.
-

Inventaires > Les mots du vivant > E
E
Ébauche embryonnaire. - Première phase du développement embryonnaire, lorsque les premières structures embryonnaires commencent à se former à partir de la division cellulaire après la fécondation. 

Écaille (zoologie). - Les écailles sont des lames qu'on trouve à la surface de la peau chez un grand nombre d'animaux. Chez les mammfères, on trouve des écailles sur la queue des rats, des castors; sur tout le corps des fourmiliers. Chez un grand nombre de poissons les écailles recouvrent tout le corps, et ont une forme et une consistance qui varient d'une espèce à l'autre. Les serpents, les lézards ont le corps couvert d'écailles; la carapace de la tortue en est formée.

Ecdysone. - Hormone stéroïde chez les insectes impliquée dans le processus de mue. . L'écdysone est sécrétée par les glandes prothoraciques, et son action est régulée par un système complexe d'interactions hormonales. Elle déclenche la synthèse de nouvelles cuticules et la restructuration des tissus chez les insectes pendant la mue, permettant ainsi leur croissance et leur développement. L'écdysone joue également un rôle dans d'autres processus physiologiques, tels que la reproduction et le comportement.

Échine (anatomie). - Nom vulgaire de l'épine du dos, parce qu'elle se fait remarquer par les saillies des apophyses épineuses des vertèbres; du mot grec échinos, hérisson.

Écologie. - L'écologie est la discipline scientifique qui étudie les interactions entre les organismes et l'environnement. 

Écorce, du latin cortex, qui pour primitif cor, peau, en celtique. - Partie extérieure de la tige des végétaux. Dans les tiges ligneuses des plantes dicotylédones, l'écorce atteint son organisation la plus compliquée; elle se compose de quatre couches distinctes : l'épiderme, la couche ou enveloppe subéreuse, l'enveloppe cellulaire et le liber ou les fibres corticales. L'enveloppe subéreuse (de super, liège, parce que cette partie fournit le liège) résulte ordinairement de l'assemblage de cellules par plusieurs rangées et souvent de différentes formes. Dans le chêne-liège, leur développement est considérable et leurs rangées très nombreuses. L'enveloppe cellulaire est nommée aussi moelle externe, couche herbacée, couche verte, à cause de sa couleur verte très prononcée qui la fait distinguer aisément de l'enveloppe subéreuse sous laquelle elle se trouve immédiatement. Parfois les cellules qui la composent, au lieu de contenir de la chlorophylle renferment des cristaux. Le liber ou dernière partie intérieure de, l'écorce, qui s'applique presque immédiatement sur le bois, résulte de l'assemblage de faisceaux de fibres grêles et colorées ordinairement d'un blanc brillant. Elles sont, en outre, très résistantes, et cette ténacité est surtout remarquable dans les plantes dont on tire parti pour la préparation de matières textiles; ainsi, les fibres du chanvre et du lin sont douées de cette précieuse propriété. Les fibres corticales sont disposées par couches superposées qui figurent chacune comme un feuillet; de là le nom de liber (= livre) qu'on a donné à cette enveloppe. Plusieurs auteurs ont reconnu, en outre de ces parties de l'écorce, une autre enveloppe étant aussi une couche cellulaire qui s'étend à la surface de l'écorce et qu'on a nommée périderme. C'est elle qui se détache de l'écorce des platanes, par exemple; ce périderme est simplement repoussé par un autre qui commence à se développer. Le périderme peut aussi être regardé comme une partie de la couche subéreuse. L'écorce présente souvent, lorsqu'elle est jeune de petites taches allongées qu'on nomme lenticelles. On leur attribue le même usage qu'aux stomates pour la respiration. Elles remplacent ceux-ci lorsque l'épiderme est tombé. (G-s.).

Écosystème. - Ensemble dynamique d'organismes vivants (la biocénose) interagissant avec leur environnement physique (le biotope). Les écosystèmes peuvent varier en taille, en complexité et en biodiversité, allant des écosystèmes aquatiques tels que les lacs, les rivières et les océans aux écosystèmes terrestres tels que les forêts, les prairies, les déserts et les zones humides. Dans un écosystème, les interactions entre les organismes vivants et leur environnement peuvent prendre différentes formes (la compétition pour les ressources, la prédation, la symbiose, etc.). Ces interactions contribuent à maintenir l'équilibre et la stabilité de l'écosystème, bien que ceux-ci puissent être perturbés par des facteurs tels que les espèces envahissantes, les changements climatiques, la pollution, la déforestation ou d'autres activités humaines. (La biosphère)

Ectoderme ou exoderme. - Feuillet externe du blastoderme. C'est une couche de cellules extérieure de la forme embryonnaire appelée gastrula. Dans le développement ultérieur de l'organisme, l'ectoderme donne naissance : 

1° au revêtement épidermique extérieur du corps ;

2° aux glandes qui dépendent de ce revêtement extérieur; 

3° aux éléments sensoriels; 

4° presque toujours au système nerveux central.

Chez les méduses hydroïdes, on entend par ectoderme  la couche extérieure cellulaire de la paroi du corps.
-

Gastrula d'une méduse
(Les cellules formant le revêtement
externe constituent l'ectoderme).

Ectolécithal. - Se dit surtout des oeufs qui ont leur vitellus nutritif situé à la périphérie, au début de la segmentation. Dans les oeufs ectolécithals, les premiers phénomènes de la segmentation se dérobent à l'observation, puisque, se passant au centre, ils sont voilés par le vitellus jusqu'au moment où les noyaux, avec leur enveloppe de cytoplasme, émergent à la périphérie, et où le vitellus nutritif, riche en matières graisseuses et souvent granuleux, forme la masse centrale de l'oeuf, comme chez les insectes (Claus).

Écusson (zoologie), scutellum. - On appelle ainsi une pièce plus ou moins petite, ordinairement triangulaire, située sur le dos du mésothorax des insectes, entre les attaches des élytres ou des ailes. Elle est quelquefois très grande et recouvre alors la plus grande partie du dessus de l'abdomen. Un grand nombre d'insectes sont dépourvus d'écusson : ainsi les Lépidoptères, les Aptères, la plupart des Névroptères. Pour quelques naturalistes même, les Hyménoptères, les Diptères, plusieurs Hémiptères n'en ont pas; on a pris, pensent-ils, pour un écusson la partie postérieure du corselet on plutôt la partie postérieure de la poitrine ou du dos.

Édaphon. - Ensemble des organismes vivants présents dans le sol, c'est-à-dire la biocénose du sol. Il englobe une grande diversité de micro-organismes tels que les bactéries, les champignons, les protozoaires, ainsi que des organismes plus gros comme les vers de terre, les insectes et d'autres arthropodes. Ces organismes interagissent étroitement avec les autres composants du sol, comme les minéraux, l'eau et l'air, pour maintenir la fertilité et la productivité des écosystèmes terrestres. L'édaphon joue ainsi un rôle dans les processus écologiques du sol, tels que la décomposition de la matière organique, la formation et la stabilisation de la structure du sol, la fixation de l'azote, et la disponibilité des nutriments pour les plantes. 

Edentés (ou Xénarthres). - Super-ordre de mammifères dépourvus de dents incisives et comprenant, entre autres espèces remarquables, le fourmilier, le tatou, l'ai, etc. Les édentés sont des animaux lourds de formes et de mouvements; ils sont fouisseurs ou grimpeurs.

Éjaculation. - Processus par lequel le sperme est émis du pénis pendant l'orgasme masculin. C'est une réaction physiologique qui se produit en réponse à une stimulation sexuelle suffisante. Lorsque l'excitation sexuelle atteint son paroxysme, le système reproducteur masculin libère le sperme, qui est composé de spermatozoïdes et de fluides provenant des glandes génitales, notamment la prostate et les vésicules séminales. L'éjaculation peut se produire lors de la masturbation, des rapports sexuels ou parfois involontairement pendant le sommeil. 

Élastine. - Scléroprotéine qui confère élasticité et résilience aux tissus élastiques, tels que la peau, les artères et les poumons. Elle permet à ces tissus de revenir à leur forme initiale après avoir été étirés ou déformés.

Electriques (organes). - Organes de certains poissons (gymnote, torpille) utilisés par ceux-ci pour délivrer à volonté une commotion électrique.

Élevage (économie rurale). - L'élevage du bétail consiste à exploiter des mères pour la production des jeunes animaux conduits jusqu'à leur sevrage ou jusqu'au moment de leur développement suffisant pour qu'ils puissent à leur tour être exploités d'une façon quelconque. L'agriculteur qui opère ainsi fait des élèves et il est appelé éleveur

Élytres (entomologie), Elytrum, du grec elytron = enveloppe, étui; on les désigne quelquefois sous ce dernier nom. - Ce sont des enveloppes qui recouvrent les ailes des insectes plus particulièrement compris dans l'ordre des Coléoptères. On sait que beaucoup d'insectes, tels que les hannetons, les cantharides, ont, au lieu des deux ailes supérieures ou antérieures, deux espèces d'écailles plus ou moins épaisses, plus ou moins solides, opaques, qui s'ouvrent et se ferment, et sous lesquelles les ailes se replient transversalement dans le repos; ce sont les élytres. Il y a d'autres insectes dans lesquels l'extrémité de ces écailles est membraneuse, comme les ailes; on les nomme alors demi-étuis ou hémélytres. Ces organes ne servent pas seulement à recouvrir et à protéger les ailes, ils ont encore pour but de garantir le corps de l'insecte qui, ordinairement, est mou à sa partie supérieure. Les élytres présentent de très grandes différences dans leurs formes, leur contexture, leurs proportions, leur consistance, leurs surfaces, dans leurs bords et leurs extrémités; différences qui ont fourni aux entomologistes un grand nombre de bons caractères propres à classer et à faire distinguer les insectes de cet ordre.

Elévateurs (muscles). - Muscles destinés à élever une partie quelconque du corps. Ce nom a été plus particulièrement donné à quelques muscles de la face : 1° Élévateur de l'oeil; c'est le droit supérieur de l'oeil. 2° Élévateur de la paupière supérieure (orbito-palpébral de Chaussier), situé à la partie supérieure de l'orbite, s'étend de la gaine méningienne du nerf optique au bord supérieur du cartilage tarse de la paupière supérieure. 3° Élévateur commun de la lèvre supérieure et de l'aile du nez (grand sus-maxillo-labial, Chauss.); sur les côtés du nez, il va de l'apophyse montante de l'os maxillaire aux cartilages de l'aile du nez et à la peau de la lèvre supérieure. 4° Élévateur propre de la lèvre supérieure (Moyen sus-maxillo-labial, Chauss.); dans l'épaisseur de la joue, il s'étend de la partie inférieure de la base de l'orbite à la peau de la lèvre supérieure. - Le nom et la situation de ces muscles indiquent leurs fonctions.

Émail dentaire. - Substance minérale dure qui recouvre la couronne des dents. L'émail  est généralement translucide et de couleur blanchâtre ou jaunâtre. C'est la substance la plus dure du corps humain et constitue la première ligne de défense contre les dommages et les caries dentaires. L'émail est principalement composé de cristaux d'hydroxyapatite, une forme de phosphate de calcium. Ces cristaux confèrent à l'émail sa dureté et sa résistance aux forces de mastication et aux acides produits par les bactéries présentes dans la plaque dentaire.

Émarginé (biologie). - Cette épithète, employée quelquefois en zoologie et plus particulièrement en botanique, s'applique aux organes qui présentent une échancrure peu profonde et arrondie; ainsi les feuilles du buis, les pétales du géranium sanguin sont émarginés.

Embranchement*. -  Division du tronc d'arbre en plusieurs branches. - Division principale d'une science, d'une série classée, etc., d'un règne de la nature, etc.: les vertébrés forment un grand embranchement du règne animal. - L'idée de l'embranchement est due à Cuvier, qui l'inaugura en 1812, en répartissant les animaux en quatre embranchements : vertébrés, mollusques, articulés, rayonnés. Par la suite, on a distingué le plus généralement dans le règne animal non plus quatre, mais neuf embranchements : arthropodes, coelentérés,, échinodermes, molluscoïdes, mollusques, protozoaires, tuniciers, vers et vertébrés. On a réuni parfois les arthropodes et les vers en un seul embranchement sous le nom d'annelés; de même, les molluscoïdes et les tuniciers ont été classés par certains auteurs dans l'embranchement des mollusques. Dans les classifications actuelles l'embranchement correspond au niveau situé entre le phylum et la classe.

Embryogénèse. - Processus par lequel un organisme multicellulaire se développe à partir d'un oeuf fécondé ou zygote. L'embryogénèse commence par la fécondation, où un spermatozoïde pénètre dans un ovule, formant ainsi un zygote. Le zygote subit ensuite des divisions cellulaires successives, formant une morula, puis une blastula. Pendant cette phase, les cellules embryonnaires commencent à se différencier et à se spécialiser pour former les différents types de tissus et d'organes nécessaires à l'organisme en développement. Au fur et à mesure que l'embryon se développe, il subit une série de processus de morphogenèse, y compris la gastrulation, au cours de laquelle les trois couches embryonnaires primaires (l'ectoderme, le mésoderme et l'endoderme) se forment. Ces couches donneront éventuellement naissance à différents systèmes tissulaires et organes chez l'organisme adulte.

Embryogénie,du grec embruon = embryon, et genos = naissance). - Série des formes par lesquelles passe un organisme animal ou végétal, depuis l'état d'oeuf ou de spore jusqu'à l'état adulte. Tout organisme vivant provient d'une cellule initiale appelée, suivant les cas, oeuf ou spore. Les premiers stades de l'évolution individuelle consistent dans la segmentation de l'oeuf. Les formes successives que traverse un animal depuis l'oeuf jusqu'à l'état adulte s'appellent les formes embryonnaires. L'embryogénie peut être dilatée ou condensée; dans le premier cas, l'oeuf a peu de vitellus nutritif, et le développement est libre; dans le second, l'oeuf a beaucoup de vitellus, et son développement est parasitaire (poussin, enfant).

Embryologie*. -  Science qui s'occupe du développement des organismes, depuis l'état d'eouf ou de spore jusqu'à l'état adulte. On distingue l'embryologie générale, l'embryologie descriptive et l'embryologie comparée. L'embryologie générale étudie ce qui est commun à toutes les évolutions individuelles des êtres vivants. L'embryologie descriptive comprend l'étude des formes par lesquelles passent tous les organismes vivants. l'embryologie comparée rapproche les unes des autres les embryogénies des divers organismes et indique leur parenté réelle.

Embryon, du grec embruon; de bruein, = germer). - Foetus commençant à se former. Plante en germe. En zoologie, la dénomination d'embryon peut s'appliquer dès que l'oeuf commence à se segmenter; on conserve ce nom jusqu'au moment où le germe animal sort de la membrane de l'oeuf. Chez l'humain et les autres mammifères supérieurs, l'embryon se développe dans l'utérus maternel. - En botanique, le terme d'embryon désigne la partie la plus essentielle de la graine des phanérogames, mais, cependant s'applique aussi à tout état rudimentaire de l'organisme qui provient du développement d'un oeuf.

Éminence. - Nom donné, en anatomie,  à plusieurs parties renflées et saillantes; ainsi  : - L'Éminence thénar est cette partie saillante de la main située en dedans da pouce et formée par les muscles court abducteur, opposant, court fléchisseur, adducteur du pouce. - L'Éminence hypothénar est cette autre saillie en dedans de la première, formée par le muscle palmaire cutané, l'adducteur du petit doigt et son court fléchisseur. - Les Éminence mamillaires sont deux petits tubercules médullaires situés au-devant de la protubérance annulaire, entre les bras de la moelle allongée. - A la face inférieure du foie, il existe deux saillies nommées Éminences portes; elles sont situées l'une devant, l'autre derrière la partie moyenne; on a donné encore à celle-ci le nom de petit lobe du foie ou lobe de Spigel.  Il existe encore plusieurs autres saillies auxquelles on a donné le nom d'éminences.

Empreinte. - Impression laissée sur de la roche (ou de la terre meuble) par un animal ou un végétal. - On donne aussi ce nom en anatomie aux inégalités des os sur lesquelles s'attachent les fibres des tendons et des ligaments.

Empreinte (éthologie). - Processus par lequel les jeunes animaux, généralement les oiseaux et les mammifères, forment des liens avec leurs parents ou d'autres objets dès les premiers stades de leur vie. Cette formation de lien est souvent irréversible et peut avoir des conséquences importantes sur le comportement futur de l'animal. L'empreinte se produit généralement pendant une période sensible de développement, au cours de laquelle les jeunes sont particulièrement réceptifs aux stimuli spécifiques de leur environnement. Pendant cette période, les jeunes animaux sont susceptibles de suivre, de reconnaître et d'interagir avec des objets ou des individus qui sont présents autour d'eux. Par exemple, les oisillons peuvent suivre le premier objet en mouvement qu'ils voient après l'éclosion, qui est souvent leur propre parent. De même, les jeunes mammifères peuvent former un lien étroit avec leur mère dès les premières heures ou jours de leur vie. L'empreinte est un mécanisme important pour assurer la survie des jeunes animaux, car elle favorise l'attachement aux soins parentaux et l'apprentissage de comportements essentiels pour leur survie, tels que la recherche de nourriture et la communication. Cependant, si les jeunes sont exposés à des stimuli inappropriés pendant la période critique, cela peut entraîner des empreintes sur des objets inadéquats ou même sur des êtres humains, ce qui peut perturber leur comportement social normal.

Émulgents (histoire de l'anatomie). - Expression impropre par laquelle on a désigné les vaisseaux connus avec plus de raison sous les noms d'artère et veines rénales.

Encens, du latin incensum = chose brûlée.. - On désigne en botanique sous le nom d'encens plusieurs substances de nature résineuse ou gommo-résineuse, qui ont pour caractère commun de répandre une odeur agréable quand on les brûle. La plus intéressante est l'encens indien, appelé aussi encens mâle ou oliban, qui provient d'un arbrisseau de la famille des burséracées, dont le nom scientifique est Boswellia carteri. Cette espèce est originaire d'Ethiopie, mais elle ne parvenait jadis qu'indirectement en Europe, après être passée par l'Inde, ce qui l'a fait rapporter par erreur à une espèce de cette région, boswellia serrata. Cette gomme-résine se présente généralement sous forme de petites boules sèches, blanches en dedans, jaunâtres et poudreuses à l'extérieur; leur saveur est légèrement âcre, amère et aromatique.  L'odeur balsamique que répand cette substance quand on la brûle l'a fait employer depuis longtemps dans les cérémonies religieuses, et elle est devenue l'emblème de l'hommage rendu à la divinité. L'encens entre dans la composition du baume du Commandeur, de la thériaque, des pilules de cynoglosse et de l'emplâtre de Vigo. L'encens est souvent falsifié avec de la sandaraque, du mastic, de la résine de pin ou d'autres substances analogues; il donne alors une fumée d'une odeur moins agréable. L'encens femelle ou en sorte, appelé aussi encens d'Arabie, est produit surtout par une espèce de genévrier (Juniperus lycia); il est moins estimé que l'encens indien. On appelle écorce d'encens, écorce des Juifs, narcaphte, etc., la seconde écorce des Juniperus lycia et thurifera; cette écorce â une odeur agréable; les juifs s'en sont souvent servis dans les cérémonies religieuses. On appelle manne d'encens les parcelles qui résultent du frottement des morceaux, et suie d'encens un résidu de la combustion de cette substance, assez analogue au noir de fumée. On a désigné sous le nom de gros encens ou encens commun le suc résineux qui découle de la tige de diverses espèces de pins. L'encens était brûlé par la plupart des peuples orientaux en l'honneur de leurs divinités; les Hébreux eux-mêmes l'offrirent à Yahveh sur l'autel des Parfums. Tertullien rapporte, dans son Apologétique, que l'encens était employé par les chrétiens des premiers temps comme un moyen de purifier l'air des lieux souterrains où ils célébraient leurs cérémonies religieuses.

Encéphale. - Ensemble des organes que renferme le crâne. L'encéphale se compose du cerveau et du cervelet, réunis entre eux et au bulbe rachidien par l'isthme de l'encéphale.

Enclume = incus. - Un des osselets de la cavité du tympan, ainsi nommé à cause de sa position relativement au marteau. La forme de l'enclume ressemble vaguement à celle d'une enclume utilisée par un forgeron, d'où son nom. Lorsque les vibrations sonores atteignent le tympan, le marteau les transmet à l'enclume, qui les amplifie et les transmet ensuite à l'étrier. Ce processus de transmission des vibrations est crucial pour convertir les ondes sonores en signaux électriques, qui sont ensuite interprétés par le cerveau comme des sons.

Endocarde (anatomie), du grec endon, dedans, et kardia, coeur. - Nom donné à la membrane qui tapisse l'intérieur des cavités du coeur; destinée à faciliter le passage du sang sans résistance, elle est extrêmement lisse, et, du reste, très mince sur les tendons des colonnes charnues particulièrement et sur les valvules, sur lesquelles elle se réfléchit. Elle se continue dans l'intérieur des vaisseaux dont la capacité est en communication avec celle du coeur. On a dit qu'elle avait beaucoup d'analogie avec les séreuses.

Endocarpe (botanique), du grec endon, en dedans, et karpos, fruit. - On nomme ainsi, dans le fruit, la troisième des couches qui constituent le péricarpe, la couche épidermique intérieure qui tapisse la loge où se trouvent les ovules ou l'ovule unique (dans la pomme, la loge qui recouvre le pépin). C'est l'épiderme de la face supérieure de la feuille carpellaire. - L'endocarpe se présente souvent comme une fine membrane qui tapisse l'intérieur de la loge; mais parfois il prend une consistance cartilagineuse, comme on l'observe dans la poire, la pomme, où il forme la partie résistante qui contient les pépins; plus souvent, l'endocarpe devient complètement ligneux et forme ce qu'on nomme un noyau; la graine nommée amande est aussi contenue dans cette enveloppe ligneuse. - La cerise, la pêche, la prune, ont un noyau dont le bois est un endocarpe ligneux; il renferme l'amande qui est la graine unique. Dans la noix, c'est le bois qui est l'endocarpe, de même que la partie ligneuse mince qui contient l'amande, fruit de l'amandier. L'orange et le citron ont des endocarpes succulents et charnus, grâce à un tissu additionnel qui se développe dans leurs loge.

Endocrines (glandes). - Organes du système endocrinien qui produisent et libèrent des hormones dans la circulation sanguine. Contrairement aux glandes exocrines, qui libèrent leurs sécrétions à l'extérieur du corps ou dans des cavités corporelles, les glandes endocrines déversent leurs hormones directement dans le sang. Parmi les glandes endocrines, on peut nommer :

• L'hypophyse (ou glande pituitaire). - Située dans le cerveau, elle contrôle et régule l'activité de nombreuses autres glandes endocrines.

• La thyroïde. - Située dans le cou, elle produit des hormones qui régulent le métabolisme et la croissance.

• Les parathyroïdes. - Ces petites glandes situées près de la thyroïde régulent les niveaux de calcium dans le sang.

• Le pancréas. - Il produit des hormones, dont l'insuline et le glucagon, qui régulent le métabolisme du glucose.

• Les glandes surrénales. - Situées au-dessus des reins, elles produisent des hormones telles que l'adrénaline et le cortisol, qui sont impliquées dans la réponse au stress et la régulation du métabolisme.

• Les ovaires (chez la femme) et les testicules (chez l'homme). - Ils produisent des hormones sexuelles, régulant la reproduction et le développement sexuel.

ʉۢ La glande pin̩ale. - Situ̩e dans le cerveau, elle produit la m̩latonine, qui r̩gule le cycle veille-sommeil.

• Le thymus. - Il joue un rôle dans le développement du système immunitaire.

Endocrinien (système). - Système de communication cellulaire dans le corps qui régule diverses fonctions physiologiques en utilisant des hormones. Outre les hormones, les  principaux composants du système endocrinien sont les glandes endocrines (ci-dessus) et lesrécepteurs hormonaux, qui sont des protéines présentes à la surface ou à l'intérieur des cellules cibles qui se lient spécifiquement aux hormones. Le système endocrinien régule de nombreuses fonctions vitales telles que le métabolisme, la croissance et le développement, la réponse au stress, la reproduction, le cycle veille-sommeil, la régulation de la température corporelle, et bien d'autres.

Endocyste (biologie, zoologie). - Paroi molle du corps de chaque individu, dans une colonie de Bryozoaires. L'endocyste est composé d'une couche externe de cellules et d'une autre faite de fibres musculaires ; il se replie en dedans à l'ouverture de la cellule dont l'enveloppe extérieure est appelée ectocyste.

Endocytose. - Processus cellulaire par lequel une cellule englobe des particules externes, des molécules ou même d'autres cellules en formant une vésicule à partir de sa membrane plasmique. Cela permet à la cellule d'internaliser des substances provenant de son environnement externe. L'endocytose joue un rôle dans l'absorption de nutriments, le contrôle de la signalisation cellulaire, la défense immunitaire et la régulation de la composition de la membrane plasmique. Il existe différents types d'endocytose. Principalement :

• L'endocytose médiée par un récepteur implique la capture sélective de molécules spécifiques par des récepteurs membranaires. Les molécules ciblées se lient aux récepteurs spécifiques sur la membrane cellulaire, déclenchant ainsi la formation de vésicules qui les capturent. Un exemple bien connu est l'endocytose du cholestérol par les lipoprotéines de basse densité (LDL) dans les cellules, qui est essentielle pour le métabolisme du cholestérol.

• L'endocytose en vrac (ou phase liquide) implique la capture non sélective de liquide et de petites molécules dissoutes présentes dans le milieu extracellulaire. Au lieu de cibler des molécules spécifiques, les cellules absorbent de grandes quantités de liquide et de solutés par invagination de la membrane plasmique. L'endocytose en vrac joue un rôle dans l'absorption des nutriments, la régulation de la composition ionique de la cellule et l'élimination des déchets.

• L'endocytose phagocytaire concerne l'englobement de particules solides de grande taille bactéries,  particules alimentaires ou  débris cellulaires). Les cellules spécialisées appelées phagocytes, telles que les macrophages et les cellules dendritiques, sont principalement responsables de l'endocytose phagocytaire. Une fois que les particules sont englouties, elles sont généralement dégradées dans les lysosomes de la cellule phagocytaire.

• L'endocytose caveolaire implique l'internalisation de petites invaginations de la membrane plasmique appelées caveoles. Les caveoles sont riches en lipides et contiennent une protéine spécifique appelée caveoline. L'endocytose caveolaire est impliquée dans le transport de certaines molécules (hormones, toxines), à l'intérieur des cellules.

Le processus d'endocytosese déroule plusieurs étapes : Une partie de la membrane cellulaire s'invagine pour former une petite poche qui englobe la substance à capturer. La poche continue à s'invaginer jusqu'à ce qu'elle soit complètement détachée de la membrane plasmique, formant ainsi une vésicule intracellulaire. Les vésicules formées se déplacent à l'intérieur de la cellule, transportant la substance capturée vers son emplacement final. Les vésicules peuvent fusionner avec des organites spécifiques tels que les endosomes, les lysosomes ou le réticulum endoplasmique, où la substance capturée peut être traitée, digérée ou utilisée selon les besoins de la cellule.

Endoderme. - En zoologie et en embryologie, couche cellulaire intérieure, limitant l'intestin primitif dans la forme embryonnaire appelée gastrula. On dit également entoderme ou endoblaste, ou feuillet interne. Dans le développement ultérieur de l'organisme, l'endoderme donne naissance : 1° au revêtement du tube digestif; 2° aux glandes qui en dépendent (pancréas, foie, etc.).. -  Nom donné en botanique à l'assise la plus profonde de l'écorce dans la racine, la tige et la feuille.  L'endoderme est souvent caractérisé, notamment dans la racine, par les cadres épaissis et subérifiés qui entourent ses cellules sur leurs faces latérales et les font adhérer fortement entre elles.

Endogamie. - Pratique consistant à épouser ou à se reproduire avec des individus appartenant au même groupe social, ethnique, familial ou génétique. Contrairement à l'exogamie, qui implique l'union avec des individus extérieurs au groupe, l'endogamie se produit lorsque les individus choisissent des partenaires à l'intérieur de leur propre groupe. L'endogamie peut entraîner une augmentation de l'homogénéité génétique au sein d'une population en raison de la reproduction entre parents ayant des caractéristiques génétiques similaires. Cela peut conduire à une augmentation de l'incidence de maladies génétiques récessives et à une diminution de la diversité génétique, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la santé et la viabilité de la population à long terme. Chez les humains, l'endogamie peut être observée dans divers contextes, tels que les mariages au sein de la même classe sociale, de la même religion, de la même ethnie ou même de la même famille élargie. Cette pratique peut être motivée par des considérations culturelles, religieuses, économiques ou historiques.

Endogone. - C'est le sac sporifère des mousses au moment de leur floraison; recouvert par l'épigone, il constitue l'archégone (fleur femelle); l'endogone est sorte de membrane celluleuse, dont l'extrémité a plus ou moins l'apparence soit d'un stigmate, soit de l'exostome d'un ovule. A la maturité, la base de l'endogone s'allonge en pédicelle et constitue la capsule ou urne, tandis que l'épigone forme la coiffe. (Dr L. Hn).

Endomètre. - Muqueuse tapissant la paroi interne de l'utérus chez les mammifères. Pendant le cycle menstruel, l'endomètre subit une prolifération sous l'influence des hormones oestrogène et progestérone sécrétées par les ovaires. Cette phase de prolifération, connue sous le nom de phase proliférative, prépare l'endomètre à recevoir un ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, les niveaux d'oestrogène et de progestérone diminuent, ce qui entraîne la desquamation de l'endomètre et le déclenchement des règles menstruelles. Cependant, si l'ovule est fécondé et qu'une grossesse se produit, l'endomètre subit des changements supplémentaires pour soutenir le développement de l'embryon. Il devient plus épais et plus vascularisé pour fournir un environnement favorable à l'implantation et à la croissance de l'embryon. Ce stade de l'endomètre est connu sous le nom de phase sécrétoire. Si la fécondation n'a pas lieu ou si la grossesse ne se développe pas, l'endomètre est éliminé lors des menstruations, et le cycle reprend avec une nouvelle phase de prolifération.

Endorhize (botanique), du grec endon, dedans, et rhiza, racine. - L. C. Richard a donné ce nom aux embryons dont "la radicule (ou bas de la tigelle) renferme le rudiment simple ou multiple de la racine qu'elle ne forme pas elle-même." Les embryons des végétaux que les auteurs désignent sous le nom de Monocotylédones étant ainsi organisés, L. C. Richard a appliqué le terme d'endorhizes à cet embranchement, par opposition aux exorhizes qui représentent les Dicotylédones.

Endosperme, du grec endon, en dedans, et sperma, graine. - Nom donné par Louis-Claude Richard au corps distinct de l'embryon qui forme avec ce dernier l'amande des graines d'un grand nombre de végétaux. Son étymologie qui lui donne une signification plus exacte que celle du mot périsperme, créé par Jussieu, et albumen, adopté par Gaertner dans le même but, devrait le faire employer de préférence à ces deux synonymes, car l'un signifie autour de la graine et l'organe qu'il désigne n'occupe pas toujours cette position, et l'autre est le résultat d'une comparaison (qui n'est pas toujours juste) avec le blanc d'oeuf ou albumen des oiseaux. L'endosperme, quant à la position, peut être central lorsqu'il forme au centre de la graine une masse environnée par l'embryon, comme dans les nyctaginées, la cuscute, etc.; périphérique quand il environne et cache l'embryon; c'est le cas le plus ordinaire; unilatéral lorsqu'il est rejeté tout d'un côté et l'embryon de l'autre, comme dans les graminées. Quant à la substance, l'endosperme peut être farineux, comme dans un grand nombre de graminées; oléagineux, dans les euphorbes; cartilagineux, dans la plupart des palmiers; corné, dans le café; mucilagineux, dans le liseron, le cocotier. Enfin, quant à la forme, l'endosperme peut être plus ou moins lobé ou crevassé. La présence ou l'absence et la nature de l'endosperme ont servi à établir des caractères de distinction entre les familles, surtout dans les monocetylédones. (G - s.).

Endosquelette. - Structure de soutien interne présente chez certains organismes, tels les arthropodes et les vertébrés. Contrairement à l'exosquelette, qui est une structure externe située à l'extérieur du corps de l'organisme, l'endosquelette est situé à l'intérieur du corps et fournit un soutien structural et une protection pour les organes internes. Chez les vertébrés, l'endosquelette est principalement constitué du squelette, composé d'os et de cartilage. Le squelette interne soutient le corps, protège les organes internes, fournit des points d'attache pour les muscles et permet le mouvement. Chez les arthropodes tels que les insectes, les crustacés et les arachnides, l'endosquelette est constitué de structures internes appelées hémocytes, ainsi que de certaines régions de chitine. Bien que ces animaux aient également un exosquelette externe, l'endosquelette interne fournit un soutien supplémentaire et protège les organes internes.

Endothélium (anatomie). - Les surfaces libres des séreuses, la surface postérieure de la cornée et la surface antérieure de l'iris, les tendons et les gaines tendineuses, les sacs lymphatiques des amphibies, la cavité du coeur, les vaisseaux sanguins et lymphatiques sont tapissés par une membrane faite de celles minces et transparentes comme du verre (cellules endothéliales) à laquelle on donne le nom d'endothélium (Epithélium). Les endothéliums dérivent du feuillet moyen du blastoderme. Les uns ne sont que la transformation de l'épithélium de la cavité pleuro-péritonéale  et dérivent par conséquent de l'entéro-coelome. Seul, l'endothélium de l'arachnoïde provient d'un schyzocèle. (A19).

Engainant (botanique). - Se dit de certains organes des plantes qui, à l'aide d'une sorte de gaine, en enveloppent d'autres. Ainsi, les feuilles sont engainantes lorsque leur base enveloppe la tige comme une gaine; telles sont celles des balisiers, Ides iris, de certaines orchidées. Quelquefois le pétiole seul est engainant, comme dans beaucoup d'Ombellifères. Les stipules des polygonées, des platanes, de l'alchémille, etc., sont également engainantes. On dit aussi quelquefois que l'androphore (support de plusieurs anthères) est engainant lorsque, tubuleux, il forme une gaine autour du pistil, comme dans la plupart des Malvacées.

Enképhaline. - Peptides endogènes, c'est-à-dire des petites protéines, qui agissent comme des neurotransmetteurs et des neuromodulateurs dans le système nerveux central et périphérique des mammifères, y compris les humains. Elles sont composées de cinq acides aminés et ont des effets analgésiques et régulateurs de l'humeur similaires à ceux des opioïdes, bien que leur potentiel addictif soit beaucoup plus faible. Les enképhalines agissent en se liant aux récepteurs opioïdes dans le cerveau et la moelle épinière. Il existe principalement deux types de récepteurs auxquels les enképhalines se lient : les récepteurs μ-opioïdes et les récepteurs δ-opioïdes. L'activation de ces récepteurs par les enképhalines entraîne une diminution de la transmission de la douleur le long des voies nerveuses et une régulation de l'humeur. En plus de leurs effets analgésiques, les enképhalines jouent un rôle dans la régulation du système nerveux autonome, la modulation de la motricité intestinale et la régulation du comportement alimentaire et de la récompense. Les enképhalines sont synthétisées dans le cerveau et d'autres tissus nerveux à partir de précurseurs protéiques et sont libérées dans le système nerveux en réponse à divers stimuli, y compris la douleur. 

Ensiforme (botanique). - Ce terme s'applique principalement aux feuilles un peu épaisses au milieu, tranchantes aux deux bords et se rétrécissant de la base au sommet qui est aigu comme dans les iris, les glaïeuls, le lin de la Nouvelle-Zélande (Phormium tenax), etc. La tige à deux tranchants de quelques millepertuis est aussi dite quelquefois ensiforme. Enfin le style des balisiers est également ensiforme.

Entomologie. - Branche de la zoologie qui étudie les insectes. Les insectes constituent le groupe le plus diversifié et le plus abondant d'organismes sur Terre, avec plus d'un million d'espèces décrites et de nombreuses autres restant à découvrir et à décrire.

Entrailles, du bas latin enteralia, parties internes. - Nom vulgaire donné aux parties contenues dans le ventre, et surtout aux intestins.

Enveloppes. - Terme par lequel on désigne, en anatomie, des membranes qui servent à recouvrir, à envelopper, à protéger certains organes; ainsi les enveloppes du foetus, les enveloppes du cerveau, etc. - En botanique, Plusieurs parties des végétaux portent ce nom. - On nomme enveloppe herbacée la substance de l'écorce des tiges qui se trouve placée immédiatement sous l'épiderme. Elle est composée d'un tissu cellulaire plus ou moins régulier. Dans les plantes aquatiques, elle présente des cavités remplies d'air. Dans un grand nombre de Conifères, ces cavités contiennent des sacs propres. D'autres fois ce sont des tubes droits qui les renferment, comme dans le chanvre, les apocynées. - Les enveloppes florales sont les parties qui, entourant les fleurs, protègent les organes sexuels. Le calice et la corolleles constituent.

Envergure (zoologie). - On désigne par ce mot la distance qui sépare les deux extrémités des ailes d'un oiseau lorsqu'elles sont étendues : en général, l'envergure est d'autant plus grande que l'oiseau vole mieux. Le milan a plus de 1,50 m d'envergure pour 0,60 m de longueur; l'aigle royal, 2,40 m d'envergure pour 1 mètre de longueur; l'hirondelle de cheminée, 0,33 m d'envergure pour 0,18 m de longueur; la frégate a jusqu'à 3,66 m ou même 4 mètres d'envergure, bien que son corps soit à peu près gros comme celui d'une poule.

Enzyme. - Catalyseur dans une réaction biochimique, qui est souvent une protéine complexe ou conjuguée. Les enzymes accélèrent les réactions chimiques en abaissant l'énergie d'activation nécessaire pour que la réaction se produise. Elles peuvent augmenter la vitesse des réactions jusqu'à des millions de fois,.Cela permet aux processus biologiques de se dérouler à des vitesses compatibles avec les exigences du métabolisme. Chaque enzyme est spécifique à un substrat particulier, c'est-à-dire une molécule avec laquelle elle réagit. Cette spécificité est due à la structure tridimensionnelle unique de l'enzyme, qui forme un site actif correspondant au substrat. Dans de nombreuses réactions enzymatiques, les enzymes peuvent également catalyser la réaction inverse. Cela permet un équilibre dynamique des réactions chimiques dans les cellules. La température, le pH, la concentration d'enzymes et de substrats sont des facteurs importants qui influent sur l'activité enzymatique. Les enzymes ont une plage de conditions optimales dans lesquelles elles fonctionnent le mieux. Elles peuvent être dénaturées (perdre leur structure tridimensionnelle) par des conditions extrêmes, telles que des températures élevées ou des niveaux de pH inappropriés, ce qui peut affecter leur fonctionnalité. Certaines enzymes nécessitent des cofacteurs (ions métalliques) ou des coenzymes (molécules organiques) pour être pleinement fonctionnels. Les noms des enzymes sont souvent dérivés de leurs substrats ou des réactions qu'ils catalysent. Par exemple, la lipase catalyse la dégradation des lipides, et l'amylase décompose les amidons. Il existe plusieurs classes d'enzymes, notamment les oxydoréductases, les transférases, les hydrolases, les lyases, les isomérases et les ligases, chacune jouant un rôle spécifique dans les différentes réactions biochimiques.

Éocène. - Époque géologique qui s'est déroulée il y a environ 56 à 33,9 millions d'années. C'est la deuxième époque du Paléogène, qui fait partie de l'Ère Cénozoïque. L'Éocène fait suite au Paléocène et précède l'Oligocène. L'Éocène est caractérisé par une diversification et une expansion importante des mammifères, en particulier des mammifères modernes. Les premiers primates, les ancêtres des singes et des humains, sont apparus pendant cette période. Les mammifères marins tels que les baleines ont également connu une diversification significative.

Épaule. - Portion basilaire du membre -thoracique au moyen de laquelle il se fixe à la poitrine. La partie la plus saillante de l'épaule a reçu le nom de moignon de l'épaule; la cavité qui se trouve en dessous est appelée le creux de l'aisselle. L'épaule est soutenue par deux os, la clavicule en avant et l'omoplate en arrière; elle contient aussi l'articulation de l'humérus avec l'omoplate; des muscles nombreux s'insèrent à ces os et sont les moyens d'union du bras avec la poitrine; ils la protègent ainsi que les vaisseaux et nerfs qui de la partie latérale et inférieure du cou gagnent le membre supérieur. (S.- Y.).

Épendyme (anatomie). - Membrane mince qui tapisse les ventricules du cerveau et le canal central de la moelle épinière.

Éperon. -Terme employé en zoologie pour désigner chez les animaux une saillie dure, en forme de petite corne dont les membres de certaine animaux se trouvent armés. C'est surtout chez les oiseaux qu'on observe cette disposition; leur éperon, nommé aussi vulgairement ergot, est revêtu d'un étui corné, parfois long et acéré, qui peut constituer une arme redoutable. Les mâles des oiseaux gallinacés (dindon, coq, faisan, etc.) ont généralement un éperon inséré au-dessus du pouce, à la partie postérieure du tarse; l'éperonnier en a même deux ou plus à chaque tarse. On trouve au fouet de l'aile de divers échassiers (kamichi, jacana, vanneau), de certains palmipèdes (bernache), une saillie aiguë nommée aussi éperon, qui est véritablement une arme pour ces animaux. On observe aux pattes de plusieurs insectes des saillies épineuses, nommées aussi éperons par quelques auteurs. - En botanique, on nomme ainsi certains appendices du périanthe des plantes. Les éperons ne différent des cornets et des capuchons que par leur forme qui est à peu près celle des objets dont ils portent le nom. Dans la capucine et le pied-d'alouette, le calice est prolongé en éperon. Les pétales de la violette sont prolongés inférieurement en une pointe creuse semblable à un ergot. Ils sont dits par conséquent éperonnés. La gorge de la corolle du centranthe rouge et des linaires est munie d'un éperon sous forme de prolongement creux et terminé en pointe. (DGS). 

Éphippie. - Structure de reproduction que l'on retrouve chez certains invertébrés. C'est une sorte de capsule ou de sac protecteur qui contient des œufs ou des embryons en développement, fournissant ainsi une protection contre les conditions environnementales défavorables. Chez les crustacés, tels que les cladocères (daphnies), les copépodes et les ostracodes, les éphippies sont produites par les femelles pour abriter les oeufs pendant les périodes de conditions environnementales difficiles, comme la sécheresse ou des températures extrêmes. Les éphippies peuvent être munies de structures spéciales pour faciliter leur flottaison dans l'eau, augmentant ainsi les chances de dispersion des oeufs. Chez les tardigrades, les éphippies sont des structures résistantes formées par des femelles pour protéger les oeufs contre les conditions environnementales extrêmes, telles que la sécheresse ou les températures extrêmes. Les éphippies des tardigrades peuvent contenir plusieurs oeufs, et certains tardigrades sont capables de survivre dans cet état de dormance pendant des années, voire des décennies, jusqu'à ce que les conditions environnementales redeviennent favorables pour l'éclosion des oeufs.

Épi, Spica, du celtique pic, pointe : l'épi se termine en pointe. - Terme qui s'applique à une inflorescence composée d'un axe commun, portant immédiatement des fleurs-sessiles ou presque sessiles.  Dans la théorie des inflorescences, certains auteurs déduisent de l'épi presque toutes les autres inflorescences; ainsi le capitule est regardé comme un épi aplati, qui a gagné en largeur ce qu'il a perdu en hauteur; la grappe n'est autre chose qu'un épi à fleurs pédonculées. - L'épi est simple ou composé; dans le premier cas, comme dans le plantain, la jusquiame, le bouillon blanc, la verveine commune, l'axe est tout d'une venue et sans ramification; dans le second, au contraire, comme les épis de l'ansérine bon-henri, de la joubarbe, de l'héliotrope d'Europe, il y a ramification. - L'épi est paniculé dans la verveine officinale et la menthe verte. Il est digité quand il est divisé à la base en plusieurs rameaux non ramifiés, comme dans l'éleusine, les chloris, l'andropogon ischaemum. L'épi est lâche dans la fumeterre officinale, l'orchis à deux feuilles. Il est compacte dans le mélilot, le trèfle des champs. - Quelquefois ses fleurs sont en groupes distants les uns des autres; il est alors dit interrompu, comme dans la lavande, l'alisme damasone. Il est spicule lorsque, comme dans les Graminées, il se compose de plusieurs petits épis ou épillets. (G-s.).

Épibolie. - Processus de développement embryonnaire dans lequel les cellules épithéliales se propagent et se recouvrent les unes les autres. Ce processus se produit généralement lors de la gastrulation, une étape clé du développement embryonnaire au cours de laquelle les trois couches germinales (ectoderme, mésoderme et endoderme) sont formées. Plus spécifiquement, l'épibolie se produit lorsque les cellules de l'épiblaste, qui est l'une des couches embryonnaires initiales, se propagent et recouvrent les autres cellules. Cela se produit souvent par l'expansion de la couche externe d'un embryon, qui recouvre les autres couches embryonnaires.  En recouvrant les autres couches embryonnaires, les cellules ectodermiques aident à donner forme à la structure de base de l'embryon et à établir les relations spatiales entre les différents tissus qui se développent à partir des différentes couches germinales. Ce processus est régulé par une série de signaux moléculaires et de réponses cellulaires qui contrôlent la migration et la différenciation des cellules embryonnaires pendant le développement précoce de l'embryon.

Épicarpe. - Partie la plus externe du péricarpe d'un fruit. L'épicarpe peut varier en texture, en couleur et en épaisseur selon le type de fruit. Par exemple, dans une pomme ou une cerise, c'est la peau qui recouvre la chair intérieure. Dans d'autres fruits, comme les agrumes, l'épicarpe est généralement plus épais et peut être plus difficile à manger. L'épicarpe joue un rôle  dans la protection des parties internes du fruit contre les dommages mécaniques, les infections et la déshydratation.

Epices, du latin species = espèce. - Ce sont des substances aromatiques, comme le clou de girolle, le poivre, etc., pour l'assaisonnement des mets : les épices, en général, viennent de l'Orient. Les épices sont utilisées pour rehausser la saveur des mets. 

Épicline (botanique). - Lorsque le corps glanduleux appelé nectaire repose sur le réceptacle de la fleur, Mirbel lui donnait la qualification d'épicline, du grec épi, sur, et cliné, lit; par opposition à celle d'épigyne, du grec gyné, qui désigne l'ovaire, et par laquelle on qualifie le nectaire placé sur l'ovaire; ainsi, dans le premier cas, on dit un nectaire épicline; dans le second, un nectaire épigyne.

Épicondyle (anatomie). - Chaussier a donné ce nom à la tubérosité externe de l'extrémité inférieure de l'humérus à cause de sa position au-dessus de la petite tête ou condyle de cet os.

Épicrane (histoire de l'anatomie), du grec épi, sur; cranion, crâne. - Expression, inusitée aujourd'hui, par laquelle on désignait autrefois le muscle occipito-frontal.

Epiderme. - épiderme, du grec epi = sur, et derma = peau). - L'épiderme est le revêtement épithélial de la peau; c'est le type de l'épithélium stratifié pavimenteux. On décrit cinq couches successives : 1° la couche basale ou génératrice; 2° la couche des cellules polyédriques; 3° la couche cornée, qui est la plus superficielle. Entre la seconde et la troisième se trouvent deux couches intermédiaires, qui sont le stratum granulosum, à granulations sphériques, et le stratum lucidum. â cellules aplaties. Les deux premières couches sont dites souvent réseau muqueux de Malpighi. L'épiderme peut s'hypertrophier, comme dans les durillons : il forme les écailles de divers animaux, les ongles, les sabots, les poils, les plumes. etc. - En anatomie végétale, l'épiderme est la région la plus externe du corps de la plante, la séparant du milieu extérieur; il est parsemé de stomates et de poils.

Epididyme, du grec epi = sur, et didumos = testicule. - Petit corps oblong, situé le long du bord postérieur et supérieur du testicule. Il est intermédiaire au testicule et au canal déférent et présente une extrémité supérieure ou tête, une partie moyenne ou corps, et une partie inférieure ou queue : il est formé par le pelotonnemeut du canal où se jettent les tubes séminifères.

Épigastre (anatomie), au grec épi, sur, et gaster, estomac. - Nom scientifique de la région du ventre au milieu de laquelle est le creux de l'estomac; l'épigastre est la partie moyenne et supérieure du ventre; il se trouve circonscrit de chaque côté par les hypochondres; en haut, par l'extrémité inférieure (apophyse- xiphoïde) de l'os-sternum; en bas, par la région ombilicale.  Le creux de l'estomac est la partie la plus remarquable de l'épigastre, parce que la pression y fait naître une sensation toute particulière qui devient facilement douloureuse. C'est qu'en effet, au niveau de cette partie se trouvent intérieurement des organes d'une grande importance : le foie, l'estomac, et dans le voisinage intime de ce dernier une des portions importantes du système nerveux, le plexus solaire

Epigastriques (vaisseaux). - Ce sont des vaisseaux situés dans la région de l'épigastre. On distingue : - 1° L'artère épigastrique est une des branches de l'iliaque externe; elle s'en sépare du côté interne, presque immédiatement au-dessus de l'arcade-crurale, ordinairement un peu plus haut que la circonflexe iliaque, rarement plus bas; elle descend ensuite en dedans, puis se recourbe an-dessous des vaisseaux spermatiques, et remonte à leur côté interne derrière la paroi antérieure de l'abdomen, entre le péritoine et le fascia transversalis, à l'endroit où celui-ci forme la paroi postérieure du canal inguinal; elle continue ensuite de monter vers le muscle droit, jusqu'en peu au-dessous de l'ombilic où elle s'anastomose avec une branche de la mammaire interne. - 2° La veine épigastrique, qui suit le même trajet que l'artère, se jette dans la veine iliaque externe. (F.-N.).

Épigé (botanique), du grec épi, sur, et gè, terre. - Se dit des cotylédons qui, dans la dernière période de la germination, sortent de terre par suite de l'allongement de la tigelle et se montrent au-dessus du sol comme pour protéger les jeunes organes que la jeune tige développe à son sommet. - Saintine, dans son livre de Picciola, a poétiquement décrit le rôle des cotylédons épigés, quand un orage vient menacer la jeune plante, héroïne de son roman...

Épigénèse (histoire de la biologie). - La doctrine de l'épigénèse est celle qui a établi que les diverses espèces d'organismes vivants sont nées en des temps différents; que les nouveaux individus qui naissent sont les produits des individus qui les engendrent, mais que la génération nouvelle est une véritable production, une néoformation. L'organisation de l'espèce impliquant la faculté de se reproduire, il en résulte qu'avec les premiers parents il y a possibilité, mais non pas préexistence, de toutes les générations à venir. C'est cette opinion que G.-F. Wolff érigea en face de la doctrine de la préformation, de la préexistence et de l'emboîtement des germes. - L'embryologie a, en effet, montré non seulement que la génération est une production nouvelle en ce qui concerne l'oeuf et le spermatozoïde, mais encore que le développement de l'oeuf, avant et après l'imprégnation, l'apparition de l'embryon dans sa cavité, résultent d'une véritable épigénèse successive d'éléments anatomiques qui s'individualisent et se spécialisent progressivement, épigénèse s'effectuant en des temps différents, à l'aide même des matériaux fournis par l'oeuf lui-même, ou grâce à ceux qu'ils empruntent au milieu dans lequel il vit et évolue; que les tissus et organes ne préexistent ni dans l'ovule ni dans le spermatozoïde, mais apparaissent par autogénèse aux dépens d'éléments préexistants chacun à une époque déterminée pendant le développement embryonnaire, et enfin que l'accroissement de chaque sujet résulte à la fois de la croissance des parties qui viennent d'apparaître et de l'épigénèse successive de parties nouvelles. (A19).

Épigénétique. - Etude des modifications chimiques de l'ADN ou des protéines associées à l'ADN, qui peuvent influencer l'expression des gènes sans modifier la séquence d'ADN elle-même.

Épiglotte (anatomie), du grec épi, sur, et du français glotte. - Sorte de soupape fibreuse placée dans l'arrière-gorge, sous la base de la langue et au-dessus de l'orifice du canal aérien nommé glotte. Ce prolongement fibreux, destiné à fermer la glotte pendant que sont avalés (Déglutition) les aliments, n'existe que chez les mammifères. - On a aussi, par analogie, nommé épiglotte l'anneau qui forme les lèvres des stigmates ou orifices respiratoires des insectes.

Épigyne, épigynie (botanique), du grecépi, et gyné, femelle. - Terme qui s'applique aux parties insérées directement sur l'ovaire, comme peuvent l'être le calice, la corolle, les étamines ou le disque Le calice et la corolle sont épigynes dans les composées, les caprifoliacées, les ombellifères. L'épigynie des étamines est, avec l'hypogynie et le pérygynie, un des trois modes d'insertion découvert et pris pour caractère par Ant.-L. de Jussieu dans sa Méthode naturelle. Enfin, le disque peut être aussi épigyne comme dans les Ombellifères. On le distinguera facilement de l'ovaire à sa couleur toujours différente de celle de ce dernier.

Épillet (botanique), diminutif d'épi. - On nomme ainsi, dans l'inflorescence des Graminées, les petits rameaux de fleurs qui constituent l'épi. Suivant qu'il porte une, deux, trois, ou un plus grand nombre de fleurs, l'épillet est dit uniflore, biflore, triflore, multiflore. L'épillet est muni à sa base de deux bractées nommées glumes, qui renferment une ou plusieurs fleurs accompagnées aussi de leurs bractées.

Épine. - En botanique, on donne le nom d'épine à des piquants qui adhèrent au tissu interne du végétal. Les épines peuvent naître sur la tige, comme dans les féviers, les cactus; elles sont alors dites caulinaires. Quelquefois elles se développent à l'extrémité des branches et des rameaux à la place des boutons; elles sont aussi terminales, comme dans le prunier épineux, les chalefs. Les épines naissent sur les feuilles dans la morelle mélongène, le chardon-Marie. Dans le citronnier (Agrumes), elles sont axillaires, parce qu'elles naissent dans l'angle supérieur que forment les feuilles avec la tige et les rameaux. Dans le groseillier, au contraire, elles sont inféraxillaires, c'est-à-dire naissant au-dessous du point d'attache de ces organes. Les épines sont ou solitaires ou fasciculées, dans un grand nombre de cierges. Elles peuvent se composer de plusieurs piquants, comme dans le chardon bénit. Enfin, les épines peuvent naître sur le péricarpe, les stipules, les pétioles, les folioles, etc.

ÉpinéphrineAdrénaline.

Épineux. - Qui ressemble à une épine; cet adjectif sert à désigner un certain nombre de parties qui ont plus ou moins cette forme, ou qui sont en rapport avec les organes dits épineux. Ainsi, en anatomie, on dit les apophyses épineuses des vertèbres pour désigner la série de ces éminences qui forment l'épine dorsale; de même on appelle muscle- transversaire épineux une des portions de la masse musculaire qui remplit les gouttières vertébrales, et que Chaussier a désignée sous le nom collectif de sacro-spinal; elle a des points d'insertion sur toutes les apophyses épineuses. En zoologie et en botanique, ce terme est utilisé pour décrire certains animaux et végétaux. On désigne ainsi par ce terme un certain nombre d'espèces d'animaux très différents les uns des autres : ainsi un Mammifère rongeur, l'Echimys roux Rat épineux, de d'Azzara; un Oiseau, le Canard épineux, Sarcelle à queue épineuse (Anas spinosa); - plusieurs Poissons, tels sont une espèce d'Epinoche, un squale du sous-genre Leiche.- Plusieurs coquilles ont aussi été spécifiées par ce mot. En botanique, on désigne aussi par le mot épineux un certain nombre de végétaux qui sont munis d'épines.

Epinière (moelle). - La moelle épinière fait suite au bulbe rachidien : elle est contenue dans le canal vertébral, et a la forme d'une longue tige cylindrique, légèrement aplatie d'avant en arrière : elle se termine à sa partie inférieure en cône. Elle plonge dans le liquide céphalo-rachidien contenu dans les méninges et est maintenue en place par deux rubans latéraux, ainsi que par les nerfs qui émanent d'elle. Elle présente deux sillons profonds, antérieur et postérieur, et est traversée de haut en bas par le canal de l'épendyme. La moelle épinière est composée d'une masse de substance grise, entourée de substance blanche. De la moelle épinière naissent des nerfs rachidiens par deux racines : une antérieure motrice, l'autre postérieure sensitive.

Épiphylle (botanique), du grec épi, sur, et phyllon, feuille. - Se dit de certains végétaux-cryptogames, de la famille des Champignons, qui se développent et végètent sur les feuilles des plantes et y causent, lorsqu'ils sont abondants, une véritable maladie.

Épiphyse (anatomie), du grec épi, sur, et phyein, croître. - On désigne sous ce nom la portion terminale qui forme les têtes des os longs et qui se développe séparée de l'os, et ne se soude avec lui qu'à l'âge adulte.

Épiphyte (botanique), du grec épi, sur, et phyton, plante. - Se dit des végétaux qui se fixent sur d'autres et se bornent à prendre un appui à leur surface, sans puiser en eux leur nourriture. Ce terme est opposé à celui de parasite qui désigne les plantes fixées sur d'autres plantes et empruntant pour vivre une partie de leur sève. Ainsi le gui, la cuscute sont parasites; les lichens, les mousses, certaines orchidées sont épiphytes.

Épiploon, en grec epiploon, de epipleô, je vogue sur. - Nom que l'on donne à un grand repli du péritoine qui flotte librement au-devant de l'intestin grêle. - C'est une dépendance de cette membrane séreuse, qui n'est autre chose qu'un prolongement membraneux, à deux feuillets, fourni par le péritoine qui, de la face concave du diaphragme, du foie et de la rate, se porte à l'estomac, en revêt les deux faces, déborde la grande courbure de ce viscère, s'étend plus ou moins bas sur les intestins grêles, se replie pour se porter au côlon-transverse, forme des replis ou appendices, des stries ou bandelettes graisseuses, et est parsemé dans toute son étendue de ramifications vasculaires. - Cette membrane, nommée aussi omenton, de omen, présage, parce qu'elle était examinée par les aruspices; operimentum, parce qu'elle semble former une couverture à l'intestin grêle, a été appelée vulgairement la coiffe, particulièrement dans les animaux de boucherie.

Épisperme, du grec epi, sur, et sperme, graine. - On nomme ainsi l'enveloppe extérieure de la graine, autrement dit la peau qui la recouvre. Certains auteurs y ont distingué plusieurs parties. Gaertner en a reconnu deux : il a nommé testa la portion extérieure, et l'autre, tunique interne. C'est à L.-C. Richard que l'on doit le nom d'episperme; par opposition, il nommait périsperme la partie intérieure. Candolle a préféré le mot spermoderme; il a comparé cette enveloppe à une feuille et au péricarpe, et lui a reconnu trois parties : la testa à l'extérieur, l'endoplèvre à l'intérieur, séparée l'une de l'autre par le mésosperme. L'épisperme provient naturellement des membranes qui recouvrent l'ovule suivant ses développements successifs, et qu'on nomme primine, secondine et même tercine.  L'épisperme est d'habitude à consistance coriace; la surface en est lisse. Cependant, dans certains cas, il présente des rugosités et même des poils disposés, soit en houppe à l'extrémité, soit sur toute la surface. Ainsi, le coton résulte des poils qui recouvrent l'épisperme des graines du cotonnier. On trouve toujours à la surface de l'épisperme une marque plus ou moins grande, sur laquelle état attaché le support de la graine ou ombilic. Cette cicatrice porte le nom de hile. Dans le marron d'Inde, il est très grand et blanchâtre. (G-s.).

Épissage = Maturation de l'ARN. - Processus moléculaire qui se produit dans le noyau des cellules eucaryotes (= cellules dotées d'un noyau) avant que l'ARN messager (ARNm) ne quitte le noyau pour être traduit en protéine dans le cytoplasme. L'épissage permet d'obtenir plusieurs formes fonctionnelles (isoformes) d'ARNm à partir d'un même gène, augmentant ainsi la diversité et la complexité du protéome ( = ensemble des protéines produites par un organisme). Lors de l'épissage, les introns ( = séquences non codantes, qui n'ont pas d'informations pour produire des protéines) sont retirés de l'ARN pré-messager, tandis que les exons (= séquences codantes, contenant des informations pour la synthèse des protéines) sont conservés et réunis pour former l'ARNm mature. L'épissage est soumis à une régulation précise qui peut être influencée notamment par des signaux cellulaires, des protéines régulatrices (notamment les petites ribonucléoprotéines nucléaires (snRNP), qui servent à  identifier les sites d'épissage et catalyser la réaction d'épissage) et des modifications chimiques de l'ARN pré-messager.

Épissage alternatif. - Mécanisme qui permet à un seul gène de produire plusieurs variantes d'ARNm en coupant et en assemblant différemment les exons et introns.

Épistome (anatomie, zoologie), du grec épi, sur, et stoma, bouche. - C'est la portion de la face supérieure des insectes qui avoisine immédiatement les pièces de la bouche. On l'appelle vulgairement le chaperon.

Epithélium, du grec epi = sur, et thêle = mamelon). - Tissu formé de cellules réunies en une seule ou plusieurs assises formant des lames qui recouvrent les surfaces extérieures et intérieures du corps. On distingue : l'épithélium simple, formé d'une couche de cellules, stratifié s'il en possède plusieurs couches, pavimenteux si les cellules sont plus larges que hautes, cylindrique si les cellules sont plus hautes que larges. Le rôle des épithéliums est variable : c'est tantôt un organe de proteclion (épiderme), de sécrétion (glande), d'absorption, tantôt un organe de réception des excitations nerveuses (gustation, olfaction, etc.). 

Equilibrioception = sens de l'équilibre. - Sens qui permet à un organisme de percevoir son orientation et ses mouvements dans l'espace. C'est grâce à ce sens que nous sommes capables de maintenir notre équilibre, de marcher droit et de réagir aux changements de position de notre corps. L'équilibrioception repose principalement sur les organes de l'oreille interne, qui comprennent les canaux semi-circulaires et les sacs vestibulaires. Ces structures sont remplies de liquide et contiennent des cellules sensorielles spéciales qui détectent les mouvements de ce liquide en réponse aux mouvements de la tête. Par exemple, lorsque l'on tourne la tête ou que l'on se penche, le liquide dans les canaux semi-circulaires se déplace, ce qui stimule les cellules sensorielles et envoie des signaux au cerveau sur la direction et la vitesse du mouvement. Le cerveau utilise ces signaux pour maintenir l'équilibre en ajustant automatiquement la posture et en coordonnant les mouvements du corps. Ce sens est essentiel pour des activités telles que la marche, la course, l'escalade et même la simple station debout.

Érection. - Phénomène physiologique qui se produit chez les hommes lorsque le pénis devient rigide, généralement en réponse à une stimulation sexuelle ou à une excitation. C'est un processus  impliquant à la fois des facteurs psychologiques et physiologiques. Lorsqu'un homme est stimulé sexuellement, les signaux nerveux sont transmis du cerveau à la région génitale, déclenchant une série de réponses physiologiques. Ces signaux stimulent la dilatation des artères et l'afflux de sang dans les corps caverneux du pénis, ce qui entraîne une augmentation du volume sanguin et une érection. Pendant l'érection, les veines qui normalement draineraient le sang hors du pénis sont comprimées, ce qui maintient le sang à l'intérieur des corps caverneux et maintient ainsi la rigidité du pénis. Une fois que la stimulation sexuelle diminue ou que l'excitation sexuelle se dissipe, les signaux nerveux inverses sont transmis, entraînant la contraction des artères et le retour du flux sanguin vers un état de repos, ce qui permet au pénis de reprendre sa flaccidité. Les érections peuvent également se produire involontairement, par exemple pendant le sommeil ou en dehors de toute stimulation sexuelle. Ces érections involontaires sont souvent associées à des phases de sommeil REM (Rapid Eye Movement).

Ergot. - En parlant des mammifères, les naturalistes donnent, en général, le nom d'ergot aux ongles des doigts imparfaitement développés, et qui se trouvent ordinairement placés derrière les autres; tels sont les ongles des doigts rudimentaires du Porc domestique, de l'ornithorhynque et des ruminants. Les chiens de chasse ont quelquefois un ergot de surcroît; les chasseurs disent alors que ce sont des chiens ergotés. - On donne encore le nom d'ergot à des espèces de cornes osseuses placées derrière lestarsesde la plupart des oiseaux gallinacés mâles; quelques femelles en sont cependant pourvues, mais ils sont plus petits. L'intérieur de l'ergot est une cheville osseuse comme la corne du boeuf; elle est recouverte d'une substance cornée, s'allonge lorsque l'oiseau vieillit, et fournit ainsi un moyen de connaître son âge. Les ergots sont très longs et très pointus dans le coq, et obtus dans le dindon; on en trouve plusieurs dans l'éperonner; les chapons en sont dépourvus. - On donne plus particulièrement le nom d'éperons aux autres productions cornées que présente l'os du métacarpe dans certains oiseaux.

Érhytroblastes. - Cellules précurseurs des érythrocytes ou globules rouges (hématies), dans le processus de l'érythropoïèse, qui est la production de globules rouges dans la moelle osseuse. Les érythroblastes sont des cellules immatures qui subissent une série de transformations et de différenciations pour devenir des érythrocytes matures. Au cours de l'érythropoïèse, les érythroblastes se développent à partir de cellules souches hématopoïétiques dans la moelle osseuse. Ces cellules précurseures passent par plusieurs stades de développement, tels que les proérythroblastes, les érythroblastes basophiles, les érythroblastes polychromatophiles et les érythroblastes orthochromatiques, avant de se différencier en érythrocytes matures. Les érythroblastes subissent des changements morphologiques et fonctionnels au fur et à mesure de leur maturation. Ils synthétisent de l'hémoglobine, la protéine qui transporte l'oxygène dans le sang, et accumulent progressivement des quantités croissantes d'hémoglobine dans leur cytoplasme. En même temps, ils perdent leur noyau et d'autres organites cellulaires pour devenir des érythrocytes matures, qui sont des cellules en forme de disque sans noyau, parfaitement adaptées au transport de l'oxygène dans le sang.

ÉrythocytesHématies.

Érichte ou Erichthus (zoologie). - Nom primitivement appliqué à des formes larvaires de Squillides (Les Crustacés). On avait fait du faux genre Erichthus le type d'une famille de Stomapodes.

Erpétologie ou Herpétologie*. - Branche de la zoologie consacrée à l'étude des reptiles.

Erratiques (zoologie). - Mauduit a désigné ainsi les oiseaux qui migrent pour chercher leur nourriture, lorsque celle qu'ils avaient dans un pays vient à leur manquer. On parle plus couramment d'oiseaux migrateurs.

Érythropsine (biochimie). - Substance rouge ou pourpre rétinien qui recouvre ou teinte la rétine de certains animaux. D'après les expériences de Kühne et de Ball , elle disparaît sous l'influence de la lumière, pour se reconstituer à l'obscurité. 

Espèce vivante*. - Division du
genre; l'espèce se subdivise en variétés. On peut définir l'espèce comme : « l'ensemble de tous les individus qualitativement identiques et ne présentant entre eux, dans leurs éléments vivants, que des différences quantitatives ». Mais l'insuffisance des connaissances rend difficile l'étude qualitative des espèces vivantes. Aussi a-t-on cherché une définition applicable. On sait que des individus très différents ne se reproduisent pas entre eux, que des individus plus voisins peuvent avoir des accouplements féconds, enfin que si les deux conjoints sont très voisins, de la même espèce, leurs produits sont eux-mêmes féconds. La définition est la suivante : appartiennent à une même espèce les individus capables de reproduire par la génération d'autres individus aptes à se propager à leur tour.

Essentiels, -ielles. - Cette épithète s'applique en principe à ce qui concerne l'essence d'une chose: En chimie végétale, on appelait ainsi essentiels certains principes des végétaux, tels que des huiles essentielles, des sels essentiels. - Les huiles essentielles existent principalement dans les plantes aromatiques; on les en sépare par la distillation, et elles sont la cause de leurs principales propriétés. Mais il n'en est pas de même des sels dits essentiels. La plupart sont extraits par incinération de certaines plantes, comme l'absinthe, la centaurée, etc. D'autres sont préparés par macération; tel est le sel essentiel de Lagareye (extrait sec de quinquina), jadis d'un usage assez fréquent. Ce ne sont donc pas véritablement des principes immédiats; ceux-ci ont été détruits par la combustion lorsque c'est ce moyen que l'on a employé. Ainsi on brûlait ces plantes, on lessivait leurs cendres et on obtenait par l'évaporation des sels brunis par un reste d'huiles empyreumatiques et de matières charbonneuses, qui, croyait-on à tort, conservaient encore les vertus de la plante.

Estivation = dormance estivale. - Phénomène observé chez de nombreux animaux, où ils entrent dans un état de dormance prolongée en réponse à des conditions environnementales défavorables, telles que la chaleur excessive, la sécheresse ou le manque de ressources alimentaires. Contrairement à l'hibernation, qui se produit généralement pendant les mois d'hiver dans les régions tempérées, l'estivation se produit généralement pendant les mois les plus chauds de l'été, lorsque les conditions environnementales peuvent devenir excessivement stressantes pour les animaux. Pendant l'estivation, les animaux réduisent leur métabolisme et ralentissent leurs fonctions biologiques pour économiser de l'énergie et de l'eau. Certains animaux cherchent des abris souterrains frais ou des zones ombragées pour éviter la chaleur excessive, tandis que d'autres peuvent construire des cocons protecteurs ou s'enterrer dans le sol. De nombreux types d'animaux sont connus pour estiver, notamment certains reptiles (comme les tortues terrestres et les lézards), certains amphibiens (comme les grenouilles et les salamandres), certains invertébrés (comme les escargots et les insectes) et même certains mammifères (comme les souris des déserts et certains rongeurs).

Estomac. - Viscère membraneux, dans lequel commence la digestion des aliments. - Chez l'humain, l'estomac est une vaste poche située entre l'oesophage et le duodénum, dans laquelle s'amassent les aliments après leur ingestion. Sa forme rappelle celle d'une cornemuse. On lui décrit une face antérieure, une face postérieure, deux bords, l'un à droite et en haut dit petite courbure, l'autre à gauche et en bas ou grande courbure. L'ouverture supérieure, qui le fait communiquer avec l'oesophage, est le cardia, l'ouverture inférieure, qui s'ouvre dans le duodénum, est le pylore. L'estomac se compose de quatre couches : une séreuse, une musculeuse, une celluleuse et une muqueuse. La muqueuse présente un grand nombre de replis contenant des glandes, qui sécrètent de la pepsine, du mucus et le suc gastrique. Dans l'estomac, les aliments sont brassés et réduits en bouillie assimilable, puis envoyés dans l'intestin. - Simple chez le cheval, le porc et le chien, l'estomac est quadruple chez les ruminants. On le divise en rumen, feuillet, bonnet et caillette. - Chez les oiseaux, il présente une conformation spéciale et comprend, outre le gosier, qui triture les aliments, et le ventricule succenturié, qui sécrète le suc gastrique, un renflement de l'oesophage, le jabot, où les aliments séjournent plus ou moins longtemps. - Les échinodermes, les mollusques, les insectes possèdent une cavité digestive semblable à l'estomac des vertébrés,

Étamine. - Organe sexuel mâle des végétaux à fleurs. Une étamine complète comprend une partie inférieure grêle, le filet, et une partie supérieure, l'anthère, qui produit le pollen. La forme, le nombre des étamines varient suivant les plantes. Si le nombre des étamines est égal à celui des pétales, l'androcée est isostémone; s'il est le double, l'androcée est diplostémone; s'il l'égale plusieurs fois, l'androcée est polystémone. Si l'étamine s'insère sous le gynécée, elle est dite hypogyne (primevère); si elle s'insère autour du gynécée, elle est périgyne (prunier); si elle s'insère au-dessus de l'ovaire, elle est épigyne (carotte). Si les étamines sont égales ou inégales, on les dit didynames, tétradynames; si elles sont indépendantes ou concrescentes, elles sont monadelphes, diadelphes, polyadelphes. Si la concrescence a lieu par les anthères, les étamines sont synanthérées.

Étamines mésodiscales (botanique). - Se dit des étamines placées sur la face supérieure du disque.

Étendard (botanique). - On désigne sous ce nom le pétale supérieur de la corolle papilionacée. Ce pétale est ordinairement plus grand que les autres, et redressé. Il porte aussi le nom de Pavillon. On peut en voir des exemples dans toutes les fleurs de la famille des Papillionacéee, telles que celles des pois, des haricots, du faux acacia, etc.

Ethmoïde, du grec ethmos = crible, et eidos = aspect). - Se dit de l'os du crâne situé à la racine du nez, et dont la surface est criblée de petits trous.

Éthologie. - Branche de la biologie qui étudie le comportement animal. Cette discipline cherche à comprendre les motifs comportementaux, les mécanismes sous-jacents et les adaptations qui permettent aux animaux de survivre, de se reproduire et de s'adapter à leur environnement.

Étiolement. - Phénomène observé chez les plantes lorsque celles-ci poussent dans des conditions de faible luminosité, ce qui entraîne un allongement excessif des tiges et une pâleur des feuilles. Lorsque les plantes manquent de lumière, elles cherchent à maximiser leur exposition à la lumière en allongeant leurs tiges et en développant des feuilles plus petites et plus claires. Cela leur permet d'atteindre la lumière disponible, mais cela peut également affaiblir la structure de la plante et réduire sa capacité à produire des nutriments par photosynthèse.

Étoilé (botanique). - Se dit de certains organes disposés en étoile ou en forme d'étoile. Les poils étoilés sont ceux qui produisent des rameaux simples partant, en divergeant, d'un centre commun, comme dans le ciste à feuilles de polium, la guimauve et le croton pénicillé. La corolle est étoilée quand elle est en roue avec les divisions très aiguës. Dans une espèce de lampsane, le calice est aussi étoilé. Le stigmate est disposé en étoile ou étoilé dans l'asaret, la pyrole à une fleur et les garcinies. Les carpelles soudés du damasone figurent par leur réunion la forme exacte d'une étoile. Enfin, un grand nombre de plantes ont pour nom spécifique stellatus (étoilé), qui fait allusion à la forme de quelqu'une de leurs parties. La disposition des feuilles en étoile (verticilles) des rubiacées avait valu, de la part de Linné, le nom d'étoilées à la famille des Rubiacées.

Étrier = stapes. - Os situé dans l'oreille interne des mammifères. Il fait partie du système auditif et est impliqué dans la transmission des vibrations sonores de l'oreille moyenne à l'oreille interne. Sa forme ressemble à celle d'un étrier de cheval, d'où son nom. L'étrier est le plus petit os du corps humain et mesure environ 3 millimètres de long. Il se trouve entre l'enclume et le marteau, et il est attaché à la membrane de la fenêtre ovale de l'oreille interne. Lorsque les ondes sonores frappent le tympan, elles provoquent des vibrations qui sont amplifiées par les os de l'oreille moyenne. Ces vibrations sont ensuite transmises à l'oreille interne, où elles stimulent les cellules ciliées de la cochlée, déclenchant ainsi le processus de conversion des vibrations en signaux électriques qui sont ensuite envoyés au cerveau via le nerf auditif.

Étui. - En botanique, on donne ce nom à la couche qui entoure immédiatement le moelle dans les tiges ligneuses des végétaux dicotylédonés. On le nomme, pour cette raison, étui médullaire. Hill est le premier qui ait parlé de cet organe formé de longs vaisseaux parallèles qui s'étendent dans la longueur du tronc. Ce sont des trachées, pouvant se dérouler, même lorsque le bois est vieux. Mirbel a démontré que la distribution des vaisseaux de l'étui médullaire variait dans les différentes espèces. D'après Palissot de Beauvois, la forme de l'étui que remplit la moelle est en rapport avec la situation des feuilles. Cet observateur a prouvé ainsi 

"que dans le frêne, par exemple, où les feuilles sont opposées deux à deux, l'aire de la coupe transversale de la moelle est oblongue; que dans le laurier-rose, où les feuilles naissent trois à trois à la même hauteur autour de la tige, l'aire est triangulaire; que dans le chêne où les feuilles sont alternes et, en hélice, de façon qu'il faut cinq feuilles pour faire le tour complet de la tige, l'aire est pentagone".
En zoologie, le mot étuis  désigne chez les insectes la première paire d'ailes, celle qui s'insère à l'anneau moyen du thorax toutes les fois que ces ailes coriaces, dans une partie ou dans la totalité de leur étendue, ne servent plus, au vol, mais sont spécialement affectées à recouvrir pendant le repos, comme le feraient des étuis, les secondes ailes repliées sur elles-mêmes; le mot élytres est employé plus généralement par les naturalistes, à la place du mot étuis.

Euchromatine. - Forme de chromatine  présente dans le noyau des cellules eucaryotes. Contrairement à l'hétérochromatine, qui est plus dense et généralement associée à une expression génique réprimée, l'euchromatine est généralement associée à une expression génique active. L'euchromatine est caractérisée par une organisation moins compacte de la chromatine, ce qui rend l'ADN plus accessible aux facteurs de transcription et aux enzymes impliquées dans la transcription des gènes. Cette structure moins compacte permet une régulation plus facile de l'expression des gènes, car les régions de l'ADN contenant les gènes sont plus accessibles aux facteurs de transcription et aux autres protéines régulatrices. Les gènes situés dans les régions d'euchromatine sont généralement transcrits en ARN et exprimés en protéines. Cette expression génique active peut être importante pour de nombreux processus cellulaires, notamment le développement, la différenciation cellulaire, la réponse aux signaux environnementaux, etc. L'accessibilité de l'ADN dans l'euchromatine peut être régulée par une variété de mécanismes, y compris des modifications épigénétiques telles que la méthylation de l'ADN et l'acétylation des histones. Ces modifications peuvent influencer l'interaction entre l'ADN et les protéines régulatrices, ce qui peut affecter l'expression des gènes situés dans les régions d'euchromatine. L'euchromatine peut être répartie dans tout le noyau de la cellule, bien que sa localisation puisse varier en fonction du type cellulaire, de l'état de différenciation et des besoins spécifiques de la cellule à un moment donné.

Eucaryotes. - Groupe diversifié d'organismes dont les cellules possèdent un noyau délimité par une membrane nucléaire qui contient l'ADN de la cellule, et d'autres organites cellulaires (mitochondries, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, lysosomes, etc.) qui effectuent diverses fonctions métaboliques et cellulaires. Ce terme est souvent utilisé pour désigner les organismes dont les cellules ont une organisation cellulaire complexe, par opposition aux procaryotes, qui sont des organismes dont les cellules ne possèdent pas de noyau bien différencié ou d'organites membranaires. Les cellules eucaryotes sont généralement plus grandes et plus complexes que les cellules procaryotes. Les eucaryotes comprennent une grande variété d'organismes, notamment des animaux, des plantes, des champignons et des protistes. Ces organismes peuvent être unicellulaires, comme certaines espèces de levures ou d'amibes, ou multicellulaires, comme les arbres, les animaux et de nombreux types de champignons.  Les eucaryotes sont présents dans presque tous les environnements de la Terre, et ils jouent des rôles essentiels dans les écosystèmes en tant que producteurs primaires, consommateurs, décomposeurs et symbiotes.

Euploïdie. - Terme utilisé en génétique pour décrire le nombre de jeux complets de chromosomes dans une cellule ou un organisme. Dans une cellule euploïde, le nombre de chromosomes est un multiple entier du nombre haploïde de chromosomes de l'espèce donnée. Les cellules humaines, par exemple, sont généralement diploïdes, ce qui signifie qu'elles contiennent deux ensembles complets de chromosomes, soit 46 chromosomes au total (23 paires), dont une paire de chromosomes sexuels. Dans ce cas, le nombre haploïde de chromosomes est de 23. Cependant, certaines cellules ou organismes peuvent être polyploïdes, ce qui signifie qu'ils contiennent plus de deux ensembles complets de chromosomes. Par exemple, les cellules de certains tissus végétaux peuvent être triploïdes (trois ensembles de chromosomes), tétraploïdes (quatre ensembles de chromosomes) ou même plus. 

Évolution. - Pocessus biologique fondamental correspondant à des changements progressifs et graduels dans les caractéristiques héréditaires d'une population au fil du temps. L'évolution explique comment les espèces se sont diversifiées et adaptées à leur environnement au fil des millions d'années. Elle repose sur le principe de la sélection naturelle, proposé par Charles Darwin, et selon lequel les individus d'une population présentent des variations héritables. Ces variations peuvent conférer des avantages ou des désavantages dans la survie et la reproduction dans un environnement donné. Les individus ayant des caractéristiques favorables ont une meilleure chance de survivre et de transmettre leurs gènes à la génération suivante, ce qui conduit à une augmentation de la fréquence de ces caractéristiques dans la population au fil du temps. L'évolution peut se produire de différentes manières, notamment par la mutation génétique, la recombinaison génétique lors de la reproduction sexuée, la dérive génétique aléatoire et la migration des individus entre les populations. Au fil du temps, l'évolution peut entraîner la formation de nouvelles espèces, la diversification des formes de vie et l'adaptation aux différents milieux et pressions sélectives. Cela explique la grande biodiversité que nous observons sur Terre.

Exine. - Couche externe d'une spore ou d'un grain de pollen. C'est une structure présente chez les plantes vasculaires (plantes à graines, fougères, etc.) ainsi que chez certains types d'algues. L'exine est composée de matériaux résistants, tels que des sporopollénines, qui lui confèrent une grande résistance et lui permettent de protéger la cellule reproductrice (spore ou grain de pollen) contre les dommages environnementaux, tels que la dessiccation, les UV et les attaques microbiennes. L'exine présente souvent une structure complexe et diverses formes, qui peuvent être utilisées pour identifier les espèces végétales et reconstituer leur évolution. 

Exocytose. - Processus cellulaire par lequel les cellules expulsent des substances de leur cytoplasme vers l'extérieur de la cellule. L'exocytose commence par la formation de vésicules de transport à l'intérieur de la cellule. Ces vésicules sont remplies de substances, telles que des protéines, des hormones, des neurotransmetteurs ou d'autres molécules, qui doivent être libérées à l'extérieur de la cellule. Ensuite, les vésicules de transport se déplacent vers la membrane cellulaire et fusionnent avec elle. Cette fusion permet aux vésicules de se fondre avec la membrane cellulaire et de libérer leur contenu à l'extérieur de la cellule. Une fois que les substances sont libérées, la membrane de la vésicule fusionnée avec la membrane cellulaire est réabsorbée dans la membrane plasmique. L'exocytose est impliquée dans la sécrétion d'hormones par les cellules endocrines, la libération de neurotransmetteurs par les cellules nerveuses, la digestion des aliments par les cellules intestinales, la formation de la paroi cellulaire chez les cellules végétales, et la réparation et la croissance de la membrane cellulaire. Ce processus est finement régulé par des signaux cellulaires et des voies de signalisation qui contrôlent le déclenchement de l'exocytose en réponse à des stimuli spécifiques. (Endocytose).

Exoderme Ectoderme.

Exogamie. - Modèle de reproduction dans lequel les individus s'accouplent ou se reproduisent avec des individus provenant de populations ou de groupes différents de leur propre groupe social ou de leur propre famille. Cela peut se produire à différentes échelles, que ce soit entre individus d'une même espèce mais de populations différentes, entre individus de groupes sociaux distincts, ou entre individus de familles différentes au sein d'une même population. Dans de nombreuses espèces animales, l'exogamie est favorisée pour promouvoir la diversité génétique au sein de la population, ce qui peut renforcer la résistance aux maladies, favoriser l'adaptabilité aux changements environnementaux et réduire le risque de consanguinité et d'accumulation de mutations délétères. Dans le contexte humain, l'exogamie peut être sociale, culturelle ou géographique. Par exemple, les mariages entre membres de différentes communautés, ethnies ou religions peuvent être considérés comme une forme d'exogamie sociale. De même, la migration et les mariages entre individus de différentes régions géographiques peuvent favoriser l'exogamie. (Endogamie).

Exogènes (histoire de la botanique), exô, dehors, gennaô, je produis. - Nom proposé par A -P. de Candolle  pour désigner les végétaux dicotylédonés, lesquels ont les vaisseaux tous sensiblement concentriques autour d'un étui cellulaire, et disposés de façon que les plus anciens sont au centre et les plus jeunes à la circonférence, de manière que la plante se durcit de dedans en dehors" (Théor. élém de la botanique., 1813, p. 209). De là l'origine de ce nom qui n'a pas été admis, parce que le terme endogènes comparatif est vicieux.

Exon. - Segment de séquences d'ARN (acide ribonucléique) présent dans le pré-ARNm (ARN prémessager) qui code pour des protéines. Les exons sont répartis dans le pré-ARNm et alternent avec les introns. Ils sont transcrits à partir du gène et sont initialement inclus dans le transcrit primaire de l'ADN. Ces régions codantes subissent l'épissage, processus moléculaire qui permet de réunir les exons et d'éliminer les introns non codants, formant ainsi l'ARNm mature. Les exons représentent les parties de l'ARNm qui seront traduites en acides aminés et assemblées pour produire des protéines.

Exorhize (botanique), du grec exô, dehors, et rhiza, racine. - L.-C. Richard a donné ce nom aux embryons dont la radicule se prolonge pour devenir elle-même la racine, par opposition aux embryons endorhizes dont l'extrémité radiculaire renferme un tubercule radicellaire qui en sort par la germination, pour former par son prolongement la racine de la plante naissante. Les végétaux dont les embryons sont exorhizes portent, d'après le même botaniste, ce nom d'exorhizes et constituent le groupe des Dicotylédones des autres auteurs.

Exosquelette. - Structure rigide que certains animaux possèdent à l'extérieur de leur corps. Contrairement aux vertébrés, qui possèdent un squelette interne ou endosquelette. Les exosquelettes sont principalement composés de matériaux durs tels que la chitine (chez les arthropodes comme les insectes et les crustacés) ou le carbonate de calcium (chez les mollusques comme les coquilles d'escargots ou les coquillages). Ces structures fournissent des sites d'attache pour les muscles. L'exosquelette offre aussi une protection contre les prédateurs et les dommages mécaniques, ainsi qu'un support structurel pour la locomotion et d'autres fonctions physiologiques. Cependant, il peut également limiter la croissance de l'animal, car il doit être périodiquement retiré et remplacé à mesure que l'animal grandit. Les insectes sont peut-être le groupe le plus connu pour leur exosquelette, qui constitue leur cuticule externe. Les crustacés, les arachnides et de nombreux autres invertébrés possèdent également des exosquelettes. Même certains organismes marins, comme les mollusques, possèdent des coquilles externes formant un exosquelette.

Exotiques (espèces). - Espèces végétales et animales non indigènes introduites par des moyens naturels ou induits par l'activité humaine dans un écosystème. Leur impact a tendance à être prononcé et souvent catastrophique pour les espèces indigènes, en particulier sur les écosystèmes insulaires où les ressources et les territoires sont limités. Dans le parc national des îles Galapagos, par exemple, les chats, les rats, les cochons, les chèvres, les guêpes et d'autres animaux introduits par l'homme ont perturbé les nids et les réserves de nourriture et ont ainsi réduit les populations de tortues endémiques et d'autres espèces.

Expirateurs (muscles). - On appelle ainsi les muscles qui, par leur contraction plus ou moins simultanée, contribuent à diminuer la capacité de la poitrine et à expulser l'air contenu dans les poumons (expiration). Il n'est pas facile de déterminer d'une manière précise quels sont tous les muscles véritablement expirateurs; pour quelques-uns des auteurs consultés, la question n'est pas douteuse : ainsi les intercostaux internes et externes; les sous-costaux; le triangulaire du sternum; le grand pectoral, dans ses trois quarts supérieurs; le petit dentelé postérieur inférieur; le grand dorsal (Beau et Maissiat); le trapèze, dans sa portion dorsale; le transverse et les obliques du bas-ventre; le pyramidal; l'ischio-coccygien et le releveur de l'anus, sont véritablement expirateurs. Ceux pour lesquels il y a quelques doutes, sont : les sur-costaux, le sous-clavier, le petit pectoral, le grand dentelé, le petit dentelé postérieur, supérieur, le droit abdominal, le carré des lombes...

Expiration (physiologie). - C'est un des actes de la respiration, celui par lequel l'air qui a pénétré dans la poitrine par l'inspiration en est expulsé.

Explosion évolutive. - Evénement dans l'histoire du vivant sur Terre où la biodiversité connaît une augmentation rapide et significative sur une relativement courte période géologique, souvent en comparaison avec les périodes qui l'ont précédée. Les explosions évolutives sont ainsi caractérisés par une diversification rapide des formes de vie et l'apparition soudaine de nouveaux groupes d'organismes. Elles  sont souvent associées à des changements environnementaux majeurs ou des innovations évolutives clés. Principales explosions évolutives-

• L'explosion cambrienne est l'exemple le plus célèbre d'une telle explosion évolutive en raison de la rapidité et de l'ampleur de la diversification biologique qu'elle a entraînée. Parmi les formes de vies concernées, de nombreux groupes d'organismes qui existent toujours aujourd'hui (les éponges, les mollusques, les brachiopodes, les échinodermes et les premiers vertébrés). Des fossiles de cette époque montrent une grande variété de formes de vie, certaines aussi très différentes de celles que l'on trouve aujourd'hui. L'explosion cambrienne a été si soudaine et si prolifique qu'elle a changé radicalement la composition des écosystèmes de la planète et a jeté les bases de la biodiversité moderne. Parmi les théories émises pour expliquer l'explosion cambrienne, certaines en appellent à des changements environnementaux tels que l'oxygénation des océans, des changements dans la composition chimique de l'eau, ou encore des facteurs géologiques. D'autres théories suggèrent des facteurs évolutifs internes, tels que l'évolution de systèmes génétiques complexes ou l'apparition de nouvelles stratégies de développement embryonnaire.

• L'explosion ordovicienne, survenue environ 485 millions d'années, cette période a vu une diversification importante des formes de vie marine, y compris une expansion majeure des groupes déjà présents et l'apparition de nouveaux taxons, comme les premiers poissons. 

• L'explosion silurienne, survenue il y environ 444 millions d'années, cette période a été marquée par une radiation évolutive des plantes terrestres et l'expansion des communautés d'invertébrés dans les environnements marins. Cette diversification a été favorisée notamment l'oxygénation des océans et le développement des écosystèmes côtiers.

• L'explosion du dévonien moyen, survenue il y environ 400 millions d'années,  a été caractérisée par une diversification significative des poissons et l'émergence des premiers tétrapodes terrestres. Les premiers amphibiens ont évolué à partir de poissons à nageoires charnues, et les premières forêts ont commencé à apparaître. Cette diversification a été influencée notamment par des innovations évolutives telles que le développement des Å“ufs amniotiques.

• L'explosion du crétacé tardif, survenue il y a un peu plus de 100 millions d'années, a été marquée par l'émergence de nombreux groupes modernes de plantes à fleurs et d'animaux. Cette diversification a été favorisée par des changements dans les climats et les environnements.

• L'explosion du début du cénozoïque est urvenue il y a environ 65 millions d'années à la fin du Mésozoïque, à la suite de l'extinction de masse, marquée notamment par la disparition des dinosaures non aviaires, et qui a permis la diversification rapide de nombreux groupes d'organismes, en particulier desles mammifères.

Extenseurs (muscles). - On a donné ce nom à des muscles qui portent une partie dans l'extension. Les principaux sont les suivants : - Extenseur commun des doigts (Epicondylo-sus-phalangettien commun de Chaussier); il va de la tubérosité externe de l'humérus (épicondyle) aux quatre derniers doigts. - Extenseur du petit doigt (Epicondylo- sus-phalangettien du petit doigt, Chauss.); de l'épicondyle au petit doigt. - Grand extenseur du pouce (Cubito-susphalangettien, Chauss.); de la face postérieure du cubitus au dos du pouce. - Court extenseur du pouce (Cubito- susphalangien du pouce, Chauss.); du cubitus, du ligament interosseux et du radius à la première phalange du pouce. - Extenseur propre de l'index (Cubito-susphalangettien de l'index, Chauss.); du cubitus et du ligament interosseux à l'index. - Extenseur du gros orteil (Peronéo- sus-phalangettien du gros orteil, Chauss.); du péroné et du ligament interosseux à la phalange unguéale du gros orteil. - Extenseur commun des orteils (Long péronéo-sus-phalangettien commun, Chauss.); de la tubérosité externe, du tibia et du péroné aux quatre derniers orteils.

Extinction. - Processus naturel  correspondant à la disparition des derniers représentants d'une espèce. Il y a eu au cours de l'histoire de la Terre plusieurs extinctions de masse, phénomènes qui ont vu, en peu de temps, la disparition concommitante de nombreuses espèces vivantes à travers le globe

.


Dictionnaire Les mots du vivant
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
[Aide][Recherche sur Internet]

© Serge Jodra, 2005 - 2024. - Reproduction interdite.