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G |
GABA
= acide gamma-aminobutyrique. - Neurotransmetteur
inhibiteur du système nerveux central des mammifères, qui joue un rôle
crucial dans la régulation de l'activité neuronale en réduisant l'excitabilité
des
neurones. Le GABA est synthétisé à partir
du glutamate, un autre neurotransmetteur, par l'enzyme glutamate décarboxylase.
Une fois synthétisé, le GABA est stocké dans des vésicules présynaptiques
et est libéré dans la fente synaptique lorsqu'un potentiel d'action se
propage le long d'un neurone présynaptique. À la synapse,
le GABA se lie à des récepteurs
spécifiques appelés récepteurs GABA-A et GABA-B situés sur la membrane
postsynaptique des neurones cibles. L'activation de ces récepteurs provoque
une augmentation de la perméabilité des ions chlorure
Ă travers la membrane cellulaire,
ce qui entraîne une hyperpolarisation de la cellule postsynaptique. En
conséquence, il devient plus difficile pour les neurones postsynaptiques
de générer un potentiel d'action, ce qui diminue l'excitabilité neuronale
et peut inhiber la propagation du signal dans le réseau neuronal.
Gaine. - Nom donné à certaines parties membraneuses qui entourent en manière de gaines quelques-uns des organes. Galactose. - Monosaccharide étroitement lié au glucose et au fructose, formant ainsi une partie importante des glucides dans l'alimentation. Le galactose est utilisé par l'organisme comme source d'énergie. Lorsque les glucides sont digérés, le galactose est libéré et absorbé dans le sang, où il peut être transporté vers les cellules pour être métabolisé et utilisé comme combustible. Dans le métabolisme, le galactose peut être converti en glucose par une série de réactions enzymatiques, ce qui lui permet d'être utilisé dans les processus cellulaires normaux. Le galactose se trouve naturellement dans certains aliments, tels que le lait et les produits laitiers, les légumineuses, les fruits et légumes, ainsi que dans certains grains. Galbanum. - Sorte de résine, à odeur balsamique, extraite d'une ombellifère. On récolte le galbanum en coupant ou incisant les tiges et en recueillant le suc qui s'en écoule. On a trouvé dans le commerce deux sortes de galbanum, le galbanum mou ou du Levant et le galbanum dur ou de Perse. Il entrait dans la composition du baume de Fioravanti et servait à préparer des emplâtres. Galéa ( Galète. -
Mot par lequel Fabricius Galop. - Une des allures de certains animaux et en particulier du cheval, la plus rapide et la plus fatigante. Gamète. - Cellule sexuelle spécialisée nécessaire à la reproduction sexuée chez les organismes multicellulaires. Les gamètes sont haploïdes, ce qui signifie qu'elles ont la moitié du nombre de chromosomes de la cellule mère. Chez les êtres humains et de nombreux autres organismes, il existe deux types de gamètes : les spermatozoïdes chez les mâles et les ovules chez les femelles. Lors de la reproduction sexuée, un spermatozoïde fertilise un ovule, formant ainsi un zygote. Le zygote a le nombre complet de chromosomes et se développe ensuite en un nouvel individu. Les gamètes portent l'information génétique nécessaire à la transmission des caractères héréditaires d'une génération à l'autre. La fusion des gamètes contribue à la diversité génétique en combinant les gènes provenant des deux parents. Gamétocyte. - Cellule sexuelle haploïde produite par les organismes eucaryotes dans le processus de reproduction sexuée. Les gamétocytes sont une étape essentielle dans le cycle de vie des organismes qui se reproduisent sexuellement, y compris de nombreux animaux et plantes. Chez les organismes qui se reproduisent sexuellement, les gamétocytes mâles (spermatozoïdes chez les humains) et les gamétocytes femelles (ovocytes chez les humains) fusionnent lors de la fécondation pour former une cellule diploïde appelée zygote. Ce processus combine les informations génétiques provenant des deux parents pour former un nouvel individu, qui contient un ensemble complet de chromosomes (2n chromosomes chez les humains). Gamétogénèse. - Processus biologique par lequel les gamètes, les cellules reproductrices spécialisées, sont formés. Chez les organismes multicellulaires qui se reproduisent sexuellement, la gamétogénèse implique généralement deux étapes principales : la spermatogenèse chez les mâles et l'ovogenèse chez les femelles. Dans les deux cas, la gamétogénèse aboutit à la formation de cellules haploïdes, c'est-à -dire des cellules contenant la moitié du nombre habituel de chromosomes d'une cellule somatique normale. Ces gamètes sont spécialisés pour la reproduction et sont utilisés dans le processus de fécondation pour former un nouvel individu diploïde, avec un ensemble complet de chromosomes, lorsque le gamète mâle (spermatozoïde) fusionne avec le gamète femelle (ovocyte). Gamma-glutamyl transférase (GGT). - Enzyme principalement présente dans le foie, les voies biliaires et les reins. Elle intervient dans le métabolisme des acides aminés et le transport des peptides. Son dosage est couramment utilisé comme marqueur biologique pour évaluer les maladies du foie, notamment celles liées à une consommation excessive d’alcool ou à une cholestase (obstruction des voies biliaires). Un taux élevé de GGT dans le sang peut également être associé à des troubles cardiovasculaires ou à un usage prolongé de certains médicaments. Gamopétale,
synonyme de monopétale, du grec gamos,
union. - Nom par lequel Candolle Gamosépale. - On dit qu'un calice est monosépale ou gamosépale, lorsque les différents sépalesqui le composent sont soudés ensemble. Ganache. - On nomme, ainsi la région de la tête du cheval, qui a pour base la branche de l'os maxillaire inférieur. L'espace plus ou moins grand qui existe entre les deux ganaches porte le nom d'auge; son fond correspond à la base de la langue. Lorsque les deux ganaches présentent un grand écartement, il en résulte que le larynx n'est gêné ni dans son développement ni dans ses fonctions; de plus, la tête présente une forme carrée qui fait une de ses beautés. - On dit qu'un cheval est chargé de ganache lorsque cette région est lourde, soit à cause du volume de l'os, soit à cause du développement des parties molles. Ganglion. - Renflement qui résulte d'un entrelacement de vaisseaux ou de filets nerveux, et se rencontre en certains points des vaisseaux lymphatiques et des nerfs. - Les ganglions lymphatiques sont des renflements des vaisseaux lymphatiques, du volume d'une lentille ou d'une noisette. Ils sont généralement placés au niveau du pli des grandes articulations. Ils constituent des centres de formation des globules blancs (leucocytes) et des filtres ou centres de résistance empêchant les infections de se propager a tout l'organisme. - Les glanglions nerveux sont de petits renflements situés sur un trajet nerveux. Ce sont de petits centres nerveux, des neurones, dont les prolongements s'imbriquent en tous sens. Ganoïdes.
- On donnait autrefois le nom de Ganoïdes (du grec ganos = éclat
et eidos = forme) Ă un groupe de Poissons,
introduit par Agassiz Garrot (anatomie vétérinaire). - On appelle ainsi, dans le cheval, cette région du tronc située entre le dos et l'encolure et qui a pour base les apophyses épineuses des premières vertèbres dorsales; elle correspond sur les côtés à l'extrémité supérieure de l'épaule. Lorsque le garrot est épais, que les épaules sont inclinées en dedans et en haut, les côtes sont arquées et donnent un grand développement à la poitrine. Cette disposition se rencontre dans le cheval arabe. Presque toujours aussi dans ce cas les reins ont une grande largeur; on en a un exemple remarquable dans tous les bons limoniers, si bien faits pour retenir, les gros fardeaux dans les descentes. Garum, Garus.
- Les anciens Romains appelaient ainsi une espèce de saumure qui constituait
une sauce servant d'assaisonnement, et quelquefois de remède contre plusieurs
maladies. Pour le préparer on imbibait d'eau des poissons
qu'on laissait sécher après les avoir saupoudrés de sels, on les pilait
et ils subissaient un commencement de putréfaction; puis on recueillait
le liquide corrompu qui en sortait. On y ajoutait du thym, du laurier et
d'autres aromates. Cette liqueur était noire, d'un aspect et d'une odeur
peu attrayants, d'un goût très piquant et propre à exciter l'appétit.
Aussi servait-elle d'assaisonnement aux mets dans les repas de luxe; et
elle était si estimée sous les premiers empereurs qu'elle se payait aussi
cher que les parfums les plus rares. Ou employait surtout pour faire le
garum, l'anchois, le maquereau; le picarel (Smaris de Cuvier Gastrique,
qui a rapport ou qui appartient Ă l'estomac.
- L'artère gastrique, ou gastrique supérieure, ou coronaire stomachique,
est la plus petite des trois branches que fournit le tronc
coeliaque : c'est la stomo-gastrique de Chaussier Gastrocnémiens
(muscles), du grec gaster, ventre, partie saillante, et knèmè,
jambe. - Ce sont deux muscles assez semblables
situés à la partie postérieure de la jambe dont ils forment la partie
saillante dite le mollet, ou plutôt c'est un seul muscle divisé supérieurement
en deux parties, qui s'attachent Ă chacun des condyles
du fémur; l'une est interne et beaucoup plus volumineuse,
l'autre est externe.Par leur écartement, ces deux portions concourent
à former en haut le creux du jarret; inférieurement elles se réunissent
Ă une
aponévrose commune, qui se termine
en fournissant la partie postérieure du tendon
d'Achille. On sait que ce tendon s'attache à toute la tubérosité du
calcanéum.
On donne aussi à ces muscles le nom de jumeaux, (bifémoro-calcaniens
de Chaussier Gastro-épiploïque, qui appartient à la fois à l'estomac et à l'épiploon. - On appelle ainsi des artères et des veines situées le long de la grande courbure de l'estomac, et qui fournissent des rameaux à ces deux organes. On les distingue en droites et en gauches; la gastro-epiploïque droite est fournie par l'artère hépatique; la gauche, par la splénique. Les veines s'ouvrent dans la veine porte. Gastrotroque. - Se dit des larves d'Annélides polychètes possédant, outre deux cercles ciliés aux deux extrémités du corps, des arcs ciliés sur la face ventrale. Lorsque ces cercles ciliés sont complets et s'étendent vers le ventre et sur le dos, la larve est dite amphitroque. Gastro-vasculaire (anatomie, zoologie). - Qui appartient au tube digestif et aux vaisseaux. Se dit en particulier des petits canaux qui vont du tube digestif des acalèphes à la périphérie de leur corps, et reviennent sur eux-mêmes. Gastrula. - Forme larvaire initiale commune à tous les métazoaires. Tout animal provient d'un oeuf par des bipartitions successives, la segmentation donne par une série d'étapes une sphère creuse, formée d'une seule couche de cellules qui porte le nom de blastula, Au bout de quelque temps, l'un des pôles de la blastula s'invagine dans l'autre et donne naissance à une gastrula. Gastrulation. - Phénomène par lequel la larve provenant de la segmentation de l'oeuf devient une gastrula. Géminé, de geminus, par deux. - Terme qui s'applique aux organes des plantes qui naissent par deux sur un support commun. Ainsi les feuilles sont géminées dans plusieurs espèces de pins. Les fleurs sont également géminées dans la vesce cultivée, la germandrée scordium, etc. Gemmation. - Se dit de tout ce qui a rapport au développement, à la disposition, à la nature des bourgeons des plantes. Dans un sens plus spécial, la gemmation correspond à unn processus de reproduction asexuée observé chez certains organismes, notamment certains types de champignons, d'invertébrés marins et de plantes. Gemme (zoologie et botanique), du latin gemma, bourgeon. - On a désigné sous ce nom, en botanique, les bourgeons, bulbes, bulbilles, etc., au moyen desquels se reproduit et, s'accroît un végétal. - Par analogie on a appelé quelquefois gemmes, en zoologie, ces espèces de bourgeons qui constituent un des modes de reproduction de certains cnidaires; de là est venu le nom de génération-gemmipare. Gemmipare, du latin gemma, bourgeon; parere, produire. - Mode de reproduction qui se rencontre chez certains cnidaires, particulièrement chez la plupart des Polypes. Mais ils se reproduisent aussi par des oeufs. Gemmule, gemmula, petit bourgeon. - On appelle ainsi cette partie de la graine des végétaux qui occupe la partie supérieure de l'axe de l'embryon et qui donnera naissance à la tige et à ses appendices. Elle a la forme d'un petit bouton situé à l'opposé de la radicule, de telle sorte que tandis que celle-ci regarde le micropyle, la gemmule regarde la chalaze. Elle constitue donc l'extrémité de l'axe opposée à la radicule et doit être considérée comme le premier bourgeon terminal de la tige de l'embryon. Gencives. - Tissu rose qui recouvre la partie supérieure des dents et des os de la mâchoire. La gencive protège les tissus plus profonds du périodonte et aide à maintenir les dents en place. Ce tissu dense, fibro-muqueux, qui couvre les arcades-alvéolairesde l'une et de l'autre mâchoire et adhère intimement au périoste qui les recouvre. Au niveau de chaque alvéole, elles fournissent un prolongement mince et résistant qui adhère par une de ses faces aux parois de cette cavité et par l'autre, mais moins intimement, à la surface de la dent correspondante. Gène.
- Unité fondamentale de l'information génétique. C'est une une séquence
spécifique de nucléotides ( = unités
de base de l'ADN). Chaque
gène contient des instructions pour la fabrication d'une protéine
ou d'une molécule d'ARN fonctionnelle ( Génétique (la). - Branche de la biologie qui se consacre à l'hérédité et à la variation des organismes. Elle étudie les mécanismes par lesquels les caractéristiques biologiques sont transmises de génération en génération, ainsi que les processus sous-jacents impliqués dans cette transmission, tels que la reproduction, la mutation, la recombinaison génétique et la sélection naturelle. L'étude de la génétique comprend plusieurs sous-domaines, tels la génétique moléculaire, qui se concentre sur la structure et la fonction des gènes au niveau moléculaire, la génétique des populations, qui examine la variabilité génétique au sein des populations et comment elle évolue au fil du temps, et la génétique médicale, qui cherche à comprendre les bases génétiques des maladies et à développer des traitements et des diagnostics basés sur ces connaissances. Depuis la découverte de la structure de l'ADN par Watson, Crick, Franklin et Wilkins en 1953, la génétique a connu des progrès significatifs, notamment dans le domaine de la biotechnologie et de la manipulation génétique, avec des applications allant de la médecine à l'agriculture en passant par la criminalistique. Génétique. - Qualificatif qui s'applique à tout ce qui concerne les gènes, l'hérédité, et la transmission des caractères biologiques d'une génération à l'autre. En général, il est utilisé pour décrire quelque chose qui est lié à la génétique (ci-dessus), soit directement en se rapportant aux gènes eux-mêmes, à leur fonctionnement ou à leur structure, soit indirectement en se référant aux caractéristiques héritables des organismes, qu'elles soient physiques, physiologiques, ou comportementales. Génération. - Ensemble des fonctions qui concourent à la reproduction des êtres vivants. Générique. - Cette expression sert d'épithète à certains mots, pour désigner ce qui appartient au groupe nommé Genre dans les classifications zoologiques et botaniques; ainsi on dit : nom générique, caractères génériques, etc. Quelques minéralogistes ont aussi employé le mot de genre dans leurs classifications. Génétique.
- Branche de la biologie qui étudie les gènes, leur structure, leur fonction
et leur mode de transmission dans les populations ( Géni. - Petite
apophyse
située à la face interne de l'os maxillaire
inférieur, au-dessous de la ligne qui indique la symphyse
du menton. Souvent au lieu d'une éminence unique
il y a quatre tubercules - que Chaussier Géniculé, du latin genu = genou. - Se dit d'une partie, tige ou racine, qui est articulée et se fléchit en genou, de manière à former un angle. Ainsi, la tige de la spargoute noueuse (Spergula nodosa, Lin.) est articulée et géniculée; la racine de la gratiole (Gratiola officinalis, Lin.) est géniculée, etc. Génio-glosse. - Nom d'un petit muscle placé à la face postérieure de l'os maxillaire inférieur; de forme à peu près triangulaire, il s'attache d'une part à l'apophyse- géni, d'autre part, par sa base qui est fort large, il occupe la partie latérale inférieure de la langue dans toute son étendue. Par la contraction de ses fibres inférieures, ce muscle porte la langue en avant et la fait sortir de la bouche; les supérieures au contraire la retirent en arrière. Génio-hyoïdien. - Muscle de la partie supérieure et antérieure du cou. Il s'étend de l'apophyse-géni à la partie moyenne de la face antérieure du corps de l'os hyoïde; par ses contractions, il élève l'os hyoide et le porte en avant. Génique (expression). - Processus par lequel l'information génétique est utilisée pour produire un produit fonctionnel, tel qu'une protéine ou un ARN (ARNt, ARNr, ARN non codant) impliqués dans diverses fonctions cellulaires. L'expression génique est régulée de manière complexe et peut varier en fonction du type cellulaire, de l'environnement et d'autres facteurs. La première étape de l'expression génique est la transcription, où une copie d'ARN (ARN messager ou ARNm) est synthétisée à partir de la séquence d'ADN du gène. Cela se produit dans le noyau de la cellule. L'ARNm sort du noyau et agit comme un modèle pour la fabrication de protéines dans le cytoplasme de la cellule. La seconde étape consiste alors dans la lecteure de l'ARNm par les ribosomes (des structures cellulaires, qui utilisent le code génétique pour assembler les acides aminés dans le bon ordre, formant ainsi une protéine). L'expression génique est finement régulée par divers mécanismes qui contrôlent si un gène est actif (exprimé) ou non (réprimé). Ces mécanismes incluent divers facteurs, à commencer par les facteurs de transmission qui sont des protéines qui se lient à des régions spécifiques de l'ADN près du gène cible, appelées promoteurs et amplificateurs, et régulent ainsi l'initiation de la transcription. Génisse. - Nom que l'on donne à une jeune vache à la deuxième année. Génital (appareil) = appareil reproducteur. - Ensemble des organes contribuant à la fonction de reproduction. Chez les femelles, l'appareil génital comprend : les ovaires, les trompes de Fallope, l'utérus, le vagin et des glandes annexes (notamment les glandes vestibulaires, qui produisent des sécrétions lubrifiantes). Chez les mâles, l'appareil génital comprend : les testicules, l'épididyme, les canaux déférents, la prostate et l'urètre. Génome. - C'est l'ensemble complet de l'ADN (acide désoxyribonucléique) d'un organisme, qui contient toutes les informations génétiques nécessaires pour le développement, le fonctionnement et la reproduction de cet organisme. Il s'agit d'un code génétique unique qui détermine les caractéristiques et les traits héréditaires d'un individu. Le génome est organisé en chromosomes. Génomique. - Partie de la génétique qui étudie génome,et s'attache notamment à comprendre les mécanismes sous-jacents des maladies génétiques, le développement, l'évolution et d'autres aspects de la biologie. Elle englobe aussi la technologie de séquençage du génome par laquelle est déterminé l'ordre précis des nucléotides (A, T, C et G) dans l'ADN, ce qui permet d'analyser et de comprendre la structure et la fonction des gènes. Génotype. - L'ensemble complet des gènes présents dans le génome d'un individu, qui sont hérités de ses parents. Il représente l'information génétique spécifique d'un individu. Le génotype influence le développement physique, les traits physiologiques, les maladies potentielles et d'autres caractéristiques biologiques d'un individu. Chaque individu hérite de deux copies de chaque gène, une de chaque parent. Ces copies peuvent être identiques (homozygotes) si les deux allèles sont les mêmes, ou différentes (hétérozygote) si les allèles sont différents. Par exemple, pour un gène donné, un individu peut avoir le génotype homozygote dominant (AA), le génotype homozygote récessif (aa) ou le génotype hétérozygote (Aa), en fonction des allèles hérités de ses parents. Genou. - Partie du membre inférieur formée par la jonction de la cuisse avec la jambe. Genre*. - Le genre est un groupe conventionnel qui n'est pas susceptible d'une définition absolue comme l'espèce. On doit chercher, pour les réunir dans un même genre, les espèces qui ont le plus possible de caractères communs, et qui ne différent que par des caractères secondaires. Tous les individus d'un genre portent un même nom (celui du genre) auquel vient s'ajouter celui de l'espèce particulière à laquelle appartient chacun d'eux, Ex.: le genre Felis comprend : Fels leo, le lion; Fels tigris, le tigre; Felis domestica, le chat domestique, etc. Germinatif (épithélium). - Type spécial d'épithélium, chez les Vertébrés, qui héberge les cellules germinales primordiales, qui sont les précurseurs des gamètes (spermatozoïdes chez les mâles et ovocytes chez les femelles). Il se trouve dans les gonades (testicules chez les mâles et ovaires chez les femelles). Au cours du développement embryonnaire, les cellules germinales primordiales migrent depuis leur site d'origine vers les gonades où elles se différencient en gamètes. Dans les testicules, ces cellules subissent la spermatogenèse pour former les spermatozoïdes, tandis que dans les ovaires, elles subissent l'ovogenèse pour former les ovocytes. Germination. - Phénomène par lequel la plante sort de la graine de chaleur et d'humidité. On peut définir la germination de la graine : le passage de cet organe de l'état de vie ralentie à celui de vie active. Parmi les conditions relatives à ce passage, les unes doivent être réalisées par la graine, les autres par le milieu extérieur. La graine doit être mûre; jetée à l'eau, elle doit tomber au fond. Pour germer, elle doit recevoir du milieu extérieur une quantité suffisante d'eau, une quantité suffisante d'oxygène, enfin être portée â une température minimum, variable avec la graine. Si la température est trop élevée, la germination il est pas possible, Quand les conditions sont remplies, la graine gonfle, le tégument se soulève et se déchire au niveau du micropyle. Par l'ouverture passe la première racine; puis la graine est soulevée par l'allongement de la tigelle, le tégument se distend de plus en plus, se détache, et tombe sur le sol. La gemmule s'épanouit à son tour, s'allonge et ébauche la partie de la tige située au-dessus des cotylédons. Gésier, du latin gigerium = entrailles des volailles) . - Ce mot s'applique en premier lieu à la troisième poche digestive des oiseaux, venant après le ventricule succenturié. Le gésier est une poche, toujours assez vaste, musculeuse, à parois plus ou moins épaisses, suivant le régime de l'oiseau. Chez les granivores, ces parois musculaires sont très puissantes et renforcées par deux disques tendineux, cornés, qui aident au broyage des grains et des noyaux; certains oiseaux avalent même des petites pierres qui s'arrêtent dans le gésier et y font office de meules. - Les Crocodiles possèdent une sorte de gésier rappelant beaucoup celui des oiseaux, notamment par la présence des disques tendineux. Le gésier des insectes existe surtout dans les types carnassiers (Coléoptères et Orthoptères); il est rond, musculeux, revêtu intérieurement d'une cuticule chitinisée avec saillies dures; mais on croit que ce gésier est simplement destiné à empêcher les aliments ingérés de remonter dans le jabot. Gestation. - Etat d'une femelle vivipare qui porte son petit. Temps que dure cet état. La durée de la gestation est différente suivant les espèces d'animaux. Pour l'espèce humaine, la gestation dure 270 jours, et s'appelle grossesse. Gibbérellines. - Classe d'hormones végétales, impliquées dans la régulation de la germination des graines, de la croissance des tiges, de la floraison, de la formation des fruits, et d'autres processus de croissance végétale. Les gibbérellines sont synthétisées principalement dans les jeunes feuilles, les bourgeons, les graines en développement et les racines. Elles se déplacent dans toute la plante par le système vasculaire, influençant ainsi divers organes et processus de croissance. Elles stimulent la germination des graines en régulant la synthèse d'enzymes nécessaires pour dégrader les réserves de nourriture stockées dans la graine, permettant ainsi la croissance de la nouvelle plante. Elles favorisent aussi l'allongement des tiges en stimulant la division cellulaire et l'expansion cellulaire, ce qui conduit à une croissance verticale. Les gibbérellines sont impliquées par ailleurs dans la régulation du processus de floraison, en influençant la formation des organes floraux et en favorisant le développement des fleurs. Enfin, elles participent à la croissance et au développement des fruits, en influençant la division cellulaire, l'expansion cellulaire et la différenciationdes tissus. Glabre. - Adjectif que l'on emploie pour qualifier certains organes des végétaux lorsqu'ils sont dépourvus de poils. Ainsi on dit une tige glabre, des feuilles glabres, etc. Gladius. - Lame chitineuse affectant la forme d'un fer de lance, qui, dans les calmars et autres céphalopodes du même groupe, représente l'osselet calcaire des seiches. Gland. - Dans
le langage ordinaire le nom de gland s'applique presque exclusivement au
fruit du chĂŞne. Pour les botanistes, un gland est un fruit
appartenant à la division des Fruits simples, classe des Syncarpés,
section des Indéhiscents secs, de
la classification d'Adr. de Jussieu Glande. - Organe dont la fonction est de produire une sécrétion. Les glandes sont des dérivés épithéliaux, dont les cellules ont pour fonction d'élaborer des produits spéciaux. Les glandes sont dites tubu leuses (glandes sudoripares), composées ou en grappes (estomac), acineuses, etc. On les distingue aussi en ouvertes, si elles ont un conduit excréteur, et fermées, si leur sécrétion passe directement dans le sang excrémentitielles, quand la sécrétion débarrasse l'organisme de divers déchets (rein); récrémentitielles, quand leur produit est réabsorbé par l'organisme (estomac). Le rôle des glandes est très important; c'est dans leur intérieur que s'effectuent les phénomènes principaux de l'organisme, tant au point de vue de l'absorption qu'à celui de l'élimination. |
Glène,
du grecgléné. - Ce nom, qui signifie proprement la prunelle de
l'oeil, la pupille,
a été donné par extension à une petite cavité
osseuse dans laquelle s'articule un autre
os; d'où l'on a fait glénoïde, semblable à une glène.
Glénoïde. - Cavité glénoïde ou glénoïdale, c'est ainsi que l'on désigne une cavité peu profonde, presque plane, qui reçoit la tête d'un os. Ainsi la cavité glénoïde du temporal, entre les deux racines de l'apophyse- zygomatique, reçoit le condyle de la mâchoire inférieure; de même la cavité glénoïdale de l'omoplate située à son angle antérieur, reçoit la tête de l'humérus. Globine. - Protéine présente chez les vertébrés, impliquée dans le transport de l'oxygène à travers le corps. L'hémoglobine est composée de quatre chaînes de globine, chacune étant associée à une molécule d'hème, qui contient un atome de fer. L'atome de fer dans l'hème est ce qui se lie à l'oxygène lors de l'inspiration dans les poumons. Les globules rouges transportent ensuite cette oxygène liée à l'hémoglobine vers les tissus de tout le corps, où l'oxygène est libéré pour soutenir les processus métaboliques cellulaires. Il existe plusieurs types de globines, notamment l'hémoglobine (dans les globules rouges), la myoglobine (dans les muscles), et d'autres variantes de globines qui peuvent avoir des fonctions spécialisées dans d'autres tissus. Globule. - Quelques auteurs ont désigné sous ce nom toutes les cellules qui font partie intégrante des tissus et des humeurs. Dans le langage histologique courant on réserve généralement cette dénomination aux éléments figurés du sang (globules rouges et blancs), aux globules polaires expulsés au moment de la segmentation du vitellus, aux globules du lait et du colostrum, etc. Globules
blancs. Globules
rouges = érythrocytes. Globuline. - Matière albuminoïde qui existe dans les globules sanguins, le cristallin de l'oeil, et dans certaines urines pathologiques. Glomérule (diminutif du latin glomus, -eris = peloton). - Petit amas de corps de même nature. Organe formé par le pelotonnement d'un petit vaisseau ou ayant l'aspect d'un petit peloton. - Le terme glomérule, en anatomie, convient aux pelotons vasculaires ou glandulaires, ou à la fois vasculaires et glandulaires, dont les types principaux se retrouvent dans la rate, les glandes sudoripares de la peau et les reins. Les glomérules de la rate, ou de Malpighi, sont des grains blanchâtres, visibles à l'oeil nu, appendus aux ramifications de l'artère splénique, et formés de tissu lymphoïde; ils forment et détruisent aussi les globules blancs, et les globules rouges du sang. Les glomérules du rein sont formés de la capsule de Bowmann et d'un peloton vasculaire; ils excrètent la partie aqueuse de l'urine. Enfin, les acini des glandes sudoripares, pelotonnés sur eux-mêmes, forment sous la peau des glomérules intra-dermiques, servant à l'excrétion de la sueur. - En botanique, on désigne sous le nom de glomérule une sorte d'inflorescence contractée, qui ressemble au capitule, mais qui est une cyme à fleurs sessiles diffèrant du capitule par son développement centrifuge. Glomus carotidien = corps carotidien. - Structure anatomique située dans le cou, près de la bifurcation de l'artère carotide commune en artères carotides interne et externe. Il fait partie du système nerveux autonome et intervient dans la régulation de la pression artérielle et de la respiration. Le glomus carotidien est constitué de cellules spéciales appelées cellules glomiques, qui sont sensibles aux variations de la concentration en oxygène et en dioxyde de carbone dans le sang. Lorsque ces cellules détectent une baisse du taux d'oxygène ou une augmentation du taux de dioxyde de carbone dans le sang, elles envoient des signaux au système nerveux central, ce qui déclenche des réponses visant à augmenter la ventilation pulmonaire et à augmenter la fréquence cardiaque pour corriger le déséquilibre. Le glomus carotidien est innervé par des fibres du nerf glossopharyngien (IXe paire crânienne) et est également étroitement associé aux nerfs vagues (Xe paire crânienne). Ces nerfs transmettent les signaux provenant du glomus carotidien vers le cerveau, qui coordonne les réponses physiologiques nécessaires pour maintenir l'homéostasie du système cardiorespiratoire. Glosso-pharyngien (nerf). - Le nerf glosso-pharyngien est un nerf à la fois moteur et sensitif. Les expériences de Chauveau et de Klein ont montré qu'il en était ainsi dès son origine, et ont confirmé ainsi l'étude anatomo-microscopique du nerf, en effet, il possède deux racines bulbaires, une avant son origine dans le noyau basilaire, prolongement de la corne postérieure (sensitive), l'autre dans le noyau latéral, prolongement de la corne antérieure (motrice). Ce nerf est à la fois sensitif, moteur et vaso-dilatateur. - Le nerf de la neuvième paire sort du bulbe dans la partie supérieure du sillon latéral, entre l'auditif et le pneumogastrique, traverse le crâne par le trou déchiré postérieur et s'anastomose, avec, le pneumogastrique, le facial, le grand sympathique. Le glosso-pharyngien donne la sensibilité générale à une partie de la langue, en arrière et y compris le V lingual et au pharynx ; il est le conducteur sensitif des réflexes de déglutition. - L'action motrice du glosso-pharyngien est circonscrite au pharynx, aux muscles des piliers; quant au voile du palais, il ne paraît recevoir aucune innervation motrice de ce nerf, mais uniquement des terminaisons sensitives. Le glosso-pharvgien renferme des vaso-dilatateurs pour la base de la langue (Vulpian), mais ces fibres proviennent du rameau carotidien du ganglion cervical supérieur du sympathique. Glotte. - La
glotte est l'espace Ă chaque instant variable, suivant les besoins de
la phonation et de la
respiration, qui existe
entre les bords libres des deux cordes vocales
inférieures (Béclard Glucagon. - Hormone produite par le pancréas, et qui élève la concentration de glucose dans le sang en stimulant la libération du glucose stocké dans le foie. Glucide. - Macromolécule biologique dans laquelle le rapport du carbone à l'hydrogène et à l'oxygène est de 1: 2: 1. Les glucides servent de sources d'énergie et de soutien structurel dans les cellules et forment l'exosquelette cellulaire des arthropodes. Gluconéogénèse. - Processus biochimique par lequel de nouveaux glucides sont synthétisés à partir de précurseurs non glucidiques, tels que certains acides aminés, les glycérol et le lactate. Cela se produit principalement dans le foie, mais également dans une moindre mesure dans les reins et d'autres tissus. Les substrats non glucidiques, tels que les acides aminés provenant de la dégradation des protéines ou le glycérol provenant de la dégradation des lipides, sont convertis en pyruvate ou en d'autres intermédiaires du cycle de l'acide citrique dans le cytosol des cellules hépatiques. Ces intermédiaires sont ensuite convertis en glucose à travers une série d'étapes enzymatiques dans le cytosol et les mitochondries. La gluconéogénèse est régulée notamment par les niveaux d'insuline et de glucagon dans le sang, ainsi que les niveaux de substrats métaboliques. Elle est souvent activée en réponse à une baisse des niveaux de glucose sanguin (hypoglycémie) pour maintenir une glycémie normale. Glucose. - Le glucose est un composé hydrocarboné (glucide) dont la formule brute est C6H12O6. Il est de saveur sucrée, solubles dans l'eau, peu solubles dans l'alcool, fermentant directement et réduisant la solution alcaline d'un sel cuivrique. Il se rencontré dans les fruits, le miel, l'urine des diabétiques, prend naissance par la transformation de l'amidon, de la dextrine, de la cellulose sous l'influence des acides minéraux à l'ébullition; l'hydratation du sucre de canne ou interversion fournit parties égales de glucose et de lévulose. Dans ses solutions aqueuses, la glucose cristallise avec une molécule d'eau en grains opaques blancs; dans l'alcool, ce sucre se dépose anhydre. Soluble en toutes proportions dans l'eau bouillante, 82 parties dans 100 parties d'eau à 17°, la saveur de la solution est moins sucrée que celle du sucre de canne; fusible à 145°, au delà , la glucose perd une molécule d'eau se convertit en glucosane puis en caramel. Ce sucre se combine au chlorure de sodium, aux acides, pour former des éthers, les glucosides. Glucosidases. - Classe d'enzymes qui catalysent l'hydrolyse des liaisons glycosidiques dans les glucides. Glucosides. - Classe de composés chimiques qui possèdent une partie glucidique (le glucose ou un dérivé du glucose) et une partie non glucidique, appelée aglycone ou génine. Glucuronique (acide). - Acide alduronique, dérivé du glucose. Il est produit dans le foie des mammifères lors du métabolisme des glucides et est impliqué dans la détoxification des substances toxiques, ainsi que dans l'excrétion des déchets du métabolisme. L'acide glucuronique intervient dans le processus de conjugaison, au cours duquel il est lié à certaines substances lipophiles ou toxiques dans le foie pour former des composés hydrosolubles et plus faciles à excréter par les voies urinaires ou biliaires. Ce processus de conjugaison est essentiel pour l'élimination de nombreux médicaments, toxines environnementales et métabolites endogènes, tels que les hormones stéroïdiennes et les bilirubines. Une fois qu'une substance est conjuguée à l'acide glucuronique, elle est généralement excrétée dans l'urine ou la bile. Cette voie de détoxification est importante pour protéger l'organisme contre les effets nocifs de diverses substances étrangères ou endogènes. Glume. - Nom par lequel ou désigne l'enveloppe extérieure de la fleur des Graminées. Elle est formée de deux bractées, l'une extérieure, que l'on appelle glume externe; l'autre intérieure, nommée glumelle ou glume interne. Glumelle. - Une des deux bractées verdâtres qui enveloppent immédiatement chaque fleur à l'intérieur d'un épillet de graminée. Glumellule.
- Desvaux a appelé
glumellules les petites écailles charnues,
presque incolores et transparentes ordinairement au nombre de deux, qui
paraissent représenter rudiments d'un périanthe
dans une fleur de graminée. Ce sont les glumelles
de Richard Glutamate = acide glutamique. - Acide aminé non essentiel qui agit comme un neurotransmetteur excitateur dans le système nerveux central, impliqué dans la transmission des signaux nerveux entre les neurones. Il agit comme un médiateur chimique dans la transmission des signaux nerveux entre les neurones. Le glutamate est également un précurseur de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur important dans le cerveau, qui a des effets opposés à ceux de l'acide glutamique. Le glutamate est par ailleurs utilisé dans le cycle de l'acide citrique, également connu sous le nom de cycle de Krebs, où il est dégradé pour produire de l'énergie sous forme d'ATP. Il est présent dans de nombreux aliments, notamment les protéines animales (viande, poisson, oeufs, produits laitiers) et végétales (soja, blé, maïs). Il est également connu sous le nom de glutamate monosodique (GMS) lorsqu'il est utilisé comme exhausteur de goût dans l'industrie alimentaire. Il est incorporé dans les protéines lors de la synthèse des protéines dans les ribosomes, à partir des informations génétiques contenues dans l'ADN. Glutamine. - Acide aminé semi-essentiel, ce qui signifie qu'elle peut être synthétisée par l'organisme mais que dans certaines circonstances, telles que des périodes de stress, de maladie ou d'intense activité physique, les besoins peuvent dépasser la capacité de synthèse de l'organisme et il peut être nécessaire d'obtenir de la glutamine à partir de l'alimentation ou de suppléments. C'est l'acide aminé le plus abondant dans le corps humain. Il intervient dans dans la synthèse des protéines, dans la régulation du système immunitaire, dans le maintien de l'intégrité de la paroi intestinale, ainsi que dans la production d'énergie pour les cellules intestinales et immunitaires. Glutamique
(acide) = acide α-amino-glutarique Glutathion. - Peptide tripeptidique composé de trois acides aminés (la glutamine, la cystéine et la glycine) et présent dans toutes les cellules du corps. Gluten. - Substance protéique qui représente une des parties les plus importantes de la farine des céréales, la partie azotée. Glycine. - Acides aminés non essentiel, qui est un composant important des protéines et est nécessaire à la synthèse de nombreuses substances dans le corps, notamment, les acides nucléiques (ADN et ARN), les acides biliaires, les neurotransmetteurs et d'autres molécules biologiquement actives. En plus de son rôle de base en tant que constituant des protéines, la glycine est aussi importante pour la santé du système nerveux central. Elle agit comme un neurotransmetteur inhibiteur, aidant à réguler l'activité neuronale et à maintenir l'équilibre entre l'excitation et l'inhibition dans le cerveau. La glycine est également impliquée dans le métabolisme de l'énergie, la synthèse du collagène pour la santé de la peau, des os et des articulations, ainsi que dans la détoxification du foie. Glycocolle = acide aminoacétique. - Sa formule chimique est NH2CH2COOH. Autrement dit, sa structure comprend un groupe amine (NH2) et un groupe carboxyle (COOH) liés à un atome de carbone alpha (Cα), ainsi qu'un atome d'hydrogène. Contrairement à d'autres acides aminés, la glycocolle n'a pas de chaîne latérale. La glycocolle est un composant des protéines. Elle est souvent trouvée dans les structures de protéines telles que le collagène, qui est une protéine abondante dans le tissu conjonctif et qui est essentielle pour la structure et la fonction de la peau, des os, des tendons et des cartilages. La glycocolle agit comme un neurotransmetteur inhibiteur dans le système nerveux central, où elle joue un rôle dans la régulation de l'excitabilité neuronale. La glycocolle peut également être utilisée comme précurseur dans la biosynthèse d'autres composés biologiques, tels que la créatine, les purines et le glutathion. Glycogène. - Forme de polysaccharide similaire à l'amidon, qui est la forme de stockage d'énergie chez les plantes, mais plus ramifié. Glycolyse. - Voie métabolique qui constitue la première étape de la dégradation du glucose pour produire de l'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) et de précurseurs métaboliques. Glycoprotéine. - Protéine qui contient des chaînes oligosaccharidiques liées de manière covalente à ses résidus d'acides aminés. Glycuronique (acide) = acide uronique. - Acide carboxylique qui intervient dans le métabolisme des glucides chez les animaux. L'acide glucuronique est produit par le foie et est utilisé dans le processus de conjugaison, où il est attaché à des substances étrangères ou toxiques pour les rendre plus solubles dans l'eau et faciliter leur élimination du corps. Dans le processus de conjugaison, l'acide glucuronique est lié à des substances telles que les médicaments, les toxines environnementales, les hormones stéroïdiennes, les bilirubines et d'autres métabolites. Cette réaction est catalysée par une famille d'enzymes appelées UDP-glucuronosyltransférases (UGTs). Une fois que la substance est conjuguée à l'acide glucuronique, elle est excrétée dans l'urine ou la bile. Ce processus de conjugaison est une voie majeure de détoxification dans le corps, aidant à éliminer les substances nocives et à prévenir leur accumulation toxique. Il joue un rôle essentiel dans le métabolisme des médicaments et des toxines, ainsi que dans l'élimination des déchets métaboliques. L'acide glucuronique est également un précurseur de l'acide ascorbique (vitamine C) chez de nombreux Mammifères. Golgi (appareil de). - Organite impliqué dans la modification, le tri et l'expédition des protéines et des lipides produits par la cellule. Il reçoit des molécules du réticulum endoplasmique et les modifie avant de les emballer dans des vésicules pour le transport vers d'autres parties de la cellule ou à l'extérieur de la cellule. Gommes végétales. - Substances extraites de diverses plantes et souvent utilisées dans l'industrie alimentaire, pharmaceutique, cosmétique pour leurs propriétés épaississantes, émulsifiantes, stabilisantes et gélifiantes. Gomphose,
du grec gomphos, clou. - Nom donné par Galien Gonades. -
Organes reproducteurs également appelés organes génitaux, présents
chez les ĂŞtres humains et d'autres organismes vivants. Chez les humains,
les gonades sont les testicules chez les hommes
et les ovaires chez les femmes.
Gonadotrophines. - Hormones sécrétées par l'antéhypophyse, et qui régulent la fonction des gonades. Gongyle, du grec gongylos, rond. - Nom donné par plusieurs anciens auteurs à des corpuscules en général globuleux, qui sont les organes reproducteurs des végétaux cryptogames ou acotylédons. Ce mot peut être considéré comme synonyme de sore ou de spore. Willdenow l'employait surtout pour désigner les corps reproducteurs des algues. Gorge. - Dans le langage courant, ce nom désigne la partie antérieure du cou, et les seins chez la femme. En anatomie, le gorge prend plutôt le nom d'arrière-bouche ou pharynx. - En zoologie, on appelle souvent ainsi la partie antérieure du cou chez les oiseaux. - En botanique, on appelle ainsi dans les calices des fleurs-gamosépales et dans les corolles-gamopétales, l'entrée du tube. Elle peut affecter différentes formes; ainsi la gorge peut être dilatée, nue, munie d'appendices, barbue, etc. Gousse. - On donne ce nom ou celui de légume aux fruits des plantes de la famille des Légumineuses. Goût
= gustation. - Sens par lequel on discerne les saveurs. L'organe
principal du goût est la langue, dont les papilles
sont les appareils de perception. Les principales saveurs détectées
par les papilles gustatives sont le salé, le sucré, l'acide, l'amer et
l'umami ( Goûts fondamentaux. - On considère qu'il existe cinq goûts fondamentaux : le goût sucré , le goût salé, le goût acide, le goût amer et l'umami. Gouttière. - Structure anatomique en forme de rainure, de canal ou de creux qui sert généralement de passage ou de support pour d'autres structures anatomiques. Graine. - Organe résultant de la fécondation de I'ovule chez les phanérogames, et qui est apte à reproduire un nouvel individu. La graine est portée à nu par une écaille chez les gymnospermes, et enfermée au contraire dans un fruit clos chez les angiospermes. Le nombre de graines contenues dans un fruit est fort variable (de un à plusieurs milliers). La forme de la graine est, en général, plus ou moins arrondie. Elle comprend une enveloppe et une amande, dont la partie essentielle est l'embryon. Mûre, la graine peut être disséminée grâce à la déhiscence du fruit, puis elle attend, à l'état de vie ralentie, des conditions favorables à sa germination. Gram (coloration de). - Méthode de coloration développée à la fin du XIXe siècle par le microbiologiste Hans Christian Gram, et utilisée comme base de classification des Bactéries. On distingue ainsi les Bactéries gram positif et les Bactéries gram négatif. Granivores. - On qualifie de granivores, généralement, les animaux qui se nourrissent de graines et spécialement les oiseaux. Mais ceux-ci sont compris dans des groupes souvent très différents les uns des autres, et dans un système de classification, ils fournissent des caractères qui n'ont pas paru assez tranchés à la plupart des ornithologistes pour pouvoir en faire la base d'une division quelconque. - Cependant Temminck a cru devoir désigner son quatrième ordre des oiseaux sous le nom d'ordre des Granivores, comprenant les genres Alouette; Mésange; Bruant; Bec-croisé; Bouvreuil; Gros-bec; tandis que de son côté Vieillot établissait dans son ordre des Sylvains, tribu des Anisodactyles, une famille . des Granivores composée des genres Phytotome; Coliou; Bec-croisé; Dur-bec; Bouvreuil; Gros-bec; Fringille; Sizerin ; Passérine; Bruant. Granulocytes. - Catégorie de globules blancs, caractérisés par la présence de granules dans leur cytoplasme. Grappe. - Aassemblage de fleurs ou de fruits portés sur des pédicelles disposés le long d'un pédoncule commun. Grasset (anatomie vétérinaire). - Région du membre postérieur qui comprend la rotule et le pli de la peau placé en avant de son articulation et correspond par conséquent au genou. Dans le cheval il importe beaucoup que cette partie soit développée et exempte de toute lésion, qui pourrait entraîner des boiteries plus ou moins graves. Dans le boeuf c'est un des meilleurs points pour juger de l'état d'engraissement. Greffage . - Méthode de multiplication végétative dans laquelle une partie d'une plante, appelée greffon, est attachée à une autre plante, appelée porte-greffe. Le greffon développe ensuite des racines et se développe en une nouvelle plante tout en continuant à être nourri par la plante porte-greffe. Grêle, en latin
gracilis,
adjectif par lequel on qualifie certaines parties longues et minces.
- L'intestin grĂŞle est cette partie du
canal digestif qui s'étend de l'estomac au caecum,
et qui est divisée elle-même en duodénum,
jejunum et iléon. - Plusieurs muscles ont reçu
l'épithète de grêle : ainsi le grêle antérieur est le droit antérieur,
de la cuisse; le grĂŞle interne est le droit interne
de la cuisse; le plantaire grêle est le petit fémoro-calcanien de Chaussier Griffes (botanique).
- On nomme ainsi des appendices plus ou moins durs qui naissent de la tige
et des rameaux, et qui servent Ă accrocher certaines plantessarmenteuses
sur les corps environnants. Ainsi le lierre et le jasmin de Virginie (bignonia)
sont munis de griffes. Ces organes ont été considérés à tort comme
des racines aériennes, puis qu'ils ne pompent
aucune nourriture et qu'ils ne servent qu'Ă fixer la plante comme par
des crampons. La preuve en est qu'ils s'implantent indifféremment sur
l'écorce des arbres ou
dans les anfractuosités des murs et des rochers. Chez les algues
ou rencontre des organes analogues. Les jardiniers nomment souvent griffes
les racines des renoncules et de l'asperge,
parce qu'elles ressemblent en quelque sorte à des griffes ( Groupement prosthétique. - Partie non polypeptidique d'une protéine qui est nécessaire à son activité biologique. Groupes sanguins. - Classifications des différents types de sang, basées sur la présence ou l'absence de certaines molécules appelées antigènes à la surface des globules rouges et dans le plasma sanguin. Guanine. - Une des quatre bases azotées qui composent les acides nucléiques, notamment l'ADN et l'ARN. La guanine est classée comme une purine, une classe de bases azotées caractérisée par une double structure cyclique. La guanine est représentée par la lettre "G" dans le code génétique et forme, par une liaison hydrogène, une paire de bases complémentaire avec la cytosine (C) dans l'ADN et l'ARN. Ces appariements spécifiques entre les bases sont essentiels pour la structure et la fonction des acides nucléiques, ainsi que pour le transfert et la transmission de l'information génétique. Outre son rôle fondamental dans la structure de l'ADN et de l'ARN, la guanine est également impliquée, comme un cofacteur, dans plusieurs réactions biochimiques; elle joue un rôle dans la signalisation cellulaire et participe à la production d'énergie sous forme de guanosine triphosphate (GTP). Guanosine. - Nucléoside composé d'une base azotée, la guanine, liée à un ribose, un sucre à cinq carbones. C'est un élément constitutif de l'ARNet un précurseur de la désoxyguanosine (composant de l'ADN), et elle joue un rôle crucial dans divers processus biologiques, en particulier sous forme de GTP (guanosine tri-phosphate). Gustation Guttation. - Phénomène qui se produit chez les plantes, où de petites gouttes d'eau sont excrétées par les bords des feuilles ou les extrémités des nervures. Ce processus se produit principalement la nuit ou tôt le matin, lorsque la transpiration de la plante est faible et que la pression racinaire ( = la pression de la sève dans les vaisseaux conducteurs du xylème) dépasse la pression de vapeur d'eau dans l'air environnant. Ce phénomène se produit souvent dans des conditions de sol saturé en eau ou de haute humidité, lorsque la plante absorbe de l'eau du sol plus rapidement qu'elle ne peut la transpirer par ses feuilles. La guttation est plus fréquente chez les plantes à système racinaire peu profond, telles que les plantes herbacées, que chez les arbres à système racinaire plus profond. La guttation est différente de la transpiration, qui est le processus par lequel les plantes perdent de l'eau par évaporation à travers les stomates de leurs feuilles pendant la journée. Guttural
(anatomie), du latin guttur, gosier; qui appartient au gosier. -
Cette épithète a été employée pour désigner plusieurs parties appartenant
au gosier. On a appelé fosse gutturale ou région
gutturale la partie moyenne de l'ovale inférieur de la tête osseuse.
Elle occupe l'espace compris entre les condyles
de l'occipital, les apophyses
mastoïdes et la face postérieure des apophyses ptérygoïdes.
Chaussier Gymnocarpes
(fruits), du grec gymnos, nu et karpos, fruit.
- Nom donné par Mirbel Gymnosperme. - Adjectif qui qualifie une plante qui a les semences à nu. Gymnospermes. - Nom de l'une des deux grandes divisions (sous-phylum) du groupe des phanérogames, comprenant les plantes chez lesquelles l'ovule est simplement porté à nu par une feuille fertile (cycadées, conifères et gnéthacées). Gynécée.
- En botanique, le nom de gynécée (en grec gynaicôn, des
mots gyné, femme, et oicos, maison, parce que chez les Grecs
on donnait ce nom à l'appartement des femmes) sert à désigner l'ensemble,
la réunion des carpelles ( Gynize, du grec gunè = femelle, pistil (botanique). - Surface papilleuse du gynostème, ou bien orifice stigmatique de certaines orchidées. Gynobase. - Portion du réceptacle floral que supporte le pistil. Gynobasique, du grec gunè = femelle, et basis, base. - Qui part de la base du pistil. Se dit, par exemple, du style des labiées, partant du fond de la profonde dépression qui sépare les deux carpelles. Gynophore
(botanique), du grec gynè, femme et phoros, qui porte. -
Ce nom a été donné par Mirbel Gynostème, du grec gunè = femelle, et stêmôn = filet, étamine (botanique). - Organe résultant, chez certaines plantes à ovaire infère, orchidées, aristoloches, stylidiées, d'une concrescence qui se poursuit, entre l'androcée et le gynécée au-dessus du niveau auquel le calice et la corolle reprennent leur indépendance. |
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