Jabot
(zoologie). - Renflement de l'oesophage
des oiseaux, qui est la première poche digestive.
C'est dans le jabot que les aliments ingérés subissent un premier ramollissement,
avant de passer dans le ventricule succenturié.
Le jabot est développé surtout chez les oiseaux
de proie, les gallinacés, les pigeons et les grimpeurs, notamment
chez les perroquets. Les pigeons ont Ă leur
jabot deux petits appendices arrondis qui, Ă l'Ă©poque de l'incubation,
sécrètent une matière caséeuse, destinée à nourrir les jeunes pendant
les premiers jours de leur existence. - Le jabot des insectes
est un renflement volumineux, très musculeux, qui se trouve placé entre
l'oesophage et le gésier; il aide à la
trituration des matières solides ingérées, ou bien sert de réservoir
Ă miel, comme chez les abeilles
et les fourmis.
Jacobson
(organe de) (anatomie, zoologie),
du nom de l'anatomiste qui l'a découvert. - Il consiste dans une espèce
de poche de substance glanduleuse, que Gratiolet assimilait Ă la texture
de l'épithélium-olfactif,
enveloppé dans un tube cartilagineux long
et étroit, couché sur la narine, de chaque côté de l'arêre de la cloison
cartilagineuse du
nez,
dans une gouttière creusée sur l'apophyse
palatine de l'os intermaxillaire
et de l'os maxillaire supérieur. Il communique en bas avec le canal
de Sténon.
Il reçoit des nerfs
de l'olfactif et de la cinquième paire. Il existe chez tous les
mammifères,
excepté chez l'humain où l'on n'en aperçoit qu'un léger vestige, et
chez les Cétacés qui en paraissent entièrement
privés.
Jambe. -
Jarret des animaux. Chez l'humain c'est, au sens propre, la partie de membre
inférieur qui va du genoux au pied (cette appelation est souvent étendue
au membre inférieur tout entier). Elle
a la forme d'un cône dont la base serait en haut ; elle présente en arrière,
vers sa moitié supérieure, une saillie, plus, ou moins volumineuse, formée
par les muscles jumeaux (le mollet), terminée en bas par un fort tendon
aplati qui s'attache au calcanéum (tendon d'Achille).
En avant se remarque la crĂŞte du tibia. La jambe,
est, composée de deux os, le tibia en dedans, le
péroné
en dehors; un troisième, la rotule, appartient
plutĂ´t au genou. Ses nombreux muscles sont
en avant le jambier antérieur, l'extenseur du gros orteil, le long extenseur
des orteils, le péronier antérieur; en dehors, le long et le court péroniers
latéraux; en arrière, les jumeaux, le plantaire grêle, le soléaire,
le poplité; le long fléchisseur, des orteils, celui du gros orteil, le
jambier postérieur. Des aponévroses, des artères;
des veines, des vaisseaux
lymphatiques, etc., entrent aussi dans la formation de la jambe. La
locomotion
est la fonction la plus importante de la jambe, ainsi : la marche, la course,
le saut, la danse, etc.; elle n'est pas moins importante pour la station.
Jambier,
-ière (anatomie), qui appartient à la jambe. - On appelle aponévrose
jambière, l'enveloppe commune de tous les muscles
de la jambe; en haut elle donne attache, Ă beaucoup de fibres des muscles
antérieurs et externes; elle, recouvre simplement ceux de la partie postérieure.
Les muscles jambiers sont au nombre de trois :
1° Le jambier antérieur,
long, situé à la partie antérieure et interne, s'attache en haut au
tibia
et à l'aponévrose jambière, en bas, au premier, os cunéiforme et au
premier; métatarsien. Il est fléchisseur et adducteur
du pied;
2° Le jambier grêle ou
plantaire
grĂŞle, petit, long, grĂŞle, tendineux dans
ses 4/5 inférieurs, situé à la partie postérieure de la jambe entre
les jumeaux et le soléaire, s'attache; en haut au condyle
externe du fémur, en bas au calcanéum.
Il concourt Ă l'extension du pied et Ă la flexion de la jambe;
3° Le jambier postérieur, long,
situé profondement à la partie postérieure; il s'attache en haut au
péroné,
une petite portion du tibia, en bas par un tendon
réfléchi derrière la malléole interne à l'os
scaphoïde, un peu au premier cunéiforme et au premier métatarsien.
Extenseur
et adducteur du pied. (F.-N.).
Jarret
(anatomie). - C'est la partie du membre-pelvien
qui est située derrière l'articulation
du genou, et ou s'opère la flexion de la jambe sur la cuisse.
Chez les quadrupèdes, le jarret correspond aux
articulations radio-carpiennes et tibio-tarsiennes, Ă celles du carpe
et du tarse. C'est
l'analogue des articulations du poignet et du cou-de-pied chez l'humain.
On peut y ajouter encore les os-métacarpiens
et métatarsiens.
Jaune.
- Epithète qui sert à spécifier quelques-unes des parties du corps :
Ligaments
jaunes, fibres jaunâtres, élastiques, très résistantes, placées
entre les lames des vertèbres;
Tache jaune de
Soemmering, petite tache de couleur jaune doré, située sur la rétine
en dehors de sa partie centrale dans l'espèce humaine; elle existe aussi
chez les singes.
Jéjuno-Iléon.
- Partie de l'intestin grĂŞle qui s'Ă©tend
du duodénum au gros intestin. - Rien ne
distingue l'iléum du jéjunum; aussi doit-on étudier ensemble ces deux
parties de l'intestin grêle, séparées jadis par les anatomistes. Le
jéjuno-iléon remplit la grande partie de l'abdomen;
continuant le duodénum, il finit à la
valvule iléo-caecale, après de multiples circonvolutions. Sa longueur
varie de 6 à 8 mètres et son diamètre de 25 à 30 millimètres il est
maintenu en place par un repli du péritoine,
le mésentère, assez lâche pour lui
permettre tous mouvements. C'est au commencement de cet intestin que débouchent
ensemble les canaux cholédoque
et pancréatique. - Au point de vue anatomique, le jéjuno-iléon se compose
de quatre tuniques : séreuse (mésentère), musculeuse, qui contient des
fibres longitudinales et circulaires, celluleuse et muqueuse. Cette dernière,
la plus importante, de couleur rosée ou blanc grisâtre, forme des saillies
circulaires (valvules conniventes), parsemées de villosités et de follicules,
tantôt solitaires (follicules clos), tantôt réunis (plaques de Peyer);
à sa surface débouchent les orifices des glandes de Lieberkühn et de
Brunner. - Les artères qui apportent le sang
au jujéno-iléon viennent de la mésentérique supérieure, et s'épanouissent
dans la couche muqueuse; les
veines forment, par
leur réunion, la veine mésaraïque. - Les nerfs
émanent du plexus solaire. - Enfin, les villosités contiennent de nombreux
chylifères,
qui forment un réseau sous-muqueux et se jettent dans les ganglions
mésentériques et la citerne de Pecquet. (NLI). |
Jonction
neuromusculaire - Connexion fonctionnelle entre un neurone
moteur et une fibre musculaire, qui joue un rĂ´le crucial dans le contrĂ´le
des mouvements volontaires du corps. C'est à cet endroit précis que le
système nerveux communique avec le système musculaire,
permettant ainsi la contraction musculaire en réponse à un signal nerveux
(Transmission
neuromusculaire). La jonction neuromusculaire est un type particulier
de synapse, qui est le point de contact fonctionnel
entre deux cellules nerveuses ou entre une cellule nerveuse et une cellule
cible, comme une cellule musculaire.
Jonctions
intercellulaires. - Structures spécialisées qui permettent aux cellules
adjacentes de se lier entre elles et de communiquer. Elles assurent la
cohésion des tissus, facilitent les interactions
entre les cellules et contribuent au fonctionnement
harmonieux des organes et des systèmes biologiques. Principaux types de
jonctions :
• Jonctions
serrées. - Ces jonctions forment une barrière étanche entre les
cellules, empĂŞchant le passage de substances entre les espaces intercellulaires.
Elles sont particulièrement importantes dans les tissus où une imperméabilité
est nécessaire, comme dans les tissus épithéliaux qui tapissent les
organes et les vaisseaux sanguins.
• Jonctions
adhérentes. - Ces jonctions renforcent l'adhérence entre les cellules
en liant leurs cytosquelettes respectifs.
Elles contribuent à maintenir l'intégrité des tissus en assurant une
cohésion cellulaire solide. Les jonctions adhérentes sont présentes
dans les tissus épithéliaux et jouent un rôle essentiel dans la formation
et le maintien des feuillets cellulaires.
• Desmosomes.
- Les desmosomes sont des structures
similaires aux jonctions adhérentes mais avec des composants protéiques
différents. Ils ancrent les filaments d'intermédiaire du cytosquelette
des cellules adjacentes, fournissant une résistance mécanique accrue.
Les desmosomes sont particulièrement abondants dans les tissus soumis
à des forces mécaniques importantes, comme la peau et le cœur.
• Jonctions
communicantes. - Ces jonctions, aussi appelées gap junctions,
permettent le passage direct de petites molécules et d'ions entre les
cellules, facilitant ainsi la communication intercellulaire rapide. Les
jonctions communicantes sont essentielles dans les tissus qui nécessitent
une coordination fonctionnelle, tels que les tissus musculaires et nerveux.
Joue (anatomie),
Gena
des Latins. - Les joues sont les parois latérales de la bouche.
Formées de parties molles fixées aux mâchoires,
elles forment presque toute la partie latérale de la face. Elles sont
bornées dans l'intérieur de la bouche, en haut, au delà du bord alvéolaire
et des gencives; en bas, par la ligne oblique
externe de la mâchoire inférieure ; en avant, elles se continuent avec
les lèvres; en arrière, au pilier antérieur
du voile du palais. Leur face extérieure
présente une convexité en rapport avec la quantité de graisse. La joue
contient, dans son épaisseur, l'artère et la
veine
faciale, des vaisseaux lymphatiques,
des filets des nerfs facial, sous-orbitaire, mentonnier,
etc., le conduit parotidien, du tissu cellulaire
et les muscles suivants : le buccinateur,
partie du masseter, du peaucier,
du grand zygomatique, du triangulaire des
lèvres. La peau des joues est fine et pourvue de
nombreux capillaires sanguins qui lui donnent
une teinte plus ou moins colorée; c'est une des parties du corps où la
graisse existe le plus constamment.
Jugal (os).
ou os malaire. - Os de la pommette.
Jugulaire
(anatomie), du latin jugulum, gorge, qui a rapport Ă la gorge.
Ainsi on dit la région jugulaire, la
fosse jugulaire.
Cependant ce nom s'applique plus spécialement aux veines de cette partie.
Il y a deux veines jugulaires de chaque côté :
1° La veine jugulaire
interne ou profonde (céphalique de Chaussier)
répond aux branches de l'artère-carotide,
elle commence par une dilatation veineuse nommée golfe de la jugulaire,
logée dans la fosse jugulaire, au niveau du trou déchiré postérieur,
où elle reçoit le sang des sinus
et des veines encéphaliques, puis celui que lui rapportent les veines
superficielles du crâne et celles de la face;
elle descend ensuite perpendiculairement et va s'ouvrir dans la sous-clavière
par une embouchure pourvue d'une valvule.
2° La jugulaire externe ou superficielle
naît derrière l'angle de la mâchoire par
la réunion des veines occipitales supérieure
et auriculaire, avec une partie de la temporale; elle forme un tronc beaucoup
moins volumineux que la précédente, et va s'ouvrir aussi dans la sous-clavière
un peu en dehors de la jugulaire interne.
Jumeaux -elle.
- Se dit de deux enfants nés en même temps (d'un même accouchement);
les jumeaux nés d'un seul
oeuf divisé en deux
(vrais jumaux ou jumeaux monozygotes) et les jumeaux nés en même temps
mais issus de deux ovules fécondés
simultanément par deux spermatozoïdes
(faux jumeaux ou jumeaux dizygotes). - En anatomie sert Ă qualifier certains
organes semblables (muscles jumeaux : deux petits
muscles qui concourent aux mouvements de la jambe).
Jurassique.
- Période géologique qui s'est étendue il y a environ 209 à 100 millions
d'années. C'est l'une des trois périodes de l'ère mésozoïque, précédée
par le Trias et suivie par le Crétacé. Les dinosaures
(stégosaures, diplodocus, Tyrannosaurus rex,
etc.)continuaient de dominer la faune terrestre, avec une grande diversité
de formes et de tailles. Le Jurassique est également marqué par l'émergence
des premiers mammifères, bien qu'ils soient encore de petite taille et
largement subordonnés aux dinosaures. Les océans étaient peuplés de
diverses formes de vie, parmi lesuqelle des reptiles tels que les ichthyosaures,
les plésiosaures et les crocodiles marins. |