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Racémeuse (inflorescence). - Type d'inflorescence dans lequel les fleurs sont disposées le long d'un axe principal, avec les plus jeunes fleurs situées vers l'apex ( = extrémité) de l'axe et les plus âgées vers la base. Ce type d'inflorescence est caractérisé par une croissance indéfinie, ce qui signifie que de nouvelles fleurs peuvent continuer à se former à l'extrémité de l'axe pendant que les fleurs plus anciennes sont déjà en train de fleurir ou de produire des fruits vers la base. Les inflorescences racémeuses sont courantes notamment dans la famille des Fabaceae (légumineuses) et des Brassicaceae (crucifères). Elles peuvent être simples ou ramifiées, selon la complexité de la structure et le nombre de fleurs présentes.

Rachidien, qui a rapport au rachis; ainsi : - Artères rachidiennes, fournies par les vertĂ©brales, les intercostales, les lombaires, quelques branches de l'hypogastrique; elles se distribuent Ă  la moelle Ă©pinière et Ă  ses membranes. -  Nerfs rachidiens. -  Trous rachidiens (trous de conjugaison). - Veines rachidiennes; les unes, en rapport avec a colonne vertĂ©brale, remontent, une de chaque cĂ´tĂ©, en avant du rachis, recevant le sang des muscles et des os de cette rĂ©gion, qu'elles versent dans le golfe des veines-jugulaires internes; les autres, très dĂ©liĂ©es, dĂ©pourvues de valvules comme les prĂ©cĂ©dentes, flexueuses, etc. partent de toutes les parties de la moelle Ă©pinière et finissent par se rĂ©unir en deux ou trois trous qui vont se terminer dans les sinus pĂ©trĂ©s supĂ©rieurs.

Rachis. - Colonne vertébrale ou épine dorsale. - Côte d'une plume d'oiseau. - En botanique, axe central de l'épi. Pétiole des feuilles composées.

Racine. - Partie de la plante, par laquelle elle tient à la terre, et, en tire sa nourriture. Nom vulgaire des rhizomes. D'après la direction que prennent les racines, on les dit pivotantes (chêne, betterave, carotte) ou traçantes (orme, hêtre, acacia. etc.). Les grosses ramifications se divisent en radicelles, et celles-ci émettent de nouveaux rejets, toujours plus petits, dont l'ensemble constitué le chevelu. D'après leur forme, on distingue les racines tuberculeuses (dahlia), fasciculées ou fbreuses (graminées), adventives (fraisier), à crampons (lierre). Il existe aussi des racines aériennes (diverses espèces d'orchidées); les racines potagères et fourragères sont des racines pivotantes charnues (betterave, carotte, raves, radis, etc.).

Radial (nerf). - Un des principaux nerfs du membre supérieur chez les mammifères. Il provient du plexus brachial, qui est un réseau de nerfs situé dans la région cervicale et thoracique supérieure. Le nerf radial traverse ensuite le bras et la région postérieure de l'avant-bras. Fonctionnellement, le nerf radial est responsable de l'innervation de plusieurs muscles du bras et de l'avant-bras, ce qui lui permet de contrôler les mouvements de l'extension du coude, de la supination de l'avant-bras (rotation de la paume vers le haut), de l'extension du poignet et des doigts, ainsi que de la stabilisation du poignet. Il fournit également de la sensibilité à la peau de la région postérieure du bras, de l'avant-bras et de la main, bien que sa fonction motrice soit plus prédominante.

Radiale (artère). - Une des principales artères du membre supérieur chez les mammifères. Elle est issue de l'artère brachiale, qui est située dans la partie supérieure du bras, près de l'aisselle. L'artère radiale se dirige ensuite vers le bas, le long de la face antérieure (avant) du bras, passant par le poignet pour fournir la main en sang. L'artère radiale fournit une grande partie de l'apport sanguin à l'avant-bras et à la main. Elle se ramifie en plusieurs artères plus petites qui irriguent les tissus de la main et des doigts.

Radiation Ă©volutive.  =  radiation adaptative  = diversification Ă©volutive. - PhĂ©nomène dans lequel un groupe d'organismes subit une diversification rapide et prolifique pour remplir de nouveaux niches Ă©cologiques ou exploiter de nouvelles ressources disponibles. Ce processus peut ĂŞtre dĂ©clenchĂ© par divers Ă©vĂ©nements, tels que des changements environnementaux majeurs, des innovations Ă©volutives clĂ©s, des interactions Ă©cologiques complexes, ou encore des migrations vers de nouveaux habitats. Les membres d'un groupe qui subissent une radiation Ă©volutive peuvent prĂ©senter une divergence morphologique, physiologique et comportementale importante, ce qui conduit Ă  la formation de nouvelles espèces. Un exemple  de radiation Ă©volutive est celui des oiseaux de Darwin des Ă®les Galápagos, oĂą un petit nombre d'espèces ancestrales ont divergĂ© pour donner naissance Ă  de nombreuses espèces diffĂ©rentes, chacune adaptĂ©e Ă  un type particulier de nourriture ou d'habitat disponible sur les diffĂ©rentes Ă®les de l'archipel.

Radicaux libres. - MolĂ©cules instables qui contiennent un ou plusieurs Ă©lectrons non appariĂ©s dans leur couche externe. Ces Ă©lectrons non appariĂ©s les rendent très rĂ©actifs et susceptibles de rĂ©agir avec d'autres molĂ©cules Ă  proximitĂ©, notamment les lipides, les protĂ©ines et l'ADN, dans un processus appelĂ© stress oxydatif. 

Radicelle (botanique), diminutif du génitif latin radicis, qui signifle petite racine. - On appelle ainsi les petites fibrile qui recouvrent les racines des plantes et dont l'ensemble constitue ce que l'on désigne sous le nom collectif de chevelu.

Radicule, radicula en latin, diminutif de radix, racine. - On appelle ainsi, dans la graine, cette partie de l'embryon qui, s'allongeant du côté du micropyle en une pointe qui sera le germe de la racine, constitue le rudiment de la racine proprement dite. Dans le développement de l'embryon, l'axe ou la plantule se forme dans une position telle, que la radicule regarde le micropyle et est toujours dirigée vers lui.

Radiolaires. - Organismes marins unicellulaires qui ont une coque minérale, souvent en silice. Ils se distinguent par des pseudopodes rayonnants qui s'étendent de leur membrane cellulaire. (Rhizopodes).

Radius. - L'un des deux os qui constituent l'avant-bras. Un peu moins volumineux que le cubitus, le radius s'articule supérieurement avec l'humérus et infèrieurement avec deux os du carpe le semi-lunaire et le scaphoïde. Il donne
attache, par ses faces et ses bords, aux masses musculaires de l'avant-bras. (Les parties du radius sont la tĂŞte, l'apophyse styloĂŻde; la tubĂ©rositĂ© bicipitale). La radius concourt aux mouvements de l'avant-bras et du poignet (flexion, rotation). - Le terme  de radius dĂ©signe la deuxième nervure de l'aile, chez les insectes.

Ramiflore, du latin ramus = rameau, et flos = fleur. - Epithète que l'on applique aux plantes dont les fleurs prennent directement naissance sur les rameaux. Cette expression a même été employée pour définir des espèces telles que le Rhamnus ramiflorus Lin.

Rampes du limaçon. - La cavité du limaçon (Oreille) est divisée en deux par une cloison, c'est ce qu'on appelle les Rampes du limaçon. L'une d'elle s'ouvre dans le vestibule, c'est la Rampe vestibulaire, l'autre correspond à la caisse du tympan, d'où lui vient le nom de Rampe tympanique.

Ramule. - Expression employée par Dutrochet pour désigner des organes caulinaires (du latin caulis = tige), que l'on prend ordinairement pour des feuilles, qui en ont même la forme, ou qui ne sont que des rameaux métamorphosés. Ainsi dans l'asperge et les fragons dont fait partie le petit houx (Ruscus aculeatus, Lin.), ces organes sont des ramules.

Ramure. - Nom vulgaire que l'on donne Ă  l'ensemble du bois des cerfs ou des daims, qu'on appelle aussi leur tĂŞte.

Ranvier (noeuds de) = étranglements de Ranvier. - Structures situées le long des axones des neurones dans le système nerveux périphérique (SNP). Ce sont des espaces régulièrement espacés le long des axones myélinisés, où la gaine de myéline qui isole l'axone est interrompue.

Raphé, du grec raphé = ligne qui ressemble à une couture. - Ce nom a été donné en anatomie à certaines lignes saillantes occupant la partie médiane du corps et qui ressemblent à une couture, en grec raphé. Le centre présente une saillie plus ou moins marquée, et qui paraît diviser le corps en deux parties latérales (Scrotum). - En botanique, on donne ce nom à une sorte de petite saillie formée dans l'épaisseur des téguments de la graine. Le raphé résulte d'un faisceau de vaisseaux nourriciers qui entre dans la graine par le bile ou cordon ombilical et qui se termine à la chalaze ou ombilic interne. On peut facilement observer le raphé dans les graines des plantes de la famille des orangers (Agrumes). Dans les Labiées, le raphé est rectiligne; il est sinueux dans le genre cookia. Dans les amandes il est rameux, c'est-à-dire qu'il jette de cité et d'autre des rameaux qui ordinairement s'anastomosent et forment un réseau.

Rate. - Glande vasculaire sanguine, située dans l'hypocondre gauche, entre l'estomac et les fausses côtes. La rate, chez l'humain, masse rougeâtre et friable, est un organe impair placé derrière le grand cul de-sac de l'estomac.

Rayonnés (histoire de la zoologie). - Mot employé par Cuvier comme synonyme de Zoophytes.

Rayons, Radii. - On appelle ainsi ces fleurs étroites en forme de languette ou ligule, rangées autour du disque et qui offrent l'aspect des rayons du soleil. Cette disposition qui se rencontre dans le groupe des Radiées, famille des Composées, constitue la section de Semi-flosculeuses de Tournefort. On a encore donné aux rayons le nom de demi-fleurons.

Rayons médullaires. - On appelle ainsi des lames de tissu cellulaire qui interrompent, à de courtes distances, chaque couche ligneuse, dans la tige des arbres et la traversent perpendiculairement à sa direction.

Rayons de miel, Favus des Latins.- Ce sont les gâteaux que les abeilles se construisent pour leur habitation, le logement et l'élevage de leurs larves.

Réceptacle, du latin receptus, retraite. - On appelle ainsi le point ce s'insèrent les différentes parties de la fleur à l'extrémité du pédoncule. Pour quelques auteurs, ce mot est synonyme de Torus. Quelquefois le réceptacle est commun, c'est-à-dire qu'il porte plusieurs fleurs composant un capitule comme dans la famille des composées; on l'appelle alors clinanthe. Ce que l'on nomme quelquefois le réceptacle des graines, ou partie sur laquelle celles-ci sont attachées, n'est autre chose que le placenta.

Récepteur cellulaire. - Protéine située à la surface d'une cellule ou à l'intérieur de celle-ci, qui est capable de reconnaître et de se lier à des molécules spécifiques, appelées ligands. Les récepteurs cellulaires interviennent dans la communication cellulaire, car ils permettent aux cellules de détecter et de répondre aux signaux de leur environnement.

Récepteur sensoriel. - Structure spécialisée du système nerveux qui détecte les stimuli provenant de l'environnement interne ou externe d'un organisme. Ces stimuli peuvent être de nature diverse, tels que la lumière, le son, la pression, la température, la douleur, ou encore les produits chimiques. Les récepteurs sensoriels transforment ces stimuli en signaux électriques, qui sont ensuite transmis au cerveau via le système nerveux pour être interprétés et donner lieu à des sensations conscientes ou à des réponses réflexes. Ces récepteurs sont essentiels pour permettre à un organisme de percevoir et de réagir à son environnement.

Récepteur viral. - Glycoprotéine utilisée pour attacher un virus aux cellules hôtes via des molécules sur la cellule.

RĂ©cessif (allèle). -  Type d'allèle qui n'est exprimĂ© dans le phĂ©notype que lorsqu'il est prĂ©sent en deux copies dans le gĂ©notype d'un individu, c'est-Ă -dire lorsque l'individu est homozygote pour cet allèle. 

Recombinaison gĂ©nĂ©tique. - Processus au cours duquel les combinaisons d'allèles hĂ©ritĂ©s des parents sont redistribuĂ©es pour produire de nouvelles combinaisons d'allèles chez la progĂ©niture. 

Rectrices (plumes). - On appelle ainsi les plumes qui forment la queue des oiseaux; c'est pour eux une sorte de gouvernail qui sert à les diriger dans leur vol, d'où vient leur nom; on les appelle aussi plumes caudales ou pennes. Toujours en nombre pair, ce nombre varie dans les différentes espèces, depuis 8, dans les calaos, 10 dans les pics, les coucous, 12 dans les passériformes, 11 dans les coqs, 10 dans la gelinotte; il est de 18 dans les perdrix, il va jusqu'à 20 dans l'outarde, les plongeons, etc.

Rectum, mot latin signifiant ce qui est droit. - Dernière portion du gros intestin, qui aboutit à l'anus. Le rectum est ainsi nommé cause de sa direction moins flexueuse que celle des autres parties de l'intestin : au voisinage de l'anus. il présente une dilatation, l'ampoule rectale, où s'accumulent les matières fécales dans la constipation. Les vaisseaux du rectum portent le nom de vaisseaux hémorroïdaux.

Récurrent, -ente. - On appelle ainsi des vaisseaux ou des nerfs dont le trajet est dans une direction tout à fait opposée à celle du tronc qui leur a donné naissance; du latin recurrere, rebrousser chemin. Ainsi on trouve des artères récurrentes qui naissent de la cubitale, de la radiale, de la tibiale. Les nerfs récurrents ou laryngés inférieurs, un de chaque côté, naissent du pneumogastrique dans l'intérieur de la poitrine, remontent le long de la trachée et de l'oesophage et se distribuent au cou, après avoir donné dans leur trajet des filets cardiaques, oesophagiens, trachéens, pharyngiens, laryngiens, etc.

Réduction. - Processus qui se produit pendant la méiose.

Réflexe. - Réponse automatique du corps à certains stimuli. Les réflexes peuvent se produire sans implication consciente du cerveau, grâce à la connexion rapide entre les nerfs périphériques et la moelle épinière.

RĂ©gĂ©nĂ©ration. - Reproduction d'une partie dĂ©truite dans un organisme vivant. 

Règne. -  L'un des niveaux les plus Ă©levĂ©s de classification des organismes vivants, utilisĂ© pour regrouper les ĂŞtres vivants en catĂ©gories gĂ©nĂ©rales basĂ©es sur leurs caractĂ©ristiques communes. Traditionnellement, le système de classification comprend cinq Ă  six règnes, en fonction de la classification utilisĂ©e : procaryotes (bactĂ©ries, archĂ©es), protistes, champignons, plantes, animaux.

RĂ©gulation. - Ensemble des mĂ©canismes et processus  qui permettent de maintenir un Ă©quilibre ou une stabilitĂ© dans les systèmes biologiques. 

Rein. -  Viscère qui sĂ©crète l'urine. Les reins, au nombre de deux, sont placĂ©s de chaque cĂ´tĂ© de la colonne vertĂ©brale. Chaque rein est surmontĂ©, comme d'une petite calotte, par les capsules surrĂ©nales. Si l'on coupe un rein, on constate qu'il est composĂ© d'une couche corticale qui envoie des prolongements vers le centre, en forme de pyramides, et d'une deuxième substance, qui forme des pyramides intermĂ©diaires. Ces deux substances sont constituĂ©es de conduits ou tubes urinifères, droits on contournĂ©s, ou prĂ©sentant des formes en anses, en se terminant par de petites ampoules, dites glomĂ©rules de Malpighi. C'est dans ces substances que s'accomplit la fonction rĂ©nale.

Relâchement. - Le relâchement des muscles est l'état opposé à la contraction, c'est celui pendant lequel ils sont dans le repos.

Relicte (espèce). - Espèce qui est la survivante d'une époque ou d'une période antérieure, et qui représente le vestige d'une distribution géographique autrefois plus vaste ou d'un groupe taxonomique autrefois plus diversifié ou répandu. Les espèces relictes se trouvent souvent dans des aires géographiques restreintes, parfois isolées (appelées aires relictes), où les conditions environnementales leur sont restées favorables, tandis qu'elles ont disparu ailleurs en raison de changements climatiques, de compétition avec d'autres espèces, ou d'autres facteurs. Il s'agit en quelque sorte des témoins du passé, adaptées à des conditions qui ne sont plus majoritaires dans leur ancien domaine.

Rémiges. - On appelle ainsi lesplumes ou pennes des ailes des Oiseaux, parce qu'elles font l'office de rames, en latin remigium. Les rémiges primaires ou grandes sont les plus extérieures; ordinairement au nombre de dix, elles sont implantées sur l'os du carpe. Les rémiges secondaires ou moyennes, dont le nombre est variable, sont fixées sur l'avant-bras. Les autres rémiges, nommées grandes couvertures des ailes, sont attachées au bras et diffèrent peu des plumes qui couvrent le reste du corps.

RĂ©plication. - Processus par lequel une molĂ©cule d'ADNest copiĂ©e pour produire deux molĂ©cules d'ADN identiques. 

RĂ©presseur. - ProtĂ©ine qui rĂ©gule nĂ©gativement l'expression d'un gène en se liant Ă  l'ADN Ă  proximitĂ© du gène et en bloquant la transcription, le processus par lequel l'ADN est converti en ARN messager (ARNm). 

RĂ©pression gĂ©nique. - MĂ©canisme par lequel l'expression d'un gène est inhibĂ©e, c'est-Ă -dire que la production de l'ARNm correspondant et de la protĂ©ine codĂ©e par ce gène est rĂ©duite ou supprimĂ©e. 

Reproduction. - Fonction par laquelle les ĂŞtres vivants perpĂ©tuent leur espèce. On reconnaĂ®t plusieurs formes le reproduction : la sissiparitĂ© et la sporulation,  le bourgeonnement, la conjugaison, et la reproduction sexuelle, Ă  laquelle on rattache la parthĂ©nogĂ©nèse, l'hĂ©tĂ©rogĂ©nie, et la paedogĂ©nèse. Le phĂ©nomène essentiel de la reproduction sexuelle est la fusion de deux Ă©lĂ©ments histologiques diffĂ©rents : l'ovule et le spermatozoĂŻde. En botanique, la reproduction est assurĂ©e, chez les phanĂ©rogames, par l'apport du pollen sur le stigmate du pistil. Chez les cryptogames, la reproduction se fait par asques, spores, etc. Mais le terme de reproduction, en botanique, s'entend Ă©galement de la multiplication des espèces par bulbilles, bourgeons, caĂŻeux, boutures, Ă©clats, etc.

Reptation. - La reptation est un mode de locomotion peu usuel, et dont seuls, parmi les vertébrés, certains poissons se trouvant hors de l'eau fournissent des exemples. Ils avancent par saccades, grâce aux contractions successives de certains muscles du tronc. Les serpents, à vrai dire, ne rampent pas, mais se servent de leurs côtes pour porter leur corps en avant, en accélérant l'allure par des flexions latérales de la colonne vertébrale, facilitées par les articulations mobiles des côtes. Le vrai type des animaux avançant par reptation est le Gastéropode qui, posant sur un plan par toute la surface de son pied (sole), progresse par des contractions et des extensions successives de celui-ci.

Respiration. - Fonction à l'aide de laquelle se font les échanges gazeux entre les tissus vivants et le milieu extérieur. Les connaissances précises sur la respiration datent des études de Harvey (1628) sur la circulation et surtout de la découverte de l'oxygène par Priestley et Lavoisier. Ce dernier démontra que la respiration aboutit à une combustion des aliments dans les processus métaboliques.
Chez les végétaux, qui utilisent le rayonnement solaire et qui sont immobiles, aucun appareil spécial ne s'est constitué; il n'en est pas de même chez les animaux très actifs, qui sont obligés d'emprunter l'oxygène atmosphérique. Les différentes formes de la respiration sont : respiration directe ou cutanée, chez les végétaux et les animaux inférieurs, et respiration directe, à aide de trachées, de branchies, de poumons.

1° Respiration chez les animaux : 

a) Anatomie. L'organe essentiel de la respiration chez les vertebrés supérieurs et l'humain, est le poumon, où le sang veineux se charge d'oxygène. b) Physiologie. L'humain peut respirer par la bouche, bien que normalement il ne doive respirer que par le nez. Les mouvements respiratoires peuvent se faire sous l'influence de la volonté, mais le plus habituellement ils sont inconscients, d'origine réflexe. Le réflexe est provoqué par l'accumulation dans le sang deu dioxyde de carbone, qui agit sur les nerfs du poumon, lesquels transmettent l'excitation au centre respiratoire;noeud vital et de ce centre aux muscles inspirateurs. La peau semble intervenir aussi dans le réflexe respiratoire. L'humain respire de quatorze à dix-huit fois par minute, un demi litre environ chaque fois. L'air expulsé est plus riche CO2 et en eau, moins riche en oxygène que l'air inspiré. Il se fait donc, au niveau des alvéoles, des échanges gazeux. dont on exprime la valeur par le rapport de CO2 à O ou quotient respiratoire, égal, normalement, à 0,916. Ces échanges se produisent par la transformation de hémoglobine en oxyhémoglobine et le sang, de rouge foncé, devient vermeil. c) Anatomie comparée : Respiration pulmonaire. Chez les mammifères, le mécanisme et l'appareil respiratoire sont les mêmes que chez l'humain. Chez les oiseaux, les ramifications bronchiques communiquent avec des sacs aériens, dont les extrathoraciques se prolongent avec les cavités pneumatiques des os. Chez les reptiles, la partie supérieure du poumon est seule ramifiée. Chez les batraciens adultes, comme la grenouille, l'appareil se réduit à un sac plein d'air, et le sang vient circuler à la périphérie. Quant aux invertébrés pulmonés (escargot, limace, limace, scorpion, mygale), leurs poumons sont formés par de simples replis du tégument.
Respiration trachĂ©enne. Elle n'existe que chez les insectes et les araignĂ©es. L'appareil consiste en tubes ramifiĂ©s (trachĂ©es), qui s'ouvrent Ă  l'extĂ©rieur par des stigmates  et plongent, par leur extrĂ©mitĂ©, dans les tissus.

Respiration branchiale. La branchie est une cavité développée extérieurement au corps, et baigne dans le milieu respirable; c'est donc l'appareil de la respiration aquatique. On l'observe chez les annélides, les mollusques, les crustacés, les poissons et les jeunes batraciens.

Respiration cutanée. Elle est commune à tous les animaux et coexiste avec les autres. Elle existe seule chez les protozoaires, les coelentérés, beaucoup d'échinodermes et de vers.

2° Respiration chez les végétaux. Les phénomènes de la respiration chez les végétaux sont analogues à ce qui existe chez les animaux, c'est-à-dire que l'oxygène est fixé et l'acide carbonique dégagé, mais ils sont moins intenses. Les échanges gazeux se font par la racine, par la tige, les fleurs et surtout par la feuille, dans l'eau aussi bien que dans l'air.

Respiration cellulaire. - Processus biochimique fondamental par lequel les cellules produisent de l'Ă©nergie sous forme d'adĂ©nosine triphosphate (ATP) en utilisant des nutriments comme source d'Ă©nergie. 

Respiratoire (appareil). - Ensemble des organes qui contribuent à la respiration. Il comprend les poumons et les différentes voies permettant le passage de l'air lors de ce processus (nez, bouche, oesophage, bronches, notamment).

Restriction. - Phénomène observé lorsqu'une enzyme de restriction coupe une molécule d'ADN en des sites spécifiques appelés sites de restriction. Ces enzymes sont souvent produites par des bactéries comme mécanisme de défense contre les virus, connus sous le nom de bactériophages. L'enzyme de restriction reconnaît une séquence spécifique de nucléotides sur l'ADN appelée site de reconnaissance et coupe l'ADN au niveau de cette séquence.

RĂ©ticulocyte. - PrĂ©curseurs des globules rouges (Ă©rythrocytes) dans le processus de formation des cellules sanguines (Ă©rythropoïèse). Ils sont produits dans la moelle osseuse et contiennent encore des restes de ribosomes et d'ARN messager, ce qui leur donne un aspect lĂ©gèrement rĂ©ticulĂ© sous un microscope lorsqu'ils sont colorĂ©s avec des colorants spĂ©cifiques. Une fois libĂ©rĂ©s dans la circulation sanguine, les rĂ©ticulocytes perdent progressivement leur matĂ©riel ribosomial et leur rĂ©ticulation pour devenir des Ă©rythrocytes matures, c'est-Ă -dire des globules rouges fonctionnels. Les Ă©rythrocytes matures ne possèdent pas de noyau ni de ribosomes et ont une durĂ©e de vie d'environ 120 jours dans la circulation sanguine. 

RĂ©ticuloendothĂ©lial (système) (SRE) = système mononuclĂ©aire phagocytaire (SMP). -  RĂ©seau de cellules spĂ©cialisĂ©es prĂ©sentes dans divers tissus et organes du corps, dont les principales fonctions sont la phagocytose la prĂ©sentation de l'antigène aux lymphocytes T, l'(Ă©limination des cellules villes ou anormales et le stockage de cellules sanguines.

Réticulum endoplasmique (RE). - Réseau de membranes qui s'étend à travers le cytoplasme de la cellule. Il existe deux types de RE : le réticulum endoplasmique rugueux (RER), qui est couvert de ribosomes et est impliqué dans la synthèse des protéines, et le réticulum endoplasmique lisse (REL), qui est impliqué dans diverses fonctions, telles que la synthèse des lipides et la détoxification des toxines.

Rétine, du latin rete = réseau. - La plus intérieure des enveloppes membraneuses du globe de l'oeil. La rétine est une membrane mince et transparente,tapissée sur sa face externe par la choroïde. Elle est formée. par l'épanouissement du nerf optique, qui traverse les différentes membranes de l'oeil et fait une légère saillie appelée papille. A côté de la papille, qui est insensible à la lumière, se trouve la tache jaune, qui est la partie la plus sensible de la rétine. La rétine, véritable prolongement des centres nerveux, est formée d'un tissu de soutien et de différentes couches, constituées par des cellules différenciées, dites cônes, bâtonnets. etc.

RĂ©tinol. - Forme active de vitamine A. Le rĂ©tinol est essentiel pour la vision, en particulier pour la formation de la rhodopsine, un pigment sensible Ă  la lumière dans les cellules rĂ©tiniennes qui joue un rĂ´le crucial dans la vision nocturne. 

Rétroaction = feedback. - Mécanisme intervenant dans les systèmes dynamiques et que l'on rencontre notamment dans les processus de régulation biologique et écologique. Il existe deux types principaux de rétroaction : positive et négative.

Rétroinhibitionrétrocontrôle négatif = rétroaction négative. - Mécanisme de régulation biologique dans lequel le produit final d'une voie métabolique inhibe son propre processus de production. Cela signifie que lorsque le niveau d'une substance atteint un certain seuil, il agit pour réduire sa propre production. La rétroinhibition est un mécanisme courant dans de nombreuses voies métaboliques et processus biologiques, notamment dans la régulation hormonale, la régulation de la température corporelle et la régulation de la glycémie. Un exemple classique de rétroinhibition est la régulation de la production d'hormones thyroïdiennes par l'axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien. Lorsque les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans le sang augmentent, elles signalent à l'hypothalamus et à l'hypophyse de réduire la libération de thyrotropine (TSH), une hormone qui stimule la production d'hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Cela permet de maintenir les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans une plage normale.

RĂ©trovirus. -  Famille de virus Ă  ARN qui ont la capacitĂ© unique de transformer leur ARN en ADN Ă  l'aide d'une enzyme spĂ©ciale appelĂ©e transcriptase inverse. Une fois que le rĂ©trovirus a intĂ©grĂ© son ADN dans le gĂ©nome de la cellule hĂ´te, il peut persister pendant de longues pĂ©riodes, voire devenir latent, avant de se rĂ©activer. Cette capacitĂ© de rĂ©trotranscription de l'ARN en ADN est une caractĂ©ristique distinctive des rĂ©trovirus et les distingue des autres types de virus. Les rĂ©trovirus sont responsables de diverses maladies chez les humains et d'autres organismes. Parmi les exemples les plus connus de rĂ©trovirus chez l'homme, on trouve le VIH (virus de l'immunodĂ©ficience humaine), qui est responsable du SIDA (syndrome d'immunodĂ©ficience acquise), ainsi que des rĂ©trovirus oncogènes, tels que le virus de la leucĂ©mie des souris (MuLV), qui peut provoquer des cancers chez les rongeurs de laboratoire.

Rhizaires (Rhizaria). - Groupe diversifié d'organismes eucaryotes unicellulaires, principalement caractérisés par leur capacité à former des pseudopodes pour la locomotion et la capture de nourriture. Bien que les membres des Rhizaires soient généralement unicellulaires, certains peuvent former des colonies ou agréger des cellules individuelles pour former des structures multicellulaires temporaires. Ce groupe est inclus dans le domaine des protistes et représente une branche phylogénétique distincte parmi les eucaryotes. Les Rhizaires comprennent principalement les Foraminifères, les Radiolaires, et les Cercozoaires.

Rhizome. - Tige souterraine  ordinairement peu dĂ©veloppĂ©e de certaines plantes, et qui s'est couverte de racines adventives par suite de son sĂ©jour dans la terre, et pousse des branches latĂ©rales qui se dĂ©veloppent dans l'atmosphère et remplissent les fonctions habituellement dĂ©volues Ă  la tige. 

RhomboĂŻde. - Nom d'un muscle (le dorso-scapulaire de Chaussier), situĂ© Ă  la partie supĂ©rieure du dos, et infĂ©rieure du cou; il s'attache en dedans au ligament cervical, aux dernières apophyses Ă©pineuses des vertèbres cervicales et Ă  collĂ©s des premières dorsales, en dehors, Ă  la base de l'omoplate; son bord infĂ©rieur s'Ă©tendant ainsi entre l'Ă©pine dorsale et l'angle infĂ©rieur de l'omoplate. Il sert Ă  rapprocher ce dernier os de la colonne vertĂ©brale. - En zoologie, on donne ce nom et  celui de RhomboĂŻdal Ă  plusieurs poissons de genres diffĂ©rents Ă  cause de leur forme. - Pareillement, en botanique, on a dĂ©signĂ© ainsi certaines parties des vĂ©gĂ©taux qui rappellent un peu la forme de cette figure de gĂ©omĂ©trie.

Rhytidome. - Couche externe protectrice d'un tronc ou d'une tige d'arbre, constituĂ©e par l'Ă©corce et parfois les couches sous-jacentes. 

Ribose. - Type de glucide simple (monosaccharide), qui se compose de cinq atomes de carbone. Il appartient Ă  la classe des sucres pentoses.  Le ribose est un Ă©lĂ©ment structurel clĂ© des nuclĂ©otides qui composent l'ARN (acide ribonuclĂ©ique). Il est Ă©galement prĂ©sent dans certaines coenzymes importantes impliquĂ©es dans le mĂ©tabolisme, telles que le coenzyme A (CoA) et le FAD (flavine adĂ©nine dinuclĂ©otide). Le ribose se trouve naturellement dans de nombreux aliments, en particulier dans les fruits, mais il peut Ă©galement ĂŞtre synthĂ©tisĂ© par l'organisme. En tant que constituant de l'ARN, le ribose joue un rĂ´le crucial dans le stockage et la transmission de l'information gĂ©nĂ©tique et dans la rĂ©gulation de nombreux processus cellulaires.

Ribosomes. - Structures cellulaires  qui assurent la production des protĂ©ines, Ă  partir des instructions gĂ©nĂ©tiques contenues dans l'ARN messager (ARNm). 

Rire. - Comportement qui implique diverses composantes physiologiques, émotionnelles, et sociales. Sur le plan physiologique, le rire est associé à plusieurs réponses du corps, tant au niveau du système nerveux que du système respiratoire.

Robe . - Nom employé pour désigner le pelage des mammifères quadrupèdes, surtout lorsqu'il s'agit de la couleur de l'animal et quelquefois aussi le plumage des jeunes oiseaux; ce nom est aussi employé quelquefois pour certains reptiles dont la peau est parée de couleurs brillantes et variées.

Rocher. - Nom donné, à cause de sa dureté, à une portion de l'os- temporal. Formant quelquefois un os à part, le plus souvent se confondant avec le temporal, il présente une éminence pyramidale, triangulaire, rugueuse, dure, occupant la partie inférieure interne du temporal. C'est dans cette éminence qu'est renfermée l'oreille interne et une partie de l'oreille moyenne.

Ronciné ou Runciné. - Ce mot s'emploie pour caractériser certaines feuilles pennatifides, dont les lobes latéraux sont aigus et recourbés de haut en bas en fer de faucille (du latin runcino, je moissonne). Cette disposition se rencontre souvent dans la famille des Composées; ainsi : le Pissenlit, le Laitron des champs, celui des jardins, le Prenanthe des murailles, etc.

Ronds (muscles). - Ce sont des muscles dont la forme générale est... ronde. - Le muscle petit-rond (petit-sus-scapulo-trochitérien de Chaussier, à la partie postérieure et inférieure de l'épaule, s'étend de la grosse tubérosité de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate, il abaisse le bras. - Le muscle gros-rond (scapulo-huméral, Chauss.), à la partie inférieure et postérieure de l'épaule, s'étend de la coulisse bicipétale de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate; il porte le bras en arrière et en dedans.

Ronflement. - On appelle ainsi le bruit que font entendre certaines personnes en dormant la bouche ouverte. Il est produit par la vibration du voile du palais lorsque l'air traverse l'arrière-bouche. Quelquefois très fort pendant l'inspiration, il est beaucoup moins intense dans l'expiration. Il est remarquable dans la respiration stertoreuse qui accompagne le coma.

Rostre, rostrum en latin, bec. - Dans certains Crustacés, une partie du test s'avance quelquefois plus ou moins entre les yeux et constitue une espèce de bec auquel on a donné le nom de Rostre. Chez les Insectes, il désigne l'ensemble des parties avancées de la tête, et surtout le bec de la famille des Charançons. Enfin chez les Mollusques, on a nommé ainsi le canal allongé en forme de bec, ou le siphon plus ou moins allongé qui termine en avant l'ouverture de certaines coquilles univalves.

Rotule. - Os plat, lenticulaire, épais, placé au-devant du genou, dans l'épaisseur de l'appareil ligamenteux de l'articulation-fémoro-tibiale

Ruffini (corpuscules de)terminaisons de Ruffini. - Récepteurs sensoriels qui font partie du système nerveux périphérique et sont situés dans la peau et dans divers tissus du corps.

Rut. - Ensemble des phénomènes que présentent les animaux des deux sexes au moment où le besoin de l'acte de la reproduction se fait sentir chez eux.

Rythmes biologiques  =  Variations pĂ©riodiques dans les processus physiologiques et comportementaux qui se produisent chez les organismes vivants. .

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Dictionnaire Les mots du vivant
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