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Sabot. - On désigne sous ce nom l'ongle des Mammifères-ongulés par opposition à celui des Mammifères onguiculés. Chez les Ongulés, l'ongle se développe de manière à recouvrir complètement la dernière phalange du doigt comme d'un dé à coudre, et l'animal n'appuie sur le sol que cette partie cornée qui protège parfaitement les régions palmaire et plantaire de l'extrémité des membres. Il n'y a d'exception que chez les Tylopodes (Chameaux et Lamas) où les sabots ne protègent que la région antérieure des phalanges : la région moyenne et postérieure de celles-ci forme une sole élargie et calleuse qui appuie sur le sol comme chez les Onguiculés, de telle sorte qu'au sens propre du mot, les Camélidés ne seraient pas de véritables Ongulés. (E. Trouessart).

Sac lacrymal. - C'est le commencement du canal nasal ou lacrymal; il est logé dans la gouttière lacrymale, formée elle-même par l'os- unguis et la branche montante du maxillaire supérieur, il se continue en bas avec le canal nasal, sans aucun changement.

Sac vitellinsac vitellinien. - Structure présente chez les vertébrés, au début du développement embryonnaire. Chez les mammifères, le sac vitellin est un sac membranaire qui se forme tôt dans le développement embryonnaire à partir du trophoblaste, une couche externe de cellules de l'embryon. Ce sac est rempli de liquide vitellin, qui contient des nutriments nécessaires à la croissance et au développement précoce de l'embryon. Le sac vitellin est essentiel pour fournir les premiers nutriments à l'embryon jusqu'à ce que le placenta se développe pour prendre en charge cette fonction nutritive. Chez les oiseaux et les reptiles, le sac vitellin est également présent, mais il est attaché au vitellus, la partie nutritive de l'œuf, et il est utilisé pour fournir des nutriments à l'embryon en développement jusqu'à ce qu'il soit suffisamment développé pour éclore.

SacrĂ©, -Ă©e. - Qui a rapport au sacrum; ainsi : 

Artères sacrées : 1° Artère sacrée moyenne ou antérieure : née de la partie postérieure de l'aorte, elle se porte au-devant des vertèbres lombaires et se distribue au canal rahidien, aux muscles de la région lombaire et à la partie inférieure du rectum; 2° Artères sacrées latérales, une de chaque côté, fournies par les iliaques internes.

Canal sacré(Sacrum).

Nerfs sacrés, au nombre de 5 ou 6 paires, ils sortent du canal sacré par les trous du sacrum; ils se rendent aux parties qui forment cette légion et surtout aux muscles, et concourent à la formation du plexus-sciatique

Plexus sacré ou sciatique, formé par quelques-uns des nerfs lombaires et par les nerfs sacrés, est situé à la partie latérale et postérieure de la cavité-pelvienne et fournit des branches à toutes les parties contenues dans le bassin.

Région sacrée, qui est la continuation de la portion lombaire du tronc, s'étend en bas jusqu'au périnée, elle se compose de dehors en dedans des parties suivantes : la peau, l'aponévrose du grand dorsal, celle du sacro-spinal, l'os sacrum.

SacrĂ©es (vertèbres). - Les cinq vertèbres sacrĂ©es sont soudĂ©es en un seul os, le sacrum, pièce osseuse rĂ©sistante,  de forme pyramidale, deux fois plus large Ă  sa base que le reste de la colonne vertĂ©brale et sur les flancs de laquelle se fixe le bassin, auquel sont suspendus Ă  leur tour les membres infĂ©rieurs. Leurs trous de conjugaison sont très nets et livrent passage Ă  une touffe de nerfs, la queue de cheval; mais le canal rachidien qu'elles limitent est très Ă©troit et la moelle Ă©pinière qu'il renferme, très effilĂ©e.  (F.-N. / A. Pizon).

Sacro-coccygien, qui a rapport au sacrum et au coccyx. - Articulation sacro-coccygienne : articulation qui a lieu entre le sommet du sacrum et la base du coccyx; elle est maintenue par les ligaments sacro-coccygiens antérieurs et postérieurs. - Muscle sacro-coccygien : le muscle sacro-coccygien antérieur est fléchisseur et le muscle sacro-coccygien postérieur extenseur du coccyx.

Sacro-lombaire (muscle). - Confondu inférieurement avec le long-dorsal, ce muscle s'attache d'une part à la crête de l'os iliaque, au sacrum, aux apophyses-épineuses des vertèbres-lombaires et dorsales; de là, arrivé au niveau de la douzième côte, il se divise en deux portions, l'interne constitue le muscle long dorsal, l'externe est le sacro-lombaire et remonte jusqu'aux apophyses transverses cervicales. Il redresse le rachis et contribue à le maintenir droit.

Sacrum, mot latin signifiant. chose consacrée, parce que les Anciens avaient coutume d'offrir aux dieux cette partie des victimes immolées en sacrifice. - Os situé à la partie inférieure de la colonne vertébrale, s'articulant avec les os iliaques pour former le bassin. Le sacrum, chez l'humain, est un os impair, symétrique et triangulaire, constitué par la soudure de cinq vertèbres atrophiées. Il s'unit aux os iliaques pour constituer le bassin ou ceinture pelvienne.

Sagapenum. - Espèce de gomme-résine, connue aussi sous le nom de gomme-séraphique, se rapprochant par ses caractères physiques et chimiques du galbanum et surtout de l'asa foetida. Dans le passé, le sagapenum entrait dans plusieurs préparations pharmaceutiques, telles que la thériaque, l'emplâtre diachylon gommé, etc. On le faisait venir en Europe depuis la Perse, et il arrivait en masses plus ou moins volumineuses, rarement en larmes. Selon les anciens auteurs, c'était, à son arrivée, une substance demi-transparente, molle, très impure, d'une odeur aliacée; il ne se colorait pas en rouge au contact de l'air et de la lumière comme l'asa foetida, et se distinguait du galbanum par sa couleur plus foncée. ll s'enflammait facilement et était composé de gomme et surtout de résine et d'huile volatile qui y dominaient.

Sagittale (gouttière, suture). - La gouttière sagittale s'étendant de la crête frontale à la protubérance- occipitale, est creusée sur l'os frontal, les deux pariétaux et sur l'occipital. - La suture sagittale est celle qui unit entre eux les deux pariétaux; elle est ainsi nommée, parce qu'elle rencontre à angle droit le milieu de l'arc formé par la suture fronto-pariétale et semble une flèche par rapport à cet arc.

Sagitté, -ée du latin sagitta = flèche. - Se dit de certaines parties des végétaux qui ont la forme d'un fer de flèche. Ainsi, les feuilles du liseron.

Salivaire (appareil). - Ensemble des organes qui sécrètent la salive (glandes salivaires ) ou qui forment les canaux par lesquels elle passe (conduits salivaires). Les trois principales glandes salivaires sont de chaque côté : la parotide, la sous-maxillaire et la sublinguale. Mais la salive est encore sécrétée par un grand nombre de petites glandes labiales, palatines, molaires, etc, Ce sont des glandes ou grappes formées d'un plus ou moins grand nombre d'acini.

Salive. - Liquide un peu visqueux qui coule dans la bouche. On doit considérer à part, d'après leur origine, la salive parotidienne, la salive sous-maxillaire, la salive sublinguale et bucco-labiale, et enfin la salive mixte, résultant du mélange des premières dans la cavité buccale : 1° La salive parotidienne, sécrétée par les glandes parotides et déversée dans la bouche par le canal de Sténon, est insipide et inodore au moment de la sécrétion. Sa densité est d'environ 1,006. Elle est alcaline et contient une quantité notable de carbonate de chaux en dissolution; elle transforme la fécule en dextrine et en sucre. 2° La salive sous-maxillaire, provenant de la glande sous-maxillaire, est fournie par le canal de Wharton; elle est moins fluide et un peu moins dense que la précédente, mais aussi alcaline. 3° La salive sublinguale et bucco-labiale se distingue des précédentes par sa grande viscosité; elle sert à agglutiner les parties du bol alimentaire et favorise la déglutition. 4° La salive mixte, c'est-à-dire formée par le mélange des précédentes, contient leurs principes constituants et un ferment soluble, la ptyaline ou diastase animale, qui jouit de la propriété de transformer l'amidon en glucose. - La sécrétion de la salive est surtout abondante pendant l'ingestion des aliments. Parfois, cependant, elle a lieu même en dehors des repas et constitue le ptyalisme.

Saltatoire (conduction). - Mode de propagation des influx nerveux le long des axones myélinisés, caractérisé par des sauts ou des "saltations" des potentiels d'action d'un noeud de Ranvier à un autre. Ce mode de transmission est beaucoup plus rapide que la conduction continue qui se produit le long des axones non myélinisés ou non myélinisés uniformément. Les canaux ioniques sont concentrés dans ces noeuds, permettant ainsi un potentiel d'action à se régénérer. Lorsqu'un potentiel d'action est initié au niveau d'un noeud de Ranvier, il se propage rapidement le long de l'axone vers le noeud de Ranvier suivant. La myéline isole électriquement l'axone, ce qui permet à l'influx nerveux de sauter d'un noeud de Ranvier à l'autre sans se propager à travers les segments myélinisés de l'axone. La conduction saltatoire est beaucoup plus rapide que la conduction continue, car les influx nerveux peuvent sauter de plusieurs noeuds de Ranvier à la fois. Étant donné que seule une petite partie de l'axone est activement dépolarisée à chaque noeud de Ranvier, cela économise de l'énergie par rapport à une dépolarisation continue le long de tout l'axone.

Salvatelle (veine). - La veine salvatelle est située sur la face dorsale de la main près de son bord interne, commence à la face postérieure des doigts et à la face dorsale de la main par un réseau que forment des vénicules très nombreuses; en se réunissant en dedans de la main, elles constituent la veine salvatelle, qui remonte le long de la partie interne de l'avant-bras, où elle prend le nom de cubitale postérieure. - Les anciens médecins attribuaient à la saignée de cette veine une efficacité très grande dans certaines maladies, ce qui lui avait fait donner ce nom du latin salvus, en bonne santé, venant lui-même de servare, sauver.

Samare, samara, nom donné par Pline au fruit de l'orme. - On donne ce nom à un fruit sec, indéhiscent, divisé en 1 ou 2 loges qui contiennent plusieurs graines; le péricarpe est mince, membraneux et souvenu prolongé en ailes. Ces fruits existent dans l'orme, les érables, le frêne, le ptelea, etc. Dans l'érable, les 2 loges se séparent à la maturité, tandis qu'elles restent soudées dans le frêne et dans l'orme. D'après la classification des fruits adoptée par A. de Jussieu, le mot samare devrait être réservé au fruit composé d'un seul carpelle ailé. (Akène).

Sang. - Liquide rouge, qui circule Ă  l'intĂ©rieur des vaisseaux sanguins (veines, artères capillaires). Il est composĂ© de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, et plaquettes) ainsi que de plasma, une substance liquide composĂ©e d'eau, de protĂ©ines, d'Ă©lectrolytes, et de divers autres composants. Le sang est le liquide nourricier de l'organisme; il est portĂ© dans tout le corps par les artères, et est ramenĂ© par les veines au coeur, qui l'envoie dans les poumons, oĂą il s'oxygĂ©nise de nouveau. Le sang reçoit les matĂ©riaux provenant de la digestion, et il recueille les substances des dĂ©chets il est composĂ© d'un liquide (plasma sanguin) dans lequel Ă©voluent 40% de globules rouges et un petit nombre de globules blancs (1 blanc pour 1000 rouges). Le plasma contient environ 91% d'eau et 9% de matières fixes dissoutes formĂ©es principalement d'une substance albuminoĂŻde : la fibrine. Les globules renferment 60 Ă  67% d'eau et 33 Ă  40% de matières fixes surtout constituĂ©es par de l'hĂ©moglobine. Cette dernière substance sert d'intermĂ©diaire pour la fixation de l'oxygène (hĂ©matose). ExposĂ©e Ă  l'air, la fibrine, en se concrĂ©tant, dĂ©termine la coagulation du sang, qui se sĂ©pare en un sĂ©rum liquide et en un caillot de fibrine enveloppant les globules. 

Sanglot, singultus des Latins. - Phénomène expressif du mouvement d'expiration qui, dans son mécanisme, se rapproche beaucoup du rire, excepté qu'il est la manifestation des affections tristes et qu'il se mêle souvent aux pleurs (larmes). Il est déterminé par une convulsion du diaphragme qui tour à tour s'élève et s'abaisse, mais dans une plus grande étendue que dans le rire et avec moins de rapidité. Il peut présenter aussi plusieurs degrés d'intensité et a les mêmes effets physiques sur la circulation.

Sanguin (système). - Réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels le sang circule dans tout le corps. Il est composé de trois types de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires. Les artères transportent le sang oxygéné du coeur vers les tissus du corps, tandis que les veines transportent le sang désoxygéné des tissus vers le cœur. Les capillaires sont de minuscules vaisseaux sanguins qui relient les artères et les veines, permettant les échanges de nutriments, d'oxygène, de dioxyde de carbone et de déchets entre le sang et les tissus.

Saphène. - On qualifie ainsi deux veines des membres infĂ©rieurs : la saphène interne ou grande saphène, qui naĂ®t de la veine dorsale interne du pied, et la veine saphène externe ou petite saphène qui fait suite Ă  la veine dorsale externe du pied . - Il y a par ailleurs trois nerfs saphènes : le saphène interne et les nerfs saphènes pĂ©ronier et tibial : le sciatique poplitĂ© externe et  le sciatique poplitĂ© interne. 

Saprophytes. - Ce terme s'applique aux champignons vivant des produits de la décomposition des substances organiques ou directement d'organismes morts, à la différence des champignons parasites, qui vivent sur les végétaux ou animaux vivants.

Sarcomères. - Unités fonctionnelles de base des myofibrilles. Ils sont délimités par des lignes Z et comprennent des régions de chevauchement entre les filaments d'actine et de myosine (bande A), des régions contenant uniquement des filaments d'actine (bande I) et des régions contenant uniquement des filaments de myosine (bande H).

Sarcoplasme. - Cytoplasme des cellules musculaires. Outre les organites ordinairement rencontrés dans le cytoplasme, le sarcoplasme des cellules musculaires contient des myofibrilles, qui sont les structures responsables de la contraction musculaire. Les myofibrilles sont composées de filaments de protéines, notamment les filaments d'actine et de myosine, qui glissent les uns par rapport aux autres lors de la contraction musculaire, ce qui raccourcit la cellule musculaire et génère une force.

Sartorius (muscle) =  muscle couturier. - Muscle long et mince situĂ© dans la rĂ©gion antĂ©rieure et mĂ©diale de la cuisse.  Il s'Ă©tend de l'os iliaque (partie supĂ©rieure du bassin) jusqu'au tibia (os de la jambe), traversant le quadrant antĂ©ro-mĂ©dial de la cuisse. Il a une forme de ruban et est situĂ© juste en dessous de la peau et du tissu adipeux et est souvent considĂ©rĂ© comme le muscle le plus long du corps humain.  Le muscle couturier est responsable de la flexion, l'abduction et la rotation externe de la cuisse au niveau de la hanche. Il est Ă©galement impliquĂ© dans la flexion et la rotation interne de la jambe au niveau du genou. En raison de sa disposition, il peut Ă©galement contribuer Ă  la rotation de la hanche. Ce muscle  travaille en synergie avec d'autres muscles de la cuisse, tels que le quadriceps (principalement le muscle droit fĂ©moral), les muscles flĂ©chisseurs de la hanche et les muscles adducteurs. Il est antagoniste aux muscles extenseurs de la hanche et aux muscles rotateurs externes.

Savane. - Les savanes sont de grandes plaines herbeuses, qui limitent en gĂ©nĂ©ral la zone des forĂŞts Ă©quatoriales. Elles correspondent Ă  la zone climatique qui succède immĂ©diatement Ă  la rĂ©gion Ă©quatoriale proprement dite, et qui est caractĂ©risĂ©e par une moindre prĂ©cipitation d'eau et par la rĂ©gularitĂ© de l'alternance entre la saison sèche et la saison humide. C'est, en gĂ©nĂ©ral, la sĂ©cheresse continue pendant cinq ou six mois de l'annĂ©e qui exclut des savanes les formes arborescentes de la vĂ©gĂ©tation. Celle-ci se rĂ©duit alors Ă  de grandes herbes, gĂ©nĂ©ralement des graminĂ©es, Ă  dĂ©veloppement rapide, et qui constituent parfois d'Ă©pais taillis ou brousse. De semblables formes de vĂ©gĂ©tation existent, en Afrique, dans la vallĂ©e du Zambèze, et en AmĂ©rique. En AmĂ©rique, au Nord du Mexique oĂą - si l'on met Ă  part l'extension qui ont aujourd'hui les zones cultivĂ©es - elles se prolongent par des prairies (la Grande Prairie) jusqu'au Canada; en AmĂ©rique du Sud, la savane correspond aux llanos, qui forment la bordure septentrionale de la forĂŞt amazonienne et les pampas, qui prolongent celle-ci vers le Sud. Humboldt a dĂ©crit les alternatives de sĂ©cheresse et de fĂ©conditĂ© des llanos, presque dĂ©serts Ă  son Ă©poque; tant que règne l'alizĂ© du Nord-Est, la vie semble suspendue; les arbres ne peuvent s'y dĂ©velopper, mais la vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e est très puissante au moment des alizĂ©s du Sud-Est. Les pampas elles aussi ont fini par ĂŞtre peuplĂ©es et cultivĂ©es ou Ă  accueillir de l'Ă©levage extensif, mĂŞme en dehors des vallĂ©es fluviales. 

Saut, saltus des Latins. - C'est un mode de progression dans lequel, par un mouvement gĂ©nĂ©ral du corps, celui-ci est dĂ©tachĂ© du sol, Ă©levĂ© de terre et projetĂ© en l'air Ă  une certaine hauteur, d'oĂą il retombe ensuite par le fait seul de son poids. Le saut est le rĂ©sultat de la flexion, puis de l'extension brusque des articulations des membres. Sous l'action de cette dĂ©tente, qui opère Ă  la façon d'un ressort, le corps est dĂ©tachĂ© de terre et lancĂ© dans une direction donnĂ©e, en suivant, comme le ferait un objet inanimĂ©, une courbe parabolique. La longueur ou la hauteur du saut lui-mĂŞme, c.-Ă -d. la forme et la dimension de la parabole dĂ©crite, ne dĂ©pendent, en principe, que de la vitesse initiale imprimĂ©e au corps, et celle-ci est en raison tant de la longueur des leviers articulaires que de la force des muscles correspondants et du moindre poids relatif de l'animal. Le saut ou bond est chez certaines espèces animales le mode de locomotion normal; ainsi, parmi les Mammifères, le Lièvre, le Kangourou; parmi les Insectes, les sauterelles, les puces, parmi les Batraciens, les Grenouilles, etc. D'autres espèces, au contraire, et ce sont les plus nombreuses, ne l'emploient que pour la course : Chat, Chien, Cheval, etc. Quant Ă  l'Humain, ce n'est qu'exceptionnellement qu'il y recourt. Pour le produire, l'humain flĂ©chit d'abord toutes les articulations du corps, la tĂŞte en avant sur le cou, le rachis sur le bassin, le bassin sur la cuisse, la cuisse sur la jambe, etc.; Ă  cette flexion gĂ©nĂ©rale il fait succĂ©der une extension soudaine; le corps est projetĂ© en haut, dĂ©tachĂ© du sol et lancĂ© en l'air. Les autres mouvements qui, dans la gymnastique, accompagnent le saut : Ă©lĂ©vation des bras, ploiement ou redressement du tronc, etc., ne servent, d'une façon gĂ©nĂ©rale, qu'au maintien de l'Ă©tat d'Ă©quilibre et au franchissement plus aisĂ© des obstacles. 

Saveur, sapor des Latins. - On appelle ainsi une qualitĂ© particulière de certains corps, perçue par le sens du goĂ»t et qui constitue ainsi ceux que nous dĂ©signons sous le nom de sapides ou savoureux en opposition avec ceux qui sont dĂ©pourvus de cette qualitĂ©, et que, pour cette raison, on appelle insipides, c'est-Ă -dire sans saveur. Cette qualitĂ© perceptible, n'Ă©tant dans les corps qu'une manière d'ĂŞtre relative, n'existe donc rĂ©ellement que par le rapport Ă©tabli entre le corps sapide et l'organe destinĂ© Ă  en recevoir l'impression. De la mĂŞme façon que l'odeur, la saveur est la rĂ©ponse physiologie Ă  l'action de certaines molĂ©cules sur des rĂ©cepteurs  chimiques particuliers de l'organisme; en l'occurence ceux qui se situent sur la partie supĂ©rieure de la langue.

On a beaucoup discuté dans le passé pour connaître la cause immédiate de la sapidité des corps; les chimistes avaient imaginé l'existence d'un principe particulier qui leur était uni et dont il était distinct; d'autres avaient voulu que la saveur dépendit de la forme particulière des molécules des corps, rondes, angulaires, pointues et produisant des sensations, sapides en rapport avec leurs formes. Enfin il en est, et entre autres Maquer, qui ont placé la cause de la sapidité dans une sorte d'action chimique des corps.
Le nombre des saveurs est immense et il en existe pour ainsi dire autant que de corps sapides, chacun ayant en lui la sienne propre; de plus, mille circonstances peuvent en faire varier la sensation, ainsi le mélange des corps sapides dans des proportions différentes, les habitudes, les âges, l'état physiologique des individus, la faim, la soif, la réplétion où la vacuité de l'estomac, etc: Cette diversité infinie des saveurs a excité le zèle des classificateurs; ainsi on les a divisées en acides, acerbes, salées, âcres, douces, sucrées, fades, nauséeuses, etc. Mais, ainsi que nous l'avons dit plus haut, on sait combien l'habitude, par exemple, modifie cette sensation, puisque nous voyons tous les jours une saveur, désagréable. d'abord, devenir plus tard un condiment, un assaisonnement recherché. (F.-N.).

Scalènes (muscles), du grec scalĂ©nos, oblique, inĂ©gal. - Il y a deux muscles scalènes, situĂ©s Ă  la partie supĂ©rieure du cou. - Le Scalène antĂ©rieur sur les parties latĂ©rales  :il s'attache Ă  la première cĂ´te, et va, en montant obliquement, s'attacher aux apophyses- transverses cervicales. - Le Scalène postĂ©rieur a deux portions infĂ©rieurement, l'antĂ©rieure s'attache Ă  la première cĂ´te, l'autre Ă  la seconde; ces deux portions bientĂ´t rĂ©unies remontent vers le rachis et s'attachent aux 6 dernières apophyses transverses cervicales. - Ils flĂ©chissent le cou latĂ©ralement. Avant de se rĂ©unir, ses deux portions infĂ©rieures circonscrivent un espace triangulaire dans lequel se trouve l'artère-sous-clavière.

ScaphoĂŻdes (os), du grec skaphè = barque, et eidos = aspect). - Se dit d'os de la main et du pied. 

Scapulaire, du latin scapulae, Ă©paules, qui a rapport Ă  l'Ă©paule. - AponĂ©vrose  scapulaire : elle recouvre les muscles de l'Ă©paule. - Artères scapulaires : la supĂ©rieure naĂ®t ordinairement de la sous-clavière, infĂ©rieure, très grosse, est fournie par l'axillaire; la postĂ©rieure ou cervicale transverse naĂ®t de la sous-clavière, quelquefois d'un tronc qui lui est commun avec la thyroĂŻdienne infĂ©rieure. Toutes ces artères se distribuent aux parties qui constituent l'Ă©paule.

Scapulaires (plumes). - On donne aussi ce nom aux plumes qui recouvrent le membre, antérieur des oiseaux dans la région qui correspond à l'humérus.

Scarpa (triangle de) = triangle fémoral. - Région anatomique située dans la partie supérieure de la cuisse, juste sous l'aine. Le triangle de Scarpa est délimité par trois structures anatomiques :

• Le bord inférieur du muscle sartorius qui est un un muscle long et étroit qui s'étend obliquement de l'avant de la hanche jusqu'au tibia.

• Le bord médial du muscle adducteur long est un des muscles adducteurs de la cuisse, situé à l'intérieur de la cuisse.

• Le ligament inguinal est un ligament situé juste sous l'arcade crurale (arcade inguinale) et qui relie l'épine iliaque antérieure supérieure à la symphyse pubienne.

Ă€ l'intĂ©rieur du triangle de Scarpa, on trouve notamment le nerf fĂ©moral et l'artère fĂ©morale. 

Schizonte. - Structure cellulaire caractéristique que l'on trouve chez certains parasites, notamment certains protozoaires, comme Plasmodium, le parasite responsable du paludisme. Chez Plasmodium et d'autres parasites similaires, le schizonte est une forme de développement dans le cycle de vie du parasite. Après l'infection d'un hôte, le parasite passe par plusieurs stades de développement dans les cellules de l'hôte. Pendant la phase schizonte, le parasite se multiplie de manière asexuée à l'intérieur de la cellule hôte. Il subit une série de divisions nucléaires et cytoplasmiques, formant finalement une masse de cellules filles appelées mérozoïtes. Ces mérozoïtes sont ensuite libérés dans la circulation sanguine ou dans d'autres tissus de l'hôte, où ils peuvent infecter de nouvelles cellules et poursuivre le cycle de reproduction du parasite.

Sciatique, qui est relatif Ă  l'ischion. - Nerf sciatique, grand nerf sciatique; c'est le plus gros de nos nerfs; formĂ© par les branches du plexus-sacrĂ© dont il semble ĂŞtre la continuation, il est plutĂ´t, Ă©crivait Cruveilhier, le plexus sacrĂ© lui-mĂŞme condensĂ© en un cordon nerveux; il sort du bassin par l'Ă©chancrure sciatique, formĂ©e elle-mĂŞme par la rĂ©union du sacrum et de l'os iliaque, descend obliquement le long de la partie postĂ©rieure moyenne de la cuisse jusqu'au jarret oĂą il se divise en doux troncs nommĂ©s poplitĂ©s. Dans ce trajet, il donne des branches aux parties voisines. - Artère sciatique  ou artère ischiatique*; c'est une des branches de terminaison de l'iliaque interne, sort du bassin par le grand trou sacro-sciatique, accompagne le nerf sciatique Ă  la partie postĂ©rieure de la cuisse, jusque vers le milieu de ce membre. Elle donne des rameaux aux organes contenus dans le bassin, et hors du bassin elle se distribue Ă  tous les muscles et autres parties situĂ©es Ă  la portion postĂ©rieure de la cuisse.

Scissure, en latin scissura, fente, crevasse. - On appelle ainsi des fentes, des sillons qu'on observe à la surface de quelques organes; tels sont : - La Scissure de Glaser située au fond de la cavité-glénoïde du temporal; - La Grande Scissure du foie, ou sillon horizontal de cet organe. - La Grande Scissure de Sylvius sépare les lobes antérieurs de l'encéphale des lobes moyens; elle loge l'artère-cérébrale moyenne. - On trouve encore des scissures dans le poumon, dans la rate, dans le rein.

Sclérenchyme. - Ce terme désigne un tissu végétal formé de cellules à parois épaissies. Elles sont ordinairement très allongées, terminées en pointes aux deux extrémités et prennent alors le nom de fibres. Les fibres sont tantôt isolées par petits groupes, comme dans le liber du nérion ou laurier-rose, de la fraxinelle, du cannelier de Sri Lanka, ou bien, ce qui est plus ordinaire, elles sont associées pour former des faisceaux fibreux. Au point de vue chimique, elles se rapportent à deux types principaux. Les unes offrent une paroi cellulosique, elles sont souples et résistantes, ce qui en fait d'excellents textiles. Le second type comprend les fibres à paroi lignifiée et, par suite, plus ou moins rigides. Le sclérenchyme peut aussi se présenter sous forme de cellules courtes, de diamètres à peu près égaux, qui ne diffèrent du parenchyme ordinaire que par leur membrane épaisse, leurs ponctuations canaliculées et par l'absence de contenu vivant. La cavité de ces cellules est presque entièrement comblée par l'épaississement de la paroi. Elles se rencontrent, soit isolées dans les parenchymes ordinaires, soit associées en nodules, comme dans les poires pierreuses, soit en couches continues, comme dans le noyau des fruits. (Dr L. Laloy).

Sclérite. - Structure anatomique présente chez les insectes et d'autres arthropodes. Il s'agit d'une partie de l'exosquelette, la structure extérieure rigide qui protège et soutient le corps de ces animaux. Les sclérites sont des plaques dures et sclérifiées (c'est-à-dire renforcées avec de la sclérotine, une protéine), généralement plates ou en forme de disques, qui sont intégrées dans l'exosquelette des arthropodes. Elles sont souvent visibles à l'extérieur du corps de l'animal et peuvent être associées à des fonctions telles que la protection, le soutien structural et l'attachement des muscles. Chez les insectes, les sclérites sont souvent visibles sur la surface externe du thorax et de l'abdomen, où elles forment des plaques distinctes appelées sclérotiques. Ces sclérites peuvent être utilisées pour identifier et classer différentes espèces d'insectes, car leur forme, leur taille et leur disposition peuvent varier considérablement d'une espèce à l'autre. Les sclérites contribuent également à la mobilité et à la flexibilité du corps de l'arthropode en fournissant des points d'articulation pour les muscles. Ils servent également de points d'attache pour les muscles qui permettent aux arthropodes de bouger et de se déplacer.

Scléroprotéines. - Protéines structurelles présentes dans les tissus conjonctifs de nombreux organismes. La caractéristique principale des scléroprotéines est leur capacité à former des structures fibrillaires solides et résistantes. Les exemples les plus connus de scléroprotéines comprennent le collagène, l'élastine et la kératine. Les scléroprotéines inteviennent dans le maintien de l'intégrité structurale des tissus biologiques, ainsi que dans leur fonctionnalité et leur capacité à résister aux forces mécaniques et à d'autres contraintes. Elles sont essentielles notamment à la cicatrisation des plaies, la croissance et le développement, ainsi qu'à la régulation de la physiologie tissulaire.

Sclérotique. - C'est l'enveloppe-fibreuse de l'oeil qui lui sert de soutien et contribue à la fermeté élastique du globe oculaire. Elle s'étend depuis l'entrée du nerf optique en arrière jusqu'à la cornée avec laquelle ses fibres s'unissent intimement (sillon scléro-cornéen). Épaisse d'environ un millimètre en arrière, elle va en s'amincissant en avant. Sa face externe convexe est entourée d'une couche de tissu cellulaire lâche, sa face interne concave est en contact avec la choroïde. La sclérotique est formée d'un feutrage de tissu fibreux avec quelques fibres élastiques. On y trouve comme dans la cornée des cellules fixes et plates pourvues de noyaux, les tendons des muscles de l'oeil s'enfoncent dans son tissu en éventail pour s'y insérer au niveau de la pénétration du nerf optique ; la sclérotique est perforée d'une multitude de trous pour le passage des fibres nerveuses, d'où le nom de lame criblée. Les filets nerveux (Valdeyen) se trouvent près de la cornée.

SclĂ©rote. - Structure de survie produite par certains champignons, en particulier les champignons du genre Claviceps et d'autres champignons appartenant Ă  l'ordre des HypocrĂ©ales. Les sclĂ©rotes sont des masses compactes de tissu fongique denses et souvent pigmentĂ©es qui se forment Ă  partir de mycĂ©lium fongique en rĂ©ponse Ă  des conditions environnementales dĂ©favorables, telles que la sĂ©cheresse ou des tempĂ©ratures extrĂŞmes. 
Dans le cas de Claviceps purpurea, un champignon pathogène des céréales, les sclérotes sont associés à la formation d'ergots sur les épis de blé, d'orge ou d'autres céréales. Les ergots contiennent des sclérotes qui peuvent produire des spores fongiques toxiques lorsque les conditions sont favorables, causant ainsi des maladies telles que l'ergotisme chez les animaux et les humains. Les sclérotes sont également utilisés comme mécanismes de propagation et de dissémination des champignons dans l'environnement, leur permettant de survivre dans des conditions difficiles et de coloniser de nouveaux habitats lorsque les conditions sont propices.

SclĂ©rotome. - Terme qui peut avoir diffĂ©rentes significations selon le contexte dans lequel il est utilisĂ©. -  En embryologie, le sclĂ©rotome est une rĂ©gion du mĂ©soderme qui est impliquĂ©e dans la formation des vertèbres chez les embryons vertĂ©brĂ©s. Le sclĂ©rotome est situĂ© de part et d'autre du tube neural et donne naissance aux somites, qui sont des segments du mĂ©soderme segmentĂ© qui se dĂ©veloppent de chaque cĂ´tĂ© du tube neural chez les vertĂ©brĂ©s. Les somites se diffĂ©rencient ensuite en divers tissus, y compris les sclĂ©rotomes, qui forment le cartilage et l'os des vertèbres. - Dans le contexte de l'anatomie comparĂ©e, le sclĂ©rotome peut se rĂ©fĂ©rer Ă  une rĂ©gion du corps des arthropodes, en particulier des insectes, oĂą le tĂ©gument (l'enveloppe extĂ©rieure) est sclĂ©rifiĂ©, c'est-Ă -dire renforcĂ© et durci. Chez les insectes, le sclĂ©rotome peut ĂŞtre associĂ© Ă  des rĂ©gions du corps telles que la tĂŞte, le thorax et l'abdomen, oĂą l'exosquelette est plus rigide et plus sclĂ©rifiĂ© pour fournir un soutien structurel et une protection. - En pathologie, le terme sclĂ©rotome peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ© pour dĂ©signer une rĂ©gion anatomique ou une zone de la peau oĂą une sclĂ©rose, c'est-Ă -dire un Ă©paississement ou un durcissement anormal des tissus, se produit. Par exemple, dans le contexte de la sclĂ©rose en plaques, une maladie auto-immune affectant le système nerveux central, le terme sclĂ©rotome peut ĂŞtre utilisĂ© pour dĂ©crire les zones du système nerveux central touchĂ©es par la sclĂ©rose.

Scopolamine. - Alcaloïde tropanique trouvé dans plusieurs plantes de la famille des Solanacées, notamment le datura, la jusquiame et le Brugmansia. Elle est également synthétisée en laboratoire à des fins médicales. La scopolamine agit en bloquant les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine, un neurotransmetteur, entraînant ainsi une réduction de la production de salive et de sécrétions gastriques. Elle peut également avoir des effets sédatifs et amnésiques.

Scrotum. - Sorte de poche brunâtre, rugueuse, couverte de poils, se continuant avec la peau des rĂ©gions ambiantes et servant d'enveloppe cutanĂ©e commune aux deux testicules. Il correspond aux bourses testiculaires, qui sont situĂ©es Ă  l'extĂ©rieur du corps, en dehors de la cavitĂ© abdominale, ce qui maintient les testicules Ă  une tempĂ©rature lĂ©gèrement infĂ©rieure Ă  celle du corps. Cette rĂ©gulation de la tempĂ©rature est crucial pour une spermatogenèse efficace. Les muscles du scrotum peuvent rĂ©tracter ou relâcher les testicules pour ajuster la proximitĂ© par rapport au corps en rĂ©ponse aux changements de tempĂ©rature.  En plus de fournir un environnement propice Ă  la spermatogenèse, le scrotum offre Ă©galement une protection physique aux testicules. Le scrotum est partagĂ© en deux parties latĂ©rales par une ligne saillante, le raphĂ©, qui s'Ă©tend de l'anus Ă  la racine du pĂ©nis. Sa structure est la mĂŞme que celle de la peau, avec cette diffĂ©rence que cette partie de la peau est mince et dĂ©licate. Elle laisse voir par transparence les vaisseaux qui rampent au-dessous d'elle. En procĂ©dant de dehors en dedans, ces enveloppes sont le scrotum, le dartos, la tunique celluleuse, la tunique Ă©rythroĂŻde ou musculaire ou crĂ©master, la tunique fibreuse commune et la tunique vaginale. Le crĂ©master, formĂ© de fibres striĂ©es pâles et constituĂ© par un faisceau interne et un faisceau externe et de plus par des anses musculaires, a la forme d'un sac allongĂ©, sorte de susnensoir naturel des testicules. (Ch. Debierre).

SĂ©bacĂ©es (glandes). - Glandes  situĂ©es dans le derme, la couche profonde de la peau, et qui sont le plus souvent prĂ©sentes sur le visage et le cuir chevelu, ainsi que sur d'autres parties du corps comme le dos et la poitrine. Elles produisent le sĂ©bum :

Sébum. - Substance huileuse produite par les glandes sébacées de la peau. Le sébum est composé de divers lipides, notamment des acides gras, des cires, des stérols et des triglycérides. Il a plusieurs fonctions importantes pour la santé de la peau. Le sébum agit comme un lubrifiant naturel, aidant à maintenir la peau souple et hydratée. Il aide à prévenir la sécheresse de la peau en formant une barrière protectrice qui retient l'humidité. Grâce aux composés antimicrobiens qu'il contient, Le sébum aide aussi à protéger la peau contre les agressions externes des bactéries et des champignons.

Secondaire (structure). - Structure régulière formée par des protéines par liaison hydrogène intramoléculaire entre l'atome d'oxygène d'un résidu d'acide aminé et l'hydrogène attaché à l'atome d'azote d'un résidu d'acide aminé.

Secondaire (èreMésozoïque.

Sécrétion. - Production par un tissu vivant d'une substance particulière qui peut circuler dans l'organisme par le sang ou être évacuée à l'extérieur à partir de la surface d'une muqueuse. (Voir aussi Sécrétions végétales).

Segmentation. - Processus au cours duquel l'oeuf fécondé se divise en plusieurs cellules, au cours des premières étapes du développement embryonnaire, établissant ainsi le plan de base pour le développement embryonnaire ultérieur. Cela se produit généralement dans les premières heures ou les premiers jours suivant la fécondation. Après la fécondation, le zygote, ou oeuf fécondé, subit une série de divisions cellulaires rapides appelées mitoses. Ces divisions successives créent rapidement un grand nombre de cellules identiques appelées blastomères. Au fur et à mesure que les divisions cellulaires se poursuivent, les blastomères se regroupent pour former une structure appelée morula. La morula ressemble à une boule de cellules indifférenciées et compactes. Elle subit ensuite une série supplémentaire de divisions cellulaires pour former une structure creuse appelée blastula. La blastula est composée d'une couche externe de cellules appelée blastoderme et d'une cavité remplie de liquide appelée blastocèle. Intervient ensuite le processus de gastrulation, étape au cours de laquelle les trois couches germinales primaires (ectoderme, mésoderme et endoderme) commencent à se former, après que les cellules du blastoderme se soient déplacées et se réorganiséespour créer des structures tridermiques distinctes. Une fois que les trois couches germinales primaires sont établies, les cellules embryonnaires continuent à se différencier et à se spécialiser pour former les différents tissus, organes et systèmes du corps.

Ségrégation (loi de la). - Première loi de Mendel. Cette loi stipule que les caractères héréditaires sont déterminés par des facteurs (aujourd'hui appelés gènes) qui existent sous forme de paires dans les organismes diploïdes. Lors de la formation des gamètes, ces paires de facteurs (allèles) se séparent de manière aléatoire, de sorte que chaque gamète ne reçoit qu'un seul allèle pour chaque caractère hérité. Ainsi, chaque parent transmet un seul allèle pour chaque caractère à sa descendance.

Semi-flosculeuses (fleurs). -  Nom donnĂ© par Tournefort aux fleurs composĂ©es dont chaque capitule est formĂ© uniquement de fleurs ligulĂ©es ou de demi-fleurons.

Semi-lunaire, qui est en demi-lune. - Ganglions semi-lunaires; situés dans la profondeur de la région épigastrique, ils font partie du nerf grand sympathique. - Os semi-lunaire; c'est le deuxième de la rangée supérieure du carpe; de forme irrégulière, il s'articule en haut avec le radius, en bas avec l'unciforme et le grand os, en dehors avec le scaphoïde, en dedans avec le pyramidal; en avant et en arrière il don ne attache à des ligaments. - Valvules semi-lunaires ou sygmoïdes, au nombre de trois, situées à l'intérieur de l'aorte, près de son insertion dans le ventricule gauche.

SĂ©minule. - Corps reproducteur des plantes cryptogames.

Sens (organes des). - Structures spécialisées du corps humain et d'autres organismes qui permettent la réception des stimuli externes et internes de l'environnement, puis leur conversion en signaux interprétables par le système nerveux. Les organes des sens travaillent ensemble pour fournir au cerveau une représentation complète de l'environnement, permettant ainsi aux individus de réagir de manière appropriée aux stimuli et de percevoir le monde qui les entoure. Chez les humains, les principaux sens et les organes qui leurs sont associés sont les suivants :

• La vue (vision). - L'oeil est l'organe principal de la vision. Il capte la lumière et la transforme en signaux électriques interprétés par le cerveau.

• L'ouïe (audition) : L'oreille externe capte les ondes sonores et les dirige vers le tympan, qui les transmet à l'oreille moyenne puis interne. Les structures de l'oreille interne convertissent ensuite ces vibrations en signaux nerveux.

• L'odorat (olfaction). - Le nez est l'organe principal de l'odorat. Les récepteurs olfactifs situés dans la muqueuse nasale détectent les molécules odorantes et envoient des signaux au cerveau.

• Le goût (gustation). - La langue est l'organe principal du goût. Les papilles gustatives présentes sur la langue détectent cinq saveurs de base : sucré, salé, acide, amer et umami.

• Le toucher (somesthésie). - La peau est l'organe principal du toucher. Elle contient de nombreux récepteurs sensoriels qui détectent différentes sensations telles que la pression, la température, la douleur et le contact.

• L'équilibre (équilibrioception). - L'oreille interne contient également les organes de l'équilibre, qui détectent les mouvements et les changements de position de la tête et du corps.

• La proprioception . - Bien qu'elle ne soit pas traditionnellement considérée comme un sens distinct, la proprioception fait référence à la capacité du corps à percevoir la position et le mouvement de ses propres parties, sans nécessiter une entrée sensorielle externe. Les récepteurs proprioceptifs sont situés dans les muscles, les tendons et les articulations.

Sépale. - Nom donné par Necker à chacune des pièces qui composent le calice, comme on appelle pétale chacune de celles qui forment la corolle.

Septum, mot latin qui signifie cloison. - Le Septum lucidum est la cloison qui sépare les deux ventricules cérébraux. - En botanique ce mot et celui de cloison s'emploient pour désigner des séparations membraneuses entre les parties du fruit.

Séreuse (membrane) = séreuse. - Type de membrane séparant les cavités corporelles, notamment celles qui entourent les organes internes (cavités pleurale, péricardique et péritonéale), des cavités corporelles ou des structures adjacentes. Ces membranes sont constituées de tissu conjonctif recouvert d'un épithélium squameux simple. Exemples : la plèvre, le péricarde, le péritoine
Ces membranes séreuses jouent un rôle important dans la protection des organes internes, la réduction de la friction lors des mouvements et la séparation des différentes cavités corporelles. Elles contribuent également à maintenir un environnement favorable pour le bon fonctionnement des organes internes.

SĂ©rine. - L'un des 20 acides aminĂ©s constitutifs des protĂ©ines.  La sĂ©rine possède une chaĂ®ne latĂ©rale composĂ©e d'un groupe hydroxyle (–OH), ce qui la rend un acide aminĂ© polaire. Sa formule chimique est C3H7NO3. La sĂ©rine est souvent prĂ©sente dans les rĂ©gions actives des enzymes, oĂą son groupe hydroxyle peut participer Ă  des rĂ©actions chimiques spĂ©cifiques. Elle est Ă©galement frĂ©quemment trouvĂ©e dans les sites de liaison des protĂ©ines et peut ĂŞtre impliquĂ©e dans la structure tridimensionnelle des protĂ©ines.  La sĂ©rine est Ă©galement impliquĂ©e dans la rĂ©gulation de la voie mĂ©tabolique qui intervient dans la synthèse d'autres acides aminĂ©s, de nuclĂ©otides et d'autres composĂ©s importants pour la croissance et la survie des cellules.

SĂ©rositĂ©. - On appelle ainsi le liquide sĂ©crĂ©tĂ© par les membranes sĂ©reuses  et qui suinte de toute leur surface sous la forme d'une rosĂ©e presque incolore. Dans l'Ă©tat normal, on admet gĂ©nĂ©ralement que ce liquide ne se trouve, guère que dans la proportion suffisante pour humecter ces membranes, et que si dans les autopsies on la rencontre en quantitĂ© plus ou moins considĂ©rable, c'est que, très probablement, elle est due Ă  la transsudation cadavĂ©rique. Cependant on observe que sur les animaux vivants on la trouve toujours en quantitĂ© apprĂ©ciable dans les points les plus dĂ©clives. Quant Ă  la fonction de ce liquide, il semble uniquement destinĂ© Ă  faciliter le jeu et les dĂ©placements des organes renfermĂ©s dans les cavitĂ©s splanchniques; la prĂ©sence des membranes sĂ©reuses dans les articulations et l'existence de la sĂ©rositĂ©  dans ces sacs membraneux tendraient Ă  appuyer cette assertion. Le liquide sĂ©reux est limpide, d'une teinte lĂ©gèrement citrine, alcaline, assez analogue au sĂ©rum du sang diluĂ© dans sept fois son volume d'eau. L'analyse de la sĂ©rositĂ© sĂ©crĂ©tĂ©e par l'arachnoĂŻde a donnĂ© Ă  BerzĂ©lius, sur 1000 parties : eau, 988,30; albumine, 1,66; substance soluble dans l'alcool et lactate de soude, 3,32; substance animale insoluble dans l'alcool, 0,26; soude et sels divers, 0,46. (F-N.).

Sérotonine. - Neurotransmetteur présent dans le système nerveux central (SNC) et dans le tractus gastro-intestinal (tube digestif) des mammifères. Dans le cerveau, la sérotonine agit comme un neurotransmetteur, transmettant des signaux chimiques entre les neurones. Elle est impliquée dans la régulation de l'humeur, du sommeil, de l'appétit, de l'apprentissage, de la mémoire et de divers comportements, y compris l'anxiété et la dépression. La sérotonine présente dans le tube digestif est impliquée dans la régulation de la motilité intestinale (mouvements des muscles intestinaux) et de la sécrétion de certains hormones digestives. Elle peut également agir comme un neurotransmetteur dans les voies neuronales entériques du système nerveux entérique (SNE), qui contrôle les fonctions digestives. La sérotonine est synthétisée à partir de l'acide aminé tryptophane par une série d'étapes enzymatiques. Sa synthèse et sa libération sont régulées par différents facteurs, y compris l'alimentation (la disponibilité de tryptophane), l'exposition à la lumière (la sécrétion de mélatonine, une hormone liée à la sérotonine), et certains médicaments et substances chimiques.

Serres. - On appelle ainsi les griffes ou ongles acérés des oiseaux de proie (rapaces). Les serres varient en forme et en taille en fonction des habitudes alimentaires et du mode de vie de l'oiseau. Les serres sont formées de kératine, la même protéine fibreuse que celle présente dans les ongles et les plumes des oiseaux. Elles sont généralement solides et résistantes, ce qui permet aux oiseaux de marcher et de saisir fermement des objets sans risque de dommages.

Sertule (botanique). - Richard a donné ce nom aux inflorescences en ombelle essentiellement simples.

Sérum. - Partie liquide du sang qui reste après la coagulation et l'élimination des cellules sanguines, y compris les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. C'est donc la fraction liquide du sang dépourvue de cellules sanguines. Le sérum est principalement composé d'eau, mais il contient également diverses protéines, hormones, électrolytes, nutriments, métabolites et autres molécules solubles. Les principales protéines présentes dans le sérum comprennent l'albumine, les globulines et les fibrinogènes.

Sésamoïde (os), de sésame, et du grec eidos = aspect; qui ressemble à la graine de sésame. - Les os sésamoïdes sont des petits os du carpe et du tarse.

Sessile. - Se dit d'une feuille sans pétiole, d'une fleur sans pédicelle, d'une anthère sans filet, de l'ovaire sans pédicule, etc.

Sétacé, du latin seta, soie. - On appelle ainsi, chez les insectes, certaines parties semblables à une soie de cochon, à extrémité libre, plus grêle que la base. On rencontre cette conformation dans les palpes, les antennes, chez quelques familles ou quelques genres d'insectes. - En botanique, une partie d'une plante, d'une surface est dite sétacée lorsqu'elle est couverte de soies raides comme celles du cochon.

Sève, du latin sapa = vin cuit). - Liquide nourricier, qui circule dans les diverses parties des végétaux. La sève circule dans les tissus des vegétaux par des vaisseaux qui la distribuent de proche en proche dans tout l'ensemble de la plante. Elle arrive jusqu'aux parties vertes contenant de la chlorophylle, s'y élabore par le fait de la respiration et revient dans les parties constitutives de la plante, dont elle augmente les éléments. La sève ascendante ou brute a son origine dans les extrémités les plus ténues des racines, dont le rôle absorbant par endosmose attire l'eau contenue dans le sol, et qui tient en dissolution les matières utiles à la végétation. Par capillarité et en raison aussi de l'évaporation que subissent les parties aériennes des végétaux, elle monte, se chargeant peu à peu de matières de réserve. La sève descendante ou élaborée, ayant perdu une forte partie de son eau dans les feuilles, redescend par les vaisseaux de l'écorce (tubes criblés) et se répand lentement par diffusion partout où elle a besoin d'être utilisée pour former les tissus d'accroissement. Lorsqu'on enlève un anneau d'écorce à une tige ou a un rameau, il se forme un bourrelet dit à la sève descendante, qui est arrêtée dans sa course. C'est ce phénomène que l'on met en pratique pour faire affluer la sève sur certains points dans l'incision annulaire.

Sevrage, Ablactatio des Latins. - Le sevrage consiste Ă  priver les petits des mammifères de l'allaitement, et Ă  les faire vivre d'aliments qui sont Ă©trangers Ă  ce genre de nourriture. 

Sexe. - Confomation  particulière de l'ĂŞtre vivant, qui lui assigne un rĂ´le spĂ©cial dans l'acte de la gĂ©nĂ©ration (sexe masculin, sexe fĂ©minin). La nature des Ă©lĂ©ments fĂ©condateurs (gamètes mâles : spermatozoĂŻdes, gamètes femelles : ovules) dĂ©termine, au travers de leur composition chromosomique, la sexualitĂ©, l'apparition de caractères spĂ©ciaux (caractères secondaires), et  qui font que tel individu est dit mâle ou femelle. On rĂ©serve habituellement le nom de mâle Ă  l'individu dont les Ă©lĂ©ments fĂ©condateurs sont petits et mobiles, et de femelle Ă  celui dont les Ă©lĂ©ments reproducteurs sont gros et immobiles; mais cette distinction n'a rien d'absolu. Quand les deux sexes si rĂ©unis sur un mĂŞme individu, cet individu est dit hermaphrodite. Les neutres (fourmis, abeilles ouvrières), peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des hermaphrodites chez lesquels sexe ne s'est pas diffĂ©renciĂ©; il en est de mĂŞme des organismes parthĂ©nogĂ©nĂ©tiques, bien que ces derniers soient considĂ©rĂ©s comme femelles, en raison, non de la nature de l'Ă©lĂ©ment reproducteur, mais des appareils annexes. Chez les plantes, il existe des organes mâle et femelle. Si ces organes sont rĂ©unis dans la mĂŞme fleur, celle-ci est dite hermaphrodite. Au contraire. les organes reproducteurs sont nettement sĂ©parĂ©s, la fleur est sexuĂ©e. Une plante peut porter, en mĂŞme temps. des fleurs mâles et des fleurs femelles : elle est alors monoĂŻque. Si, au contraire, il n'existe qu'une seule sorte de fleur pour chaque plante, elle est dioĂŻque. Bien entendu. et contre l'habitude dans certaines campagnes, est dite le femelle la plante qui porte la graine, mâle celle qui contient le pollen

Sexualité. - Ensemble de tous les caractères spéciaux, morphologiques ou physiologiques, externes ou internes, ou encore comportementaux, que présentent les individus et qui sont déterminés par la reproduction sexuelle.

Sexupare. - Qui donne naissance à des individus sexués. On désigne en particulier sous ce nom des pucerons qui ne diffèrent des générations parthénogénétiques qui les précèdent qu'en ce qu'ils donnent naissance à des individus sexués.

Sigmoïde, qui a de la ressemblance avec le' (sigma) des Grecs. - Cavités sigmoïdes : ce sont deux surfaces concaves de l'extrémité supérieure du cubitus, encroûtées de cartilages et qui s'articulent, la plus grande avec l'humérus, et l'autre avec l'extrémité supérieure du radius. - Valvules sigmoïdes : on appelle ainsi trois replis membraneux situés à l'orifice de l'artère pulmonaire; trois autres replis de la même nature existent à l'orifice de l'aorte et portent le même nom.

Signalisation cellulaire. - Mécanismes par lesquels les cellules communiquent entre elles et réagissent à leur environnement. La signalisation cellulaire implique généralement des molécules de signalisation, telles que les hormones ou les neurotransmetteurs, qui se lient à des récepteurs spécifiques situés à la surface de la cellule ou à l'intérieur de celle-ci. Cette liaison déclenche une cascade de réactions biochimiques à l'intérieur de la cellule, aboutissant à des changements dans l'activité cellulaire, l'expression génique ou la structure cellulaire. Il existe plusieurs voies de signalisation interconnectées. Quelques exemples parmi beaucoup d'autres :

• Voies de signalisation par les récepteurs couplés aux protéines G (GPCR). - Les récepteurs couplés aux protéines G sont une grande famille de récepteurs de surface cellulaire qui détectent une variété de signaux extracellulaires, tels que les hormones, les neurotransmetteurs et les peptides. Lorsqu'un ligand se lie à un récepteur couplé aux protéines G, il active la protéine G qui, à son tour, active ou inhibe différentes protéines effectrices intracellulaires, telles que les enzymes ou les canaux ioniques.
• Voies de signalisation des récepteurs tyrosine kinase (RTK). - Les récepteurs tyrosine kinase sont une autre classe de récepteurs de surface cellulaire qui détectent des signaux extracellulaires tels que les facteurs de croissance. Lorsqu'un ligand se lie à un RTK, il active l'activité enzymatique de la tyrosine kinase du récepteur, ce qui conduit à la phosphorylation de tyrosines sur le récepteur et l'activation de cascades de signalisation cellulaires, généralement impliquant des protéines adaptatrices ou des protéines kinases.
• Voies de signalisation des récepteurs nucléaires. - Les récepteurs nucléaires sont des protéines situées dans le cytoplasme ou le noyau cellulaire qui régulent l'expression génique en réponse à des signaux extracellulaires. Lorsqu'un ligand se lie à un récepteur nucléaire, il induit un changement de conformation qui permet au récepteur de se déplacer vers le noyau où il agit en tant que facteur de transcription, modulant directement l'expression des gènes cibles.

• Voies de signalisation par les cytokines. - Les cytokines sont des protéines de signalisation sécrétées par diverses cellules du système immunitaire et d'autres types de cellules. Elles activent des voies de signalisation spécifiques en se liant à leurs récepteurs de surface cellulaire, souvent impliquant des protéines janus kinases (JAK) et des facteurs de transcription STAT.

• Voie de signalisation Notch. - La voie de signalisation Notch est un mécanisme de signalisation intercellulaire important pour la régulation du développement embryonnaire, la différenciation cellulaire et la croissance des tissus. Elle implique la liaison de ligands Notch à des récepteurs Notch sur les cellules adjacentes, déclenchant une cascade de signalisation qui modifie l'expression génique dans les cellules réceptrices.

Silique, silicule. - On appelle ainsi le fruit des plantes de la famille des Brassicacées (Crucifères) et de quelques autres groupes. Il appartient à la section des fruits simples, syncarpés, déhiscents.

Sillon. - On dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement sous ce nom les rainures que l'on observe Ă  la surface des os, et particulièrement celles qui logent des artères; tandis que le nom de gouttières est plus spĂ©cialement appliquĂ© celles qui reçoivent les veines. - Divers organes, comme le foie, offrent aussi des sillons plus ou moins profonds. 

Silurien. -  PĂ©riode gĂ©ologique de l'histoire de la Terre qui s'est dĂ©roulĂ©e il y a environ 435 Ă  395  millions d'annĂ©es. Le Silurien est une pĂ©riode caractĂ©risĂ©e par une diversification majeure de la vie sur Terre, tant dans les ocĂ©ans que sur la terre ferme. Les premiers vertĂ©brĂ©s terrestres ont Ă©mergĂ©, ainsi que les premiers insectes ailĂ©s. Les coraux, les brachiopodes, les trilobites et les ammonites Ă©taient abondants dans les ocĂ©ans. Les premières plantes terrestres, principalement des mousses et des algues, ont commencĂ© Ă  coloniser les terres Ă©mergĂ©es. Le Silurien est Ă©galement marquĂ© par l'extinction de l'Ordovicien-Silurien, l'une des  plus grandes extinctions de masse de l'histoire de la Terre. Cette extinction a affectĂ© environ 60% des espèces marines connues Ă  l'Ă©poque, principalement des organismes marins peu profonds.

Simple. - Cette Ă©pithète sert Ă  qualifier certaines parties des vĂ©gĂ©taux qui prĂ©sentent cette disposition particulière. Nous donnerons pour exemples la racine, la tige, etc., qui ne sont pas ramifiĂ©es; la feuille dont toutes les parties sont continues ensemble; le fruit qui provient d'un ovaire unique; la fleur qui n'a que le nombre normal des pĂ©tales qu'elle doit avoir et qui n'est point augmentĂ© par la transformation des parties qui la composent; le pĂ©rianthe qui ne prĂ©sente qu'une seule enveloppe, etc. -  On a donnĂ© vulgairement le nom de simples aux plantes mĂ©dicinales.

Sinciput. - Mot latin francisé par lequel on désigne le sommet de la tête, nommé encore vertex, latin, bregma, grec : les os pariétaux sont quelquefois appelés os du sinciput.

Sinus. - Mot latin conservé en français, par lequel on désigne une cavité plus ou moins irrégulière, dont l'ouverture est beaucoup plus rétrécie que la cavité dans laquelle elle conduit; la plupart de ces cavités n'ont aucune analogie de fonctions. - Les Sinus méningiens sont des canaux veineux creusés dans l'épaisseur de la dure-mère; ce sont le Sinus longitudinal supérieur, le Sinus longitudinal inférieur, le Sinus droit, les Sinus latéraux; les Sinus occipitaux, les Sinus pétreux supérieur et inférieur, le Sinus transverse, le Sinus caverneux, le Sinus coronaire. Le Sinus de la veine porte est le tronc résultant de la réunion de la veine ombilicale avec la veine-porte. - Il existe dans l'épaisseur de certains os de la face, du crâne, des fosses nasales, des cavités nommées Sinus, de grandeurs et de formes diverses, ce sont les Sinus maxillaires, les Sinus frontaux, Sphénoïdaux, etc.

Siphon, du grec siphôn, tube. - On appelle ainsi le canal qui traverse la cloison de certaines coquilles et qui fait communiquer ensemble leurs diverses parties. - Dans les coquilles de certains Mollusques de la classe des Gastéropodes, on observe ce que l'on appelle le Siphon; c'est un prolongement ou replis tubuleux du manteau, destiné à amener aux branchies l'eau nécessaire pour la respiration. Si le Siphon reste droit et immobile, le têt se prolonge en forme de long canal, comme cela a lieu dans les Fuseaux; si en restant immobile il se recourbe en dessus, il forme unicanal recourbé de la coquille, comme dans les Casques; s'il est constamment mobile, il détermine la formation d'une échancrure; c'est ce qu'on observe dans les Buccins.

Soie, soies. - La matière filamenteuse que désigne le nom de soie et que l'on tisse pour fabriquer des étoffes estimées, est fournie par un Insecte lépidoptère connu sous le nom vulgaire de ver à soie, et que Linné a nommé Bombyce du mûrier (Bombyx mori). Ce papillon n'est pas le seul dont la chenille sécrète de la soie pour se former une coque résistante et perméable au moment où elle va se transformer en chrysalide. Loin de là, ce fait s'observe chez tous les bombycites et chez beaucoup d'autres Lépidoptères; d'autres insectes encore parmi les Coléoptères, la plupart des Hyménoptères et plusieurs névroptères présentent le même phénomène. Il est aussi des insectes qui emploient la soie qu'ils produisent à former une espèce de nid pour leurs oeufs. - On donne encore le nom de soies à des poils rigides, brillants et relativement assez gros, que l'on observe chez divers animaux. On rencontre des Mammifères qui, comme le Sanglier, les Fourmiliers, etc., portent des soies dans leur pelage, tantôt sur tout le corps, tantôt sur le dos, le cou ou la queue des larves d'insectes, des Insectes parfaits portent fréquemment des soies en certains points de leur enveloppe. Ce sont des soies d'une configuration compliquée qui arment les pieds membraneux de beaucoup d'espèces d'Annélides. - Par imitation du langage adopté en zoologie, les botanistes nomment soies les poils raides et isolés que l'on voit souvent au sommet des feuilles. - On appelle encore soie le pédoncule filiforme qui soutient chez les mousses l'organe. nommé urne.

Sol. - En Ă©cologie, ce terme fait rĂ©fĂ©rence Ă  un habitat complexe et dynamique situĂ© Ă  la surface de la Terre, composĂ© de couches de matière minĂ©rale, organique, d'eau, d'air et abritant une grande variĂ©tĂ© de micro-organismes, de plantes, d'insectes et d'autres organismes vivants. C'est donc  bien plus qu'une simple couche de terre. Il est constituĂ© de plusieurs horizons ou couches, chacun ayant des caractĂ©ristiques distinctes en termes de composition chimique, de structure physique et de prĂ©sence de vie. Le sol fournit des nutriments essentiels aux plantes, qui forment la base des chaĂ®nes alimentaires terrestres. Il joue Ă©galement un rĂ´le dans la rĂ©gulation des flux d'eau, le stockage du carbone, la dĂ©composition des matières organiques et la filtration de l'eau. Le sol abrite une biodiversitĂ© très riche (bactĂ©ries, hampignons, vers de terre) et jouant un rĂ´le clĂ© dans les cycles des Ă©lĂ©ments et la santĂ© des Ă©cosystèmes. Le sol est un rĂ©servoir de nutriments essentiels tels que l'azote, le phosphore et le potassium, qui sont absorbĂ©s par les plantes pour leur croissance. Les organismes du sol jouent un rĂ´le dans la dĂ©composition de la matière organique, libĂ©rant ainsi des Ă©lĂ©ments nutritifs. Enfin, le sol fournit des services Ă©cosystĂ©miques vitaux,comme la production alimentaire, la purification de l'eau, la rĂ©gulation du climat, et la stabilitĂ© des Ă©cosystèmes.

Soléaire (muscle) = muscle plantaire. - Muscle de la jambe situé profondément dans le mollet. Il fait partie du groupe musculaire postérieur de la jambe, aux côtés du muscle gastrocnémien et du muscle tibial postérieur. Plus précisément, le muscle soléaire est situé sous le muscle gastrocnémien dans la région postérieure de la jambe. Il s'attache proximalement à la partie supérieure de la face postérieure du tibia et du péroné, ainsi qu'à l'aponévrose du muscle tibial postérieur. Distalement, il s'insère sur l'os du talon (calcaneus) via le tendon d'Achille. Le muscle soléaire est principalement responsable de la flexion plantaire du pied, c'est-à-dire de tirer les orteils vers le haut et de rapprocher le talon du sol lorsque le pied est en extension. Il joue également un rôle de soutien lors de la marche, de la course et d'autres activités physiques impliquant la mobilité du pied et de la cheville. Ce muscle est innervé par le nerf tibial, qui est une branche du nerf sciatique. Ce nerf fournit également l'innervation à d'autres muscles de la jambe et du pied, tels que le muscle gastrocnémien et le muscle tibial postérieur. Bien que le muscle soléaire soit plus profondément situé par rapport au muscle gastrocnémien, il est souvent impliqué dans les mêmes mouvements. Ensemble, le muscle soléaire et le muscle gastrocnémien contribuent à la flexion plantaire de la cheville et à la stabilisation de la jambe et du pied pendant la marche, la course et d'autres activités physiques. Le muscle soléaire peut être sujet à des blessures et à des tensions, notamment des claquages musculaires, des déchirures et des douleurs associées à une surutilisation. Ces blessures peuvent être traitées par du repos, des soins de rééducation, des étirements et d'autres modalités de traitement physiothérapeutiques.

Soma. - Corps d'un organisme multicellulaire, Ă  l'exclusion de ses cellules reproductrices (gamètes). Par exemple, chez les animaux, le soma comprend tous les tissus et organes, tels que la peau, les muscles, les os, les organes internes, le système nerveux, etc., qui constituent le corps de l'animal. Chez les plantes, le soma comprend toutes les parties non reproductrices de la plante, telles que les feuilles, les tiges et les racines. Le terme cellules somatiques est souvent utilisĂ© en opposition Ă  celui de cellules germinales, qui sont les cellules reproductrices spĂ©cialisĂ©es responsables de la production des gamètes (ovules chez les femelles et spermatozoĂŻdes chez les mâles). 

Somatotrophine = hormone de croissance. - Hormone peptidique produite par la glande pituitaire. L'une des fonctions principales de la somatotrophine est de stimuler la croissance et le dĂ©veloppement de divers tissus et organes de l'organisme, en particulier pendant l'enfance et l'adolescence. Elle favorise la division cellulaire, la croissance des os et des cartilages, ainsi que la synthèse des protĂ©ines dans les tissus. La sĂ©crĂ©tion de somatotrophine est rĂ©gulĂ©e par plusieurs facteurs, notamment des signaux provenant de l'hypothalamus.  En plus de ses effets sur la croissance, la somatotrophine joue Ă©galement un rĂ´le dans le mĂ©tabolisme. Elle favorise la mobilisation des graisses et la lipolyse, ce qui libère les acides gras stockĂ©s pour ĂŞtre utilisĂ©s comme source d'Ă©nergie. Elle peut Ă©galement favoriser la synthèse des protĂ©ines et la croissance musculaire. La somatotrophine peut Ă©galement influencer le mĂ©tabolisme du glucose en rĂ©duisant la sensibilitĂ© Ă  l'insuline, ce qui peut entraĂ®ner une augmentation de la glycĂ©mie. Cela peut ĂŞtre important dans certaines conditions physiologiques, comme pendant le jeĂ»ne, mais des niveaux Ă©levĂ©s de somatotrophine peuvent Ă©galement contribuer au dĂ©veloppement du diabète. La somatotrophine est Ă©galement impliquĂ©e dans la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme osseux, la fonction immunitaire, la santĂ© cardiovasculaire et la rĂ©gulation du stress.

Somesthésie = sensibilité générale. - Perception sensorielle générale provenant de divers récepteurs sensoriels situés dans la peau, les muscles, les articulations et les organes internes. Ce sens nous permet de détecter une gamme de sensations tactiles, telles que la pression, le toucher, la température, la douleur et la proprioception (perception de la position et du mouvement du corps). La somesthésie nous permet de percevoir des informations cruciales sur notre environnement, comme la texture des objets que nous touchons, la température de l'air qui nous entoure, ou encore la douleur qui peut signaler une blessure. Les récepteurs sensoriels impliqués dans la somesthésie comprennent les corpuscules de Meissner (sensibles au toucher fin), les corpuscules de Pacini (sensibles à la pression profonde et aux vibrations), les corpuscules de Ruffini (sensibles à l'étirement de la peau), les terminaisons nerveuses libres (sensibles à la douleur et à la température), ainsi que d'autres types de récepteurs spécifiques. Le traitement des informations somesthésiques se fait principalement au niveau de la moelle épinière et du cerveau, où ces signaux sont interprétés et intégrés pour générer une perception cohérente de notre corps et de notre environnement.

Somites. - Structures segmentaires qui se forment pendant le développement embryonnaire des vertébrés. Ils interviennent dans la formation du système musculo-squelettique et du système nerveux des vertébrés. Les somites se forment à partir du mésoderme. Ils se développent de part et d'autre de la notochorde et se constituent de manière séquentielle le long de l'axe crânio-caudal de l'embryon. Chez les vertébrés, des paires de somites se forment de manière régulière de part et d'autre de l'axe médian de l'embryon. Les somites se différencient en plusieurs types de tissus, notamment les dermatomes (qui donnent naissance à la peau), les myotomes (qui donnent naissance aux muscles), les sclérotomes (qui donnent naissance aux vertèbres) et les syndétomes (qui donnent naissance aux tendons). Les somites influencent également la segmentation du système nerveux. Les cellules des somites envoient des signaux inducteurs qui contribuent à la formation des sclérotomes et des structures associées au système nerveux, comme la colonne vertébrale et les nerfs spinaux.

Sommeil. - Etat naturel et récurrent de perte de conscience et de réduction de l'activité physique qui est essentiel pour la santé et le bien-être des êtres humains et de nombreux autres animaux. Il se caractérise par des cycles répétés d'activité cérébrale et de relaxation musculaire qui se produisent de manière régulière tout au long de la nuit. Le sommeil est ainsi divisé en plusieurs stades qui se succèdent dans des cycles d'environ 90 à 120 minutes. Ces stades incluent le sommeil lent (ou sommeil à ondes lentes) et le sommeil paradoxal (ou sommeil REM, pour Rapid Eye Movement). Chaque stade de sommeil a des caractéristiques distinctes en termes d'activité cérébrale, de mouvements oculaires et de relaxation musculaire. Le sommeil contribue à la récupération physique en favorisant la guérison des tissus et la régénération cellulaire. Sur le plan mental, le sommeil est crucial pour la consolidation de la mémoire et l'apprentissage, ainsi que pour le maintien d'un bon fonctionnement cognitif et émotionnel. Le cycle veille-sommeil est régulé par une horloge biologique interne appelée horloge circadienne, ainsi que par des facteurs environnementaux tels que la lumière et l'obscurité. L'hormone mélatonine, sécrétée par la glande pinéale, joue un rôle clé dans la régulation des cycles de sommeil. Le besoin de sommeil varie d'une personne à l'autre et peut également varier en fonction de l'âge et d'autres facteurs individuels. En général, les adultes ont besoin d'environ 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour maintenir une bonne santé et un bon fonctionnement cognitif.

Soredion. - On a donnĂ©  ce nom Ă  des amas de propagules que l'on rencontre Ă  la surface du thalle de certains lichens, lorsque ces corps reproducteurs sont accumulĂ©e çà et lĂ  sous la forme de taches pulvĂ©rulentes.

Souche, cespes' des Latins. - Ce mot, employé dans le langage ordinaire dans des sens divers, sert à désigner en botanique la portion persistante de la tige des plantes vivaces, de laquelle partent annuellement les tiges aériennes. - Dans la souche à racine pivotante, le pivot primitif s'allonge et s'accroît indéfiniment; pendant ce temps les tiges qui succèdent chaque année aux tiges détruites des années précédentes prennent naissance successivement sur la partie inférieure persistante de ces tiges détruites. C'est cette partie que les jardiniers désignent sous le nom de collet. - Une autre espèce de souche est la souche à rhizomes.

Souches (cellules). - Cellules indiffĂ©renciĂ©es qui ont la capacitĂ© de se diffĂ©rencier en divers types de cellules spĂ©cialisĂ©es dans le corps.  Par exemple, une cellule souche peut se diffĂ©rencier en cellules cardiaques, cellules nerveuses, cellules musculaires, etc. Les cellules souches peuvent aussi se diviser et produire des copies d'elles-mĂŞmes de manière indĂ©finie. Il existe deux types principaux de cellules souches :

• Les cellules souches embryonnaires sont des cellules indifférenciées obtenues à partir de l'intérieur de l'embryon au stade précoce du développement, généralement dans les cinq à sept premiers jours après la fécondation. Ces cellules sont hautement pluripotentes (elles ont le potentiel de se différencier en n'importe quel type de cellule dans le corps). Les cellules souches embryonnaires sont généralement prélevées à partir de blastocystes, qui sont des structures formées environ cinq jours après la fécondation. Ces blastocystes sont souvent des embryons surnuméraires qui sont créés lors de procédures de fécondation in vitro (FIV) pour traiter l'infertilité.
• Les cellules souches adultes  = cellules souches tissulaires = cellules souches somatiques, sont des cellules indiffĂ©renciĂ©es prĂ©sentes dans divers tissus et organes du corps des organismes adultes. Contrairement aux cellules souches embryonnaires, qui sont obtenues Ă  partir d'embryons, les cellules souches adultes sont prĂ©sentes tout au long de la vie d'un individu et ont un potentiel de diffĂ©renciation plus limitĂ©. Les cellules souches adultes sont impliquĂ©es dans la rĂ©gĂ©nĂ©ration et la rĂ©paration des tissus endommagĂ©s ou usĂ©s dans le corps. Elles jouent un rĂ´le clĂ© dans le maintien de l'homĂ©ostasie et de la santĂ© des tissus en remplaçant les cellules perdues ou en vieillissement. Par exemple, la moelle osseuse contient des cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques qui produisent les diffĂ©rents types de cellules sanguines, y compris les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
Soupir, suspirium des Latins. - On désigne sous ce nom une des modifications de la fonction respiratoire dans laquelle on dilate largement la poitrine, de manière à y faire pénétrer l'air peu à peu. Ce mouvement est souvent un signe d'une affections morale; souvent aussi c'est une inspiration destinée à réparer une gêne plus ou moins prolongée de la respiration.

Sourcil, supercilium des Latins. - Les sourcils sont deux éminences arquées, situées au dessous du front, de chaque côté de la racine du nez et qui ont pour base les arcades sourcilières de l'os frontal; elles sont formées par ces arcades, le muscle sourcilier, une partie de l'orbiculaire des paupières et de l'occipito-frontal, des vaisseaux fournis par les optiques, des nerfs provenant de la branche frontale de l'ophthalmique et du facial, de la peau épaisse et dense en cet endroit. Celle-ci est recouverte de poils plus ou moins longs, nombreux, serrés chez les sujets bruns, un peu moins chez les blonds; ils sont ordinairement plus gros que les cheveux. - On connaît le rôle important que les sourcils jouent dans l'expression de la physionomie. Ils servent aussi par leur froncement à modérer l'impression de la lumière; et d'une autre part ils empêchent la sueur de tomber entre les paupières.

Sourcilier, -ère, qui a rapport aux sourcils. - Arcades sourcilières. - Artère sourcilière, branche de l'ophthalmique qui elle-même nait de la carotide interne. - Muscle sourcilier; il s'étend depuis les côtés de la bosse nasale jusqu'à la partie moyenne de l'arcade sourcilière; aplati, allongé, plus large en dedans qu'en dehors, il correspond en avant au pyramidal et à l'orbiculaire des paupières, en arrière il est appliqué sur l'arcade sourcilière. Il s'attache à la bosse nasale d'une part, puis à la partie externe de l'arcade sourcilière. il abaisse les sourcils, les rapproche et les fronce.

Sous-arbrisseau, suffrutex en latin, dont on a fait suffrutescent, sous-frutescent. - On désigne ainsi les plantes plus ou moins ligneuses, au moins à leur base, dont la taille reste peu élevée et dont les tiges ne donnent pas de bourgeons proprement dits.

Sous-clavier, -ère, qui est sous la clavicule. - Artères sous-clavières : l'une à droite et l'autre à gauche. La droite naît du tronc brachio-céphalique, improprement appelé innominé; moins longue que l'autre, elle se dirige obliquement en haut et en dehors. La sous-clavière gauche, au contraire, naît directement de l'aorte, remonte verticalement en haut. Arrivées au niveau de la première côte, ces deux artères présentent la même disposition, deviennent horizontales, passent entre les deux muscles scalènes et prennent le nom d'axillaires. - Muscle sous-clavier : situé en haut et au-devant de la poitrine, il s'attache d'une part à la clavicule et au ligament coraco-claviculaire et descend d'autre part se fixer par un tendon à la première côte. Il abaisse la clavicule, ou élève la première côte. - Veines sous-clavières : au nombre de deux, elles succèdent aux axillaires et s'étendent jusqu'à la veine supérieure qu'elles forment par leur réunion. La droite très courte, la gauche plus longue et plus volumineuse, elles reçoivent les jugulaires, les vertébrales et les intercostales supérieures. La dernière reçoit encore la mammaire interne et la thyroïdienne inférieure, et enfin le canal-thoracique.

Sous-Ă©pineux, -euse, qui est situĂ© sous l'Ă©pine de l'omoplate. - Muscle sous-Ă©pineux, situĂ© dans la fosse sous-Ă©pineuse Ă  laquelle il s'attache dans une assez grande Ă©tendue, ses fibres convergent pour former un tendon qui va se fixer Ă  la grosse tubĂ©rositĂ© de l'humĂ©rus. Il est rotateur de cet os de dedans en dehors. - Fosse sous-Ă©pineuse. 

Sous-maxillaire (glande). - C'est une des glandes salivaires. Située au côté interne de la branche et du corps de l'os maxillaire inférieur, plus petite que la parotide, de forme ovalaire, elle répond en dehors à l'angle de la mâchoire. Son canal excréteur, nommé conduit de Warthon, se porte en avant et traverse la muqueuse buccale en avant du frein de la langue.

Sous-occipital, situé au-dessous de l'occiput, qui est la partie postérieure de la tête où le crâne rencontre la colonne vertébrale. Ex. : nerf sous occipital, muscles sous-occipitaux.

Sous-occipitaux (muscles). -  Muscles situĂ©s entre l'os occipital et les vertèbres cervicales supĂ©rieures. Les muscles sous-occipitaux sont petits mais importants pour stabiliser la tĂŞte et le cou, ainsi que pour divers mouvements et postures. Principaux muscles sous-occipitaux :
• Le muscle grand droit postérieur de la tête ( = grand droit de la tête) s'attache à l'occiput et s'étend vers le haut pour s'attacher à la vertèbre cervicale supérieure (atlas).

• Le muscle petit droit postérieur de la tête ( = petit droit de la tête) est situé juste en dessous du muscle grand droit postérieur de la tête et a une configuration similaire.

• Les muscles obliques inférieurs de la tête sont deux petits muscles situés de chaque côté de la tête, entre l'os occipital et les vertèbres cervicales supérieures.

Sous-orbitaire, qui est situé au dessous de l'orbite, telle l'artère sous-orbitaire, qui est une branche de la maxillaire interne, qui s'en sépare au niveau de la fosse- zygomatique, pour pénétrer dans le canal sous-orbitaire. Ce canal est creusé dans l'épaisseur de la paroi inférieure de la cavité orbitaire, commence en arrière par une simple gouttière qui se convertit bientôt en un conduit destiné à loger les vaisseaux et les nerfs sous-orbitaires.

Sous-scapulaire, situé sous le scapulum (omoplate). - Artère sous-scapulaire, c'est la scapulaire inférieure. - Fosse sous-scapulaire. - Muscle sous-scapulaire; il s'attache dans presque toute l'étendue de la fosse-scapulaire, de là ses fibres vont en convergeant se réunir sur un tendon qui, se confondant en partie avec la capsule de l'articulation scapulo-humérale, va s'attacher à la petite tubérosité de l'humérus. Il est rotateur de l'humérus en dedans.

Spadice, spadix des Latins. - On désigne par ce nom une inflorescence' indéfinie, propre aux végétaux monocotylédonés. C'est un épi de fleurs unisexuées plus ou moins embrassé par une spathe. Les fleurs rapprochées et sessiles sont portées sur un axe commun épais et souvent charnu. Le spadice est simple dans les aroïdées en général; dans les palmiers il est rameux et porte généralement le nom de régime.

Spéciation. - Processus évolutif par lequel de nouvelles espèces émergent à partir d'une espèce ancestrale. Cela se produit généralement au fil du temps, en raison de l'accumulation de différences génétiques entre les populations d'une même espèce. Ces différences peuvent être le résultat de divers mécanismes, notamment l'isolement géographique, l'isolement reproductif et la sélection naturelle. L'isolement géographique se produit lorsque des populations d'une même espèce sont séparées par des barrières géographiques telles que des rivières, des montagnes ou des océans. Cette séparation géographique limite les échanges génétiques entre les populations, ce qui peut entraîner l'accumulation de différences génétiques et, éventuellement, la formation de nouvelles espèces. L'isolement reproductif se produit lorsque des populations d'une même espèce deviennent incapables de se reproduire entre elles en raison de différences biologiques telles que des variations dans les cycles de reproduction, les structures anatomiques ou les comportements reproductifs. Cela peut également conduire à la divergence génétique et à la formation de nouvelles espèces. La sélection naturelle joue également un rôle dans le processus de spéciation en favorisant les adaptations qui augmentent la survie et la reproduction des individus dans leur environnement particulier. Ces adaptations peuvent entraîner des différences génétiques entre les populations et, éventuellement, conduire à la formation de nouvelles espèces.

SpermacetiBlanc de Baleine.

Spermathèque. - Structure anatomique présente chez certains invertébrés, notamment chez les insectes et les arachnides. La fonction principale de la spermathèque est de stocker le sperme après l'accouplement. Chez de nombreuses espèces, les femelles peuvent stocker le sperme dans la spermathèque pendant une période prolongée, parfois jusqu'à plusieurs mois voire années, selon l'espèce. Cette capacité de stockage du sperme permet aux femelles de féconder leurs oeufs ultérieurement, même en l'absence de partenaires mâles. Cela peut être particulièrement avantageux dans les environnements où les rencontres entre mâles et femelles sont rares ou saisonnières. La structure de la spermathèque peut varier selon les espèces. Dans certains cas, elle peut être simple et tubulaire, tandis que dans d'autres cas, elle peut être plus complexe avec des compartiments ou des structures spécialisées pour stocker le sperme de manière efficace.

Spermatique (cordon). - Nom donné à l'ensemble des organes qui se portent du canal inguinal au testicule. Il est formé par le canal déférent, l'artère spermatique, l'artère déférentielle, les veines spermatiques, les lymphatiques et les nerfs du testicule. Du bord supérieur du testicule, le cordon monte vers le canal inguinal qu'il traverse et, arrivé dans le ventre, ses éléments se séparent. Les vaisseaux et les nerfs remontent vers la région lombaire. Le canal déférent croise l'artère épigastrique et descend dans le bassin pour gagner la face postérieure de la vessie. Le cordon est enveloppé, outre la peau et le tissu cellulaire sous-cutané, par le fascia superficialis, le crémaster, un prolongement du fascia transversalis.

Spermatogénèse. - Ensemble des processus évolutifs qui aboutissent à la formation des spermatozoïdes. Dans les culs-de-sac testiculaires ou l'endothéliumn des canaux séminifères, on rencontre des éléments histologiques jeunes ou cellules germinales, qui donnent naissance, par une série de transformations successives, aux spermatozoïdes. - Chez les végétaux, la spermatogénèse existe aussi. L'anthéridie des cryptogames donne les cellules mères des anthérozoïdes, et l'anthère des phanérogames donne les cellules mères du pollen.

Spermatophore. - Structure reproductrice produite par de nombreux animaux, principalement des invertébrés comme les insectes, les mollusques, les araignées et les amphibiens. Il s'agit généralement d'un paquet ou d'une capsule contenant du sperme, souvent accompagné de nutriments ou de substances chimiques supplémentaires. Les spermatophores sont généralement transférés du mâle à la femelle pendant l'accouplement. La structure et la composition des spermatophores varient selon les espèces. Certains peuvent être relativement simples, tandis que d'autres sont complexes et peuvent contenir des substances nutritives pour aider à nourrir les œufs ou les embryons, ou même des substances chimiques pour influencer le comportement ou la physiologie de la femelle. Les spermatophores sont généralement produits par les organes reproducteurs mâles, puis transférés à la femelle pendant l'accouplement. Chez certains animaux, les spermatophores peuvent être déposés directement dans le tractus reproducteur de la femelle, tandis que chez d'autres, la femelle peut consommer le spermatophore ou l'ingérer dans son système reproducteur.

Spermatosome (du gr. sperma, atos = semence, et sĂ´ma = corps). - ElĂ©ment sĂ©minal  (SpermatozoĂŻde) non encore arrivĂ© Ă  maturitĂ©, et qu'on trouve en pleine transformation dans les canaux sĂ©minifères du testicule.

SpermatozoĂŻde, du grec sperma, atos = semence, et zĂ©on, animal, et eidos, forme). - Le spermatozoĂŻde ou gamète mâle est l'Ă©lĂ©ment caractĂ©ristique du sperme. C'est une cellule vibratile hautement diffĂ©renciĂ©e, qui se fusionne avec l'ovule mĂ»r dans le phĂ©nomène de la fĂ©condation. Il provient de la transformation d'une cellule des tubes testiculaires qu'on a appelĂ©e spermatoblaste. (SpermatogĂ©nèse). 
-

Spermatozoďdes
SpermatozoĂŻdes
de l'homme.

Les spermatozoïdes diffèrent de formes avec les espèces. Ils sont essentiellement constitués par une tête ovoïde, dont la pointe antérieure présente un petit globule clair; et d'un cil vibratile ou flagellum plus ou moins long (la queue), parfois muni d'une membrane ondulante en forme de nageoire, et formé par un filament axile, qui traverse le segment intermédiaire et va s'attacher à la base de la tête; ce filament axile, strié en long, est entouré, sauf à son extrémité qui est nue, d'une gaine cytoplasmique. Le spermatozoïde progresse, la tête en avant, par suite des ondulations du flagellum.

Sperme, du gr. sperma = semence, est un substance complexe, produite par les organes gĂ©nitaux des animaux mâles et contenant comme Ă©lĂ©ments essentiels les spermatozoĂŻdes.  Le sperme de l'homme est une substance demi-fluide, visqueuse, blanchâtre, d'odeur caractĂ©ristique, empesant le linge, formĂ©e des produits de six organes Ă©chelonnĂ©s des testicules au mĂ©at urinaire. Ce sont :

1° le sperme proprement dit, fourni par le testicule et constitué surtout par des spermatozoïdes baignant dans une petite quantité de sérosité;

2° le liquide des follicules annexés au canal déférent et voisins des vésicules séminales et celui des vésicules séminales elles-mêmes, où le sperme s'emmagasine (il contient des cellules épithéliales, des globules blancs, des sympexions);

3° le liquide prostatique, qui donne au sperme son odeur spĂ©ciale et son aspect crĂ©meux; 

4° le liquide des glandes de Cowper ou de MĂ©ry, limpide et filant, qui donne au sperme sa viscositĂ©. 

5° le mucus des glandes de LittrĂ©. 

Le sperme peut être éjaculé sans diminution notable de quantité, alors que les testicules sont détruits ou altérés ou que les canaux déférents présentent une solution de continuité (castration); mais ce sperme est dépourvu de spermatozoïdes et donc impropre à la fécondation.

Spermiole. - Nom donné parfois dans le langage courant aux oeufs de grenouilles et de crapauds, qui forment, à la surface des eaux des mares, une sorte de gelée agglomérée.

Spermogonie. - On donne ce nom à des cavités, généralement sphériques, enfoncées dans l'épaisseur du thalle des Lichens, et émergeant seulement par le petit orifice qui les fait communiquer avec l'extérieur. Ces orifices, de teinte sombre, forment de petites saillies souvent très nombreuses à la surface du thalle. - La cavité de la spermogonie porte de petits filaments dressés sur les parois et dirigés vers le centre. Ce sont les stérigmates; ils sont simples ou rameux et donnent naissance à de petits bâtonnets formés d'une seule cellule, nommés spermaties. Ces corpuscules se détachent à maturité et s'échappent de la cavité de la spermogonie. (Dr. L. Laloy).

Sphénoïdal, -ale, qui appartient au sphénoïde. - Cornets sphénoïdaux, ce sont deux petites portions de l'os sphénoïde, auquel elles ne sont réunies que dans l'adulte et qui sont contiguës à l'ethmoïde, avec lequel ils s'articulent ainsi qu'avec le vomer et l'os palatin. - Fente sphénoïdale ou orbitaire supérieure, située entre la grande et la petite aile du sphénoïde. - Sinus sphénoïdaux, creusés dans l'épaisseur du corps du sphénoïde.

Sphénoïde, du grec sphèn = coin, eidos = aspect). l'os sphénoïde est un des os de la tête, la base du crâne. De forme irrégulière, le sphénoïde est un os impair, symétrique. Il se compose dun corps médian et de pièces latérales. Le corps a une forme cubique et sa face supérieure constitue la selle turcique. Des faces latérales se détachent les ailes du sphénoïde (petites ailes et grandes ailes).

Sphincter, du grec sphiggo, que l'on prononce sphingĂ´ = je serre. - Nom que l'on donne Ă  plusieurs muscles annulaires destinĂ©s Ă  fermer, Ă  resserrer certaines ouvertures  naturelles. Ainsi il a Ă©tĂ© appliquĂ© Ă  l'orbiculaire des lèvres ou labial; mais plus particulièrement Ă  ceux qui ferment l'anus. Ils sont au nombre de deux , le sphincter externe, membraneux, s'insère au sommet du coccyx, entoure l'anus par deux faisceaux musculaires qui se rĂ©unissent au-devant de cette ouverture; le sphincter interne, analogue au prĂ©cĂ©dent, est considĂ©rĂ© par la plupart des anatomistes comme la terminaison des fibres circulaires du rectum.

Spinal, -nale, qui a rapport à l'épine dorsale ou rachis. - Artères spinales, elles naissent des vertébrales, au nombre de trois, une antérieure et deux postérieures. - Nerf spinal ou Accessoires de Willis; il naît de la partie supérieure de la portion cervicale de la moelle et de la partie inférieure du bulbe rachidien par un grand nombre de filets émanant de ces deux sources, remonte en haut et pénètre dans le crâne par le trou occipital, s'engage dans le trou déchiré postérieur avec le pneumo-gastrique, en sort bientôt en s'éloignant de ce nerf, se réunit à l'hypoglosse, l'abandonne, se jette en dehors dans le muscle sterno-mastoïdien et s'engage sous le trapèze dans lequel il se termine. Dans ce trajet ce nerf donne et reçoit un certain nombre de filets, parmi lesquels on peut citer les rameaux pharyngiens et laryngés.

Spiracle. - Structure respiratoire que l'on trouve chez certains arthropodes, principalement chez les insectes et les arachnides. Les spiracles sont des ouvertures situées sur le corps de ces animaux, à travers lesquelles l'air entre et sort, permettant ainsi la respiration. Ils sont généralement associés à un système de tubes ramifiés appelé trachées, qui transportent l'oxygène directement vers les tissus de l'animal. Les trachées sont reliées aux spiracles et forment un réseau complexe à l'intérieur du corps de l'animal. Chez les insectes, les spiracles sont ordinairement situés le long des côtés du corps, bien que leur emplacement précis puisse varier selon les espèces. Les araignées ont généralement des spiracles situés sur l'abdomen. Les spiracles peuvent être ouverts et fermés à volonté par des valves musculaires pour réguler le flux d'air et prévenir la perte d'eau par évaporation, ce qui est particulièrement important dans les environnements arides.

Spire, en latin spira. - Dans la plus grande partie des coquilles univalves (valve) le corps de la coquille est le résultat d'un enroulement oblique de droite à gauche, si l'on va de la base au sommet; on donne le nom de spire à toute cette partie d'une coquille spirivalve formée par l'enroulement du cône; quelquefois on distingue de la totalité de la spire le dernier tour qui est ordinairement le plus gros et où se trouve l'ouverture. - L'enroulement se fait généralement de droite à gauche, quelquefois dans le sens contraire. - La spire, dans sa forme générale, présente encore de grandes différences; ainsi elle est aplatie, écrasée, élevée, couronnée, etc.

Splanchnique, du grec splagchna, prononcĂ© Splanchna, viscères, entrailles. - La  signification de l'adjectif splanchnique n'a pas Ă©tĂ© restreinte seulement Ă  ce qui a rapport aux entrailles, on l'a Ă©tendue aux trois grandes cavitĂ©s du corps: le crâne, le thorax et l'abdomen, ainsi qu'Ă  tous les organes qu'elles contiennent. - Nerfs splanchniques. - SituĂ©s dans l'abdomen, ils Ă©manent du grand sympathique et sont au nombre de deux : le Grand Splanchnique, nĂ© de plusieurs ganglions thoraciques, il traverse immĂ©diatement le diaphragme et se jette dans le ganglion semi-lunaire. Le Petit Splanchnique traverse le diaphragme avec le prĂ©cĂ©dent et se divise en trois branches, l'une s'anastomose avec le grand splanchnique; les deux autres se rendent dans le plexus solaire et dans le plexus rĂ©nal. - Trisplanchnique*. - Nom donnĂ© par Chaussier au nerf grand sympathique.

Splénique, qui a rapport à la rate, nommée en latin splen. - Artère splénique, la plus grosse des branches du tronc coeliaque; elle se porte de droite à gauche jusqu'à la scissure du foie. Très flexueuse, elle donne dans ce petit trajet les artères pancréatiques, la gastro-épiploïque gauche, quelquefois des rameaux gastriques; enfin les artères dites vaisseaux courts (vasa brevia) qui vont à l'estomac, au nombre de 5 ou 6. Après cela elle pénètre dans la rate, où elle se divise. - La Veine splénique, provenant de la réunion de toutes les veinules de la rate, se joint à la mésentérique supérieure pour former la veine porte abdominale.

Splénius (muscles), du grec splénion, espèce de bandage, à cause de la forme d'une compresse fendue. Groupe de muscles superficiels situés à l'arrière du cou et du haut du dos. Il se compose principalement du splénius capitis et du splénius cervicis, qui ont des origines et des insertions légèrement différentes mais travaillent généralement ensemble pour effectuer des mouvements de la tête et du cou.

• Le splénius capitis s'attache aux vertèbres cervicales (C7 à T3) ainsi qu'aux processus épineux de l'axis et des trois ou quatre vertèbres cervicales supérieures. Il s'insère sur le mastoïde du temporal et sur une petite partie du processus mastoïde de l'os temporal.

• Le splénius cervicis s'attache aux processus épineux des vertèbres cervicales supérieures (C1 à C4 ou C6). Il s'insère sur les processus transverses de C1 à C3 ou C4.

Ces muscles jouent un rôle dans plusieurs mouvements du cou et du haut du dos, notamment l'extension, la rotation et l'inclinaison latérale. Ils travaillent également en synergie avec d'autres muscles du cou pour stabiliser la région cervicale lors de mouvements complexes. Les muscles splénius sont ciblés lors de l'étirement et du renforcement du cou et du haut du dos dans les programmes d'exercices de rééducation et de prévention des blessures cervicales et dorsales. Ils sont également souvent sollicités dans les activités quotidiennes qui nécessitent des mouvements de la tête et du cou, comme tourner ou incliner la tête.

Spondyle. - Synonyme de vertèbre, en grec spondylos.

Spongiole, diminutif du latin spongia = éponge. - Certaines parties terminales des plantes, et particulièrement les extrémités des racines et le stigmate dans le pistil, sont formés de tissu cellulaire perméable, sans épiderme qui le recouvre. Candolle considéra ces parties comme des organes distincts d'absorption et les nomma spongioles. Cette manière de voir n'a pu être adoptée après des observations anatomiques plus exactes. Si le mot est resté dans la langue des botanistes, il désigne aujourd'hui les extrémités des radicelles sans entraîner en rien l'idée d'organes spéciaux et distincts, et il ne s'applique jamais au stigmate.

Sporange, du grec sporos = graine, et aggeion= vase. - On nomme ainsi les organes qui, dans beaucoup de plantes cryptogames (Mousses, Fougères, etc.), renferment les spores ou corpuscules reproducteurs. 

Spore. - Chez les Champignons, les Lichens et les Algues, certaines cellules, spécialisées ou non, donnent naissance, en se segmentant, à des corpuscules unicellulaires de petite taille, qui s'échappent de la plante mère et qui s'entourent d'une membrane de cellulose. Placées dans des conditions favorables; elles se segmentent et reproduisent, sans fécondation préalable, le végétal dont elles sont issues. - Mais, déjà chez les Algues supérieures, on rencontre les premiers indices de la sexualité. Il y a tantôt des spores mobiles ciliées, qui s'unissent pour produire un corps (oospore) susceptible de germination; tantôt des spores femelles, immobiles, de grande taille, renfermées dans des oogones, et des corpuscules mâles, mobiles, issus d'anthéridies. Tel est le cas des Vauchériées, des Oedogoniées, et surtout des Characées, des Fucacées et des Floridées. - Chez les Cryptogames supérieurs, les phénomènes se compliquent d'alternances de générations, un thalle ou sporogone donnant des spores asexuées qui produisent un prothalle à anthéridies et oogones. (Dr L. Laloy).

Sporocarpe. - Formation non essentielle à la reproduction, qui, chez certains Cryptogames, enveloppe les spores ou les corps reproducteurs femelles et constitue une sorte de fruit. On peut considérer les Ascomycètes (et avec eux les Lichens), les Urédinées et les Basidiomycètes comme pourvus d'un sporocarpe au sens large du mot. - Un grand nombre d'Algues présentent également des fructifications plus ou moins nettes : telles sont les Fucacées et surtout les Floridées. Chez les Characées, l'oogemme fécondée devient un sporocarpe très caractéristique. - Enfin, chez les Cryptogames à prothalle, les archégones et les sporanges peuvent être considérés comme des sporocarpes. Il y a, en somme, dans la plupart des familles de Cryptogames, des formations plus ou moins complexes qui préparent et annoncent ce que sera le fruit des Phanérogames. (Dr L. Laloy).

Sporocyste. - Phase du développement de certains Trématodes, en particulier des Distomides ; c'est le sac germinatif où se forme l'embryon infusoriforme, soit directement, soit indirectement, soit après la transformation du sporocyste en rédie.

Sporogonie. - Processus de reproduction asexuée qui se produit chez certains organismes, notamment chez les plantes, les champignons et les protozoaires. C'est le stade de développement dans lequel les spores sont produites à partir de structures spécialisées appelées sporophytes. Dans les mousses et les fougères, la sporogonie se produit dans les sporophytes, qui sont des structures reproductrices situées au-dessus du gamétophyte (la partie végétative). Chez les plantes à fleurs, la sporogonie se produit dans les anthères des étamines, où les cellules mères des spores subissent la méiose pour former des grains de pollen. Dans les champignons comme les champignons à chapeau (Basidiomycètes), la sporogonie se produit dans les basides, qui sont des structures situées sur la surface des lames ou des tubes du chapeau. Les basides produisent des spores par un processus de division cellulaire appelé méiose. Chez certains protozoaires comme les sporozoaires, la sporogonie est un processus de multiplication asexuée qui se produit dans le corps de l'hôte. Par exemple, chez Plasmodium, l'agent responsable du paludisme, la sporogonie se produit dans l'intestin des moustiques vecteurs.

Sporophylle. - Structure végétale spécialisée dans la production et la dispersion des spores chez les plantes vasculaires, telles que les fougères, les lycopodes et les prêles. Il s'agit généralement d'une feuille modifiée ou d'une structure similaire qui porte les sporanges, des organes qui produisent les spores. Les sporophylles peuvent être regroupés en structures spécialisées appelées sporanges, qui sont souvent disposés en épis ou en autres arrangements caractéristiques. Chaque sporange contient des cellules mères de spores, qui subissent la méiose pour produire des spores haploïdes. Chez les fougères, les sporophylles sont souvent regroupés en frondes fertiles, qui portent les sporanges sur leur face inférieure, souvent regroupés en sores ou en lignes caractéristiques. Chez les prêles et les lycopodes, les sporophylles sont regroupés en structures appelées strobiles ou cônes, qui portent les sporanges sur des écailles modifiées. Les spores produites par les sporophylles sont dispersées dans l'environnement et peuvent germer pour donner naissance à des gamétophytes, la phase de vie haploïde des plantes vasculaires, qui à leur tour produisent des gamètes mâles et femelles et participent au cycle de reproduction de ces plantes.

Sporophyte. - Phase diploïde du cycle de vie des plantes, caractérisée par la présence de cellules possédant un ensemble complet de chromosomes (c'est-à-dire un état génétique diploïde, avec deux ensembles de chromosomes). Chez les plantes, le cycle de vie alterne généralement entre deux phases principales : le sporophyte et le gamétophyte. ans le cycle de vie des plantes, le sporophyte est la phase dominante et la plus visible. Il est responsable de la production des spores, qui sont des cellules haploïdes (contenant un seul ensemble de chromosomes). Les spores sont ensuite dispersées dans l'environnement, où elles peuvent germer et se développer en gamétophytes. Le sporophyte se développe à partir de la fusion de deux gamètes haploïdes (gamètes mâles et femelles) lors de la fécondation. Cette fusion forme un zygote diploïde, qui se développe ensuite pour former un nouvel individu sporophyte. Ainsi, le sporophyte possède un ensemble complet de chromosomes provenant des deux parents.

Sporozoaires. - Protozoaires parasites, dont certains peuvent causer des maladies chez les animaux, y compris les humains. Plasmodium, responsable du paludisme, est un exemple de sporozoaire.

Sporule (botanique). - Les sporules sont des corpuscules reproducteurs qui semblent de petits bourgeons rudimentaires et que possèdent, outre les spores, certains végétaux-cryptogames, tels que Hépatiques.

Squelette. - Charpente osseuse du corps des vertébrés qui sont les seuls animaux à avoir un véritable squelette. Rudimentaire et réduit à une notocorde chez les embryons et chez quelques formes adultes, composé d'une colonne vertébrale et de la tête chez certains reptiles et poissons, il se complique, chez la plupart des vertébrés, par l'adjonction d'appendices : les membres. Le squelette de l'humain se compose de la tête, supportée par une colonne de trente-trois vertèbres, Les douze vertèbres dorsales sont complétées par douze paires de longues arcades osseuses, les côtes. qui se réunissent en avant sur le sternum. L'ensemble constitue le thorax. A la colonne vertébrale, par l'intermédiaire du thorax et du bassin, sont appendues deux paires de membres homologues : les membres supérieurs bras, comprenant le bras proprement dit, l'avantbras et la main, et les membres inférieurs, jambes, comprenant la cuisse, la jambe proprement dite et le pied. Le squelette des autres animaux est construit sur le modèle de celui de l'humain, mais il y a des différences dans la forme, le nombre des os, etc.

Staminal, staminé, staminifère, du grec stama et stéma, qui a rapport aux étamines. - Les fleurs Staminées ou Staminifères sont les fleurs dioïques mâles, c'est-à-dire celles qui ne portent que des organes mâles, par opposition aux fleurs pistillées, qui ne portent que des femelles.

Staphyle. - Ce mot grec, qui signifie grain de raisin, a été donné quelquefois à la luette, à cause de quelque ressemblance de forme avec ce fruit. De là on a fait dériver les mots qui commencent ainsi.

Statocyste=otocyste. -  Organe sensoriel prĂ©sent chez de nombreux organismes marins, notamment les mĂ©duses, les mollusques et certains crustacĂ©s. Il est principalement utilisĂ© pour dĂ©tecter les changements de position et d'orientation dans l'eau, permettant ainsi Ă  l'organisme de maintenir son Ă©quilibre et sa stabilitĂ© dans son environnement aquatique. La structure d'un statocyste varie selon les espèces, mais elle comprend gĂ©nĂ©ralement une cavitĂ© remplie de liquide, dans laquelle sont des particules appelĂ©es statolithes (ci-dessous), entourĂ©e de cellules sensorielles appelĂ©es cellules ciliĂ©es ou cellules statocystiques. Chez les mĂ©duses, les statocystes sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s près de la base des tentacules, tandis que chez les mollusques comme les cĂ©phalopodes (pieuvres, calmars), ils sont souvent situĂ©s près du manteau ou des organes sensoriels situĂ©s près de la tĂŞte.

Statolithe. - Petite particule minérale ou organique présente dans les statocystes de certains organismes marins, notamment les méduses, les mollusques et certains crustacés. Il agit comme un mécanorécepteur, permettant à l'organisme de détecter les changements de position et d'orientation dans l'eau. Dans les statocystes, les statolithes sont libres de se déplacer à l'intérieur d'une cavité remplie de liquide. Lorsque l'organisme change de position, la gravité déplace ces statolithes dans la cavité, ce qui stimule les cellules sensorielles (cellules ciliées) présentes dans les parois du statocyste. Ces cellules sensorielles détectent le mouvement des statolithes et envoient des signaux nerveux au système nerveux de l'organisme, lui permettant de percevoir et de réagir aux changements de position. Les statolithes peuvent être composés de divers matériaux, tels que des particules minérales comme des cristaux de calcite ou des granules de sable, ou des structures organiques. Dans certains organismes, les statolithes sont produits par l'organisme lui-même, tandis que dans d'autres cas, ils peuvent être des particules minérales provenant de l'environnement.

Stemmates, du grec stemma, bandeau frontal. - Nom employé par quelques anciens auteurs pour désigner les yeux simples ou lisses que certains insectes (cigale, sphex, etc.), portent sur le front, entre leurs yeux à facettes ou yeux composés.

Sténon (canal de) = canal parotidien. - Conduit salivaire majeur situé dans la région buccale. Le canal de Sténon transporte la salive produite par la glande parotide, la plus grande des glandes salivaires principales. Cette glande est située devant l'oreille, près de la mâchoire supérieure. Ce canal traverse la joue et ouvre un petit orifice, le point parotidien, sur la face interne de la joue, à la hauteur de la seconde molaire supérieure. À travers ce point, la salive est libérée dans la cavité buccale, où elle participe à la lubrification des aliments et à la digestion précoce des glucides.

Steppe. - Nom que l'on donne aux grandes plaines herbeuses du Sud de la Russie, de l'Asie russe, et par extension Ă   des biomes partageant les mĂŞme caractĂ©ristiques. Les steppes sont caractĂ©risĂ©es par leur relief très peu accusĂ©, et leur vĂ©gĂ©tation en gĂ©nĂ©ral composĂ©e presque entièrement de graminĂ©es, Ă  l'exclusion des arbres. Ils sont sous la dĂ©pendance Ă©troite d'un climat continental, oĂą la saison des pluies est d'une très courte durĂ©e. On distingue les steppes herbeuse et les steppes salines. Le sol de celles-ci est chargĂ©e de chlorures, et passe lentement au dĂ©sert.

Stercorine. - La stercorine est le produit de transformation de la cholestérine dans la partie supérieure de l'intestin des omnivores. Elle existe normalement dans leurs matières fécales. On l'en extrait par une longue digestion à l'éther de la matière desséchée, suivie d'un traitement par la potasse du résidu de la distillation, pour enlever les matières grasses, et enfin cristallisation dans l'éther. La stercorine cristallise en aiguilles transparentes, très déliées, souvent réunies en gerbes. C'est un corps neutre, inodore, insoluble dans l'eau, soluble dans l'éther et l'alcool, inattaquable aux alcalis. L'acide sulfurique colore la stercorine en rouge. (C. M.).

Stéréome. - Le faisceau fibre-vasculaire des Monocotylédones renferme deux arcs de fibres épaisses dont l'un occupe le côté externe et embrasse le liber, l'autre le côté interne entourant les fibres ligneuses; ces deux arcs se réunissent parfois à leurs extrémités formant au faisceau une gaine prosenchymateuse complète. Schwendener regardait ces deux arcs comme la nature libérienne et en désignait l'ensemble sous le nom de stéréome; Guillaud a proposé le nom de stéréème. Certains auteurs considèrent le stéréome comme entièrement de nature ligneuse. Enfin, l'opinion de Mohl, la plus vraisemblable, c'est que l'arc externe est de nature libérienne, l'arc interne de nature ligneuse. (Dr. L. Hn).

Sternal, -nale, qui a rapport au sternum. - Chaussiera désigné sous le nom de côtes sternales celles qui s'articulent directement avec le sternum, et par opposition, asternales, les plus inférieures qui n'ont pas un rapport immédiat avec cet os. - La région sternale est cette partie de la paroi antérieure de la poitrine qui correspond au sternum.

Sterno-cléido-mastoïdien ou sterno-mastoïdien (muscle). - Muscle situé à la partie antérieure latérale du cou, il est allongé, aplati. Simple en haut, où il s'attache à l'apophyse mastoïde et à la ligne courbe occipitale supérieure, il est divisé en bas en deux portions, dont l'une est interne et va se fixer au sternum, l'autre externe, à la portion interne de la clavicule. Il fléchit la tête et devient inspirateur dans les inspirations difficiles.

Sternum. -  Os plat, situĂ© au milieu de la partie antĂ©rieure de la poitrine. Le sternum, chez l'humain, est un os impair, mĂ©dian, situĂ© Ă  la partie antĂ©rieure du thorax. Il est plat, allongĂ©, assez Ă©troit; les Anciens le comparaient, pour sa forme, Ă  l'Ă©pĂ©e de gladiateur. Il est presque entièrement formĂ© de tissu spongieux. On le divise en trois parties; la partie supĂ©rieure, le manubrium, s'articule avec les clavicules et les deux premières paires de cĂ´tes; la partie moyenne, longue et plus Ă©troite, s'articule avec les cinq paires de cĂ´tes suivantes : c'est le corps; la partie infĂ©rieure, grĂŞle et pointue, s'appelle appendice xytphoĂŻde. - On donne aussi le nom de sternum Ă  la partie infĂ©rieure de la cuirasse dermique des arthropodes.

Stéréocils. - Minuscules projections présentes à la surface des cellules ciliées auditives, dans la cochlée. Lorsque les stéréocils sont déplacés par les vibrations sonores, cela provoque l'ouverture de canaux ioniques dans les cellules ciliées, déclenchant ainsi la génération de signaux électriques.

Stéroïde. - Classe d'isoprénoïdes caractérisée par un noyau cyclopentanophénanthrénique. Ce sont descomposés organiques produits naturellement dans de nombreuses plantes (phyto-stéroïdes) et animaux. Les stéroïdes sont constitués de quatre anneaux carbonés fusionnés (trois cycles cyclohexanes et un cycle cyclopentane). Les stéroïdes endogènes comprennent la vitamine D, le cholestérol, des hormones stéroïdiennes telles que les oestrogènes, la progestérone et la testostérone, ainsi que des hormones surrénales (cortisol, aldostérone). Ces hormones jouent des rôles essentiels dans le métabolisme, la régulation du système immunitaire, la reproduction et le développement.

Stigmate, de stigma, mot grec et latin qui signifie marque. - On appelle ainsi, en botanique, cette partie du pistil ou carpelle qui en forme l'extrémité supérieure, et qui est destinée à retenir le pollen des étamines et à déterminer la formation du boyau pollinique avant son cheminement jusqu'à l'ovaire. Cette partie, qui ne manque jamais, arrête les graines de pollen au moyen de sa surface comme veloutée ou hérissée de papilles, et humectée par une matière visqueuse qui a encore pour effet de favoriser le gonflement graduel de ces graines. Quelquefois le style manque et le stigmate repose immédiatement sur l'ovaire; on dit alors qu'il est sessile. Le stigmate varie dans sa forme, dans sa disposition, suivant que le style est simple ou multiple. - En zoologie, on appelle stigmates les orifices extérieurs des trachées respiratoires chez les Insectes.

Stimulus, mot latin passé dans le langage français, et qui signifie aiguillon. - On comprend sous ce nom tout ce qui est capable de produire une excitation dans l'organisme.

Stipe, stipes des Latins. - Ce mot, synonyme de tige dans certains cas, sert particulièrement à désigner les tiges des végétaux monocotylédonés, et cette partie des champignons qui supporte le chapeau.

Stipule. - Le pétiole des feuilles des Phanérogames est souvent accompagné d'appendices en forme de gaines ou de lames de largeur variable, libres ou soudées au pétiole, qui ont reçu le nom de stipules. On peut observer tous les degrés intermédiaires, depuis le cas où ces organes font complètement défaut ou bien sont caducs jusqu'à celui où ils sont représentés par des, gaines très développées comme chez les Ombellifères, ou par des lames d'apparence foliacée qui peuvent même remplacer complètement le limbe foliaire, comme chez le Lathyrus aphaca. Quelquefois aussi les stipules sont remplacées par des épines. Si nous nous demandons quelle est la signification morphologique des stipules, nous sommes amenés, dans la majorité des cas, à leur donner le qualificatif d'organes rudimentaires. Elles représentent le dernier vestige d'un état de choses antérieur. Si l'on considère les premiers appendices foliaires nés d'une jeune pousse, on constate qu'ils ont la forme d'écailles embrassantes. C'est seulement plus haut sur la tige que, du milieu de l'extrémité de l'écaille, naît le limbe de la feuille proprement dite; les côtés de l'écaille persistent sous la forme de stipules. Les pousses des Rosiers présentent ces modifications d'une façon très nette. Il est remarquable, d'autre part, de constater la forte ressemblance de ces écailles foliaires primordiales avec celle des bourgeons et avec les sépales et les pétales. Ces organes, loin d'être des différenciations secondaires de la feuille complexe, sont, au contraire, des organes arrêtés dans leur développement et qui nous retracent la disposition de la feuille primitive des Angiospermes. Chez les Monocotylédones, les stipules sont généralement représentées par la gaine, qui se prolonge en un limbe foliaire plus simple que celui des Dicotylédones. En somme, dans les deux groupes de Phanérogames, l'appendice foliaire primitif était constitué par une écaille engainant plus ou moins la tige. C'est du sommet de cette écaille qu'est né ensuite le limbe foliaire. Les stipules sont les restes, en général réduits, quelquefois au contraire. hypertrophiés de la partie de l'écaille qui n'a pas été employée à la constitution de la feuille. Les preuves de cette évolution paléontologique sont données par le développement individuel de la feuille et par l'anatomie comparée. (A19).

Stolons. - Coulants et Propagules : il est des végétaux qui, comme le fraisier commun, la renoncule rampante, émettent des pousses grêles et flexibles qui rampent à la surface du sol, portant un bourgeon à leur extrémité. Après avoir couru un certain espace sans rien produire, elles donnent un bouquet de feuilles tournées vers le haut. De la partie inférieure naissent bientôt des racines et un nouvel individu est ainsi complété. On peut dès lors le séparer de l'ancien. Ces pousses d'une nature toute spéciale se nomment coulants, gourmands, stolons, etc.; peu à peu les liens qu'ils établissent entre les nouveaux individus et le végétal primitif se rompent par flétrissure. Cette opération naturelle peut être regardée comme le modèle du marcottage qu'effectuent les jardiniers pour beaucoup d'autres végétaux. On nomme stolonifères les plantes qui produisent des stolons. Quelques-unes à feuilles épaisses, dites plantes grasses, offrent aussi de véritables coulants; mais organisées pour vivre quelque temps avec le seul secours de leurs feuilles, elles n'ont pas besoin que le nouvel individu placé à l'extrémité du coulant ait poussé des racines avant d'être séparé du végétal primitif. Ces bourgeons si vivaces végètent d'eux-mêmes et se complètent, bien que le coulant ait été coupé; on nomme propagule cette modification du coulant. Mais ce mot a été aussi employé dans un autre sens (Propagules).

Stomates, du grec stoma, bouche. - Les stomates sont des sortes de pores situés dans le tissu épidermique des feuilles chez les végétaux. Ce nom leur a été donné par Linck, et de Candolle l'a consacré et vulgarisé. Depuis Grew et Guettard, les botanistes nommaient ces organes des glandes; en Allemagne on a conservé l'usage de !es nommer Haudrüsen (= glandes cutanées). Le mode de distribution des stomates sur les feuilles est très variable; le plus souvent disséminés sans ordre apparent, ils sont d'autres fois groupés en des points déterminés. On n'en observe jamais sur les nervures. En général, chez les végétaux herbacés, les deux faces de la feuille possèdent autant de stomates; mais chez les végétaux ligneux ces petits organes sont rares à la face supérieure et abondants à la face inférieure des feuilles. D'après Krocker, on compte par millimètre carré les nombres suivants de stomates : Pin d'Alep, 4; Epicéa, 5; Asclepias curassavica, 200; Nymphaea caerulea, 443; Solanum sanctum, 623; Agave americana, 26. (Ad. F.).

Stress. - Réponse physiologique et comportementale d'un organisme à des stimuli externes ou internes qui perturbent son équilibre homéostatique, c'est-à-dire sa capacité à maintenir des conditions internes stables malgré les changements de l'environnement. Ces stimuli, appelés stresseurs, peuvent être de nature variée, tels que des facteurs environnementaux (comme la chaleur, le froid, les toxines), des blessures physiques, des infections, des facteurs psychosociaux (comme les conflits, les pertes ou les pressions sociales), ou des changements internes (comme les déséquilibres hormonaux). La réponse au stress implique une série de mécanismes physiologiques et neuroendocriniens qui visent à aider l'organisme à s'adapter et à surmonter la situation stressante. Cette réponse au stress est couramment caractérisée par l'activation du système nerveux sympathique et la libération d'hormones telles que le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline. Le système nerveux sympathique est activé en réponse au stress, ce qui entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et de la respiration, ainsi qu'une libération d'énergie stockée pour aider à la réponse de lutte ou de fuite. Les glandes surrénales libèrent des hormones de stress telles que le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline, qui augmentent la disponibilité des nutriments et augmentent la vigilance mentale et la réponse immunitaire. Le stress chronique peut contribuer à une inflammation chronique, qui est liée à de nombreuses maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certaines maladies auto-immunes. Le stress prolongé peut affaiblir le système immunitaire et augmenter la susceptibilité aux infections et aux maladies.

Striatum = corps strié. - Région du cerveau située dans le prosencéphale, et faisant partie du système nerveux central. Le striatum est principalement associé aux fonctions de contrôle moteur, de prise de décision, de motivation et de récompense. Il est également crucial pour l'apprentissage moteur, c'est-à-dire la capacité du cerveau à apprendre et à exécuter des mouvements précis et coordonnés. Le striatum est subdivisé en deux structures principales : le noyau caudé et le putamen. Ces deux structures sont intimement liées et interagissent avec d'autres régions cérébrales, notamment le cortex cérébral et le thalamus, pour réguler les mouvements volontaires, le comportement motivationnel et les habitudes.

Strié (tissu). - Type spécifique de tissu musculaire squelettique présent dans le corps humain et dans celui d'autres vertébrés. Le tissu musculaire strié est ainsi nommé en raison de son apparence striée ou rayée sous un microscope. Cette apparence est due à l'organisation régulière des myofibrilles à l'intérieur des cellules musculaires (appelées fibres musculaires), qui sont composées de filaments d'actine et de myosine. Contrairement au muscle lisse, qui est involontaire et se trouve dans les organes internes, le tissu musculaire strié est sous le contrôle volontaire du système nerveux somatique. Cela signifie que l'on peut contrôler consciemment ces muscles pour produire des mouvements volontaires, tels que marcher, courir, lever un objet, etc. Le tissu musculaire strié est présent dans tout le corps humain, notamment dans les muscles squelettiques attachés aux os pour produire le mouvement, ainsi que dans les muscles respiratoires (comme le diaphragme) et dans le muscle cardiaque. Les muscles striés squelettiques sont responsables de la plupart des mouvements du corps. Le tissu musculaire strié a la capacité de s'adapter et de se renforcer en réponse à l'entraînement et à l'exercice physique régulier, un phénomène connu sous le nom d'hypertrophie musculaire.

Strobilation. - Processus  de reproduction asexuĂ©e  observĂ© chez certains organismes, en particulier les cnidaires (mĂ©duses) et les anthozoaires (coraux) et dans lequel un organisme adulte se divise en segments ou en sections transversales appelĂ©es strobilae. Chaque strobila se dĂ©veloppe ensuite en un organisme adulte indĂ©pendant. -  Chez les mĂ©duses, le processus de strobilation commence par la formation de bourgeons ou de petits renflements le long du bord du disque ombellifère de l'organisme adulte. Ces bourgeons se dĂ©tachent progressivement de l'organisme parent pour former des structures en forme de disque appelĂ©es Ă©phyras. Les Ă©phyras se dĂ©veloppent en organismes indĂ©pendants et libres, qui se nourrissent et grandissent pour atteindre la maturitĂ© sexuelle. Ils sont souvent translucides et ressemblent Ă  de petites mĂ©duses. Une fois que les Ă©phyras ont atteint la maturitĂ© sexuelle, ils se reproduisent sexuellement pour produire des Ĺ“ufs ou des spermatozoĂŻdes, initiant ainsi un nouveau cycle de vie pour la mĂ©duse. - Chez les anthozoaires,  le processus de strobilation peut ĂŞtre impliquĂ© dans la formation de colonies. Les strobilae peuvent se dĂ©tacher de l'organisme parent pour former de nouveaux individus, qui peuvent Ă  leur tour se dĂ©velopper et former des colonies de polypes.

Strobile = cĂ´ne. - Structure reproductrice caractĂ©ristique des plantes gymnospermes, telles. C'est une structure en forme de cĂ´ne  gĂ©nĂ©ralement constituĂ©e d'Ă©cailles ou de bractĂ©es, qui peutĂŞtre ligneuse ou charnue selon l'espèce de plante. Les Ă©cailles portent les organes reproducteurs et protègent les gamètes des plantes des Ă©lĂ©ments environnementaux. Les strobiles sont des structures reproductrices des plantes gymnospermes. Ils portent les organes reproducteurs, les gamĂ©tophytes mâles (cĂ´nes mâles) ou les ovules (cĂ´nes femelles), qui sont responsables de la production des gamètes (cellules reproductrices) pour la reproduction sexuĂ©e. Les cĂ´nes mâles contiennent les organes reproducteurs mâles appelĂ©s microsporophylles, qui portent les sacs polliniques (microsporangies) contenant les grains de pollen. Les cĂ´nes femelles  contiennent les organes reproducteurs femelles appelĂ©s mĂ©gasporophylles, qui portent les ovules (mĂ©gasporanges) oĂą se forment les gamètes femelles. Lors de la pollinisation, le pollen est transportĂ© des cĂ´nes mâles vers les cĂ´nes femelles, oĂą il fĂ©conde les ovules. Après la fĂ©condation, les ovules se dĂ©veloppent en graines Ă  l'intĂ©rieur des cĂ´nes femelles. Une fois que les graines sont matures, les Ă©cailles des cĂ´nes femelles s'Ă©cartent et libèrent les graines, qui sont souvent dotĂ©es d'ailes ou d'autres adaptations pour faciliter leur dispersion par le vent.

Stroma. - Selon le contexte, ce terme se réfère à diverses structures ou régions à l'intérieur des cellules (stroma mitochondrial, stroma chloroplastique, etc.) et des tissus (stroma des tissus conjonctifs).

Strychnine. - Alcaloïde tiré de la noix vomique. Poison extrêmement violent. On le prépare en traitant la noix vomique en poudre par l'action de l'acide sulfurique étendu. Par le refroidissement la Strychnine cristallise, et il reste dans l'alcool la brucine, autre alcali contenu dans la noix vomique.

Style. - Prolongement cylindrique, qui part du sommet de l'ovaire et se termine en un corps glandulaire et plus ou moins dilatĂ©, qui est le stigmate. Le style est la partie la moins essentielle du gynĂ©cĂ©e, et souvent il manque tout Ă  fait, ou est tellement raccourci que le stigmate peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme sessile. Le style varie beaucoup de forme, de dimension et d'organisation dans les diffĂ©rentes plantes, sans que ces variations soient en rapport direct avec l'organisation de l'ovaire. Il peut ĂŞtre simple avec un ovaire pluriloculaire, ou divisĂ© en autant de branches qu'il y a de carpelles, avec un ovaire uniloculaire.  Le seul caractère qui offre quelque importance est tirĂ© de sa longueur, relativement Ă  celle des Ă©tamines. Lorsqu'il est plus long que les Ă©tamines, la fleur est dite dolichostylĂ©e; et, lorsqu'il est plus court, elle est dite brachystylĂ©e. Les consĂ©quences de ce caractère sont très importantes au point de vue de la pollinisation et de la fĂ©condation croisĂ©e. L'hĂ©tĂ©rostylie, très nette chez la Primevère, se rencontre aussi dans beaucoup d'autres genres de PrimulacĂ©es, chez la Pulmonaire, le Sarrasin, etc. Dans quelques cas rares, notamment chez la Salicaire, il y a mĂŞme trois formes diffĂ©rentes de fleurs, l'une Ă  style long, l'autre Ă  style moyen, la troisième Ă  style court. Ce trimorphisme a Ă©tĂ© observĂ© aussi chez les Oxalis et les Pontederia du BrĂ©sil.  Dans tous les cas, la fleur ne peut ĂŞtre fĂ©condĂ©e que si un insecte apporte sur le stigmate du pollen puisĂ© dans une autre fleur de mĂŞme espèce, mais dont les Ă©tamines se trouvent Ă  la hauteur oĂą est le stigmate dans la première. La fĂ©condation croisĂ©e est donc indispensable, puisque dans une mĂŞme fleur un style long s'accompagne toujours d'Ă©tamines courtes et rĂ©ciproquement. (Dr. L. Laloy).

Stylo- du grec stylos, stylet. Le nom de plusieurs muscles comporte ce préfixe : - Le muscle stylo-glosse du grec glôssa, langue. Muscle fixé d'une part à la base de l'apophyse styloïde du temporal et d'autre part à la pointe et à la base de la langue; il porte la langue en haut, en arrière et de côté. - Le muscle stylo-hyoïdien va de l'apophyse styloïde, au côté de l'os hyoïde; il élève l'os hyoïde. - Le muscle stylo-pharyngien se porte de l'apophyse styloïde au pharynx où il se confond avec les autres muscles de cet organe; il élève le pharynx et le porte en arrière.m à une saillie de l'extrémité inférieure du radius et de celle du cubitus.

SubĂ©rification. - Processus qui se produit dans les plantes, notamment dans les cellules de la couche pĂ©riphĂ©rique du cortex (Ă©corce) des racines, des tiges et des branches. Ce processus est responsable de la formation de la suber, une couche protectrice externe constituĂ©e de subĂ©rine (ci-dessous), de liège et d'autres composĂ©s lipophiles.  La subĂ©rification commence gĂ©nĂ©ralement lorsque les cellules de la couche pĂ©riphĂ©rique du cortex subissent des modifications cellulaires, notamment une diffĂ©renciation des cellules parenchymateuses en cellules subĂ©risĂ©es. Ces cellules subissent des divisions cellulaires supplĂ©mentaires et accumulent des composĂ©s lipophiles tels que la subĂ©rine et la cire. La subĂ©rine est dĂ©posĂ©e dans les parois cellulaires des cellules subĂ©risĂ©es sous forme de couches impermĂ©ables. La subĂ©rine renforce la structure de la paroi cellulaire et rĂ©duit la permĂ©abilitĂ© des membranes, offrant ainsi une protection supplĂ©mentaire contre les agents pathogènes, la dĂ©shydratation et les dommages mĂ©caniques. Au fur et Ă  mesure que les cellules subĂ©risĂ©es se dĂ©veloppent et mĂ»rissent, elles forment une couche de liège sous l'Ă©piderme de la plante. Cette couche de liège, constituĂ©e de cellules mortes et de subĂ©rine, constitue une barrière physique qui protège les tissus internes de la plante contre les dommages et les infections. La subĂ©rification et la formation de la couche de liège sont des mĂ©canismes de dĂ©fense importants chez les plantes. Ils aident Ă  prĂ©venir la perte d'eau excessive, Ă  protĂ©ger les tissus internes contre les infections et les blessures, et Ă  fournir une isolation thermique et une stabilitĂ© structurelle aux tiges et aux racines.

SubĂ©rine. - Polymère  prĂ©sent dans les cellules des tissus de certaines plantes, en particulier dans la couche pĂ©riphĂ©rique du cortex des racines, des tiges et des branches. Il s'agit d'un composĂ© lipophile qui intervient dans la formation de la couche de liège. La subĂ©rine est principalement composĂ©e de polymères d'acides gras, de phĂ©nols et d'alcools gras, ainsi que de petites quantitĂ©s de glycĂ©rol et d'autres composĂ©s. Ces polymères sont riches en groupes hydrophobes, ce qui confère Ă  la subĂ©rine ses propriĂ©tĂ©s impermĂ©ables. 

Succenturié. - On qualifie de succentorié un organe qui remplace un autre organe du même genre. Le ventricule succenturié des oiseaux est un renflement de l'oesophage.

Sucres aminés = glycoacides aminés = glycopeptides. - Composés organiques qui combinent des sucres (ou monosaccharides) avec des acides aminés. Les sucres aminés sont souvent impliqués dans la glycosylation des protéines, un processus post-traductionnel où les chaînes de sucres sont attachées à des résidus d'acides aminés spécifiques dans les protéines. Les glycoprotéines résultantes jouent des rôles essentiels dans de nombreuses fonctions biologiques, telles que la reconnaissance cellulaire, la signalisation et l'immunité.

Sudoripares (glandes), du latin sudor = sueur, et parere = produire; qui produit la sueur. - Les glandes sudoripares sont constituées par un èpithélium cellules cylindriques, entouré d'un réseau capillaire pourvu de lymphatiques très abondants dans le tissu cellulaire sous-cutané.

Sueur. - La sueur de l'Humain est un liquide incolore ou quelque peu jaunâtre, d'une saveur salĂ©e et d'une odeur forte variable selon les individus et surtout selon la coloration de la peau et du système pileux.  Elle est toujours mĂŞlĂ©e Ă  de la matière sĂ©bacĂ©e riche en substances grasses. Elle est sĂ©crĂ©tĂ©e par des glandes spĂ©ciales de la peau nommĂ©es glandes sudoripares. La sueur renferme 99% d'eau et 1% de matières fixes oĂą l'on a reconnu de l'urĂ©e, des lactates alcalins, du chlorure de sodium et quelques autres sels, des acides gras et un acide particulier, l'acide hydrotique ou sudorique, qui est uni Ă  diverses bases minĂ©rales. La sueur rĂ©cente a une rĂ©action acide prononcĂ©e. La composition gĂ©nĂ©rale de la sueur est ainsi la mĂŞme que celle de l'urine, avec cette diffĂ©rence que ses Ă©lĂ©ments fondamentaux y sont en quantitĂ© normalement moindre : de l'eau, 990 p. 1000 ; des sels minĂ©raux et particulièrement du chlorure de sodium (5 p. 1000) et enfin de l'urĂ©e (1 p. 1000). Mais pendant l'Ă©tĂ© la sueur, sĂ©crĂ©tĂ©e plus abondamment, peut Ă©liminer Ă  elle seule le tiers de la totalitĂ© de l'urĂ©e, ce qui revient Ă  dire que dans ces conditions les glandes sudoripares Ă©quivalent fonctionnellement Ă  un rein. D'oĂą la nĂ©cessitĂ© hygiĂ©nique de maintenir ouverts, par de frĂ©quents lavages du corps, les pores excrĂ©teurs de ces glandes pour les empĂŞcher de s'obstruer par les dĂ©bris de l'Ă©piderme mort et les produits des glandes sĂ©bacĂ©es. La quantitĂ© de sueur Ă©liminĂ©e journellement est considĂ©rable : dans les conditions ordinaires, alors que le corps ne se livre Ă  aucun exercice violent et qu'elle n'apparaĂ®t cependant pas sous la forme de gouttelettes, il s'en forme jusqu'Ă  un demi-litre par jour. Elle se mĂ©lange avec le produit des glandes sĂ©bacĂ©es. Pendant la course ou tout autre travail physique violent, sa quantitĂ© peut atteindre 300 Ă  400 grammes Ă  l'heure et contrebalance alors le rejet de l'eau par l'urine, dont l'Ă©mission est alors diminuĂ©e. Son Ă©vaporation a alors pour consĂ©quence de dĂ©terminer un rafraĂ®chissement de la surface du corps et de contribuer ainsi Ă  lui maintenir sa constance de tempĂ©rature. Il en est de mĂŞme lorsque la sĂ©crĂ©tion sudoripare est augmentĂ©e par l'Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature extĂ©rieure; Ă  ce titre elle est par excellence un des meilleurs rĂ©gulateurs de notre tempĂ©rature interne. Pour ce qui est des autres mammifères, il en est comme le cheval, le boeuf, le mouton oĂą cette sĂ©crĂ©tion est abondante lorsque l'animal s'Ă©chauffe; mais le chien, le chat et le porc en donnent Ă  peine quelques signes. (Ad. F. / A. P.).

Supère. - Terme que l'on emploie pour désigner la position du pistil, dans la fleur où l'ovaire est libre de toute soudure avec la corolle ou les autres parties de la fleur, et leur est pour ainsi dire supérieur. (Infère).

Supination, du latin supinus, couché sur le dos. - Ce mot s'applique à cette position de l'avant-bras de l'humain où la main étendue au bout du bras, le pouce du côté externe du poignet, présente sa face palmaire en avant ou en haut, et sa face dorsale en arrière ou en bas. Dans la supination, les os-radius et cubitus de l'avant-bras sont parallèles l'un à l'autre. (Pronation).

Sural, -ale, du latin sura, le mollet, le gras de la jambe. - On a désigné sous ce nom les parties qui ont rapport au mollet

Surgeon, probablement du latin surgere, se relever. - On nomme ainsi une pousse naissant du collet ou de la souche d'un arbre, et qui, séparée de cet arbre avec une portion de la racine, peut végéter et former un nouvel individu. - En horticulture, on emploie quelquefois les surgeons pour multiplier les plantes. Plus souvent on les retranche dès qu'ils se montrent pour ne pas laisser l'arbre s'épuiser. Ou procède toujours ainsi avec les arbres ou arbrisseaux greffés, car le surgeon reproduit le sauvageon et menace d'appauvrir le sujet greffé sur ce sauvageon.

Surrénales(glandes). - Organes endocriniens situés au-dessus de chaque rein. Chacune des glandes surrénales est constituée de deux parties distinctes : la médullosurrénale et la corticosurrénale.

• Médullosurrénale : Partie interne de la glande surrénale. Elle produit des catécholamines, dont l'épinéphrine (adrénaline) et la norépinéphrine. Ces hormones sont libérées en réponse au stress et jouent un rôle dans la préparation du corps à la lutte ou à la fuite. Elles augmentent la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la dilatation des bronches et mobilisent l'énergie stockée.

• Corticosurrénale : Partie externe de la glande surrénale et est subdivisée en trois zones, chacune produisant différents types d'hormones stéroïdiennes.

+ La zone glomĂ©rulĂ©e  produit des minĂ©ralocorticoĂŻdes, principalement l'aldostĂ©rone, qui rĂ©gule l'Ă©quilibre des Ă©lectrolytes dans le corps, en particulier le sodium et le potassium. Cela influence la pression artĂ©rielle et l'Ă©quilibre hydrique.

+ La zone fasciculée produit des glucocorticoïdes, principalement le cortisol. Le cortisol joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme, du système immunitaire et de la réponse au stress.

 + La zone rĂ©ticulĂ©e  produit des androgènes, qui sont des hormones sexuelles mâles en petites quantitĂ©s. Ces androgènes contribuent au dĂ©veloppement des caractères sexuels secondaires, mĂŞme si leur influence est gĂ©nĂ©ralement plus faible que celle des gonades (testicules chez l'homme, ovaires chez la femme).

L'activité des glandes surrénales est régulée par le système hypothalamo-hypophysaire. L'hypothalamus libère une hormone appelée corticolibérine (CRH), qui stimule l'hypophyse àlibérer l'adrénocorticotrophine (ACTH). L'ACTH à son tour stimule les glandes surrénales pour produire et libérer leurs hormones.

Sus-épineux (ligaments). - Au nombre de deux, l'un, dit dorso-lombaire, s'étend sur les apophyses-épineuses des vertèbres- dorsales et lombaires; l'autre ou cervical, depuis la-septième vertèbre cervicale jusqu'à l'occipital.

Sus-épineux (muscle). - Épais, allongé, triangulaire, ce muscle se porte de l'épine de l'omoplate et de la fosse sus-épineuse à la grosse tubérosité de l'humérus. Il élève le bras et le porte en dehors.

Sus-hépatique. - Qui est situé au-dessus du foie. Par ex. : Veines sus-hépatiques = veines propres du foie.

Sus-hyoidien. - Qui est placé au-dessus de l'os hyoïde.

Sus-orbitaire, situé au-dessus de l'orbite. - Artère sus-orbitaire ou sourcilière, branche de l'ophthalmique, qui elle-même naît de la carotide interne.

Suture. - On appelle ainsi les articulations immobiles qui réunissent les os du crâne et ceux de la face.

Sycône. - On a parfois désigné sous le nom de sycône une inflorescence toute spéciale qui se rapproche des capitules, et qu'on observe dans quelques genres de la famille des Morées. Dans le genre Dorstenia qui appartient à l'Amérique tropicale, les fleurs sont enfoncées en partie dans un réceptacle irrégulièrement carré ou orbiculaire, et dont les bords relevés semblent vouloir se réunir pour enfermer les fleurs dans la concavité du réceptacle. Dans le genre voisin, celui des figuiers, ficus, cette tendance est complètement satisfaite; l'inflorescence est un corps lisse et en forme de poire qui dissimule complètemont les fleurs; c'est, en un mot, ce que tout le monde connaît plus tard sous le nom de figue.

Symbiose. - Relation Ă©troite et durable entre deux organismes de diffĂ©rentes espèces, oĂą au moins l'un des organismes bĂ©nĂ©ficie de cette relation. Il existe diffĂ©rents types de symbiose, chacun caractĂ©risĂ© par la nature de l'interaction entre les organismes impliquĂ©s. Quelques exemples de  des types de symbiose :

• Symbiose mutualiste. - Dans ce type de symbiose, les deux organismes bénéficient de la relation. Par exemple, les rhizobiums, qui sont des bactéries fixatrices d'azote, vivent dans les nodosités des racines des légumineuses, où elles fournissent à la plante de l'azote assimilable, tandis que la plante fournit aux bactéries des nutriments et un environnement protégé.

• Symbiose commensale. - Dans ce type de symbiose, un organisme bénéficie de la relation tandis que l'autre n'est ni aidé ni nuisible. Un exemple est la relation entre certains poissons et les crevettes nettoyeuses. Les crevettes nettoyeuses se nourrissent des parasites et des tissus morts sur le corps des poissons, ce qui bénéficie aux poissons en les débarrassant de parasites, mais les crevettes ne subissent aucun dommage ni bénéfice direct.

• Symbiose parasitaire. - Dans ce type de symbiose, un organisme bénéficie de la relation aux dépens de l'autre. Un exemple est la relation entre les tiques et les mammifères. Les tiques se nourrissent du sang de l'hôte mammifère, ce qui peut causer des dommages et transmettre des maladies, tandis que les tiques bénéficient de la nourriture fournie par l'hôte.

• Symbiose endosymbiotique. - Ce type de symbiose implique qu'un organisme vit à l'intérieur des cellules d'un autre organisme. Un exemple célèbre est l'endosymbiose entre les mitochondries et les chloroplastes avec les cellules eucaryotes. Les mitochondries et les chloroplastes étaient autrefois des organismes indépendants (probablement des bactéries) qui ont été englobés par des cellules eucaryotes primitives, formant une relation symbiotique durable.

Sympathique (nerf grand)  ou substantivement le grand sympathique. - Partie du système nerveux, longeant la colonne vertĂ©brale et formant un système Ă  part, rĂ©gulateur des fonctions vĂ©gĂ©tatives de l'organisme.

Symphyse. - Type d'articulation cartilagineuse  caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de fibrocartilage ou de cartilage hyalin qui relie les surfaces osseuses adjacentes. Contrairement aux synarthroses (articulations immobiles) et aux diarthroses (articulations mobiles), les symphyses permettent un mouvement limitĂ© et sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©es comme des articulations amphiarthroses, ce qui signifie qu'elles permettent un mouvement limitĂ© ou lĂ©gèrement mobile. Dans le corps humain, la symphyse la plus connue est la symphyse pubienne, qui relie les deux os pubiens de chaque cĂ´tĂ© du bassin Ă  l'avant du corps. Cette articulation cartilagineuse fibreuse est importante pour stabiliser le bassin et soutenir le poids du corps lors de la marche, de la course et d'autres activitĂ©s physiques. Une autre symphyse importante est la symphyse intervertĂ©brale, qui se trouve entre les corps vertĂ©braux de la colonne vertĂ©brale. Ce type de symphyse est composĂ© de disques intervertĂ©braux, qui sont constituĂ©s d'un anneau fibrocartilagineux externe (annulus fibrosus) et d'un noyau pulpeux central (nucleus pulposus). Les disques intervertĂ©braux agissent comme des amortisseurs et permettent des mouvements limitĂ©s entre les vertèbres, tout en fournissant un soutien structurel Ă  la colonne vertĂ©brale.

Synapse. - Jonction fonctionnelle entre deux neurones ou entre un neurone et une cellule cible, telle qu'une cellule musculaire ou glandulaire. C'est le site oĂą les signaux nerveux sont transmis d'une cellule Ă  une autre.

Synapside (crâne). - Crâne caractĂ©ristique des synapsides, un groupe de tĂ©trapodes qui inclut les mammifères ainsi que leurs ancĂŞtres Ă©teints  ayant Ă©voluĂ© Ă  partir de reptiles du Permien. La fenĂŞtre temporale infĂ©rieure est l'une des caractĂ©ristiques les plus importantes du crâne synapside. Il s'agit d'une ouverture situĂ©e sur le cĂ´tĂ© du crâne, sous l'orbite (l'oeil). Cette fenĂŞtre permet l'attachement de muscles de la mâchoire infĂ©rieure et permet une plus grande mobilitĂ© de cette rĂ©gion. Chez les mammifères modernes, cette fenĂŞtre est subdivisĂ©e en plusieurs ouvertures plus petites. Les synapsides ont gĂ©nĂ©ralement une dentition hĂ©tĂ©rodonte, ce qui signifie qu'ils possèdent diffĂ©rents types de dents spĂ©cialisĂ©es pour diffĂ©rentes fonctions. Par exemple, ils peuvent avoir des incisives, des canines et des molaires, chacune adaptĂ©e Ă  une fonction particulière dans la mastication des aliments. Les synapsides ont tendance Ă  avoir une rĂ©duction ou une absence des os postfrontaux et postorbitaires, qui sont prĂ©sents chez de nombreux autres tĂ©trapodes. Cette modification crânienne est liĂ©e Ă  l'expansion de la fenĂŞtre temporale infĂ©rieure et Ă  d'autres adaptations du crâne associĂ©es Ă  l'attachement musculaire et Ă  la mobilitĂ© de la mâchoire infĂ©rieure. ComparĂ© Ă  de nombreux autres groupes de tĂ©trapodes, les synapsides, y compris les mammifères, ont montrĂ© un dĂ©veloppement accru du cerveau. Cette augmentation de la taille du cerveau est corrĂ©lĂ©e avec des comportements et des capacitĂ©s cognitives plus avancĂ©s.

Synaptique (fente). -  Petite lacune ou espace situĂ© entre deux neurones, lĂ  oĂą ils se rencontrent. C'est un site de communication entre les neurones, et c'est lĂ  que se produit la transmission des signaux nerveux. La fente synaptique est Ă©galement le lieu oĂą les neurones interagissent avec d'autres types de cellules, tels que les cellules musculaires ou glandulaires.

Synaptique (vésicule). - Petits sacs membraneux présent à l'intérieur des terminaisons axonales des neurones. Les vésicules synaptiques contiennent des neurotransmetteurs, qui sont des substances chimiques utilisées pour la communication entre les neurones au niveau des synapses. Les neurotransmetteurs sont libérés des vésicules synaptiques lorsqu'un potentiel d'action atteint la terminaison axonale. Ce processus, appelé exocytose, est déclenché par l'arrivée du potentiel d'action et conduit à la fusion des vésicules synaptiques avec la membrane cellulaire de la terminaison axonale. En conséquence, les neurotransmetteurs sont libérés dans l'espace synaptique, où ils peuvent se lier aux récepteurs spécifiques situés sur la membrane cellulaire du neurone postsynaptique. Une fois liés aux récepteurs, les neurotransmetteurs peuvent provoquer un changement dans le potentiel de membrane du neurone postsynaptique, ce qui peut conduire à l'excitation ou à l'inhibition de ce neurone, selon le type de neurotransmetteur et les récepteurs impliqués.

Synarthrose. - Mode d'articulation immobile ou quasi-immobile. Les synarthroses sont caractérisées par une liaison très étroite entre les surfaces osseuses qui les composent, limitant ainsi leur mouvement. Elles sont importantes pour assurer la stabilité et la protection des structures corporelles et se trouvent principalement dans les zones du corps où la stabilité est prioritaire par rapport à la mobilité. Quelques exemples d'articulations synarthroses :

• Sutures du crâne. - Les os du crâne sont reliés entre eux par des sutures, qui sont des articulations immobiles formées par des bords osseux irréguliers et interdigités. Ces sutures aident à protéger le cerveau et à maintenir la forme du crâne.

• Gomphoses. - Il s'agit des articulations entre les racines des dents et les alvéoles dentaires des os de la mâchoire. Ces articulations sont également immobiles et servent à fixer solidement les dents dans leur position dans la bouche.

• Synchondroses. - Ce sont des articulations cartilagineuses immobiles où les os sont reliés par du cartilage hyalin. Par exemple, l'épiphyse (extrémité) d'un os long peut être reliée à la diaphyse (partie médiane) par une synchondrose pendant la croissance.

 â€˘ Synostoses. - Ces articulations sont formĂ©es lorsque deux os se fusionnent pour devenir un seul os. Par exemple, les sutures craniofaciales peuvent finir par se calcifier complètement, formant des synostoses.

Syncarpés ou syncarpiques (fruits). - Type de fruits formés de carpelles soudés en une seule masse. Les fruits syncarpiques peuvent avoir différentes textures, couleurs et saveurs en fonction de leur composition chimique et de leur maturité. Ils sont une source importante de nutriments et de vitamines dans l'alimentation humaine et jouent également un rôle crucial dans la dissémination des graines des plantes à fleurs. Les fruits syncarpiques peuvent être classés en différents types en fonction du nombre de carpelles impliqués dans leur formation et de la manière dont ces carpelles sont fusionnés. Exemples :
• Baie. - La baie est un fruit syncarpe où plusieurs carpelles sont fusionnés pour former un seul fruit charnu. Les tomates, les bananes et les raisins sont des exemples de baies.

• Drupe. - Une drupe est un fruit avec un noyau dur entouré d'une chair charnue. Elle se forme à partir d'un seul carpelle, mais d'autres parties de la fleur peuvent également contribuer à sa structure. Les exemples de drupes comprennent les pêches, les prunes et les cerises.

• Pomme. - La pomme est un fruit syncarpé qui se forme à partir de plusieurs carpelles fusionnés, mais aussi d'autres parties de la fleur, comme le réceptacle floral. Les poires et les coings sont également des exemples de fruits de ce type.

• Agrégat. - Certains fruits syncarpiques sont formés à partir de plusieurs carpelles fusionnés, mais ceux-ci restent distincts et séparables à la maturation. Ces fruits sont appelés agrégats. Les fraises sont un exemple d'agrégat, où chaque petit grain sur la surface est en fait un fruit individuel provenant d'un carpelle unique.

Syngamie. - Processus de fĂ©condation qui se produit dans les organismes dont la reproduction est sexuĂ©e. C'est l'Ă©tape oĂą les gamètes mâles et femelles se fusionnent pour former un zygote, le premier stade du dĂ©veloppement embryonnaire.  La syngamie  implique la fusion des noyaux des gamètes mâle et femelle pour former un noyau diploĂŻde contenant un ensemble complet de chromosomes. Le zygote rĂ©sultant de la syngamie contient une combinaison unique de gènes provenant des deux parents et se divise ensuite de manière rĂ©pĂ©tĂ©e par mitose pour former un nouvel organisme.

Synovial, -ale, qui a rapport Ă  la synovie. - Les capsules ou membranes  synoviales constituent un genre de sĂ©reuses destinĂ©es Ă  recouvrir les surfaces articulaires qui, sont encroĂ»tĂ©es de cartilages; un de leurs feuillets tapisse une surface et se rĂ©flĂ©chit sur l'autre; elles forment ainsi de petits sacs clos de toute part, interposĂ©s entre les surfaces articulaires et oĂą se sĂ©crète la synovie qui facilite le glissement des parties. 

Synovie, du grec syn, avec, et ôon, oeuf, à cause de sa ressemblance avec du blanc d'oeuf? - Liquide clair, jaunâtre, d'aspect huileux, sécrété par les synoviales. Son analyse a donné (synovie du cheval) à peu près les mêmes éléments que celle de la sérosité, seulement on peut y signaler une augmentation de l'albumine (6,40, au lieu de 1,66). Elle a pour effet de lubrifier les surfaces articulaires et de faciliter leur glissement les unes sur les autres.

Synthèse protéique. - Processus par lequel les cellules synthétisent de nouvelles protéines à partir d'acides aminés selon les instructions fournies par l'ADN. Dans les cellules eucaryotes, la première étape de la synthèse protéique est la transcription, au cours de laquelle une molécule d'ADN est copiée en une molécule d'ARN messager (ARNm). Cette copie de l'ADN contient les instructions pour la séquence spécifique d'acides aminés d'une protéine. L'ARNm subit ensuite une série de modifications post-transcriptionnelles, telles que l'épissage, où les introns (séquences non codantes) sont retirés et les exons (séquences codantes) sont assemblés pour former un ARNm mature. L'ARNm mature quitte le noyau et entre dans le cytoplasme, où il se lie à un ribosome, le site de la traduction. Au cours de la traduction, les ribosomes « lisent » la séquence d'ARNm et utilisent les acides aminés correspondants apportés par les ARN de transfert (ARNt) pour assembler une chaîne polypeptidique (protéine). Les acides aminés sont liés les uns aux autres par des liaisons peptidiques pour former une chaîne polypeptidique. Cette chaîne polypeptidique se replie alors sur elle-même pour former une structure tridimensionnelle, qui est la protéine fonctionnelle finale. Après sa synthèse, la protéine peut subir des modifications post-traductionnelles, telles que l'ajout de groupes chimiques, la clivage de certaines parties de la protéine ou la liaison à d'autres molécules, ce qui peut affecter sa structure et sa fonction.

Syrinx. - Organe vocal unique prĂ©sent chez les oiseaux, situĂ© Ă  la jonction de la trachĂ©e et des bronches, près de la bifurcation des poumons, , et est souvent associĂ© aux premiers anneaux de trachĂ©e et aux derniers anneaux de bronches..  Le syrinx est composĂ© de membranes vibrantes, de muscles et de structures cartilagineuses. Il fonctionne en modulant le flux d'air Ă  travers les membranes vibrantes et en contrĂ´lant la tension des muscles adjacents. Les oiseaux peuvent produire une grande variĂ©tĂ© de sons en modifiant la forme et la tension du syrinx, ce qui leur permet de communiquer, de dĂ©fendre leur territoire, d'attirer des partenaires et d'autres fonctions sociales. Chez certaines espèces, le syrinx est relativement simple, tandis que chez d'autres, il peut ĂŞtre très complexe, avec plusieurs paires de membranes vibrantes, des muscles spĂ©cialisĂ©s et des structures cartilagineuses sophistiquĂ©es.

Systématique. - Branche de la biologie qui étudie la diversité du monde vivant et s'attacjhe à classer et à nommer les organismes en groupes ordonnés appelés taxons. L'objectif principal de la systématique est de reconstruire les relations évolutives entre les organismes en utilisant des données provenant de différentes sources, telles que la morphologie, l'anatomie comparée, la biogéographie, la génétique moléculaire, et plus récemment, les données provenant de la phylogénie moléculaire et de la bioinformatique. Ces données sont utilisées pour construire des arbres phylogénétiques qui représentent les relations de parenté entre les espèces.

Système*. - Méthode de classification fondée sur l'emploi d'un seul ou d'un petit nombre de caractères. En biologie, un système de classification taxonomique est utilisé pour organiser et classer les organismes vivants en groupes hiérarchiques basés sur leurs caractéristiques génétiques, anatomiques et phylogénétiques. Le système le plus couramment utilisé est le système de classification de Carl von Linné, qui classe les organismes en différents niveaux, tels que les espèces, les genres, les familles, les ordres, etc.

Systole, du grec systolè, action de resserrer. - On sait que le coeur est le siège d'un mouvement alternatif de contraction, c'est la systole, et de relâchement ou dilatation, c'est la diastole. La systole se compose de deux contractions qui se succèdent rapidement; la première se manifeste à la base de l'organe et a lieu dans les parois des oreillettes; la seconde glisse pour ainsi dire à la suite de la première, de la base vers le sommet du coeur, et resserre énergiquement les parois des ventricules.

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Dictionnaire Les mots du vivant
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