|
. |
|
La Système solaire |
La Terre | ||||
|
L'intérieur
de la Terre
La tectonique des plaques
Océans et continents
La formation des reliefs La dégradation des reliefs Les eaux continentales L'atmosphère terrestreStructure et évolution de l'atmosphèreLa
pression atmosphérique
|
L'humidité
atmosphérique
Les condensations Nuages, Brouillard Rosée, gelée et givre Les précipitations Pluie, neige, grêle et grésil Les
perturbations
La magnétosphère
La
machine planétaire
Les climats
Précambrien
Les
parties de la Terre
Le
ciel de la Terre
|
|
Aperçu |
Vue de l'espace,
notre planète, la Terre,
ressemble une grosse bille blanche et bleue. Des couleurs d'abord dues
à une fine atmosphère
chargée de nuages d'un blanc éclatant et à des océans
constitués d'eau liquide, qui en recouvrent près des trois-quarts
de la surface. Son orbite la place entre celles de Vénus
et de Mars,
deux autres planètes,
relativement proches du Soleil, pour l'essentiel
constituées de roches, et avec lesquelles elle partage nombre d'autres
caractéristiques. Ces trois planètes forment la famille des
planètes
telluriques. Plusieurs choses singularisent cependant la Terre. Pour
commencer, celle-ci a une surface très jeune, et en perpétuelle
évolution. Cela est dû au renouvellement
permanent de la croûte terrestre par trois éléments
uniques : un fractionnement en plaques (plaques tectoniques) de sa partie
supérieure, qui sont mobiles les unes par rapport aux autres, l'abondance
d'eau à l'état liquide, et la présence d'organismes
vivants, dans ses eaux et dans les parties inférieures de son atmosphère.
Perspective globaleLa Terre est une planète de taille moyenne avec un diamètre d'environ 12.760 kilomètres. Comme les autres planètes telluriques et de nombreux autres objets plus petits du Système solaire, elle est composée principalement d'éléments lourds tels que le fer, le silicium et l'oxygène. Un composition très différente de celle du Soleil et des étoiles, qui sont dominés par les éléments légers, hydrogène et hélium, ou même de celle des planètes géantes.Les objets du Système solaire sans atmosphère ou à l'atmosphère très fine sont généralement parsemés de cratères de dimensions diverses. La Terre, en revanche, a peu de cratères, mais une atmosphère relativement épaisse et une activité de surface importante. Bien que dans les premiers temps de l'histoire du Système solaire les impacts se soient produits sur la Terre au même rythme, les cratères ont depuis été effacés par les forces qui se déploient dans la croûte et l'atmosphère de la planète. L'orbite de la Terre
est presque circulaire et la Terre est suffisamment chaude pour supporter
l'eau liquide à sa surface. C'est la seule planète de notre
Système solaire qui n'est ni trop chaude ni trop froide, mais "juste
ce qu'il faut" pour le développement de la vie telle que nous la
connaissons.
La surface de
la Terre.
L'intérieur
de la Terre
Une telle structuration de la Terre en couches de densités différentes est un exemple de différenciation, le processus de tri des principales composantes d'une planète par densité. Le fait que la Terre soit différenciée suggère qu'elle était autrefois suffisamment chaude pour que son intérieur fonde, permettant aux métaux plus lourds de couler au centre et de former le noyau dense. La
croûte.
• La croûte océanique, située sous les océans, est jeune géologiquement, relativement mince, et constituée de basaltes.Les roches crustales, océaniques et continentales, ont généralement des densités d'environ 3 g/cm³ (trois fois la densité de l'eau).
Le
manteau.
Le
noyau.
La structure interne de la Terre. L'atmosphère.
Structure
verticale.
La troposphère, qui concentre la majeure partie de l'atmosphère; elle est épaisse d'une dizaine de kilomètres environ (son épaisseur varie selon la latitude). La température y diminue à mesure que l'altitude augmente et descend à -50°C. C'est le lieu des phénomènes météorologiques. La stratosphère, qui se situe au-dessus (entre 10 et 50 km), est, par contraste, une couche calme. Sa température augement avec l'altitude pour atteindre -3°C. Elle contient la couche d'ozone, qui absorbe une grande partie des ultraviolets nocifs en provenance du Soleil. Vient ensuite la mésosphère (de 50 km à 80 km), où les températures retombent pour atteindre à son sommet -90°C. Les météoroïdes (fragments de roche de l'espace) brûlent principalement dans cette région, créant des étoiles filantes. La thermosphère (de 80 km à 600 km environ), très chaude ( jusqu'à 1700 °C à son sommet) contient une couche de particules chargées électriquement. Ils entrent en collision avec l'hydrogène et l'oxygène dans l'atmosphère pour produire une gamme de lumières colorées, appelées aurores. Cela correspond au premier étage de l'ionosphère. Le deuxième étage étant constitué par la couche la plus externe de l'atmosphère terrestre, l'exosphère, très ténue et qui se fond progressivement avec le milieu interplanétaire. A partir d'une soixantaine de kilomètres d'altitude le gaz atmosphérique commence à être ionisé, si bien que la région qui englobe la mésosphère, la thermosphère et l'exosphère reçoit le nom d'ionosphère. Composition
chimique.
Météorologie
et climatologie.
Le champ magnétique
et magnétosphère.
Ce champ magnétique
s'étend dans l'espace environnant la Terre. Lorsqu'une particule
chargée rencontre un champ magnétique dans l'espace, elle
se retrouve piégée dans la zone magnétique. De petites
quantités d'électrons et d'autres particules chargées
électriquement circulant dans l'espace (principalement en
provenance du Soleil sous la forme de vent solaire) sont ainsi piégées
au-dessus de l'atmosphère. Elles définissent une région,
appelée magnétosphère : c'est la zone à l'intérieur
de laquelle le champ magnétique terrestre domine le faible champ
magnétique interplanétaire engendré principalement
par le Soleil.
La magnétosphère terrestre s'étend sur environ 60 000 kilomètres, soit 10 rayons terrestres, en direction du Soleil. Mais, dans la direction opposée au Soleil, le champ magnétique peut atteindre l'orbite de la Lune, et parfois plus loin. L'eau et le vivantL'eau.L'existence d'eau liquide en abondance est elle-même un facteur de transformation de la surface de la Terre par le biais, notamment, de l'érosion. L'eau, provient en partie, du dégazage des roches du manteau et a été initialement injectée dans l'atmosphère par les volcans. Mais une fraction importante de cette eau a aussi été apportée lors du pilonnage de la planète par des myriades de comètes au début de son histoire. Aujourd'hui, les océans recouvrent l'essentiel de la surface du globe et leur présence affecte de façon notable le climat. A l'instar de l'atmosphère, les océans contribuent à homogénéiser la température aux différentes latitudes en transportant, grâce aux courants (tels le Gulf stream, dans l'Atlantique), l'énergie solaire reçue en abondance dans les régions équatoriales vers les régions polaires. Le cycle de l'eau (succession d'évaporations et de précipitations), pivot des échanges énergétiques entre les océans et l'atmosphère, ajoutant encore à la complexité des transports d'énergie entre les différents points du globe. - Le cycle de l'eau. - Sur Terre, l'eau de la Terre est toujours en mouvement et change sans cesse d'état : du liquide à la vapeur à la glace et vice versa. Le cycle de l'eau fonctionne depuis des millions d'années et toute vie sur Terre en dépend. (Ce diagramme montre le cycle de l'eau "naturel" de notre planète, en excluant les impacts des impacts humains). Source : USGS. L'eau à l'état liquide existe
sur notre planète au moins depuis 3,9 milliards d'années.
La distance de la Terre au Soleil n'explique
que partiellement cette situation. Il faut aussi supposer l'existence d'un
thermostat climatique, c'est-à-dire d'un ensemble de mécanismes
régulant les conditions à la surface du globe. Le fonctionnement
d'un tel thermostat repose sur l'effet de serre, grâce auquel la
température moyenne à la surface du globe (288 K) est de
23 K supérieure à ce qu'elle serait sinon. Un effet de serre
lui-même contrôlé, pour l'essentiel, par l'abondance
de deux gaz : le dioxyde de carbone, injecté dans l'atmosphère
au gré des phénomènes volcaniques, et aujourd'hui
bien davantage du fait des activités humaines, et aussi, justement
de la vapeur d'eau, responsable de 90% de l'effet de serre.
La Terre et les glaces de l'hiver boréal. (Visualisation 3D : Nasa World Wind). Le vivant.
Le terme de biosphère a été ajouté en 1929 par Vladimir Vernadsky aux trois autres grands systèmes (atmosphère, hydrosphère, lithosphère) dans lesquels on divise ordinairement notre environnement terrestre. Dans le Système solaire, la Terre est la seule planète a posséder une biosphère.Il y a 2,6 milliards d'années, des organismes ont ainsi commencé, grâce au mécanisme de la photosynthèse, à récupérer directement le carbone du dioxyde de carbone atmosphérique dissout dans l'eau et a enrichir progressivement l'atmosphère en oxygène. Le carbone accaparé par les végétaux, puis enfoui dans le sous-sol est à l'origine des pétroles et charbons. Les calcaires et la plupart des roches sédimentaires ont également une origine biologique. La présence dans l'atmosphère d'oxygène dans une proportion qui dépasse, on l'a dit, les 20% est aussi un effet majeur de la présence d'organismes vivants sur notre planète. En effet, l'oxygène, tend à se lier très vite avec d'autres éléments (phénomène d'oxydation) et il aurait disparu très vite de l'atmosphère s'il n' y avait pas été renouvelé et réinjecté en permanence par les mécanismes de la photosynthèse dont sont capables les plantes et d'autres organismes (phytoplancton, bactérioplancton) possédant de la chlorophylle. La libération d'oxygène dans l'atmosphère a, de plus, pour corrolaire, le retrait par ces mêmes organismes de dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. L'étude de la coévolution du vivant et de notre planète est l'un des thèmes qui occupent l'astrobiologie. Les mouvements agités
de la croûte terrestre ont effacé le souvenir de la naissance
de des premiers organismes vivants. Cependant, les roches de quelques terrains
très anciens qui ont survécu à ces bouleversements,
ont gardé dans leur constitution chimique les indications qu'au
moment où elles se sont formées, il y a environ 3,9 milliards
d'années, la vie existait déjà. Quatre cents millions
d'années plus tard, il existait des organismes vivant suffisamment
évolués pour former de grandes colonies appelées stromatolites,
une forme si pérenne que les stromatolites continuent de croître
aujourd'hui.
Il existe peu de preuves directes de l'origine réelle de la vie. Nous savons que l'atmosphère de la Terre primitive, contrairement à celle d'aujourd'hui, contenait beaucoup de dioxyde de carbone et du méthane, mais pas d'oxygène gazeux. En l'absence d'oxygène, de nombreuses réactions chimiques complexes sont possibles qui conduisent à la production d'acides aminés, de protéines et d'autres éléments constitutifs chimiques de la vie. Par conséquent, il semble probable que ces blocs de construction chimiques étaient disponibles très tôt dans l'histoire de la Terre et qu'ils se seraient combinés pour former des organismes vivants. Pendant des dizaines de millions d'années après la formation de la Terre, des organismes rudimentaires existaient possiblement dans des mers chaudes et riches en nutriments, vivant des produits chimiques organiques accumulés. Lorsque cette nourriture facilement accessible s'est épuisée, la vie a commencé la longue route évolutive qui a conduit au grand nombre d'organismes différents sur Terre aujourd'hui. L'information
dans les gènes.
Cette analyse génétique ont
permis aux scientifiques de construire ce qu'on appelle un arbre
phylogénétique du vivant, qui montre la parenté entre
les différents groupes d'espèces vivantes. Les études
génétiques conduisent également à d'autres
conclusions. Par exemple, il semble que les premières formes de
vie terrestre étaient toutes adaptées pour vivre à
des températures élevées. Certains biologistes pensent
que la vie pourrait en fait avoir commencé dans des endroits de
notre planète qui étaient extrêmement chauds.
Impacts humains
sur notre planète.
Ce n'est pas la première fois que les humains modifient considérablement leur environnement. Certains des plus grands changements ont été causés par nos ancêtres, avant le développement de la société industrielle moderne. Il y a 50 000 ans, une grande partie de la planète abritait de grands animaux du genre qui ne survivent maintenant qu'en Afrique. Les plaines d'Australie étaient occupées par des marsupiaux géants tels que le diprododon et le zygomaturus, de la taille des éléphants actuels, et une espèce de kangourou qui mesurait 3 m de haut. L'Amérique du Nord et l'Asie du Nord ont accueilli des mammouths, des tigres à dents de sabre, des mastodontes, des paresseux géants et même des chameaux. Les îles de l'océan Pacifique regorgeaient de grands oiseaux et de vastes forêts couvraient ce qui des espaces d'Europe et de Chine qui sont aujourd'hui des terres culivées. Les premiers chasseurs humains ont tué de nombreux grands mammifères et marsupiaux, les premiers agriculteurs ont abattu la plupart des forêts et l'expansion polynésienne à travers le Pacifique a condamné la population de grands oiseaux. Pendant la plus grande partie de l'histoire humaine, la transformation de l'environnement marquée essentiellement par la déforestation et l'agriculture, est restée relativement localisée. Mais tout a changé au XXe siècle, avec l'intensification de l'activité industrielle démarrée un siècle plus tôt. Les effets se font sentir désormais sur la composition chimique de l'atmosphère, des sols et des eaux, ainsi que sur le devenir de nombreuses autres espèces vivantes. Une nouvelle extinction de masse encore plus importante est aisni en cours aujourd'hui en raison du changement climatique rapide induit par les activités humaines. Fait unique, du moins dans le Système solaire, et autant qu'on puisse le savoir, le sort d'une planète - notre planète - ne dépend plus ainsi des seules nécessités astronomiques et géologiques. Il relève de l'exercice de choix collectifs et de responsabilités individuelles. Pour rendre compte de impact global des activités humaines sur l'environnement, des chercheurs ont proposé de donner le nom d'anthropocène (= époque de l'humain), à l'époque actuelle, qui a commencé au moment où les activités humaines ont eu une empreinte globale significative. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un terme officiellement approuvé, le concept d'anthropocène est utile pour exprimer que nous autres, les humains, représentons désormais le facteur dominant de changements qui s'opèrent sur l'atmosphère et dans l'écologie de notre planète. Cette prise de conscience, récente, a donné naissance au concept de développement durable, qui place désormais le développement des civilisations humaines dans le cadre de l'économie des ressources de la Terre et du respect de ses équilibres. La lune et les accompagnateurs de la TerreLa Lune.La Terre possède un satellite naturel : la Lune. La Terre et la Lune sont liées par la gravitation. Elles s'attirent l'une l'autre. Les relations Terre-Lune - Comme l'intérieur de notre satellite n'est pas homogène, la Terre a ralenti la rotation de la Lune et a fini par donner à sa rotation sur elle-même une période identique à celle de sa révolution autour de notre planète. Résultat : la Lune nous montre toujours la même face. Celle où se concentrent les mers.Les accompagnateurs de la Terre. Appelons ainsi les petits astéroïdes qui accompagnent la Terre sur son orbite. Il s'agit de Cruithne, AA29, YN107, 2004 GU9. Cruithne est connu depuis 1997, AA29, a été découvert en 2002, YN107 et 2004 GU9 ont eu leurs caractéristiques évélées en 2004 Dans le cas de YN107, on parle de quasi-satellite. 2004 GU est placé sur une orbite en fer à cheval stable. Il existe aussi des petits corps qui restent temporairement (quelques semaines ou quelques mois) piégés dans le champ gravitationnel de notre planète, mais que diverses perturbations éloignent ensuite sur d'autres orbites. |
. |
|
|
||||||||
|