments d'antigènes aux cellules du système immunitaire. Elles jouent un rôle dans l'activation et la régulation des réponses immunitaires.

Caudimanes (zoologie), du latin cauda = queue, et manus = main. - On a désigné ainsi les singes d'Amérique, qui ont la queue prenante comme une main.

Caudal (zoologie), du latin cauda, queue. - On applique cette épithète à tout ce qui a rapport à la queue. En ichthyologie, on appelle nageoire caudale celle qui termine la queue de presque tous les poissons. Verticale dans presque tous, elle est horizontale dans une variété de daurade de la Chine. Les Cétacés ont aussi une nageoire caudale; mais elle est horizontale.

Caudex, mot latin qui signifie tronc d'arbre, tige. - Ce terme est employé pour désigner la partie analogue à une tige qui, dans beaucoup de plantes, est souterraine ou couchée. Dans ce sens, on emploie plus souvent le mot rhizome. - Dans l'embryon, on distingue deux parties principales, que l'on nomme le caudex ascendant, le caudex descendant. L'un est constitué en partie par la gemmule et s'élève; l'autre, par la radicule et s'enfonce dans la terre.

Caulescent (botanique), du grec kaulos, tige. - Se dit d'une plante qui présente une tige; on dit plante caulescente, par opposition à celles qui en sont dépourvues. Dans ce cas, la plante est acaule.

Caulicole (botanique). - Candolle nommait ainsi les plantes parasites qui vivent sur les tiges. Elles ont quelquefois des suçoirs qui, dans les cuscutes, par exemple, se présentent sous forme de fils déliés et blanchâtres, s'entortillent autour de plusieurs plantes, telles que le trèfle, la luzerne, etc. Le gui est aussi un parasite caulicole; il s'implante dans le corps ligneux d'un arbre et s'y greffe intimement.

Caulicule (botanique), Cauliculus. - On donne ce nom à la partie de l'embryon de la graine qui est la petite tige située au-dessous des cotylédons, et que l'on appelle plus ordinairement tigelle.

Caulinaire, Caulinus, qui s'applique aux parties des plantes appartenant à la tige. - Il y a des racines aériennes qui naissent sur la tige; alors elles sont dites caulinaires. Généralement, on dit les feuilles caulinaires pour les distinguer de celles qui naissent immédiatement du collet de la racine, et qu'on appelle radicales. Dans le pissenlit, par exemple, on voit ces deux situations de feuilles qui donnent à celles-ci une forme différente. Les stipules sont caulinaires dans l'aune, la passiflore glauque, etc. Les épines sont caulinaires dans les cactus, les féviers, etc. Les aiguillons le sont également dans la rose, les ronces. Les fleurs sont situées directement sur la tige, et par conséquent caulinaires dans le cacaoyer, les cuscutes, les cierges, la vesce cultivée, etc.

Cave (veine). - Ce nom a été donné aux deux veines principales du corps humain. - L'une est la veine cave supérieure, descendante ou thoracique, formée par la réunion des deux sous-clavières, derrière le cartilage de la première côte; elle descend de droite à gauche, traverse le péricarde et pénètre dans l'oreillette droite du coeur par sa paroi supérieure; elle reçoit la veine azygos et quelques autres petites veines. - L'autre veine cave, nommée inférieure, ascendante ou abdominale, a beaucoup plus d'étendue; elle commence vers la quatrième vertèbrelombaire, monte à droite, traverse le bord postérieur du foie, pénètre dans le péricarde par le centre nerveux du diaphragme, et de là dans le ventricule droit où elle se termine. Elle reçoit toutes les veines qui rapportent le sang des parties inférieures et moyennes du corps.

Caverneux (anatomie). - On ajoute cette épithète à un certain nombre de mots désignant des parties du corps qui renferment un tissu spongieux, ou qui se présentent sous l'aspect de petites cavités, etc. - Ganglion ou plexus caverneux, un petit corps ganglionnaire nerveux, situé au côté interne de l'artère-carotide interne au moment où elle pénètre dans le sinus caverneux. - Les sinus* caverneux, ainsi nommés à cause de leur texture spongieuse, sont deux canaux veineux logés sur les côtés de la selle turcique, dans des gouttières de la face supérieure du sphénoïde, l'une à droite et l'autre à gauche, entre deux lames de la dure-mère. Les deux sinus caverneux communiquent entre eux par le sinus coronaire. - Corps caverneux, tissu de l'intérieur du pénis dans lequel l'afflux de sang provoque l'érection.

Cavités (anatomie). - On appelle cavités splanchniques (du grec splanchna, les entrailles) celles qui renferment les viscères; ce sont le crâne, le thorax et l'abdomen. - On dit encore la cavité pelvienne pour le bassin, les cavités nasales pour les fosses nasales, etc. - On trouve encore dans les os des cavités qui sont tantôt articulaires, ce sont la cavité cotyloïde creusée dans l'épaisseur de l'os de la hanche, les cavités glénoïdes du temporal et de l'omoplate, etc. - D'autres fois elles ne servent pas aux articulations, ce sont alors des fosses, des sinus, des rainures, des antres (l'antre d'Hygmore sinus maxillaire), des sillons, etc.

Cayeux (botanique). - On donne ce nom à des bourgeons secondaires produits par certains bulbes à l'aisselle des feuilles qui les recouvrent; ils se développeront successivement sur la plantemême, ou dans d'autres espèces ils pourront en être séparés et se développer d'une manière indépendante. L'ail vulgaire est ainsi conformé.

Cédrie (botanique). - Cedria, nom de la manne mastichine, ou résine qui découle du cèdre du Liban. C'est un baume salutaire que les Égyptiens employaient dans leurs embaumements (Religion égyptienne).

Cellulase. - La principale des enzymes impliquĂ©es dans la dĂ©gradation de la cellulose. La cellulase agit en clivant les liaisons glycosidiques qui relient les molĂ©cules de glucose dans la structure de la cellulose, permettant ainsi la libĂ©ration de molĂ©cules de glucose,  plus facilement assimilables. La cellulase est produite par certains types de bactĂ©ries, de champignons et de protozoaires, ainsi que par certains animaux herbivores et leurs microbes symbiotiques. 

Cellule. - Terme introduit par Mirbelen 1808 pour dĂ©signer l'Ă©lĂ©ment fondamental de la structure des ĂŞtres  vivants. La cellule animale ou vĂ©gĂ©tale se compose de deux (cellules procaryotes) ou trois parties distinctes : un protoplasme cellulaire, composĂ© du cytoplasme, entourĂ© par une membrane et renfermant un noyau (cellules eucaryotes). Le cytoplasme renferme divers organites : mitochondries, appareil de Golgi, chloroplastes (dans le cas des cellules vĂ©gĂ©tales), lysosomes, etc. La membrane cellulaire est constituĂ©e par la partie pĂ©riphĂ©rique du cytoplasme, partie pĂ©riphĂ©rique dans laquelle le rĂ©seau de plasma solide est beaucoup plus serrĂ© et le plasma liquide peu abondant, ce qui augmente la rĂ©sistance. Dans cette membrane, et Ă  son extĂ©rieur surtout, s'accumulent des substances squelettiques qui lui donnent plus ou moins de rigiditĂ©. On donne le nom de cuticule Ă  la partie superficielle. Quant au noyau, prĂ©sent dans les seules cellules eucaryotes, il contient le patrimoine gĂ©nĂ©tique de l'organisme (ADN dans les chromosomes, visibles lors de la division cellulaire), ainsi que divers cospuscules appelĂ©s nuclĂ©oles.

Cellules ciliées auditives : Cellules sensorielles spécialisées situées dans la cochlée, sur la membrane basilaire. Elles sont essentielles pour la transduction des vibrations sonores en signaux électriques. Les cellules ciliées internes sont responsables de la conversion des vibrations en signaux nerveux, tandis que les cellules ciliées externes amplifient les mouvements de la membrane basilaire.

Cellulose. - Polysaccharide (= glucide complexe, composĂ© de milliers de molĂ©cules de glucose liĂ©es entre elles) qui constitue la paroi cellulaire des plantes, des algues et de certains champignons. Elle joue un rĂ´le essentiel dans la structure et le soutien des cellules vĂ©gĂ©tales.. C'est la substance organique la plus abondante sur Terre.  La cellulose est composĂ©e de chaĂ®nes linĂ©aires de glucose liĂ©es par des liaisons glycosidiques. Ces chaĂ®nes s'assemblent par des liaisons hydrogène pour former des microfibrilles, qui Ă  leur tour s'associent pour former des fibres de cellulose. Cette structure fibreuse confère Ă  la cellulose une grande rĂ©sistance et une grande rigiditĂ©. Elle offre une rĂ©sistance mĂ©canique et une protection contre les stress externes. De plus, la cellulose contribue Ă  maintenir l'intĂ©gritĂ© structurelle des cellules vĂ©gĂ©tales et Ă  rĂ©guler l'Ă©change de substances entre les cellules. Bien que la cellulose soit une source abondante de glucides, les humains et de nombreux animaux ne possèdent pas les enzymes nĂ©cessaires pour digĂ©rer efficacement la cellulose. Cependant, certains micro-organismes, tels que les bactĂ©ries prĂ©sentes dans le tube digestif des herbivores, produisent des enzymes cellulolytiques (Cellulase) capables de dĂ©grader la cellulose en sous-produits fermentescibles, tels que les acides gras volatils et les gaz.

Cément. - Tissu osseux spécialisé qui recouvre la racine des dents chez les mammifères. Il s'agit d'un tissu conjonctif calcifié qui assure l'ancrage de la dent dans l'os alvéolaire de la mâchoire. Le cément est plus mou que l'émail et la dentine, mais plus dur que le tissu osseux environnant. Le cément est composé principalement de cristaux d'hydroxyapatite, de collagène et de protéines. Il est plus poreux que l'émail et la dentine, et contient des canaux qui peuvent abriter des prolongements cellulaires appelés fibroblastes. Ces fibroblastes jouent un rôle dans la régénération et la réparation du cément en réponse à des dommages ou à des maladies. Le cément protège la racine dentaire et les tissus sous-jacents contre les dommages physiques et chimiques. Il fournit également une surface d'attache pour les ligaments parodontaux, qui relient la dent à l'os alvéolaire de la mâchoire et permettent la mobilité légère des dents pendant la mastication. De plus, le cément peut aider à compenser les irrégularités de la racine dentaire pour faciliter l'ancrage des fibres du ligament parodontal.

Cénozoïque. - Période géologique qui s'est déroulée il y a environ 65 millions d'années jusqu'à l'époque actuelle. Il s'agit de la plus récente des trois ères de l'éon Phanérozoïque, qui couvre l'ensemble de l'histoire géologique de la Terre depuis l'apparition des premières formes de vie complexes. Le Cénozoïque est divisé en trois grandes périodes (les deux premières constituant le Tertiaire) :

• Le Paléogène (65 à 23 millions d'années), qui a débuté juste après l'extinction massive des dinosaures à la fin du Mésozoïque. Elle est caractérisée par l'émergence et la diversification des mammifères, qui ont prospéré et occupé de nombreuses niches écologiques laissées vacantes par les dinosaures. Au cours du Paléogène, les premiers primates, les ancêtres des primates modernes, sont apparus.

 â€˘ Le NĂ©ogène (23 Ă  2,6 millions d'annĂ©es), qui est marquĂ©e par la continuitĂ© de la diversification des mammifères, y compris les ancĂŞtres des grands mammifères actuels. Les premiers hominidĂ©s, ancĂŞtres des humains, ont Ă©galement Ă©mergĂ© pendant le NĂ©ogène.

 â€˘ Le Quaternaire (2,6 millions d'annĂ©es jusqu'Ă  l'Ă©poque actuelle), qui est la pĂ©riode gĂ©ologique la plus rĂ©cente, caractĂ©risĂ©e par une sĂ©rie de glaciations pĂ©riodiques, alternant avec des pĂ©riodes interglaciaires plus chaudes. Au cours du Quaternaire, les premiers humains modernes sont apparus et ont commencĂ© Ă  se rĂ©pandre Ă  travers le monde.

Centre épigastrique (anatomie). - On donne généralement ce nom aux ganglions et aux plexus nerveux formés par le grand sympathique et le nerf-pneumogastrique autour du tronc céliaque, au-devant des piliers du diaphragme, dans la partie la plus profonde de l'épigastre.

Centre nerveux. - On appelle ainsi les organes où les nerfs prennent leur origine; ainsi l'encéphale, la moelle épinière et les ganglions du grand sympathique, sont les centres nerveux qui donnent naissance à tous les nerfs.

Centre phrénique. - C'est le centre tendineux du diaphragme ou l'aponévrose trilobée qui occupe la partie postérieure et moyenne de ce muscle.

Centrioles. - Petites structures cylindriques prĂ©sentes dans les cellules eucaryotes. lorsqu'ils sont associĂ©s Ă  d'autres structures, les centrioles servent de centre d'organisation pour la croissance et la formation de ces appendices cellulaires. Ils se trouvent gĂ©nĂ©ralement près du noyau, Ă  proximitĂ© de la membrane plasmique, dans une rĂ©gion appelĂ©e le centrosome. Les centrioles sont composĂ©s de neuf triplets de microtubules, organisĂ©s de manière circulaire. Les centrioles sont impliquĂ©s dans la division cellulaire. Ils  se dupliquent avant le dĂ©but decelle-ci, assurant ainsi que chaque cellule fille possède un ensemble complet de centrioles fonctionnels. Ce processus de duplication des centrioles est Ă©troitement rĂ©gulĂ© et coordonnĂ© avec le cycle cellulaire. Les centrioles participent Ă  la formation du fuseau mitotique. Ilss'alignent Ă  des pĂ´les opposĂ©s de la cellule et fournissent une organisation spatiale pour la sĂ©grĂ©gation correcte des chromosomes. Les centrioles participent Ă©galement Ă  la formation des cils et des flagelles. Ils interagissent avec d'autres composants du cytosquelette cellulaire, tels que les microtubules et les filaments d'actine, pour maintenir la structure et la forme de la cellule, ainsi que pour faciliter le mouvement intracellulaire et la communication entre les organites cellulaires.

Centromère. - Région spécifique de l'ADN située généralement près du centre d'un chromosome. Il joue un rôle ors de la division cellulaire, en particulier lors de la séparation des chromosomes lors de la mitose et de la méiose. Le centromère est généralement constitué de séquences d'ADN spécifiques appelées ADN centromérique. Ces séquences sont souvent riches en nucléotides A et T et peuvent former des structures d'ADN particulières appelées hétérochromatine centromérique. La principale fonction du centromère est de servir de point d'attache pour les microtubules du fuseau mitotique ou méiotique pendant la division cellulaire. Les microtubules se fixent au kinétochore, une structure protéique qui se forme à partir du centromère, et exercent une traction opposée sur les chromosomes lors de leur séparation vers les pôles opposés de la cellule. Il existe différents types de centromères chez les organismes eucaryotes. Chez de nombreux organismes, le centromère est dit « régional » ou « épissé », ce qui signifie qu'il couvre une région étendue de l'ADN. Chez d'autres organismes, comme la levure, le centromère est « pointé » ou « séquentiel », ce qui signifie qu'il est situé à un endroit spécifique de l'ADN. En plus de servir de point d'attache pour les microtubules, le centromère et la région d'ADN centromérique sont également impliqués dans la régulation de l'expression des gènes et dans la stabilisation de la structure chromosomique. La présence d'hétérochromatine centromérique contribue à maintenir l'intégrité structurale et fonctionnelle du centromère. La structure et la séquence de l'ADN centromérique peuvent varier considérablement d'un organisme à l'autre, voire d'un chromosome à l'autre au sein d'un même organisme. Cependant, la fonction de base du centromère, en tant que point d'attache pour les microtubules du fuseau mitotique ou méiotique, reste conservée.

Centrosome , du grec kentron = centre, et soma = corps). - Organite cellulaire découvert par E. van Beneden dans la cellule vivante et jouant un rôle important dans la mitose.


A, cytoplasme; B, centrosome; C, sphère attractive; D, nucléole; E, noyau avec son cordon pelotonné.

Le centrosome est le plus souvent unique dans les cellules animales, double dans les cellules vĂ©gĂ©tales. C'est un petit globule (environ 1/1000e de millimètre de diamètre) situĂ© dans le cytoplasme, au voisinage immĂ©diat de la paroi du noyau. Il  est composĂ© de deux centrioles, qui sont des structures cylindriques constituĂ©es de microtubules. Chaque centriole est orientĂ© perpendiculairement l'un par rapport Ă  l'autre. Ces microtubules sont des composants du cytosquelette cellulaire. Le centrosome est particulièrement important lors de la division cellulaire, qu'il s'agisse de la mitose (division cellulaire normale) ou de la mĂ©iose (division cellulaire rĂ©duisant le nombre de chromosomes Ă  la moitiĂ©). Les centrioles du centrosome jouent un rĂ´le clĂ© dans la formation des asters, des structures en Ă©toile constituĂ©es de microtubules qui aident Ă  sĂ©parer les chromosomes pendant la division cellulaire. C'est le long des stries rayonnantes de l'aster que paraissent se mouvoir les chromosomes dans l'anaphase. 


Aster (stries rayonnantes 
apparaissant autour
de la sphère attractive 
au moment de la mitose).

Les centrosomes agissent comme des centres organisateurs de microtubules. Ils catalysent la croissance des microtubules et sont impliqués dans la régulation de leur organisation à l'intérieur de la cellule.

Le centrosome est  toujours accolĂ© Ă  la paroi nuclĂ©aire, et mĂŞme quelquefois logĂ© dans une anfractuositĂ© de celle-ci. Il peut influencer le positionnement de l'organelle nuclĂ©aire (noyau) dans la cellule. Il participe Ă©galement Ă  la dĂ©termination de la polaritĂ© cellulaire. Les centrioles du centrosome sont Ă©galement associĂ©s Ă  la formation des cils et des flagelles, des structures de projection cellulaire utilisĂ©es pour le mouvement ou la locomotion.

CĂ©phaline = phosphatidylsĂ©rine. - Phospholipide prĂ©sent dans la membrane cellulaire des cellules eucaryotes. Elle est particulièrement abondante dans les membranes des cellules du cerveau et du système nerveux. La cĂ©phaline est constituĂ©e de deux acides gras, un glycĂ©rol et une tĂŞte hydrophile comprenant un groupe phosphate et un groupe sĂ©rine. Cette structure amphiphile lui permet de s'organiser en bicouches lipidiques, qui sont la structure de base des membranes cellulaires. Dans la membrane cellulaire, la cĂ©phaline contribue Ă  la structure et Ă  la fluiditĂ© de la membrane, ainsi qu'Ă  la fonction des protĂ©ines membranaires qui y sont incorporĂ©es.  La cĂ©phaline joue Ă©galement un rĂ´le dans la coagulation sanguine. Dans le test de coagulation connu sous le nom de temps de cĂ©phaline activĂ©e (TCA), la cĂ©phaline est utilisĂ©e comme activateur pour Ă©valuer la capacitĂ© du plasma sanguin Ă  former un caillot. En prĂ©sence de calcium et de facteurs de coagulation, la cĂ©phaline favorise la formation d'un complexe enzymatique qui active la coagulation du sang. a cĂ©phaline peut Ă©galement ĂŞtre impliquĂ©e dans d'autres processus biologiques, tels que la signalisation cellulaire et le transport membranaire. 

CĂ©phalisation. - Concentration des structures sensorielles et nerveuses dans la rĂ©gion antĂ©rieure (tĂŞte) d'un organisme. Ce phĂ©nomène est souvent associĂ© Ă  une Ă©volution vers une forme plus complexe et spĂ©cialisĂ©e des systèmes nerveux et sensoriels. La cĂ©phalisation est observĂ©e chez de nombreux organismes au cours de l'Ă©volution, notamment chez les vers, les arthropodes, les mollusques et les vertĂ©brĂ©s. Les organismes qui montrent une cĂ©phalisation ont gĂ©nĂ©ralement des structures sensorielles spĂ©cialisĂ©es, telles que des yeux, des antennes et des organes sensoriels, concentrĂ©es dans la rĂ©gion de la tĂŞte. La cĂ©phalisation est souvent associĂ©e Ă  des avantages adaptatifs, tels qu'une meilleure capacitĂ© Ă  dĂ©tecter les stimuli de l'environnement, Ă  rĂ©pondre rapidement aux changements et Ă  coordonner les activitĂ©s motrices. Cela peut amĂ©liorer la survie et le succès reproductif de l'organisme dans son environnement. Dans les organismes cĂ©phalisĂ©s, le système nerveux est gĂ©nĂ©ralement organisĂ© de manière Ă  concentrer les centres nerveux dans la rĂ©gion de la tĂŞte.  La cĂ©phalisation peut s'accompagner d'une plus grande complexitĂ© anatomique, y compris le dĂ©veloppement de structures telles que le cerveau, les organes sensoriels spĂ©cialisĂ©s, les ganglions nerveux et les rĂ©seaux neuronaux plus sophistiquĂ©s. La cĂ©phalisation peut ĂŞtre liĂ©e au mode de vie de l'organisme et Ă  ses besoins Ă©cologiques. Par exemple, les prĂ©dateurs actifs et les espèces mobiles peuvent bĂ©nĂ©ficier d'une cĂ©phalisation accrue pour dĂ©tecter rapidement leurs proies, naviguer dans leur environnement et coordonner leurs mouvements.

CĂ©phalorachidien (anatomie). - Qui a rapport Ă  la tĂŞte et au rachis (colonne vertĂ©brale). Ce dit plus spĂ©cialement d'un liquide, dit cĂ©phalorachidien ou sous-arachnoĂŻdien. Il s'agit de lymphe qui se rencontre dans l'espace cloisonnĂ© entre le feuillet viscĂ©ral de l'arachnoĂŻde  et la pie-mère, et qui, d'autre part, pĂ©nètre par le trou de Magendie dans les ventricules cĂ©rĂ©braux (confluents), et d'autre part se rĂ©partit autour de la moelle Ă©pinière.

Céphalothorax. - Région antérieure du corps chez les Crustacés et les Arachnides, comprenant la tête et le thorax soudés ensemble. Chez les Crustacés décapodes notamment, comme les homards et les crabes, cette soudure est absolument complète, bien que chez les premiers, comme aussi chez les écrevisses, on voie de profonds sillons indiquant les points de soudure, en dessus, tandis qu'en dessous on trouve autant de segments qu'il y a de paires de pattes. C'est pourquoi le céphalothorax doit être considéré comme une région arbitraire, comprenant la tête et le notum, ou face dorsale du thorax, etc. Chez la plupart des arachnides (à en excepter les galéodes), le céphalothorax comprend également, en dessus, la tête et le thorax, et, en dessous, la segmentation est souvent peu apparente; chez les scorpionides, elle se laisse voir plus distinctement.
-

Céphalothorax.
CĂ©phalothorax. - a, d'Ă©crevisse;
b. de scorpion.

Céphalotroque (zoologie). - Se dit d'une larve d'annélide polychète, arrivée à un certain stade de son évolution. La larve céphalotroque est celle chez laquelle les cercles de cils, manquant chez la larve atroque, sont disposés en une couronne située tout près du pôle antérieur et forment un bourrelet au-dessus de la bouche. Telle est la larve des pelynoés et des néréides, connue sous le nom de ver de Lovèn.

Cercozoaires. - Groupe diversifié d'organismes unicellulaires qui peuvent être trouvés dans divers environnements, y compris le sol et l'eau douce. Ils utilisent des pseudopodes pour la locomotion et la capture de proies (Rhizaires).

Céréales. - Se dit de toute plante de l'ordre des Graminales, que l'on cultive en vue de sa graine; propre à être convertie en farine ou à nourrir les animaux domestiques : blé, orge, avoine, seigle, maïs, riz. On y ajoute par abus le sarrasin. Les tiges des céréales constituent la paille.

CĂ©rĂ©belleux, de cerebellum, le cervelet, qui appartient au cervelet. - Les artères cĂ©rĂ©belleuses. Ces artères, très flexueuses, se distribuent surtout Ă  la surface du cervelet; elles s'anastomosent et communiquent avec le rĂ©seau du bulbe et du quatrième ventricule. Elle sont au nombre de six, trois de chaque cĂ´tĂ© : 1° la Grande cĂ©rĂ©brelleuse infĂ©rieure naĂ®t de la vertĂ©brale et se porte en dehors et en avant de la surface infĂ©rieure du cervelet, oĂą elle se divise en deux branches; 2° la  cĂ©rĂ©brelleuse antĂ©rieure et infĂ©rieure, qui n'existe pas toujours, est fournie par la basilaire; 3° la  cĂ©rĂ©brelleuse supĂ©rieure naĂ®t de la basilaire derrière sa bifurcation terminale. - Les veines cĂ©rĂ©belleuses. Les veines cĂ©rĂ©belleuses, moins flexueuses que les artères sont : 1 ° les  cĂ©rĂ©brelleuses latĂ©rales et infĂ©rieures, tributaires du sinus latĂ©ral, et qui viennent de la face infĂ©rieure du cervelet; 2° la  cĂ©rĂ©brelleuse mĂ©diane supĂ©rieure (ou vermienne), qui va s'ouvrir dans le sinus droit. - Les pĂ©doncules cĂ©rĂ©belleux. Il sont au nombre de six, trois de chaque cĂ´tĂ©, ils relient le cervelet aux autres parties du nĂ©vraxe. On distingue : 1° le pĂ©doncule infĂ©rieur qui descend vers le bulbe; 2° le pĂ©doncule moyen qui se dirige vers la protubĂ©rance annulaire; 3° le pĂ©doncule supĂ©rieur qui monte vers les tubercules quadrijumeaux.

Cérébral, de cerebrum, cerveau, qui appartient au cerveau, synonyme d'encéphalique. Il y a des membranes cérébrales, connues sous le nom de méninges; ce sont, la dure-mère, l'arachnoïde, et la pie-mère; il y a aussi des vaisseaux et des nerfs cérébraux. - Les artères cérébrales sont : 1° la cérébrale antérieure (artère du corps calleux), une des trois branches terminales de la carotide primitive; 2° la cérébrale moyenne (artère de la scissure de Sylvius), qui est aussi une des branches terminales de la carotide interne, est plus grosse que la précédente; 3° la cérébrale postérieure (branche terminale du tronc basilaire) se dirige vers les lobes postérieurs du cerveau. - Les veines cérébrales latérales et inférieures versent le sang dans le sinus latéral. Les veines cérébrales internes se jettent dans les veines cérébrales supérieures. Les cérébrales supérieures s'ouvrent dans le sinus longitudinal. Les cérébrales médianes inférieures se terminent dans le sinus droit. - Les nerfs cérébraux sont ceux qui sortent par les trous de la base du crâne; on les désigne mieux sous le nom de nerfs crâniens.

Cérébro-spinal, du latin cerebrum = cerveau, et spina = épine); qui appartient au cerveau et à la moelle épinière. - L'axe cérébro-spinal ou encéphale-médullaire constitue, chez les vertébrés, le système nerveux central, logé dans le canal rachidien et le crâne, par opposition au grand sympathique.

Cérumen (anatomie, physiologie), du grec kêros, cire. - Substance particulière fournie par les follicules qui garnissent les parois du conduit auditif externe (Oreille), et qui sert à lubrifier la peau qui le tapisse et à entretenir sa souplesse. Elle est visqueuse, jaunâtre, d'une saveur amère, d'une odeur assez forte; l'alcool et l'éther la dissolvent en partie. Cette humeur, qui coule liquide des follicules qui la produisent, s'épaissit à l'air et devient assez semblable à de la cire molle, d'où vient son nom. Lorsqu'on la laisse s'accumuler, elle finit par prendre une consistance telle qu'elle forme quelquefois un bouchon très dur, qui intercepte les sons et détermine une surdité plus ou moins complète.

Cerveau. - Organe principal du système nerveux central et est responsable de la coordination et du contrĂ´le de pratiquement toutes les fonctions du corps. Le cerveau est, avec le cervelet, l'une des deux parties de l'encĂ©phale. C'est, chez l'humain, le plus volumineux des renflements encĂ©phaliques; il remplit toute la partie supĂ©rieure du crâne, et, chez les animaux les plus rapprochĂ©s de l'humain, il conserve encore longtemps cette prĂ©dominance. Le cerveau humain a une forme ovale plus effilĂ©e en avant qu'en arrière; voĂ»tĂ© en forme d'hĂ©misphĂ©roĂŻde Ă  sa face supĂ©rieure, il est aplati infĂ©rieurement. Il se compose de deux moitiĂ©s semblables que sĂ©pare, suivant le plan mĂ©dian du corps, un sillon très profond, nommĂ© la grande scissure mĂ©diane du cerveau; chaque moitiĂ© porte le nom d'hĂ©misphère, bien qu'elle ait plutĂ´t la forme d'un quart de sphère. A sa partie infĂ©rieure et mĂ©diane, la grande scissure est interrompue, chez l'humain et la plupart des mammifères, par une lame transversale et horizontale de substance blanche qui unit les deux hĂ©misphères, c'est le mĂ©solobe (lobe mĂ©dian), ou corps calleux. Il n'existe pas chez les oiseaux, et en gĂ©nĂ©ral chez tous les vertĂ©brĂ©s ovipares. Dans l'espèce humaine et chez la plupart des mammifères, le cerveau se distingue par les nombreux sillons qui creusent sa surface en divers sens et lui donnent l'aspect d'une masse de petits boyaux contournĂ©s et serrĂ©s les uns contre les autres. On a nommĂ© ces sillons anfractuositĂ©s, et les Ă©minences qui font saillie entre eux se nomment les circonvolutions du cerveau. Elles sont plus dĂ©veloppĂ©es Ă  l'âge adulte qu'aux premiers temps de la vie; il est beaucoup de mammifères qui montrent Ă  peine quelques anfractuositĂ©s Ă  la surface de leur cerveau; d'autres l'ont absolument lisse. A sa face infĂ©rieure, le cerveau prĂ©sente, dans chacune de ses moitiĂ©s, deux lobes sĂ©parĂ©s par une scissure transversale; le lobe antĂ©rieur est moins grand que le postĂ©rieur, et celui-ci prĂ©sente deux saillies : l'une Ă  sa partie antĂ©rieure, l'autre en arrière; on les a souvent nommĂ©es lobe moyen et lobe postĂ©rieur; mais elles ne sont rĂ©ellement pas sĂ©parĂ©es l'une de l'autre. Dans l'intĂ©rieur du cerveau se voient diverses parties distinctes; ces parties circonscrivent certaines cavitĂ©s qui communiquent entre elles, c'est ce qu'on appelle les ventricules du cerveau; une semblable cavitĂ© existe dans le cervelet, et a reçu le nom de quatrième ventricule. Le cerveau contrĂ´le des mouvements volontaires et involontaires. Il est responsable de la rĂ©gulation de la tempĂ©rature corporelle, de la respiration, de la frĂ©quence cardiaque et de la pression artĂ©rielle. Relèvent aussi du cerveau le traitement des informations sensorielles provenant des organes sensoriels (vision, ouĂŻe, goĂ»t, odorat et toucher), ainsi que la  rĂ©gulation des diverses fonctions cognitives (mĂ©moire, apprentissage, pensĂ©e, Ă©motions, langage). Ajoutons que le cerveau a une remarquable capacitĂ© de plasticit : il peut se rĂ©organiser et se rĂ©adapter en rĂ©ponse Ă  l'expĂ©rience, aux lĂ©sions cĂ©rĂ©brales ou aux changements environnementaux. 

Cervelet. - Le cervelet est un renflement de l'encĂ©phale  placĂ© en arrière et en dessous du cerveau dont la partie postĂ©rieure le recouvre complètement chez l'humain. Il est beaucoup moindre que le cerveau, et s'en distingue immĂ©diatement par sa configuration et son aspect. ConsidĂ©rĂ© par la face postĂ©rieure chez l'humain, ou supĂ©rieure chez les autres animaux, il offre deux lobes latĂ©raux qu'on a nommĂ©s les hĂ©misphères du cervelet. Un sillon les sĂ©pare; mais an fond, en arrière, et en bas, se trouve un lobe moyen qui souvent, chez les animaux, est très dĂ©veloppĂ©. Le cervelet ne possède pas Ă  sa surface de vĂ©ritables circonvolutions; il prĂ©sente des stries parallèles qui accusent l'existence d'un nombre considĂ©rable de lamelles de substance nerveuse, remplaçant rĂ©ellement dans le cervelet les circonvolutions plus arrondies et plus capricieusement repliĂ©es du cerveau. La moelle allongĂ©e naĂ®t de la face infĂ©rieure du cerveau, un peu en avant du cervelet, par deux gros pĂ©doncules de matière nerveuse qui semblent en ĂŞtre les racines; elle passe bientĂ´t devant cet organe et en reçoit deux autres pĂ©doncules qui s'unissent immĂ©diatement Ă  la face postĂ©rieure de la moelle; en mĂŞme temps, le cervelet entoure la moelle allongĂ©e d'une bandelette Ă©paisse qui lui forme en avant une espèce de bracelet, qu'il complète en arrière; cette bandelette a reçu le nom de protubĂ©rance annulaire ou pont de Varole (de l'anatomiste Varoli). 

Cervelet (tente du). - On donne ce nom à un large repli de la dure-mère qui sépare les lobes postérieurs du cerveau des lobes du cervelet.

Cervicale (rĂ©gion). - Partie du corps  situĂ©e au niveau du cou. Cette rĂ©gion anatomique est dĂ©limitĂ©e en haut par la base du crâne et en bas par le thorax. Elle comprend les structures suivantes :

• Les sept vertèbres cervicales (C1 à C7), qui composent la colonne vertébrale cervicale. Elles soutiennent la tête et permettent des mouvements tels que la flexion, l'extension, la rotation et l'inclinaison latérale du cou.

• Les muscles cervicaux, qui sont un groupe de muscles soutenant le cou et permettant ses mouvements. Ces muscles comprennent les muscles trapèzes, les muscles sternocléidomastoïdiens, les muscles scalènes, les muscles splénius et d'autres.

• Les artères carotides communes et vertébrales qui fournissent du sang à la tête, au cou et au cerveau.

• Les veines jugulaires interne et externe qui drainent le sang du cou et de la tête.

• Les ganglions lymphatiques cervicaux qui sont  situĂ©s dans le cou qui font partie du système lymphatique et jouent un rĂ´le dans la dĂ©fense immunitaire.

• Les nerfs rachidiens qui émergent de la colonne vertébrale cervicale et innervent les muscles, la peau et d'autres structures du cou.

Chaîne alimentaire. - Représentation simplifiée des interactions entre les différents organismes dans un écosystème, qui montre comment l'énergie et les éléments nutritifs circulent à travers les niveaux trophiques. Elle illustre la façon dont les organismes se nourrissent les uns des autres et comment l'énergie est transférée d'un organisme à un autre. Dans une chaîne alimentaire, on distingue en particulier, les producteurs et le, les comnsommateurs et les décomposeurs :
• Les producteurs (plantes vertes, algues et certaines bactéries photosynthétiques), sont des organismes capables de produire leur propre nourriture par photosynthèse. Ils convertissent l'énergie lumineuse en énergie chimique, stockée sous forme de matière organique (sucres, glucides, etc.).

• Les consommateurs sont des organismes qui se nourrissent d'autres organismes pour obtenir de l'énergie et des nutriments. Ils peuvent être classés en plusieurs catégories :

+ Les herbivores sont des consommateurs primaires qui se nourrissent de plantes et d'autres producteurs.

 + Les carnivores sont des consommateurs secondaires ou tertiaires qui se nourrissent principalement de viande et d'autres animaux.

+ Les omnivores sont des consommateurs qui se nourrissent Ă  la fois de plantes et d'animaux.

 â€˘  Les dĂ©composeurs sont des organismes qui dĂ©composent la matière organique morte et la dĂ©composent en Ă©lĂ©ments nutritifs simples. Ils jouent un rĂ´le essentiel dans le recyclage des Ă©lĂ©ments nutritifs dans l'Ă©cosystème en libĂ©rant les nutriments stockĂ©s dans les dĂ©bris et les organismes morts.
Les chaĂ®nes alimentaires peuvent ĂŞtre simples ou complexes en fonction de la diversitĂ© des espèces dans l'Ă©cosystème et des nombreuses interactions qui s'y produisent. 

Chaîne respiratoire. - Processus biochimique essentiel à la production d'énergie dans les cellules eucaryotes. Elle se déroule dans la membrane interne des mitochondries, où elle est intégrée dans la membrane sous forme de complexes protéiques. La principale fonction de la chaîne respiratoire est de produire de l'ATP, l'énergie cellulaire utilisable. Elle le fait en transférant des électrons le long d'une série de protéines, en utilisant l'énergie libérée pour pomper des protons (ions H+) à travers la membrane mitochondriale interne, créant ainsi un gradient de protons. La chaîne respiratoire comprend une série de complexes protéiques, notamment le complexe I (NADH déshydrogénase), le complexe II (succinate déshydrogénase), le complexe III (cytochrome bc1), le complexe IV (cytochrome c oxydase) et des transporteurs de coenzymes Q et de cytochromes. Le processus commence lorsque les électrons provenant du transporteur de coenzyme NADH (dans le cas du complexe I) ou du FADH2 (dans le cas du complexe II) sont transférés vers le complexe I ou II, respectivement. Les électrons passent ensuite à travers les complexes de la chaîne respiratoire, perdant progressivement de l'énergie à chaque transfert. L'énergie libérée par le transfert d'électrons est utilisée pour pomper des protons de la matrice mitochondriale vers l'espace intermembranaire, créant ainsi un gradient de concentration de protons. L'énergie potentielle stockée dans le gradient de protons est ensuite utilisée par l'ATP synthase, une enzyme située dans la membrane mitochondriale interne, pour produire de l'ATP à partir d'adénosine diphosphate (ADP) et de phosphate inorganique (Pi) dans un processus appelé phosphorylation oxydative. Finalement, les électrons sont transférés vers l'oxygène moléculaire (O2), réduisant l'oxygène pour former de l'eau. Ce processus régénère également les coenzymes NAD+ et FAD, qui peuvent alors revenir à leur état réduit pour recommencer le cycle respiratoire.

Chair (anatomie), du latin caro. - Ce mot désigne chez les animaux, les parties molles et surtout les masses musculaires; chez les végétaux, les masses de tissu cellulaire remplies d'amidon ou fécule.

Chalaze. - En botanique, on appelle chalaze, dans la graine, le point où le funicule franchit l'épaisseur du tegmen ou tunique interne du nacelle. Elle correspond souvent au hile et se trouve sous lui, mais souvent aussi elle est au niveau d'un autre point de la graine. La chalaze et le micropyle sont toujours situés à deux points extrêmes et opposés de la graine; aussi a-t-on considéré ces deux points comme déterminant un axe dans la graine; la chalaze est la base, le micropyle le sommet, l'axe est la ligne qui les joint. - On donne ce nom en zoologie à deux espèces de cordons qui maintiennent le jaune suspendu dans l'oeuf des oiseaux : ce sont des couches d'albumine ou de blanc d'oeuf, qui sont tordues sur elles-mêmes en spirale par les mouvements de l'oeuf dans l'oviducte.

Champignons ( = règne fongique = Fungi). - Organismes hĂ©tĂ©rotrophes qui constituent un des principaux groupes dans la classification biologique des organismes. Il englobe une vaste diversitĂ© d'organismes, muticellulaires (champignons proprements dits, et unicellulaires ( levures et moisissures). Contrairement aux plantes, les champignons ne peuvent pas effectuer la photosynthèse pour produire leur propre nourriture. Au lieu de cela, ils se nourrissent de matière organique en se dĂ©composant, en parasitant d'autres organismes ou en Ă©tablissant des associations symbiotiques avec des plantes ou d'autres organismes. Ils peuvent ĂŞtre unicellulaires (comme les levures) ou multicellulaires (comme les moisissures et les champignons).  Les champignons multicellulaires, tels que les moisissures et les champignons filamenteux, sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de filaments appelĂ©s hyphes, qui forment un rĂ©seau appelĂ© mycĂ©lium. Bien que les hyphes puissent former des structures semblables Ă  des tissus, les champignons ne possèdent pas de vrais tissus vasculaires. Les champignons interviennent dans les Ă©cosystèmes en contribuant au recyclage des nutriments et en formant des associations symbiotiques avec d'autres organismes. En plus de leur importance Ă©cologique, ils sont Ă©galement utilisĂ©s dans l'alimentation humaine, la mĂ©decine, et d'autres applications industrielles. 

Chaperon (zoologie). - C'est le nom par lequel Linné a désigné la partie la plus avancée du front des insectes, celle qui touche immédiatement la bouche ou la lèvre supérieure. Chez les scarabées, les cétoines, les hannetons, la forme constante du chaperon a fourni de bons caractères pour l'établissement de différents groupes. Un grand nombre d'auteurs ont aussi désigné par ce mot la partie postérieure du corselet dans les boucliers, les cassides, etc., qui déborde la tête en forme de chapeau.

Chaton (botanique). - Nom que l'on donne à certaine disposition de fleurs en épis ressemblant à une queue de chat. Le chaton diffère de l'épi, en ce qu'il se compose de fleurs mâles ou femelles, qu'il est articulé, se dessèche et tombe après la floraison. On n'emploie guère ce nom que pour désigner l'inflorescence de la classe des amentacées. Le chaton est pendant dans le bouleau, le noisetier; simple dans les peupliers et les saules. Il est composé, quand son axe produit de courtes ramifications, comme dans le noyer. Le chaton est sphérique, globuleux dans les platanes; ovoïde dans le cèdre, l'aulne. Il est interrompu dans plusieurs espèces de chênes, etc.

Chaume (botanique), culmus. - Nom sous lequel on désigne la tige des graminées : herbacée, simple, garnie de plusieurs noeuds, elle est remplie d'une moelle légère, centrale, dépourvue de faisceaux fibro-vasculaires, qui, en général, ne se développe pas aussi vite que la tige, se détruit lorsque celle-ci s'accroît, et laisse à son centre un canal vide, qui lui vaut le nom de tige fistuleuse (fistula = petit tube).

Chélicères ( zoologie). - Les chélicères sont des organes que l'on rencontre chez les Arachnides et les Limules (Chélicérates). Ils occupent la position des antennes et sont des organes de préhension terminés par une pince ou par des griffes; une glande venimeuse s'ouvre fréquemment à leur extrémité et c'est à l'aide de ses chélicères que l'Araignée tue sa proie.

Chémorécepteur. - Type de récepteur sensoriel spécialisé qui détecte les variations chimiques dans l'environnement d'un organisme. Ces récepteurs sont sensibles à certaines substances chimiques ou à des changements dans la composition chimique de l'environnement, et ils transmettent ces informations au système nerveux pour provoquer une réponse appropriée. Parmi les chemorécepteurs, citons : les récepteurs olfactifs, les papilles gustatives, les chémorécepteurs des artères et des organes internes (foie, reins, etc.).

Chenille. - Larve de papillon qui se nourrit surtout de feuilles. Elle correspond à la première étape de la métamorphose et se situe entre la sortie de l'oeuf et la formation de la chrylsalide.

Cheveux (anatomie), capilli, des Latins. - On appelle ainsi les poils qui recouvrent le crâne dans l'espèce humaine. Les cheveux naissent dans l'épaisseur de la peau, de l'intérieur de petites poches nommées follicules pileux; ils sont composés de deux couches, l'une superficielle, plus dure, formée de fibres parallèles accolées les unes aux autres, et d'une couche profonde, plus molle, logée dans le canal que lui forme la précédente; cette structure a une grande analogie avec celle de l'ongle.

Chiasma  (pluriel : chiasmas ou chiasmata). - Structure en forme de X observĂ©e lors de la prophase de la mĂ©iose. Les chiasmas sont les sites oĂą les chromosomes homologues Ă©changent des fragments d'ADN, contribuant ainsi Ă  la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et Ă  la sĂ©grĂ©gation alĂ©atoire des chromosomes pendant la formation des gamètes. Pendant la prophase I de la mĂ©iose, les chromosomes homologues s'associent pour former des paires appelĂ©es bivalents. Ă€ ce stade, des Ă©changes de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique se produisent entre les chromosomes homologues, un processus appelĂ© crossing-over. Ce processus de recombinaison gĂ©nĂ©tique augmente la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique en crĂ©ant de nouvelles combinaisons d'allèles sur les chromosomes, ce qui contribue Ă  la variation gĂ©nĂ©tique parmi les descendants. Pendant la mĂ©iose, les chiasmas peuvent migrer le long des chromosomes jusqu'Ă  ce qu'ils atteignent leur position finale, ce qui peut influencer le schĂ©ma final de la recombinaison gĂ©nĂ©tique. Une fois que tous les chiasmas se sont formĂ©s et que la recombinaison gĂ©nĂ©tique est terminĂ©e, les chromosomes homologues se sĂ©parent lors de la mĂ©iose I. Les chiasmas jouent Ă©galement un rĂ´le important dans le processus de sĂ©grĂ©gation des chromosomes pendant la mĂ©iose. En permettant une interaction entre les chromosomes homologues, les chiasmas aident Ă  assurer que les chromosomes homologues se sĂ©parent de manière alĂ©atoire lors de la division cellulaire, contribuant ainsi Ă  la variation gĂ©nĂ©tique parmi les gamètes produits.

Chiasma optique. - Structure anatomique située à la base du cerveau, dans le diencéphale, où les nerfs optiques se croisent partiellement. Au niveau du chiasma optique, les fibres nerveuses provenant de la moitié médiale (nasale) de la rétine de chaque œil se croisent avec les fibres nerveuses de la moitié latérale (temporale) de la rétine de l'œil opposé. En conséquence, les informations visuelles provenant de la moitié médiale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du côté opposé du cerveau, tandis que les informations visuelles provenant de la moitié latérale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du même côté du cerveau. Le chiasma optique permet l'intégration des informations visuelles provenant des deux yeux. Le croisement des fibres nerveuses au niveau du chiasma optique contribue à la superposition des champs visuels des deux yeux, facilitant ainsi la perception de la profondeur et de la distance.

Chitine. - Polysaccharide complexe présent dans la structure cellulaire de nombreux organismes, en particulier les arthropodes (tels que les insectes, les araignées, les crustacés) et les champignons. C'est l'un des polymères les plus abondants dans la nature après la cellulose. La chitine est composée de molécules de N-acétylglucosamine, qui sont liées entre elles par des liaisons glucosidiques β-(1→4). C'est une molécule très résistante et rigide, ce qui lui confère des propriétés mécaniques importantes pour les organismes qui l'utilisent dans leur structure cellulaire. Par exemple, dans les arthropodes, la chitine constitue la principale composante de l'exosquelette, qui fournit un soutien structurel et une protection contre les prédateurs. Dans les champignons, la chitine est présente dans la paroi cellulaire, où elle contribue également à la structure et à la rigidité des cellules fongiques. Cependant, dans les champignons, la chitine est souvent associée à d'autres composants de la paroi cellulaire, tels que la glucane et la mannan. - La chitine, à laquelle Odier a donné son nom a été étudiée par divers chimistes au XIXe siècle, notamment par Berthelot, Lassaigne, Péligot, Frémy, Städeler. Pour la préparer, on traite d'abord par l'acide chlorhydrique, étendu et froid, les diverses parties tégumentaires d'un crustacé pour enlever les sels calcaires; le résidu est lavé à l'eau distillée, avant de le faire bouillir pendant quelques heures avec une dissolution étendue de potasse; on lave finalement à l'eau distillée, à l'alcool et à l'éther (Frémy). On peut encore épuiser les élytres des hannetons successivement par l'eau, l'alcool, l'éther, l'acide acétique et les alcalis bouillants; le résidu, qui conserve la forme des élytres, constitue la chitine. La chitine est une substance solide, translucide, insoluble dans l'eau, l'alcool et l'éther; elle est très stable, car les acides et les alcalis (bases) étendus n'ont pas d'action sur elle. L'acide azotique bouillant la décompose et fournit finalement de l'acide oxalique; l'acide sulfurique concentré la dissout et la solution, étendue d'eau, puis portée à l'ébullition, fournit de l'ammoniaque et un sucre réducteur. (Ed. Bourgoin).

Chlorophylle. - La chlorophylle, qui joue un rôle central dans la synthèse des glucides à partir du dioxyde de carbone (processus de photosynthèse), se trouve dans presque tous les organes aériens des plantes (ainsi que de certaines algues et bactéries), en particulier, de leurs feuilles, et leur donne leur couleur verte. Elle manque aux organes souterrains; dans la feuille, elle envahit tout le mésophylle, mais c'est surtout le tissu en palissade qui en est le lieu d'accumulation. Elle imprègne généralement des organites protéiques spéciaux (chloroplastes), autonomes au sein du cytoplasme et capables de se multiplier par bipartitions successives. Bien que certains organes ou certaines plantes (pin pignon et nombreux Conifères, Fougères), etc., puissent verdir à l'obscurité, l'action de la lumière paraît généralement nécessaire à la formation de la chlorophylle : une plante qui pousse à l'obscurité s'étiole; elle demeure presque blanche; ses chloroplastes sont imprégnés d'un pigment jaune (xanthophylle ou étioline); dans une plante qui se développe à la lumière, à la xanthophylle s'ajoute la chlorophylle; on peut d'ailleurs séparer ces deux substances, car la chlorophylle est soluble dans la benzine. La chlorophylle, d'une formule chimique qui l'apparente à l'hémoglobine et aux autres porphyrines, est une substance se combinant avec les bases à la manière d'un acide faible, susceptible de cristalliser en aiguilles d'un beau vert; elle est soluble dans l'éther, le chloroforme, etc. Etard a montré que sa composition varie dans certaines limites, suivant la nature des plantes. Il existe, de fait, plusieurs chlorophylles (dites a, b, c, d).

Chloroplaste. - Structure cellulaire présente chez les organismes photosynthétiques, principalement les plantes et certaines algues. Il est responsable de la photosynthèse. Les chloroplastes se trouvent principalement dans les cellules des feuilles, bien qu'ils soient également présents dans d'autres parties des plantes vertes, telles que les tiges et les fleurs. Ils sont particulièrement abondants dans les cellules du mésophylle, la couche de tissu à l'intérieur des feuilles où la photosynthèse a lieu. Le chloroplaste est entouré d'une double membrane. À l'intérieur du chloroplaste, il y a une autre membrane appelée thylakoïde, qui est pliée pour former des sacs empilés appelés grana. Ces thylakoïdes contiennent des pigments photosynthétiques tels que la chlorophylle, ainsi que des enzymes impliquées dans la photosynthèse. Pendant la photosynthèse, les chloroplastes absorbent la lumière du soleil à l'aide de leurs pigments photosynthétiques, utilisent cette énergie pour convertir le dioxyde de carbone (CO2) et l'eau (H2O) en glucose et en oxygène (O2). Le glucose produit est utilisé comme source d'énergie pour la croissance et le développement de la plante, tandis que l'oxygène est libéré dans l'atmosphère. Les chloroplastes sont d'origine endosymbiotique ( = ils sont le résultat d'une symbiose entre une cellule hôte ancestrale et une cyanobactérie photosynthétique). Au cours de l'évolution, la cellule hôte a englobé la cyanobactérie, établissant une relation symbiotique dans laquelle la cyanobactérie fournissait de l'énergie sous forme de glucose grâce à la photosynthèse, tandis que la cellule hôte fournissait un environnement protégé et des nutriments à la cyanobactérie.

Cholédoque '(canal), ductus choledochus. - On donne ce nom à un canal qui résulte de la réunion des deux conduits cystique et hépatique et qui vient verser la bile produite dans le foiedans le duodénum vers la partie postérieure de sa seconde courbure, en traversant très obliquement les tuniques de cet organe. Logé profondément dans la cavité abdominale, il descend vers l'intestin en passant entre l'artères-hépatique et la veine porte, derrière l'extrémité droite du pancréas. Il est composé d'une tunique extérieure assez épaisse et d'une tunique intérieure très mince. On trouve quelquefois des calculs biliaires engagés dans le canal cholédoque.

CholestĂ©rol. - MolĂ©cule lipidique essentielle Ă  de nombreuses fonctions biologiques dans le corps humain. Il appartient Ă  la famille des stĂ©rols et est prĂ©sent dans les membranes cellulaires, dont il assure la structure et la stabilitĂ©. Il est Ă©galement un prĂ©curseur de certaines hormones, comme les hormones stĂ©roĂŻdiennes,  les hormones sexuelles (Ĺoestrogènes et testostĂ©rone) et les hormones corticostĂ©roĂŻdes produites par les glandes surrĂ©nales. Il l est Ă©galement nĂ©cessaire Ă  la synthèse de la vitamine D, qui est importante pour la santĂ© des os. Cette molĂ©cule peut ĂŞtre synthĂ©tisĂ© par le foie, mais elle est Ă©galement apportĂ© par l'alimentation, en particulier par la consommation d'aliments d'origine animale tels que la viande, les produits laitiers et les oeufs. Le cholestĂ©rol est transportĂ© dans le sang sous forme de lipoprotĂ©ines, qui sont des complexes de lipides et de protĂ©ines. Les deux principales lipoprotĂ©ines impliquĂ©es dans le transport du cholestĂ©rol sont les lipoprotĂ©ines de basse densitĂ© (LDL) et les lipoprotĂ©ines de haute densitĂ© (HDL). Le LDL transporte le cholestĂ©rol du foie vers les cellules, tandis que le HDL transporte le cholestĂ©rol des cellules vers le foie pour son Ă©limination. La synthèse du cholestĂ©rol est rĂ©gulĂ©e par plusieurs mĂ©canismes, notamment le taux de cholestĂ©rol dans les cellules, les hormones et les facteurs gĂ©nĂ©tiques. Certains mĂ©dicaments, tels que les statines, sont souvent prescrits pour rĂ©duire les niveaux de cholestĂ©rol en inhibant la production de cholestĂ©rol dans le foie.

Choline. - Nutriment essentiel, appartenant à la famille des vitamines du complexe B, bien que ce ne soit pas une vitamine à proprement parler car le corps peut en synthétiser en petite quantité. La choline est un composant structurel des membranes cellulaires, où elle contribue à la stabilité et à l'intégrité des membranes. Elle est également nécessaire à la synthèse de la phosphatidylcholine, un type de phospholipide important pour la structure des membranes cellulaires. De plus, la choline est un précurseur de l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la transmission de l'influx nerveux dans le système nerveux central et périphérique. La choline est impliquée dans plusieurs processus métaboliques, notamment le métabolisme des graisses. Elle facilite le transport des graisses dans et hors des cellules hépatiques (foie), ce qui est essentiel pour le métabolisme des lipides. La choline est également impliquée dans la méthylation de l'ADN, un processus épigénétique important pour la régulation de l'expression génique.

CholinestĂ©rase. - Enzyme essentielle pour le fonctionnement normal du système nerveux, en particulier pour la transmission de l'influx nerveux Ă  travers la jonction neuromusculaire. Son rĂ´le principal est de dĂ©grader l'acĂ©tylcholine en acĂ©tate et en choline après qu'il a transmis son signal. Cette dĂ©gradation rapide de l'acĂ©tylcholine est cruciale pour permettre la relaxation musculaire après une contraction et pour rĂ©guler l'activitĂ© neuronale dans de nombreuses parties du système nerveux. L'acĂ©tylcholine est libĂ©rĂ©e par les terminaisons nerveuses et se lie aux rĂ©cepteurs de la membrane cellulaire des cellules cibles, dĂ©clenchant ainsi une rĂ©ponse. Après avoir transmis le signal, l'acĂ©tylcholine est rapidement dĂ©gradĂ©e par la cholinestĂ©rase en acĂ©tate et en choline. Cette dĂ©gradation permet la rĂ©initialisation rapide du système, permettant aux rĂ©cepteurs de se prĂ©parer Ă  recevoir de nouveaux signaux. La cholinestĂ©rase est prĂ©sente dans tout le corps, mais elle est particulièrement abondante au niveau des jonctions neuromusculaires, oĂą elle rĂ©gule la transmission de l'influx nerveux entre les neurones moteurs et les cellules musculaires. Elle est Ă©galement prĂ©sente dans le système nerveux central et dans d'autres parties du corps oĂą l'acĂ©tylcholine est utilisĂ©e comme neurotransmetteur.  Il existe deux principaux types de cholinestĂ©rases :

• L'acĂ©tylcholinestĂ©rase (AChE), prĂ©sente dans les tissus musculaires et nerveux,  est responsable de la dĂ©gradation de l'acĂ©tylcholine Ă  la jonction neuromusculaire et dans d'autres synapses cholinergiques.

• La butyrylcholinestérase (BuChE), présente dans le plasma sanguin et dans d'autres tissus, joue un rôle dans la dégradation de l'acétylcholine dans le sang et dans d'autres tissus où elle est présente.

Chondrine (chimie). - On appelle ainsi le produit qui résulte de l'action prolongée de l'eau bouillante sur le chondrogène du tissu cartilagineux. Pour préparer la chondrine, on fait bouillir avec de l'eau pendant douze à quatorze heures du cartilage provenant des fausses côtes et débarrassé aussi exactement que possible des tissus avoisinants. Au bout de ce temps, on filtre et on précipite la solution encore chaude par de l'alcool. Ce précipité layé à l'alcool et à l'éther constitue une poudre d'un blanc grisâtre qui présente la composition suivante (%) :
carbone : 44,77; 
hydrogène : 6,76; 
azote, 13,87; 
oxygène : 
31,04; 
soufre :6,60.
La chondrine se gonfle dans l'eau froide, comme la gélatine avec laquelle elle présente du reste de grandes analogies. Avec l'eau bouillante, elle donne une solution opaline qui, pour des concentrations suffisantes, se prend en gelée par le refroidissement. Cette solution dévie fortement à gauche le plan de la lumière polarisée; avec l'acide acétique, les acides minéraux, l'alun, le sulfate de cuivre, le perchlorure de fer, elle donne des précipités abondants, tandis que le tanin ne la trouble pas, ce qui la différencie de la solution de gélatine. Bouillie avec des acides étendus, la chondrine se dédouble, d'une part, en une acidalbumine et, d'autre part, en une substance particulière, réduisant les solutions alcalines d'oxyde de cuivre, l'acide chondroïtique. (Dr Lambling).

Chondrogène (chimie, biologie). - Les cellules du tissu cartilagineux sont plongées dans une substance blanchâtre opaque, assez résistante et que l'eau bouillante modifie et dissout lentement, tandis que les cellules persistent à peu près inaltérées. La substance que l'on trouve alors en dissolution dans l'eau a reçu du physiologiste Jean Muller le nom de chondrine, et l'on a appelé, dans la suite, chondrogène ou substance chondrogène cette partie du tissu cartilagineux qui fournit la chondrine sous l'action prolongée de l'eau bouillante. Cette substance se trouve non seulement dans les cartilages permanents comme ceux des fausses côtes par exemple, mais encore dans les cartilages de jeunes os avant la période d'ossification, dans certaines tumeurs osseuses (enchondromes, par exemple), et dans les tissus d'un assez grand nombre d'invertébrés. Insoluble dans l'eau froide ou chaude, elle n'est guère caractérisée chimiquement que par sa transformation en chondrine, qui est, vraisemblablement, le produit d'une simple hydratation. (Dr Lambling).

Chorion, du grec chĂ´reĂŻn = contenir. - On donne ce nom Ă  une des membranes qui servent d'enveloppe au foetus. C'est la plus extĂ©rieure, et elle renferme  celle qui est connue sous le nom d'amnios. Celluleuse extĂ©rieurement, elle n'est formĂ©e que d'une seule lame, lisse, transparente.

Choroïde, du grec chôrion et eidos, apparence du chorion. Ce nom a été donné à plusieurs parties à forme membraneuse, pourvues d'un grand nombre de vaisseaux. - La membrane choroïde est une des enveloppes de l'oeil située entre la sclérotique et la rétine; en arrière elle est percée d'une ouverture qui donne passage au nerf optique; en avant elle se termine par des adhérences assez fortes avec les procès ciliaires. Elle est très mince, molle, facile à déchirer et tapissée intérieurement par une humeur noire donnant au fond de l'oeil sa couleur foncée, et qui manque chez les albinos. Elle est formée par un tissu cellulaire très fin et par une multitude de vaisseaux sanguins très déliés. - Les plexus choroïdes sont deux corps membrano-vasculaires formés par la pie-mère et que l'on trouve dans les ventricules latéraux du cerveau; ils sont unis antérieurement par une membrane très mince, située au-dessous de la voûte à trois piliers et que l'on nomme toile choroïdienne. C'est dans cette membrane que l'on trouve les veines de Galien, qui, après avoir reçu la plupart des veines des ventricules latéraux, vont s'ouvrir dans le sinus droit. - On donne aussi le nom de veine choroïdienne à la veine de Galien. (F-N.).

Chromatide. - L'une des deux copies identiques d'un chromosome qui est formée par réplication de l'ADN pendant la phase S (synthèse) du cycle cellulaire. Chaque chromatide est reliée à l'autre par une région appelée centromère, formant ainsi une structure en "X". Les chromatides soeurs, une fois séparées, deviennent des chromosomes distincts. Pendant la division cellulaire, les chromatides soeurs sont tirées vers des pôles opposés de la cellule lors de la mitose (ou de la méiose II), permettant ainsi la distribution égale du matériel génétique entre les cellules filles. Une fois la séparation complète, chaque chromatide individuelle est désignée comme un chromosome à part entière dans les cellules filles. En méiose I, où la réduction du nombre de chromosomes se produit, les chromatides sœurs restent généralement associées jusqu'à la méiose II.

Chromatine. - Structure complexe prĂ©sente dans le noyau des cellules eucaryotes, composĂ©e d'ADN, de protĂ©ines (histones) et d'autres molĂ©cules. Les histones s'enroulent autour de l'ADN pour former des structures appelĂ©es nuclĂ©osomes, qui sont les unitĂ©s de base de la chromatine. Ces nuclĂ©osomes sont ensuite organisĂ©s en fibres de chromatine plus Ă©paisses, qui peuvent ĂŞtre davantage compactĂ©es pour former les chromosomes observĂ©s pendant la division cellulaire. La chromatine permet de compacter l'ADN pour qu'il puisse tenir dans le noyau de la cellule. Ce processus d'emballage permet de rĂ©duire considĂ©rablement la taille de l'ADN, qui est plusieurs milliers de fois plus long que le noyau lui-mĂŞme. La structure de la chromatine peut influencer l'accessibilitĂ© de l'ADN aux facteurs de transcription et donc rĂ©guler l'expression des gènes. Les rĂ©gions de chromatine moins compacte, appelĂ©es euchromatine, sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©es Ă  une expression gĂ©nique active, tandis que les rĂ©gions plus compactes, appelĂ©es hĂ©tĂ©rochromatine, sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©es Ă  une expression gĂ©nique rĂ©primĂ©e. La chromatine protège par ailleurs l'ADN des dommages causĂ©s par des agents externes tels que les radiations ultraviolettes, les produits chimiques toxiques, etc.  Pendant la division cellulaire, la chromatine se condense davantage pour former des structures visibles sous le microscope optique, appelĂ©es chromosomes. Cette condensation permet de sĂ©parer efficacement les copies des chromosomes lors de la mitose et de la mĂ©iose.

Chromatophore (botanique). - On dĂ©signe sous ce nom les formations protoplasmiques qui ont la propriĂ©tĂ© de renfermer des pigments (Schimper) (Chromoleucite et Chloroleucite). 

Chromistes (Chromista). - Groupe diversifiĂ© d'organismes eucaryotes qui sont inclus dans le domaine des protistes. Certains sont des organismes photosynthĂ©tiques, tandis que d'autres peuvent ĂŞtre saprophytes, parasites ou prĂ©dateurs. Ce groupe est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de pigments photosynthĂ©tiques, notamment les chlorophylles a et c, ainsi que des carotĂ©noĂŻdes divers.  Les Chromistes comprennent plusieurs types d'algues et d'autres protistes : 

• Algues brunes (Phaeophyta). - Oganismes multicellulaires gĂ©nĂ©ralement trouvĂ©s dans les environnements marins. Ils tirent leur couleur brune de la fucoxanthine, un pigment photosynthĂ©tique. Les varechs font partie des algues brunes. 

• Algues rouges (Rhodophyta). - Organismes multicellulaires souvent présents dans les milieux marins. Leur couleur rouge est due à la présence de pigments tels que la phycoérythrine. Ces algues sont importantes dans la formation de récifs coralliens.

• Algues dorées (Heterokontophyta). - Groupe diversifié comprenant des organismes unicellulaires et multicellulaires. Certains membres, tels que les diatomées, sont responsables d'une grande partie de la production primaire dans les océans.

• Diatomées (Bacillariophyta) . - Algues unicellulaires qui possèdent une coque en silice. Elles sont abondantes dans les milieux aquatiques et jouent un rôle essentiel dans la production primaire océanique.

• Oomycètes. - Bien que traditionnellement classés parmi les champignons, les oomycètes sont maintenant considérés comme faisant partie des Chromistes. Ce sont des organismes souvent filamentaires, responsables de maladies chez les plantes et d'autres organismes.

• Labyrinthulomycètes . - Organismes souvent trouvés dans les milieux marins, qui ont des caractéristiques ressemblant à celles des oomycètes.

Chromoplaste (botanique). - Organite des cellules végétales et imprégné de substances colorantes, telles que le carotène, qui confèrent à certaines plantes des couleurs allant du jaune au rouge. Les chloroplastes, dont le pigment coloré est la chlorophylle (verte) forment une catégorie particulière de ces organites.

Chromoprotéine. - Protéine capable de lier un pigment coloré, ce qui lui confère une couleur distinctive. Ces protéines sont souvent utilisées dans la recherche en biologie moléculaire, en biologie cellulaire et en biochimie pour marquer et visualiser certaines structures cellulaires ou moléculaires. Les chromoprotéines peuvent être naturelles, comme la GFP (Green Fluorescent Protein) ou la DsRed (Discosoma sp. red fluorescent protein), ou synthétiques, créées en laboratoire pour répondre à des besoins spécifiques de recherche ou d'application.

Cobalaminevitamine B12. - Vitamine qui appartient au groupe des vitamines B et est nécessaire à de diverses fonctions biologiques (formation des globules rouges, fonctionnement du système nerveux et la synthèse de l'ADN, etc.). La cobalamine est une molécule complexe contenant du cobalt au centre de sa structure. Elle est naturellement présente dans certains aliments d'origine animale, tels que la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers. Les végétariens et les végétaliens peuvent avoir besoin de suppléments de vitamine B12, car cette vitamine est moins présente dans les sources végétales.

Chromosome. - Structure au sein du noyau des cellules eukaryotes, constituée de chromatine contenant de l'ADN (matériel héréditaire). C'est le principal support de l'information génétique d'un organisme. L'ADN est organisé sous forme de longues molécules enroulées autour de protéines spécialisées appelées histones. Ces molécules d'ADN et les protéines associées forment des filaments appelés chromatine, qui constituent le chromo some. Chaque chromosome contient des milliers de gènes, qui sont des segments spécifiques d'ADN codant pour des caractéristiques héréditaires particulières. Les gènes contrôlent divers aspects du développement, du fonctionnement et des traits physiques d'un organisme.

Le nombre, la taille et la forme des chromosomes varient d'une espèce Ă  une autre. Chez les humains, chaque cellule somatique (Ă  l'exception des cellules sexuelles) possède 23 paires de chromosomes, soit un total de 46 chromosomes. Parmi ces 23 paires, 22 sont des paires de chromosomes dites  autosomiques, et la dernière paire est composĂ©e des chromosomes sexuels (X et Y chez les hommes, et X et X chez les femmes).

Les chromosomes jouent un rôle crucial dans le processus de la division cellulaire, notamment lors de la mitose (division cellulaire somatique) et de la méiose (division cellulaire des cellules sexuelles). La mitose permet la multiplication des cellules pour la croissance et la réparation des tissus, tandis que la méiose est essentielle à la formation des cellules reproductrices et à la diversité génétique.

Chrysalide. - Nymphe des papillons. C'est l'état intermédiaire entre la chenille et l'insecte complet.

Chyle, en grec chulos, humeur. - C'est le nom que l'on donne au liquide issu des produits de la digestion, et son élaboration est le résultat de cette fonction. L'aspect de ce liquide varie suivant la nature des aliments et suivant les animaux chez lesquels on l'observe; c'est en général un suc blanc laiteux, d'une odeur particulière et d'une saveur salée et alcaline. Longtemps on l'a regardé comme le produit unique et complet de la digestion; on ne peut aujourd'hui conserver de telles idées, puisqu'on sait qu'une partie notable des produits digestifs provenant des matières saccharoïdes et albuminoïdes, prend la route des veines et passe à travers le foie. Ce qui caractérise le chyle, c'est l'abondance des matières grasses; le chyle laiteux crème comme le lait, et même, lorsqu'il est simplement opalescent, ce liquide montre encore au microscope de nombreux globules graisseux; aussi doit-on le regarder comme l'émulsion graisseuse produite sous l'infuence du suc pancréatique et comme représentant surtout les produits de la digestion des corps gras. Cette émulsion a pour base la dissolution qui imbibe la masse alimentaire, de telle sorte que le chyle renferme aussi de l'albuminose et des quantités plus ou moins grandes de sucre. Mais les vaisseaux chylifères paraissent être le chemin particulier que suivent les matières grasses pour arriver dans le sang. Du reste, à mesure que le chyle avance dans l'intérieur des vaisseaux lymphatiques, il se charge d'une quantité de plus en plus considérable de fibrine, il prend en même temps une teinte rosée, et sa nature se rapproche de plus en plus de celle du sang avec lequel il va s'unir dans la veine sous-clavière gauche, où débouche le canal-thoracique.

Chylifères (vaisseaux) = vaisseaux lymphatiques intestinaux. - Vaisseaux lymphatiques spéciaux impliqués dans le transport du chyle (ci-dessus). Les vaisseaux chylifères commencent sous forme de minuscules structures appelées villosités intestinales, situées dans la paroi de l'intestin grêle. Les villosités intestinales sont des projections microscopiques recouvertes de cellules épithéliales spécialisées qui absorbent les nutriments digérés. Les vaisseaux chylifères absorbent les graisses et d'autres nutriments digérés provenant du contenu de l'intestin grêle. Les graisses sont absorbées sous forme de gouttelettes lipidiques et emballées dans des structures appelées chylomicrons, qui sont des particules de lipoprotéines riches en triglycérides. Lorsque les graisses et autres nutriments sont absorbés par les cellules épithéliales de l'intestin grêle, ils sont combinés avec des protéines pour former le chyle. Une fois formé, le chyle est transporté à travers les vaisseaux chylifères qui convergent pour former des vaisseaux lymphatiques plus importants appelés canal thoracique et canal lymphatique droit. Ces vaisseaux lymphatiques transportent ensuite le chyle vers la circulation sanguine, où il est distribué dans le corps pour fournir de l'énergie et des nutriments. Les vaisseaux chylifères jouent un rôle crucial dans l'absorption des graisses et des nutriments provenant de l'alimentation. Ils sont essentiels pour le métabolisme lipidique et fournissent une voie de transport pour les graisses vers les tissus périphériques, où elles sont utilisées comme source d'énergie ou stockées pour une utilisation ultérieure.

Chyme. - MĂ©lange semi-liquide formĂ© dans l'estomac et principalement composĂ© d'aliments partiellement digĂ©rĂ©s, d'eau, d'acide chlorhydrique (HCl) et d'enzymes digestives, ainsi que de mucus provenant des cellules de la muqueuse gastrique. Il peut Ă©galement contenir des acides aminĂ©s, des glucides, des lipides et des Ă©lectrolytes provenant de la digestion des aliments. Lorsque les aliments atteignent l'estomac, les muscles de l'estomac se contractent pour mĂ©langer les aliments avec les sucs gastriques sĂ©crĂ©tĂ©s par les cellules de la paroi de l'estomac. Les sucs gastriques contiennent de l'acide chlorhydrique, qui aide Ă  dĂ©composer les protĂ©ines, ainsi que des enzymes digestives, comme la pepsine, qui commencent Ă  digĂ©rer les protĂ©ines alimentaires. Ce processus de mĂ©lange et de digestion dans l'estomac forme progressivement le chyme.  Le chyme a une aciditĂ© Ă©levĂ©e en raison de la prĂ©sence d'acide chlorhydrique. Le pH du chyme varie gĂ©nĂ©ralement entre 1,5 et 3,5, ce qui crĂ©e un environnement acide favorable Ă  l'activitĂ© des enzymes digestives, en particulier de la pepsine. Une fois formĂ©, le chyme est vidĂ© de l'estomac dans l'intestin grĂŞle par l'intermĂ©diaire du sphincter pylorique. Dans l'intestin grĂŞle, le chyme est soumis Ă  une digestion et une absorption supplĂ©mentaires des nutriments, sous l'action des enzymes intestinales et des sucs intestinaux. Au fur et Ă  mesure que le chyme se dĂ©place Ă  travers l'intestin grĂŞle, il subit une digestion et une absorption complètes des nutriments. Les nutriments absorbĂ©s passent dans la circulation sanguine pour ĂŞtre transportĂ©s vers les cellules du corps, tandis que les rĂ©sidus non digĂ©rĂ©s et les fibres alimentaires continuent leur passage vers le cĂ´lon.

Chymotripsine. - Enzyme digestive produite principalement par le pancréas et sécrétée dans l'intestin grêle. Elle fait partie de la famille des protéases, qui sont des enzymes qui décomposent les protéines en peptides plus petits. La chymotrypsine agit principalement sur la digestion des protéines en décomposant les liaisons peptidiques entre les acides aminés. Elle cible spécifiquement les liaisons peptidiques adjacentes à certains acides aminés aromatiques comme la tyrosine, la phénylalanine et le tryptophane. La chymotrypsine est sécrétée sous forme inactive appelée chymotrypsinogène par le pancréas. Lorsqu'elle est activée, elle est transformée en sa forme active, la chymotrypsine, par une enzyme appelée trypsine dans l'intestin grêle. La chymotrypsine possède un site actif qui reconnaît et se lie spécifiquement aux liaisons peptidiques adjacentes aux acides aminés aromatiques. Cette spécificité de liaison permet à la chymotrypsine de cliver sélectivement les protéines en peptides plus petits. La chymotrypsine est active dans un environnement alcalin, ce qui signifie qu'elle fonctionne le mieux dans un pH légèrement basique. Dans l'intestin grêle, le pH alcalin est maintenu par les bicarbonates sécrétés par le pancréas. La chymotrypsine travaille en collaboration avec d'autres enzymes digestives, telles que la trypsine et l'enzyme peptidase, pour décomposer les protéines alimentaires en peptides plus petits. Ces peptides sont ensuite dégradés en acides aminés par d'autres enzymes peptidases pour être absorbés par les cellules de l'intestin grêle.

Ciliaire (anatomie). - Adjectif qu'on ajoute à plusieurs des parties contenues dans le globe de l'oeil; ainsi les artères ciliaires, les nerfs ciliaires, le corps ciliaire, le ligament ciliaire, les procès ciliaires.

Ciliaire (corps). - C'est un bourrelet circulaire formé par un renflement du bord antérieur de la choroïde et situé sur le pourtour de la base de l'iris, à sa face interne; on l'appelle encore la zone choroïdienne. Il comprend trois parties : - 1° un muscle ciliaire longitudinal dont les fibres occupent la face externe du corps ciliaire et prennent leur point d'attache en arrière sur la sclérotique ; leurs contractions tirent légèrement la choroïde en avant. - 2° Un muscle ciliaire circulaire situé en dedans du précédent et qui en se contractant rétrécit le bourrelet tout entier. - 3°, Plus en dedans encore se trouvent de 70 à 80 petites saillies de la choroïde, les procès ciliaires, sortes de petites pyramides conjonctives richement vascularisées et capables de se gonfler sous un afflux de sang; elles mesurent de 2 à 3 mm de long et sont disposées régulièrement les unes près des autres.

Ciliaires  (procès). - On dĂ©signe sous ce nom des feuillets vasculo-membraneux, aplatis, alternativement plus longs et plus courts, placĂ©s de champ les uns Ă  cĂ´tĂ© des autres, disposĂ©s en manière de rayons autour du cristallin et de la partie attenante du corps vitrĂ©. Ils sont au nombre de 60 Ă  90, et formĂ©s par autant de plicatures de la lame interne de la choroĂŻde. Leur rĂ©union constitue le corps ciliaire.

Cilié (botanique), ciliatus. - Ce mot s'applique à toutes les parties des végétaux bordées de cils; ainsi, on dit des feuilles ciliées, des pétales ciliés, des bractées ciliées, etc.

Ciliés. - Protozoaires caractérisés par la présence de cils mobiles sur leur surface. Les cils sont de courts appendices qui agissent comme des petits cheveux mobiles, permettant aux ciliés de se déplacer et de générer des courants d'eau pour la capture de particules alimentaires. Paramecium est un exemple bien connu de cilié.

Cils. - Poil des paupières.  - Cils vibratiles : a) filaments microscopiques qui garnissent la surface de certaines membranes muqueuses chez les animaux et qui exĂ©cutent des mouvements incessants d'oscillation ou de flexion; b) Organes analogues aux prĂ©cĂ©dents, situĂ©s Ă  l'avant ou Ă  l'arrière des zoospores et des anthĂ©rozoĂŻdes qui, en s'agitant continuellement, font avancer ces petits organismes dans l'eau en mĂŞme temps qu'ils les font tourner rapidement autour de leur axe.

Cinchonine. - AlcaloĂŻde bicyclique qui appartient Ă  la classe des quinolĂ©ines. Sa formule chimique est C19H22N2O, et sa masse molĂ©culaire est d'environ 294,39 g/mol. La cinchonine a des propriĂ©tĂ©s antipyrĂ©tiques (rĂ©duisant la fièvre) et antipaludĂ©ennes (luttant contre le paludisme). Elle agit en inhibant la croissance du parasite responsable du paludisme, Plasmodium spp. C'est un alcaloĂŻde naturel prĂ©sent dans l'Ă©corce des arbres de quinquina, principalement dans les espèces du genre Cinchona. Ces arbres sont originaires des rĂ©gions d'AmĂ©rique du Sud, principalement des Andes, oĂą ils ont Ă©tĂ© traditionnellement utilisĂ©s par les populations indigènes pour traiter la fièvre et d'autres affections. 

Circadien (rythme). - Cycle biologique d'environ 24 heures que l'on retrouve chez de nombreux organismes vivants. Il régule les processus physiologiques, comportementaux et biochimiques sur une période d'environ un jour, influençant des fonctions telles que le sommeil, la température corporelle, la sécrétion d'hormones et la vigilance.

Circonvolution (anatomie), du latin circumvolutus; de circum = autour, et volutes, enroulé. - Nom donné aux contours que forment les intestins dans l'abdomen, et aux saillies sinueuses qu'offre la face du cerveau et du cervelet.

Circulation. - Les organismes sont en continuel échange avec le monde extérieur. Il y a par suite, constamment une circulation de la matière. Le meilleur exemple est celui du carbone, qui est pris à l'air par la plante; cette plante sert d'aliment à l'animal, qui rend le carbone à l'air par sa respiration. Ce mouvement s'effectue chez les animaux par la circulation du sang et de la lymphe, chez la plante par la circulation de la sève. - Circulation du sang : le sang accomplit les échanges nutritifs et respiratoires en faisant une sorte de va-et-vient entre les différents organes. Schématiquement, on peut dire que le sang est lancé par le coeur dans les artères et revient à lui par les veines. On distingue deux sortes de circulations du sang : la petite circulation, spéciale aux poumons, et la grande circulation, qui intéresse tous les autres organes. - La circulation de la lymphe s'effectue par des vaisseaux spéciaux, et porte le chyle et la lymphe des intestins au foie. - La circulation de la sève dans les végétaux assure le transport des liquides absorbés par la plante et la répartition des matériaux élaborés vers les points ou ils doivent être utilisés

Circulatoire (appareil). - C'est l'ensemble des organes impliquĂ©s dans la circulation du sang.  Il comprend non seulement les vaisseaux sanguins (système sanguin), mais aussi le coeur et d'autres organes associĂ©s Ă  la circulation sanguine, tels que les vaisseaux lymphatiques et la rate. Le coeur est le moteur de l'appareil circulatoire, pompant le sang Ă  travers les vaisseaux sanguins pour fournir des nutriments et de l'oxygène aux cellules de tout le corps, tout en Ă©liminant les dĂ©chets mĂ©taboliques.

Circumnutation (botanique). - Phénomène en vertu duquel les extrémités d'axe d'un végétal en voie de croissance décrivent une spirale en s'inclinant successivement vers les divers points de l'horizon.

Cire. - Lipide constitué d'un acide gras à longue chaîne qui est estérifié en un alcool à longue chaîne; sert d'enduit protecteur sur certaines plumes, à la fourrure de mammifères aquatiques et des feuilles.

Cirre (zoologie), ce mot a plusieurs significations différentes. - Il désigne chez les Oiseaux, certaines plumes privées de barbules. Chez les Poissons, ce sont des barbillons ou tentacules labiaux. - Chez les Annélides, les antennes qui se développent aux anneaux céphaliques, ont été nommées par Savigny les cirres tentaculaires. Les cirres des Mollusques sont de petites lanières placées sur le manteau. - Parmi les Cirrhipèdes, les anatifes et les balanes portent le long du ventre des filets nommés cirres, qui sont disposés par paires et représentent de petites nageoires. Il existe encore des cirres chez beaucoup d'autres animaux.

Cistule ou cistelle (botanique). - Sorte de conceptacle ou appareil de fructification des lichens. Il est orbiculaire, creux, parfaitement clos dans sa jeunesse et se fend irrégulièrement a la maturité, de manière à laisser voir à son centre une matière fibreuse qui retenait les séminules ou spores groupées en petites masses.

Clade. - Groupe monophylétique dans la classification biologique. Un groupe monophylétique comprend un ancêtre commun et tous ses descendants. En d'autres termes, une clade comprend toutes les espèces (ou taxa) qui descendent d'un ancêtre commun exclusif à ce groupe et exclut toute autre espèce qui ne descend pas de cet ancêtre commun. Les clades sont la base de la classification phylogénétique et sont utilisés pour représenter les relations évolutives entre les espèces dans les arbres phylogénétiques.

Cladode. - Structure semblable à une tige aplatie et photosynthétique, souvent confondue avec une feuille. Les cladodes sont généralement plats et verts, avec des fonctions similaires à celles d'une feuille en termes de photosynthèse et de stockage de nutriments. Cependant, contrairement aux feuilles typiques, les cladodes n'ont pas de pétiole distinct (tige mince reliant la feuille à la tige principale) et sont souvent confondus avec des tiges. Les plantes qui produisent des cladodes le font souvent en réponse à des conditions environnementales particulières, telles que des conditions arides ou des sols pauvres en nutriments. Les cladodes peuvent être une adaptation permettant à la plante de réduire la perte d'eau, car ils ont généralement une surface réduite par rapport aux feuilles conventionnelles. Certaines plantes succulentes, telles que les cactus du genre Opuntia, sont connues pour avoir des cladodes. Les Opuntia, par exemple, ont des cladodes plats et ovales qui ressemblent à des feuilles et qui effectuent la photosynthèse. Les plantes du genre Rhipsalis et le nopal (ou figuier de Barbarie) sont d'autres exemples de plantes produisant des cladodes.

Classe*. - Nom d'un certain ordre de groupes dans une classification. Dans le langage des systĂ©maticiens, et plus spĂ©cialement en zoologie, il dĂ©signe  classiquement le niveau situĂ© entre l'embranchement (ou phylum) et l'ordre, 
étant entendu qu'il existe toute une gradation de divisions intermédiaires (sous-embranchement,
infra-embranchement, micro-embranchement, Super-classe, classe, sous-classe, infra-classe, super-ordre).

Classification*. - Rangement d'objets de même nature, d'après une convention faite ou des principes rationnels. Le but que l'on se propose en faisant une classification est de rendre plus facile l'étude des objets que l'on classe, en les disposant dans un ordre qui, au moyen de quelques-uns d'entre eux, permette de se souvenir des autres. Les classifications ont encore l'avantage que l'on peut retrouver sans peine un des objets classés, dès qu'on en a besoin; elles fournissent enfin les moyens de désigner les objets par une nomenclature qui en facilite l'étude. L'esprit humain applique ce procédé à la connaissance de tout ce qui est l'objet de ses travaux; le grammairien classe les diverses figures du langage, les divers genres de styles; le philosophe classe les concepts que lui présente son intellect. Mais les sciences, et sur tout celles qui ont pour objet des êtres naturels, ont particulièrement employé et perfectionné les classifications. L'histoire naturelle, et principalement la zoologie et la botanique, ont fourni des modèles en ce genre à toutes les autres branches des connaissances humaines. Une classification peut reposer sur des conventions faites d'avance et jugées commodes pour l'étude; alors on la dit artificielle. Mais, pour être rationnelle, toute classification doit réunir les objets qui se ressemblent le plus sous tous les rapports, et alors elle suppose une étude préalable; comme, dans ce cas, elle groupe les objets d'après l'appréciation des ressemblances que la nature mime a établies entre eux, la classification prend alors le nom de naturelle. Les naturalistes ont pris la coutume de désigner les classifications artificielles sous le nom de systèmes (du grec systèma = assemblage), et les classifications naturelles sous celui de méthodes (du grec méthodos = recherche raisonnée).

Clavicule, clavicula. - C'est le nom que l'on donne à l'un des deux os dont est formée l'épaule ou portion basilaire du membre-thoracique; c'est un os grêle et cylindrique, contourné en S et placé en travers à la partie supérieure de la poitrine; il s'étend, comme un arc-boutant, du sternum à l'omoplate; il semble avoir pour but de maintenir les épaules écartées et de renforcer les membres dont il fait partie, On le trouve dans la plupart des mammifères, chez tous les oiseaux, les reptiles et les poissons osseux; mais à mesure qu'on descend dans l'échelle des animaux, cet os change de formes et paraît changer de rapports.-

Clavicule.
Clavicule gauche
vue du dessous et du dessus.

Cléistogames, du grec kleistos = fermé + gamos = mariage). - Qualification par laquelle on désigne de petites fleurs anormales qui apparaissent quelquefois sur certaines plantes. Ces fleurs ne s'épanouissent pas et conservent toujours l'aspect de boutons. Elles n'ont pas de pétales ou n'en ont que de rudimentaires. Leurs étamines, souvent réduites en nombre, portent des anthères très petites, ne renfermant qu'un petit nombre de grains de pollen. Le pistil, très réduit dans ses dimensions, se termine par un stigmate à peine développé et qui même est souvent remplacé par une simple ouverture au sommet de l'ovaire. Ces fleurs sont sans odeur et ne sécrètent jamais de nectar. Elles produisent néanmoins des fruits bien conformés et un très grand nombre de graines. Quelquefois elles s'enfoncent dans la terre on sont portées sur des rameaux souterrains. On connaît plusieurs dizaines de genres de plantes sur lesquelles peuvent se développer des fleurs cléistogames : tels sont les genres ononis, vesce, glycine, violette, oxalide, linaire, lamier, jonc, orge. etc.

Climax (écologie). - Etat final ou mature d'une communauté biologique, où la composition des espèces et la structure de l'écosystème atteignent un état relativement stable et équilibré. Ce stade est généralement atteint après une succession écologique, où une série de changements dans la composition des espèces se produit au fil du temps jusqu'à ce que la communauté atteigne une certaine stabilité. Dans un climax écologique, les interactions entre les différentes espèces et les facteurs abiotiques comme le climat et le sol ont atteint un équilibre relatif. Les écosystèmes à l'état de climax ont tendance à être plus résistants aux perturbations externes, comme les incendies, les tempêtes ou les interventions humaines. Les communautés à climax ont développé des adaptations qui leur permettent de récupérer plus rapidement des perturbations et de maintenir leur structure et leur fonctionnement. L'établissement d'un climax écologique peut prendre des centaines ou des milliers d'années, selon les conditions locales, les espèces présentes et les perturbations subies par l'écosystème. Certaines communautés peuvent rester à l'état de climax pendant de longues périodes, tandis que d'autres peuvent être plus dynamiques et subir des changements plus fréquents. Il existe différents types de climax écologiques en fonction des conditions environnementales dominantes, tels que les climats humides, les climats arides, les forêts tempérées, les prairies, etc. Chaque type de climax est adapté aux conditions spécifiques de son environnement.

Clignement. - On appelle ainsi un mouvement (rĂ©flexe) par lequel on rapproche les paupières l'une de l'autre, de manière Ă  ne laisser pĂ©nĂ©trer la lumière que partiellement. 

Clignotante (membrane) ou membrane nictitante (anatomie comparée). - C'est le nom que l'on donne à une troisième paupière qui existe chez les oiseaux; elle est placée verticalement à l'angle interne de l'oeil, entre le globe et les paupières; elle est demi-transparente, et l'animal peut à volonté la déployer au-devant du globe de l'oeil, pour le garantir de l'impression d'une lumière trop vive. Quelques mammifères, comme le cheval, par exemple, présentent des rudiments de cette membrane.

Clinanthe (botanique), du grec kliné, lit, anthos, fleur. - Terme qui sert à désigner le sommet dilaté, et chargé de fleurs d'un pédoncule commun simple. C'est principalement pour les plantes si nombreuses de la famille des composées que de Mirbel a créé cette expression. - Le clinanthe est plane dans la matricaire, l'achillée ptarmique, l'achillée millefeuille. Il est convexe dans le carthame tinctorial, la marguerite des prés; conique dans la pâquerette, la camomille des champs. II présente souvent à sa surface des poils, des soies, des paillettes on des alvéoles; quelquefois il est nu comme dans le pissenlit, l'armoise etc. (G-s.).

Clitellum. - Appareil formant une ceinture saillante ou un bourrelet sur le corps des AnnĂ©lides, et qui augmente ou disparaĂ®t, suivant que les individus sont plus ou moins près de la pĂ©riode d'accouplement. Le clitellum, dont la position est importante pour la dĂ©termination des genres, n'existe pas chez tous les AnnĂ©lides; on a utilisĂ© ces divers caractères pour la classification. Les AnnĂ©lides se divisent en clitelliens, dĂ©pourvus de clitellum, intraclitelliens, et postclitelliens. 

Clitoris. - Le clitoris constitue, avec le bulbe du vagin, l'appareil Ă©rectile de la femme; il prĂ©sente avec le pĂ©nis de grandes analogies de forme et de structure. Comme les corps caverneux de l'homme, il naĂ®t par deux racines qui s'attachent aux branches ischio-pubiennes et qui se rĂ©unissent au devant de la symphyse pour constituer un corps unique cloisonnĂ© sur la ligne mĂ©diane. Son extrĂ©mitĂ© libre est cachĂ©e par les grandes lèvres qui la recouvrent presque complètement, les petites lèvres (nymphes) l'entourent et viennent se confondre avec lui Ă  la partie supĂ©rieure. Au-dessous de lui, mais complètement indĂ©pendante, s'ouvre l'urètre. On a comparĂ© l'extrĂ©mitĂ© du clitoris au gland. Sappey s'Ă©lève avec force contre cette opinion, en s'appuyant principalement sur l'indĂ©pendance du canal urinaire. La structure du clitoris est celle des organes Ă©rectiles et notamment des corps caverneux de l'homme : une enveloppe fibreuse contenant une trame arĂ©olaire avec de nombreux capillaires Ă  grand diamètre et Ă  anastomoses nombreuses, des artères hĂ©licines et des veines multiples que viennent comprimer, au moment de l'Ă©rection, la contraction des trabĂ©cules musculaires lisses. L'Ă©rection du clitoris n'a pour effet que d'augmenter son volume mais sans changer sa direction. Le clitoris est essentiellement un organe de sensibilitĂ©; les nerfs- honteuxinternes lui envoient des branches qui se ramifient dans le corps caverneux et Ă  la surface, et expliquent son excessive sensibilitĂ© au contact et le rĂ´le qu'il joue dans le spasme.  (Dr P. Langlois).

Cloaque. - On nomme ainsi chez les Oiseaux, la cavité commune qui précède l'anus et où viennent s'ouvrir en même temps, l'extrémité inférieure de l'intestin, les uretères qui y amènent l'urine, et le canal qui conduit les oeufs au dehors. Voilà pourquoi les oiseaux semblent ne pas uriner, parce que se mêlant aux matières excrémentielles qui viennent de l'intestin, l'urine est rejetée avec elles au dehors. La même conformation anatomique existe encore chez les Monotrèmes, les Reptiles, les Batrariens et un grand nombre de Poissons.

Cloison. - En botanique, on dĂ©signe par ce mot des lames plus ou moins Ă©paisses qui divisent la cavitĂ© des ovaire et des fruits en plusieurs loges. Les cloisons sont formĂ©es de deux lames plus ou moins soudĂ©es l'une Ă  l'autre. Souvent le nombre des styles indique le nombre des loges existant dans l'intĂ©rieur de l'ovaire. D'autres fois, les cloisons disparaissent de bonne heure comme dans un grand nombre de CaryophyllĂ©es, tels sont les oeillets, la morgeline ou mouron des oiseaux, etc. Les cloisons peuvent ĂŞtre longitudinales, ainsi dans les lis, giroflĂ©e, etc., on transversales, comme dans les casses et d'autres LĂ©gumineuses. Elles sont vagues, c'est-Ă -dire sans direction dĂ©terminĂ©e dans les grenades, partielles dans les oranges, etc. -  On se sert en anatomie du mot cloison ou septum pour dĂ©signer une partie qui sĂ©pare deux cavitĂ©s l'une de l'autre ou une partie d'un organe d'une autre partie; ainsi, on dit la cloison des fosses nasales, qui est formĂ©e par l'os vomer, la lame perpendiculaire de l'ethmoĂŻde et une partie cartilagineuse. La cloison des ventricules cĂ©rĂ©braux ou septum lucidum sĂ©pare, comme son nom l'indique, les ventricules du cerveau. Les oreillettes et les ventricules du coeur sont sĂ©parĂ©s par la cloison inter-auriculaire et la cloison interventriculaire.  - Il existe encore beaucoup d'autres cloisons dont plusieurs ont reçu des noms particuliers; ainsi le diaphragme, qui sĂ©pare la cavitĂ© thoracique de la cavitĂ© abdominale, le voile du palais, le mĂ©diastin.

Clonage. - Processus biotechnologique qui consiste à produire des copies génétiquement identiques d'un organisme, appelées des clones (ci-dessous). Le processus de clonage implique la prise d'un noyau cellulaire d'un organisme donneur et son introduction dans un ovule non fertilisé (ou un ovocyte) d'un organisme receveur, auquel on a retiré son propre noyau. Cette cellule fusionnée peut alors se développer en un embryon et, sous certaines conditions, en un organisme génétiquement identique à l'organisme donneur. Il existe plusieurs types de clonage, dont le clonage reproductif et le clonage thérapeutique. Le clonage reproductif est celui qui produit un organisme vivant génétiquement identique à l'organisme donneur, tandis que le clonage thérapeutique est axé sur la production de cellules souches embryonnaires pour la recherche médicale et le traitement de maladies. Des préoccupations concernant la sécurité, la santé et le bien-être des animaux clonés, ainsi que les implications sociales et éthiques du clonage humain, ont alimenté le débat sur la réglementation et l'utilisation éthique de cette technologie. Notons que le clonage peut également se produire naturellement dans la nature. Par exemple, les plantes peuvent se cloner à partir de boutures, où une partie de la plante parentale est replantée pour produire une nouvelle plante génétiquement identique. De même, certaines espèces animales peuvent se reproduire par parthénogenèse, où des embryons se développent à partir d'ovules non fertilisés.

Clone. - Copie génétiquement identique d'un organisme ou d'une cellule ou d'un gène. Cela signifie que le clone partage exactement le même ADN que l'organisme ou la cellule d'origine.

Cnidoblaste. - Cellule spĂ©cialisĂ©e prĂ©sente chez les cnidaires. Les cnidoblastes sont des cellules creuses en forme de harpon ou de tube, munies d'une capsule contenant une structure urticante appelĂ©e cnidocyste. Les cnidoblastes sont utilisĂ©s par les cnidaires pour capturer leur proie et se dĂ©fendre contre les prĂ©dateurs. Lorsqu'un cnidoblaste est stimulĂ© par un contact physique ou chimique avec une proie potentielle ou un prĂ©dateur, la cnidocyste se dĂ©clenche et libère rapidement son filament urticant. Ce filament peut immobiliser la proie ou repousser le prĂ©dateur. Il existe diffĂ©rents types de cnidocystes, adaptĂ©s Ă  des fonctions spĂ©cifiques. Par exemple, les cnidocystes urticants contiennent des toxines paralysantes ou irritantes pour capturer les proies ou se dĂ©fendre, tandis que d'autres types de cnidocystes peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour s'accrocher Ă  des surfaces ou pour sĂ©crĂ©ter du mucus protecteur. Les cnidoblastes sont une adaptation Ă©volutive importante chez les cnidaires, leur permettant de chasser activement des proies et de se protĂ©ger contre les prĂ©dateurs malgrĂ© leur absence de système nerveux centralisĂ©. 

Coagulation. - Processus biologique impliquĂ©  dans la formation de caillots sanguins. Lorsqu'un vaisseau sanguin est endommagĂ©, une rĂ©action rapide se produit pour rĂ©trĂ©cir le vaisseau et rĂ©duire le flux sanguin. Cela est facilitĂ© par la contraction des cellules musculaires lisses dans la paroi du vaisseau, un processus appelĂ© vasoconstriction. Les plaquettes, Ă©galement appelĂ©es thrombocytes, sont des cellules sanguines fragmentĂ©es qui jouent un rĂ´le crucial dans la coagulation. Lorsqu'un vaisseau sanguin est endommagĂ©, les plaquettes s'attachent aux bords de la plaie et forment une sorte de bouchon appelĂ© clou plaquettaire. Cela aide Ă  bloquer le saignement initial. Une sĂ©rie de rĂ©actions enzymatiques  se produisent ensuite, impliquant diffĂ©rents facteurs de coagulation prĂ©sents dans le sang. Ces facteurs de coagulation sont des protĂ©ines circulantes qui interagissent de manière sĂ©quentielle pour former un rĂ©seau insoluble de fibrine. Les facteurs de coagulation activĂ©s convergent vers la conversion du fibrinogène, une protĂ©ine soluble, en fibrine insoluble. La fibrine forme un rĂ©seau de fibres qui renforce et stabilise le clou plaquettaire, formant finalement un caillot de sang. Une fois que le vaisseau sanguin est rĂ©parĂ© et guĂ©ri, le caillot sanguin n'est plus nĂ©cessaire. Des processus de fibrinolyse, impliquant des enzymes appelĂ©es plasmine, dĂ©gradent progressivement le caillot de fibrine, permettant au flux sanguin de reprendre son cours normal.

Coalescence (embryologie). - Pocessus de développement embryonnaire dans lequel deux structures distinctes fusionnent pour former un seul organe ou une structure fonctionnelle. Dans certains cas, les organes se développent à partir de bourgeons distincts qui fusionnent pour former une structure plus grande. Par exemple, dans le développement des membres chez les mammifères, les bourgeons de membres initialement séparés se fusionnent pour former un bras ou une jambe complet. Dans le développement du système digestif, les tubes embryonnaires, tels que l'intestin antérieur, moyen et postérieur, se développent séparément à partir de la couche germinale et finissent par fusionner pour former le tube digestif complet. Dans le développement des organes génitaux chez de nombreux organismes, des structures embryonnaires séparées, telles que les bourgeons génitaux, se fusionnent pour former des organes génitaux complets, tels que les organes reproducteurs mâles et femelles. Dans le développement du crâne chez les vertébrés, des structures osseuses distinctes se forment initialement, puis fusionnent pour former le crâne complet. Dans le développement du système nerveux, les ganglions neuronaux se forment à partir de multiples régions du tube neural, puis fusionnent pour former des structures nerveuses fonctionnelles, telles que le cerveau et la moelle épinière.

Coalescence (gĂ©nĂ©tique des populations, phylogĂ©nie ). - Processus par lequel des populations ou des lignĂ©es gĂ©nĂ©tiques distinctes fusionnent ou se rejoignent pour former une population ou une lignĂ©e unique. En gĂ©nĂ©tique des populations, la coalescence est le  processus par lequel les gènes des individus d'une population remontent Ă  un ancĂŞtre commun. Par exemple, dans une population donnĂ©e, deux chromosomes homologues d'un individu peuvent partager un ancĂŞtre commun plus rĂ©cent que les chromosomes homologues d'un autre individu. Ce processus de coalescence peut ĂŞtre analysĂ© pour estimer la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et l'histoire Ă©volutive des populations. En phylogĂ©nie, la coalescence est l'Ă©vĂ©nement oĂą les lignĂ©es gĂ©nĂ©tiques de diffĂ©rentes espèces ou populations fusionnent pour remonter Ă  un ancĂŞtre commun. Par exemple, lors de la construction d'arbres phylogĂ©nĂ©tiques basĂ©s sur des sĂ©quences gĂ©nĂ©tiques, la coalescence est utilisĂ©e pour estimer les relations Ă©volutives entre les espèces ou les populations en analysant les schĂ©mas de divergence et de fusion des lignĂ©es gĂ©nĂ©tiques.On parle de temps de coalescence pour dĂ©signer la pĂ©riode durant laquelle les gènes de diffĂ©rents individus d'une population coalescent vers un ancĂŞtre commun. Ce temps peut varier en fonction de divers facteurs tels que la taille de la population, le taux de reproduction, le taux de mutation gĂ©nĂ©tique, et d'autres processus Ă©volutifs.

Cocarboxylase = pyrophosphate de thiamine. - Forme active de la vitamine B1, Ă©galement appelĂ©e thiamine.  La cocarboxylase agit comme un cofacteur enzymatique dans des rĂ©actions de carboxylation, oĂą un groupement carboxyle est transfĂ©rĂ© d'un composĂ© Ă  un autre. La cocarboxylase est requise dans plusieurs rĂ©actions enzymatiques importantes, telles que la dĂ©carboxylation oxydative du pyruvate pour former de l'acĂ©tyl-coenzyme A (acĂ©tyl-CoA), la dĂ©carboxylation oxydative du 2-oxoglutarate pour former du succinyl-CoA dans le cycle de Krebs (ou cycle de l'acide citrique), et la dĂ©carboxylation du pyruvate dans la biosynthèse des acides gras. 

Coccus (pluriel : cocci). - Forme bactĂ©rienne qui est sphĂ©rique ou globulaire. Les bactĂ©ries de forme coccique sont parmi les plus courantes. Les cocci peuvent ĂŞtre arrangĂ©s de diffĂ©rentes manières, en fonction de leur mode de division cellulaire et de leur adhĂ©sion cellulaire. Ils peuvent ĂŞtre isolĂ©s (cocci solitaires) ou former des agrĂ©gats de diffĂ©rents types, tels que des paires (diplocoques), des chaĂ®nes (streptocoques) ou des grappes (staphylocoques). Les cocci varient en taille, mais la plupart sont relativement petites, mesurant gĂ©nĂ©ralement entre 0,5 et 2 micromètres de diamètre. Certaines espèces de cocci peuvent ĂŞtre plus grandes. 

Coccyx. - L'extrémité inférieure de la colonne vertébrale est formée, chez l'humain, par une pièce appelée coccyx, composée de quatre ou cinq tubercules osseux aplatis, ordinairement soudes entre eux et disposés de haut en bas, dans l'ordre de grandeur décroissante. Le premier de ces tubercules, aplati d'avant en arrière, forme la base de l'os et atteint au sommet du sacrum, dont le coccyx continue la direction. La face postérieure du coccyx est inégale et peut se sentir à travers la peau. Aux bords latéraux se fixent les ligaments sacro-sciatiques

Coccyx.
Coccyx (face antĂ©rieure). 
1. Corne du coccyx. 

La base supporte deux apophyses verticales en dehors desquelles deux échancrures, converties en trous par des ligaments, livrent passage aux cinquièmes paires des nerfs- sacrés. Le sommet de l'os donne attache au muscle releveur de l'anus. Le coccyx jouit d'un certain degré de mobilité (rôle dans l'accouchement). - Chez les autres animaux. la région coccygienne comprend un assez grand nombre de pièces ou vertèbres (environ de 15 à 20) qui vont en s'amincissant de la première à la dernière, et dont les premières présentent tous les caractères des vraies vertèbres. Cette région de la colonne vertébrale constitue le squelette de la queue. (Dr G. Kuhff).

CochlĂ©aire. - Adjectif qui se rapporte Ă  la cochlĂ©e. Parmi les organes cochlĂ©aires, citons : la membrane basilaire, les cellules ciliĂ©es, l'organe de Corti, le limbe spiral et les stĂ©rĂ©ocils. Ces organes  travaillent en Ă©troite collaboration pour permettre la perception des sons. Les vibrations sonores sont captĂ©es par les cellules ciliĂ©es et converties en signaux Ă©lectriques, qui sont ensuite transmis au cerveau pour ĂŞtre interprĂ©tĂ©s comme des sons. 

CochlĂ©aire (nerf). - L'un des nerfs crâniens, responsable de la transmission des signaux auditifs du système nerveux auditif pĂ©riphĂ©rique vers le cerveau. Il s'agit du huitième nerf crânien, Ă©galement connu sous le nom de nerf vestibulocochlĂ©aire (VIIIe paire crânienne).  Il  prend naissance dans la partie cochlĂ©aire du ganglion spiral (ganglion de Corti) situĂ© dans l'oreille interne. Les fibres nerveuses issues de ce ganglion se regroupent pour former le nerf cochlĂ©aire, qui quitte l'oreille interne et se dirige vers le tronc cĂ©rĂ©bral. Une fois dans le tronc cĂ©rĂ©bral, les fibres du nerf cochlĂ©aire font synapse avec les neurones des noyaux cochlĂ©aires du tronc cĂ©rĂ©bral. Ces noyaux transmettent ensuite les signaux auditifs vers d'autres rĂ©gions du cerveau impliquĂ©es dans le traitement auditif, telles que le colliculus infĂ©rieur, le noyau du lemnisque latĂ©ral et le cortex auditif dans le lobe temporal.

Cochlée. - Structure anatomique située dans l'oreille interne. Elle ressemble à un coquillage en forme de spirale et est impliquée dans la transformation des vibrations sonores en signaux électriques que le cerveau peut interpréter comme des sons. Le processus auditif commence lorsque l'oreille externe capte les ondes sonores et les canalise vers le tympan. Le tympan vibre en réponse aux ondes sonores, transmettant ces vibrations aux osselets de l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient les vibrations et les transmettent à l'oreille interne. C'est à ce stade que la cochlée entre en jeu. Elle est remplie d'un liquide et contient des cellules ciliées spéciales, disposées le long de sa spirale. Lorsque les vibrations atteignent la cochlée, elles provoquent des mouvements dans le liquide, ce qui fait plier les cils des cellules ciliées. Ces cellules convertissent ensuite ces mouvements en signaux électriques, qui sont transmis au nerf auditif et finalement interprétés par le cerveau comme des sons.

Code génétique. - Ensemble de règles qui détermine la correspondance entre la séquence de nucléotides dans l'ADN et la séquence d'acides aminés dans les protéines. C'est un système de traduction qui permet à l'information génétique contenue dans l'ADN de contrôler la synthèse des protéines, les constituants essentiels de la cellule.

Codon. - Séquence spécifique de trois nucléotides (bases azotées) dans une molécule d'ARN messager (ARNm) qui code pour un acide aminé particulier ou qui indique le début ou la fin de la traduction de l'ARNm en protéine. Les codons sont la langue de l'ADN et de l'ARN, qui permettent de traduire l'information génétique en séquence d'acides aminés, les éléments constitutifs des protéines. Il existe 64 codons possibles, car il y a quatre bases azotées différentes (adénine, guanine, cytosine et uracile) et chaque codon est une combinaison unique de trois bases. Trois de ces codons (UAA, UAG et UGA) ne codent pas d'acides aminés, mais signalent la fin de la traduction de l'ARNm, ce sont donc appelés codons stop ou codons terminaux. Chaque codon spécifie un acide aminé particulier qui sera incorporé dans la chaîne polypeptidique en cours de synthèse. Par exemple, le codon AUG code pour l'acide aminé méthionine et marque le début de la traduction.

Coeliaque. - Terme utilisĂ© pour dĂ©crire diffĂ©rentes parties du corps, en fonction de leur relation anatomique avec la rĂ©gion du ventre ou de l'abdomen.  Exemples :

• L'artère coeliaque = tronc coeliaque est une artère importante qui prend naissance de l'aorte abdominale et qui alimente en sang plusieurs organes de l'abdomen, notamment l'estomac, le foie, la rate et le pancréas.

• Le ganglion coeliaque est un ganglion lymphatique situé dans la région de l'abdomen, à proximité de l'artère coeliaque. Il fait partie du système nerveux autonome et joue un rôle dans la régulation des fonctions digestives et viscérales.

• Le plexus coeliaque est un réseau de fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques qui entourent l'artère coeliaque. Il est impliqué dans la transmission des signaux nerveux vers les organes abdominaux.

Coelome. - Ensemble de vésicules ou cavités entourées par le mésoderme des embryons de certains grands goupes d'animaux, dits pour cela coelomates (Annélides, Mollusques, Cordés).

Coenzymes . - MolĂ©cules organiques non protĂ©iques, souvent de petite taille, qui sont nĂ©cessaires Ă  l'activitĂ© des enzymes pour catalyser des rĂ©actions chimiques spĂ©cifiques dans les cellules vivantes. Les coenzymes agissent en transportant des groupements chimiques entre les enzymes et les substrats, facilitant ainsi les rĂ©actions biochimiques. Les coenzymes sont gĂ©nĂ©ralement des molĂ©cules  dĂ©rivĂ©es de vitamines ou de prĂ©curseurs de vitamines. Ils peuvent ĂŞtre des acides nuclĂ©iques, des coenzymes de transfert de groupes fonctionnels (tels que les coenzymes de transfert de groupements phosphate, d'Ă©lectrons, d'acĂ©tyle, de mĂ©thyle, etc.) ou des coenzymes de transport d'Ă©lectrons.  Exemples : la coenzyme A (CoA), la coenzyme Q10 (CoQ), le nicotinamide adĂ©nine dinuclĂ©otide (NAD+), le nicotinamide adĂ©nine dinuclĂ©otide phosphate (NADP+), ou encore l'adĂ©nosine triphosphate (ATP).

Coenzyme A (CoA). - Coenzyme dérivée de la vitamine B5 (acide pantothénique). Elle est impliquée en particulier dans la dégradation des acides gras en acétyl-CoA, qui entre ensuite dans le cycle de Krebs pour produire de l'énergie; la dégradation des acides aminés en composés intermédiaires, qui peuvent être convertis en acétyl-CoA pour produire de l'énergie. La coenzyme A est une molécule composée de plusieurs parties fonctionnelles : un groupe d'adénosine triphosphate (ATP), qui fournit de l'énergie; un groupe phosphate; un groupe d'acide pantothénique, qui est essentiellement la vitamine B5; un groupe thiol, qui peut se lier à divers substrats lors des réactions métaboliques. Cette coenzyme est régénérée au cours des réactions métaboliques. Après avoir transféré un groupe acétyl à un substrat, elle est libérée sous forme de CoA libre, prête à participer à de nouvelles réactions.

Coenzyme Q10 (CoQ) = ubiquinone. - Coenzyme liposoluble présente dans toutes les cellules de l'organisme. La principale fonction de la coenzyme Q est de participer à la chaîne de transport des électrons dans la mitochondrie, la centrale énergétique de la cellule. Elle agit comme un transporteur d'électrons entre les complexes de la chaîne respiratoire, facilitant ainsi la production d'ATP, la principale source d'énergie cellulaire. La coenzyme Q agit également comme un antioxydant, protégeant les membranes cellulaires et les lipides des dommages causés par les radicaux libres. En neutralisant ces radicaux libres, elle contribue à réduire le stress oxydatif et à protéger les cellules contre les dommages cellulaires. La coenzyme Q est synthétisée dans le corps, principalement dans le foie, à partir de précurseurs alimentaires et de nutriments tels que le tyrosol, le mévalonate et le méthyl-4-hydroxybenzoate. La synthèse de la coenzyme Q dépend de la disponibilité de certains cofacteurs et enzymes. Bien que la coenzyme Q soit synthétisée dans le corps, elle peut également être obtenue à partir de certains aliments. Les principales sources alimentaires de coenzyme Q comprennent les viandes, le poisson, les huiles végétales, les noix et les graines. Cependant, la quantité de coenzyme Q présente dans les aliments est généralement faible par rapport à celle synthétisée par l'organisme.

Coeur. - Organe thoracique, creux et musculaire, de forme conique, qui est le principal organe de la circulation du sang. Chez l'humain, le coeur est un muscle creux Ă  peu près du volume du poing, ayant la forme d'un cĂ´ne Ă  pointe dirigĂ©e vers le bas. Le coeur est formĂ© de deux parties presque semblables, le coeur droit et le coeur gauche sans communication entre eux, mais divisĂ©s chacun en deux cavitĂ©s, le ventricule Ă  la pointe et l'oreillette Ă  la base. Le sang des veines arrive : celui de la circulation gĂ©nĂ©rale Ă  l'oreillette droite, celui des veines pulmonaires Ă  l'oreillette gauche. Des oreillettes, le sang passe Ă  travers les orifices auriculo-ventriculaires dans les ventricules. La contraction du ventricule gauche lance le sang dans l'aorte, et celle du ventricule droit dans l'artère pulmonaire. Le coeur possède deux sĂ©reuses, l'une extĂ©rieure, le pĂ©ricarde, et l'autre intĂ©rieure, l'endocarde. Cet organe sert Ă  la fois de moteur et de rĂ©gulateur de la circulation; une sĂ©rie de contractions (systoles) et de relâchements (diastoles) se succèdent suivant un certain rythme, et mettent le sang en mouvement. 

Coiffe (botanique). - Organe qui recouvre l'urne des mousses, et le sporange des hépatiques ; il est nommé en latin calyptra (Calyptre).

Coins (zoologie). - On appelle ainsi les dents qui terminent de chaque côté les arcades dentaires incisives dans le cheval. On a aussi appliqué la même dénomination chez le boeuf et le mouton.

Col, Cou. - Partie du corps qui joint la tĂŞte au tronc.

Coléorhize, du grec koleos, gaine, étui, et rhiza, racine. - Terme adopté par Mirbel pour désigner une sorte de poche charnue, close de toutes parts qui entoure la radicule de certaines plantes. Malpighi a été le premier qui ait observé cet organe, qui n'est autre chose qu'une écorce plus ou moins épaisse se détachant d'elle-même de chaque mamelon radiculaire. Si l'on observe un grain de blé en germination, on voit très bien de petites gaines qui emboîtent les radicelles à leur naissance; ces gaines représentent la coléorhize. Mais elle n'est pas toujours visible et, dans certaines plantes, elle ne devient perceptible avec la radicule qu'au moment de la germination. On a cherché à se servir de la présence ou de l'absence de la coléorhize pour diviser les végétaux phanérogames en deux embranchements; mais ces caractères très irréguliers éloignent un grand nombre de plantes qui ont en fait beaucoup d'affinité entre elles.

Colerette ou Collerette (botanique). - On a donné vulgairement ce nom à l'involucre de l'ombelle, dans les plantes de la famille des Ombellifères.

Collagène. - ProtĂ©ine (sclĂ©roprotĂ©ine) la plus abondante dans le corps humain. C'est une protĂ©ine fibreuse composĂ©e de chaĂ®nes polypeptidiques enroulĂ©es en une triple hĂ©lice caractĂ©ristique. Chaque chaĂ®ne polypeptidique est formĂ©e de rĂ©pĂ©titions d'acides aminĂ©s, principalement la glycine, la proline et l'hydroxyproline. Les diffĂ©rentes formes de collagène sont dĂ©terminĂ©es par les arrangements spĂ©cifiques de ces chaĂ®nes polypeptidiques. Le collagène fournit une structure et une rĂ©sistance mĂ©canique aux tissus et organes, contribuant Ă  maintenir leur intĂ©gritĂ© et leur forme. Dans certains tissus comme la peau et les vaisseaux sanguins, le collagène confère Ă©galement de l'Ă©lasticitĂ© et de la flexibilitĂ©. Enfin, le collagène est essentiel Ă  la cicatrisation des plaies et Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration des tissus endommagĂ©s, en fournissant un cadre pour la migration cellulaire et la synthèse de nouveaux tissus. Il existe plusieurs types de collagène dans le corps, chacun ayant des fonctions spĂ©cifiques et Ă©tant prĂ©sent dans des tissus particuliers. Citons, notamment  :

• Le collagène de type I, présent dans la peau, les os, les tendons et les ligaments.

• Le collagène de type II, principalement trouvé dans le cartilage.

• Le collagène de type III, bondant dans les tissus mous, tels que les muscles, les vaisseaux sanguins et les organes internes.

• Le collagène de type IV, essentiellement présent dans la membrane basale des tissus épithéliaux.

La synthèse du collagène implique notamment la production et la modification des chaînes polypeptidiques dans les cellules, leur assemblage en fibrilles de collagène dans le tissu extracellulaire, et leur maturation et leur organisation en fibres de collagène fonctionnelles. La dégradation et la diminution de la synthèse du collagène peuvent contribuer aux signes du vieillissement, tels que la perte de fermeté de la peau, la formation de rides et la diminution de la densité osseuse.

Collenchyme. - Type de tissu vĂ©gĂ©tal prĂ©sent dans les plantes, principalement dans les parties en croissance telles que les tiges, les pĂ©tioles et les nervures des feuilles. Il est caractĂ©risĂ© par ses cellules allongĂ©es, avec des parois  Ă©paissies, souvent irrĂ©gulièrement, par des dĂ©pĂ´ts de cellulose et de pectine. Ces parois Ă©paissies confèrent au collenchyme une certaine Ă©lasticitĂ© et rĂ©sistance, lui permettant de fournir un soutien et une structure aux parties de la plante en croissance. Il existe plusieurs types de collenchyme, notamment le collenchyme angulaire, le collenchyme lamellaire et le collenchyme annulaire, qui diffèrent par la disposition et l'Ă©paisseur de leurs parois cellulaires Ă©paissies.

CĂ´lon. - C'est la partie du gros intestin comprise entre le caecum et le rectum.

Colonie animale. - Regroupement d'organismes multicellulaires, généralement d'une même espèce, qui vivent ensemble de manière organisée et coopérative. Contrairement à un organisme individuel, chaque membre d'une colonie conserve son autonomie et est capable de se nourrir et de se reproduire indépendamment des autres membres de la colonie. Cependant, les individus d'une colonie collaborent souvent pour des tâches spécifiques telles que la défense, la recherche de nourriture, la reproduction ou la construction de structures complexes. Exemples :

• Les colonies d'abeilles sont organisées en une structure hiérarchique où une reine est responsable de la reproduction, tandis que les ouvrières collectent le nectar et le pollen, construisent et entretiennent la ruche, et s'occupent de l'élevage des larves.

• Les fourmilières sont des colonies d'insectes sociaux composées de milliers voire de millions d'individus. Chaque membre de la colonie a un rôle spécifique, qu'il s'agisse de la reine chargée de la reproduction, des ouvrières qui s'occupent de la nourriture et de la construction, ou des soldats qui protègent la colonie des prédateurs.

 â€˘ Les termitières sont des colonies de termites, similaires aux fourmilières, oĂą les termites coopèrent pour la recherche de nourriture, la construction de structures complexes et la reproduction. Les termitières peuvent atteindre des tailles impressionnantes et abriter des millions d'individus.

• Les colonies de coraux. - : Les coraux sont des organismes coloniaux marins composés de milliers de polypes individuels vivant en symbiose les uns avec les autres. Chaque polype sécrète un squelette calcaire et participe à la capture de proies microscopiques. Ensemble, les polypes construisent des récifs coralliens qui servent d'habitats à de nombreuses autres espèces marines.

• Les colonies d'oiseaux. - Certaines espèces d'oiseaux, comme les manchots, les fous de Bassan ou les sternes, vivent en colonies pour faciliter la reproduction, la protection contre les prédateurs et la recherche de nourriture.

Colonne vertĂ©brale.= rachis = Ă©pine dorsale. - Structure osseuse flexible et rĂ©sistante qui constitue la partie centrale du squelette axial chez les vertĂ©brĂ©s, y compris les humains. Elle s'Ă©tend de la base du crâne jusqu'au bassin et protège la moelle Ă©pinière, qui est une partie essentielle du système nerveux central. La colonne vertĂ©brale est constituĂ©e d'une sĂ©rie de vertèbres empilĂ©es les unes sur les autres. Entre chaque paire de vertèbres se trouvent des disques intervertĂ©braux, constituĂ©s de cartilage fibreux et d'un noyau pulpeux. Ces disques agissent comme des amortisseurs et permettent Ă  la colonne vertĂ©brale de flĂ©chir, de s'Ă©tendre et de se tordre tout en absorbant les chocs. -  Chez les humains, la colonne vertĂ©brale est composĂ©e de 33 vertèbres au total, divisĂ©es en cinq rĂ©gions : 1) Vertèbres cervicales (7 vertèbres) : SituĂ©es dans la rĂ©gion du cou. 2) Vertèbres thoraciques (12 vertèbres) : SituĂ©es dans la rĂ©gion du thorax, auxquelles les cĂ´tes sont attachĂ©es. 3) Vertèbres lombaires (5 vertèbres) : SituĂ©es dans la rĂ©gion du bas du dos. 4)  Vertèbres sacrĂ©es (5 vertèbres fusionnĂ©es) : Formant le sacrum, situĂ© entre les os iliaques du bassin. 5) Vertèbres coccygiennes (4 vertèbres fusionnĂ©es) : Formant le coccyx, Ă©galement appelĂ© queue humaine. -  La colonne vertĂ©brale offre un soutien structurel Ă  l'ensemble du corps, permettant de maintenir une posture Ă©rigĂ©e. Elle protège la moelle Ă©pinière, qui transmet les signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps. Elle permet Ă©galement une gamme variĂ©e de mouvements (flexion, extension, rotation et inclinaison latĂ©rale).  - La colonne vertĂ©brale prĂ©sente naturellement quatre courbures qui contribuent Ă  sa flexibilitĂ© et Ă  sa rĂ©silience : 1) Lordose cervicale : Courbure concave dirigĂ©e vers l'avant dans la rĂ©gion du cou. 2) Cyphose thoracique : Courbure convexe dirigĂ©e vers l'arrière dans la rĂ©gion du thorax. 3) Lordose lombaire : Courbure concave dirigĂ©e vers l'avant dans la rĂ©gion du bas du dos. 4) Cyphose sacrĂ©e/coccygienne : Courbure convexe dirigĂ©e vers l'arrière dans la rĂ©gion du sacrum et du coccyx.

Colostrum. - On donne ce nom au premier lait d'une femme qui vient d'accoucher; il est très séreux, doux, aqueux, d'un goût fade et un peu sucré.

Columelle. - C'est le nom qu'on donne en botanique à un axe faisant suite au pédoncule et sur lequel les carpelles de certaines plantes semblent fixés, comme dans les Géraniums, les Euphorbiacées. La columelle résulte des bords unis des carpelles qui, le plus souvent, persistent après la déhiscence du fruit et semblent continuer l'axe. Dans les Ombellifères, les akènes se séparent à la maturité, suspendus au sommet d'une colonne centrale simple ou à deux branches qui est la columelle, appelée carpophore par quelques auteurs. La placentation (Placenta) est dite columellaire lorsque les ovules sont fixés sur l'axe qui traverse le fruit dans sa longueur. La famille des Caryophyllées présente ce caractère. - On donne aussi le nom de columelle au petit axe creux et fibreux situé au centre de l'urne des Mousses. - En conchyliologie, on appelle columelle l'espèce de petite colonne qui forme l'axe d'une coquille spirale, et qui est le résultat de l'enroulement spiral et serré du cône que l'on petit concevoir la former.

Commensalisme. - Relation écologique entre deux organismes de différentes espèces, où l'un bénéficie de l'interaction tandis que l'autre n'est ni bénéficié ni préjudicié. Dans cette relation, l'organisme qui en tire avantage est appelé le commensal, tandis que l'organisme neutre est appelé l'hôte. Dans une relation de commensalisme, le commensal tire profit de l'interaction en bénéficiant de ressources telles que la nourriture, le logement ou la protection fournis par l'hôte. Par exemple, certains organismes peuvent utiliser le corps d'un autre organisme comme support pour se déplacer, se cacher des prédateurs ou se nourrir des restes alimentaires de l'hôte. Contrairement à d'autres types de relations écologiques comme le parasitisme ou le mutualisme, l'hôte dans une relation de commensalisme ne subit ni bénéfice ni préjudice significatif. En d'autres termes, la présence du commensal n'a pas d'effet notable sur la survie ou la reproduction de l'hôte. Le commensalisme est observé dans de nombreux écosystèmes. Par exemple, les épiphytes sont des plantes qui poussent sur d'autres plantes (l'hôte) pour accéder à la lumière du soleil et à l'humidité de l'air, sans affecter significativement la santé de l'hôte. De même, certains poissons nettoyeurs se nourrissent de parasites et de tissus morts des grands animaux marins sans causer de dommages significatifs à l'hôte.

Commissure (anatomie). - On appelle ainsi le point de contact où deux parties se réunissent ensemble; ainsi la commissure des lèvres indique les deux points où elles se joignent vers les joues; on dit de même la commissure des paupières, etc. - On donne encore ce nom au moyen à l'aide duquel deux parties d'un organe se trouvent jointes ensemble; ainsi les commissures du cerveau sont deux petites bandelettes médullaires qui unissent l'un à l'autre ses deux hémisphères en avant et en arrière. L'une est située en avant, l'autre en arrière de l'adossement des couches optiques.

Communauté. - Dans un écosystème, on appelle communauté l'ensemble des individus des différentes espèces présentes. (La biosphère et l'écosphère).

Composé. - Se dit des organes de plantes qui sont formées d'un plus ou moins grand nombre de divisions. II est l'opposé de simple. Le bulbe formé par la réunion de plusieurs cayeux est dit composé, comme dans l'ail cultivé. La feuille est composée lorsqu'elle porte plusieurs folioles articulées sur un pétiole commun. Quelquefois le pétiole ne présente qu'une seule foliole; mais si celle-ci est articulée, la feuille est également dite composée, comme dans l'oranger (Agrumes), la rose à simple feuille. Le pétiole est composé quand il est divisé en pétioles particuliers qui portent des folioles, comme dans les féviers et l'épimède des Alpes. L'épi dont l'axe est ramifié, l'axe et les ramifications couverts de fleurs, est dit composé; ainsi l'ansérine bon-Henri, l'héliotrope d'Europe et du Pérou, la joubarbe des toits, etc., présentent ce caractère. Il en est de même du chaton dans le noyer. Le pédoncule est composé quand il est divisé, comme dans les Ombellifères, le robinier faux acacia, le Prunus padus. Quand les pédoncules d'une ombelle se divisent chacun à leur sommet en une petite ombelle ou ombellule, comme la carotte, le panais, etc., l'ombelle, est dite composée. Enfin, les fleurs sont composées quand elles sont réunies dans un réceptacle commun. Les fruits sont aussi dits quelquefois composés dans l'ananas, les Conifères, etc. (G-s.).

Compost. - Matériau organique décomposé résultant du processus de compostage, une méthode de recyclage des déchets organiques en un amendement du sol riche en nutriments. Le compostage est un processus biologique naturel dans lequel les micro-organismes décomposent la matière organique en présence d'oxygène pour produire un sol humifère bénéfique pour la croissance des plantes.

Conceptacle (botanique). - Les anciens auteurs ont donné ce nom aux loges ou parties du péricarpe, ou à l'enveloppe des graines, ce qui se rapporte à ce que nous appelons aujourd'hui péricarpe. Depuis, on a nommé conceptacle une sorte de fruit qui se rapproche de la silique, mais qui s'en distingue par l'absence de cloison. La chélidoine et plusieurs autres papavéracées présentent un fruit de cette nature. Aujourd'hui, on ne doit guère donner ce nom qu'à une sorte de sac ou poche close, renfermant les organes de reproduction dans les plantes cryptogames. Ce conceptacle représente, pour ainsi dire l'ovaire des phanérogames.

Conchyliologie. - Branche de la zoologie qui Ă©tudie les coquilles.

Condyle (anatomie), du grec kondulos = éminence articulaire. - Les condyles sont, en effet, des éminences articulaires, arrondies par un de leurs côtés, aplaties dans le reste de leur étendue. Ils ne se trouvent guère que dans les articulations en ginglymes (du grec ginglumos, charnière). Les principaux condyles sont : le C. de la mâchoire inférieure; les C. de l'extrémité inférieure du fémur, et ceux des extrémités inférieures des deux premières phalanges des doigts et des orteils.

Cône (botanique), du grec kônos, corps rond et allongé. - Terme qui sert à désigner le fruit des pins, sapins, cèdres, cyprès et autres arbres nommés pour cela même Conifères; c'est une sorte de fruit agrégé, auquel on donne aussi le nom de strobile, du grec strobilos, pomme de pin. Ce fruit résulte du rapprochement et de la réunion en une seule masse de bractées ou écailles qui, portant les ovules, représentent une feuille carpellaire non repliée. Indépendantes dans les cônes de sapin et de pin ces écailles forment quelquefois par leur cohérence entre elles un corps, en apparence, unique, et qui n'est pas toujours conique, ainsi que le mot de cône pourrait le faire penser. Les écailles des cyprès et du thuya, élargies en forme de tête de clou, composent un cône arrondi, appelé galbule par Varron et d'autres auteurs. Dans le genévrier, les écailles sont groupées de façon à former un cône globuleux; charnues et soudées ensemble, elles forment ainsi un fruit qui a l'apparence d'une baie. (G-s.).

Cônes de la rétine. - Cellules photoréceptrices présentes dans la rétine , qui font partie des deux principaux types de cellules photoréceptrices de l'œil, l'autre type étant les bâtonnets. Les cônes sont spécialisés dans la vision des couleurs et fonctionnent mieux en lumière vive. Il existe trois types de cônes, chacun sensible à une plage spécifique de longueurs d'onde de la lumière, correspondant généralement aux couleurs rouge, verte et bleue. Ces trois types de cônes sont souvent appelés cônes rouges, cônes verts et cônes bleus. Les cônes sont plus concentrés dans la fovéa, une petite région au centre de la rétine, ce qui explique pourquoi la vision des détails fins et des couleurs est meilleure lorsque l'on regarde directement un objet.

Confluent (botanique). - Se dit ordinairement des organes réunis par la base ou à l'extrémité. Les feuilles sont confluentes quand, réunies par leur base, elles semblent n'en former qu'une seule comme dans le chèvrefeuille des jardins. Les lobes de l'anthère sont confluents lorsqu'ils s'unissent et se confondent l'un avec l'autre, de manière qu'ils paraissent ne former qu'un seul lobe, comme dans le genre Germaine (Plectranthus, L'Hérit.), famille des Labiées. Les cotylédons sont dits confluents quand ils semblent se confondre avec la plantule, comme dans les Composées, le nélumbo, etc.

ConglobĂ© (botanique). - Se dit des  fleurs rĂ©unies en forme de tĂŞte on rassemblĂ©es en pelotons très serrĂ©s, comme celles de plusieurs espèces de platanes. Ce mot s'applique aussi aux feuilles et aux parties quelconques des plantes qui offrent la mĂŞme disposition.

Conidie (botanique). - Ce terme, appliqué d'abord aux Lichens par Sprengel, doit signifier simplement aujourd'hui les organes naissant du thalle des Champignons qui ont déjà un autre mode de reproduction. Les conidies sont, somme toute, des spores douées d'une forme et de propriétés différentes de celles issues des sporanges. (H. F.).

Conjonctif(tissu). - Un des principaux types de tissus dans le corps humain et joue un rôle vital dans la structure, le soutien, la protection et la liaison des différents tissus et organes. Il est composé de cellules spécialisées dispersées dans une matrice extracellulaire qui peut varier en composition selon le type spécifique de tissu conjonctif. Parmi les principaux types de cellules qui le composent, on mentionnera les fibroblastes, les adipocystes, les cellules immunitaires (lymphocytes et mastocytes) et les cellules souches mésenchymateuses.

Conjonctive (anatomie). - Membrane muqueuse tapissant la face postérieure des paupières et toute la partie antérieure du globe de l'oeil, sauf l'emplacement occupé par la cornée. Elle est limitée par le rebord palpébral au niveau duquel elle se continue avec la peau. De là elle se porte sur la face postérieure des paupières, puis en haut et en bas se réfléchit au-devant du globe de l'oeil formant ainsi un cul-de-sac supérieur et un cul-de-sac inférieur reliés entre eux de chaque côté par une réflexion identique. En dedans, elle recouvre, en lui adhérant, la caroncule et s'adosse à elle-même pour former une sorte de repli semi-lunaire, vestige de la troisième paupière des oiseaux. Très adhérente aux plans profonds (cartilagetarse) dans sa portion palpébrale, la conjonctive n'est unie au globe de l'oeil que par un tissu cellulaire lâche, facilement accessible aux infiltrations séreuse ou sanguine (chémosis). La conjonctive bulbaire est lubrifiée par les larmes; elle paraît lisse, mais elle est en réalité hérissée de papilles visibles seulement au microscope. Elle est tellement transparente qu'elle laisse voir de la façon la plus nette la sclérotique. La conjonctive palpébrale est au contraire remarquable par son épaisseur et par son extrême vascularité. Elle est également douée d'une sensibilité plus vive que la conjonctive bulbaire. La structure de cette membrane est des plus simples. Elle se compose d'une couche profonde on fibreuse et d'une couche superficielle ou épithéliale. Celle-ci présente avec l'épiderme cette seule différence qu'elle n'a pas de couche cornée, particularité qui donne à la conjonctive la faculté d'absorber les liquides qu'on dépose à son niveau. Les artères de la conjonctive viennent des palpébrales et des ciliaires antérieures; les veines vont se jeter dans l'ophtalmique et dans la faciale; enfin, quelques auteurs ont admis un réseau lymphatique. Les nerfs sont fournis pour la portion bulbaire, par les ciliaires, et pour la portion tarsienne par la branche ophtalmique. (Dr Ad. Piéchaud).

Conjugaison bactérienne. - Processus de transfert d'ADN entre deux cellules bactériennes, permettant l'échange de matériel génétique. Ce processus est un moyen de reproduction chez les bactéries qui diffère fondamentalement de la reproduction sexuelle telle qu'elle est observée chez les organismes eucaryotes. Généralement, au commencement d'une conjugaison bactérienne, une cellule bactérienne qui porte un plasmide conjugatif ( un petit morceau d'ADN circulaire autonome) produit un prolongement de sa surface appelé pilus sexuel. Le pilus sexuel est utilisé pour établir un contact avec une autre cellule bactérienne. Le pilus sexuel de la cellule donneuse se lie ainsi à la membrane cellulaire de la cellule receveuse. Ce contact rapproché permet l'établissement d'un canal de conjugaison entre les deux cellules, appelé pont conjugal. À travers le pont conjugal, l'ADN du plasmide conjugatif est transféré de la cellule donneuse à la cellule receveuse. Ce processus peut également inclure le transfert de gènes chromosomiques spécifiques, bien que dans certains cas, seul le plasmide soit transféré. Une fois l'ADN transféré dans la cellule receveuse, il peut s'intégrer dans le génome bactérien ou persister en tant que plasmide indépendant. Les gènes nouvellement acquis peuvent conférer à la cellule receveuse de nouveaux traits ou une résistance à certains antibiotiques, par exemple.

ConnĂ©, abrĂ©gĂ© de connextus, liĂ©, attachĂ©. - Terme qui s'emploie pour dĂ©signer la soudure de parties homogènes. Il est synonyme de conjoint, coadnĂ©.  Les feuilles sont connĂ©es quand, opposĂ©es ou verticillĂ©es, sessiles, elles sont soudĂ©es entre elles par leur partie infĂ©rieure, comme, dans le cardère Ă  bonnetier, la saponaire officinale, la casuarine, le chèvrefeuille des jardins. Dans ce sens, on emploie aussi le mot confluent. Les pĂ©tales sont connĂ©s quand ils sont joints et soudĂ©s par leurs bords, mais si faiblement qu'on peut aisĂ©ment les sĂ©parer sans lĂ©sion apparente du tissu, comme dans le statice monopetala. Dans la vigne, ils sont connĂ©s au sommet, et par la base dans l'airelle oxycoccos. Les Ă©tamines sont aussi connĂ©es dans les ComposĂ©es et les MalvacĂ©es.

Connectif (botanique), , du latin connectere, souder. - On nomme ainsi la portion du filet de l'étamine qui unit les deux loges entre elles. Cette partie est charnue, tantôt très courte, tantôt large, de manière à éloigner les loges (mélisse à grandes fleurs). Dans la sauge, il est allongé, articulé sur le filet. Dans les lis, le connectif est contracté, c'est-à-dire qu'étant extrêmement court, il tient les lobes rapprochés. Il paraît ne pas toujours exister quand l'anthère est attachée sans intermédiaire sur le filet ou sur une partie quelconque de la fleur, comme dans les Aristoloches, les Oseilles, les Graminées, etc. Enfin, le connectif peut présenter différentes formes; il peut être oblong, ovale, avoir la figure d'un croissant, d'un coeur, d'un fer de lance, etc.

Connivent (botanique). - Se dit des parties des plantes qui, étant rapprochées, semblent faire corps ensemble. Les feuilles de l'arroche des jardins sont conniventes, parce que, opposées et redressées, elles s'appliquent contre la tige par leur face supérieure. Les dents du calice convergent entre elles par le sommet dans la trolle d'Europe, et sont dites par conséquent conniventes. On dit aussi les anthères conniventes dans les morelles (solanum), par exemple, parce qu'elles sont tellement rapprochées qu'on les croirait soudées.

ConoĂŻde (anatomie), qui a la forme d'un cĂ´ne. - Les ligaments conoĂŻdes servent Ă  attacher la clavicule Ă  l'omoplate. On donne le nom de dents conoĂŻdes aux dents canines.

Constricteurs (muscles), du latin constringere, resserrer. - On nomme ainsi les muscles dont la fonction est de resserrer circulairement certaines parties du corps. Ainsi, chez l'humain on connaît dans les parois du pharynx ou arrière-gorge six muscles constricteurs du pharynx, situés deux par deux symétriquement à droite et à gauche : 1° les constricteurs supérieurs qui s'attachent antérieurement à l'apophyse- ptérygoïde, au ligament intermaxillaire, à la ligne myloïdienne du maxillaire inférieur et sur les côtés de la base de la langue, postérieurement à la partie postérieure et moyenne du pharynx; 2° Les deux constricteurs moyens, fixés antérieurement aux deux cornes de l'os hyoïde et au ligament stylo-hyoïdien; postérieurement, comme le précédent; 3° les deux constricteurs inférieurs, naissant antérieurement des cartilages-cricoïde et thyroïde du larynx, avec des attaches postérieures semblables à celles des deux précédents. - Ces trois muscles resserrent l'arrière-gorge et l'élèvent un peu au moment où l'on avale, de façon à lui faire embrasser et conduire le bol alimentaire. Des muscles analogues s'observent chez les vertébrés en général et même dans beaucoup d'animaux des autres embranchements.

Contraction musculaire. - Processus par lequel les fibres musculaires se raccourcissent de manière active, produisant ainsi une force qui peut être utilisée pour générer du mouvement, maintenir la posture ou exercer une pression. La contraction musculaire est déclenchée par un signal électrique provenant du système nerveux central. Ce signal est transmis le long des fibres nerveuses jusqu'à la jonction neuromusculaire, où il déclenche la libération d'un neurotransmetteur appelé acétylcholine. L'acétylcholine se lie aux récepteurs spécifiques situés sur la membrane cellulaire des fibres musculaires, provoquant un changement dans la perméabilité de la membrane et la génération d'un potentiel d'action. Ce potentiel d'action se propage le long de la membrane cellulaire et pénètre dans le muscle via les tubules T (ou tubules transversaux), ce qui provoque la libération de calcium (Ca2+) à partir du réticulum sarcoplasmique (un réticulum endoplasmique spécialisé). Le calcium libéré se lie à la troponine, ce qui entraîne un changement de conformation de la tropomyosine et expose les sites de liaison de l'actine. Les têtes de myosine, présentes dans les filaments épais, se fixent alors aux sites actifs sur les filaments minces d'actine, formant des ponts d'actine-myosine. Les têtes de myosine subissent un changement conformationnel, en hydrolysant une molécule d'ATP pour libérer de l'énergie. Cette énergie est utilisée pour effectuer un mouvement de balayage (coup de rame) des têtes de myosine, ce qui raccourcit les filaments de myosine et rapproche les filaments d'actine, raccourcissant ainsi la fibre musculaire. Une fois que le signal électrique cesse, le calcium est pompé hors de la cellule musculaire vers le réticulum sarcoplasmique, ce qui entraîne le détachement des têtes de myosine des sites actifs sur l'actine. Les filaments d'actine et de myosine glissent alors de nouveau l'un sur l'autre, mais cette fois dans la direction opposée, permettant au muscle de se relâcher et de retrouver sa longueur initiale.

Convergence. - Phénomène où des organismes non apparentés développent des caractéristiques similaires en réponse à des pressions sélectives similaires. On distingue deux types de convergences qui diffèrent dans leur cadre temporel et dans la manière dont les caractéristiques similaires se développent :

• La convergence adaptative se produit lorsque des organismes non apparentés, qui partagent un environnement ou des modes de vie similaires, développent indépendamment des caractéristiques similaires en réponse à des pressions sélectives similaires. Ces caractéristiques similaires sont souvent le résultat d'une adaptation à des conditions environnementales spécifiques ou à des modes de vie similaires. Par exemple, les ailes des insectes, des oiseaux et des chauves-souris sont des exemples de convergence adaptative, où ces organismes ont développé des structures d'aile similaires malgré des ancêtres différents.

• La convergence évolutive, quant à elle, se réfère à des cas où des organismes non apparentés développent des caractéristiques similaires à la suite d'une évolution indépendante, généralement à partir d'ancêtres très différents. Contrairement à la convergence adaptative, la convergence évolutive met l'accent sur le processus évolutif qui conduit à la similarité des caractéristiques plutôt que sur les pressions sélectives elles-mêmes. Par exemple, les ichtyosaures (reptiles marins éteints) et les dauphins (mammifères marins) présentent une convergence évolutive dans leur forme corporelle hydrodynamique, bien qu'ils appartiennent à des groupes taxonomiques différents.

Convoluté (botanique), du latin convolutus, enroulé. - Se dit principalement des feuilles qui sont roulées sur elles-mêmes dans le bouton, de telle façon que l'un de leurs bords représente un axe autour duquel le reste du limbe décrit une spirale. Les feuilles d'un grand nombre de graminées, de musacées, de l'épine-vinette, de la gerbe d'or, des astères, etc., présentent cette disposition. Différentes spathes, des pétales, peuvent être aussi roulés en cornet ou en spirale, et par conséquent être dits convolutés. Quelquefois encore les cotylédons sont roulés en spirales sur eux-mêmes dans leur longueur, comme ceux du grenadier (Punica granatum); on les dit aussi convolutés dans ce cas.

CopulationcoĂŻt. - Acte sexuel au cours duquel les organes gĂ©nitaux d'un ou plusieurs individus sont en contact, gĂ©nĂ©ralement dans le but de reproduction ou de plaisir sexuel. C'est un processus biologique essentiel pour la reproduction chez de nombreuses espèces animales.  Le coĂŻt est un aspect fondamental de la reproduction sexuĂ©e. Pendant le coĂŻt, le sperme, contenant les gamètes mâles (spermatozoĂŻdes), est dĂ©posĂ© dans le tractus gĂ©nital fĂ©minin oĂą il peut rencontrer l'ovule (gamète femelle) pour la fĂ©condation et la formation d'un nouvel individu. Pour les humains et de nombreuses autres espèces, le coĂŻt est Ă©galement associĂ© au plaisir sexuel. Les organes gĂ©nitaux contiennent de nombreuses terminaisons nerveuses sensibles qui rĂ©agissent aux stimuli sexuels, ce qui peut induire des sensations agrĂ©ables et contribuer au plaisir et au bien-ĂŞtre sexuels. Le coĂŻt peut ĂŞtre influencĂ© par des facteurs biologiques, sociaux, psychologiques et culturels. Chez de nombreuses espèces animales, le coĂŻt est dĂ©clenchĂ© par des signaux hormonaux et comportementaux indiquant la disponibilitĂ© sexuelle des partenaires. Il existe une grande diversitĂ© de comportements sexuels et de pratiques associĂ©es au coĂŻt Ă  travers les cultures et les espèces. Les comportements sexuels varient en fonction de facteurs tels que les normes culturelles, les croyances religieuses, les prĂ©fĂ©rences individuelles et les relations interpersonnelles.

Coque (botanique), du celtique cucc, qui signifie creuse. - Terme s'appliquant à une espèce particulière de fruit sec. Ce fruit se compose de plusieurs loges rapprochées, dont chacune est une coque; à l'époque de la maturité, chaque coque s'ouvre de bas en haut avec élasticité. Les fruits des euphorbiacées se partagent en autant de coques qu'il y a de loges dans la capsule. Certains botanistes ont appliqué ce mot à l'ensemble d'un fruit formé de deux ou plusieurs enveloppes sèches, dont l'extérieure présente des lobes arrondis, bien marqués ec quelquefois très saillants. Ils caractérisaient surtout ce fruit par l'absence de sutures et de valves.

Coquillage (zoologie). - Ce mot désigne encore dans le langage courant, les mollusquesà coquilles, et même les autres invertébrés couverts d'un test solide, ou les coquilles et les tests eux-mêmes; il n'est plus employé dans le langage scientifique.



Collectif, 80 coquillages, Glénat , 2010.

Coquille. - Enveloppe calcaire d'un grand nombre de mollusques.

Corde du tympan ou du tambour (anatomie). - On désigne sous ce nom un filet nerveux, que la portion dure de la septième paire de nerfs fournit pendant son trajet dans l'aqueduc de Fallope; il pénètre dans la caisse du tympan, à peu de distance du trou stylo-mastoïdien, la traverse et en sort par la scissure de Glaser. (Tympan).

Corde dorsale = notochorde. - Structure embryonnaire qui se forme chez les chordĂ©s. La corde dorsale apparaĂ®t tĂ´t dans le dĂ©veloppement embryonnaire et joue un rĂ´le crucial dans la mise en place du plan corporel de l'organisme en dĂ©veloppement. Elle se forme le long de l'axe dorso-ventral de l'embryon, juste en dessous de la rĂ©gion qui donnera naissance au système nerveux central, et se dĂ©veloppe Ă  partir de cellules mĂ©sodermiques et s'Ă©tend longitudinalement le long de l'embryon.La corde dorsale est une structure cylindrique, flexible et semi-rigide, composĂ©e de cellules spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es chordocytes. Ces cellules produisent une substance gĂ©latineuse riche en collagène, qui donne Ă  la corde dorsale sa rigiditĂ©. La corde dorsale est entourĂ©e par une gaine de tissu conjonctif appelĂ©e la chorde dorsale, qui fournit un certain soutien et une protection Ă  la structure. Pendant le dĂ©veloppement embryonnaire, la corde dorsale sĂ©crète par ailleurs des signaux molĂ©culaires qui influencent la diffĂ©renciation des cellules embryonnaires environnantes et la mise en place du système nerveux central. Chez les vertĂ©brĂ©s, elle joue un rĂ´le dans l'induction de la formation de la colonne vertĂ©brale, en agissant comme un point de dĂ©part pour le dĂ©veloppement des vertèbres.  Chez d'autres groupes de chordĂ©s, comme les amphioxus, la corde dorsale persiste en tant qu'Ă©lĂ©ment structurel majeur de l'organisme adulte.

Cordés. - Groupe d'animaux caractérisés par la présence d'un corde dorsale ou notocorde. Les vertébrés, les acraniens et les tuniciers appartiennent à ce groupe.

Cordes vocales (anatomie). - On appelle ainsi les ligaments inférieurs de la glotte; ils sont constitués par les ligaments thyro-aryténoïdiens, et sont situés à droite et à gauche du larynx.

Cordiforme (zoologie, botanique), du latin cor, coeur, et forma, forme. - On désigne ainsi les parties ou les corps qui offrent la forme d'un coeur. Cela s'applique surtout aux feuilles.

Cordon. - Terme qui peut faire référence à plusieurs structures anatomiques. Citons :

• Le cordon spermatique est une structure anatomique présente dans le système reproducteur masculin. Il se compose de plusieurs éléments, notamment le canal déférent, les artères et veines testiculaires, les nerfs, ainsi que des vaisseaux lymphatiques et du tissu conjonctif. Le cordon spermatique relie les testicules à l'abdomen et passe à travers le canal inguinal jusqu'au scrotum.

• Le cordon ombilical est une structure flexible et cylindrique qui relie le fœtus au placenta pendant la grossesse. Il contient généralement trois vaisseaux sanguins : deux artères qui transportent le sang désoxygéné et les déchets métaboliques du fœtus vers le placenta, et une veine qui transporte le sang oxygéné et les nutriments du placenta vers le fœtus.

• Le cordon médullaire = la moelle épinière = est une partie du système nerveux central située dans la colonne vertébrale. Il transmet les signaux nerveux entre le cerveauet le reste du corps et est responsable de nombreuses fonctions sensorielles, motrices et autonomes.

• Les cordons nerveux sont des faisceaux de nerfs qui se trouvent dans le corps humain, notamment dans les membres. Ils sont composés de fibres nerveuses sensorielles et motrices qui transmettent des informations entre le système nerveux central et les muscles, les organes et la peau.

Cormus. - Structure de base observée chez certains organismes, notamment les algues brunes et les méduses, caractérisée par une symétrie radiaire et une organisation corporelle centrale à partir de laquelle d'autres structures fonctionnelles se ramifient ou rayonnent. Chez les algues brunes. Il se compose généralement d'un stipe (tige) ou d'une base centrale à partir de laquelle des lames (feuilles) ou des frondes (branches) rayonnent. Le cormus est la forme de base de l'organisation corporelle de ces algues et peut varier en taille et en complexité selon les espèces. Chez certaines méduses, le cormus désigne la partie centrale ou le corps principal de l'organisme. Le cormus des méduses est généralement constitué d'une cloche ou d'un dôme gélatineux, appelé ombrelle, qui abrite la cavité gastrovasculaire et les organes vitaux de l'animal. À partir du cormus, des bras oraux peuvent s'étendre pour capturer la nourriture, et des tentacules peuvent s'étendre pour la défense et la capture de proies.

Corne. - Partie dure et conique, qui se forme sur la tĂŞte de certains animaux. Les cornes existent ordinairement par paire chez nombre de mammifères, particulièrement chez les ruminants. Ce sont des  formations Ă©pidermiques, consistant en longues fibres Ă©lastiques parallèlement accolĂ©es. Les formes des cornes et leur disposition (cornage) sont trĂ©s variables; tandis que chez les bovidĂ©s (anciens cavicornes), les cornes sont en parties creuses et s'emboitent sur une protubĂ©rance cranienne appelĂ©e cornillon, elles sont pleines,chez les girafes et les antilopidĂ©s (bois).

Corné (tissu). - Le tissu corné de la peau est la couche externe et la plus superficielle de l'épiderme, la couche externe de la peau. Cette couche cornée, également appelée couche cornée ou stratum corneum, est constituée de cellules mortes et aplaties, appelées kératinocytes, qui sont fortement kératinisées. La kératinisation des kératinocytes leur confère une résistance aux dommages mécaniques et à la perte d'eau, aidant ainsi à protéger la peau contre les agressions externes telles que la sécheresse, les infections et les abrasions.

CornĂ©e, du latin cornea [tunica] = tunique, de corne). - Partie antĂ©rieure transparente de l'oeil. La cornĂ©e est enchâssĂ©e comme un verre de montre dans l'ouverture circulaire que prĂ©sente la sclĂ©rotique Ă  sa partie antĂ©rieure. Elle est dĂ©pourvue de vaisseaux, mais est riche en filets nerveux. 

Cornets. -  Lames osseuses très minces, roulĂ©es en forme de cornet, situĂ©es dans les fosses nasales.

Corolle, du latin corolla = petite couronne). - Enveloppe des Ă©tamines et du pistil.  La corolle est constituĂ©e par des pĂ©tales ordinairement verticillĂ©s et diversement colorĂ©s. Cependant, chez certaines plantes, les pĂ©tales sont insĂ©rĂ©s en spirale; chez d'autres, la couleur est verte.  - Quand les pĂ©tales sont sĂ©parĂ©s les uns des autres jusqu'Ă  la base, la corolle est dite dialypĂ©tale (du grec dialyein = sĂ©parer); si au contraire les pĂ©tales sont concrescents, la corolle est gamopĂ©tale. La partie infĂ©rieure oĂą les pĂ©tales sont concrescents est le tube de la corolle, la partie supĂ©rieure libre est le limbe; tube et limbe sont sĂ©parĂ©s par la gorge, Quand il y a symĂ©trie par rapport Ă  un axe, la corolle est rĂ©gulière; elle est irrĂ©gulière si elle est symĂ©trique par rapport Ă  un plan. - Corolle ligulĂ©e : nom donnĂ© Ă  la corolle qui, commençant par un tube, se termine en s'Ă©largissant et en formant une languette plane. On la nomme aussi demi-fleuron. Cette forme se rencontre dans la famille des ComposĂ©es et principalement dans la tribu des ChicoracĂ©es, qui ont leurs capitules composĂ©s de corolles toutes ligulĂ©es. - Corolle personĂ©e  : c'est une corolle -monopĂ©tale Ă  deux lèvres, dont la gorge est close par une saillie, de la lèvre infĂ©rieure, ce qui lui donne une certaine ressemblance avec un mufle, ou un masque, telle est la corolle du muflier. - Corolle rotacĂ©e (botanique) ou en roue, rota, en latin : ans la corolle rotacĂ©e, le tube est très court, le limbe ouvert et plan; telle est celle de la Bourrache officinale.

Coronaire (rĂ©gion). - Expression qui peut faire rĂ©fĂ©rence Ă  diffĂ©rentes rĂ©gions anatomiques en fonction du contexte. En cardiologie, la rĂ©gion coronaire est  la zone du coeur ou les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque (myocarde) en sang oxygĂ©nĂ©. 

Coronaire (sinus). - Veine du coeur humain de grande taille qui collecte le sang désoxygéné drainé par les veines cardiaques et le ramène vers l'oreillette droite du cœur. Le sinus coronaire est crucial car il assure le retour veineux du sang du myocarde vers la circulation sanguine systémique. Le sinus coronaire est situé dans le sillon coronaire, qui est une rainure sur la surface externe du cœur. Ce sillon est formé par la jonction des oreillettes et des ventricules. Le sinus coronaire traverse ce sillon, courant le long de la surface dorsale du cœur. Le sinus coronaire collecte le sang veineux désoxygéné provenant de plusieurs veines cardiaques, y compris la grande veine cardiaque (ou veine cardiaque antérieure), la petite veine cardiaque (ou veine cardiaque moyenne), et d'autres veines plus petites qui drainent le muscle cardiaque. Après avoir collecté le sang veineux, le sinus coronaire se jette dans l'oreillette droite du cœur, juste au-dessus de la valve tricuspide. Le sang désoxygéné est ensuite pompé dans le ventricule droit, puis dans les poumons pour être oxygéné. Le sinus coronaire assure le retour veineux du sang provenant du muscle cardiaque, fournissant ainsi une voie pour le drainage veineux efficace du myocarde. Ce retour veineux est essentiel pour maintenir un apport sanguin adéquat au muscle cardiaque et pour assurer le bon fonctionnement du cœur dans son ensemble.

Coronaires (artères). - Vaisseaux sanguins essentiels pour l'apport de sang au muscle cardiaque (myocarde). Il existe deux artères coronaires principales :

• L'artère coronaire droite naît de l'aorte ascendante juste au-dessus de la valve aortique, généralement au niveau du sinus aortique droit. Elle chemine le long du sulcus coronaire (sillon coronal) sur la surface droite du cœur, fournissant de l'oxygène et des nutriments à la partie droite du cœur, y compris au ventricule droit et à une partie du ventricule gauche.

• L'artère coronaire gauche  est plus volumineuse et se divise en deux branches principales : l'artère interventriculaire antĂ©rieure (AIA) et l'artère circonflexe (ACX). L'AIA parcourt le sillon interventriculaire antĂ©rieur et alimente principalement le septum interventriculaire et la partie antĂ©rieure du ventricule gauche. L'ACX chemine dans le sulcus coronaire gauche et fournit du sang Ă  la partie latĂ©rale du ventricule gauche et Ă  l'oreillette gauche.

Coronaires (veines). - RĂ©seau de vaisseaux sanguins qui collectent le sang dĂ©soxygĂ©nĂ© provenant du muscle cardiaque (myocarde) et le drainent vers l'oreillette droite du cĹ“ur.  Les veines coronaires sont situĂ©es sur la surface externe du cĹ“ur et suivent gĂ©nĂ©ralement le trajet des artères coronaires correspondantes. Elles cheminent Ă  travers le muscle cardiaque pour collecter le sang dĂ©soxygĂ©nĂ©. Les deux principales veines coronaires sont :
• La grande veine cardiaque (ou veine coronaire antérieure) accompagne généralement l'artère interventriculaire antérieure (AIA) dans le sillon interventriculaire antérieur, collectant le sang désoxygéné des parties antérieures du ventricule gauche et du septum interventriculaire.

• La petite veine cardiaque (ou veine coronaire moyenne) accompagne souvent l'artère circonflexe dans le sulcus coronaire gauche, drainant le sang désoxygéné des parties latérales du ventricule gauche et de l'oreillette gauche.

Les veines coronaires collectent le sang désoxygéné des capillaires sanguins du myocarde et le drainent dans le sinus coronaire, qui est une grande veine située dans le sillon coronaire sur la face postérieure du cœur. Le sinus coronaire se jette ensuite dans l'oreillette droite, complétant ainsi le cycle du système veineux coronarien.

Coronal (os), du latin corona, couronne. - nom donné par certains anatomistes à l'os-frontal.

Corps (anatomie).- On nomme souvent corps l'ensemble des organes d'un animal, l'individu tout entier; d'autres fois, par opposition aux membres, on nomme corps la partie centrale où sont contenus les organes essentiels; les anatomistes, dans ce cas, préfèrent le mot tronc, au moins quand il s'agit des animaux vertébrés. - On donne aussi le nom de corps à la partie centrale des os, et à certains organes tels que le corps calleux dans le cerveau des mammifères, le corps vitré dans l'oeil, etc.

Corps calleux. - Le corps calleux (ou mésolobe), grande commissure cérébrale, est une bandelette de substance blanche nacrée, épaisse, formant comme une voûte au-dessus des ventricules latéraux et moyens, au fond du sillon qui sépare les hémisphères du cerveau. Elle est plus large en arrière qu'en avant, convexe dans le sens antéro-postérieur, légèrement concave transversalement et offrant, sur les côtés, trois prolongements qui répondent aux trois cornes des hémisphères. L'extrémité antérieure présente une partie convexe, appelée genou du corps calleux; sa portion réfléchie, beaucoup plus mince, porte le nom de «bec ». Deux cordons blancs ou pédoncules, qui se dirigent vers la substance perforée, terminent en avant le corps calleux. L'extrémité postérieure, concave et plus épaisse, porte le nom de bourrelet du corps calleux, et donne naissance à quatre prolongements, dont deux sont postérieurs et vont recouvrir l'ergot de Morand, et deux latéraux et externes, et vont recouvrir les cornes d'Ammon. Les connexions anatomiques du corps calleux et le prolongement des fibres de sa face inférieure jusque dans les circonvolutions cérébrales établissent que c'est bien une commissure réunissant les deux hémisphères du cerveau.

Corps cĂ©toniques. - Substances produites dans le foie Ă  partir des acides gras lorsqu'il y a une insuffisance de glucose disponible pour l'Ă©nergie. Les corps cĂ©toniques  sont produits principalement pendant les pĂ©riodes de jeĂ»ne prolongĂ©, de restriction glucidique sĂ©vère, de diabète non contrĂ´lĂ© ou en cas de maladies mĂ©taboliques. Les principaux corps cĂ©toniques produits par le foie sont l'acĂ©toacĂ©tate, le bĂŞta-hydroxybutyrate et l'acĂ©tone. Les corps cĂ©toniques sont une source d'Ă©nergie alternative importante pour de nombreux tissus, y compris le cerveau, lorsque les niveaux de glucose sont bas. Ils peuvent traverser la barrière hĂ©mato-encĂ©phalique et ĂŞtre utilisĂ©s comme source d'Ă©nergie par les cellules cĂ©rĂ©brales.

Corpuscules gustatifs = bourgeons gustatifs  =  papilles gustatives. - Structures spĂ©cialisĂ©es situĂ©es sur la langue et d'autres parties de la cavitĂ© buccale (palais, amygdales, arrière-gorge et mĂŞme oesophage), et responsables de la perception du goĂ»t. Chaque corpuscule gustatif est composĂ© de cellules sensorielles spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es cellules gustatives, qui sont regroupĂ©es dans des structures en forme de bourgeon. Les cellules gustatives sont en contact avec les aliments via des pores microscopiques appelĂ©s pores gustatifs, qui permettent aux molĂ©cules de saveur de pĂ©nĂ©trer et de stimuler les cellules gustatives. Les corpuscules gustatifs sont responsables de la dĂ©tection des saveurs alimentaires (le sucrĂ©, le salĂ©, l'acide, l'amer et l'umami). Lorsque les molĂ©cules de saveur se lient aux rĂ©cepteurs situĂ©s sur les cellules gustatives, cela dĂ©clenche un signal Ă©lectrique qui est transmis au cerveau via les nerfs gustatifs, permettant ainsi la perception du goĂ»t. Les cellules gustatives ont une durĂ©e de vie relativement courte et sont continuellement renouvelĂ©es. De nouvelles cellules gustatives sont gĂ©nĂ©rĂ©es Ă  partir de cellules souches prĂ©sentes Ă  la base des bourgeons gustatifs et migrent vers la surface pour remplacer les cellules âgĂ©es ou endommagĂ©es.

Cors. - Ramifications du bois des cerfs des cerfs et d'autres cervidĂ©s mâles. Les cors commencent Ă  se former lorsque les cerfs mâles atteignent la maturitĂ© sexuelle, gĂ©nĂ©ralement Ă  l'âge d'un an ou deux. 

Corselet ou corcelet (zoologie), diminutif du mot corps. - On nommait ainsi une partie assez mal définie du thorax des insectes, et qui variait selon la conformation des espèces. Ce mot est à peu près tombé en désuétude, excepté dans certains groupes comme les insectes coléoptères, orthoptères et beaucoup de genres d'hémiptères.

Cortex cĂ©rĂ©bral. - Partie la plus externe du cerveau chez les mammifères. Le cortex recouvre la surface externe des hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux et constitue la majeure partie de la matière grise du cerveau. Il est constituĂ© de plusieurs couches de cellules nerveuses, principalement des neurones, organisĂ©es de manière complexe en plis et en sillons appelĂ©s gyrus et sulcus. Cette organisation en plis augmente considĂ©rablement la surface du cortex, permettant ainsi une plus grande capacitĂ© de traitement de l'information. Le cortex cĂ©rĂ©bral est divisĂ© en quatre lobes principaux : le lobe frontal, le lobe pariĂ©tal, le lobe temporal et le lobe occipital. Chaque lobe est spĂ©cialisĂ© dans diffĂ©rentes fonctions cognitives. Par exemple, le lobe frontal est associĂ© au contrĂ´le moteur et Ă  la planification, le lobe pariĂ©tal est impliquĂ© dans le traitement des informations sensorielles et la perception de l'espace, le lobe temporal est impliquĂ© dans l'audition et la mĂ©moire, et le lobe occipital est responsable du traitement visuel.  Le cortex cĂ©rĂ©bral est hautement plastique, ce qui signifie qu'il est capable de se modifier en rĂ©ponse Ă  l'expĂ©rience et Ă  l'apprentissage tout au long de la vie. Cette plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale permet au cerveau de s'adapter Ă  de nouvelles situations, de rĂ©organiser ses connexions neuronales et de rĂ©cupĂ©rer de certaines lĂ©sions cĂ©rĂ©brales.

Corti (organe de). - Structure sensorielle spĂ©cialisĂ©e situĂ©e dans la partie basilaire cochlĂ©e, une partie de l'oreille interne. L'organe de Corti intervient dans la perception auditive en convertissant les vibrations sonores en signaux Ă©lectriques qui sont ensuite transmis au cerveau. Il est composĂ© de cellules sensorielles spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es cellules ciliĂ©es, ainsi que de cellules de soutien et de cellules de bordure. Les cellules ciliĂ©es sont les rĂ©cepteurs auditifs primaires et sont responsables de la conversion des vibrations sonores en signaux Ă©lectriques. Elles sont disposĂ©es en rangĂ©es dans l'organe de Corti, avec les cellules ciliĂ©es externes en position pĂ©riphĂ©rique et les cellules ciliĂ©es internes en position centrale. Lorsque des vibrations sonores atteignent la cochlĂ©e, elles provoquent des mouvements de la membrane basilaire, ce qui entraĂ®ne le dĂ©placement des cils des cellules ciliĂ©es. Ce mouvement des cils gĂ©nère des signaux Ă©lectriques qui sont transmis via le nerf auditif au cerveau, oĂą ils sont interprĂ©tĂ©s comme des sons. 

Cortical (botanique). - Se dit des parties de la tige qui dĂ©pendent de l'Ă©corce. Les couches ou fibres corlicales sont des faisceaux de fibres appliquĂ©es sur le boiset sĂ©parĂ©es d'abord de ce dernier par une mince lame appartenant Ă  l'enveloppe cellulaire, puis par le cambium ou sève descendante destinĂ©e Ă  former une nouvelle couche d'aubier et une nouvelle couche de liber. Ce sont ces fibres corticales (appelĂ©es aussi liber, Ă  cause de leur disposition par rangĂ©es rappelant la disposition des feuillets d'un livre) qui, offrant beaucoup de rĂ©sistance et de tĂ©nacitĂ©, constituent la matière textile fournie par plusieurs vĂ©gĂ©taux, tels que le lin, le chanvre, etc. 

Dans le daphné bois dentelle, les couches corticales sont précisément ces réseaux de fibres qui, déroulés, offrent l'aspect d'un ouvrage fait à l'aiguille. Le parenchyme cortical est la couche de tissu cellulaire, nommée aussi moelle externe, qui se trouve entre les couches subéreuses et le liber, et qui communiquent avec la moelle centrale par les rayons médullaires. On nomme plantes corticales celles qui se développent sur l'écorce des arbres, ainsi que le font beaucoup de lichens, de mousses, etc. (G.- s.).

Cortical (anatomie). - Le cerveau des humains et des vertébrés conformés comme lui présente extérieurement une couche d'une matière grise, que l'on nomme subtance corticale du cerveau. Les reins des mammifères offrent aussi extérieurement une couche nommée substance corticale des reins.

Corticoïdes = corticostéroïdes. - Classe de hormones stéroïdiennes produites dans les glandes surrénales. Les corticoïdes jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme des glucides, des lipides et des protéines, la modulation de la réponse inflammatoire et immunitaire, le maintien de la pression artérielle et de l'équilibre hydrique, et la réponse au stress. Ils sont produits à partir du cholestérol et sont sécrétés en réponse à des signaux du système endocrinien, tels que l'ACTH (hormone corticotrope adrénocorticotrope) sécrétée par l'hypophyse. Les principaux types de corticoïdes produits par les glandes surrénales comprennent le cortisol (=hydrocortisone), l'aldostérone et la corticostérone. Chacun de ces corticoïdes a des fonctions spécifiques dans le corps.

Corticotrope. -  Type de cellules prĂ©sentes dans la partie antĂ©rieure de l'hypophyse. Les corticotropes sont spĂ©cialisĂ©s dans la production et la sĂ©crĂ©tion de l'ACTH, une hormone qui rĂ©gule la production de cortisol par les glandes surrĂ©nales. L'ACTH stimule la libĂ©ration du cortisol en rĂ©ponse au stress et joue un rĂ´le crucial dans la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme, de la rĂ©ponse immunitaire et de la gestion du stress. La sĂ©crĂ©tion d'ACTH par les corticotropes est rĂ©gulĂ©e par plusieurs facteurs, notamment l'hormone de libĂ©ration de la corticotrophine (CRH) produite par l'hypothalamus. La CRH stimule la libĂ©ration d'ACTH par l'hypophyse antĂ©rieure en rĂ©ponse au stress, Ă  l'activitĂ© circadienne et Ă  d'autres signaux environnementaux.

Cortiqueux  (fruits). - Mirbel a nommĂ© ainsi certains fruits dont l'Ă©picarpe ou enveloppe externe est ferme, Ă©paisse, sèche ou peu succulente. Tels sont les fruits de l'oranger, du citronnier (Agrumes), de l'arbousier, etc. Ce nom vient sans doute de ce que l'on nomme vulgairement Ă©corce l'enveloppe extĂ©rieure de l'orange; il est d'ailleurs peu employĂ©.

Cortisol. - Hormone produite par les glandes surrénales, et impliquée dans la réponse au stress, la régulation du métabolisme des glucides et la modulation de la réponse immunitaire.

Cortisone. - CorticostĂ©roĂŻde synthĂ©tique qui appartient Ă  la classe des hormones stĂ©roĂŻdiennes. Elle est utilisĂ©e Ă  des fins mĂ©dicales pour ses propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires et immunosuppressives. 

Corymbe (botanique), du grec korymbos, cime, sommet. - Terme employĂ© pour dĂ©signer une inflorescence, dont les pĂ©doncules secondaires partant de points diffĂ©rents Ă©lèvent les fleursĂ  peu près Ă  la mĂŞme hauteur, de manière Ă  former une sorte de parasol Ă  rayons inĂ©gaux. La mille-feuille prĂ©sente ainsi la disposition de ses fleurs ou plutĂ´t  de ses capitules. Il en est de mĂŞme pour un grand nombre de composĂ©es radiĂ©es qui avaient reçu justement, Ă  cause de cette inflorescence, le nom de Corymbifères. Le corymbe peut ĂŞtre simple ou rameux. Dans ce dernier cas le pĂ©doncule commun se divise en pĂ©doncules secondaires.

Côte. - Os des parties latérales de la poitrine : l'humain a douze paires, de côtes. Les côtes ont la forme d'un arc aplati, d'une longueur variable, formant avec la colonne vertébrale un angle aigu en bas. Les côtes s'articulent en arrière avec le corps des vertèbres dorsales; en avant, elles se continuent par un cartilage, qui se termine au sternum, sauf les cartilages des 8e, 9e et 10e côtes, qui se réunissent avant d'atteindre le sternum; d'autre part, la 11e et la 12e côte n'ont pas de cartilages, et leur extrémité est libre. L'ensemble des côtes constitue la cage thoracique. Quelques individus possèdent soit treize côtes d'un côté, soit treize paires de côtes (côtes surnuméraires); on y voit un cas d'anomalie réversive, c'est-à-dire rappelant une disposition normale chez des animaux d'autres groupes considérés comme ancêtres de la famille humaine. En anatomie comparée, le mot côte prend une extension très grande; certains reptiles ont un nombre considérable de ces os.

Cotylédon. - Chez les plantes Dicotylédones on donne le nom decotylédons ou de feuilles cotylédonaires aux deux premières feuilles qui apparaissent au moment de la génération. Épais et charnus, ils constituent la masse principale de l'embryon et renferment la provision de fécule qui doit servir à l'alimentation de la jeune plante lorsque le périsperme manque (ex. : le Haricot, la Noix); lorsqu'il y a un périsperme, les cotylédons peuvent se réduire à une feuille mince, membraneuse. Si, pendant la germination, les cotylédons restent enfouis dans la terre, comme dans celle du Pois, ils sont dit hypogés; s'ils s'élèvent au-dessus du sol, ils sont épigés (Haricots); s'ils restent accolés (Marronnier d'Inde, Capucine), le corps cotylédonaire s'élève au-dessus du sol en conservant sa forme primitive. En général, les cotylédons sont peu divisés; la vigne, entre autres, fait exception et possède des cotylédons découpés. Les deux sont généralement égaux; ils sont très inégaux chez le Trapa natans, la Cannelle; ils manquent dans la Cuscute; les Cyclamen ne possèdent qu'un cotylédon, encore cette première feuille appartientelle plutôt à la gemmule (Germain de Saint-Pierre). Chez les Conifères et les Cycadales, les cotylédons sont au nombre de deux ou plus nombreux et alors disposés en verticille. Chez les Monocotylédones il n'y a qu'un cotylédon, c'est ordinairement la première feuille qui fait son apparition. Dans les Graminées, ce ne serait pas, d'après Germain de Saint-Pierre, la première feuille, mais l'organe embryonaire désigné sur le nom d'hypoblaste, qui constituerait le cotylédon. (Dr L. Hn).

Cotylédoné (botanique). - On nomme ainsi un végétal dont la reproduction se fait par graines, et qui, par conséquent, a un embryon pour vu de cotylédons. Les végétaux cotylédonés correspondent aux Phanérogamesde Linné.

Cotyloïde (anatomie), du grec cotyle, cavité arrondie, et eidos, apparence. - On nomme ainsi, en général, une cavité articulaire qui présente la forme d'un hémisphère creux. Chez les Vertébrés, la cavité articulaire de l'os du bassin où s'articule la tête du fémur porte particulièrement ce nom. Elle est formée par l'os iliaque au point où il se joint au pubis et à l'ischion. Tout autour de son bord se trouve un bourrelet fibreux, nommé ligament cotyloïdien. Le fémur est maintenu dans la cavité cotyloïde par des ligaments insérés au pourtour de cette cavité et au pourtour de la tête du fémur; un ligament central rattache le sommet de la tête du fémur au fond de la cavité.

Coude, en latin cubitus. - Articulation du bras avec l'avant-bras chez les animaux vertébrés; la partie de cette articulation qui porte plus spécialement le nom de coude, est la saillie que l'apophyse olécrane du cubitus fait en arrière de l'articulation. Le coude n'est susceptible que de mouvement de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras; trois os y prennent part l'humérus le cubitus et le radius.

Couronne, du latin corona, couronne. - En botanique, on donne ce nom à l'ensemble de certains appendices soudés en partie à la corolle, comme dans les silènes, mais surtout dans les stapélies, où ils prennent diverses formes souvent très bizarres. En général, dans les apocynées et les asclépiadées, ces appendices forment un verticille et sont opposés à chacune des étamines. On nomme couronne du périanthe des appendices minces, pétaloïdes, formés d'une seule pièce circulaire qui surmonte l'orifice des périanthes. La fleur du narcisse présente une couronne de ce genre. Quelquefois, le limbe du calice persistant au sommet de certain fruit infère forme une couronne; ainsi, la baie des groseilliers est couronnée par ce limbe; d'autres fois, ce fruit est couronné par le stigmate, comme dans les nénuphars. Dans certaines Ombellifères, telles que la coriandre, les oenanthes, le fruit (crémocarpe) est terminé par le limbe du calice, qui forme une couronne. On donne aussi ce nom à la touffe de feuilles ou de bractées qui terminent les épis de quelques plantes. Dans ce cas, les épis sont dite couronnés, comme dans l'ananas, la couronne impériale, la sauge hormin, la lavande stoechas, etc. Enfin, les botanistes anatomistes ont quelquefois nommé couronne cette partie des tiges ligneuses qui se trouve placée entre le bois et la moelle et qui n'est autre chose. - En anatomie humaine et en zoologie, on nomme couronne, chez les vertébrés :

1° La partie des dents qui s'élève libre au-dessus de la gencive.

2° Les premières protubĂ©rances, annonçant les bois, qui naissent sur le front des faons; 

3° Les plumes érectiles qui surmontent la tête de certains oiseaux

4° Le duvet qui environne la base du bec chez les oiseaux de proie.que l'étui médullaire. (G - s.).

Les vétérinaires nomment aussi couronne, le léger bourrelet charnu qui borde la partie supérieure du sabot. Ce bourrelet fait partie de la deuxième phalange du doigt et repose sur le second os phalangien, que l'on nomme, à cause de cela, os de la couronne. On trouve également Ia couronne dans les ovins, bovins, caprins et porcins.

Couturier (muscle) =  muscle sartorius. - Muscle long et mince situĂ© dans la rĂ©gion antĂ©rieure et mĂ©diale de la cuisse.  Il s'Ă©tend de l'os iliaque (partie supĂ©rieure du bassin) jusqu'au tibia (os de la jambe), traversant le quadrant antĂ©ro-mĂ©dial de la cuisse. Il a une forme de ruban et est situĂ© juste en dessous de la peau et du tissu adipeux et est souvent considĂ©rĂ© comme le muscle le plus long du corps humain.  Le muscle couturier est responsable de la flexion, l'abduction et la rotation externe de la cuisse au niveau de la hanche. Il est Ă©galement impliquĂ© dans la flexion et la rotation interne de la jambe au niveau du genou. En raison de sa disposition, il peut Ă©galement contribuer Ă  la rotation de la hanche. Ce muscle  travaille en synergie avec d'autres muscles de la cuisse, tels que le quadriceps (principalement le muscle droit fĂ©moral), les muscles flĂ©chisseurs de la hanche et les muscles adducteurs. Il est antagoniste aux muscles extenseurs de la hanche et aux muscles rotateurs externes.

Couvain (zoologie). - Les différents états de l'abeille au berceau, c.-à-d. renfermée dans l'alvéole, depuis l'oeuf jusqu'à l'insecte près d'éclore, constituent le couvain. Le temps pendant lequel s'accomplit l'éducation du couvain est divisé, par les apiculteurs, en quatre périodes : la première comprend celle de l'incubation ; la seconde, celle où l'oeuf éclos a produit une larve; la troisième, celle où la larve ou ver se transforme en nymphe, et la quatrième, celle où la nymphe parvient à l'état d'insecte parfait. Dans les ruches, le couvain est sujet à certaines maladies qui entraînent souvent des pertes justement redoutées des apiculteurs. La plus commune de ces altérations est la pourriture ou loque qui offre de grandes analogies avec la flacherie des vers à soie. (Alb. L.).

Couvée (zoologie). - On nomme ainsi les oeufs soumis à une même incubation ou les petits oiseaux sortis de ces oeufs.

Cowper (glandes de). - Nom de deux glandes de l'urètre propres Ă  l'appareil gĂ©nital masculin, aussi appelĂ©es  glandes de MĂ©ry et glandes bulbo-urĂ©trales, et qui ont d'abord Ă©tĂ© dĂ©crites par William Cowper. Le liquidequelles sĂ©crètent est l'un des composants du sperme.

Coxal (os), du latin coxa, hanche. - Nom donné parfois à l'os iliaque qui soutient la saillie de la hanche et fait partie du bassin.

Crampons (botanique). - Appendices plus ou moins longs avec lesquels certains végétaux, comme le lierre, s'attachent aux surfaces sur lesquelles ils vivent; les crampons ne sont pas contournés et ne pénètrent pas dans l'écorcedes végétaux auxquels ils adhèrent.

Crâne. - Boîte osseuse, qui contient le cerveau chez les vertébrés. Chez l'humain, il est constitué par huit os juxtaposés : le frontal, l'ethmoïde, le sphénoïde, l'occipital, les deux temporaux et les deux pariétaux. Le crâne apparaît de très bonne heure durant la gestation, et il existe chez tous les vertébrés, soit à l'état cartilagineux, soit à
l'Ă©tat osseux. 

Craniens (nerfs). -  Rameaux nerveux qui s'Ă©chappent par des orifices spĂ©ciaux de la boĂ®te crânienne.

Crapaudine (paléontologie). - On donne ce nom à des dents fossiles de différents poissons, tels que l'Anarrhique ou Loup marin, les Spares et plusieurs espèces du genre Dorade. Les dents ont une forme hémisphérique. Il y en a d'une seule couleur, ordinairement rousse ou brune; ce sont les vraies Crapaudines; on prétendait qu'elles venaient de la tête des vieux crapauds. Celles qui présentent des cercles concentriques de diverses couleurs s'appellent oeilde loup ou oeil de serpent, suivant leur taille, qui varie de 4 mm 2,7 cm de diamètre.

Craquelins. - Dans quelques ports de mer, les pêcheurs donnent ce nom aux crustacés qui viennent de changer de test et qui sont dans un état mou. lls s'en servent avantageusement pour la pêche des poissons de mer.

CrĂ©atine (chimie), crĂ©as, viande. - Substance contenue dans la chair des animaux (mammifères, oiseaux, poissons). A l'Ă©tat de puretĂ©, c'est un corps solide formĂ© de lames cristallines blanches, d'aspect nacrĂ©, sans saveur, sans odeur, solubles dans l'eau, insolubles dans l'Ă©ther, solubles sans altĂ©ration dans les acides diluĂ©s, perdant 4 Ă©quivalents d'eau au contact des acides concentrĂ©s et se convertissant alors en crĂ©atinine. Par l'Ă©bullition avec l'eau de baryte, la crĂ©atine se dĂ©double en urĂ©e et sarkosine, espèce d'alcaloĂŻde isomère de la lactamide. La crĂ©atine a Ă©tĂ© dĂ©couverte par Chevreul et Ă©tudiĂ©e par Liebig, Price, Verdeil, Marcet, GrĂ©gory, Dessaignes, etc.  (B.).

Crémaster. - Muscle strié (squelettique) situé dans la région inguinale de l'aine chez les hommes. Le muscle crémaster est un muscle mince et en forme de ruban qui s'étend du pubis jusqu'à l'aine. Il est formé par une expansion de la partie inférieure des muscles obliques internes et transverses de l'abdomen. Le principal rôle du muscle crémaster est de soutenir et de protéger les testicules en les élevant vers le haut. Lorsqu'il se contracte, il élève les testicules plus près du corps, ce qui peut être un réflexe de protection en réponse au froid ou à d'autres stimuli. Il peut également être contracté volontairement, par exemple, lorsqu'un homme contracte ses muscles pelviens. Le muscle crémaster est étroitement associé au cordon spermatique, qui contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et le canal déférent. Il traverse également le canal inguinal, une ouverture dans les muscles abdominaux à travers laquelle les testicules descendent dans le scrotum pendant le développement embryonnaire.

Crémastérien (réflexe). - Réflexe involontaire observé chez les hommes. Lorsqu'une stimulation tactile est appliquée à la face interne de la cuisse, le muscle crémaster se contracte, ce qui élève le testicule du côté stimulé. Ce réflexe est une réponse normale chez les hommes et peut être utilisé dans l'examen clinique pour évaluer l'intégrité du système nerveux.

Crémocarpe (botanique), du grec crémaô, je suspends, et carpos, fruit. - Nom donné par Mirbel au fruit des plantes de la famille des Ombellifères, il est composé de deux akènes accolées d'abord, qui, en mûrissant, se séparent l'un de l'autre et ne restent unis que par l'axe ou faisceau de vaisseaux nourriciers, dédoublé en deux filets dont chacun porte suspendu l'akène correspondant.

Crénelé (botanique), du mot créneau. - On ajoute cette épithète au nom des organes des plantes, lorsque leur bord est découpé en lobes courts, arrondis, séparés par des échancrures larges, peu profondes et arrondies également.

Créophage (zoologie), du grec créas, chair, et phagein, manger. - On emploie parfois ce mot pour désigner des animaux qui se nourrissent de la substance d'autres animaux.

CrĂ©tacĂ©. - PĂ©riode de l'ère mĂ©sozoĂŻque qui s'est dĂ©roulĂ©e il y a environ 145 Ă  65 millions d'annĂ©es. Au dĂ©but du CrĂ©tacĂ©, les continents Ă©taient regroupĂ©s en un supercontinent appelĂ© la PangĂ©e, comprenant les masses terrestres qui formeraient plus tard l'AmĂ©rique du Nord, l'Europe et l'Asie. Il s'est d'abord divisĂ© en deux masses, la Laurasie et le Gondwana,  sĂ©parĂ©s par un vaste ocĂ©an, nommĂ©  TĂ©thys. Le CrĂ©tacĂ© Ă©tait caractĂ©risĂ© par un climat globalement chaud, avec des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es et des niveaux de gaz Ă  effet de serre importants. Les restes fossiles de plantes et d'animaux indiquent que les forĂŞts tropicales Ă©taient rĂ©pandues, tandis que les rĂ©gions polaires Ă©taient plus chaudes qu'aujourd'hui. C'Ă©tait l'âge d'or des dinosaures, qui vivaient sur les terres. Dans l'ocĂ©an, les ammonites Ă©taient des mollusques marins abondants, et les rĂ©cifs coralliens Ă©taient prospères. De nouveaux groupes de poissons, tels que les poissons osseux modernes, sont apparus et se sont diversifiĂ©s. La fin du CrĂ©tacĂ©e est marquĂ©e par une extinction de masse (extinction du CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogène ou extinction du CrĂ©tacĂ©-Tertiaire), qui a marquĂ© notamment la disparition des dinosaures non aviens, ainsi que de nombreux autres groupes d'organismes. Une extinction associĂ©e Ă  l'impact d'un astĂ©roĂŻde ou d'un noyau de comète dans la rĂ©gion actuelle du golfe du Mexique.

Crête, du latin crista, crête. - On nomme ainsi, en zoologie, une caroncule comprimée souvent de couleur rouge que l'on observe sur la tête de divers oiseaux, le coq, par exemple. Certains reptiles et amphibiens portent aussi le long de la ligne supérieure du dos, ou seulement de la queue, un repli cutané plus ou moins élevé qui porte aussi le nom de crête. - En botanique, on nomme crête une sorte d'appendice de l'étamine situé à la base de chacune des loges de l'anthère et se présentant sous la forme de petites lames plus ou moins crispées et irrégulièrement dentées qui représentent à peu près la forme de la membrane qui recouvre la tête du coq. Cette particularité se ren contre dans les bruyères, et les anthères qui sont pourvues de cet appendice sont dites en crête ou cristées. (G- s.).

Chrysopicrine (biochimie). - Cette matière colorante jaune, extraite des lichens, est peu soluble dans l'eau froide ou chaude; elle est soluble dans 58,8 parties d'alcool froid, et 88,3 parties d'alcool bouillant, soluble dans l'éther, fusible à 11°, et se sublime à 120° en paillettes brillantes, solubles en jaune d'or dans les alcalis; cette liqueur est inaltérable à l'air. Le chlorure de chaux donne une matière huileuse et une résine rouge. La chrysopicrine cristallise en aiguilles; elle ne donne pas de bons résultats en teinture, aussi ce corps est-il peu industriel.

Criblé (tube) = canal criblé = conduit criblé. - Structure anatomique située dans la partie supérieure de l'os ethmoïde, près de la lame criblée de l'os ethmoïde qui forme une partie du toit de la cavité nasale et sépare la cavité nasale de la boîte crânienne. Le tube criblé est constitué de nombreux petits trous ou perforations osseuses à travers lesquelles passent les fibres du nerf olfactif (nerf I), le nerf responsable de la perception de l'odorat. Ces trous permettent aux axones des neurones olfactifs de pénétrer dans la cavité nasale pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils détectent les odeurs. Le tube criblé sert de conduit pour les fibres du nerf olfactif, permettant ainsi la transmission des informations olfactives entre la muqueuse olfactive de la cavité nasale et le bulbe olfactif du cerveau, situé dans la partie antérieure du cerveau. Les axones des neurones olfactifs traversent le tube criblé pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils sont en contact avec les récepteurs olfactifs qui détectent les molécules odorantes. Les informations captées par ces récepteurs sont ensuite transmises au bulbe olfactif du cerveau via les fibres du nerf olfactif pour être traitées et interprétées comme des odeurs.

Cricoïde (anatomie), du grec krikos, anneau. - L'un des cartilages du larynx des animaux-vertébrés aériens; il est situé à la partie inférieure de cette boîte cartilagineuse et a la forme d'un anneau plus haut en arrière qu'en avant.

Cartilage cricoďde.
Le cartilage cricoïde cr, vu par sa face antérieure.
- a et a', les deux aryténoïdes.

Cristallin (anatomie). -  Le cristallin est la partie principale de l'appareil dioptrique de l'oeil; grâce Ă  son Ă©lasticitĂ©, il est Ă©galement apte Ă  la vision de près et Ă  la vision de loin : c'est une lentille vivante qui se met au point. Cette lentille biconvexe est situĂ©e entre l'humeur aqueuse et le corps vitrĂ© auquel il est intimement uni par la zone de Zinn. Le cristallin est, suivant l'heureuse expression de Petit, enchâssĂ© dans cet organe comme un diamant dans le chaton d'une bague. L'axe de la lentille mesure de 4 Ă  5 mm; sa courbure est plus prononcĂ©e en arrière qu'en avant; sa rĂ©fringence totale est d'environ deux dioptries. Elle est en rapport par sa circonfĂ©rence avec un canal prismatique et triangulaire, le canal godronnĂ©, rĂ©sultat de la sĂ©paration des fibres de la zone de Zinn qui se portent en avant et de la membrane hyaloĂŻde qui se porte en arrière. En dehors de la zone de Zinn, on trouve le muscle ciliaire (muscle de l'accommodation) et le corps ciliaire. Rappelons que, sous l'influence de ce muscle, le cristallin subit dans son axe des modifications qui Ă©tendent ou restreignent sa rĂ©fringence de deux Ă  trois dioptries. Le cristallin est formĂ© par la lentille proprement dite et la capsule cristalline. Celle-ci est mince, transparente, douĂ©e d'Ă©lasticitĂ© : on a donnĂ© le nom de cristalloĂŻde antĂ©rieure Ă  sa face antĂ©rieure et celui de cristalloĂŻde postĂ©rieure Ă  sa face postĂ©rieure. La lentille prĂ©sente Ă  sa partie centrale un point dur ou noyau; les parties pĂ©riphĂ©riques plus molles sont imbibĂ©es par un liquide qui parait ĂŞtre l'humeur aqueuse ayant pĂ©nĂ©trĂ© Ă  travers la cristalloĂŻde antĂ©rieure par voie endosmotique. (Dr. Ad. PiĂ©chaud).

Croassement (zoologie), mot qui imite le cri qu'il désigne. - On nomme ainsi le cri rauque et morne de divers oiseaux du genre Corbeau (Corvus).

Crochets (zoologie). - Petites dents placées chez le cheval, à chaque mâchoire, dans l'intervalle qui sépare l'incisive la plus externe de la première molaire. Les juments n'ont ordinairement pas de crochets. Les crochets sont réellement les dents canines. On donne aussi le nom de crochets venimeux au dents des serpents creusées par un canal dans lequel est acheminé le venin injecté à la proie.

Croisés (botanique). - Se dit des rameaux et des feuilles qui, étant opposés, se croisent par paires à angle droit. Dans le lilas, le caféier, l'érable faux-platane, les rameaux sont croisés. Les feuilles sont croisées dans le mille-pertuis à quatre angles, l'euphorbe épurge, la crassale tétragone.

Croissance (zoologie et botanique). - Les animaux et les plantes viennent au monde sans avoir atteint leur complet développement; il leur faut se développer et croître, pour arriver à leur taille et à leurs formes définitives, à ce que l'on nomme leur âge adulte. Cette croissance, qui constitue l'un des aspects de l'ontogénèse, n'a jamais lieu chez les corps vivants par l'addition de nouvelle matière à la surface de leur corps. Un tel mode d'accroissement, que l'on désigne par le mot de juxtaposition (ponere, placer; juxta, à côté de), n'appartient qu'aux minéraux. Les êtres vivants croissent en prenant au dehors des matériaux divers, tels que les aliments, les boissons, l'air respiré. Ingérées, ces substances sont élaborées, transformées en des matières semblables à celles du corps et arrivent enfin à en faire partie : on dit pour exprimer ce travail que les êtres vivants croissent par intussusception (suscipere, prendre; intus, à l'intérieur) et par assimilation (assimilare, rendre semblable à); on pourrait représenter les deux idées par un seul mot se nourrir, nutrition. En même temps que les êtres vivants prennent autour d'eux de nouveaux matériaux, ils en rejettent sans cesse d'autres hors de leur corps. Leur croissance ne peut donc avoir lieu qu'à cette condition que la quantité des matériaux nouvellement acquis surpasse la quantité des matériaux éliminés, ou, pour parler l'ancien langage des physiologistes, pendant la période d'accroissernent, le mouvement de composition est plus actif que le mouvement de décomposition. La croissance d'un être vivant est d'ailleurs d'autant plus rapide que cet être est plus jeune. En général aussi la croissance totale d'une espèce exige une plus grande durée lorsque vie est très longue, et inversement; mais ce principe ne serait plus vrai si l'on considérait des êtres vivants très différemment organisés; il se vérifie en général pour les plantes d'une même famille ou les animaux d'une même classe.

Crossing over = croisement génétique. - Processus clé qui se produit lors de la méiose, le processus de division cellulaire qui produit des cellules reproductrices (gamètes) chez les organismes eucaryotes. Le crossing over est un échange réciproque de segments d'ADN entre deux chromosomes homologues pendant la prophase I de la méiose. Cet échange d'ADN conduit à une recombinaison génétique entre les chromosomes, créant ainsi de nouvelles combinaisons alléliques. Le crossing over se produit lorsque les chromosomes homologues s'apparient pendant la prophase I de la méiose pour former des bivalents (ou tétrades). À ce stade, des fragments d'ADN équivalents entre les chromosomes homologues sont échangés au niveau des points de chiasma, des sites de liaison où les chromosomes se croisent. Le crossing over génère de la diversité génétique en produisant des combinaisons uniques d'allèles sur les chromosomes homologues. Ces nouvelles combinaisons alléliques sont transmises aux gamètes produits par la méiose et contribuent à la variabilité génétique au sein des populations. Le crossing over est un mécanisme essentiel pour l'évolution des espèces car il introduit de nouvelles variations génétiques qui peuvent être soumises à la sélection naturelle. Les variations génétiques résultant du crossing over peuvent conduire à l'émergence de nouvelles caractéristiques phénotypiques et à l'adaptation des organismes à leur environnement. Le taux de crossing over peut varier le long des chromosomes et entre les différentes régions du génome. En cartographiant les loci de crossing over, les scientifiques peuvent établir des cartes génétiques qui montrent la disposition relative des gènes sur les chromosomes et estimer les distances génétiques entre les loci.

Crural, du latin crus = cuisse. - Qui appartient Ă  la cuisse.

Crypte (anatomie), du grec kryptô, je cache. - Organe de sécrétion d'une structure extrêmement simple que l'on observe à la surface des membranes muqueuses et de la peau. Les cryptes et les follicules sont des structures présentes dans différents tissus et organes du corps humain, notamment dans le système lymphatique et le système digestif.

Cryptogames. - Se dit de plantes qui ne produisent jamais de fleurs analogues aux ordinaires, ou plus précisement de plantes dont les organes sexuels sont peu apparents ou ne sont pas apparents du tout (algues, champignons, mousses, fougères).

Cubital. - Terme qui se réfère généralement à quelque chose lié au cubitus, un os situé dans l'avant-bras humain. Exemples :

•Le nerf cubital = nerf ulnaire est l'un des principaux nerfs du bras et de l'avant-bras. Il fournit des sensations à la partie externe de la main et des doigts, ainsi que le contrôle des muscles de la main.

• L'artère cubitale = artère ulnaire, est une artère située dans l'avant-bras. Elle est importante pour la circulation sanguine de l'avant-bras et de la main.

• Le tunnel cubital = tunnel ulnaire est un passage étroit formé par les os, les muscles et les ligaments de l'avant-bras où le nerf cubital passe. Le syndrome du tunnel cubital se produit lorsque ce nerf est comprimé ou pincé à travers ce tunnel, ce qui peut causer des engourdissements, des picotements ou une faiblesse dans la main et les doigts.

• La fosse cubitale =  fosse du coude est une dĂ©pression situĂ©e Ă  l'arrière du coude. C'est un site frĂ©quemment utilisĂ© pour la prise de sang ou pour l'injection de mĂ©dicaments.

Cubitus. - Os interne (lorsqu'on regarde la paume de la main) de l'avant-bras allant du coude au poignet. L'os externe est le radius.

Cuboïde (anatomie), nom tiré de la forme. - Os du tarse de l'humain et des autres mammifères; situé à la partie antérieure et supérieure du tarse, il s'articule avec le calcanéum en arrière; avec les deux derniers métatarsiens en avant; avec le troisième cunéiforme en dedans et, chez certains mammifères, avec l'os scaphoïde, auquel il est même soudé chez les ruminants.

Cuculliforme (botanique), du latin cucullus, capuchon. - Se dit des organes en forme de capuchon ou de cornet. Les feuilles du Plantain très grand et du Géranium cucullatum sont cuculliformes. Les pétales sont cuculliformee dans l'Ancolie, le Pied d'alouette, etc. Dans un grand nombre d'Aroïdées, le Genet pied-de-veau, par exemple, la spathe est roulée en cornet et, par conséquent, dite cuculliforme.

Cuilleron, nom tiré de la forme de l'organe. - Certains insectes-diptères portent sur les parties latérales du thorax, en dessous du bord postérieur de l'aile, une sorte d'écaille ou lame cornée voûtée qui surmonte et protège le balancier; c'est là ce qu'on nomme le cuilleron. Cet organe est considéré comme un rudiment de l'aile; on a dit aussi qu'en frottant contre le balancier pendant le vol, le cuilleron produisait le bourdonnement que font entendre beaucoup de diptères. C'est une erreur, car les cousins, dont le bourdonnement est très fort, n'ont pas de cuillerons. - En botanique, on nomme parfois cuilleron, dans les plantes, des appendices des pétales ou les pétales eux-mêmes, lorsqu'ils ont la forme d'une sorte de cuiller.

Cuir chevelu (anatomie). - On appelle ainsi, chez l'humain, la portion de la peau qui porte les cheveux; cette peau est mince, très peu mobile, d'une sensibilité médiocre et assez serrée sur les os sous-jacents.

Cuisse. - Partie du membre pelvien située entre la hanche et le genou. Elle est constituée de plusieurs muscles, os, vaisseaux sanguins et nerfs. Les principaux muscles de la cuisse incluent le quadriceps femoris (constitué de quatre muscles), les muscles ischio-jambiers (biceps fémoral, semi-tendineux et semi-membraneux), les adducteurs (muscles qui rapprochent la cuisse du corps) et le muscle couturier (le plus long du corps humain). Le principal os de la cuisse est le fémur, le plus long et le plus fort os du corps humain. Il s'étend de l'articulation de la hanche à l'articulation du genou et fournit un soutien structurel important ainsi que des points d'attache pour les muscles de la cuisse. Les principaux vaisseaux sanguins de la cuisse comprennent l'artère fémorale, qui est une continuation de l'artère iliaque externe, et la veine fémorale, qui accompagne généralement l'artère fémorale. Ces vaisseaux sanguins fournissent du sang oxygéné aux muscles de la cuisse et drainent le sang désoxygéné vers le cœur. Les principaux nerfs de la cuisse comprennent le nerf fémoral, qui fournit des impulsions nerveuses aux muscles de la cuisse antérieure et à la peau de la cuisse antérieure et médiale, et le nerf sciatique, qui fournit des impulsions nerveuses aux muscles de la cuisse postérieure et à la peau de la cuisse postérieure et latérale.

CunĂ©iforme, du lat. cuneus = coin, et forma = forme. - Se dit de trois os du tarse. Le premier ou grand cunĂ©iforme, le second ou petit cunĂ©iforme, le troisième ou moyen cunĂ©iforme font partie, avec le cuboĂŻde, de la seconde rangĂ©e du tarse et sont tous trois en rapport avec le scaphoĂŻde; le premier, qui est le plus interne, donne attache au gros orteil; le troisième est voisin du cuboĂŻde. Les ligaments rattachent ces os entre eux et au calcanĂ©um. Ils forment comme la clef de la voĂ»te plantaire. - En botanique, se  dit des organes qui vont en s'Ă©largissant de la base au sommet : Feuilles, PĂ©tales cunĂ©niformes.

Cupule, diminutif de cupa, coupe. - On nomme ainsi, dans certaines plantes, un involucre composé de bractées disposées sur plusieurs rangs et soudées ensemble de manière à ne plus former qu'un seul corps en forme de coupe qui renferme une ou plusieurs fleurs femelles et qui accompagne le fruit. Plusieurs botanistes ont étendu l'acception de ce terme jusqu'à d'autres involucres de végétaux amentacés et même aux bractées des Conifères. - " Ce que nous nommons cupule dans le Corylus avellana (noisetier), écrivait Mirbel, ressemble tout à fait à deux feuilles unies ensemble par, leurs bords. La cupule du chêne est composée de petites écailles ou bractées soudées par leur partie inférieure, et elle ne digère pas beaucoup de certains involucres. Dans l'ephedra (Gnétacées), les gaines placées à chaque articulation, et qui sont évidemment des feuilles opposées, se rapprochent au voisinage du fruit, et elles composent une suite de cupules emboîtées les unes dans les autres."

Curare. - L'attention des physiologistes des siècles passés a été vivement frappée par les propriétés redoutables d'un poison rapporté de l'Amérique du Sud par les voyageurs, et nommé curare, urari, wooraria, wurali, ticuna par les naturels qui le préparaient. Claude Bernard en a surtout étudié les effets; introduit pur dans une blessure ou dans les vaisseaux sanguins, le curare foudroie les animaux en quelques secondes sans même laisser survivre la contractilité des muscles; étendu d'eau et ralenti dans ses effets. Comme le venin des serpents, le curare n'est pas absorbé à travers l'épithélium de la muqueuse digestive; il en résulte qu'un animal peut ingérer sans danger ce terrible poison dont une goutte mêlée à son sang déterminerait sa mort.

L'origine du curare a tardée à être connue. Humboldt, dans ses relations de voyages, en décrivait la fabrication sans indiquer la plante qu'on y emploie. Waterton donnait aussi des détails sur cette opération en nommant le poison wourali, mais sans en mieux préciser l'origine. A. d'Orbigny, dans son Voyage dans les deux Amériques, racontait le procédé des habitants des bords de l'Orénoque, en attribuant à tort ce produit à une Berthollétie. C'est finalement à Endlicher que l'on doit d'avoir montré que les naturels de l'Amérique du Sud tiraient le curare de l'écorce de deux espèces de lianes, le Strychnos de la Guyane et le Strychnos toxifère, comme les Malais préparaient avec le Strychnos tieuté leur redoutable upas tieuté. On sait aujourd'hui que cet alcaloïde peut également être extrait de la feuille d'une ménispermacée, le Chondrodendron tomentosum, ou encore du Sciadotenia toxifère, et qu'il se trouve ordinairement associé à d'autres plantes.
Le procédé de fabrication traditionnel consiste principalement dans l'expression du suc vénéneux par broiement des feuilles et des écorces utilisées, une infusion à froid et une concentration par évaporation. Des cérémonies entourent l'opération. Cet agent toxique est destiné à empoisonner les armes des Indiens.

Cuspidé (botanique), du latin cuspis, pointe de javelot. - On nomme cuspidées les feuilles allongées, se rétrécissant insensiblement et se terminant en une pointe aiguë et dure, qui rappelle une pointe de flèche ou de lance; on peut citer comme exemples les feuilles de l'ananas et des yuccas. Cette forme est commune chez les plantes monocotylédones; elle n'est pas rare chez les dicotylédones.

Cuticule (botanique), diminutif du latin cutis, peau. - Pellicule mince entièrement transparente qui recouvre l'épiderme des plantes sur les parties herbacées. Au niveau des stomates, la cuticule est fendue pour laisser pénétrer les gaz entre les lèvres de ces organes; elle se moule sur les poils et toutes les aspérités que présente l'épiderme.

Cyathiforme (botanique). - Terme qui s'applique à certains organes en forme de gobelet; ainsi, dans la consoude tubéreuse, la corolle est dite cyathiforme. Les glandes qui accompagnent les pétiole du pêcher, du cerisier, du ricin, etc., sont aussi cyathiformes.

Cycle cellulaire. - Processus par lequel une cellule se divise et se réplique pour produire deux cellules filles génétiquement identiques. Voici les principales étapes du cycle cellulaire :

• L'interphase est la phase où la cellule se prépare à se diviser. Elle est subdivisée en trois phases : la phase G1 (croissance cellulaire), la phase S (synthèse de l'ADN où la cellule duplique son matériel génétique) et la phase G2 (croissance et préparation finale avant la division cellulaire).

 â€˘ La mitose est la phase de division cellulaire proprement dite. Elle est subdivisĂ©e en quatre phases : la prophase (les chromosomes se condensent et la membrane nuclĂ©aire se dĂ©sintègre), la mĂ©taphase (les chromosomes alignĂ©s au centre de la cellule), l'anaphase (les chromosomes se sĂ©parent et migrent vers les pĂ´les opposĂ©s de la cellule) et la tĂ©lophase (la membrane nuclĂ©aire se reforme autour des nouveaux jeux de chromosomes, et la cytocinèse commence).

• La cytocinèse est la dernière étape du cycle cellulaire, au cours de laquelle la cellule se divise en deux cellules filles distinctes. Chez les cellules animales, la cytocinèse est marquée par la formation d'un sillon de division qui sépare les deux cellules filles. Chez les cellules végétales, une plaque cellulaire se forme au milieu de la cellule, qui se développe pour former une paroi cellulaire et diviser complètement la cellule en deux.

Le cycle cellulaire est strictement régulé par une série de signaux internes et externes qui assurent que chaque étape se déroule correctement et au bon moment.

Cycle mĂ©tabolique. - SĂ©rie de rĂ©actions chimiques interconnectĂ©es qui se produisent Ă  l'intĂ©rieur d'une cellule pour convertir des substrats en produits finaux tout en rĂ©gĂ©nĂ©rant les rĂ©actifs initiaux. Les cycles mĂ©taboliques sont essentiels pour de nombreux processus biologiques, tels que la production d'Ă©nergie, la synthèse de molĂ©cules essentielles et la dĂ©gradation des nutriments. Exemples : 

• Le cycle de Krebs (= cycle de l'acide citrique) a lieu dans la matrice des mitochondries et est une étape clé de la respiration cellulaire. Il décompose l'acétyl-CoA, un produit de la glycolyse et de la dégradation des acides gras, en dioxyde de carbone, libérant de l'énergie sous forme de NADH et FADH2 qui sont utilisés pour générer de l'ATP.

• Le cycle de l'urée se produit dans le foie et est essentiel pour l'élimination des déchets azotés, en particulier de l'ammoniac, produit par le métabolisme des protéines. Le cycle de l'urée convertit l'ammoniac toxique en urée, une substance moins toxique qui est excrétée dans l'urine.

• Le cycle de Calvin ( = cycle de fixation du CO2) se produit dans les chloroplastes des cellules végétales et est essentiel pour la photosynthèse. Il utilise l'énergie lumineuse capturée par les pigments chlorophylliens pour convertir le dioxyde de carbone atmosphérique en glucides, tels que le glucose, en utilisant l'ATP et le NADPH produits pendant la phase lumineuse de la photosynthèse.

Cyclose (botanique), du grec kyklos, cercle. - La sève descendante des végétaux- dicotylédonés chemine des feuilles vers les racines entre l'écorce et le bois, là où une couche celluleuse spéciale, nommée cambium, offre un réseau abondant de canaux intercellulaires nommés vaisseaux de la sève, vaisseaux laticifères, vaisseaux du suc propre. La sève, tout en poursuivant ce mouvement général de descente, circule dans les vaisseaux laticifères en serpentant à travers les mille mailles du réseau de ces vaisseaux. C'est ce mouvement de circulation que l'on nomme cyclose.

Cylindraxeaxone

Cyme ou Cime. - Grappe de fleurs dont chacun des pédoncules égaux se termine par une fleur unique.

Cyon (nerf de). - La découverte de ce petit filet nerveux que l'on a nommé le nerf de Cyon a joué un rôle important dans l'étude de la physiologie générale de la circulation. En 1866, Ludwig et Cyon reconnurent que chez le Lapin il existait un très petit nerf qui, partant de la surface interne du coeur, remontait vers le pneumogastrique avec lequel il se confondait pour se rendre à la moelle allongée. Accolé pendant la plus grande partie de son trajet à la carotide avec le pneumogastrique et le grand sympathique, il avait été longtemps pris pour une branche de ce dernier système. Ce nerf existe évidemment chez les autres animaux, mais il n'est pas isolé pendant une partie de son trajet et ne peut ainsi être étudié séparément. L'excitation du bout périphérique, en rapport avec le coeur, ne produit aucun effet sur la circulation, tandis que l'excitation du bord central réuni aux centres bulbaires détermine un abaissement notable de la pression intravasculaire, baisse qui ne persiste que pendant l'excitation. C'était le premier exemple d'un nerf dépresseur. Cette diminution de pression est due à la dilatation de toutes les artérioles du corps, mais principalement des vaisseaux qui se rendent aux viscères abdominaux. Le nerf dépresseur est un nerf centripète, exerçant son action comme les nerfs sensitifs, et il serait doué d'une certaine action sur les centres nerveux. Outre la diminution de pression on observe également une diminution dans la fréquence du pouls, mais ces deux phénomènes ne sont pas liés nécessairement l'un à l'autre, car il suffit de sectionner les pneumogastriques pour ne plus observer le ralentissement du rythme cardiaque. (Dr P. Langlois).

CypĂ©racĂ©es. - Famille de plantes MonocotylĂ©dones pĂ©rispermĂ©es: ordre des CypĂ©rales; elles sont herbacĂ©es, annuelles ou vivace, Ă  rhizome court, fibreux, stolonifère, engainĂ©, portant quelquefois des tubercules charnus, remplis d'une substance amylacĂ©e, chaume anguleux ou cylindrique, fleurs en Ă©pis ovoĂŻdes, globuleux ou cylindriques formant, par leur rĂ©union des panicules ou des corymbes. Très voisines des GraminĂ©es avec lesquelles elles ont de grandes affinitĂ©s, les CypĂ©racĂ©es en diffèrent surtout par leur embryon albumineux, par leur chanvre presque sans noeuds. On trouve des plantes de ce groupe sous tous les climats, et surtout dans le Nord oĂą elles le disputent en nombre aux GraminĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, les CypĂ©racĂ©es contiennent peu de sucre et de fĂ©cule, et leurs feuilles peu de suc, ce qui les rend peu propres Ă  la nourriture du bĂ©tail. 

CystĂ©ine. - Acide aminĂ© non essentiel, mais  très important car elle joue plusieurs rĂ´les cruciaux dans le corps humain. Sa structure chimique comprend un groupe fonctionnel thiol (-SH), qui est un groupe sulfhydryle. Ce groupe thiol confère Ă  la cystĂ©ine certaines de ses propriĂ©tĂ©s uniques et importantes. La cystĂ©ine est connue pour sa capacitĂ© Ă  former des ponts disulfures avec d'autres molĂ©cules de cystĂ©ine. Ces ponts disulfures sont des liaisons covalentes entre deux rĂ©sidus de cystĂ©ine, ce qui peut stabiliser la structure tridimensionnelle des protĂ©ines en formant des ponts entre diffĂ©rentes parties de la molĂ©cule. La cystĂ©ine est un prĂ©curseur important de la glutathion, un puissant antioxydant prĂ©sent dans les cellules. Le glutathion aide Ă  neutraliser les radicaux libres et Ă  protĂ©ger les cellules contre les dommages oxydatifs. La cystĂ©ine est nĂ©cessaire Ă  la synthèse du glutathion, ce qui en fait un Ă©lĂ©ment crucial de la dĂ©fense antioxydante de l'organisme. La cystĂ©ine peut ĂŞtre incorporĂ©e dans la structure des protĂ©ines lors de la synthèse protĂ©ique, et ses propriĂ©tĂ©s chimiques uniques peuvent influencer la fonction et la structure des protĂ©ines.En plus de sa contribution Ă  la structure des protĂ©ines et Ă  la synthèse du glutathion, la cystĂ©ine est Ă©galement impliquĂ©e dans d'autres processus biologiques importants, tels que la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme, la fonction immunitaire et la rĂ©gulation de la signalisation cellulaire.

Cystide (botanique). - On nomme cystides des cellules stériles qui accompagnent les basides et sont à celles-ci ce que les paraphyses sont aux thèques dans les Ascomycètes. Elles renferment des granulations de diverse nature, hyalines ou colorées et parfois de petits cristaux octaédriques d'oxalate de chaux. Ces cellules sont de dimensions considérables en largeur et en hauteur.

Cystine. - MolĂ©cule formĂ©e par l'oxydation de deux molĂ©cules de cystĂ©ine, un acide aminĂ© contenant un groupe thiol (-SH). La cystine est donc un dimère de cystĂ©ine liĂ© par un pont disulfure (liaison covalente entre deux atomes de soufre : -S-S-).  Ce pont disulfure confère Ă  la cystine une structure plus rigide et stable que la cystĂ©ine seule. La cystine est formĂ©e lorsque deux molĂ©cules de cystĂ©ine subissent une rĂ©action d'oxydation, formant un lien covalent entre les deux atomes de soufre des groupes thiol (-SH) pour former le pont disulfure. Cette rĂ©action d'oxydation peut survenir dans des conditions oxydantes, telles que dans le milieu extracellulaire ou lors de la manipulation des protĂ©ines en laboratoire. En raison de sa stabilitĂ© structurelle, la cystine est souvent prĂ©sente dans la structure tridimensionnelle des protĂ©ines. Les ponts disulfures formĂ©s par la cystine peuvent jouer un rĂ´le important dans la liaison entre les diffĂ©rentes parties des protĂ©ines et dans leur pliage correct. 

Cystique (anatomie), du grec kystis, vessie. - Se dit de ce qui appartient Ă  la vĂ©sicule biliaire. Chez l'humain et la plupart des autres mammifères, le canal cystique, nĂ© de cette vĂ©sicule et abouchĂ© avec le canal hĂ©patique et le canal cholĂ©doque, donne passage Ă  la bile, lorsque, pendant les digestions, elle se rend de la vĂ©sicule dans le duodĂ©num, et pendant leur intervalle va du foie dans la vĂ©sicule. La fossette cystique est un petit enfoncement dans lequel est situĂ©e la vĂ©sicule, Ă  la face infĂ©rieure du lobe droit du foie.  L'artère cystique est une branche de l'hĂ©patique qui se divise en deux rameaux. La veine cystique se rend dans la veine porte. Les nerfs cystiques viennent du plexus-hĂ©patique. La bile cystique est celle qui a sĂ©journĂ© dans la vĂ©sicule. Les calculs cystiques sont ceux qui se forment dans la vĂ©sicule.

Cytidine. - Nucléoside composé d'une base azotée, la cytosine, liée à un ribose, un sucre à cinq carbones. Elle appartient à la famille des pyrimidines et est un composant important des acides nucléiques. Dans l'ADN, elle est associée à la désoxyribose pour former le désoxycytidine monophosphate (dCMP), qui est un précurseur de la synthèse de l'ADN. Dans l'ARN, elle est associée au ribose pour former le ribocytidine monophosphate (CMP), qui est utilisé dans la synthèse de l'ARN. La cytidine joue un rôle crucial dans des processus tels que la transmission de l'information génétique, la régulation de l'expression génique, la synthèse des protéines et la régulation du métabolisme cellulaire.

Cytokinèse. - Processus de division du cytoplasme qui se produit Ă  la fin de la mitose ou de la mĂ©iose, et qui aboutit Ă  la formation de deux cellules filles distinctes. C'est la dernière Ă©tape du cycle cellulaire et elle suit immĂ©diatement ou accompagne la fin de la tĂ©lophase. Chez les cellules animales, la cytokinèse commence par la formation d'un sillon de division ou d'un anneau contractile au niveau de l'Ă©quateur cellulaire. Cet anneau est constituĂ© de filaments d'actine et de myosine, qui se contractent pour rĂ©duire progressivement la taille de la cellule. Chez les cellules vĂ©gĂ©tales et chez certains autres organismes, une structure appelĂ©e plaque cellulaire se forme au centre de la cellule pendant la cytokinèse. La plaque cellulaire est constituĂ©e de matĂ©riaux cellulosiques et de vĂ©sicules transportĂ©es par les microtubules. Elle se dĂ©veloppe progressivement pour former une paroi cellulaire entre les deux cellules filles. Le sillon de division ou la plaque cellulaire continue Ă  se contracter ou Ă  se dĂ©velopper jusqu'Ă  ce qu'il divise complètement le cytoplasme de la cellule mère en deux parties Ă©gales. Cela crĂ©e finalement deux cellules filles distinctes, chacune avec son propre noyau et un ensemble complet d'organites. Une fois la cytokinèse terminĂ©e, les deux cellules filles entrent dans l'interphase, la phase du cycle cellulaire oĂą elles croissent et se prĂ©parent Ă  subir de nouvelles divisions cellulaires. 

Cytologie. - Branche de la biologie qui Ă©tudie la structure, la fonction et la composition des cellules. Cette discipline examine les cellules dans leur ensemble, ainsi que leurs organites et leurs composants. 

Cytolysine. - Substance (généralement une protéine ou un peptide), qui a la capacité de détruire les cellules en provoquant leur lyse, c'est-à-dire en brisant leur membrane cellulaire. Ces substances sont souvent produites par des organismes tels que les bactéries, les champignons et certains organismes eucaryotes pour diverses fonctions, y compris la défense contre les pathogènes ou la prédation. Les cytolysines agissent en perturbant l'intégrité de la membrane cellulaire des cellules cibles, ce qui peut entraîner une fuite de contenu cellulaire et finalement la lyse cellulaire. Elles peuvent agir en formant des pores dans la membrane cellulaire, en déstabilisant la membrane ou en induisant d'autres changements structurels qui compromettent la fonction de la membrane. Il existe de nombreux types de cytolysines avec des mécanismes d'action variés. Par exemple, certaines cytolysines sont des toxines protéiques qui sont sécrétées par les bactéries pathogènes pour endommager les cellules hôtes. D'autres peuvent être des enzymes ou des peptides qui agissent localement pour tuer les cellules dans leur environnement immédiat.

Cytoplasme. - Composant fondamental des cellules eucaryotes, qui sont les cellules possédant un noyau délimité par une membrane. Il remplit l'espace entre la membrane plasmique (la membrane cellulaire externe) et le noyau, et est l'endroit où de nombreuses activités cellulaires importantes se déroulent. Le cytoplasme n'est pas une substance homogène, mais plutôt un milieu complexe et dynamique avec une organisation subcellulaire. Il peut être divisé en deux principales régions : le cytosol, qui est la portion liquide du cytoplasme où les organites flottent, et le cytosquelette, un réseau de protéines filamenteuses qui soutient la structure de la cellule et joue un rôle dans le mouvement cellulaire, la division et le maintien de la forme cellulaire Le cytoplasme est principalement composé d'eau, de sels minéraux, de protéines, de lipides, de glucides et de diverses petites molécules organiques. Il contient également des organites cellulaires tels que les mitochondries, les ribosomes, le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les lysosomes et les peroxysomes. Le cytoplasme est le lieu où se fait la synthèse des protéines, la production d'énergie (par exemple, la respiration cellulaire dans les mitochondries), le stockage de nutriments et d'autres molécules, le transport intracellulaire des substances et le maintien de la structure cellulaire. Il permet la communication et l'échange de signaux entre les différentes parties de la cellule. Les molécules, les ions et les organites peuvent se déplacer à travers le cytoplasme via des processus tels que la diffusion, l'endocytose, l'exocytose et le transport actif, ce qui permet à la cellule de répondre aux signaux environnementaux et de coordonner ses activités internes.

Cytosine. - Un des quatre acides aminĂ©s (les autres Ă©tant l'adĂ©nine, la guanine et la thymine) qui composent les nuclĂ©otides, les unitĂ©s constitutives de l'ADN et de l'ARN. Dans l'ADN, la cytosine forme des paires de bases avec la guanine, tandis que dans l'ARN, elle peut se trouver seule ou appariĂ©e avec la guanine. La cytosine st une molĂ©cule organique de base qui se compose d'un cycle de six atomes d'azote et de carbone. Elle contient deux atomes d'azote et un atome d'oxygène dans son cycle pyrimidine. La cytosine est reprĂ©sentĂ©e par la lettre "C" dans le contexte de la sĂ©quence des acides nuclĂ©iques. 

Cytosquelette. - RĂ©seau  de structures protĂ©iques qui fournissent structure, soutien et forme Ă  l'intĂ©rieur des cellules eucaryotes. Outre sa fonction de maintien deent la forme et de l'intĂ©gritĂ© de la cellule, le cytosquelette rĂ©gule la localisation et le mouvement des organites cellulaires, facilite le transport intracellulaire des vĂ©sicules et des organites, permet la motilitĂ© cellulaire, favorise l'adhĂ©rence cellulaire et la communication entre cellules, et participe Ă  la division cellulaire en fournissant un support pour la sĂ©grĂ©gation des chromosomes et la formation du fuseau mitotique. Le cytosquelette est principalement composĂ© de trois types de filaments protĂ©iques : les microfilaments, les filaments intermĂ©diaires et les microtubules. C'est une structure dynamique qui peut se rĂ©organiser rapidement en rĂ©ponse Ă  des signaux cellulaires ou Ă  des changements dans l'environnement cellulaire. Les filaments peuvent polymĂ©riser (ajouter des sous-unitĂ©s protĂ©iques pour allonger le filament) ou dĂ©polymĂ©riser (retirer des sous-unitĂ©s pour raccourcir le filament) en fonction des besoins de la cellule. Le cytosquelette est rĂ©gulĂ© par un ensemble  de protĂ©ines rĂ©gulatrices, qui agissent en concert pour contrĂ´ler la dynamique des filaments et moduler les interactions entre les diffĂ©rents composants du cytosquelette.

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