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R |
Rachidien,
qui a rapport au rachis; ainsi : - Artères rachidiennes,
fournies par les vertébrales, les intercostales,
les lombaires, quelques branches de l'hypogastrique;
elles se distribuent à la moelle épinière
et Ă ses membranes. - Nerfs
rachidiens. - Trous rachidiens (trous de conjugaison). - Veines rachidiennes;
les unes, en rapport avec a colonne vertébrale, remontent, une de chaque
côté, en avant du rachis, recevant le sang des
muscles
et des os de cette région, qu'elles versent dans
le golfe des veines-jugulaires
internes; les autres, très déliées, dépourvues de valvules
comme les précédentes, flexueuses, etc. partent de toutes les parties
de la moelle épinière et finissent par se réunir en deux ou trois trous
qui vont se terminer dans les sinus pétrés supérieurs.
Rachis. - Colonne vertébrale ou épine dorsale. - Côte d'une plume d'oiseau. - En botanique, axe central de l'épi. Pétiole des feuilles composées. Racine. - Partie de la plante, par laquelle elle tient à la terre, et, en tire sa nourriture. Nom vulgaire des rhizomes. La racine fait partie du végétal déjà indiqué dans l'embryon de presque toutes les graines (radicule), et, lors de la germination, se dirige habituellement vers les profondeurs du sol, où elle s'implante par géotropisme, pour absorber les matières nutritives qu'il renferme. D'après la direction que prennent les racines, on les dit pivotantes (chêne, betterave, carotte) ou traçantes (orme, hêtre, acacia. etc.), Les grosses ramifications se divisent en radicelles, et celles-ci émettent de nouveaux rejets, toujours plus petits, dont l'ensemble constitué le chevelu. après leur forme, on distingue les racines tuberculeuses (dahlia), fasciculées ou fbreuses (graminées), adventives (fraisier), à crampons (lierre). Il existe aussi des racines aériennes (diverses espèces d'orchidées); les racines potagères et fourragères sont des racines pivotantes charnues (betterave, carotte, raves, radis, etc.)., Radicelle (botanique), diminutif du génitif latin radicis, qui signifle petite racine. - On appelle ainsi les petites fibrile qui recouvrent les racines des plantes et dont l'ensemble constitue ce que l'on désigne sous le nom collectif de chevelu. Radicule, radicula en latin, diminutif de radix, racine. - On appelle ainsi, dans la graine, cette partie de l'embryon qui, s'allongeant du côté du micropyle en une pointe qui sera le germe de la racine, constitue le rudiment de la racine proprement dite. Dans le développement de l'embryon, l'axe ou la plantule se forme dans une position telle, que la radicule regarde le micropyle et est toujours dirigée vers lui. Radiolaires. - Organismes marins unicellulaires qui ont une coque minérale, souvent en silice. Ils se distinguent par des pseudopodes rayonnants qui s'étendent de leur membrane cellulaire. (Rhizopodes). Radius.
- L'un des deux os qui constituent l'avant-bras. Un peu moins volumineux
que le cubitus, le radius s'articule supérieurement avec l'humérus et
infèrieurement avec deux os du carpe le semi-lunaire et le scaphoïde.
Il donne
Ramiflore, du latin ramus = rameau, et flos = fleur. - Epithète que l'on applique aux plantes dont les fleurs prennent directement naissance sur les rameaux. Cette expression a même été employée pour définir des espèces telles que le Rhamnus ramiflorus Lin. Rampes du limaçon. - La cavité du limaçon (Oreille) est divisée en deux par une cloison, c'est ce qu'on appelle les Rampes du limaçon. L'une d'elle s'ouvre dans le vestibule, c'est la Rampe vestibulaire, l'autre correspond à la caisse du tympan, d'où lui vient le nom de Rampe tympanique. Ramule. - Expression employée par Dutrochet pour désigner des organes caulinaires (du latin caulis = tige), que l'on prend ordinairement pour des feuilles, qui en ont même la forme, ou qui ne sont que des rameaux métamorphosés. Ainsi dans l'asperge et les fragons dont fait partie le petit houx (Ruscus aculeatus, Lin.), ces organes sont des ramules. Ramure. - Nom vulgaire que l'on donne à l'ensemble du bois des cerfs ou des daims, qu'on appelle aussi leur tête. Raphé, du grec raphé = ligne qui ressemble à une couture. - Ce nom a été donné en anatomie à certaines lignes saillantes occupant la partie médiane du corps et qui ressemblent à une couture, en grec raphé. Le centre présente une saillie plus ou moins marquée, et qui paraît diviser le corps en deux parties latérales (Scrotum). - En botanique, on donne ce nom à une sorte de petite saillie formée dans l'épaisseur des téguments de la graine. Le raphé résulte d'un faisceau de vaisseaux nourriciers qui entre dans la graine par le bile ou cordon ombilical et qui se termine à la chalaze ou ombilic interne. On peut facilement observer le raphé dans les graines des plantes de la famille des orangers (Agrumes). Dans les Labiées, le raphé est rectiligne; il est sinueux dans le genre cookia. Dans les amandes il est rameux, c'est-à -dire qu'il jette de cité et d'autre des rameaux qui ordinairement s'anastomosent et forment un réseau. Rate. - Glande vasculaire sanguine, située dans l'hypocondre gauche, entre l'estomac et les fausses côtes. La rate, chez l'humain, masse rougeâtre et friable, est un organe impair placé derrière le grand cul de-sac de l'estomac. Rayonnés (histoire de la zoologie). - Mot employé par Cuvier comme synonyme de Zoophytes. Rayons, Radii. - On appelle ainsi ces fleurs étroites en forme de languette ou Ligule, rangées autour du disque et qui offrent l'aspect des rayons du soleil. Cette disposition qui se rencontre dans le groupe des Radiées, famille des Composées, constitue la section de Semi-flosculeuses de Tournefort. On a encore donné aux rayons le nom de demi-fleurons. Rayons médullaires. - On appelle ainsi des lames de tissu cellulaire qui interrompent, à de courtes distances, chaque couche ligneuse, dans la tige des arbres et la traversent perpendiculairement à sa direction. Rayons de miel, Favus des Latins.- Ce sont les gâteaux que les abeilles se construisent pour leur habitation, le logement et l'élevage de leurs larves. Réceptacle, du latin receptus, retraite. - On appelle ainsi le point ce s'insèrent les différentes parties de la fleur à l'extrémité du pédoncule. Pour quelques auteurs, ce mot est synonyme de Torus. Quelquefois le réceptacle est commun, c'est-à -dire qu'il porte plusieurs fleurs composant un capitule comme dans la famille des composées; on l'appelle alors clinanthe. Ce que l'on nomme quelquefois le réceptacle des graines, ou partie sur laquelle celles-ci sont attachées, n'est autre chose que le placenta. Récepteur viral. - Glycoprotéine utilisée pour attacher un virus aux cellules hôtes via des molécules sur la cellule. Récessif (génétique). - Type d'allèle qui n'est exprimé dans le phénotype que lorsqu'il est présent en deux copies dans le génotype d'un individu, c'est-à -dire lorsque l'individu est homozygote pour cet allèle. En revanche, un allèle dominant masque l'effet d'un allèle récessif lorsqu'ils sont présents ensemble dans un génotype hétérozygote. Lorsqu'un individu est hétérozygote pour un gène particulier (possède deux allèles différents pour ce gène), seul le phénotype associé à l'allèle dominant est observé, car cet allèle masque l'effet de l'allèle récessif. Le phénotype associé à l'allèle récessif n'est exprimé que chez les individus homozygotes pour cet allèle. Par exemple, si un individu possède un allèle dominant (A) et un allèle récessif (a) pour un gène donné, le phénotype associé à l'allèle dominant (A) sera observé chez cet individu, car l'allèle dominant masque l'effet de l'allèle récessif (a). Cependant, si un individu est homozygote pour l'allèle récessif (aa), le phénotype associé à l'allèle récessif sera exprimé. Les caractéristiques récessives sont souvent exprimées sous forme de traits moins courants dans une population. Ils peuvent également être transmis de génération en génération de manière cachée, ne devenant apparents que lorsqu'un individu hétérozygote pour le trait se reproduit avec un autre individu porteur du même allèle récessif. Rectrices (plumes). - On appelle ainsi les plumes qui forment la queue des oiseaux; c'est pour eux une sorte de gouvernail qui sert à les diriger dans leur vol, d'où vient leur nom; on les appelle aussi plumes caudales ou pennes. Toujours en nombre pair, ce nombre varie dans les différentes espèces, depuis 8, dans les calaos, 10 dans les pics, les coucous, 12 dans les passériformes, 11 dans les coqs, 10 dans la gelinotte; il est de 18 dans les perdrix, il va jusqu'à 20 dans l'outarde, les plongeons, etc. Rectum, mot latin signifiant ce qui est droit. - Dernière portion du gros intestin, qui aboutit à l'anus. Le rectum est ainsi nommé cause de sa direction moins flexueuse que celle des autres parties de l'intestin : au voisinage de l'anus. il présente une dilatation, l'ampoule rectale, où s'accumulent les matières fécales dans la constipation. Les vaisseaux du rectum portent le nom de vaisseaux hémorroïdaux. Récurrent, -ente. - On appelle ainsi des vaisseaux ou des nerfs dont le trajet est dans une direction tout à fait opposée à celle du tronc qui leur a donné naissance; du latin recurrere, rebrousser chemin. Ainsi on trouve des artères récurrentes qui naissent de la cubitale, de la radiale, de la tibiale. Les nerfs récurrents ou laryngés inférieurs, un de chaque côté, naissent du pneumogastrique dans l'intérieur de la poitrine, remontent le long de la trachée et de l'oesophage et se distribuent au cou, après avoir donné dans leur trajet des filets cardiaques, oesophagiens, trachéens, pharyngiens, laryngiens, etc. Réflexe. - Réponse automatique du corps à certains stimuli. Les réflexes peuvent se produire sans implication consciente du cerveau, grâce à la connexion rapide entre les nerfs périphériques et la moelle épinière. Régénération. - C'est la reproduction d'une partie détruite dans un organisme vivant. Chez les vertébrés, cette reproduction est très bornée; on ne la rencontre guère que dans certains organes qui se renouvellent par couches successives, tels que les poils; l'épiderme, les épithéliums, les parties cornées; les dents de quelques animaux, etc. Encore dans ces différents cas n'est-ce pas une vraie régénération; c'est plutôt le remplacement successif de certaines portions de nos tissus usés par la vie et le jeu fonctionnel des organes. C'est ainsi que l'épiderme se reproduit sans cesse dans ses couches profondes, et se détruit sans cesse par ses couches superficielles qui, poussées en dehors pa les nouvelles couches formées, se désagrègent et tombent par une espèce de desquamation lamelleuse, etc. La cicatrisation des plaies dans les parties molles, avec ou sans perte de substance, n'est pas une régénération des parties détruite; il en est de même dans les os. Mais la régénération est complète dans certains tissus; ainsi, difficile dans les cartilages, un peu moins dans les tendons, elle est remarquable par la formation de vaisseaux nouveaux entre les deux bouts d'une artère qui a été liée et coupée. La véritable régénération d'une partie détruite accidentellement ne se rencontre guère que chez les anmaux invertébrés, et surtout chez les plantes. On sait que des pinces d'écrevisse ou de de crabe cassées et enlevées repoussent et se reproduisent; il en est de même des queues de salamandres, de leurs doigts, de quelques parties de nageoires de poisson. Une foule de cnidaires, les lombrics (vers de de terre), certains mollusques, tels que les colimaçons, reproduisent des organes amputés. Nous n'avons pas besoin d'insister sur ce qui se passe chez les plantes, qui régénèrent le végétal tout entier à partir des rhizomes, des bulbes, des tubercules, etc. (F.-N.). Régulation. - Ensemble des mécanismes et processus qui permettent de maintenir un équilibre ou une stabilité dans les systèmes biologiques. Ces systèmes peuvent être des organismes individuels, des organes, des cellules ou des processus métaboliques. La régulation est cruciale pour assurer le bon fonctionnement et l'homéostasie des organismes vivants. Les systèmes de régulation peuvent être endocriniens (impliquant des hormones), nerveux (impliquant des signaux nerveux), ou locaux (impliquant des mécanismes cellulaires ou tissulaires). Ces systèmes agissent souvent en coordination pour maintenir l'équilibre interne. - Les voies métaboliques à l'intérieur des cellules sont régulées pour s'assurer que les réactions chimiques se produisent au bon moment et dans les bonnes quantités (régulation des enzymes, des substrats et des produits intermédiaires, notamment). - Les organismes ont des mécanismes pour répondre au stress, qu'il soit d'origine interne ou externe. Cela peut impliquer des réponses hormonales, des ajustements métaboliques ou des changements comportementaux.. - Les gènes sont régulés pour contrôler la synthèse de protéines et d'autres produits cellulaires. Des mécanismes tels que la transcription et la traduction sont régulés pour répondre aux besoins spécifiques de la cellule ou de l'organisme. - Les organismes peuvent s'adapter à des changements environnementaux à long terme par des mécanismes génétiques et évolutifs. Cela peut concerner des changements dans la fréquence génétique d'une population au fil du temps. Rein. -
Viscère qui sécrète l'urine. Les reins, au nombre de deux, sont placés
de chaque côté de la colonne vertébrale, Chez l'humain, le rein pèse
de 150 Ă 170 grammes; sa forme rappelle celle d'un haricot. Chaque rein
est surmonté, comme d'une petite calotte, par les capsules surrénales.
Relâchement. Le relâchement des muscles est l'état opposé à la contraction, c'est celui pendant lequel ils sont dans le repos. Rémiges. - On appelle ainsi les plumes ou pennes des ailes des Oiseaux, parce qu'elles font l'office de rames, en latin remigium. Les rémiges primaires ou grandes sont les plus extérieures; ordinairement au nombre de dix, elles sont implantées sur l'os du carpe. Les rémiges secondaires ou moyennes, dont le nombre est variable, sont fixées sur l'avant-bras. Les autres rémiges, nommées grandes couvertures des ailes, sont attachées au bras et diffèrent peu des plumes qui couvrent le reste du corps. Reproduction.
- Fonction par laquelle les êtres vivants perpétuent leur espèce.
On reconnaît plusieurs formes le reproduction : la sissiparité et la
sporulation, le bourgeonnement, la conjugaison, et la reproduction
sexuelle, à laquelle on rattache la parthénogénèse, l'hétérogénie,
et la paedogénèse. Le phénomène essentiel de la reproduction sexuelle
est la fusion de deux éléments histologiques différents : l'ovule et
le spermatozoïde, qui sont produits par des organismes spéciaux, testicules
et ovaires. En général, ces organes se rencontrent séparément chez
les individus mâtes ou femelles, qui sont dits unisexués. L'individu
qui présente à la fois des organes mâles et femelles est dit hermaphrodite.
En dehors du testicule et de l'ovaire, l'appareil le la reproduction présente
quelques organes accessoires : prostate, vésicules séminales, et des
organes copulateurs : pénis chez le mâle; glandes vitellogènes, oviducte,
utérus, tarière, oviscapte chez la femelle. - En zootechnie on appelle
méthode de reproduction les règles suivant lesquelles on pratique le
rapprochement des sexes chez les animaux domestiques, en vue d'un résultat
économique déterminé (sélection, croisement, métissage, hybridation).
- En botanique, la reproduction est assurée, chez les phanérogames, par
l'apport du pollen sur le stigmate du pistil. Que cet apport (pollinisation)
soit favorisé par la proximité des organes (étamines et pistil) parallèlement
développés, comme chez les fleurs hermaphrodites, ou qu'il soit, au contraire,
comme chez les plantes à fleurs séparées (dioïques ou monoïques),
le fait du vent (anémophilie), des insectes (entomophilie), de l'humain
même (fécondation artificielle le grain de pollen germe sur le stigmate,
émet un prolongement (tube polliniques, qui pénètre dans l'ovaire et
en féconde un ovule, (On peut, en botanique comme en zootechnie, procéder
à des croisements d'espèces et obtenir des hybrides.)
Reptation. - La reptation est un mode de locomotion peu usuel, et dont seuls, parmi les vertébrés, certains poissons se trouvant hors de l'eau fournissent des exemples. Ils avancent par saccades, grâce aux contractions successives de certains muscles du tronc. Les serpents, à vrai dire, ne rampent pas, mais se servent de leurs côtes pour porter leur corps en avant, en accélérant l'allure par des flexions latérales de la colonne vertébrale, facilitées par les articulations mobiles des côtes. Le vrai type des animaux avançant par reptation est le Gastéropode qui, posant sur un plan par toute la surface de son pied (sole), progresse par des contractions et des extensions successives de celui-ci. |
Respiration.
- Fonction Ă l'aide de laquelle se font les Ă©changes gazeux entre les
tissus vivants et le milieu extérieur. Les connaissances précises sur
la respiration datent des Ă©tudes de Harvey (1628) sur la circulation et
surtout de la découverte de l'oxygène par Priestley et Lavoisier. Ce
dernier démontra que la respiration aboutit à une combustion des aliments
dans les processus métaboliques.
Chez les végétaux, qui utilisent le rayonnement solaire et qui sont immobiles, aucun appareil spécial ne s'est constitué; il n'en est pas de même chez les animaux très actifs, qui sont obligés d'emprunter l'oxygène atmosphérique. Les différentes formes de la respiration sont : respiration directe ou cutanée, chez les végétaux et les animaux inférieurs, et respiration directe, à aide de trachées, de branchies, de poumons. 1° Respiration chez les animaux : a) Anatomie. L'organe essentiel de la respiration chez les vertebrés supérieurs et l'humain, est le poumon, où le sang veineux se charge d'oxygène. b) Physiologie. L'humain peut respirer par la bouche, bien que normalement il ne doive respirer que par le nez. Les mouvements respiratoires peuvent se faire sous l'influence de la volonté, mais le plus habituellement ils sont inconscients, d'origine réflexe. Le réflexe est provoqué par l'accumulation dans le sang deu dioxyde de carbone, qui agit sur les nerfs du poumon, lesquels transmettent l'excitation au centre respiratoire ;noeud vital et de ce centre aux muscles inspirateurs. La peau semble intervenir aussi dans le réflexe respiratoire. L'humain respire de quatorze à dix-huit fois par minute, un demi litre environ chaque fois. L'air expulsé est plus riche CO2 et en eau, moins riche en oxygène que l'air inspiré. Il se fait donc, au niveau des alvéoles, des échanges gazeux. dont on exprime la valeur par le rapport de CO2 à O ou quotient respiratoire, égal, normalement, à 0,916. Ces échanges se produisent par la transformation de hémoglobine en oxyhémoglobine et le sang, de rouge foncé, devient vermeil. c) Anatomie comparée : Respiration pulmonaire. Chez les mammifères, le mécanisme et l'appareil respiratoire sont les mêmes que chez l'humain. Chez les oiseaux, les ramifications bronchiques communiquent avec des sacs aériens, dont les extrathoraciques se prolongent avec les cavités pneumatiques des os. Chez les reptiles, la partie supérieure du poumon est seule ramifiée. Chez les batraciens adultes, comme la grenouille, l'appareil se réduit à un sac plein d'air, et le sang vient circuler à la périphérie. Quant aux invertébrés pulmonés (escargot, limace, limace, scorpion, mygale), leurs poumons sont formés par de simples replis du tégument.Respiration trachéenne. Elle n'existe que chez les insectes et les araignées. L'appareil consiste en tubes ramifiés (trachées), qui s'ouvrent à l'extérieur par des stigmates et plongent, par leur extrémité, dans les tissus. Respiration branchiale. La branchie est une cavité développée extérieurement au corps, et baigne dans le milieu respirable; c'est donc l'appareil de la respiration aquatique. On l'observe chez les annélides, les mollusques, les crustacés, les poissons et les jeunes batraciens. Respiration cutanée. Elle est commune à tous les animaux et coexiste avec les autres. Elle existe seule chez les protozoaires, les coelentérés, beaucoup d'échinodermes et de vers. 2° Respiration chez les végétaux. Les phénomènes de la respiration chez les végétaux sont analogues à ce qui existe chez les animaux, c'est-à -dire que l'oxygène est fixé et l'acide carbonique dégagé, mais ils sont moins intenses. Les échanges gazeux se font par la racine, par la tige, les fleurs et surtout par la feuille, dans l'eau aussi bien que dans l'air. Respiratoire (appareil). - Ensemble des organes qui contribuent à la respiration. Il comprend les poumons et les différentes voies permettant le passage de l'air lors de ce processus (nez, bouche, oesophage, bronches, notamment). Réticulum endoplasmique (RE). - Réseau de membranes qui s'étend à travers le cytoplasme de la cellule. Il existe deux types de RE : le réticulum endoplasmique rugueux (RER), qui est couvert de ribosomes et est impliqué dans la synthèse des protéines, et le réticulum endoplasmique lisse (REL), qui est impliqué dans diverses fonctions, telles que la synthèse des lipides et la détoxification des toxines. Rétine, du latin rete = réseau. - La plus intérieure des enveloppes membraneuses du globe de l'oeil. La rétine est une membrane mince et transparente,tapissée sur sa face externe par la choroïde. Elle est formée. par l'épanouissement du nerf optique, qui traverse les différentes membranes de l'oeil et fait une légère saillie appelée papille. A côté de la papille, qui est insensible à la lumière, se trouve la tache jaune, qui est la partie la plus sensible de la rétine. La rétine, véritable prolongement des centres nerveux, est formée d'un tissu de soutien et de différentes couches, constituées par des cellules différenciées, dites cônes, bâtonnets. etc. Rétinol. - Forme active de vitamine A. Le rétinol est essentiel pour la vision, en particulier pour la formation de la rhodopsine, un pigment sensible à la lumière dans les cellules rétiniennes qui joue un rôle crucial dans la vision nocturne. De plus, le rétinol est important pour la santé de la peau et des muqueuses, la croissance cellulaire, la différenciation cellulaire, et le fonctionnement du système immunitaire. Il se trouve principalement dans les aliments d'origine animale, tels que le foie, les œufs, le lait, le fromage et le beurre. Ces aliments contiennent du rétinol sous forme de rétinylestérol, une molécule qui peut être convertie en rétinol dans l'organisme. Certains aliments d'origine végétale contiennent des précurseurs de la vitamine A, comme le bêta-carotène, qui peuvent être convertis en rétinol dans le corps. En plus de ses fonctions dans la vision et la santé de la peau, le rétinol est important pour le développement embryonnaire, la reproduction, et la régulation de la croissance cellulaire. Il joue également un rôle dans la régulation de l'expression génique, en agissant comme un ligand pour les récepteurs nucléaires spécifiques, comme les récepteurs de l'acide rétinoïque. Rétroaction = feedback. - Mécanisme à l'oeuvre dans les systèmes dynamiques et que l'on rencontre notamment dans les processus de régulation biologique et écologique. Il existe deux types principaux de rétroaction : positive et négative. La rétroaction négative est celle qui agit pour inverser un changement, maintenant ainsi l'homéostasie. La rétroaction positive amplifie un changement, généralement pour un événement spécifique et limité dans le temps. Rhizaires (Rhizaria). - Groupe diversifié d'organismes eucaryotes unicellulaires, principalement caractérisés par leur capacité à former des pseudopodes pour la locomotion et la capture de nourriture. Bien que les membres des Rhizaires soient généralement unicellulaires, certains peuvent former des colonies ou agréger des cellules individuelles pour former des structures multicellulaires temporaires. Ce groupe est inclus dans le domaine des protistes et représente une branche phylogénétique distincte parmi les eucaryotes. Les Rhizaires comprennent principalement les Foraminifères, les Radiolaires, et les Cercozoaires. Rhizome, du grec rhiza = racine, omos = semblable. - Certaines plantes ont une tige souterraine alors ordinairement peu développée, nommée Rhizome, qui, un certain temps après la germination, a cessé de s'allonger, s'est couverte de racines adventives par suite de son séjour dans la terre, et pousse des branches latérales qui se développent dans l'atmosphère et remplissent les fonctions habituellement dévolues à la tige. Ainsi s'explique le phénomène des plantes dites vivaces; en apparence, elles ont la première année une tige annuelle, mais de leur souche restée dans la terre renaît, la deuxième année, une seconde tige encore annuelle comme la première. C'est que chez elles la souche est un rhizome, ou la véritable tige; chaque hiver elle est chargée d'un ou de plusieurs turions ou bourgeons d'une forme spéciale qui, à chaque printemps, s'allongent en de nouvelles branches aériennes (ex. : les pointes d'Asperge). Tantôt les turions sont à la face supérieure du rhizome, et lui-même s'allonge sous terre d'une manière non interrompue (les Souchets, famille des Cypéracées); tantôt le turion est à l'extrémité du rhizome, qui se redresse pour le diriger vers l'atmosphère, mais qui se continue dans sa marche souterraine par une branche, semblable à lui. De cette façon, certaines plantes parcourent d'année en année un espace de terrain, de manière à s'éloigner beaucoup du lieu où elles ont germé (le Sceau de Salomon, famille des Convallariées; les iris, famille des Iridées). Portion du rhizome du Sceau de Salomon. b, bourgeon déjà développé en rameau; b', bourgeon qui développera plus tard; cc, matrices indiquant l'insertion des rameaux plus anciens qui se sont flétris et détachés. Rhomboïde. - Nom d'un muscle (le dorso-scapulaire de Chaussier), situé à la partie supérieure du dos, et inférieure du cou; il s'attache en dedans au ligament cervical, aux dernières apophyses épineuses des vertèbres cervicales et à collés des premières dorsales, en dehors, à la base de l'omoplate; son bord inférieur s'étendant ainsi entre l'épine dorsale et l'angle inférieur de l'omoplate. Il sert à rapprocher ce dernier os de la colonne vertébrale. - En zoologie, on donne ce nom et celui de Rhomboïdal à plusieurs poissons de genres différents à cause de leur forme. - Pareillement, en botanique, on a désigné ainsi certaines parties des végétaux qui rappellent un peu la forme de cette figure de géométrie. Ribose. - Type de glucide simple (monosaccharide), qui se compose de cinq atomes de carbone. Il appartient à la classe des sucres pentoses. e ribose est un élément structurel clé des nucléotides qui composent l'ARN (acide ribonucléique). Il est également présent dans certaines coenzymes importantes impliquées dans le métabolisme, telles que le coenzyme A (CoA) et le FAD (flavine adénine dinucléotide). Le ribose se trouve naturellement dans de nombreux aliments, en particulier dans les fruits, mais il peut également être synthétisé par l'organisme. En tant que constituant de l'ARN, le ribose joue un rôle crucial dans le stockage et la transmission de l'information génétique et dans la régulation de nombreux processus cellulaires. Ribosomes. - Structures cellulaires présentes dans toutes les cellules, qu'elles soient procaryotes ou eucaryotes, qui assurent la production des protéines. Ils sont les sites où a lieu la traduction, qui est le processus de synthèse des protéines à partir des instructions génétiques contenues dans l'ARN messager (ARNm). Lors de la traduction, les ribosomes lisent la séquence d'ARNm et assemblent la séquence correspondante d'acides aminés pour créer une protéine spécifique. Ils assurent le bon appariement entre les codons de l'ARNm et les anticodons des ARN de transfert (ARNt) portant les acides aminés. Les ribosomes sont composés de deux sous-unités constituées de ribonucléines (ARN ribosomique ou ARNr) et de protéines : une petite sous-unité et une grande sous-unité. L'arrangement précis et l'interaction de ces sous-unités sont essentiels pour leur bon fonctionnement dans la synthèse des protéines. (Les ribosomes procaryotes et eucaryotes ont des compositions en ARNr et en protéines légèrement différentes). Ils peuvent être situés libres dans le cytoplasme de la cellule ou associés au réticulum endoplasmique rugueux (RER) dans les cellules eucaryotes. Les premiers sont impliqués dans la synthèse des protéines destinées à rester dans la cellule. Les seconds sont impliqués dans la synthèse des protéines destinées à être exportées hors de la cellule ou incorporées dans les membranes cellulaires. Rire, risus des Latins. -
Comportement
humain et animal qui implique diverses composantes physiologiques, Ă©motionnelles,
et sociales. Sur le plan physiologique, le rire est associé à plusieurs
réponses du corps, tant au niveau du système nerveux que du système
respiratoire.
Ces divers phénomènes peuvent être portés à un point extrême; de là , entrave à la circulationpulmonaire, suspension momentanée de la respiration, que l'on a vu aller jusqu'à l'asphyxie et à la mort. Du reste, l'expression de joie que présente la face est l'exagération du sourire, qui n'est lui-même qu'une espèce d'épanouissement de joie modérée et de bienveillance dans lequel les phénomènes de la respiration n'ont aucune part. Tous ces changements, d'ailleurs, qui sont plus ou moins prononcés, plus ou moins subits, sont involontaires et suscités par des circonstances extérieures, telles que la vue ou la narration de quelque chose de gai, de plaisant ou de ridicule. Le rire s'observe aussi quelquefois dans les maladies; dans certains cas, le rire est un véritable mouvement convulsif, souvent très pénible et très douloureux. On sait qu'il est quelquefois déterminé par la respiration du protoxyde d'azote, que l'on appelle pour cette raison gaz hilarant (du latin hilaris, gai). On assure que le nom de rire sardonique donné à un de ces rires maladifs lui vient de ce qu'il est provoqué par une espèce de Renoncule, probablement la renoncule des marais, ou renoncule. scélérate, qui croissait surtout en Sardaigne, d'où les anciens l'avaient appelée Sardonia ou Sardoa. Pausanias, Dioscoride, disent que lorsqu'on en mangeait, on périssait en ayant l'air de rire. Le rire peut avoir des effets bénéfiques sur le corps en libérant des endorphines, qui peuvent réduire la douleur, le stress et améliorer l'humeur. Il peut également stimuler le système immunitaire, favoriser la relaxation et améliorer la circulation sanguine. ON ajoutera qu'il a un rôle social important, servant souvent de moyen de communication non verbal pour exprimer la joie, le plaisir, l'humour et renforcer les liens sociaux entre les individus. (DGS).: Robe . - Nom employé pour désigner le pelage des mammifères quadrupèdes, surtout lorsqu'il s'agit de la couleur de l'animal et quelquefois aussi le plumage des jeunes oiseaux ; ce nom est aussi employé quelquefois pour certains reptiles dont la peau est parée de couleurs brillantes et variées. Rocher. - Nom donné, à cause de sa dureté, à une portion de l'os- temporal. Formant quelquefois un os à part, le plus souvent se confondant avec le temporal, il présente une éminence pyramidale, triangulaire, rugueuse, dure, occupant la partie inférieure interne du temporal. C'est dans cette éminence qu'est renfermée l'oreille interne et une partie de l'oreille moyenne. Ronciné ou Runciné. - Ce mot s'emploie pour caractériser certaines feuilles pennatifides, dont les lobes latéraux sont aigus et recourbés de haut en bas en fer de faucille (du latin runcino, je moissonne). Cette disposition se rencontre souvent dans la famille des Composées; ainsi : le Pissenlit, le Laitron des champs, celui des jardins, le Prenanthe des murailles, etc. Ronds (muscles). - Ce sont des muscles dont la forme générale est... ronde. - Le muscle petit-rond (petit-sus-scapulo-trochitérien de Chaussier, à la partie postérieure et inférieure de l'épaule, s'étend de la grosse tubérosité de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate, il abaisse le bras. - Le muscle gros-rond (scapulo-huméral, Chauss.), à la partie inférieure et postérieure de l'épaule, s'étend de la coulisse bicipétale de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate; il porte le bras en arrière et en dedans. Ronflement. - On appelle ainsi le bruit que font entendre certaines personnes en dormant la bouche ouverte. Il est produit par la vibration du voile du palais lorsque l'air traverse l'arrière-bouche. Quelquefois très fort pendant l'inspiration, il est beaucoup moins intense dans l'expiration. Il est remarquable dans la respiration stertoreuse qui accompagne le coma. Rostre, rostrum en latin, bec. - Dans certains Crustacés, une partie du test s'avance quelquefois plus ou moins entre les yeux et constitue une espèce de bec auquel on a donné le nom de Rostre. Chez les Insectes, il désigne l'ensemble des parties avancées de la tête, et surtout le bec de la famille des Charançons. Enfin chez les Mollusques, on a nommé ainsi le canal allongé en forme de bec, ou le siphon plus ou moins allongé qui termine en avant l'ouverture de certaines coquilles univalves. Rotule, rotula en latin,
petite roue. - En anatomie, on appelle ainsi un os
plat, lenticulaire, épais, placé au-devant du genou, dans l'épaisseur
de l'appareil ligamenteux de l'articulation-fémoro-tibiale.
Convexe en avant, elle est recouverte par la peau
qui glisse à sa surface au moyen d'une bourse muqueuse; sa face postérieure
est divisée en deux facettes revêtues de
cartilages
et qui s'articulent avec chacun des condyles du
fémur;
à son bord supérieur s'attachent les
tendons
communs des muscles extenseurs de la jambe,
à l'inférieur un ligament très solide qui se porte à la partie antérieure
et supérieure du tibia : c'est le ligament rotulien.
Cet os sert de point d'appui aux muscles extenseurs
de la
cuisse et protège l'articulation
de la jambe contre l'action des corps extérieurs.
Rotule vue en avant et Rotule vue en arrière. 1. Facette articulaire. Rut. - Le rut est l'ensemble des phénomènes que présentent les animaux des deux sexes au moment où le besoin de l'acte de la reproduction se fait sentir chez eux. L'appareil génital tout entier éprouve une turgescence plus ou moins violente, toutes les glandes et muqueuses qui y sont annexées fournissent une sécrétion exagérée. En même temps, cette excitation réagit sur tout le métabolisme. Les caractères de l'animal changent, le mâle recherche la femelle, et celle-ci, qui d'ordinaire fuit les approches du premier, les recherche au contraire. Chez les espèces monogames, cette période revêt un caractère plutôt doux et tranquille. Telles les amours des pigeons et de quelques autres oiseaux. Mais chez les polygames, la période du rut est surtout marquée par des combats sanglants entre les mâles. Les luttes pour conquérir les femelles sont souvent meurtrières, et dans certaines espèces vivant en troupeaux, tels les bisons, les rennes, etc., la lutte persiste jusqu'au moment où un seul mâle reste vainqueur. La force brutale n'entre pas seule en jeu. La période du rut coïncide avec une décoration nouvelle, principalement du mâle. On voit l'oiseau mâle revêtir ce que l'on a appelé poétiquement sa robe de noce : plumage éclatant, appareils érecteurs développés, etc. Chez la femelle, c'est surtout l'écoulement vulvaire qui est le phénomène le plus saillant; son odeur caractéristique attire et excite les mâles. La quantité varie d'une espèce à l'autre. Le rut est périodique, mais le nombre des périodes varie avec les espèces. Chez les animaux sauvages, elles sont généralement assez éloignées. Parmi les rongeurs, le lièvre est en rut au mois de février, l'écureuil au printemps; ceux qui ont plusieurs portées par an, comme les rats et les souris, ont nécessairement plusieurs périodes de rut. Les ruminants reproduisent principalement en hiver. Chez les animaux domestiques, ces périodes paraissent plus fréquentes, et même, pour beaucoup d'espèces, telles que les vaches, les juments, les femelles reviennent en chaleur tous les mois, et les mâles se montrent toujours prêts à l'acte reproducteur. La femelle pleine, et pendant toute la période de la grossesse, refuse l'approche du mâle, sauf cependant la jument et les truies. Même avec l'âge, la crise périodique ne disparaît pas, et Aristote avait déjà signalé la persistance du désir chez les animaux jusqu'à la vieillesse, il parle d'un étalon de quarante ans. (J.-P. Langlois). |
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