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Pachydermes.
- Ggroupe d'animaux à peau épaisse, comprenant notamment les éléphants,
les rhinocéros et les hippopotames.
Pachytène. - Phase de la méiose dans laquelle les chromosomes homologues se croisent et s'apparient, permettant l'échange de matériel génétique entre eux. Pacini (corpuscules de). - Type de récepteur sensoriel situé dans la peau et les tissus sous-cutanés qui répond à la pression et aux vibrations. Palais. - On appelle ainsi ou voûte palatine, en anatomie, la paroi supérieure de la cavité buccale; bornée en avant et sur les côtés par l'arcade dentaire et les dents de la mâchoire supérieure, en arrière par le voile du palais, elle est formée par les os-maxillaires supérieurs et palatins revêtus d'une membrane muqueuse; à sa surface se voient les orifices d'un grand nombre de glandules situées entre elle et les os. La voûte palatine sert de point d'appui à la langue dans la gustation, la mastication, la déglutition et l'articulation des sons. C'est à tort qu'on la considère vulgairement comme servant au sens du goût. - En botanique, le palais est la partie renflée de la lèvre inférieure de la corolle dans certaines fleurs bilabiées et qui ferme l'entrée de la gorge de la corolle; exemple: les Linaires, les Mufliers. Palatin. - Qui se rapporte au palais, à la bouche interne supérieure. - Fosse palatine ou voûte palatine, partie supérieure de la cavité buccale. - Membrane palatine, membrane qui recouvre la fosse palatine. - Os palatins, nom donné à deux petits os irréguliers, qui forment la partie de la fosse palatine en arrière des fosses nasales. - Nerfs palatins, branches du maxillaire supérieur, au nombre de trois : le nerf palatin antérieur, le nerf palatin moyen et le nerf palatin postérieur. Paléocène. - Période géologique qui s'est déroulée il y a environ 66 à 56 millions d'années, juste après l'extinction massive à la fin du Crétacé, marquant ainsi le début du Cénozoïque. Le Paléocène a duré pendant environ 10 millions d'années et s'est terminé il y a environ 56 millions d'années. Les écosystèmes marins et terrestres ont été fortement perturbés par l'extinction de nombreuses espèces, en particulier celles qui dépendaient des conditions environnementales du Crétacé. Au cours du Paléocène, de nouveaux groupes d'animaux et de plantes ont émergé pour remplir les niches écologiques laissées vides par l'extinction de masse. Les mammifères ont commencé à diversifier et à occuper des niches écologiques de plus en plus variées. C'est également pendant cette période que les premiers primates sont apparus. Paléogène. - Epoque géologique qui s'étend de 66 millions à environ 23 millions d'années avant notre ère. C'est la première partie de l'ère du Cénozoïque. Le Paléogène est subdivisé en trois périodes principales : le Paléocène, l'Éocène et l'Oligocène. Cette époque a été marquée par des changements climatiques majeurs, notamment le réchauffement mondial après l'extinction massive du Crétacé-Tertiaire (KT), qui a permis l'émergence et la diversification de nombreux groupes d'organismes. Au Paléocène, on observe une récupération de la biodiversité après l'extinction KT, avec l'apparition de nombreux nouveaux groupes d'organismes, dont les premiers mammifères prédateurs et herbivores modernes. L'Éocène est caractérisé par des climats chauds et humides, favorables à une diversification importante des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des plantes. Enfin, l'Oligocène voit le début du refroidissement progressif du climat, avec l'expansion des forêts tempérées et la réduction des forêts tropicales. Palme. - On donne ordinairement ce nom aux feuilles des palmiers, et surtout à celles du dattier, à cause de leur découpure digitée en forme de palmes. Palme (huile de). - Extraite du fruit d'une espèce de la famille des Palmiers, genre Eléide, l'El. de Guinée (El. guineensis, Lin.). Palme (vin de).- Liqueur que l'on retire de plusieurs espèces de Palmiers et surtout d'un Dattier, le D. cultivé (Phtenix dactylifera, Lin.). Palmé.- Disposition. particulière chez certains animaux dont les doigts sont réunis par une membrane qui aide à la natation. Parmi les Mammifères, elle est très remarquable dans Ies genres Castor, Ornithorynque, etc. Mais c'est surtout chez les Oiseaux nageurs que l'on rencontre les doigts palmés, de telle sorte que ce caractère a semblé pouvoir servir à distinguer tout un ordre, le sixième de Cuvier, les Palmipèdes. Palmipèdes. - Qui a les pieds palmés. On range parmi les Palmipèdes divers groupes d'oiseaux, comprenant ceux qui ont des pieds palmés, comme l'oie ou le canard. Les palmipèdes sont des oiseaux conformés pour la nage; leurs plumes sont enduites d'une substance huileuse, qui les empêche de se mouiller; leurs pattes sont pourvues de membranes réunissant les doigts; enfin, leur poids spécifique est diminué par la graisse qui est accumulée dans leur abdomen. Tous aquatiques, ils vivent de mollusques, de batraciens, de plantes aquatiques; les uns sont privés d'ailes ou possèdent des ailes rudimentaires (manchot, pingouin); d'autres, au contraire (oies, canards, mouettes, goélands, pélicans), sont de remarquables voiliers. Palmi-phalangien. - Se dit des muscles lombricaux de la main. Palpébral, -ale, qui appartient aux paupières. - Les artères palpébrales, l'une supérieure, l'autre inférieure; elles viennent de l'artère ophthalmique, branche de la carotide interne. - Les follicules palpébraux ou glandes de Méibomius, logés dans des sillons de la face interne des cartilages tarses, sécrètent l'humeur sébacée nommée chassie. - Le muscle palpébral est l'Orbiculaire des paupières. - Les nerfs palpébraux sont fournis par les nerfs ophthalmiques. Palpes. - Appendices articulés, mobiles, qui s'observent en nombres pairs sur les parties latérales de la bouche des insectes. Ce nom qui vient du latin palpare, tâter, indique que l'insecte s'en sert comme organe du toucher. Il s'en sert aussi pour saisir l'aliment, le redresser, le ramener, comme font les lèvres charnues dans les animaux supérieurs. C'est surtout chez les insectes à mâchoires que l'on distingue les palpes. On en compte ordinairement quatre, les supérieurs ou maxillaires et les inférieurs ou labiaux. Chez quelques Coléoptères (Carabes, Cicindèles), on en trouve six, dont deux paires fixées sur la mâchoire inférieure. Pampre ou pampe. - Nom que l'on donne aux branches et sarments de la vigne chargés de feuilles et de fruits. C'est aussi le nom par lequel on désigne la partie herbacée et roulée sous forme d'un petit ruban qui est attachée au tuyau de la plupart des graminées. Panachées (feuilles / fleurs). - On désigne ainsi les feuilles et les fleurs qui présentent des couleurs variées, tranchant les unes sur les autres. Pancréas. - Glande abdominale, dont la fonction est de verser dans l'intestin un liquide incolore et gluant qui agit sur les graisses. Le paneréas est une glande en grappes de couleur blanchâtre ou rosée, située dans l'abdomen, au-devant des première et deuxième vertèbres lombaires. Sa forme rappelle celle d'une langue de chien. Sa sécrétion aboutit par le canal de Wirsang et un conduit accessoire dans l'ampoule de Vater et, de là , dans le duodénum. Pancréatique (suc). - Fluides produits par le pancréas, contenant des enzymes digestives qui aident à la décomposition des aliments dans le duodénum. Panicule. - Inflorescence composée de nombreuses petites fleurs attachées à une structure centrale. Pannicule adipeux ou graisseux. - Nom que par analogie les anatomistes ont donné au tissu cellulo-adipeux sous-cutané. Pannicule charnu. - Chez l'humain il est constitué par le muscle peaucier du cou. Chez les quadrupèdes, le pannicule charnu (peaucier du cou et du tronc) s'étend de la face à l'encolure et se propage jusque sur la croupe et la partie interne de la cuisse en longueur, et en travers de l'épine dorso-lombaire à la ligne médiane de l'abdomen. Le pannicule charnu des mammifères est donc un vaste muscle membraniforme sous-cutané adhérent à la peau de l'animal qu'il fronce dans ses contractions. Le peaucier du cou de l'humain en est un dernier vestige. Panse. - La panse est l'un quatre des estomacs que possèdent les ruminants. C'est le premier et le plus vaste. Les trois autres sont le rumen ou bonnet, le feuillet et la caillette. Panspermie. - Hypothèse selon laquelle les organismes vivants sur Terre pourraient avoir été semés par des micro-organismes provenant d'autres parties de l'univers. Papavéracées. - Famille de dicotylédones dialypétales. Papilles. - Petites excroissances présentes à la surface de certaines structures. Exemple : les papilles gustatives (= corpuscules gustatifs) sur la langue. Papillon. - On nomme papillon un insecte lépidoptère arrivé à leur dernière métamorphose. C'est à ce moment de leur existence qu'ils pondent des oeufs, desquels sortiront des chenilles qui, après quelques semaines de croissance, prendront l'état immobile de chrysalides, état duquel elles sortiront papillons. Souvent la chenille, avant de se transformer en chrysalide, se tresse un cocon dans lequel elle se met à l'abri. Les papillons sont les plus beaux des insectes, mais, l'état de chenilles, ils peuvent passer pour les plus malfaisants. Papilionacé, -e . En botanique se dit d'une corolle dialypétale, dont l'aspect rappelle celui d'un papillon. Les corolles papilionacées sont formées de cinq pétales un pétale étalé appelé étendard ou vexillum, deux pétales latéraux, recouverts en partie par l'étendard et appelés ailes; enfin, deux autres recouverts par les ailes et unis de manière à présenter vaguement la forme d'une quille d'un bateau. Ces deux derniers forment la carène. Papule, Papula. - Candolle a désigné sous ce nom certaines protubérances arrondies molles, remplies d'un liquide aqueux et formées par une boursouflure de l'épiderme sur certaines plantes. Ce sont les glandes utriculaires de Guettard. Parapétales. - Nom donné par Moench, puis par Link, à des parties de la corolle qui, dans certaines fleurs à nombreux, pétales, représentent le rang le plus intérieur de ces pétales et qui ne sont autre chose que des étamines avortées, comme dans l'ellébore, les nénuphars, etc. Ce terme ne paraît pas avoir été adopté par les botanistes modernes. Paraphylétique. - Se dit d'un groupe taxonomique qui comprend l'ancêtre commun et certains, mais pas tous, ses descendants. Ce type de groupe n'inclut pas tous les descendants de l'ancêtre commun et est donc considéré comme incomplet du point de vue de l'évolution. Paraphyses, du grec para, auprès et phuomai, je nais. - Ancien terme de donné par Villdenow à des tubes membraneux, souvent articulés, qui sont entremêlés avec les organes sexuels dans les mousses et qui, dans les champignons, se trouvent avec les thèques. Ces paraphyses sont formés de cellules allongées et vides, et semblent être analogues aux organes avec lesquels ils sont mêlés. Il n'y a que cette différence qu'ils sont restés avortés tandis que les organes ont pris leur développement. (Anaphyses). Parapode. - Chez certains animaux marins, notamment les annélides comme les vers, les parapodes sont des expansions latérales du corps utilisées pour la locomotion et la respiration. Parasite. - Organisme qui vit aux dépens d'un autre organisme (l'hôte) et en tire généralement des bénéfices, souvent aux dépens de l'hôte. Parasitisme. - Mode d'existence des organismes qui vivent sur d'autres organismes en parasites. Parathormone. - Hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes qui régule le taux de calcium dans le sang. Parathyroïdes (glandes). - Petites glandes endocrines situées généralement à l'arrière de la glande thyroïde dans le cou. La plupart des personnes ont quatre petites glandes parathyroïdes, bien que le nombre puisse varier. La principale fonction des glandes parathyroïdes est de réguler les niveaux de calcium dans le corps. Elles produisent une hormone appelée la parathormone (PTH) qui agit sur les os, les reins et l'intestin. La parathormone stimule la libération de calcium à partir des os dans le sang, augmente la réabsorption du calcium par les reins, et stimule la conversion de la vitamine D en sa forme active, favorisant ainsi l'absorption intestinale du calcium. Parenchyme. - Tissu de soutien dans les organes végétaux et animaux, caractérisé par des cellules peu spécialisées qui remplissent diverses fonctions, telles que le stockage, la photosynthèse ou la synthèse de substances. Pariétal. -e. - . Se dit des différents organes qui ont trait à la paroi d'une cavité (ex. plèvre pariétale). - En anatomie se dit des os qui forment les côtés et une partie de la voûte crânienne. Les os pariétaux sont situés de chaque cté de la ligne médiane du crâne, réunis par leurs bords internes, placés entre le frontal en avant et l'occipital en arrière, Chacun d'eux a la forme d'un segment de sphère quadrilatère, La face externe présente un relief accusé, dit bosse pariétale. - En botanique, se dit d'une partie qui s'insère dans la paroi d'une autre ( ex. : insertion pariétale, insertion des étamines sur la paroi du calice tubulé). - Classe de plantes dicotylédones comprenant les plantes à placentation pariétale (cistinées, violanées, passiflorées, etc.). Parodontal (ligament) = ligament alvéolo-dentaire). - Tissu conjonctif fibreux qui relie la racine de la dent à l'os alvéolaire dans la mâchoire. Le ligament parodontal absorbe les forces exercées sur les dents lors de la mastication et agit comme un amortisseur pour protéger les dents et les os sous-jacents. Parotide (glande). - Gande salivaire située près de l'oreille chez les mammifères. Parthénocarpie. - Phénomène biologique dans lequel les fruits se développent sans fécondation, c'est-à -dire sans formation de graines. Certaines plantes peuvent produire des hormones de croissance, telles que l'auxine, qui stimulent le développement des fruits sans fécondation. Certaines variétés de plantes, soit par sélection humaine soit naturellement, peuvent avoir la capacité génétique de produire des fruits sans graines. Des conditions environnementales stressantes, telles que des températures élevées ou des niveaux d'humidité fluctuants, peuvent induire la formation de fruits partenocarpiques. Les fruits partenocarpiques sont souvent préférés par les producteurs et les consommateurs car ils sont généralement plus gros, plus uniformes et sans graines, ce qui les rend plus faciles à manipuler et à consommer. Parthénogenèse. - Mode de reproduction dans lequel un organisme femelle produit des descendants sans qu'il y ait fécondation par un mâle. Les descendants sont des clones génétiques de la mère. Partum. - Terme latin, qui signifie accouchement ou naissance, et est utilisé en médecine et en biologie pour désigner le processus de mise au monde d'un enfant ou d'un animal. Dans le contexte médical, partum est utilisé pour décrire la période entourant l'accouchement, y compris le travail, l'accouchement proprement dit et la période postnatale. Dans le contexte de l'élevage animal, partum est utilisé pour décrire la mise bas chez les animaux, comme les vaches, les chiens ou les chevaux. Passériformes, passereaux. - Les passériformes ou passeraux forment un ordre d'oiseaux. Ce sont en général des oiseaux chanteurs, et ils déploient beaucoup d'industrie et d'ingéniosité dans la construction de leurs nids. A part les calaos, les corbeaux, ils sont en général de taille médiocre (ex. : moineaux, alouettes, mésanges, colibris, étourneaux, etc.). Patagium. - Membrane membraneuse qui relie l'aile à la partie du corps d'un animal volant, comme celle trouvée chez les chauves-souris ou les écureuils volants. Pathétique. - On appelle souvent muscle pathétique, l'oblique supérieur de l'oeil. - On désigne aussi sous le nom de nerfs pathétiques, les nerfs de la quatrième paire, qui, partant de la base de l'encéphale derrière les tubercules quadrijumeaux, vont se rendre dans l'orbite et se distribuent par plusieurs filets dans le muscle oblique supérieur. Patte. - Pied et jambe des quadrupèdes et des oiseaux autres que les oiseaux de proie (serres). Les pattes servent aux animaux de soutien ou d'organe de locomotion : aussi désigne-t-on sous ce nom des appendices fort divers. Chez les vers chétopodes, les pattes ne sont que des poils plus ou moins complexes. Ce sont surtout les insectes qui ont les pattes les plus différenciées, destinées,, suivant les cas, à fouir, à creuser, à nager, etc, Chez les vertébrés, les membres ne portent le nom de pattes que s'ils servent à la locomotion sur terre. Leurs formes sont fort variables, suivant qu'elles sont adaptées pour la course (cheval), le saut (kangourou). Le vol (chauve-souris), la préhension (humain), la natation (otarie), etc. Paturon (anatomie du cheval). - Région du membre du cheval située entre le boulet et la couronne, et formée par le premier os phalangien et les tendons qui l'entourent. Paupière. - Nom des voiles musculo-membraneux placés au-devant du globe oculaire et qu'ils recouvrent en se rapprochant. Chez l'humain et les autres mammifères, il y a deux paupières; la supérieure, plus large, et l'inférieure. La face antérieure est cutanée, la face postérieure conjonctive; sur le bord libre, la lévre antérieure donne implantation aux cils, la postérieure présente les orifices des glandes de Meibomius. Les bords libres circonscrivent la fente palpébrale et se rejoignent pour former les commissures, au point d'union sont les orifices du canal lacrymal; à l'angle interne, on observe la caroncule lacrymale. Les paupières sont surtout des organes de protection : le clignement, volontaire ou réflexe, en est la manifestation; par les cils, il écarte les poussières et les corps étrangers; par les larmes, qui il étale, il les dissout et les entraîne. Enfin, l'occlusion involontaire des paupières, au moment du sommeil, résulte de ce que la tonicité du releveur devient plus faible que celle de l'orbiculaire. - Chez les oiseaux, la paupière inférieure l'emporte sur la supérieure; de plus, il existe une troisième paupière, transversale, dite nyctitante, que l'on observe également chez les squales. Chez les serpents, le sac conjonctival reste fermé, de telle sorte qu'il existe, en avant de la cornée, une mince membrane transparente. Enfin, chez les mollusques, on observe, autour de la cornée, des élevures des téguments, qui forment de véritables paupières. Peau. - Membrane
qui recouvre le corps de l'humain et de beaucoup d'animaux : on
Peaucier. - Qui a rapport à la peau. C'est en particulier le nom d'un muscle situé sous la peau qui est responsable de l'érection des poils chez certains mammifères. Pectine, acide pectique. - Polysaccharide présent dans les parois cellulaires des plantes, contribuant à leur structure et leur rigidité. Pectiné, du latin pecten, pubis. - Nom donné à un muscle de la partie supérieure et interne de la cuisse. Il est aplati, triangulaire, et s'étend du pubis et de l'éminence ileo-pectinée, au-dessous du petit trochanter; c'est le sus-pubio-fémoral de Chaussier. Il sert à la flexion de la cuisse sur le bassin. Pectoral. - Qui se rapporte à la poitrine ou à la région thoracique. Pédalé. - Se dit des feuilles dont le pétiole commun est divisé à son sommet en deux branches divergentes, qui portent un rang de folioles sur leur côté intérieur, comme dans plusieurs hellébores et dans l'arum dracunculus. Pédicule, en latin pediculus, petit pied. - Ce mot s'applique à toute partie d'une plante qui en supporte une autre et qui est plus mince ou plus grêle qu'elle; ainsi les boutons de l'aune, les urnes des mousses, etc., sont supportés par des pédicules; mais ce nom s'emploie plutôt pour désigner la partie qui soutient le chapeau des Champignons. Pédieux, -euse, qui appartient au pied. - Artère pédieuse, c'est la continuation de l'artère-tibiale antérieure; du cou-de-pied à l'extrémité postérieure du premier os métatarsien, là , elle pénètre dans le premier espace interosseux et gagne la plante du pied où elle s'anastomose avec l'artère plantaire interne. - Muscle pédieux; situé à la région dorsale du pied, aplati, mince, triangulaire, il fournit un tendon à la première phalange du gros orteil, et aux deuxième et troisième des trois orteils suivants. En arrière, il s'attache au calcanéum et au ligament qui l'unit à l'astragale. Il étend les quatre orteils et les dirige en dehors. Pédipalpes. - Appendices sensoriels ou préhensiles situés près de la bouche de certains arthropodes, tels que les araignées et les scorpions. Pédoncule. - En botanique, organe allongé, supportant un autre organe. En anatomie, nom donné à certaines protubérances du cerveau. - En zoologie, on nomme ainsitoute pièceou tige reliant une partie à une autre, un organe à un autre. Peigne. Structure en forme de peigne présente notamment chez certains insectes et arachnides, utilisée pour le nettoyage et la manipulation des antennes. - Organe spécial de l'oeil des oiseaux. Pelage. - Selon une définition étroite, le pelage est la couleur principale du poil de certains animaux. Mais en sens plus général, on entend par ce mot la peau des mammifères, revêtue de poils; en effet, on dit : l'hermine, la marte ont le pelage fin et soyeux; le cerf l'a de couleur fauve; la panthère l'a parsemé d'anneaux noirs sur un fond fauve, le tigre l'a marqué de larges bandes noires, etc. Pelté. - Ce terme s'applique à tout organe inséré à la partie qui le supporte par sa face inférieure et non par un point de sa circonférence, comme cela a lieu dans la plupart des cas. Ainsi les feuilles sont peltées dans la capucine, le ricin, l'hydrocotyle, etc. On peut dire aussi que le stigmate très élargi de la petite pyrole, du sarracenia, etc., est pelté. Pelvien, enne, du latin pelvis, bassin, qui, a rapport au bassin. - La cavité pelvienne ou le bassin; les membres pelviens sont les membres inférieurs ou abdominaux. Chaussier a donné le nom d'artère pelvienne à l'iliaque interne. PelvisBassin. Pénis = verge. - Chez les mammifères, c'est l'organe mâle de la copulation. Pennée, Pinnée. - Adjectif par lequel, on désigne, les feuilles composées de folioles disposées de chaque côté d'un pétiole commun. Telle, est la feuille du robinier (faux acacia). Pennes, en latin, penna, grande plume. - Nom donné par les ornithologistes, aux grandes plumes, des membres antérieurs (ailes) des oiseaux et à celles qui sont implantées sur le croupion et qui forment la queue. Pennule ou Pinnule. - Nom donné à chacune des divisions ou folioles d'une feuille composée. Sucre pentose. Type de sucre simple à cinq carbones, comme le ribose et le désoxyribose, qui sont des composants importants des acides nucléiques (ADN et ARN). Pépins. - On donne vulgairement ce nom aux graines qui se trouvent logées dans la chaire de certains fruits, tels que les poires, les pommes, les groseilles, le raisin, etc. Péponide. - Type de fruit charnu et indéhiscent, typique des cucurbitacées comme le melon ou la courgette. Pepsine. - Substance que l'on rencontre dans le suc gastrique et à laquelle les physiologistes attribuent une part très importante dans la digestion stomachale. On isole la pepsine en versant de l'alcool sur du suc gastrique préalablement concentré dans le vide. La pepsine se précipite à l'état de matière amorphe. Peptide. - Chaîne d'acides aminés liés par des liaisons peptidiques. Les peptides peuvent être de différentes longueurs et ont diverses fonctions biologiques. Peptidique (liaison). - Liaison formée entre le groupe amine (NH2) d'un acide aminé et le groupe carboxyle (COOH) d'un autre acide aminé, libérant une molécule d'eau (réaction de déshydratation). Peptone. - Mélange de peptides résultant de la digestion des protéines. Il est souvent utilisé comme source de nutriments dans les milieux de culture bactérienne. Perfolié. - Se dit des feuilles dont le limbe est traversé par la tige (ex. : chlora perfoliata). Perforant, -ante. - Adiectif par lequel on désigne certaines parties du corps; ainsi : les artères perforantes de la cuisse sont des branches de la crurale qui s'engagent à travers les ouvertures du muscle grand adducteur. Les artères perforantes de la main se détachent de l'arcade palmaire profonde et s'enfoncent dans les espaces interosseux. Les artères perforantes du pied naissent de l'arcade plantaire. - On appelle muscles perforants ceux dont les tendons passent dans l'écartement des fibres d'autres muscles : tels sont les fléchisseurs profonds des doigts et des orteils. Périanthe. - Ensemble des pièces florales non sexuelles (sépales et pétales) d'une fleur. Péricarde, Pericardium. - Membrane fibro-séreuse composée de deux feuillets, qui enveloppe le coeur et une partie des gros vaisseaux. Son feuillet externe fibreux est dense, épais, il s'unit en dehors aux parois du médiastin; en dedans il adhère au feuillet séreux ou interne; celui-ci constitue un sac sans ouverture, comme toutes les séreuses; sa surface lisse et libre est en contact avec elle-même et sans cesse lubrifiée par un fluide qui permet le glissement facile, propre à favoriser les mouvements du coeur. Les artères du péricarde, très petites, proviennent des thymiques, des bronchiques, des oesophagiennes, etc. Péricarpe. - Couche externe d'un fruit. Il peut être charnu ou coriace selon le type de fruit. Périchondre, du grec peri, par-dessus, et chondros, cartilage. - Membrane fibreuse qui recouvre les cartilages et qui est semblable au périoste, dont elle diffère seulement par une vascularité moins prononcée. Péricline, du grec peri, autour, et cliné, lit. - Nom donné parfois à l'involucre des fleurs dans la famille des Composées. Périderme. - Couche de tissu protecteur externe qui remplace l'épiderme chez les plantes ligneuses. Il est constitué de plusieurs couches de cellules mortes. Péridion. - On donne ce nom à une enveloppe fibreuse ou membraneuse qui recouvre les organes reproducteurs de certaines familles de Champignons, telles que les Lycoperdacées, les Hypoxylées et quelques Mucedinées. Dans les moisissures (végétations qui appartiennent à cette dernière famille), le Peridiurn ou Péridion est formé par la simple dilatation du filament. Dans les Lycoperdacées, cet organe est composé de filaments entre-croisés qui forment deux couches distinctes (péridion externe et péridion interne). Périgone, Périgonium, du grec peri, autour, et gonê, organes sexuels. - Nom donné par Ehrhardt et adopté par Candolle à l'enveloppe des organes sexuels dans les plantes, principalement dans les mousses. Périgyne, du grec, peri, autour, gyné, pistil : autour de l'ovaire. - Terme s'appliquant à l'insertion de la corolle et des étamines. Si l'on prend une fleur d'abricotier ou une rose simple et qu'on en fasse une coupe longitudinale, on voit les étamines insérées sur la face interne du calice et au-dessus du point d'attache du pistil; elles sont alors périgynes. Ce caractère a fourni à A.-L. de Jussieu d'importantes divisions dans les classes de sa méthode de classification. Il se retrouve dans des familles tout entières, presque sans exception, comme dans les Rosacées, les Cactées, les Ombellifères, les Cucurbitacées, etc. Périlymphe. - Liquide clair qui remplit l'espace cochléaire de l'oreille interne et qui est important pour la transmission des vibrations sonores dans l'oreille interne. Périmysium . - Type de tissu conjonctif qui entoure les faisceaux de fibres musculaires. Périnée. - C'est, dans l'espèce humaine, la région inférieure du tronc; limitée en arrière par l'anus, elle présente à sa partie moyenne une ligne médiane nommée raphé, qui la traverse d'avant en arrière. Périodonte. - Ensemble de tissus de soutien entourant et soutenant les dents dans la cavité buccale. Il comprend notamment : la gencive, le ligament parodontal, le cément et l'os alvéolaire. Périoste, du grec peri,autour, et ostéon, os. - Membrane- fibreuse, blanche, résistante, qui enveloppe les os de toute part, excepté aux insertions-musculaires et aux articulations. encroûtées de cartilages; au niveau de ces dernières, il se confond avec les ligaments qui les unissent, passe de l'un à l'autre, et donne ainsi au squelette une véritable continuité par le système fibreux. Sa face interne est unie à l'os sous-jacent au moyen d'une multitude de minuscules vasculaires fournissant un liquide qui passe à l'état de cartilage, et, enfin, de tissu osseux. Il joue par là un rôle important dans l'ossification et la nutrition des os, ainsi que l'ont d'abord montré Troja, Duhamel-Dumonceau, Béclard, Cruveilhier, et après eux Flourens. Périsperme, du grec peri = autour, et sperma = graine. - Nom donné par Jussieu à une partie de la graine. Il est synonyme d'endosperme, terme plus souvent adopté (Albumen). Péristaltique (mouvement), du grec peristellô, je comprime. - On appelle ainsi le mouvement par lequel s'opère le resserrement successif des diverses portions de l'intestin, par suite de la contraction de la membrane-musculaire; ce mouvement a pour effet de pousser dans le même sens les matières alimentaires, depuis le pylore jusqu'à l'anus. On lui donne aussi le nom de péristole, qui a la même étymologie. Le mouvement est dit antipéristaltique lorsque le resserrement a lieu dans un sens inverse. Péristaphylin, du grec peri, autour, et staphylé, raisin, et par extension la luette. - Nom donné à deux muscles du voile du palais. - Péristaphylin externe ou inférieur : il est mince, aplati, s'attache en haut à l'apophyse ptérigooïde et à la trompe d'Eustache; en bas à l'os palatin et au voile du palais. - Péristaphylin interne ou supérieur. il s'étend de la portion pierreuse du temporal au voile du palais. Ces deux muscles tendent et relèvent le voile du palais. Péritoine,
du grec peritonaion; de peri = autour, et teinein
= tendre. - Membrane séreuse qui tapisse
l'intérieur des parois abdominales, servant d'enveloppe
et de soutien à la presque totalité des organes contenus dans cette cavité.
Péristome, du grec peri, autour, et stoma, bouche. - Quand on traite des Mousses, on appelle Péristome externe le bord libre du feuillet externe de l'urne, et Péristome interne celui du feuillet interne. Périsystole, du grec péri, autour, et systolé, contraction. - Nom donné à l'intervalle qui sépare la diastole de la systole dans les contractions du coeur. Perle, du bas latin pirula = petite poire). - Corps dur, brillant, nacré et rond, qui se forme dans l'intérieur de certains coquillages, particulièrement des huîtres perlières, mulettes, etc. . Les perles. que l'on a d'abord supposéest formées par un dépôt de nacre autour d'un noyau dur, sont dues en réalité à une excitation parasitaire (acarien ou douve). contre laquelle se défend le mollusque. La perforation de la coquille ou l'introduction d'un corps étranger provoquent le même résultat; c'est ainsi qu'on trouve aujourd'hui dans le commerce des perles obtenues par culture, en provoquant chez divers mollusques la formation de perles par l'introduction d'un grain de nacre. Les mollusques qui donnent des perles sont surtout des lamellibranches (mulette perlière, anodontes, moules et autres bivalves des eaux douces et salées), mais c'est l'huître perlière (méléagrine), répandue de la mer Rouge à la Polynésie, qui fournit les plus belles. Permien. - Dernière période géologique du Paléozoïque, précédant le début du Mésozoïque (l'ère des dinosaures). Cette période s'étende d'il y a environ 299 à 251 millions d'années. Le Permien a vu la diversification des premiers reptiles et le développement de caractéristiques qui ont finalement conduit à l'émergence des dinosaures et d'autres groupes de reptiles. Certains groupes d'insectes ont atteint des tailles étonnamment grandes. Les plantes à graines, comme les conifères, ont continué à se diversifier, contribuant à la formation de forêts denses et de vastes marécages. À la fin du Permien, il y a eu une extinction massive connue sous le nom d'extinction Permien-Trias, l'une des plus grandes extinctions de masse de l'histoire de la Terre, où environ 96% des espèces marines et de nombreux groupes terrestres ont disparu. Péroné, du grec peronè = agrafe). - Os long et grêle, situé à la partie externe de la jambe. Le péroné placé parallèlement au tibia, dont il est séparé par l'espace interosseux, forme avec lui le squelette de la jambe. Péronier. - Qui a rapport au péroné (muscles péroniers, artère péronière). Perroquets. - On désigne communément sous le nom de perroquets les psittaciformes de grande taille (tels que cacatoès, aras, loris, amazones, nestors). Les psittaciformes plus petits sont appelés pérruches. Perruche. - Nom vulgaire d'une quantité d'oiseaux de taille moyenne ou petite, appartenant à la famille des psittaciformes : il s'agit de la plupart des petits perroquets, en laissant celui de loris aux espèces des Moluques et de la Nouvelle-Guinée. Les perruches américaines sont en général des conurus et des psittacula; les australiennes, des Melopsittacus, euphema, lathamus; les africaines et indiennes, des palaeornis, etc. Persistant, -ante. - On appelle ainsi les parties des plantes qui se maintiennent un temps assez long sur le végétal; ainsi : les feuilles du pin, du lierre, qui restent plus d'une année, sont persistantes; le calice, qui subsiste après la floraison, comme dans le rhinante, est persistant; la corolle est persistante dans la campanule, parce qu'elles se dessèche sans se détacher après la fécondation, etc. Pétale. - Partie de la fleur, souvent colorée, qui entoure les organes reproducteurs (étamines et pistil) et qui attire les pollinisateurs. Pétiole. - Tige mince qui relie une feuille à la tige principale de la plante. PhageBactériophage. Phagocytose. Action propre à certaines cellules (par exemple les leucocytes) ou à certains micro-organismes (amibes, notamment), capables d'englober et de digérer des particules de matière présentes dans leur milieu. La phagocytose intervient dans un grand nombre de phénomènes physiques et morbides. Les phagocytes détruisent les vieux globules rouges, résorbent les exsudats; ils affluent vers les points enflammés, et constituent de la sorte une barrière protectrice. Ils ingèrent et détruisent les microbes pathogenes, et fixent en partie leurs toxines. Ils jouent un rôle important dans l'évolution individuelle, puisque ce sont eux qui, dans la métamorphose des insectes et des batraciens, dévorent les tissus larvaires appelés à disparaître. Phagothérapie. - Traitement des maladies bactériennes à l'aide de bactériophages spécifiques à une bactérie particulière. Phalange. - Nom donné à chacun des petits os qui forment les doigts* et les orteils; ils sont au nombre de trois à chaque doigt ou orteil, le pouce seul n'en a que deux. Ils sont distingués par leur ordre numérique en comptant de la base vers l'extrémité de chaque doigt. Chaussier, en suivant le même ordre, les a nommés phalanges, phalangines et phalangettes. Phanérogames, du grec phaneros = visible, et gamos = mariage). - Division du règne végétal, comprenant les plantes dont les organes de reproduction sont apparents , par opposition aux cryptogames. Les planérogames sont les plantes à fleurs. Pharynx. - Conduit musculo-membraneux qui fait suite à la bouche (dont le sépare le voile dlu palais) et se continue par l'oesophage. Appendu à la base du crâne, situé en avant des cinq premières vertèbres cervicales, le pharynx est longé sur les côtés par les gros vaisseaux du cou (carotides, jugulaires) et par des nerfs très importants (glosso-pharyngien, spinal, pneumo-gastrique, grand hypoglosse, grand sympathique). On peut diviser le pharynx en trois parles ; le pharynx supérieur ou naso-pharynx, le pharynx buccal ou arrière-bouche, et le pharynx inférieur ou oesophagien. Le pharynx donne passage aux aliments et à l'air de la respiration; il joue son rôle dans la phonation en renforçant les harmoniques du son glottique, et surtout dans la déglutition. Phelloderme. - Couche de cellules vivantes qui se trouvent entre le phellogène (cambium suberifère) et le cortex interne. Ces cellules peuvent jouer un rôle dans le stockage de nutriments ou dans le transport des substances dans la plante. Phellogène. - Tissu méristématique dans les plantes qui produit le liège. Phénotype. - Caractéristiques observables d'un organisme, résultant de l'interaction entre son génotype (composition génétique) et son environnement. Phénylalanine. - Acide aminé essentiel. Elle est considérée comme un acide aminé aromatique car sa structure chimique contient un anneau benzénique. La phénylalanine est un composant des protéines et joue également un rôle dans la synthèse de certains neurotransmetteurs dans le cerveau, comme la dopamine, la noradrénaline et l'adrénaline. Phéromone. - Substance chimique sécrétée par un organisme pour influencer le comportement ou la physiologie d'autres individus de la même espèce. Les phéromones jouent un rôle important dans la communication sociale et la régulation des comportements reproducteurs. Phloème. - Tissu végétal spécialisé dans la conduite de la sève élaborée, composée principalement de nutriments et de sucres produits par la photosynthèse. Le phloème transporte ces substances des feuilles vers d'autres parties de la plante. Phonation. - Processus de production de sons par les organes phonatoires (comme les cordes vocales) dans le larynx pendant la parole ou le chant. Phosphodiester (liaison). - Liaison chimique covalente qui maintient ensemble les chaînes polynucléotidiques, avec un groupe phosphate reliant deux sucres pentoses de nucléotides voisins. Phospholipide. - Lipide constitué d'une molécule de glycérol liée à deux acides gras et à un groupe phosphate. Les phospholipides sont les principaux constituants des membranes cellulaires, où ils forment une bicouche lipidique. Phosphorylase. - Enzyme qui catalyse la réaction de phosphorylation, dans laquelle un groupement phosphate est transféré d'une molécule donneuse de phosphate à une autre molécule. Phosphorylation. - Processus de fixation d'un groupement phosphate à une molécule, souvent une protéine, par une enzyme appelée kinase. La phosphorylation joue un rôle important dans la régulation de nombreuses voies métaboliques et de signalisation cellulaire. Photophore. - Structure bioluminescente produisant de la lumière, souvent présente chez les organismes marins (poissons, céphalopodes et certains invertébrés), utilisée à des fins de camouflage, de communication ou d'attaque. Photosynthèse. - Processus par lequel les plantes utilisent l'énergie lumineuse pour produire des glucides à partir du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique, fixé grâce à la chlorophylle. Photosystème. - Unité fonctionnelle de la photosynthèse présente dans les membranes des thylakoïdes des chloroplastes. Les photosystèmes absorbent la lumière et convertissent l'énergie lumineuse en énergie chimique, utilisée pour la production de molécules organiques. Phrénique (anatomie), du grec phren, diaphragme. - Le centre phrénique est une large aponévrose occupant la partie moyenne et postérieure du diaphragme, et d'où partent les fibres charnues qui constituent ce muscle. Quelques anatomistes ont aussi décrit sous le nom de phréniques les vaisseaux et les nerfs diaphragmatiques. Les vaisseaux phréniques sont les vaisseaux sanguins (artères et veines) qui alimentent en sang les muscles du diaphragme. Les nerfs phréniques sont les nerfs moteurs qui innervent le diaphragme et contrôlent sa contraction pendant la respiration. Phycobilisomes. - Complexes protéiques présents dans les algues rouges et les cyanobactéries qui absorbent la lumière pour la photosynthèse. Ils contiennent des pigments photosynthétiques tels que les phycobilines. Phylle, du grec phyllon, feuille. - Le botaniste Link a proposé ce mot pour désigner les folioles qui composent le calice; mais on a donné la préférence, dans le même sens, au teme sépale. Phylle ne s'emploie donc guère que dans les compositions d'adjectifs tels que Gamophylle, Polyphylle, qui indiquent que le calice ou l'involucre sont dans le premier cas à folioles soudées, et dans le second à folioles libres. Phyllode, diminutif de phyllon, feuille. - Nom proposé par Candolle et adopté depuis pour désigner les pétioles élargis, dilatés, qui existent quelquefois dans les feuilles dépourvues de limbe. Le développement et la structure intime du phyllode ont une différence marquée avec le limbe; à première vue, il est surtout caractérisé par des nervures toutes longitudinales, et par sa direction d'ordinaire verticale, ce qui le fait différer des feuilles véritables dirigées horizontalement par rapport à la tige. Plusieurs acacias d'Australie, des buplèvres, etc., présentent des exemples de phyllodes. Phyllosome. - Stade larvaire de certains crustacés. Phyllotaxie. - Disposition des feuilles sur une tige ou une branche d'une plante. La phyllotaxie peut être spirale, opposée, alternée, ou verticillée, et elle suit des modèles réguliers. Phylogénèse, du grec phulè = tribu, et gennân = engendrer). - Branche de la biologie qui étudie l'évolution des organismes et des groupes d'organismes à travers le temps. Elle vise à comprendre les relations évolutives entre les espèces, en reconstruisant les arbres généalogiques (phylogénies) qui montrent les liens de parenté entre les différents taxons. Ces relations sont souvent établies en utilisant des caractéristiques anatomiques, moléculaires, comportementales et écologiques communes entre les organismes. Phylogénétique (arbre). - Représentation des relations évolutives entre les espèces, où les clades sont représentés par des branches qui se divisent à partir d'un point commun représentant l'ancêtre commun. Les clades sont généralement identifiés par des noeuds dans l'arbre, et chaque nœud représente le dernier ancêtre commun de toutes les espèces incluses dans le clade. Phylogénétique (classification). - Classification qui repose largement sur le concept de clades. Plutôt que de classer les organismes en fonction de similitudes morphologiques ou autres, la classification phylogénétique regroupe les organismes en fonction de leurs relations évolutives, en identifiant les clades qui représentent des groupes naturels basés sur des ancêtres communs. Physiologie*, du grec phusis = nature, et logos = discours). - Science qui traite de la vie et des fonctions organiques par lesquelles la vie se manifeste. Phytochrome. - Protéine photosensible présente chez les plantes qui joue un rôle important dans la régulation de processus tels que la germination des graines, la croissance des tiges et la floraison en réponse à la lumière. Phytohormones. - Composés chimiques produits par les plantes qui régulent la croissance, le développement et la réponse aux stimuli environnementaux. Les phytohormones comprennent des classes de molécules telles que les auxines, les gibbérellines, les cytokinines et l'acide abscissique. Phyton. - Terme utilisé pour désigner l'ensemble des organes d'une plante (tige, les feuilles et les racines). Autrefois, le terme s'est appliqué aux différents éléments, supposés indépendants, d'une plante phanérogame. Pied. - Partie de l'extrémité de la jambe, qui sert aux animaux à se soutenir et a marcher. Le pied est la partie inférieure du membre pelvien chez l'humain; il pose sur le sol, et supporte le poids du corps. Relié aux deux os de la jambe par l'articulation du cou-de-pied, il comprend trois segments osseux bien distincts. En arrière, le tarse, formé de sept os courts solidement reliés entre eux, Les plus importants de ces os sont l'astragale et le calcanéum. En avant du tarse est une sorte de gril, formé de cinq tiges osseuses, le métatarse. A chacune des cinq tiges osseuses s'ajoute le squelette des orteils, représenté comme celui des doigts par trois phalanges. Le petit orteil n'a que deux phalanges. Sur ce squelette s'appliquent les tendons des extenseurs et du muscle pédieux; à la face inférieure sont les tendons des fléchisseurs. La face inférieure du pied ou plante est creusée en forme de voûte, et repose sur le sol par trois points d'appui. Le pied est surtout un organe de locomotion, servant, à la reptation, mais il peut être modifié en va organe pointu, tronqué, etc., servant à fouir. - On entend par pied, chez les mollusques, un organe musculeux correspondant à la face inférieure du corps et affectant des formes et des dimensions très diverses suivant les groupes. Au-dessus du pied vient le manteau. Pie-mère. - Fine membrane vascularisée qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Pignons. - On donne ce nom à desgraines de plantes très différentes. Ainsi : 1° les fruits du Pin pignon, beaucoup plus gros que dans les autres espèces de pin, portent le nom de pignons doux, pour les distinguer de ceux dont nous parlons ci-dessous. Ils sont oblongs, leur amande blanche et huileuse a une saveur douce et agréable. On les sert sur la table en Italie et en Provence. On en fait des dragées; - 2° le Gros Pignon d'Inde, le Médicinier (Curcas purgans, Médic.); - 3° le Petit Pignon d'Inde, Graine des Moluques, Grains de Tilly, est la graine du Croton tiglium. Pilier. - On a employé cette expression pour désigner certaines parties du corps. Ainsi : pilier de voile du palais; Pilier du diaphragme; la Voûte à trois piliers. Pilus. - Fine structure protéique présente à la surface de certaines bactéries, utilisée pour l'adhérence à d'autres cellules ou à des surfaces, ainsi que pour la conjugaison bactérienne (échange de matériel génétique). Pinces. - La majeure partie des Crustacés et quelques Arachnides ont les premières pattes disposées de manière à s'en servir comme d'organes de préhension, aussi les a-t-on appelées Pinces. On appelle également Pince la partie antérieure de la paroi ou muraille dans le pied du cheval. Enfin, on a donné le nom de Pinces aux dents-incisives mitoyennes du cheval. Pinéale (glande). - Petite glande endocrine située dans le cerveau qui sécrète la mélatonine, une hormone impliquée dans la régulation des rythmes circadiens. Pinocytose. - Processus par lequel les cellules absorbent des liquides et des solutés qu'ils renferment en les englobant dans des vésicules qui se forment à partir de la membrane cellulaire. Pipérine (chimie organique). - On appelle ainsi une matière cristallisable, azotée, non alcaline, insipide, inodore, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool. Signalée d'abord par Olerstedt dans le poivre noir, elle en a été retirée d'une manière évidente par Pelletier. |
Piquants.
- On appelle piquants certains appendices
de la peau qui, chez quelques animaux,
tels que le hérisson, le porc-épic (Insectivores),
constituent une véritable arme défensive pour l'animal : c'est une espèce
de large bouclier formé par la peau, dont les poils, un peu modifiés,
sont devenus des piquants qui garnissent le sommet de la tĂŞte,
le dos, les épaules et les côtés du corps. Ils sont coniques et se rétrécissent
à leur base en un petit pédicule qui les attache à la peau. Ces épines,
plus longues, plus solides chez le Porc-épic que chez le hérisson, sont
susceptibles de se redresser, au gré de l'animal, par le moyen des muscles-peauciers.
Pisiforme (os) (du latin pisum = pois, et de forme) . - Petit os de la première rangée du carpe. Surajouté à l'os pyramidal et faisant saillie sous la peau, il constitue le bord interne de la gouttière carpienne. Pistil. - Partie femelle de la fleur, comprenant l'ovaire, le style et le stigmate. Pituitaire. Hypophyse. Pistillaire (cordon). - On nomme cordon pistillaire l'assemblage de plusieurs vaisseaux qui transmettent l'émanation pollinique du style dans les ovules. Placenta,
mot latin signifiant gâteau; du grec
Placentaires. - Grande division de mammifères, comprenant ceux qui possèdent un placenta. Placentation. - Terme utilisé en botanique pour décrire la disposition des placentas dans le pistil. La placentation est dite axile quand les placentas se soudent avec l'axe ou la columelle; elle est dite pariétale quand les placentas se trouvent sur les parois du fruit; elle est centrale quand les placentas sont réunis au centre et à la base de l'ovaire; elle est diffuse quand tous les points de l'ovaire donnent des ovules. Plakins. - Famille de protéines qui ancrent les filaments d'actine et d'intermédiaires aux sites d'adhérence cellulaire. Plancton. - Terme générique utilisé pour désigner une grande variété d'organismes, souvent microscopiques, qui flottent et se déplacent passivement dans les milieux aquatiques. Ces organismes sont à la base de la chaîne alimentaire dans les écosystèmes marins et d'eau douce. On distingue deux catégories principales de plancton : • Le phytoplancton (plancton végétal) est composé de micro-organismes photosynthétiques, principalement des algues unicellulaires comme les diatomées, les dinoflagellés et les cyanobactéries.Plantaire, qui a rapport à la plante du pied. - Ainsi l'aponévrose plantaire s'étend du calcanéum à l'extrémité antérieure des os du métatarse et transversalement du bord interne au bord externe du pied. Les artères plantaires, sont des branches de terminaison de la tibiale postérieure; l'interne, plus petite, passe sous l'adducteur du gros orteil et de son court fléchisseur, et se termine dans l'épaisseur de la peau de la plante du pied l'externe; qui semble la continuation du tronc principal vase terminer de même. Le muscle plantaire grêle s'étend de la partie postérieure du condyle externe du fémur à la face-postérieure du calcanéum. Long, charnu seulement à sa partie supérieure, il se termine en bas par un tendon très grêle et aplati. Sa rupture est-assez fréquente (coup-de-fouet). Les nerfs plantaires sont des branches qui terminent le nerf tibial postérieur. Les veines plantaires affectent les mêmes dispositions que les artères. Plantes. - Nom général sous lequel on comprend tout ce qui vit en étant fixé au sol par des racines : la botanique est l'étude des plantes. La plante, comme l'animal, possède la propriété de se nourrir, de se développer et de se reproduite; mais elle en diffère par l'absence de système nerveux et par la cellulose qui enveloppe ses cellules. On divise les plantes en vasculaires, qui possèdent des racines et peuvent avoir des fleurs (phanérogames) ou en être privées cryptogames vasculaires, et en plantes sans-racine, qui peuvent avoir des feuilles (muscinées) ou en être dépourvues (tallophytes). Dans une plante phanérogame, on distingue la racine, la tige, les feuilles, les- fleurs et les fruits, qui reçoivent des noms caractérisant leur forme ou leur disposition. Plantigrades. - Mammifères marchant sur la plante entière de leurs pieds, tels que les humains et les ours. Plantule, diminutif de plante. - On nomme ainsi le jeune embryon d'une graine à l'état de germination. On distingue ordinairement quatre parties principales dans la plantule : la radicule, portion qui s'enfonce dans la terre et est destinée à devenir racine; la tigelle, partie ascendante qui est la petite tige; le ou les cotylédons, qui sont les feuilles séminales et entre lesquelles naît un petit bourgeon qui est la gemmule, appelée plumule par quelques auteurs. PlaquettesThrombocytes. Plasma, du grec plasma, ouvrage façonné. - Nom que l'on a donné à la composante liquide du sang dans laquelle nagent les globules. C'est le sérum moins la fibrine qui s'est coagulée et a entraîné les globules sanguins. Plasmide. - Petite molécule d'ADN circulaire présente dans certaines bactéries et utilisée comme vecteur dans la technologie de l'ADN recombinant. Plasmocyte. - Type de cellule immunitaire qui produit des anticorps. Plasmode. - Structure multinucléée et mobile trouvée dans les organismes tels que les myxomycètes, formée par la fusion de nombreuses cellules. Plasmodesmes. - Canaux cytoplasmiques traversant la paroi cellulaire qui permettent la communication et l'échange de matériaux entre les cellules végétales. Plastes (= plastides). - Organites présents dans les cellules végétales et algales qui sont impliqués notamment la photosynthèse, le stockage des nutriments et la synthèse de pigments. Les chloroplastes sont un exemple de plaste impliqué dans la photosynthèse. Plastron. - On appelle ainsi la partie inférieure du double bouclier, dans lequel est enfermé le corps des tortues; on sait que la partie supérieure porte le nom de carapace. Le plastron est formé de pièces ordinairement au nombre de neuf qui représentent le sternum. Un cadre composé de pièces osseuses auxquelles on a cru trouver quelque analogie avec la partie cartilagineuse des côtes, entoure la carapace en réunissant toutes les côtes qui la composent et ne laissant de passage que pour la tête et la queue. Plein, pleine. - Se dit en général des organes qui n'offrent pas de cavités intérieures; ainsi la tige est pleine dans le mais et quelques céréales, c'est l'opposé de la tige fistuleuse. - La fleur est aussi dite pleine ou double lorsque, par la culture, les étamines, quelquefois aussi les pistils, se sont transformées en pétales comme chez les Rosacées dans le premier cas, les Renonculacées dans le second. Plèvre. - Membrane séreuse à double couche qui enveloppe les poumons et tapisse la cavité thoracique. Plexus. - Réseau de vaisseaux sanguins, de nerfs ou de fibres musculaires entrelacés. Pliocène. - Epoque géologique qui s'est déroulée d'il y a environ 5,3 jusqu'à il y a 1,8 millions d'années. C'est la période qui a suivi le Miocène et précédé le Pléistocène. Elle fait partie partie du Cénozoïque. Pendant le Pliocène, les éléphants, par exemple, ont vu l'apparition d'espèces comme les éléphants à défenses droites; les grands prédateurs, tels que les lions et les loups, ont également évolué. Le Pliocène a aussi vu l'apparition de représentants du genre Homo (Homo habilis, Homo erectus), qui ont joué un rôle crucial dans l'évolution humaine. Notons enfin, que bien que le Pliocène n'ait pas été associé à une extinction de masse aussi importante que certains autres intervalles géologiques, certaines espèces ont disparu en raison des changements climatiques et des modifications de l'environnement qui ont eu lieu alors. Ploïdie. - Nombre de jeux de chromosomes dans une cellule. La ploïdie peut être haploïde (un seul jeu de chromosomes), diploïde (deux jeux de chromosomes) ou polyploïde (plus de deux jeux de chromosomes). Plumage. - Ensemble des plumes qui recouvrent le corps d'un oiseau. Plume. - Structure formée de kératine qui recouvre le corps des oiseaux et qui est essentielle pour le vol, l'isolation thermique et l'affichage des signaux sociaux. Plumule (botanique), diminutif de plume. - On nommait ainsi, à cause de sa délicatesse, le petit bourgeon qui naît entre les cotylédons d'un embryon, et qui lest destiné à devenir la plante. On lui a préféré ensuit ele nom de gemmule. Pneumatophore (zoologie). - Vésicule aérienne, servant d'appareil flotteur aux siphonophores. Le pneumatophore est exactement la portion renflée de la tige qui contient la vésicule aérienne, le tout formant l'appareil hydrostatique, si développé chez certaines physalies. Pneumogastrique (nerf). - Ancien nom du nerf vague. Poche amniotique ( = sac amniotique). - Structure remplie de liquide amniotique dans laquelle l'embryon se développe chez les mammifères, les oiseaux et certains reptiles. Il offre une protection et un environnement stable à l'embryon. Poignet. - Partie articulée entre l'avant-bras et la main chez les mammifères, composée de plusieurs os courts appelés os du carpe. Poil.
- Structure filamenteuse ou en forme de tige qui pousse sur la peau
des mammifères ou sur certaines parties des plantes.
Chez les mammifères, les poils peuvent servir
Ă l'isolation thermique, Ă la protection et Ă d'autres fonctions.
Pollinie. - Dans certaines familles de plantes, telles que les Aristolochiacées, Asclépiadacées, les Orchidacées, etc., le pollen s'agglomère en masses solides qu'on a appelées pollinies ou pollinide). Pollinisation. - Processus de transfert du pollen des organes reproducteurs mâles vers les organes reproducteurs femelles des plantes, favorisant la fécondation et la reproduction. Pollinode. - Nom donné autrefois à certaines cellules de la fructification des champignons ascomycètes, où l'on croyait à tort que prenaient naissance des organes reproducteurs mâles. Polyandre, du grec poly, beaucoup, et aner, andros, mâle, - Se dit des fleurs-hermaphrodites renfermant chacune de nombreuses étamines-hypogynes.Linné a désigné sous le nom de Polyandrie la treizième classe de son système sexuel. Polyembryonie. - Phénomène où un seul ovule se divise en plusieurs embryons, donnant naissance à des individus identiques ou génétiquement semblables. Polygame. - De dit des végétaux qui portent sur le même pied tantôt des fleurs-hermaphrodites, tantôt des fleurs mâles seulement, ou bien des fleurs femelles. Linné a fait de la polygamie un élément de son système de classification. Polymère. - Chaîne formée par l'assemblage de monomères liées par des liaisons covalentes; la polymérisation est le processus de formation d'un polymère à partir de monomères par condensation. Polymorphisme. - Présence de plusieurs formes ou morphologies différentes dans une population ou une espèce. Polynucléotide. - Longue chaîne de nucléotides. Polypeptide. - Longue chaîne d'acides aminés liés par des liaisons peptidiques. Polyploïde (cellule). - Cellule qui contient plus de deux ensembles complets de chromosomes. Polysaccharide. - Longue chaîne de monosaccharides; dans une protéine, ce peut être une séquence linéaire à structure primaire ramifiée ou non ramifiée d'acides aminés. Polyspermie. - Phénomène qui se produit lorsqu'un ovule est fertilisé par plus d'un spermatozoïde. Polyténie. - Phénomène caractérisé par la présence de chromosomes géants ou polytènes dans le noyau de certaines cellules. Ces chromosomes géants sont formés par un processus de polyploïdisation des chromosomes normaux, au cours duquel les chromatides soeurs restent attachées les unes aux autres après la division cellulaire. Cela résulte en une accumulation de multiples copies du même chromosome, formant une structure épaisse et visible sous le microscope. La polyténie peut être observée dans les tissus de certains organismes, notamment les insectes. Polytomie. - Situation où un arbre phylogénétique présente un noeud avec trois branches ou plus, indiquant une incertitude quant aux relations évolutives entre les taxons associés à ce noeud. Contrairement à une bifurcation, où deux branches se séparent, une polytomie implique que plusieurs lignées évolutives sont simultanément issues du même ancêtre commun. Pomme. - Fruit charnu formé à partir du réceptacle floral. Nom donné plus spécialement au fruit des pommiers. Pommette. - On appelle ainsi la partie saillante que présente la joue au-dessous de l'angle externe de l'oeil; elle est formée par le relief que fait sur la face l'os malaire (os de la pommette). Pompes ioniques. - Protéines intégrales de la membrane cellulaire qui interviennent dans le transport sélectif d'ions, de molécules et de substrats à travers elle. Contrairement aux canaux ioniques qui permettent le passage passif des ions le long de leur gradient électrochimique, les pompes ioniques effectuent un transport actif en consommant de l'énergie pour déplacer les substances contre leur gradient de concentration ou électrochimique (Transport membranaire). Exemples : la pompe sodium-potassium (Na+/K+); la pompe calcium ATPase; la pompe à protons (H+); la pompe chlorure (Cl-) ; la pompe à cations divalents. Pont de Varole, également appelé Protubérance annulaire et Mésocéphale de Chaussier. - Partie de l'encéphale, dont elle constitue la base; en forme de pont. C'est une éminence blanchâtre intermédiaire au cerveau et au cervelet et qui par sa face antérieure, repose sur la gouttière basilaire. - Un sillon médian longitudinal loge l'artère basilaire. Sa face postérieure correspond au quatrième ventricule, en haut il se confond avec les pédoncules-cérébraux, en bas il se continue avec le bulbe rachidien. Ponte des oiseaux. - Processus par lequel les oiseaux pondent des oeufs. Pool génétique. - Ensemble des gènes et des allèles présents dans une population donnée à un moment donné. Ce pool génétique est le réservoir à partir duquel de nouvelles variations peuvent émerger par le biais de la reproduction sexuée et de la mutation. Poplité. - Qui se rapporte au jarret. Ex. : le muscle poplité, situé à l'arrière du genou, qui fléchit la jambe. Population. - C'est l'ensemble des individus d'une même espèce vivant dans une zone donnée. (La biosphère et l'écosphère). Pore. - Ouverture ou un passage dans une structure biologique, tel qu'un pore nucléaire dans la membrane nucléaire d'une cellule. Veine porte. - Veine qui transporte le sang d'un ensemble d'organes ou de tissus vers un autre, souvent en contournant le coeur. Par exemple, la veine porte hépatique transporte le sang des organes digestifs vers le foie. Portée. - On appelle, ainsi l'ensemble de petits que portent à la fois les femelles des Mammifères; on a même étendu la signification de ce mot à la durée de la gestation. Le nombre de petits à chaque portée varie beaucoup; ainsi, très majoritairement d'un seul dans l'espèce humaine, les quadrumanes et les Ruminants, il y en a jusqu'à six, huit et même plus chez les Carnivores, les Rongeurs. Le cochon en a jusqu'à 14 à la fois. Potentiel d'action. - Changement soudain de la différence de potentiel électrique à travers la membrane d'une cellule excitable, telles que les neurones et les cellules musculaires, qui est essentiel pour la transmission des signaux électriques. Potentiel gradué. - Changement de la différence de potentiel électrique à travers la membrane d'une cellule qui diminue rapidement avec la distance et n'est pas assez fort pour générer un potentiel d'action. Ils jouent un rôle dans la transmission locale des signaux dans les cellules. Pouce, en latin pollex, de pollere, avoir de la force. - C'est le doigt externe de la main (son analogue du pied est le gros orteil). Il n'est composé que de 2 phalanges au lieu de 3 comme les autres doigts, et est formé en outre par la peau, du tissu cellulaire, des tendons, des vaisseaux et des nerfs. Pouls. - Pulsation rythmique des artères causée par le passage du sang pompé par le coeur. Le pouls est souvent utilisé comme indicateur de la fréquence cardiaque et de la santé cardiovasculaire. Poumon. - Viscère contenu dans le thorax et qui est le principal organe de la respiration. Le poumon est entouré par les plèvres et composé de petites cavités remplies d'air, communiquant avec l'atmosphère par les bronches, la trachée, le larynx, le pharynx, la bouche et le nez. Il y a deux poumons, séparés l'un de l'autre par le médiastin et des organes abdominaux par le diaphragme. En pénétrant dans le hile du poumon, la bronche gauche se divise en deux branches; la bronche droite, en trois branches qui se rendent aux lobes pulmonaires. Elles se ramifient ensuite en rameaux et ramuscules innombrables, dont les derniers s'ouvrent dans les lobules pulmonaires. eux-mêmes divisés en petites loges ou alvéoles. L'alvéole est constituée par un réseau capillaire très abondant, composé des dernières ramifications de l'artère pulmonaire : c'est là que se passent les phénomènes de l'hématose. Prairie. - Surface de terre enherbée et, plus largement, type de paysage caractérisé par une végétation herbacée dominante, principalement composée de graminées et parfois de fleurs sauvages. Les prairies se trouvent dans de nombreuses régions du monde, des grandes plaines d'Amérique du Nord aux savanes d'Afrique. Elles abritent souvent une biodiversité importante et sont importantes pour la conservation de la faune sauvage et le maintien de l'équilibre écologique. Prébiotique : 1) Qui précède l'apparition des premiers organismes vivants. - 2) Substance qui favorise la croissance ou l'activité de microorganismes bénéfiques dans le tube digestif, tels que des bactéries, en fournissant un substrat pour leur croissance. Précambrien. - Période la plus ancienne de l'histoire de la Terre, s'étendant depuis la formation de la planète il y a environ 4,6 milliards d'années jusqu'à l'apparition des premiers organismes multicellulaires complexes, il y a environ 542 millions d'années, au début de l'ère Paléozoïque. C'est de loin la période la plus longue de l'histoire de la Terre, représentant environ 88% du temps total écoulé depuis la formation de la planète. Au cours du Précambrien, la vie sur Terre était principalement composée de formes de vie unicellulaires et microscopiques. Les premières formes de vie sur Terre étaient des organismes procaryotes, tels que les bactéries et les archées. Ces organismes unicellulaires étaient simples, dépourvus de noyau cellulaire et d'organites membranaires. Ils étaient adaptés à des environnements extrêmes et étaient responsables de processus tels que la photosynthèse et la décomposition des matières organiques. Les stromatolithes sont des structures rocheuses formées par la croissance de colonies de cyanobactéries (anciennement appelées "algues bleu-vert") dans les environnements côtiers et lacustres peu profonds. Ces structures étaient parmi les premières formes de vie complexes à laisser des traces fossiles dans les archives géologiques. Les eucaryotes sont des organismes dont les cellules possèdent un noyau cellulaire et des organites membranaires, tels que les mitochondries et les chloroplastes. Bien que les premiers eucaryotes soient apparus à la fin du Précambrien, ils étaient beaucoup moins nombreux que les procaryotes et étaient généralement de petite taille. Les acritarches sont des microfossiles unicellulaires d'origine organique qui étaient abondants pendant le Précambrien. Ils sont souvent utilisés comme indicateurs stratigraphiques pour dater les roches précambriennes et sont souvent associés à des environnements marins. Précordial, -ale, qui a rapport au diaphragme, du latin praecordia = diaphragme. - On nomme région précordiale, la région épigastrique. Préfloraison. - On nomme ainsi l'agencement des parties florales dans le bouton. Linné avait employé dans ce sens le mot estivation, dont on se sert encore. La préfloraison est dite imbriquée, lorsque les parties se recouvrent dans une partie de leur hauteur, comme dans le camellia; elle est quinconciale, lorsque, sur cinq parties, deux sont placées plus extérieurement, deux plus intérieurement et recouvertes des deux côtés, la cinquième située entre l'une des deux premières, qui la recouvre par le bord correspondant. Cette disposition se trouve dans le liseron des haies. La préfloraison est valvaire lorsque les bords des parties sont contigus danss toute leur longueur, comme dans le gui. Prémolaire (dent). - Dent située entre la canine et les molaires. Prépuce. - Structure anatomique présente chez les mammifères mâles et femelles, mais c'est plus souvent associé à l'anatomie masculine. Chez l'homme, le prépuce est une peau lâche et pliable qui recouvre et protège le gland du pénis lorsqu'il n'est pas en érection. Il est composé de deux couches de peau, la couche externe étant similaire à la peau du reste du corps, tandis que la couche interne est plus fine et contient des terminaisons nerveuses spécialisées. Le prépuce protège le gland du pénis contre les frottements et les irritations, agissant comme une barrière naturelle. De plus, il contient de nombreuses terminaisons nerveuses sensorielles, ce qui en fait une zone hautement sensible et impliquée dans les sensations sexuelles. Le prépuce pourrait aussi avoir un rôle dans la lubrification pendant les rapports sexuels. Pression sanguine. - Pression exercée par le sang sur les parois des vaisseaux sanguins, généralement exprimée en millimètres de mercure (mmHg). Elle est généralement mesurée à l'aide d'un tensiomètre et se compose de deux mesures : la pression systolique (la pression maximale pendant la contraction du cœur) et la pression diastolique (la pression minimale pendant le relâchement du cœur). Pressorécepteurs. - Récepteurs sensibles à la pression situés dans les vaisseaux sanguins, les muscles et d'autres tissus, qui régulent la pression artérielle en transmettant des signaux au système nerveux central pour ajuster le tonus vasculaire et la fréquence cardiaque. PrimairePaléozoïque. Prion. - Particule infectieuse constituée de protéines qui se répliquent sans ADN ni ARN. On distingue : la PrPc: protéine prion normale et la PrPsc: forme infectieuse d'une protéine prion. Lorsque les prions entrent en contact avec une protéine normale, ils induisent un changement de conformation dans cette protéine normale, la transformant en une forme anormale similaire à celle du prion. Ces protéines anormales s'accumulent dans le cerveau et d'autres tissus nerveux, causant des dommages et des lésions, ce qui conduit à diverses maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'humain, l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les bovins, et la maladie de la vache folle. Les prions sont particulièrement redoutables car ils peuvent résister à la chaleur, aux radiations et aux méthodes de stérilisation conventionnelles. Probiotiques. - Micro-organismes vivants, généralement des bactéries bénéfiques pour la santé, qui, lorsqu'ils sont ingérés en quantité suffisante, peuvent avoir des effets positifs sur l'organisme. Les probiotiques sont souvent associés à des améliorations de la santé intestinale, notamment en favorisant l'équilibre de la flore intestinale ou en renforçant le système immunitaire. On les trouve naturellement dans certains aliments fermentés, tels que le yaourt, le kéfir, la choucroute, ou sous forme de suppléments alimentaires. Proboscidiens. - Ordre de mammifères pachydermes dont le nez est prolongé en trompe comme l'éléphant. Procaryotes. - Organismes unicellulaires dont les cellules ne possèdent pas de noyau ni d'organites membranaires internes. Les bactéries et les archées sont des exemples de procaryotes. Procombant, du latin procumbere, se coucher. - Ce mot s'applique principalement à la tige de certaines plantes, qui est couchée, étendue sur le sol, sans y émettre de racines; telles sont la renouée des oiseaux, l'herniaire velue, le serpolet, la mauve à feuilles rondes, etc. Progestérone. - Hormone produite principalement par les ovaires et notamment impliquée dans la régulation du cycle menstruel. Proglottis. - Segments plats et en forme de ruban qui composent le corps des vers plats, tels que les ténias. Proie (oiseaux de). - Ces oiseaux ont correspondu à une division dans la classification de Cuvier, plus tard remplacée par celle des Rapaces, dont quelques naturalistes font aujourd'hui un super-ordre, divisé en deux ordres : celui des Falconiformes (Rapaces diurnes : Aigles, Buses, Faucons, Vautours, etc.) et celui des Strigiformes (Rapaces généralement nocturnes : Hiboux et Chouettes, etc.).
Proie-prédateur (relations). - Interactions entre les organismes qui se nourrissent d'autres organismes (prédateurs) et ceux qui sont mangés (proies). Ces interactions sont une composante essentielle des chaînes alimentaires et influencent la dynamique des populations au sein d'un écosystème. Prolactine. - Hormone produite par l'hypophyse antérieure qui stimule la production de lait chez les mammifères et qui est également impliquée dans d'autres processus biologiques tels que la régulation du métabolisme, du comportement parental et de la reproduction. Prolifère, du latin proles, lignée, et fero, je porte. - On dit qu'une feuille est prolifère lorsqu'elle donne naissance à d'autres feuilles, comme cela a lieu dans la lenticule (Lemnacées). On peut voir aussi dans nos jardins des roses du centre desquelles il naît une fleur nouvelle on un bourgeon feuillé; il en est de même de l'oeillet, de l'anémone, etc. On dit alors que ces fleurs sont prolifères. Proline. - Acide aminé utilisé par les cellules pour la synthèse des protéines. Prométaphase. - Etape de la mitose. C'est la phase qui suit directement la prophase et précède la métaphase. Au cours de la prométaphase, l'enveloppe nucléaire qui entoure les chromosomes se désintègre, permettant aux chromosomes de se déplacer librement dans la cellule. Les microtubules du fuseau mitotique se forment et commencent à s'étendre à partir des centrosomes situés aux pôles opposés de la cellule. Les chromosomes condensés sont capturés par les microtubules du fuseau mitotique au niveau de leurs centromères. Ces interactions sont médiées par des protéines kinétochores présentes sur les centromères des chromosomes. Les microtubules du fuseau mitotique exercent des forces sur les chromosomes, les déplaçant vers la zone centrale de la cellule appelée la plaque équatoriale. Pronation, du latin pronus, penché en avant. - On donne ce nom au mouvement par lequel la main, pivotant sur le poignet de dehors en dedans, présente sa face dorsale à la place de sa face palmaire; le pouce est alors du côté du corps et, si le bras est étendu horizontalement, la paume de la main regarde le sol. L'extrémité inférieure de l'os-radius tourne dans ce mouvement autour du cubitus, et les deux os prennent réciproquement la disposition des branches d'un X très allongé. Tous les mammifères qui emploient l'extrémité antérieure pour marcher ont l'avant-bras fixé dans la pronation. (Supination). Propagules, propagula, du latin propago, bouture, rejeton. - On a d'abord donné ce nom aux petits corps qui composent la matière pulvérulente existant dans certaines plantes Cryptogames, telles que des Lichens. Ce nom nous vient des anciens botanistes qui avaient reconnu dans ces corps les éléments reproducteurs du végétal. Par la suite on a donné particulièrement le nom de Propagules à des portions de végétaux tels que des algues microscopiques, par exemple, à l'aide desquelles la reproduction a lieu. Ainsi, dans ces plantes à structure très simple, les organes de végétation et de reproduction sont confondus et chaque partie qui se désunit reproduit un végétal en tout semblable à celui dont elle provient. Ces parties sont formées de cellules unies ordinairement bout à bout et quelquefois aussi ne résultent que d'une seule cellule. Prophase. - Phase de la division cellulaire (mitose ou méiose) au cours de laquelle les chromosomes deviennent visibles sous forme de chromatine condensée et la membrane nucléaire commence à se désintégrer. Propriocepteur. - Récepteur sensoriel qui détecte la position, le mouvement et la tension des muscles, des tendons et des articulations, permettant à un organisme de percevoir sa position et ses mouvements dans l'espace sans utiliser la vision. Proprioception. - Capacité du corps à percevoir sa propre position dans l'espace et à détecter les mouvements des articulations et des muscles. Prostaglandines. - Composés lipidiques dérivés d'acides gras, qui agissent comme des médiateurs chimiques dans de nombreux processus physiologiques, tels que l'inflammation, la régulation de la pression sanguine, la fonction rénale et la coagulation sanguine. Prostate, du grec prostatis = qui est placé devant. - Corps glanduleux, propre au sexe masculin, qui enveloppe le col vésical et la première partie de l'urètre. La prostate offre la forme et le volume d'un marron; elle est située dans la région supérieure du périnée. La prostate se compose d'une partie sécrétante produisant le liquide prostatique qui est un des composants du sperme. Protéase. - Enzyme qui catalyse la dégradation des liaisons peptidiques dans les protéines, ce qui entraîne leur clivage en peptides plus petits. Ces enzymes interviennent la digestion, la coagulation sanguine, le système immunitaire, et la régulation du cycle cellulaire. Protéine . - Macromolécule biologique composée d'une ou plusieurs chaînes d'acides aminés. Protéines G. - Famille de protéines membranaires ou cytoplasmiques impliquées dans la transmission de signaux entre les récepteurs membranaires et les effecteurs cellulaires, tels que les enzymes ou les canaux ioniques. Prothalle. - Structure reproductrice haploïde qui se forme lors de la reproduction sexuée chez certains types de plantes, notamment les fougères et les lycopodes. Le prothalle produit les gamètes (spermatozoïdes et œufs) qui se combinent pour former un nouvel individu diploïde. Prothrombine. - Protéine synthétisée dans le foie et est l'un des facteurs de coagulation sanguine. Elle est produite sous forme inactive et est activée en thrombine lorsqu'une blessure provoque une lésion des vaisseaux sanguins. Lorsqu'une blessure se produit, les plaquettes s'agrègent pour former un bouchon primaire, puis la prothrombine est activée en thrombine par diverses voies de coagulation. La thrombine à son tour convertit le fibrinogène, une autre protéine du plasma sanguin, en fibrine, une protéine insoluble qui forme un réseau de fibres autour du bouchon plaquettaire, renforçant ainsi la formation d'un caillot sanguin. Protolécithe. - Substance de réserve nutritive contenue dans l'oeuf non segmenté, par opposition au deutolécithe ou substance de réserve renfermée dans les cellules de l'embryon. Protoméride. - Premier individu [méride] d'une colonie animale. Dans les associations linéaires, le protoméride constitue la tête. Protonéma ou Protonème. - Organes filamenteux verdâtres engendrés par les spores des mousses, et d'où naissent ensuite les nouvelles tiges. Protoneurone. - Premier neurone de la chaîne centripète ou centrifuge, de l'axe réflexe ou volontaire. Se dit principalement du premier neurone de la chaîne centripète. Tous les protoneurones centripètes (radiculaire, acoustique, optique, olfactif, etc.) se réduisent, malgré leurs apparences morphologiques différentes, à une cellule bipolaire munie de deux prolongements : l'une périphérique, l'autre cylindraxile, et dérivent de la crête ganglionnaire de Sagemahl ou cordon ganglionnaire de His. Protoplasique. - Se dit des cellules filles qui, dans la division d'un blastomère, reçoivent toutes deux également toutes les substances provenant de la cellule mère. Protoplasme ou protoplasma, du préfixe proto, et du grec plasma= formation. - Concept historique, autrefois utilisé pour désigner le contenu vivant à l'intérieur d'une cellule, en excluant généralement le noyau. À l'époque où la biologie cellulaire était en développement, les scientifiques pensaient que le protoplasme était la substance vivante fondamentale à l'intérieur des cellules, responsable de la vie et des processus cellulaires. Cependant le protoplasme ne constitue pas une entité distincte à l'intérieur de la cellule, mais plutôt une combinaison de divers composants cellulaires. Le protoplasme est maintenant considéré comme un terme obsolète dans la biologie moderne, car il n'apporte pas de compréhension précise des structures et des processus cellulaires. Protozoaires. - Organismes unicellulaires eucaryotes. Beaucoup de protozoaires sont capables de se déplacer grâce à des structures spécialisées telles que des cils, des flagelles ou des pseudopodes. Certains sont prédateurs, se nourrissant d'autres organismes, tandis que d'autres sont saprophytes, se nourrissant de matière organique morte. Ils peuvent être trouvés dans une grande variété d'habitats, tels que l'eau douce, l'eau salée, le sol et même à l'intérieur d'autres organismes en tant que parasites. On range notamment parmi les protozoaires : les flagellés, les ciliés, les rhizopodes et les sporozoaires. Protistes. - Groupe paraphylétique qui englobe divers organismes eucaryotes unicellulaires ou multicellulaires qui ne rentrent pas dans les catégories bien définies des animaux, des plantes ou des champignons. Ce groupe n'est pluss considéré comme une classification taxonomique valide dans le sens strict, mais il est souvent utilisé pour regrouper divers organismes eucaryotes simples. À la place, les organismes qui étaient autrefois classés dans le règne Protista sont répartis dans des groupes plus spécifiques. Par exemple : les Protozoaires, les Alvées ou les Chromistes. Protubérance, du latin pro, sur, et tuberare = proéminer. - Ce terme sert à désigner, en anatomie, différentes parties saillantes; ainsi la Protubérance occipitale est une éminence située au milieu de la face externe de l'occipital; la Protubérance annulaire ou cérébrale est ce qu'on appelle le pont de Varole, etc. Provirus. - Forme de rétrovirus qui s'intègre dans le génome de l'hôte infecté et y reste latent pendant une période prolongée. Les rétrovirus, tels que le VIH (virus de l'immunodéficience humaine), utilisent une enzyme appelée transcriptase inverse pour convertir leur ARN viral en ADN, qui peut ensuite être intégré dans l'ADN de la cellule hôte. Une fois intégré dans le génome de l'hôte, le provirus peut rester dormant pendant une longue période, éventuellement des années, sans produire de nouveaux virus. Cependant, sous certaines conditions, telles qu'une baisse de l'immunité de l'hôte, le provirus peut être activé, entraînant la production de nouveaux virus et une reprise de l'infection virale. Pruine. - Fine couche de cire ou de poussière qui recouvre la surface de certains fruits comme les raisins, les prunes, les bleuets et les prunes de l'abricot, mais elle peut également être présente sur les feuilles de certaines plantes, comme les cactus ou certaines variétés de choux. Cette couche peut donner un aspect blanchâtre, bleuâtre ou grisâtre à la surface de la plante. La pruine peut aider à réduire la perte d'eau en formant une barrière protectrice contre la transpiration excessive. De plus, elle peut agir comme une protection contre les dommages causés par les rayons ultraviolets du soleil et contre les attaques de certains organismes pathogènes. Pseudodominance. - Phénomène génétique qui se produit lorsqu'un allèle récessif d'un gène se manifeste comme s'il était dominant en raison de la perte ou de la mutation de l'allèle dominant correspondant. En situation normale, un individu possédant un allèle dominant et un allèle récessif pour un certain trait ne présentera pas le phénotype associé à l'allèle récessif, car l'allèle dominant masque son expression. Cependant, si l'allèle dominant est perdu ou muté, l'allèle récessif peut alors s'exprimer pleinement, donnant l'apparence d'un phénotype dominant. Dans ce cas, le trait récessif se manifeste même en présence d'un seul allèle récessif. La pseudodominance peut se produire lorsqu'un allèle dominant est perdu par des événements tels que la délétion chromosomique, la mutation génique ou la perte de l'allèle par hérédité. Cela peut conduire à des situations où des individus qui ne portent normalement qu'un seul allèle récessif pour un certain trait présentent ce trait de manière apparente dans leur phénotype. Pseudogamie. - Processus de reproduction dans lequel un gamète mâle, tel qu'un pollen, se développe sans fusion avec un gamète femelle pour former un zygote. La pseudogamie ne produit pas de véritable zygote comme dans la reproduction sexuée typique. Un exemple de pseudogamie est l'apomixie. Dans l'apomixie, le pollen peut se développer et féconder un ovule sans qu'il y ait eu de fusion des gamètes femelles et mâles. Le nouvel organisme qui se développe à partir de cette fécondation non sexuelle sera génétiquement identique à la plante mère. La pseudogamie peut également se produire chez certains organismes aquatiques, où les gamètes mâles peuvent se développer et se diviser sans fusion avec un gamète femelle pour former un embryon. Cependant, ce processus est moins courant et moins bien compris que dans le cas des plantes. Pseudogène. - Séquence d'ADN qui ressemble à un gène, mais qui a subi des mutations ou des altérations qui l'empêchent de fonctionner ou de produire une protéine. Pseudopode. - Extension mobile et temporaires du corps utilisée par certains organismes unicellulaires pour se déplacer et capturer des proies. Psoas. - Muscle qui relie la colonne vertébrale aux membres inférieurs, jouant un rôle dans la flexion de la hanche. Ptérygoïde, du grec pteryx, rygos, aile, et eidos, ressemblance. - On appelle ainsi deux apophyses situées à la face inférieure de l'os sphénoïde. Ptérygoïdien. - Qui a un rapport avec la région de la mâchoire. Ex. : le muscle ptérygoïdien, qui aide au mouvement de la mastication. Ptyaline. - Ancienne dénomination pour une enzyme salivaire, maintenant appelée amylase salivaire. Puberté. - Période de développement durant laquelle les organismes atteignent la maturité sexuelle et deviennent capables de se reproduire. Chez les humains, la puberté est caractérisée par des changements physiques et hormonaux importants, tels que la croissance des organes reproducteurs, le développement des caractères sexuels secondaires et le début de la capacité à se reproduire. Pubescent, du latin pubescere, se couvrir de duvet. - On applique cette épithète aux organes des plantes qui sont couverts de petits poils mous, courts et duveteux : ainsi les feuilles de cynoglosse, les anthères de la digitale pourprée sont pubescentes; il en est de même des stigmates de l'érable sycomore, des fruits de pêcher, etc. Pubien. - Qui a rapport au pubis. - Arcade pubienne. Échancrure que présente en avant l'orifice inférieur du bassin, et qui a pour limite de chaque côté la lame qui unit le pubis à l'ischion et qui borne en dedans le trou sous-pubien. - Symphyse pubienne : articulation des deux os pubis entre eux. Elle est formée par l'union de deux surfaces ovalaires, réunies par un ligament interosseux, un ligament antérieur et un ligament inférieur ou sous-pubien. - Ligaments pubiens : les deux ligaments ci-dessus. - Région pubienne-: partie moyenne de la région hypogastrique et sous-ombilicale. Pubis. - Partie médiane et inférieure du ventre, ainsi appelée parce qu'elle se couvre de poils à l'époque de la puberté (en latin pubescere, se couvrir de duvet). On donne aussi le nom de pubis à la portion antérieure de l'os iliaque. - Ligaments du pubis : faisceau fibreux qui s'étend de l'épine du pubis à l'éminence iléo-pectinée et recouvre la crête pectinéale (ligament de A. Cooper). Puerpéralité = période post-partum = période postnatale. - Période qui suit immédiatement l'accouchement. Elle fait référence aux six semaines environ qui suivent l'accouchement, au cours desquelles le corps de la femme subit une série de changements physiologiques pour revenir à son état pré-grossesse. Pendant cette période, la mère peut éprouver des saignements vaginaux (lochies) pendant plusieurs semaines, des contractions utérines (appelées « tranchées »), des douleurs pelviennes et abdominales, une fatigue accrue, des sautes d'humeur, des modifications hormonales et d'autres symptômes physiques et émotionnels. En plus des ajustements physiques, la puerpéralité est également une période d'adaptation pour le bébé et l'allaitement maternel peut également débuter pendant cette période. Pulmonaire (artère, veine). - Artère qui transporte le sang désoxygéné du coeur vers les poumons pour la oxygénation; Veine qui transporte le sang oxygéné des poumons vers le coeur. Pulpe, pulpa des Latins. - On appelle ainsi la partie molle et parenchymateuse des substances végétales, qui se rencontre surtout dans plusieurs fruits, racines ou feuilles. Exemples : les pulpes de casse, de tamarin, de pruneaux, de dattes, de cynorrhodon, de bulbes de lis, de scille, etc. Punctum saliens, mots latins qui signifient, en français, point sautant. Quelques anatomistes ont désigné sous ce nom les premiers rudiments du coeur de l'embryon, que l'on dit reconnaissable par ses mouvements. Pupe. - Lors de la métamorphose des insectes, stade intermédiaire entre la larve et l'imago (Nymphe). Pupille, Pupilla. - Ouverture centrale de la rétine vulgairement Prunelle. On a aussi donné ce nom à la terminaison du nerf optique sur la rétine (tache aveugle). Purine. - Type de base azotée composant les nucléotides de l'ADN et de l'ARN. Les purines comprennent l'adénine et la guanine. Purique (base). - Constituant des nucléotides, qui sont les unités de base de l'ADN et de l'ARN. Les bases puriques comprennent l'adénine et la guanine. Purkinje (cellules de). - Neurones situés dans le cervelet. Ces cellules sont caractérisées par leur forme en éventail avec de multiples dendrites, qui s'étendent horizontalement dans la couche moléculaire du cervelet. Chaque cellule de Purkinje a un axone qui projette des signaux vers les parties du cervelet et d'autres régions du cerveau. Les cellules reçoivent des signaux provenant d'autres cellules du cervelet et intègrent ces informations pour réguler l'activité des muscles et des mouvements. Elles jouent également un rôle dans l'apprentissage moteur et la plasticité synaptique, c'est-à -dire la capacité des connexions synaptiques à changer en réponse à l'expérience et à l'apprentissage. Putamen. - Structure appartenant au striatum (corps strié) et adjacente au noyau caudé. Le putamen est impliqué dans le contrôle de la motricité automatique et des mouvements involontaires. Pygidium. - Chez les arthropodes, en particulier chez les crustacés et les trilobites, le pygidium est la partie postérieure ou caudale du corps, généralement recouverte d'une carapace ou d'une plaque protectrice. Pylore. - Partie inférieure de l'estomac qui contrôle le passage des aliments digérés dans l'intestin grêle. Pyramidal, -dale, qui a la forme d'une pyramide. - Les muscles pyramidaux; ils sont au nombre de trois : 1° le Pyramidal de l'abdomen, triangulaire, s'attache en bas au pubis et aux ligaments qui s'y insèrent, remonte le long de la ligne blanche, où il se termine à 30 ou 40 cm de son origine; il manque souvent; 2° le Pyramidal de la cuisse, allongé et triangulaire, s'attache d'une part au sacrum, à une portion de l'os iliaque et du ligament sacro-sciatique; d'autre part, sortant du bassin par l'échancrure sciatique, il va fixer à la cavité trochantérienne; il est rotateur de la cuisse; 3° le Pyramidal du nez, grêle, triangulaire, continu avec le muscle frontal, s'épanouit en bas sur le dos du nez. - L'os pyramidal ou cunéiforme, le troisième de la rangée supérieure du carpe, s'articule en bas avec l'os crochu, en dehors avec le semi-lunaire, en avant avec le pisiforme. - Les corps pyramidaux; éminences paires que l'on observe à la surface du bulbe rachidien. Pyramide. - Ce terme a plusieurs usages en anatomie. - Pyramide du tympan : la pyramide du tympan est une petite éminence osseuse qu'on observe dans la caisse du tympan. Elle renferme le muscle de l'étrier. - Les pyramides du bulbe sont, deux grosses saillies blanches du bulbe rachidien comprises entre le sillon médian antérieur de cet organe et l'olive. Elles sont constituées par les faisceaux pyramidaux qui descendent du cerveau dans la moelle. - La pyramide de Lalouette est le prolongement supérieur de la glande thyroïde. Pyramide trophique. - Représentation graphique de la quantité d'énergie ou de biomasse disponible à chaque niveau trophique dans un écosystème. Les pyramides écologiques illustrent la diminution de l'énergie ou de la biomasse disponible à mesure que l'on monte dans la chaîne alimentaire, en raison des pertes d'énergie à chaque transfert de niveau trophique. Pyrimidines / Pyrimidiques (bases). - Classe de bases azotées dans l'ADN et l'ARN; la cytosine, la thymine et l'uracile sont des pyrimidines. Pyxide, du grec pyxis, boîte. - On donne ce nom à un fruit capsulaire qui s'ouvre en travers comme une boîte à savonnette, de manière à ce que la portion inférieure portant les placentas reste attachée au réceptacle et que la partie supérieure se détache circulairement ainsi qu'un opercule. Cette organisation se trouve dans la jusquiame et le mouron rouge. Linné nommait la pyxide Capsula circumcisa. |
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