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M |
Machelières,
du mot mâcher. - Certains anatomistes ont appellé ainsi les
dents
molaires des Mammifères, parce qu'elles servent
à mâcher.
Mâchoire (de mâcher). - Chacune des deux parties osseuses de la bouche, dans lesquelles sont implantées les dents : mâchoire supérieure, inférieure. La mâchoire supérieure est immobile; elle est formée chez l'humain de trois os pairs : les maxillaires supérieurs, les zygomatiques, les palatins, et d'un os impair : le vomer. La mâchoire inférieure, mobile, est formée par un seul os, le maxillaire inférieur, articulé avec l'os temporal. - La plupart des animaux possèdent des mâchoires. Rarement, il en existe moins de quatre. Tous les vertébrés en ont quatre, réunies symétriquement en deux ensembles, qui sont les maxillaires supérieurs et les maxillaires inférieurs. Elles portent presque toujours des dents. On donne, chez les insectes, le nom de mâchoires à la paire d'appendices, munis de palpes, qui se trouvent placés au-dessous des mandibules. Macis. - Membrane épaisse, fendillée et frangée d'un rouge vif ou d'un rose clair qui enveloppe la noix muscade. Cette membrane, qui pour les botanistes est une arille charnue, a une saveur aromatique, piquante, et renferme une huile grasse fixe, odorante, colorée en jaune; une autre huile fixe, odorante, colorée en rouge; une huile volatile; une matière gommeuse qui représente un tiers environ de la substance du macis; enfin une petite quantité de ligneux. On emploie le macis comme aromatique dans l'art culinaire, dans la distillerie et la parfumerie. En médecine, on l'a considére comme un stimulant; mais il a aussi une influence narcotique. Les îles Moluques, l'île de la Réunion, l'île Maurice, Cayenne, et en général les pays qui produisent la muscade, fournissent également le macis au commerce. Macromolécule biologique. - Grande molécule nécessaire à la vie construite à partir de molécules organiques plus petites. Main. - Partie du corps humain qui s'étend depuis le poignet jusqu'à l'extrémité des doigts. La main est formée, au point de vue osseux, par le carpe ou poignet, composé de huit petits os, puis par une sorte de grille (métacarpe), formée de cinq tiges, qui répondent à la paume. A chacune des cinq tiges s'ajoute le squelette des doigts, constitué par trois phalanges. Le pouce, seul, ne présente que deux plalanges. Sur le squelette s'appliquent les tendons extenseurs des doigts, les tendons des longs fléchisseurs, puis de petits muscles, les lombricaux et les interosseux. La face postérieure de la main est couverte d'une peau fine revêtue d'un léger duvet; la face antérieure, concave et glabre, constitue la paume, limitée par deux masses charnues saillantes : l'éminence thénar en dehors, et l'éminence hypothénar en dedans. La peau de la paume présente des plis et des saillies de dispositions variables. Malaire. - malaire, du latin mala = joue. - Qui a rapport à la joue : l'os malaire détermine le relief de la joue. Malléoles. - Structures anatomiques situées à la partie inférieure de la jambe, près de la cheville. Il y a deux malléoles dans chaque jambe : la malléole médiale (ou tibiale) et la malléole latérale (ou fibulaire). Elles sont formées par les extrémités inférieures des os de la jambe, le tibia et le péroné. La malléole médiale est située à la partie inférieure du tibia, l'os plus grand de la jambe. Elle forme une saillie osseuse sur le côté interne de la cheville. La malléole médiale est plus proche du sol que la malléole latérale et joue un rôle important dans la stabilité de la cheville lors des mouvements de flexion et d'extension. La malléole latérale est située à la partie inférieure du péroné, l'os plus petit de la jambe. Elle forme une saillie osseuse sur le côté externe de la cheville. La malléole latérale est légèrement plus élevée que la malléole médiale et joue également un rôle dans la stabilité de la cheville, en particulier lors des mouvements de torsion. Les malléoles sont des points d'ancrage pour les ligaments et les tendons autour de la cheville, contribuant ainsi à maintenir la stabilité de cette articulation. Elles sont également importantes pour la transmission des forces du pied vers la jambe lors de la marche, de la course et d'autres activités physiques. Malpighi (corpuscules rénaux de). - Structures microscopiques situées dans les reins. Ces corpuscules sont composés de deux parties principales, le glomérule et la capsule de Bowman : • Le glomérule est un réseau de capillaires sanguins enchevêtrés situé à l'intérieur de la capsule de Bowman, une structure en forme de coupe à l'extrémité d'un tubule rénal. Le glomérule est entouré par la capsule de Bowman, qui forme une enveloppe en forme de cupule autour des capillaires. Le sang qui entre dans le glomérule est sous haute pression, ce qui favorise la filtration des déchets et des substances essentielles à partir du sang vers le tubule rénal.Les corpuscules rénaux de Malpighi interviennent dans le processus de filtration glomérulaire, où une grande partie de l'eau et des solutés présents dans le sang est filtrée dans la capsule de Bowman à partir des capillaires sanguins. Cette filtration initiale est suivie par la réabsorption sélective de certaines substances essentielles, telles que l'eau, les électrolytes et les nutriments, ainsi que par la sécrétion active de déchets et de substances indésirables dans les tubules rénaux. Malpighi (corpuscules spléniques de) = follicules spléniques. - Structures présentes dans la rate. Les corpuscules spléniques de Malpighi sont des agrégats de cellules lymphoïdes situés dans la pulpe blanche de la rate. Ils sont entourés par une gaine de cellules réticulaires et sont composés principalement de lymphocytes B et T, ainsi que de macrophages. Ces structures sont des sites importants pour la réponse immunitaire, où les lymphocytes peuvent interagir avec les antigènes et se différencier en cellules effectrices pour combattre les infections. Les corpuscules spléniques de Malpighi sont impliqués dans la filtration du sang, où ils capturent les antigènes et les cellules étrangères, facilitant ainsi leur élimination par les macrophages. De plus, ils contribuent à la production d'anticorps et à la mémoire immunitaire, ce qui permet une réponse plus rapide et plus efficace à une exposition future aux mêmes antigènes. Malpighi (pyramides de) = pyramides rénales. - Structures anatomiques en forme de pyramide situées à l'intérieur de la substance corticale du rein. Elles sont constituées de tissu rénal, y compris des tubes rénaux et des vaisseaux sanguins. Chaque pyramide est composée de milliers de tubules rénaux qui sont responsables du processus de filtration, de réabsorption et de sécrétion dans les reins. Les pyramides de Malpighi sont essentielles au fonctionnement des reins en aidant à filtrer le sang, à réguler les niveaux d'eau et d'électrolytes, et à éliminer les déchets du corps. Les pyramides de Malpighi sont entourées par le cortex rénal et convergent vers la partie inférieure du rein où elles s'ouvrent dans les calices mineurs, qui à leur tour se rejoignent pour former les calices majeurs, puis le bassinet rénal, et enfin l'uretère, qui transporte l'urine hors du rein vers la vessie. Maltase. - La Maltase est une diastase ou ferment soluble qui dédouble le maltose on deux molécules de glucose. La maltase, déjà constatée par Béchamp, en 1865, dans des urines, par Bourquelot dans le pancréas et l'intestin grêle du Lapin, a été préparée à peu près pure par Léon Cusenier, en 1886. Cette diastase s'extrait, par maltage, des céréales et, en particulier, de l'orge, mais on la rencontre également dans les levures, les champignons, le sang des Mammifères. Elle est utilisée dans la fabrication des glucoses; c'est sur son action qu'est fondée la fabrication de plusieurs boissons alcooliques de l'extrême Orient, tirées de la fermentation des matières amylacées. Maltose. - Glucide simple, plus précisément diholoside, composé de deux molécules de glucose reliées par une liaison glycosidique alpha(1→4). C'est l'un des sucres que l'on retrouve dans les aliments et boissons contenant de l'amidon, comme les céréales, les pommes de terre et les légumineuses. Lorsque l'amidon est décomposé par l'action de l'amylase, une enzyme présente dans la salive et le suc pancréatique, le maltose est produit. Le maltose est ensuite dégradé en glucose par l'enzyme maltase, présente dans l'intestin grêle, ce qui permet à l'organisme de l'absorber et de l'utiliser comme source d'énergie. Mamelle,
en latin mamilla. - Organe glanduleux, propre à la sécrétion
du lait. Les mamelles chez les animaux ont une importance telle, qu'on
en a fait le caractère distinctif d'une classe entière des vertébrés
: les mammifères. Le nombre et la forme des manuelles présentent d'ailleurs
une grande variété. Elles sont par paire, dont le nombre varie avec l'espèce
: chez la jument, l'ânesse, la chèvre et la brebis, il n'y a qu'une paire
de mamelles, inguinales: chez la vache, deux paires, inginales; chez la
chienne et la chatte. quatre ou cinq paires, ventrales; chez la truie,
six paires, ventrales et pectorales. - Dans l'espèce humaine, il y a deux
mamelles, pectorales, atrophiées chez l'homme, et qui se développent
che la femme à l'âge de la puberté. Les mamelles représentent une demi-sphère
surmontée par une grosse papille, le mamelon, entourée par un disque
coloré, l'aréole.
Mammifères.
- Classe d'animaux vertébrés, caractérisée par la présence de mamelles.
Les mammifères mettent au monde leurs petits vivants, et les nourrissent
avec le lait produit par les femelles, qui portent des mamelles. Leur peau
est généralement couverte de poils, leurs mâchoires munies de dents.
Ils ont le sang chaud; leur appareil respiratoire comporte toujours des
poumons, même chez les type, franchement aquatiques, tels que les cétacés.
etc. Le genre de vie des mammifères est extrêmement varié. Les uns,
comme les baleines, sont essentiellenient marins; les chauves-souris volent
aussi facilement dans l'air que les oiseaux; les kangourous font des bonds
prodigieux; les tatous peuvent se rouler en tire boule parfaite, et dévaler
ainsi sur les pentes abruptes; les singes semblent voltiger entre les arbres
au moyen de leurs bras longs et de leur grande quelle préhensile, etc.
Les formes nocturnes sont aussi nombreuses que les formes diurnes : les
premières ont les yeux organisés pour la vue de nuit, soit que leur pupille
s'ouvre démesurément, compte les chats et les makis ; soit que les yeux,
Ă©normes, occupent presque toute la face, comme chez les loris et les tarsiers.
Les membres, au nombre de quatre, peuvent cependant se réduire à deux
nageoires pectorales, comme chez les cétacés : alors, le corps possède
une véritable nageoire caudale horizontale, et même une dorsale. Chez
les chauves-souris, la membrane des flancs unit entre eux les doigts démesurément
allongés, ou bien s'étend entre les membres, dont elle laisse les extrémités
libres, comme chez les écureuils et phalangers volants. Au régime nutritif
correspondent des particularités non moins variées elles-mêmes (conformation
de la langue, des dents et du tube digestif tout entier). Le passage entre
les mammiféres et les oiseaux est fait par le curieux ornithorynque au
crâne sans sutures apparentes, au bec de canard, et dont la femelle produit
une sorte d'oeuf.
Mandibulaire (nerf). - L'une des trois composantes principales du nerf trijumeau (ou nerf trigéminal), qui est le cinquième nerf crânien. Le nerf trijumeau est responsable de la sensibilité de la face et de la mastication. Le nerf mandibulaire est le plus gros des trois nerfs trijumeaux. Il prend naissance dans la région de la fosse crânienne moyenne et sort du crâne par le foramen ovale, une ouverture située dans l'os sphénoïde. Après avoir émergé du crâne, le nerf mandibulaire se divise en plusieurs branches qui innervent différentes parties de la mâchoire inférieure (mandibule), ainsi que certaines parties de la peau et des muscles de la face. Les principales branches du nerf mandibulaire comprennent le nerf alvéolaire inférieur, qui fournit la sensibilité à la dentition inférieure et aux gencives, le nerf lingual, qui innervent la langue, ainsi que le nerf auriculotemporal, qui fournit la sensibilité à la peau de l'oreille et de la région temporale. En plus de sa fonction sensorielle, le nerf mandibulaire transmet également des informations motrices aux muscles de la mastication, tels que le muscle temporal, le muscle masséter et le muscle ptérygoïdien latéral, ce qui lui confère un rôle important dans le processus de la mastication. Mandibule . - On nomme ainsi chez les oiseaux chacune des deux mâchoires enveloppées par la corne du bec. On distingue ainsi, la mandibule supérieure et la mandibule inférieure, chacune composée de deux maxillaires, comme les mâchoires des autres vertébrés. La mandibule supérieure possède en dessous une crête appelée culmen, et une région recouverte par la cire et nommée lorum. La mandibule inférieure présente une pointe dite dille ou myxa, et son bord inférieur est le gonys. - Chez les insectes, on nomme mandibules la première paire de mâchoires. Manducation, du latin manducare = manger. - Au sens large, action de manger. - Plus spécialement, tout ce qui dans l'ingestion d'aliments précède la digestion (préhension, mastication, insalivation, déglutition). Manne, manna des Latins. - Par ce nom dont l'étymologie est très obscure, on désigne un suc concret, sucré, doué de propriétés purgatives, et qui découle de certains végétaux, et plus particulièrement de quelques espèces du genre Frêne. L'espèce à feuilles rondes (Fraxinus rotundifolia) et le Frêne à leurs (Fraxinus ornus) sont ceux qui en produisent le plus. La manne a été traditionnellement récoltée en l'Italie méridionale, et principalement en Calabre, Pouille et Sicile. Elle coule d'elle-même, par un temps serein, dans les mois de juin et de juillet, du tronc et des grosses branches de l'arbre, sous la forme d'une liqueur très claire, qui s'épaissit ensuite peu à peu et se forme en morceaux qui durcissent et deviennent blancs; on les détache avec des couteaux de bois, et on les fait sécher sur du papier blanc; c'est la manne choisie. On recueille aussi sur les feuilles des grains de manne de la grosseur d'un très petit pois, qui sont des gouttes épaissies et durcies. Enfin, lorsque le suc cesse de couler, on fait sur l'écorce des incisions d'où s'écoule une liqueur sucrée qui se coagule et qui est quelquefois si abondante qu'elle se répand jusqu'à terre. On garnit souvent ces incisions de paille, le long de laquelle le suc forme des stalactites ou larmes. Manteau. - On donne souvent ce nom à la partie supérieure du corps des oiseaux; en fauconnerie, par exemple, un manteau uni, bigarré, etc. - On appelle également manteau chez les mollusques, cette portion des téguments qui enveloppe plus ou moins complètement le corps de ces animaux; ce sont d'ordinaire des expansions formées par les replis de la peau, qui est toujours molle et visqueuse. Ce manteau est souvent presque entièrement libre et constitue deux grands voiles qui cachent tout le reste de l'animal; d'autres fois, ces deux expansions se réunissent et forment un tube. Enfin ce n'est quelquefois qu'une espèce de disque dont les bords sont libres ou entourent le corps sous la forme d'un sac. Manteau = pallium. - Structure anatomique présente chez les mollusques. C'est une membrane qui recouvre le corps et constitue une cavité appelée la cavité palléale. Cette cavité renferme les branchies (ou les poumons chez certains gastéropodes terrestres), ainsi que d'autres organes internes, tels que le cœur et une partie du système digestif. Le manteau a plusieurs fonctions importantes chez les mollusques. Il sécrète généralement une coquille calcaire protectrice chez les mollusques à coquille, comme les escargots et les coquillages. Chez les céphalopodes, le manteau peut produire une enveloppe externe ou des structures camouflantes complexes pour aider à la protection et à la dissimulation. De plus, le manteau joue un rôle dans la respiration et l'excrétion des déchets chez les mollusques aquatiques. Enfin, chez les céphalopodes, le manteau est également impliqué dans la propulsion par jet d'eau, un mécanisme de locomotion rapide et efficace. Marc, du latin amurea, marc. - On appelle ainsi les résidus de café et de divers fruits tels que pommes, poires, olives, raisin; etc., des racines, légumes ou herbes dont on a extrait le jus pour les usages domestiques ou industriels. Ces différents produits sont en général utilisés pour la nourriture des bestiaux et des volailles; ils constituent aussi un excellent engrais. Dans les pays vignobles, on distille le marc de raisin et on en fait une eau-de-vie qui a une certaine réputation locale, mais dont le goût particulier, désagréable aux personnes qui n'y ont pas été habituées de longue date, décèle l'origine. Marcescent; du latin marcescere, se flétrir. - Se dit des organes foliacés des plantes qui se fanent et se dessèchent sur la plante au lieu de s'en détacher avant de tomber, telles sont les feuilles des chênes; le calice des mourons, des ronces, des rhinanthes et d'un grand nombre de plantes; la corolle des bruyères, des campanules, de plusieurs cucurbitacées, etc. - Il ne faut pas confondre ce terme avec le mot persistant, qui s'applique aux organes qui, comme les feuilles de pin, de sapin, restent pendant plusieurs années sur l'arbre sans se dessécher. Marcottage. - Méthode de multiplication végétative dans laquelle une partie de la plante, comme une tige ou une branche, est enracinée tout en restant attachée à la plante mère. Une fois que les racines se sont formées, la partie enracinée peut être séparée de la plante mère pour devenir une nouvelle plante. Marginé, du latin margo, bord. - Se dit de certains organes dont les bords sont prolongés en des expansions foliacées qui leur forment bordure. Les pétiole des feuilles d'orangers (Agrumes), ceux du pois ochrus, sont marginés plus ou moins largement. Les akènes de la tanaisie, de la camomille, de la matricaire, etc., sont marginés d'un anneau membraneux en forme de rebord. - Les graines elles-mêmes sont marginées lorsqu'elles sont pourvues d'un rebord saillant, mais étroit, qui est produit par l'expansion de leurs enveloppes, comme dans le cheiranthe sinué, la spargoute pentandre, etc. Marteau = malleus. - Un des trois osselets de l'oreille moyenne chez les mammifères. Il est situé plus près du tympan et fait partie intégrante du système auditif. Le marteau est nommé ainsi en raison de sa forme. Il se compose d'une tête, d'un manche et d'une partie appelée le processus court. Lorsque les vibrations sonores atteignent le tympan, celui-ci commence à vibrer. Ces vibrations sont ensuite transmises au marteau, qui agit comme un amplificateur et les transmet à l'enclume, le deuxième osselet de l'oreille moyenne. L'enclume transmet alors les vibrations à l'étrier, le troisième osselet, qui les transmet à l'oreille interne pour être converties en signaux nerveux. Masséter, du grec masaomai, je mâche. - On nomme ainsi chez l'humain et chez les vertébrés en général un muscle situé à la partie postérieure de la joue, entre le niveau de l'oreille et l'angle de la mâchoire; il s'insère supérieurement, chez l'humain, à l'arcade-zygomatique, et inférieurement à , la branche montante du maxillaire inférieur (zygomato-maxillaire de Chaussier). Il rapproche la mâchoire inférieure de la supérieure et joue un rôle, important dans la mastication. Il reçoit une artère massétérine, née tantôt de la maxillaire interne, tantôt de la temporale profonde postérieure; une veine massétérine accompagne cette artère; enfin le nerf-maxillaire inférieur envoie à ce muscle le massétérin. (S.-Y.). Mastication, du grec mastax, mâchoire. - On nomme ainsi l'un des actes mécaniques qui, chez les animaux, concourent à la digestion. Cet acte n'existe véritablement que chez les mammifères; il a lieu dans la bouche et consiste en une trituration des aliments entre les dents molaires, sous l'influence des mouvements des mâchoires, de la langue et des joues. La salive, abondamment versée dans la bouche en ce moment, amollit la masse alimentaire, en même temps qu'elle y exerce ses propriétés chimiques. La mastication a pour effet spécial d'assurer le broiement des matières végétales et d'en préparer ainsi la digestion; voilà pour pourquoi cet acte est prolongé chez les espèces phytophages (qui mangent des végétaux), et atteint une si remarquable perfection chez les ruminants. Chez l'humain, la mastication est une des conditions indispensables du maintien des fonctions digestives; et c'est pour en assurer la bonne exécution que l'on recommande de ne pas manger trop vite, de se tenir les dents en bon état. Mastoïde. - Structure osseuse située à la base du crâne, juste derrière l'oreille, dans la région latérale et postérieure de l'os temporal. Elle tire son nom de sa forme qui ressemble à celle d'une mamelle ou d'un sein (du grec mastoidês = semblable à un sein). La mastoïde comporte plusieurs cavités, dont la plus importante est la cellule mastoïdienne. Cette cavité est aérée par un système de petites cavités interconnectées et est tapissée par une membrane muqueuse. La cellule mastoïdienne est considérée comme une extension de l'oreille moyenne et est impliquée dans la régulation de la pression de l'air dans l'oreille moyenne. La mastoïde est également le site d'insertion de plusieurs muscles du cou, notamment le muscle sterno-cléido-mastoïdien, qui s'attache à la partie inférieure et antérieure de la mastoïde. Maturation. - En botanique, série de transformations qui se produisent dans un fruit qui mûrit, pour l'amener à l'état de maturité. D'un point de vue botanique, on dit qu'un fruit est mûr quand il a atteint tout son développement, et qu'il se détache naturellement du végétal qui l'a produit ; au point de vue alimentaire, on regarde comme mûr le fruit qui a acquis toutes les qualités qu'on exige pour qu'il paraisse sur la table. Cette maturité relative coïncide quelquefois avec la maturité physiologique. Dans leur jeune âge, les baies et les drupes sont ordinairement verts, acides et riches en tanin. Les acides les plus répandus sont les acides citrique (citrons, oranges), tartrique (raisin) et malique (pommier, sorbes, cormes). Les chloroleucites du fruit jeune renferment de l'amidon, parfois même en proportion telle que le fruit non mûr est farineux (banane). Pendant la maturation, sous l'action de la chaleur et de la lumière, s'opère une résorption progressive de ces principes : elle est complète pour l'amidon, presque complète pour la chlorophylle et le tanin, seulement partielle pour les acides organiques; il arrive même que certains fruits (oranges et citrons) se chargent de plus en plus d'acides en mûrissant. D'autres fruits (olives, accumulent de l'huile dans leur péricarpe : l'olive jeune renferme de la mannite, qui disparaît par la suite. On peut avancer artificiellement la maturité des fruits, soit à l'aide d'incisions annulaires de l'écorce, soit en cultivant la plante sous verre (en serre, par exemple). Certains fruits (figues, cerises et, en général, fruits à noyau) doivent acquérir toute leur maturité sur l'arbre qui les porte; beaucoup de fruits à pépins doivent, au contraire, être cueillis avant leur maturité. - En biologie générale, ensemble des phénomènes qui conduisent la cellule germinative à la qualité d'élément sexuel apte à la reproduction. En dehors de la réduction chromatique, découverte par Weismann, la maturation sexuelle consiste en bipartition des cellules germinatives, qui deviennent successivement des spermatogonies, des spermatocytes, des spermatides et enfin des spermatozoïdes, représentant l'élément sexuel mûr. L'ovogénèse est calquée sur la spermatogénèse, avec cette différence que l'ovocyte, en se divisant, donne naissance à un seul élément sexuel, l'ovule, et à des globules polaires, qui sont inactifs et disparaissent. Guignard a montré que, chez les végétaux, la maturation des éléments sexuels est comparable à celle qui vient d'être décrite chez les animaux. Maturation de l'ARNÉpissage. Maxillaire, du latin maxilla = mâchoire. - Qui a rapport aux mâchoires. - Os maxillaires : la mâchoire supérieure est formée de deux os symétriques, Les maxillaires supérieurs; la mâchoire inférieure, par un seul os. le maxillaire inférieur, rappelant la forme d'un fer à cheval, et dont les extrémités sont relevées en angle droit et terminées par deux apophyses (apophyse coronoïde et condyle) séparées par l'échancrure sigmoïde. - Artère maxillaire interne : l'une des branches de la carotide externe. - Glande maxillaire : l'une des trois glandes salivaires que l'humain et la plupart des autres mammifères possèdent de chaque côté de la tête. Maxillaire interne (artère). - Branche de l'artère carotide externe. Elle fournit la vascularisation de plusieurs structures de la tête, y compris la dure-mère, les muscles masticateurs, la membrane muqueuse des joues, les dents, les muscles temporaux, et d'autres structures adjacentes. Principales branches de l'artère maxillaire interne : • Artère alvéolaire inférieure. - Fournit du sang aux dents inférieures, à la gencive et à la membrane muqueuse de la bouche.Maxillaire (nerf). - Une des trois branches principales du nerf trijumeau (nerf trigéminal), qui est le cinquième nerf crânien. Comme son nom l'indique, le nerf maxillaire innerve principalement la région maxillaire, qui comprend la partie supérieure de la mâchoire, les dents supérieures, les sinus maxillaires et une partie de la muqueuse nasale. Le nerf maxillaire émerge du crâne par le foramen rond et est responsable de la sensation (sensibilité) dans la région de la mâchoire supérieure. Il transmet des informations sensorielles telles que la douleur, la température et le toucher depuis la peau, les muqueuses et les structures osseuses de cette région vers le cerveau. En plus de la sensation, le nerf maxillaire est impliqué dans certains réflexes, tels que le réflexe de clignement. Il joue également un rôle dans la régulation du flux sanguin et la réponse aux stimuli nociceptifs (douleur) dans la région maxillaire. Maxillaires (sinus). - Les plus grands des quatre sinus paranasaux . Ils sont situés dans les os maxillaires, juste en dessous des orbites et de chaque côté du nez. Ils sont en forme de pyramide et sont souvent décrits comme étant en forme de poche ou de cavité dans l'os maxillaire. Ces cavités sont recouvertes d'une muqueuse similaire à celle qui tapisse les cavités nasales. Les sinus maxillaires sont connectés aux fosses nasales par de minces passages appelés ostia. Leur emplacement près des cavités nasales leur permet d'influencer la qualité de la respiration nasale, ainsi que de jouer un rôle dans l'humidification et le réchauffement de l'air inspiré. Les sinus maxillaires ont plusieurs fonctions, notamment : la réduction du poids de la tête, la résonance de la voix, l'isolation thermique de la cavité nasal, et la protection contre les chocs. Méat. - Terme qui signifie passage, conduit ou orifice. - En, anatomie, on parle de méat auditif (ouverture du conduit auditif externe), des méats des fosses nasales, du méat urinaire (orifice externe du canal de l'urètre). - En botanique, on nomme méat l'espace vide entre les cellules des parenchymes végétaux lâches. Les grands méats constituent des lacunes. Méconium. - Au moment de la naissance et avant que l'enfant ait absorbé une nourriture quelconque, il rend des excréments spéciaux : le méconium. C'est une substance molle, visqueuse, d'un vert plus ou moins foncé, presque sans odeur et aseptique. Le méconium est constitué par les débris de la desquamation épithéliale qui se sont accumulés dans l'intestin pendant la dernière période de la vie intra-utérine, par du mucus et enfin par de la bile, qui lui donne sa coloration verdâtre. L'enfant rend 75 grammes de méconium en moyenne (Depaul), et l'évacuation complète n'a lieu que vers le troisième jour. L'écoulement du méconium mélangé aux eaux, au moment où les membranes se rompent, indique que l'enfant souffre, et souvent il y a lieu d'intervenir alors rapidement. Toutefois l'intervention est moins urgente quand, le liquide amniotique étant sorti clair tout d'abord, la sortie du méconium se produit avec une présentation du siège. Il peut s'agir dans ce cas d'une simple expulsion, par suite de la compression de l'abdomen de l'enfant pendant les contractions utérines, et cela sans gêne de la part de l'enfant. (Dr P. Langlois). Médian, qui est au milieu. - Nerf médian, ainsi nommé de la position qu'il occupe en avant du bras; il naît par un gros tronc de la partie antérieure du plexus- brachial, descend derrière la partie interne du biceps en côtoyant l'artère brachiale qui est en dehors, passe au devant du pli du bras, derrière la veine médiane; il s'enfonce ensuite entre le brachial antérieur et le rond-pronateur, continue son trajet jusque sous le ligament annulaire du carpe, et, arrivé dans la paume de la main, il se divise en autant de rameaux qu'il y a de doigts. Il porte notamment le mouvement à l'avant-bras, à la main et aux doigts, et surtout au pouce, à l'index et au médius. - Les veines médianes sont au nombre de trois : 1° la veine médiane commune, formée par les veines antérieures du carpe et de l'avant-bras, elle est située entre la radiale et la cubitale; 2° la médiane céphalique résulte de la division de la précédente; c'est sa branche externe qui va s'unir à la radiale pour former la céphalique; 3° la médiane basilique est la branche interne de cette division; ordinairement plus petite, mais plus superficielle, elle va s'unir à la cubitale pour constituer la basilique. Médiastin, du latin medius, au milieu. - Cloison membraneuse formée par l'adossement des deux plèvres, divisant la poitrine en deux parties, l'une droite, l'autre gauche, recevant dans ses intervalles le coeur renfermé dans le péricarde, l'aorte, l'oesophage, la veine cave supérieure, l'artère pulmonaire, la trachée, la veine azygos, le canal-thoracique. Membranes.
- Organe, ou partie d'organe, disposé en feuillet mince. On distingue
les membranes muqueuses, séreuses ou fibreuses. - En biologie cellulaire,
on identifie plusieurs types de membranes : celle qui sépare le noyau
du cytoplasme; ou encore celle qui sépare l'intérieur de l'extérieur
de la cellule et qui est appelée la membrane plasmique. - En botanique,
on nomme membrane l'assise ou ensemble d'assises cellulaires, assez fortement
cohérentes entre elles pour servir d'enve loppes à d'autres parties,
par exemple l'Ă©piderme
Meibomius (glandes de) = glandes tarsiennes. - Petites glandes sébacées situées dans la paupière. Elles sont nommées d'après Heinrich Meibom, un anatomiste qui les a décrites pour la première fois au XVIIe siècle. Ces glandes sont disposées verticalement le long du bord libre des paupières, à l'intérieur du tarse, le tissu cartilagineux de la paupière. Les glandes de Meibomius produisent un liquide sécrétoire huileux appelé sébum, qui s'étale sur le bord de la paupière lorsqu'on cligne des yeux. Cette couche de sébum forme ce qu'on appelle le film lipidique, qui aide à empêcher l'évaporation excessive des larmes et contribue à maintenir la stabilité du film lacrymal. Le film lacrymal est essentiel pour protéger la surface de l'œil, maintenir l'humidité et favoriser une vision claire et confortable. Méiose. - Processus de division cellulaire spécialisé qui se produit dans les cellules germinales ( = cellules reproductrices) des organismes multicellulaires. Elle consiste à réduire le nombre de chromosomes de moitié (haploïdie) afin de produire des cellules sexuelles ou gamètes (spermatozoïdes chez les mâles, ovules chez les femelles). Ces gamètes, lorsqu'ils se combinent lors de la fécondation, forment une cellule diploïde, qui a le nombre complet de chromosomes. On distingue dans la méiose deux divisions successives (méiose I et méiose II) chacune comportant plusieurs étapes similaires à celles de la mitose, mais avec pour résultats la réduction du nombre de chromosomes à chaque division. Méiose I • Prophase I. - Lors de cette étape, les chromosomes homologues (chromosomes appariés venant du père et de la mère) subissent la condensation et l'appariement. C'est également à ce moement que le phénomène de recombinaison génétique ou crossing-over se produit, entraînant un brassage du matériel génétique entre les chromosomes homologues. • Prophase II, Métaphase II, Anaphase II, Télophase II. Ces étapes sont similaires à celles de la mitose, mais cette fois-ci, les chromatides soeurs de chaque chromosome sont séparées. Cela aboutit à la formation de quatre cellules filles haploïdes ( = chacune avec la moitié du nombre de chromosomes de la cellule mère). Ces cellules deviennent les gamètes matures, prêtes pour la fécondation et la formation d'un nouvel individu diploïde avec un mélange génétique unique. chacune contenant un ensemble unique de chromosomes.Meissner (corpuscules de) = corpuscules tactiles de Meissner. - Récepteurs sensoriels spécialisés situés dans la peau des doigts, des orteils, des paupières, des lèvres et d'autres zones sensibles du corps. Les corpuscules de Meissner se trouvent dans la couche superficielle de la peau, dans le derme papillaire, juste en dessous de l'épiderme. Leur localisation dans les zones sensibles du corps les rend particulièrement sensibles aux stimuli tactiles légers et aux mouvements fins. Les corpuscules de Meissner sont constitués de terminaisons nerveuses enroulées dans des cellules de Schwann. Ces terminaisons nerveuses sont entourées par une capsule de tissu conjonctif. Les corpuscules de Meissner sont sensibles aux stimuli tactiles légers et à des changements rapides dans la pression exercée sur la peau. Ils jouent un rôle important dans la perception du toucher fin, de la texture des objets et des mouvements fins. Par exemple, ils sont impliqués dans la capacité à sentir la douceur, les vibrations légères et les mouvements délicats. Les corpuscules de Meissner présentent une adaptation rapide, ce qui signifie qu'ils réagissent rapidement à un stimulus tactile mais s'adaptent rapidement à des stimuli constants. Cette adaptation rapide permet au système nerveux de détecter les changements dans le toucher plutôt que de rester constamment activé par des stimuli constants. Les corpuscules de Meissner sont innervés par des fibres nerveuses myélinisées de type Aβ, qui transmettent rapidement les signaux sensoriels au système nerveux central. Ces fibres sont associées à la transmission rapide des informations tactiles au cerveau. Mélanine. - Pigment biologique produit par les cellules appelées mélanocytes. Elle est responsable de la couleur de la peau, des cheveux, des yeux et d'autres parties du corps chez les humains et de nombreux autres organismes. La quantité et la distribution de la mélanine dans la peau déterminent les variations de couleur de la peau, allant des tons les plus clairs aux plus foncés. Il existe deux types principaux de mélanine chez les humains : l'eumélanine, qui est responsable des teints bruns à noirs, et la phéomélanine, qui est responsable des teints plus clairs, comme les blonds, les roux et les peaux plus pâles. Outre son rôle dans la pigmentation de la peau, la mélanine est également présente dans les cheveux, où elle donne leur couleur, ainsi que dans l'iris des yeux, où elle détermine la couleur des yeux. En plus de son rôle dans la couleur de la peau, la mélanine joue également un rôle dans la protection contre les dommages causés par les rayons UV, dans la cicatrisation des plaies, et dans d'autres processus biologiques. Mélatonine. - Hormone produite naturellement par la glande pinéale, une petite glande située dans le cerveau. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation des cycles du sommeil et de l'éveil chez les êtres humains et d'autres animaux. La production de mélatonine est influencée par la lumière et l'obscurité dans l'environnement. Le processus de sécrétion de la mélatonine est généralement régi par la variation de la lumière. La production de mélatonine augmente généralement en réponse à l'obscurité, signalant au corps qu'il est temps de se préparer au sommeil. À l'inverse, en présence de lumière, la production de mélatonine diminue, indiquant au corps qu'il est temps de rester éveillé et actif. Membrane cellulaire = membrane plasmique = membrane cytoplasmique. - Structure essentielle qui entoure et délimite toutes les cellules vivantes. Elle agit comme une barrière sélective qui sépare l'intérieur de la cellule, le cytoplasme, de son environnement extérieur, tout en régulant le passage des substances entre les deux. La membrane cellulaire est principalement composée de phospholipides, de protéines et de glucides. Les phospholipides sont des molécules amphiphiles, ce qui signifie qu'elles ont une tête hydrophile (qui aime l'eau) et deux queues hydrophobes (qui repoussent l'eau). Cette structure particulière des phospholipides conduit à la formation d'une bicouche lipidique, où les têtes hydrophiles sont orientées vers l'extérieur de la membrane, en contact avec l'eau, tandis que les queues hydrophobes se trouvent à l'intérieur, créant une barrière imperméable aux substances hydrophiles. Les protéines intégrales et périphériques sont dispersées dans la bicouche lipidique, et elles remplissent une variété de fonctions, notamment le transport sélectif de substances à travers la membrane, la transmission de signaux cellulaires, le maintien de la structure et de la forme de la cellule, et l'adhésion cellulaire. Les glucides, quant à eux, sont souvent liés aux protéines ou aux lipides de la membrane pour former des glycoprotéines et des glycolipides, qui sont impliqués dans la reconnaissance cellulaire, l'identification de la cellule et l'adhésion cellulaire. La membrane cellulaire régule activement le passage des substances, telles que les ions, les nutriments et les déchets, à travers un processus appelé transport membranaire, qui peut se produire par diffusion simple, diffusion facilitée, osmose, ou transport actif. Membrane vitelline. - Structure externe présente autour de l'ovule ou de l'œuf. Elle est principalement composée de glycoprotéines et de polysaccharides. Chez les mammifères, la membrane vitelline est formée par les cellules folliculaires qui entourent l'ovocyte dans le follicule ovarien. Lorsque l'ovule est libéré de l'ovaire lors de l'ovulation, il est entouré par cette membrane. La membrane vitelline joue plusieurs rôles importants, notamment la protection de l'ovule, la régulation de la fécondation et la formation des premières barrières embryonnaires. Après la fécondation, la membrane vitelline aide à prévenir la polyspermie, c'est-à -dire la fécondation par plus d'un spermatozoïde. Une fois qu'un spermatozoïde a pénétré dans l'ovule, la membrane vitelline subit une réaction qui la rend imperméable aux autres spermatozoïdes. Chez d'autres organismes, comme les poissons, les amphibiens et les oiseaux, la membrane vitelline peut avoir des compositions et des fonctions différentes, mais elle reste généralement une structure importante pour la protection et la régulation du développement embryonnaire. Membre. - Appendice du tronc de l'humain et de la plupart des autres animaux, destiné à l'exercice des fonctions de relation. Chez l'humain. les membres sont au nombre de quatre-: deux membres inférieurs, pelviens ou abdominaux, qui servent à la sustentation et à la locomotion, et deux membres supérieurs ou thoraciques, qui servent au toucher et à la préhension. Chaque membre est composé de trois segments réunis par des articulations. Au membre supérieur on distingue le bras, l'avant-bras et la main; au membre inférieur : la cuisse, la jambe et le pied. Ménarche. - Premier cycle menstruel chez les jeunes filles, marquant le début de la période de fertilité. En d'autres termes, c'est le premier saignement menstruel. La ménarche survient généralement entre l'âge de 10 et 16 ans, bien que cela puisse varier d'une personne à l'autre. La ménarche est le résultat d'un processus impliquant l'interaction entre plusieurs hormones, notamment l'hormone folliculostimulante (FSH), l'hormone lutéinisante (LH), les oestrogènes et la progestérone. Avant la ménarche, le système hormonal subit des changements progressifs qui préparent le corps à la reproduction. Une fois que ces changements hormonaux atteignent un certain seuil, cela déclenche l'apparition de la ménarche. Mendel (lois de). - Trois lois énoncées dans les années 1860 par Gregor Mendel et posant les principes fondamentaux de l'hérédité et de la génétique. Il s'agit de : 1) la loi de la ségrégation, 2) la loi de l'assortiment indépendant, et 3) La loi de l'hérédité indépendante des caractères liés. Méninges, du grec méninx = membrane. - Nom commun des enveloppes membraneuses de l'encéphale et de la moelle épinière chez les vertébrés. Les trois méninges; la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère. Ménisque. - Structures cartilagineuses en forme de croissant situées dans les articulations, principalement dans les genoux. Ils agissent comme des amortisseurs et des stabilisateurs dans les articulations, en répartissant uniformément la pression et en aidant à absorber les chocs. Chaque genou possède deux ménisques : un ménisque médial, situé du côté intérieur du genou, et un ménisque latéral, situé du côté extérieur. Ces ménisques sont fixés à la capsule articulaire du genou et s'attachent au plateau tibial (la partie supérieure de l'os du tibia) par des ligaments appelés ligaments méniscaux. Les ménisques sont composés de tissu cartilagineux dense et résistant. Leur structure fibreuse leur permet de résister aux forces de compression et de cisaillement qui se produisent lors des mouvements du genou, tels que la marche, la course et la flexion. Ménopause. - Stade de la vie d'une femme qui marque la fin de sa période de fertilité et de ses menstruations régulières. C'est un événement naturel qui survient généralement entre l'âge de 45 et 55 ans, bien que cela puisse varier d'une personne à l'autre. La ménopause a lieu lorsque les ovaires cessent de produire des hormones sexuelles, en particulier les oestrogènes et la progestérone. En conséquence, la fonction ovarienne diminue progressivement, ce qui entraîne des changements dans le cycle menstruel et finalement l'arrêt des menstruations. Le processus menant à la ménopause peut durer plusieurs années et est souvent précédé par une période appelée périménopause, au cours de laquelle les cycles menstruels deviennent irréguliers et les symptômes associés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les changements d'humeur et les sécheresses vaginales, peuvent apparaître. Menstruation. - On parle de menstruation pour désigner soit la période de quelques jours au cours de laquelle ont lieu les menstrues (règles), soit la fonction physiologique consistant dans le flux régulier des menstrues au cours de la vie de la femme. La menstruation comprend alors : 1° la période d'établissement qui correspond sensiblement avec la puberté; 2° La période d'état, qlui correspond à la vie génitale de la femme; 3° la période de cessation ou ménopause. - La période menstruelle ou intervalle entre le début de deux menstrues consécutives (cycle menstruel) varie, suivant les femmes, de vingt-cinq à trente jours environ; elle est même variable chez une même femme. - La menstruation est sous la dépendance de l'ovulation et lui est consécutive. Les femmes ne sont ordinairement fécondes que quand elles sont réglées (entre dix et dix-huit ans, selon les pays et les sujets). Les menstrues sont presque toujours suspendues pendant la grossesse et ordinairement pendant l'allaitement. Chez la mère qui n'est pas nourrice, elles réapparaissent au bout de dix semaines environ (retour de couches). - Les menstrues ne sont pas absolument propres à l'espèce humaine. On les voit se produire chez quelques femelles de singes. Menstrues, du latin menstruus = mensuel; (synonymes : Règles, ménorrhée, flux cataménial, mois). - Les menstrues sont un flux périodique de liquide sanglant femme, dont la période est environ un mois (Menstruation). Elles sont constituées par du sérum sanguin venant de l'utérus, contenant des globules blancs et rouges et des sécrétions muqueuses avec des débris d'épithélium. Pauvres en globules rouges et peu colorées au début et à la fin de la période d'écoulement, elles sont, à la période d'état, formées de sang presque pur. La quantité moyenne de sang qui s'écoule est de 150 à 200 grammes. Variable avec les sujets, elle est faible chez les femmes obèses ou anémiques. Le flux menstruel est le plus souvent précédé et accompagné, surtout au début, d'une sensation de pesanteur et quelquesfois d'une véritable douleur. Menton, du nom latin mentum. - Saillie située chez l'humain à la partie inférieure de la face, et formée principalement par un muscle nommé releveur du menton, et par une saillie de la partie moyenne du bord de l'os-maxillaire inférieur. Mentonnier, nom donné aux parties qui se rapportent au menton : l'artère mentonnière est la terminaison de l'artère dentaire inférieure; le nerf mentonnier est aussi la terminaison du nerf dentaire inférieur; le trou mentonnier est l'orifice externe du canal dentaire inférieur; il donne passage au nerf et à l'artère ci-dessus nommés : il est situé de chaque côté de la symphyse du maxillaire inférieur, à sa face externe. Méristème. - Naegeli a donné ce nom au tissu cellulaire générateur des jeunes tiges, tissu doué au plus haut degré de la faculté de multiplier ses cellules par division, c.-à -d. par formation de cloisons perpendiculaires à leur plus grand diamètre. Les cellules méristématiques sont indifférenciées et ont la capacité de se diviser rapidement pour produire de nouveaux tissus végétaux. Par les divisions répétées ce tissu, d'abord homogène donne naissance finalement à des cordons qui deviendront des faisceaux fibro-vasculaires et dans lesquels le cambium continuera à jouer le rôle de tissu générateur. Les méristèmes peuvent être trouvés à divers endroits sur une plante, notamment à l'extrémité des racines (méristème apical racinaire), à l'extrémité des tiges (méristème apical caulinaire), ainsi que dans les zones de croissance latérales (méristèmes latéraux ou intercalaires). Ces méristèmes permettent à la plante de croître en longueur et en largeur, et de produire de nouveaux organes tels que des feuilles, des fleurs et des branches. Méroblaste. - Cellule qui se divise de manière incomplète, produisant des cellules filles de taille inégale. Ce processus de division inégale se produit dans le développement embryonnaire de certains organismes, en particulier chez les invertébrés, où le zygote initial subit des divisions cellulaires pour former un blastocyste ou un embryon multicellulaire. Dans les organismes où le développement est méroblastique, les premières divisions cellulaires ne sont pas complètes : la totalité du cytoplasme n'est pas distribuée également entre les cellules filles. Au lieu de cela, une partie du cytoplasme reste dans le blastomère initial, appelé méroblaste, tandis que l'autre partie est répartie dans les blastomères filles de taille réduite, appelés micromères. Ces blastomères filles sont généralement plus petits et peuvent avoir des fonctions spécifiques dans le développement embryonnaire. Le mode de division cellulaire méroblastique est souvent observé chez les oeufs à vitellus riche, où le volume important du vitellus rend difficile la distribution équitable du cytoplasme lors de la division cellulaire. Cette forme de division cellulaire est en contraste avec la division cellulaire holoblastique, où les divisions cellulaires sont complètes et produisent des blastomères de taille égale. Mérogonie. - Mode de reproduction chez certains parasites protozoaires, en particulier chez les Apicomplexa (un groupe de protozoaires parasites comprenant des organismes pathogènes comme Plasmodium, responsable du paludisme, et Toxoplasma, responsable de la toxoplasmose). La mérogonie implique une série de divisions cellulaires multiples (schizogonie) qui se produisent à l'intérieur de la cellule hôte, généralement des cellules du système immunitaire ou des cellules du foie chez l'hôte vertébré. Ces divisions cellulaires produisent un grand nombre de mérozoïtes, qui sont des formes infectieuses capables d'envahir de nouvelles cellules de l'hôte ou de se transformer en d'autres formes du parasite, selon l'espèce. La mérogonie est souvent suivie par une phase de gamétogonie, où les mérozoïtes se développent en gamétocytes, des cellules sexuelles qui sont nécessaires à la reproduction sexuée du parasite dans son hôte définitif, souvent un vecteur arthropode tel que le moustique pour Plasmodium. Mésencéphale. - Région du cerveau située dans le tronc cérébral, entre le pont et le diencéphale. Il fait partie du système nerveux central et est composé de différentes structures : • Le tectum comprend les colliculi supérieurs et inférieurs, qui jouent un rôle important dans la perception sensorielle, notamment l'audition (colliculi inférieurs) et la vision (colliculi supérieurs).Le mésencéphale intervient dans la coordination des mouvements, la régulation de l'attention, la modulation de la douleur et d'autres fonctions neurologiques essentielles. Mésenchyme. - D'après les frères Hertwig, et leur opinion est admise par Kuppfer, Disse, Waldeyer, Kollmann, Rückert, etc., sous le nom de mésoderme, il y a lieu de distinguer deux formations différentes. Dans un cas, le mésoderme se sépare de l'entoderme sous forme de plissement ou d'évagination et conserve l'aspect d'une membrane cellulaire régulière; c'est le mésoderme épithélial. Dans l'autre cas, il se détache des feuillets primordiaux des cellules qui s'insinuent entre ces deux feuillets, s'y multiplient d'une façon active et élaborent une sorte de tissu muqueux par sécrétion d'une substance fondamentale; c'est le mésoderme mésenchymateux, c'est le mésenchyme (tissu intermédiaire, tissu de soutien) qui donne naissance au tissu conjonctif et au sang. Certains organismes ont un mésoderme exclusivement mésenchymateux (Mollusques, Cténophores), d'autres exclusivement épithélial (Choetognathes); enfin les Vertébrés possèdent à la fois un mésoderme épithélial et un mésoderme mésenchymateux. Les Pseudocoeliens ont un mésoderme mésenchymateux qui reste massif ou se creuse secondairement; les Enterocoeliens ont un mésoderme feuilleté, épithélial, creusé d'un coelome d'origine entérique, auquel s'ajoute par surcroît un mésenchyme. Mais comme le schizocoele n'est pas toujours lié à un mésenchyme, et l'entéroeoele toujours limité par un mésoderme épithélial, la théorie des frères Hertwig ne saurait être aujourd'hui acceptée dans son intégralité. (Ch. Debierre). Mésentère, du grec mesos, milieu, et entéron, intestin. - On nomme ainsi, chez les vertébrés, un repli du péritoine qui enveloppe les intestins à la manière d'une écharpe, les suspend à la colonne vertébrale et en règle la mobilité. Mésentérique, du mot mésentère. - On désigne par cette épithète divers organes qui sont maintenus entre les feuillets du mésentère; ce sont des glandes appartenant au système absorbant, des veines et des artères. - On distingue, chez l'humain, l'artère mésentérique supérieure, qui naît de l'aorte en avant, à droite, et un peu au-dessous du tronc coeliaque, et qui se distribue surtout à l'intestin grêle; et l'artère mésentérique inférieure, qui naît aussi de l'aorte, mais en avant et à gauche, un peu au-dessus de sa division en iliaques primitives. On distingue de même deux veines mésentériques. - On nomme plexus mésentériques des lacis de filets nerveux appartenant au système du grand sympathique; le supérieur se voit autour de l'artère mésentérique supérieure; l'inférieur entoure l'artère mésentérique inférieure et les artères iliaques primitives. Mésocôlon. - Repli du péritoine qui soutien le côlon. Mésoderme. - En embryologie, c'est le nom donné au feuillet moyen qui apparaît dans la gastrula, entre l'ectoderme et l'endoderme; il se divise ultérieurement en deux lames : le mésoderme ou mésoblaste pariétal du côté de l'ectoderme, et le mésoderme ou mésoblaste viscéral du côté de l'endoderme. Ces deux lames limitent une cavité appelée coelome. - En botanique, c'est la partie de l'écorce située entre la couche tubéreuse et l'enveloppe herbacée. Mésogastre. - Région de l'abdomen, située entre les régions épigastrique et hypogastrique. Mésolobe. - Nom donné par Chaussier au corps calleux, partie moyenne du cerveau. Mésophylle. - Structure présente dans les feuilles des plantes. Il est situé entre les deux épidermes de la feuille, formant la majeure partie du tissu foliaire. Le mésophylle est composé de deux types principaux de tissus : le mésophylle palissadique et le mésophylle lacuneux. • Le mésophylle palissadique est situé juste en dessous de l'épiderme supérieur de la feuille et est composé de cellules allongées, disposées en une ou plusieurs couches. Ces cellules sont riches en chloroplastes et sont responsables de la photosynthèse, le processus par lequel les plantes convertissent la lumière du soleil en énergie chimique.Ensemble, le mésophylle palissadique et le mésophylle lacuneux forment le tissu foliaire qui réalise la photosynthèse et permet à la plante de produire des hydrates de carbone à partir de la lumière du soleil, de l'eau et du dioxyde de carbone. Mésorectum, du grec mesos, moyen, et du nom rectum, portion triangulaire du péritoine qui s'étend de la face antérieure du sacrum à la face postérieure du rectum. Mésothorax (anatomie, zoologie), du grec mesos, moyen, et thorax, poitrine. - Anneau moyen du thorax chez les insectes. Mésozoïque. - Le Mésozoïque est une ère géologique qui s'est étendue d'environ 252 millions à environ 66 millions d'années avant notre ère (Ma). Il est subdivisé en trois périodes : le Trias, le Jurassique et le Crétacé. Le Mésozoïque est précédé par le Paléozoïque et suivi par le Cénozoïque dans l'échelle des temps géologiques. Le Mésozoïque est souvent associé à l'âge des dinosaures, qui ont dominé les écosystèmes terrestres pendant la majeure partie de cette ère. Les dinosaures ont diversifié et occupé de nombreux niches écologiques, allant des petits prédateurs aux énormes herbivores et aux redoutables prédateurs carnivores. Bien que les dinosaures aient dominé les terres, les premiers mammifères sont apparus au cours du Mésozoïque. Ces mammifères primitifs étaient généralement de petite taille et occupaient des niches écologiques variées, notamment celles de petits insectivores et de créatures arboricoles. Les océans du Mésozoïque étaient habités par une grande diversité d'animaux marins, notamment des reptiles marins tels que les ichthyosaures, les plésiosaures et les mosasaures, ainsi que des mollusques, des coraux et d'autres formes de vie marine. La fin du Mésozoïque a été marquée par une extinction massive, connue sous le nom d'extinction Crétacé-Paléogène, qui a conduit à la disparition des dinosaures non aviaires et de nombreux autres groupes d'organismes. Cet événement a ouvert la voie à l'ascension des mammifères et à la diversification des groupes d'organismes qui caractérisent l'ère suivante, le Cénozoïque. Métabolisme. - Ensemble des processus chimiques qui se déroulent dans les cellules d'un organisme pour maintenir la vie. Ces processus sont responsables de la transformation des nutriments provenant de l'alimentation en énergie et en matériaux nécessaires à la croissance, à la reproduction, à l'entretien cellulaire, et à d'autres fonctions biologiques. L'énergie est stockée et libérée au cours des réactions métaboliques. L'adénosine triphosphate (ATP) est la principale molécule énergétique utilisée par les cellules pour alimenter divers processus biologiques. On distingue dans le métabolisme deux types de processus. Les uns relèvent de l'anabolisme (processus responsables de la synthèse de molécules plus complexes à partir de molécules plus simples), les autres du catabolisme (processus de dégradation des molécules complexes en molécules plus simples, libérant de l'énergie). Les réactions métaboliques sont catalysées par des enzymes. Ces protéines accélèrent les réactions chimiques, permettant au métabolisme de se dérouler efficacement. Le métabolisme est étroitement régulé pour répondre aux besoins énergétiques de l'organisme. Les signaux hormonaux, la disponibilité des nutriments, et d'autres facteurs influent sur l'équilibre entre l'anabolisme et le catabolisme. Il existe plusieurs voies métaboliques distinctes. Par exemple, la glycolyse est la voie métabolique qui décompose le glucose en pyruvate, tandis que la gluconéogenèse synthétise le glucose à partir de précurseurs non glucidiques. Les molécules énergétiques telles que le glucose et les triglycérides sont stockées dans le corps et libérées lorsque l'énergie est nécessaire. Métacarpe, du grec méta, après, et carpos, poignet. - Portion du squelette des vertébrés, correspondant à la paume de la main, formée normalement de 5 os parallèles articulés en haut avec les os du carpe, et supportant chacun un des doigts de la main. - En général, il y a autant d'os au métacarpe que l'animal a de doigts. Cependant on observe parfois qu'un os métacarpien rudimentaire est la trace d'un doigt non développé; et, d'une autre part, chez les ruminants, les deux os métacarpiens qui soutiennent les deux doigts posant sur le sol sont soudés en un seul os nommé le canon; ce même nom désigne aussi l'os métacarpien qui soutient le doigt unique des animaux du genre cheval. - Les oiseaux ont deux os métacarpiens soudés par leurs extrémités et faisant partie de ce qu'on nomme le bout de l'aile. Il n'existe rien d'analogue au métacarpe chez les poissons. Métacarpien, du mot métacarpe. - Ce nom désigne d'abord les os mêmes du métacarpe, que l'on distingue par leur numéro d'ordre en commençant par celui qui soutient le pouce; il s'applique, en outre, à divers organes tenant au métacarpe. Nous signalerons surtout : - Le ligament métacarpien, sorte de bandelette aponévrotique qui maintient dans leur position l'extrémité inférieure des quatre derniers os métacarpiens. - L'artère métacarpienne ou dorsale du métacarpe est un rameau de l'artère radiale qui se distribue à la peau du dos de la main et au muscle-abducteur de l'index. Métamère ou zoonite (zoologie, embryologie). - Chacun des anneaux d'un ver ou d'un arthropode. Le terme de métamère a été créé par le Haeckel. Pour ce naturaliste, en effet, tout métamère, qu'il soit d'un ver, d'un crustacé, d'un insecte, représentait un individu, un élément distinct d'une série d'êtres unis bout à bout, une unité morphologique de ce tout, qui est un animal, ou, pour mieux dire, une colonie animale. Métamérie. - Division primitive de la corde dorsale de l'embryon et des tissus environnants en segments ou métamères. Chacun des segments constituant la métamérie présente les caractères généraux et les propriétés principales de l'individu auquel il appartient, ce qui a fait penser à divers auteurs que la métamérie est la marque de l'existence, dans la phylogénie de l'être, d'une colonie animale qui aurait disparu par coalescence. Chez les vertébrés supérieurs, la division primitive ne persiste pas, et c'est une nouvelle division de la corde dorsale qui aboutit à la formation des vertèbres. |
MĂ©tamorphose.
- Changements de forme ou de structure qui surviennent pendant la vie de
certains animaux. La métamorphose est un développement post-embryonnaire,
qui ne compte que du jour où l'animal a quitté l'oeuf et, par conséquent,
dans la règle, le corps de la mère. Les animaux qui subissent le plus
de métamorphoses régulières sont certainement les insectes, puisque,
en général, aucun deux n'éclôt sous la forme définitive apte à reproduire
son espèce; mais il en est beaucoup d'autres qui passent par divers états
(échinodermes, mollusques, crustacés, poissons, batraciens). - Les insectes
sortent de l'oeuf à l'état de larve, puis, après plusieurs mues, qu'accompagnent
parfois de grands changements de formes, ils passent par un Ă©tat, ordinairement
dormant, qui est celui de nymphe, pupe ou chrysalide; enfin, ils apparaissent
à l'état d'insecte parfait. Plusieurs années peuvent être consacrées
à ce développement; il peut aussi se faire en quelqucs jours. Mais, des
trois états, le plus court est généralement celui d'insecte parfait,
car le mâle ne survit guère à l'accouplement, non plus que la femelle
à la ponte. Cependant quelques coléoptères vivent plusieurs années
à l'état parfait. On distingue les insectes à métamorphoses complètes,
et les insectes à métamorphoses incomplètes : les premiers passant par
les trois Ă©tats, comme : chenille, chrysalide et papillon; les autres
(sauterelles et punaises) ayant leur forme définitive au sortir de l'oeuf
et ne faisant que grossir et acquérir des ailes au fur et à mesure de
leurs mues. On appelle aussi les premiers métaboles (hémimétaboles étant
le nom de ceux qui ont des métamorphoses incomplètes, comme : les orthoptères,
les hémiptères, etc., et holométaboles celui des insectes qui subissent
des métamorphoses complètes), et les seconds amétaboles.
Métanéphros. - Un des trois types de reins embryonnaires chez les vertébrés. Il se développe à partir du mésoderme intermédiaire, une couche de tissu embryonnaire, et devient l'organe principal de filtration et d'excrétion des déchets chez les vertébrés adultes. Chez les mammifères, le métanéphros est la forme de rein définitive qui, chez les humains, se développe à partir de la sixième semaine de gestation jusqu'à la naissance. Il remplace les structures rénales embryonnaires précédentes, le pronephros et le mésonéphros, qui sont transitoires et ne jouent qu'un rôle mineur dans la fonction rénale. Le métanéphros se compose de plusieurs structures anatomiques importantes, notamment les néphrons, qui sont les unités fonctionnelles des reins, ainsi que le bassinet, le calice rénal, le pelvis rénal et l'uretère. Les néphrons sont des structures en forme de tubules qui filtrent le sang, éliminant les déchets et régulant l'équilibre hydrique et électrolytique du corps en produisant de l'urine. Les reins métanéphriques se développent à partir d'une structure initiale appelée le bourgeon urétéral, qui émerge de la partie distale de l'arc aortique. Ce bourgeon urétéral pénètre ensuite dans le mésoderme environnant, formant le bassinet, le calice rénal, le pelvis rénal et l'uretère, tandis que les néphrons se développent à partir de bourgeons métanéphriques induits par le bourgeon urétéral. À la naissance, les reins métanéphriques sont fonctionnels et continuent de se développer et de mûrir après la naissance. Ils jouent un rôle vital dans le maintien de l'homéostasie du corps en filtrant le sang, en régulant la pression artérielle, en éliminant les déchets métaboliques et en régulant les niveaux d'eau et d'électrolytes dans l'organisme. Métaphase. - Etape de la division cellulaire, à la fois dans la mitose et la méiose. Elle se situe entre la prophase et l'anaphase et représente l'une des phases les plus visuellement distinctes de la division cellulaire. Au début de la métaphase, les chromosomes se sont déjà condensés pendant la prophase, devenant visiblement compacts et visibles au microscope optique. Chaque chromosome est constitué de deux chromatides sœurs reliées par un centromère. Pendant la métaphase, les chromosomes alignent soigneusement le long d'une structure appelée plaque équatoriale ou plan métaphasique, située au centre de la cellule. Cette position est cruciale pour assurer une répartition égale des chromosomes dans les cellules filles lors de la division cellulaire ultérieure. Des microtubules provenant des centrioles opposés de la cellule se lient aux centromères de chaque chromosome, formant des attachements spécialisés appelés kinétochores. Ces microtubules kinétochoriens exercent des forces sur les chromosomes, aidant à les aligner avec précision sur la plaque équatoriale. Pendant la métaphase, la cellule effectue des vérifications pour s'assurer que tous les chromosomes sont correctement alignés sur la plaque équatoriale. Ce processus est important pour éviter les erreurs de répartition des chromosomes et assurer que chaque cellule fille reçoit le bon nombre de chromosomes. Une fois que tous les chromosomes sont correctement alignés sur la plaque équatoriale, la cellule entre dans la phase suivante de la division cellulaire, l'anaphase, où les chromatides sœurs sont séparées et tirées vers les pôles opposés de la cellule par les microtubules du fuseau mitotique. Métaphragme. - Cloison membraneuse ou chitineuse qui sépare le dernier segment thoracique de l'abdomen, chez les insectes. Métatarse, métatarsien, du grec meta, après, et tarsos, plante du pied. - Le métatarse est cette partie du pied située entre le tarse et les orteils; chez l'humain, il est composé de cinq os désignés sous le nom de métatarsiens, numériquement de dedans en dehors. Ils s'articulent en avant avec chacun des doigts, en arrière avec les trois os cunéiformes et le cuboïde de la seconde rangée des os du tarse. - Les articulations métatarsiennes sont celles des os métatarsiens entre eux. - L'artère métatarsienne est une des branches externes de la pédieuse. Métazoaires, du préfixe grec méta, et de zôon = animal. - Ce terme sert à regrouper tous les animaux pluricellulaires. - Haeckel avait défini les métazoaires comme des animaux possédant des organes cellulaires différentiels : la gastrula est la forme larvaire des métazoaires. Méthionine. - Acide aminé essentiel. La méthionine est l'un des acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines dans le corps. Elle est incorporée dans les chaînes polypeptidiques lors de la traduction de l'ARNm en protéines par les ribosomes. La méthionine est un précurseur important de divers composés méthylés dans l'organisme. Elle est nécessaire à la synthèse de la S-adénosylméthionine (SAM), un donneur de groupes méthyle utilisé dans de nombreuses réactions de méthylation, y compris la méthylation de l'ADN, des protéines et des lipides. La méthionine contribue aussi à la formation du glutathion, un antioxydant. Le glutathion aide à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres et les espèces réactives de l'oxygène. La méthionine est impliquée par ailleurs dans la santé du foie et dans la détoxification des substances nocives. Elle est nécessaire à la synthèse de la phosphatidylcholine, un composant important des membranes cellulaires hépatiques. Enfin, c Comme tous les acides aminés, la méthionine est nécessaire à la croissance et à la réparation des tissus dans tout le corps. Microbiologie. - Branche de la biologie qui étudie les micro-organismes ou microbes (ci-dessous). La microbiologie examine divers aspects des micro-organismes, notamment leur structure, leur fonction, leur physiologie, leur génétique, leur écologie, leur distribution et leur interaction avec d'autres organismes. Elle comprend également l'étude des maladies infectieuses causées par des micro-organismes et des mécanismes de prévention et de traitement de ces maladies. Micro-organisme = microbe. - Organismes vivants de taille microscopique qui ne peuvent être vus à l'œil nu. Ils comprennent notamment les bactéries, les archées, les virus, certains champignons, et les protozoaires. Les microbes sont omniprésents dans l'environnement, et beaucoup d'entre eux jouent un rôle crucial dans de nombreux aspects du monde vivant, de l'écologie à la digestion, en passant par la production alimentaire. Certains peuvent également causer des maladies et des infections. Micropyle. - En botanique, on nomme ainsi l'orifice du sommet organique l'ovule, par lequel pénètre le tube pollinique et par où passe le sac embryonnaire. Microspore. - Spore de petite dimension qu'on observe dans les espèces de Champignons qui présentent deux sortes de spores de volume différent. Il y en a en outre chez les Lycopodiacées Hétérosporées. Ces organes de reproduction sont abrités et se développent dans les Microsporange. Microfilaments. - Structures constitutives des cytosquelettes. Ils sont composés de protéines d'actine et sont impliqués dans la contraction musculaire, la division cellulaire et le mouvement cellulaire. Microtubules. - Structures tubulaires composées de protéines appelées tubulines (l'alpha-tubuline et la bêta-tubuline), s'assemblent en protofilaments, et ces protofilaments s'organisent ensuite pour former les microtubules. Ceux-ci font partie du cytosquelette, un réseau dynamique de filaments protéiques à l'intérieur des cellules. Les microtubules sont souvent organisés à partir du centrosome, qui contient deux centrioles. Le centrosome est impliqué dans la formation du fuseau mitotique pendant la division cellulaire. Les microtubules ont une structure cylindrique creuse, composée de 13 protofilaments disposés en périphérie. Ils ont une extrémité plus (extrémité +) qui favorise l'addition de sous-unités, et une extrémité moins (extrémité -) où les sous-unités sont perdues ou retirées. Les microtubules sont dynamiques, ce qui signifie qu'ils peuvent subir des changements constants dans leur longueur (polymérisation et dépolymérisation) en raison de l'addition et de la perte de sous-unités tubulines. Ce processus est régulée par diverses protéines associées aux microtubules, telles que les protéines +TIP (end-binding proteins) et les protéines de liaison aux microtubules (MAPs). Ces structures remplissent diverses fonctions dans la cellule. Le microtubules forment le fuseau mitotique pendant la mitose, aidant à séparer les chromosomes. Ils contribuent à la forme et à la stabilité de la cellule, participant à la définition de son architecture interne. Ils servent de rails pour le transport des vésicules et d'autres organites à l'intérieur de la cellule. Les microtubules sont par ailleurs impliqués dans les mouvements cellulaires, comme le battement des cils et des flagelles. Microvillosités. - Petites structures en forme de doigt qui se trouvent à la surface des cellules épithéliales. Elles sont constituées de projections membranaires minuscules et fines et sont présentes dans divers types de cellules épithéliales, notamment dans l'intestin grêle, les reins, les voies respiratoires et d'autres tissus. Ces microvillosités forment une structure appelée bordure en brosse, qui est visible au microscope électronique. Chaque microvillosité est composée d'une fine membrane plasmique recouvrant un faisceau de microfilaments d'actine, qui lui confère une structure rigide. Cette structure cytosquelettique est importante pour maintenir la forme et la stabilité des microvillosités. Les microvillosités augmentent considérablement la surface d'absorption disponible des cellules épithéliales. Cela permet aux cellules de maximiser leur capacité à absorber des nutriments, des électrolytes, des ions et d'autres substances essentielles à partir du milieu environnant. Les microvillosités contiennent des protéines de transport spécialisées, telles que des transporteurs membranaires et des canaux ioniques, qui facilitent le mouvement sélectif de substances à travers la membrane cellulaire. Ces protéines de transport permettent l'absorption sélective de nutriments et d'autres substances essentielles tout en régulant le passage des molécules. Miel. - Substance sucrée, sirupeuse, que certains insectes, et principalement les abeilles, préparent avec les matières recueillies dans les fleurs. Le miel résulte de la transformation que subit, dans le jabot ou premier estomac de l'abeille, le nectar que l'insecte a recueilli sur les fleurs. Cette transformation s'opère sous l'influence du suc gastrique et de la salive. Elle consiste principalement dans l'évaporation d'une notable quantité d'eau et l'interversion du saccharose en dextrose et lévulose. Le miel contient environ 1/5 de son poids d'eau et 77% de sucre interverti (dextrose et lévulose). Le reste, soit 3%, est formé pour moitié de saccharose, et pour l'autre moitié de gomme, cire, pollen, matières azotées et substances minérales. C'est un produit visqueux, aromatique, à saveur sucrée, à couleur variant en général du banc jaunâtre au brun noir. Il est déposé par les abeilles dans une partie des cellules des rayons ou gâteaux de cire qu'elles édifient à l'intérieur de la ruche. La récolte des gâteaux est opérée de fin mai au commencement d'août. Pour extraire le miel, ou bien les gâteaux sont mis à égoutter à une température favorable (20° à 30°), puis on les broie et les soumet à une certaine pression, ou bien on les dispose dans un extracteur. Il y a trois qualités de miel : le miel vierge, recueilli par le premier écoulement, qui est le miel surfin; le miel fin, obtenu par un second écoulement, et le miel commun, exprimé à la presse, qui contient généralement des débris de cire, de cellules et d'insectes. Miellat, Miellée, miellure. - Matière sucrée plus ou moins liquide, mucilagineuse, se rapprochant par sa nature de la manne, et qu'on trouve en été sous la forme de gouttes sur les feuilles, les fleurs, les tiges, les bourgeons de certaines plantes (feuilles d'érable, de tilleul, etc.). Elle est produite souvent par une maladie ou par la piqûre de pucerons qui s'attachent à la face inférieure des feuilles, et font jaillir de temps en temps des gouttelettes de la matière dont viennent se repaître les abeilles, les guêpes, etc. D'autres fois, c'est une sécrétion produite par une grande abondance de sucs que l'ardeur du Soleil fait paraître au dehors; quelle qu'en soit la cause, la production de cette substance nuit aux plantes, qui finissent par en souffrir lorsqu'elle se fait en trop grande quantité. Migrations animales. - Voyages que certains animaux entreprennent à des époques périodiques. Les migrations d'animaux adultes peuvent être considérées comme subordonnées it l'instinct de conservation : défaut d'aliments (certains singes, grands tropeaux d'herbivaures africains), variations de la température (oiseaux), nécessité de la reproduction (poissons); quelquefois, les conditions mécaniques courants marins, courants aériens) semblent seules intervenir. Les migrations du pigeon voyageur paraissent être d'origine plus complexe. Les animaux à migration font toujours preuve d'un sens extraordinaire de l'orientation. Milieu. - Environnement physique dans lequel les organismes vivent et interagissent. Il englobe tous les éléments abiotiques (non vivants) et biotiques (vivants) qui composent l'environnement d'une zone donnée. Le milieu peut varier en taille, allant des microhabitats, comme une flaque d'eau, à des écosystèmes entiers, comme une forêt tropicale. La nature du milieu influence la distribution, l'abondance et la diversité des organismes vivants. Les organismes ont des adaptations spécifiques à leur milieu qui déterminent leur succès de survie et de reproduction. Les changements dans les milieux, tels que la déforestation, la pollution, le changement climatique, peuvent avoir des impacts profonds sur les écosystèmes et sur la biodiversité globale. Mimétisme. - Phénomène dans lequel une espèce imite délibérément une autre espèce ou un élément de son environnement pour obtenir un avantage évolutif, souvent en termes de survie ou de reproduction. Le mimétisme peut se produire entre des espèces différentes ou au sein de la même espèce. e mimétisme offre un exemple de l'évolution convergente, où des espèces non apparentées développent des caractéristiques similaires en réponse à des pressions de sélection similaires. Il existe plusieurs types de mimétisme, parmi lesquels : • Mimétisme batesien. - Une espèce inoffensive imite les caractéristiques d'une espèce toxique, dangereuse ou répulsive. Par exemple, une espèce de papillon non toxique peut imiter les couleurs vives et les motifs d'un papillon toxique pour dissuader les prédateurs.Miocène. - Epoque géologique situé entre l'Éocène et le Pliocène et qui s'étend d'il y a environ 23 millions à 5,3 millions d'années avant notre ère. C'est une subdivision du Cénozoïque. Le Miocène est caractérisé par une diversification significative de la faune et de la flore. Les mammifères, y compris les ancêtres de nombreux animaux actuels, ont prospéré pendant cette époque, qui a également vu l'extinction de certaines espèces. Les migrations d'animaux entre les continents ont continué à avoir lieu, entraînant des changements dans les écosystèmes. Mitochondries. - Organites présents dans presque toutes cellules eucaryotes et en grande quantité dans les cellules nécessitant beaucoup d'énergie (cellules musculaires). Elles sont entourées par une double membrane : une membrane externe lisse et une membrane interne profondément pliée en structures appelées crêtes mitochondriales. La membrane interne renferme des molécules et des enzymes clés impliquées dans la principale fonction des mitochondries, qui est la production d'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP), au cours du processus de respiration cellulaire. Les mitochondries sont également impliquées dans la régulation du métabolisme, de la signalisation cellulaire, et de l'apoptose ( = mort cellulaire programmée). Elles jouent aussi un rôle dans le métabolisme des lipides et la régulation de diverses voies métaboliques. Une caractéristique unique des mitochondries est qu'elles possèdent leur propre ADN (ADN mitochondrial) et ont une origine évolutive distincte. Il semble qu'elles aientt évolué à partir de symbiotes endocellulaires, où une cellule hôte primitive a établi une relation symbiotique avec une bactérie ancestrale, conduisant à la formation des mitochondries. Mitose (du grec mitos = filament). - Division indirecte de la cellule, dans laquelle chaque chromosome se dédouble, de sorte qu'à la fin du processus de division cellulaire, chaque cellule résultante possède la même formule chromosomique que la cellule initiale. La mitose se déroule dans les seules cellules somatiques (cellules du corps) et ne concerne pas la division des cellelles reproductrices (méiose). Elle se compose de plusieurs étapes distinctes : • L'interphase est la phase préparatoire où la cellule se prépare à la division en se répliquant et en doublant son contenu cellulaire, y compris l'ADN.Mitrale (valvule) = valve bicuspide. - Une des quatre valves cardiaques qui régulent le flux sanguin dans le cœur. Elle est située entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche du cœur. La valvule mitrale est composée de deux feuillets, appelés valvules antérieure et postérieure, qui se rejoignent pour former une structure en forme de dôme. Ces valvules sont attachées à des cordages tendineux (cordages tendineux de la valvule mitrale), qui sont eux-mêmes attachés à des muscles papillaires situés dans le ventricule gauche. La fonction principale de la valvule mitrale est de permettre au sang oxygéné provenant des poumons de passer de l'oreillette gauche dans le ventricule gauche lors de la contraction du coeur (systole ventriculaire), tout en empêchant le sang de refluer de manière anormale de retour dans l'oreillette (régurgitation). Pendant la diastole ventriculaire, lorsque le coeur se détend et se remplit de sang, les valves mitrales s'ouvrent pour permettre au sang de l'oreillette gauche de remplir le ventricule gauche. Lorsque le ventricule se contracte pendant la systole ventriculaire, les valves mitrales se ferment pour empêcher le sang de refluer dans l'oreillette. Moelle, du latin medulla, même sens. - Ce mot peut avoir plusieurs sens : on parle ainsi de moelle osseuse pour désigner la substance qui remplit le canal médullaire des os, de moelle épinière ou vertébrale pour parler de la partie du système cérébro-spinal contenue dans le canal vertébral, ou encore de moelle allongée, qui correspond au bulbe rachidien. • Moelle épinière. - Structure du système nerveux central chez les vertébrés. Elle est logée dans la colonne vertébrale et s'étend du cerveau, à partir du bulbe rachidien, jusqu'au niveau lombaire de la colonne vertébrale. La moelle épinière est constituée de tissu nerveux, de cellules gliales et de diverses voies neuronales qui transmettent les signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps.En botanique, on appelle moelle la région axiale du cylindre central, ou stèle de la tige et de la racine, occupée généralement par du parenchyme. Dans la moelle s'accumulent parfois des substances de réserve, comme la moelle des tiges aériennes de la canne à sucre et des tiges souterraines de la pomme de terre, etc. Souvent, en vieillissant, elle se déchire ou se résorbe de manière que la tige devient fistuleuse. Moisissures. - Organismes fongiques (champignons) présents partout dans l'environnement, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, et sont essentiels pour la décomposition de la matière organique. Les moisissures se développent dans des conditions humides et chaudes, se nourrissant de matières organiques telles que le bois, les tissus, les papiers, les aliments et d'autres matériaux. Les moisissures se présentent sous forme de filaments minuscules appelés hyphes, qui forment un réseau appelé mycélium. Le mycélium est la partie végétative du champignon et est souvent caché dans le matériau sur lequel la moisissure se développe. Les moisissures se reproduisent par la formation de spores, qui sont de petites structures reproductrices produites par les hyphes. Les spores sont légères et peuvent se disperser dans l'air, ce qui facilite la propagation des moisissures dans l'environnement. Les moisissures peuvent avoir différentes couleurs, notamment le blanc, le noir, le vert, le gris et le jaune. Leur texture peut varier également, allant de poudreuse à duveteuse ou visqueuse, selon le type de moisissure et les conditions environnementales. Molaires,
du latin molaris, de
Mollet, du mot mou. - Saillie de la partie supérieure et postérieure de la jambe, qui est formée par le double ventre charnu des muscles jumeaux soutenu par le muscle soléaire en dessous. Monécie. - Situation dans laquelle les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur le même individu, ou dans la même structure reproductive, d'une plante ou d'un organisme. En d'autres termes, une plante monécique possède à la fois des organes reproducteurs mâles (étamines) et des organes reproducteurs femelles (carpelles) sur le même individu. La monécie est l'un des différents systèmes de reproduction sexuée chez les plantes, et elle est contrastée avec la dioécie, où les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur des individus différents. La monécie peut offrir certains avantages en termes de pollinisation, car elle peut permettre à une plante de s'auto-polliniser plus facilement si les organes mâles et femelles sont proches les uns des autres. Cependant, elle peut également poser des défis en termes de diversité génétique, car la pollinisation croisée entre individus différents est réduite. Monochlamydé (histoire de la botanique), du grec monos, un seul; et chlamys, manteau. - Candolle nommait ainsi les végétaux dont les fleurs ne présentent qu'une seule enveloppe florale (Apétales). Les Monochlamydés formaient un des deux sous-embranchements dans lesquels il partageait les Exogènes on Dicotylédones. Monocline, du grec monos, seul , et klinè, lit. - Jussieu a adopté ce mot pour désigner les végétaux à fleurs-hermaphrodites, c'est-à -dire réunissant dans chacune d'elles les étamines et les pistils; il s'applique aussi à ces fleurs elles-mêmes. Monocotylédones. - Se dit des plantes qui, comme le lis, n'ont qu'un seul cotylédon. - Classe des phanérogames, caractérisée par la présence d'un seul cotylédon à l'embryon. Outre le caractère principal qui a fait donner son nom à la classe, les monocotylédones possèdent des caractères secondaires dont les princicipaux sont les suivants : feuilles souvent dépourvues de pétiole, à nervures non ramifiées, parallèles; les pièces des verticilles (sépales, pétales, étamines) sont généralement disposées par trois, alors quelles le sont par quatre ou par cinq chez les dicotylédones. On distingue dans les monocotylédones celles dont les fleurs ont un périanthe coloré (liliacées, amaryllidacèes, etc.), celles dont le périanthe n'est pas coloré (palmiérées, juncaginaceae), enfin celles qui sont totalement dépourvues de périanthe (graminées, cypéracées, etc.). Monocyte. - Type de globules blancs (leucocytes) qui font partie du système immunitaire de l'organisme. Les monocytes sont produits dans la moelle osseuse à partir de cellules souches hématopoïétiques.Ces cellules sont les plus grands des globules blancs. Elles ont une forme de rein ou de rein aplati avec un noyau en forme de rein ou de croissant. Leur taille varie généralement de 12 à 20 µm. Les monocytes (monocytes circulants) représentent environ 2 à 8 % de tous les globules blancs dans le sang périphérique. Les monocytes circulants peuvent migrer des vaisseaux sanguins vers les tissus où ils se différencient en macrophages ou en cellules dendritiques. Ilsjsont capables de phagocyter ( = ingérer) les agents pathogènes, tels que les bactéries, les virus, les champignons et les cellules anormales, pour les détruire. Après la phagocytose, les monocytes peuvent se différencier en macrophages tissulaires, qui continuent à détruire les agents pathogènes et à nettoyer les débris cellulaires. Les monocytes participent également aux processus inflammatoires en libérant des médiateurs inflammatoires, tels que des cytokines et des facteurs de croissance, qui activent d'autres cellules immunitaires et contribuent à la réponse inflammatoire. Monodelphes (histoire de la zoologie). - Nom proposé par Blainville pour désigner les Mammifères qu'il rangeait dans les ordres des Bimanes, Quadrumanes, Carnassiers, Rongeurs, Edentés (sauf les Monotrèmes : Ornithorynques,Échidnés), Pachydermes, Ruminants et Cétacés. Les Marsupiaux étaient alors désignés, par opposition, sous le nom correspondant de Didelphes. Souvent on comprenait aussi sous ce nom les Monotrèmes dont on faisait un ordre; mais Blainville avait créé pour eux la dénomination spéciale d'Ornithodelphes. Les Monodelphes, que l'on appellerait plutôt aujourd'hui mammiferes placentaires (Placenta), étaient considérés comme une sous-classe caractérisée par l'absence d'os marsupiaux et une reproduction normale donnant le jour à des petits d'un développement avancé à la suite d'une gestation simple et unique; c'est ce que rappelle le nom de la sous-classe. Monogame, du grec monos, un seul, et gamos, mariage. - En zoologie, se dit des animaux qui conservent un unique partenaire sexuel pendant toute une saison ou plus longtemps. - En botanique, se dit d'une calathide (famille des Composées) lorsqu'elle ne renferme que des fleurs d'un seul et même sexe. Monoïque, du grec monos, un seul, et oikos, logis. - On désigne sous ce nom des plantes qui offrent, réunies sur le même individu, des fleurs mâles ou staminifères et des fleurs femelles ou pistillées. Le mûrier, le bouleau, le pin, le maïs, le noyer, les courges, les melons, sont des végétaux monoïques. Monomère. - La plus petite unité de molécules plus grosses appelées polymères. Monosaccharide. - Unité simple ou monomère d'hydrates de carbone. Monopétale , du grec monos = un seul, et pétalos =pétale). - On nomme ainsi toute corolle formée d'une seule pièce, par suite de la soudure des pétales voisins les uns aux autres. - Tournefort avait désigné sous ce nom la 20e classe de sa méthode de classification, qui comprenait les arbres et les arbustes à corolle formée d'une pièce. A.-L. de Jussieu a ensuite groupé, sous le nom de Dicotylédones monopétales, les familles rangées dans les 8e, 9e, 10e et 14e classes de sa méthode, et qui, toutes, sont caractérisées par une corolle d'une seule pièce. Candolle, trouvant le mot monopétale propre à donner l'idée fausse de l'existence d'un seul pétale, a proposé d'y substituer celui de gamopétale, qui signifie a pétales soudés. Toujours commodes dans les descriptes, ces termes ne renvoient plus aujourd'hui un caractère utilisables en sytématique, car il rapproche indûment des plantes qui n'ont pas d'affinité biologique réelle. - Le nombre des pétales soudés se reconnaît ordinairement sans peine au nombre des lobes, divisions ou dents qui se voient au bord libre de la corolle. La corolle gamopétale est réqulière lorsque ses parties ou lobes sont égaux et semblables (fleurs de la campanule, du volubilis) ; irrégulière, lorsqu'elle se compose de parties inégales et dissemblables (fleurs de la sauge, du muflier, de la digitale). (G-s.). Monophylle, du grec monos, un seul, et phyllon, feuille. - Se dit parfois du calice dont les divisions ou sépales sont soudées entre elles, comme dans les fleurs de l'oeillet, du pois. Candolle lui préfèrait le mot plus exact de gamophylle, qui exprime la soudure des sépales et non leur réduction à un seul; du reste, on applique plus volontiers au calice les mots de monosépale et gamosépale pour désigner cette même disposition; on réservé alors le mot de gamophylle pour l'involucre ou le calicule. Monophylie, monophylétique. - La monophylie est la propriété d'un groupe d'organismes qui comprend un ancêtre commun et tous ses descendants, et seulement ces descendants. La monophylie implique qu'un groupe spécifique d'organismes partage un ancêtre commun exclusif : tous les membres du groupe, appelés taxons, descendent d'un ancêtre commun unique et partagent des caractéristiques dérivées héritées de cet ancêtre. Dans un groupe monophylétique, tous les membres sont inclus, et seuls ces membres sont inclus. Cela signifie qu'aucun taxon extérieur à ce groupe n'est inclus dans la définition du groupe. En d'autres termes, le groupe est complet et exclusif. La monophylie est fondamentale pour la classification phylogénétique, qui vise à regrouper les organismes en groupes qui reflètent leurs relations évolutives. Les clades, qui sont des groupes monophylétiques, constituent les unités de base de cette classification. La reconnaissance des clades monophylétiques permet une classification cohérente et basée sur les relations évolutives entre les organismes. Les méthodes d'inférence phylogénétique, telles que l'analyse cladistique et la construction d'arbres phylogénétiques, sont utilisées pour identifier et définir les groupes monophylétiques. Ces méthodes analysent les caractères partagés entre les organismes pour déterminer les relations évolutives et identifier les clades monophylétiques. Monosaccharide. - Molécule de sucre simple. Il s'agit de l'unité de base des glucides et ne peut pas être hydrolysé en molécules de sucre plus petites. Les monosaccharides sont généralement composés de chaînes carbonées d'une longueur de trois à sept carbones, bien que certains puissent en avoir plus ou moins. Exemples de monosaccharides : • Le glucose est le monosaccharide le plus abondant et le plus important dans la nature. Il est utilisé comme principale source d'énergie par les cellules du corps et est présent dans de nombreux aliments, notamment les fruits, les légumes, les céréales et les produits sucrés.Parmi d'autres exemples de monosaccharides on peut encore mentionner le ribose et le désoxyribose, qui sont des composants des acides nucléiques (ADN et ARN), ainsi que le xylose, l'arabinose et le mannose, entre autres. Monro(trou de) = isthme du cerveau = isthme interventriculaire. - Structure anatomique située dans le système ventriculaire cérébral. Le trou de Monro correspond à la communication étroite entre deux cavités cérébrales, les ventricules latéraux droit et gauche. La fonction principale du trou de Monro est de permettre le passage du liquide céphalorachidien (LCR) entre les ventricules latéraux et le troisième ventricule. Le LCR est produit dans les ventricules cérébraux par les plexus choroïdes, des structures vasculaires spécialisées situées dans les ventricules latéraux. Une fois produit, le LCR circule à travers le trou de Monro vers le troisième ventricule, puis vers d'autres parties du système ventriculaire cérébral et finalement à l'extérieur du système nerveux central où il est réabsorbé dans la circulation sanguine. Monosépale, du grec monos, un seul, et du français sépale. - Se dit du calice formant une seule pièce par la soudure des sépales les unes avec les autres. Monosperme, du grec monos, un seul, et sperma, graine. - Ce mot exprime une disposition de l'ovaire ou du fruit où chaque loge ne contient qu'un seul ovule ou une seule graine. Morphogénèse. - Processus par lequel les structures anatomiques et les formes des organismes se développent et prennent leur forme finale. Au début du développement, les cellules d'un organisme sont relativement indifférenciées et possèdent le potentiel de se spécialiser en différents types cellulaires. La morphogenèse implique la différenciation cellulaire, où les cellules acquièrent des identités spécifiques et des fonctions distinctes. Pendant la morphogenèse, les cellules se multiplient et se divisent pour augmenter le nombre de cellules dans les tissus en développement. La prolifération cellulaire est contrôlée de manière précise pour assurer la formation correcte des structures et des organes. Les cellules peuvent se déplacer d'un endroit à un autre dans l'organisme pendant le développement. La migration cellulaire est essentielle pour la formation de nombreuses structures, telles que les systèmes nerveux et vasculaires, ainsi que pour le positionnement correct des organes et des tissus. Les cellules et les tissus se réorganisent et interagissent les uns avec les autres pour former des structures anatomiques complexes. Ce processus implique souvent des changements dans la forme cellulaire, la polarité cellulaire, la jonction cellulaire et la matrice extracellulaire. La morphogenèse dépend de signaux moléculaires qui régulent le comportement des cellules et coordonnent leur développement. Les interactions entre les cellules et les signaux environnementaux guident les processus de différenciation, de prolifération, de migration et de réorganisation tissulaire. Les gènes et les facteurs de transcription jouent un rôle crucial dans la morphogenèse en régulant l'expression des gènes impliqués dans les processus de développement. Morphologie*. - Etude de la forme extérieure des organismes vivants. Mort. - La vie de toutes les espèces d'êtres organisés est limitée dans sa durée, et la mort en est le terme. Chez les végétaux, les diverses parties cessent peu à peu et très lentement de participer au mouvement vital, et le moment de la mort est insaisissable; mais chez les animaux la mort envahit plus rapidement l'organisme, et la cessation des phénomènes de sensibilité, de mouvement, dans beaucoup d'espèces, celle de la respiration et de la circulation, marquent d'une manière beaucoup plus appréciable le moment où la vie prend son terme. Morula (biologie, embryologie). - Phase de la segmentation de l'oeuf dans laquelle tous les blastomères, plus ou moins semblables entre eux, se réunissent en une masse sphérique, d'aspect framboisé ou mûriforme, et dépourvue de cavité de segmentation. Moustaches, du nom grec mystax. - On nomme ainsi chez l'humain, comme chacun sait, les poils de la barbe qui ombragent la lèvre supérieure jusqu'autour des deux commissures des lèvres. Souvent chez les autres mammifères on trouve, à l'extrémité postérieure de chacune de ces commissures, un certain nombre de poils gros, longs et rigides, tantôt droits, tantôt contournés, que par analogie on nomme moustaches. Les chiens, les chats, les phoques, plusieurs autres espèces de carnivores, beaucoup de rongeurs en offrent des exemples. Ces poils, parfois fort longs, susceptibles de se dresser, servent d'organes supplémentaires du toucher, et paraissent en général provoquer à leur base, dès qu'on les touche, une grande sensibilité. Mucilage. - Substance végétale, qui semble un état particulier de la gomme, dont elle se rapproche beaucoup, une gomme non encore élaborée, peu consistante, qui n'en a pas encore tous les caractères physiques et chimiques, que l'on retire en grande quantité des racines de guimauve, de grande consoude, des graines de lin, des semences de coing, des bulbes de quelques liliacées, etc. Elle se coagule par l'alcool et rend l'eau plus visqueuse; plus filante que la gomme, elle forme une émulsion avec l'huile et donne de l'acide mucique et de l'acide oxalique par l'acide nitrique. Mucine. - Mucoprotéine (ci-dessous) présente dans divers tissus et sécrétions du corps humain, principalement dans les muqueuses, telles que celles trouvées dans les voies respiratoires, le tube digestif, le système reproducteur et les yeux. Les mucines sont produites par divers types de cellules glandulaires, notamment les cellules caliciformes des muqueuses. Les mucines ont des propriétés viscoélastiques et sont responsables de la viscosité et de la lubrification des surfaces muqueuses, ce qui les aide à protéger les tissus contre les dommages, les infections et les irritations. Elles jouent également un rôle dans le piégeage des particules étrangères, des microbes et des allergènes, aidant ainsi à les éliminer du corps.Elles sont caractérisées par la présence de chaînes latérales riches en sucres, appelées résidus de glycosylation, qui sont liées à leur structure protéique de base. Ces résidus de sucre contribuent à la viscosité et à la cohésion des mucines, ainsi qu'à leur capacité à interagir avec d'autres molécules, telles que les anticorps et les récepteurs cellulaires. Mucopolysaccharides. - = glycosaminoglycanes (GAG). - Polysaccharides présents dans les tissus conjonctifs, tels que le cartilage, les tendons, la peau et les os, ainsi que dans les fluides corporels, tels que le liquide synovial et le liquide céphalorachidien. Les mucopolysaccharides sont constitués de chaînes linéaires ou ramifiées de sucres simples, tels que le glucose, le galactose, le glucosamine et l'acide glucuronique. Ces chaînes sont souvent fortement sulfatées, ce qui leur confère des propriétés hydrophiles et des charges négatives. Les mucopolysaccharides jouent plusieurs rôles biologiques essentiels. Ils contribuent à la structure et à la résilience des tissus conjonctifs, en particulier dans le cartilage, où ils sont abondamment présents. Ils agissent également comme lubrifiants et amortisseurs dans les articulations en formant une partie importante du liquide synovial, qui aide à réduire la friction entre les surfaces articulaires. De plus, les mucopolysaccharides sont impliqués dans la régulation de processus biologiques tels que la coagulation du sang, la croissance cellulaire et la migration, et la signalisation cellulaire. Exemples de mucopolysaccharides : le chondroïtine sulfate, le sulfate de dermatane, le sulfate d'héparane, l'acide hyaluronique, la kératane sulfate et l'héparine. Mucoprotéines. - Protéines contenant des chaînes de polysaccharides ou de glycosaminoglycanes (GAG) liées à leur structure protéique de base. Les mucoprotéines sont composées d'une chaîne polypeptidique de protéines à laquelle sont attachées des chaînes de glucides. Les glucides peuvent être attachés à la protéine par des liaisons glycosidiques, formant ainsi des glycoprotéines. Ces chaînes de glucides peuvent être relativement courtes et simples ou longues et complexes, avec des arrangements spécifiques de sucres. Les mucoprotéines remplissent diverses fonctions biologiques importantes. Elles sont souvent impliquées dans la lubrification et la protection des surfaces des muqueuses, des voies respiratoires, du tractus gastro-intestinal, des voies urinaires et d'autres surfaces corporelles exposées à l'environnement. De plus, les mucoprotéines peuvent jouer un rôle dans la reconnaissance cellulaire, la signalisation cellulaire, la régulation des processus de croissance et de développement, ainsi que dans l'adhérence cellulaire et la migration. Mucosités, Mucus, du nom latin mucus. - Matières liquides, visqueuses et filantes, sans odeur ni saveur, incolores ou légèrement opalescentes, qui recouvrent les membranes nommées pour cela muqueuses, et qui sont sécrétées d'une façon continue par la surface libre de ces membranes. Ainsi la bouche est humectée par des mucosités auxquelles se mêle la salive en plus ou moins grande proportion; les amygdales sécrètent particulièrement des mucosités pour faciliter le passage des corps étrangers dans le gosier. Les fosses nasales sont humectées par une mucosité, le mucus nasal; la muqueuse des voies respiratoires est lubrifiée par le mucus bronchique. Ces liquides onctueux servent à protéger la surface des muqueuses contre le contact des corps étrangers et l'action desséchante de l'air; ils sont produits par des organes plus ou moins compliqués nommés cryptes, follicules, glandes muqueuses. Mucroné, du latin mucro = pointe de glaive. - Se dit des organes des plantes terminés en une pointe droite et rigide comme celle d'une épée. Mue. - Changement dans le plumage, le poil, la peau, auquel les animaux sont sujets à certaines époques de leur vie. Temps où arrive ce changement. Chez les mammifères et les oiseaux, ce sont les poils et les plumes qui tombent, pour être remplacés par d'autres. Chez les reptiles c'est l'épiderme entier qui se détache, comme un fourreau d'où sort l'animal. Les arthropodes éprouvent mues semblables; les crustacés changent de peau même pendant l'état adulte, tandis que les insectes muent surtout à l'état de larve (toutefois, les sauterelles et les punaises, qui ont leur forme définitive au sortir de l'oeuf, subissent des mues en grossissant). L'acte de muer s'appelle ecdysis ou exuvation. - Modification qui s'opère dans le timbre de la voix humaine, au moment de la puberté. Cechangement du timbre et de la hauteur de la voix, tient aux modifications anatomiques qui s'accomplissent dans le larynx et les organes voisins. Il coïncide avec l'évolution des organes génitaux. Mufle. - On appelle ainsi cette surface nue, plus ou moins saillante, qui termine le museau de certains Mammifères, et particulièrement des ruminants : tels sont le boeuf, les antilopes, le cerf, le daim, le chevreuil; quelques-uns cependant n'ont ont pas, ainsi le renne, les chèvres, la girafe, etc. Multiplication végétative. - Processus de reproduction asexuée chez les plantes, dans lequel de nouveaux individus sont produits à partir de parties végétatives de la plante mère, telles que les racines, les tiges ou les feuilles. Contrairement à la reproduction sexuée qui implique la formation de graines et la fusion de gamètes, la multiplication végétative se produit sans la formation de gamètes ni la fécondation. Exemples : le bouturage, le marcottage, le greffage. Muqueux (tissu). - Avec Bordeu, Meckel et d'autres après lui ont désigné sous le nom de tissu muqueux le tissu cellulaire. Virchow considère comme tel le tissu cellulaire sous-cutané de l'embryon rendu glutineux par la substance amorphe qui écarte ses éléments. Enfin on a appelé le tissu mésodermique qui précède le squelette (prosquelette) du nom de tissu muqueux. Le type de ce tissu est dans le cordon ombilical. Il est essentiellement composé par de grandes cellules étoilées et anastomosées avec substance intermédiaire ou fondamentale, abondante et gélatiniforme. Murique (botanique), du latin murex, pointe de rocher. - Se dit des organes des plantes qui sont hérissés de pointes ou d'aiguillons à large base. Muscle, du latin musculus = petit rat). - Tissus contractiles qui produisent le mouvement en tirant sur les os à travers les tendons. Il existe trois types de muscles : les muscles squelettiques (contrôlant le mouvement volontaire), les muscles lisses (contrôlant les mouvements involontaires des organes internes) et les muscles cardiaques (constituant le muscle du coeur). Muscle iliaque. - Ce muscle s'étend de la face interne de l'os iliaque au petit trochanter du fémur. Uni au psoas, il a la même action : flexion sur la cuisse et rotation au dehors du membre inférieur. Muscles abducteurs et adducteurs. - Les muscles abducteurs et les muscles adducteurs sont deux groupes de muscles antagonistes qui travaillent ensemble pour produire des mouvements dans différentes parties du corps, souvent de manière opposée. Dans de nombreuses activités, ces deux groupes de muscles travaillent en coordination pour produire des mouvements fluides et contrôlés. Par exemple, lors de la marche, les muscles abducteurs et adducteurs des hanches travaillent ensemble pour stabiliser et déplacer les jambes dans un mouvement de balancement régulier. Des déséquilibres entre ces deux groupes de muscles peuvent entraîner des problèmes de posture, de stabilité et de mouvement. C'est pourquoi il est important de maintenir un équilibre entre les muscles abducteurs et les muscles adducteurs grâce à un entraînement approprié et à des étirements réguliers. Muscles releveurs. - Plusieurs muscles ont reçu ce nom à cause des fonctions qu'ils sont chargés de remplir. Ainsi le Releveur de l'aile du nez est le pyramidal du nez; le Releveur commun de l'aile du nez et de la lèvre supérieure est l'élévateur commun, etc.; le Releveur commun des lèvres est le muscle canin; le Releveur du menton est le muscle de la houppe du menton; le Releveur de la luette, etc. Musculature. - Ensemble et disposition des muscles du corps humain et de celui de autres animaux. Mutation génétique. - Changement permanent dans la séquence d'ADN d'un gène. Un tel changement peut affecter un seul nucléotide (mutation ponctuelle) ou des segments plus importants d'ADN (avec des délétions, des insertions ou des duplications). Les mutations peuvent se produire de manière spontanée ou être provoquées par des facteurs externes (exposition à des substances chimiques, à des radiations, etc.). Parmi les principaux types de mtuations génétiques, on peut citer : • La mutation ponctuelle, qui implique un changement dans un seul nucléotide de la séquence d'ADN. Cela peut être une substitution d'une base par une autre (par exemple, A à T, C à G), une insertion ou une délétion d'un nucléotide.Enfin, on parle de mutation chromosomique pour désigner les changements affectant de plus grandes parties du chromosome, pouvant inclure la perte, le gain ou la réorganisation de régions chromosomiques. Certaines mutations peuvent être bénéfiques, contribuant à l'évolution des espèces en fournissant de nouvelles variantes génétiques qui confèrent un avantage sélectif. D'autres mutations peuvent être neutres et n'avoir aucun impact sur l'organisme (par exemple, avec une mutation silencieuse ou avec une mutation ponctuelle qui crée un codon stop prématuré, provoquant l'arrêt de la synthèse de la protéine et souvent une protéine non fonctionnelle ou tronquée). Il y a aussi des mutations aux effets délétères, qui contribuent à des maladies génétiques ou à des affections graves. Mutique (zoologie, botanique). - Cette expression s'applique à tout organe qui n'est terminé ni par une arête ni par une pointe. Elle est opposée à celles de aristé, mucroné; acuminé. On l'emploie surtout en botanique. Mycélium, du grec mykès = champignon. - On désigne sous ce nom la souche, le tronc des champignons, qui a pour origine les spores, corps extrêmement petits qui servent à la reproduction des champignons comme les graines à celle des autres plantes. - « Lorsque l'on place, dit Léveillé, sur du sable mouillé, et mieux encore sur des lames minces de verre, des spores que l'on recouvre d'une cloche, on voit, quand la température est modérée ou chaude, au bout de quelques jours, naître des filaments d'un, deux ou trois points de leur surface. Ces filaments sont rampants, se divisent, s'anastomosent et finissent par former un tissu plus ou moins épais. C'est ce tissu que l'on appelle Mycelium, Blanc de champignon, etc. » (Dict. d'hist. nat. d'Orbigny, art. Mycologie). - C'est de ce mycélium que naissent les champignons à des époques déterminées; ceux- ci, à leur tour, portent les organes de la reproduction ou les spores, et lorsque l'époque de la fructification est écoulée, le champignon meurt et le mycélium rentre dans le repos. Aussi le mycologiste que nous venons de citer pense-t-il que « le champignon lui-même n'est pas une plante, mais un fruit plus ou moins composé; et la plus grande preuve, dit-il, qu'on puisse en donner, c'est que le mycélium a une existence propre, qu'il est annuel ou vivace et qu'à une époque fixe, quand les circonstances sont favorables, on le voit donner naissance à des champignons, comme les arbres donnent naissance à des fleurs, et par suite à des fruits. » (Article cité). Mycologie*. - Etude des champignons. Mycorhizes. - Certains champignons établissent des relations symbiotiques avec les racines des plantes, formant des mycorhizes. Cette association mutuellement bénéfique aide les plantes à absorber les nutriments du sol. Myéline. - Substance lipidique qui enveloppe de manière segmentée certains axones, formant ainsi une gaine. La myéline est produite par certaines cellules gliales, notamment les oligodendrocytes dans le système nerveux central et les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique. La fonction principale de la myéline est d'augmenter la vitesse de transmission des impulsions électriques le long des axones. Elle agit comme une sorte d'isolant électrique, permettant aux signaux électriques de voyager de manière beaucoup plus rapide et efficace le long des neurones. En plus de sa fonction d'isolation électrique, la myéline intervient dans la protection et le soutien des axones, ainsi que dans la régulation de la plasticité neuronale et la régénération nerveuse. Myélinisation. - Processus par lequel des cellules spécialisées (oligodendrocytes et cellules de Schwann) enveloppent de myéline les axones des neurones. La myélinisation se déroule principalement pendant le développement embryonnaire et continue tout au long de l'enfance et de l'adolescence, bien que certains axones puissent continuer à être myélinisés à l'âge adulte dans certaines régions du cerveau. Ce processus est important pour le développement cognitif et moteur normal, et les perturbations de la myélinisation peuvent contribuer à divers troubles neurologiques et maladies, notamment la sclérose en plaques. Myéloblaste. - Cellule souche hématopoïétique, précurseur des cellules de la lignée myéloïde, qui comprend les globules blancs (neutrophiles, éosinophiles, basophiles), les plaquettes et certains types de macrophages. Dans le processus de maturation hématopoïétique, le myéloblaste se développe à partir de cellules souches hématopoïétiques pluripotentes présentes dans la moelle osseuse. Sous l'influence de certains facteurs de croissance et de cytokines, les myéloblastes subissent une série de divisions cellulaires et de différenciations pour donner naissance à des précurseurs plus matures des différentes cellules de la lignée myéloïde. Les myéloblastes sont généralement observés dans la moelle osseuse au stade précoce de la maturation des cellules sanguines. Ils sont caractérisés par leur taille relativement grande, leur noyau rond ou ovale et leur cytoplasme abondant avec peu de granulations. Au fur et à mesure qu'ils mûrissent, les myéloblastes subissent des changements morphologiques et se différencient en précurseurs plus matures, tels que les promyélocytes, les myélocytes, les métamyélocytes et finalement les cellules sanguines matures. Myélocytes . - Précurseurs des cellules sanguines présentes dans la moelle osseuse. Ils sont engagés dans le processus d'hématopoïèse et représentent un stade de développement ultérieur des cellules sanguines par rapport aux cellules souches hématopoïétiques. Les myélocytes subissent des divisions cellulaires et des différenciations pour donner naissance à différents types de cellules sanguines matures (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Myofibrilles. - Structures intracellulaires trouvées dans les fibres musculaires. Elles sont responsables de la contraction musculaire. Les myofibrilles sont de longs fils cylindriques situés à l'intérieur du cytoplasme des cellules musculaires. Elles sont composées de filaments protéiques organisés de manière ordonnée. Les myofibrilles sont principalement composées de filaments d'actine et de myosine, qui sont disposés en structures parallèles appelées sarcomères. Les filaments d'actine, plus minces, sont ancrés à la ligne Z à chaque extrémité du sarcomère, tandis que les filaments de myosine, plus épais, se chevauchent partiellement avec les filaments d'actine. La contraction musculaire se produit lorsque les filaments d'actine et de myosine glissent les uns par rapport aux autres dans les sarcomères, raccourcissant ainsi la longueur du sarcomère et de la myofibrille dans son ensemble. Ce processus est activé par des signaux électriques transmis le long des cellules musculaires, qui déclenchent le relâchement du calcium dans le cytoplasme et l'interaction entre les filaments d'actine et de myosine. Myoglobine. - Protéine présente dans les cellules musculaires, où elle joue un rôle important dans le stockage et le transport de l'oxygène. Elle est particulièrement abondante dans les muscles squelettiques et cardiaques des vertébrés. La principale fonction de la myoglobine est de lier l'oxygène et de le stocker dans les cellules musculaires. Lorsque les muscles ont besoin d'oxygène, la myoglobine libère l'oxygène stocké pour permettre aux cellules musculaires de fonctionner efficacement, en particulier lors d'activités physiques intenses ou prolongées. La myoglobine est une petite protéine globulaire composée d'une seule chaîne polypeptidique repliée sur elle-même pour former une structure tridimensionnelle compacte. Au cœur de cette structure se trouve un groupe hème, un complexe contenant du fer qui est capable de se lier à une molécule d'oxygène. C'est ce groupe hème qui permet à la myoglobine de lier et de transporter l'oxygène. La myoglobine est responsable de la couleur rouge des muscles. Lorsque l'oxygène est lié à la myoglobine, elle prend une couleur rouge vif. C'est pourquoi la viande rouge, comme le bœuf, contient souvent plus de myoglobine que la viande blanche, comme le poulet ou le poisson. Bien que la myoglobine et l'hémoglobine remplissent des fonctions similaires en liant et en transportant l'oxygène, il existe des différences importantes entre les deux protéines. Par exemple, la myoglobine a une plus grande affinité pour l'oxygène que l'hémoglobine, ce qui lui permet de lier l'oxygène à des pressions partielles plus basses. De plus, la myoglobine est présente en plus grande quantité dans les muscles, où elle agit principalement comme réserve d'oxygène, tandis que l'hémoglobine est présente dans le sang, où elle transporte l'oxygène des poumons vers les tissus. Myosine. - Protéine motrice a une structure en forme de "tête" qui peut se lier à l'actine et hydrolyser l'ATP (adénosine triphosphate) pour fournir de l'énergie. Myotomes. - Régions segmentaires du tissu musculaire formées à partir des somites dans l'embryon en développement et qui sont impliquées dans le développement des muscles squelettiques et dans l'organisation générale du système musculaire, ainsi que dans la motricité et le contrôle musculaire dans le corps adulte. Les somites sont des blocs de mésoderme segmentés qui se développent de chaque côté de la notochorde dans l'embryon. Au cours du développement embryonnaire, les somites se différencient en plusieurs structures, dont les sclérotomes (qui donnent naissance aux vertèbres), les dermatomes (qui donnent naissance à la peau) et les myotomes (qui donnent naissance aux muscles). Les myotomes se répètent de manière segmentaire le long de l'axe corporel et sont alignés de manière précise avec les vertèbres correspondantes. Chaque myotome est associé à une paire de nerfs spinaux qui innervent les muscles dérivés de ce myotome. Les myotomes subissent une différenciation pour former les différents muscles squelettiques du corps. Chaque myotome donne naissance à un groupe spécifique de muscles squelettiques qui partagent une origine commune. Par exemple, les muscles des membres supérieurs se développent à partir des myotomes cervicaux, tandis que les muscles des membres inférieurs proviennent des myotomes lombaires et sacrés. Les muscles dérivés d'un myotome particulier sont innervés par les nerfs spinaux associés à ce myotome. Ces nerfs spinaux fournissent les signaux nerveux nécessaires pour activer et contrôler les muscles dérivés du myotome, permettant ainsi le mouvement et la fonction musculaire appropriés. |
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