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Quadriceps crural. - Groupe de muscles situés à l'avant de la cuisse. Il est composé de quatre muscles principaux : le muscle droit fémoral (rectus femoris), le muscle vaste latéral (vastus lateralis), le muscle vaste médial (vastus medialis) et le muscle vaste intermédiaire (vastus intermedius).

Quadrijumeaux (tubercules). - Se dit de quatre tubercules arrondis situés à la partie supérieure de la moelle allongée (bulbe rachidien), entre le cerveau et le cervelet, au niveau de l'aqueduc de Sylvius. La glande pinéale est logée entre les deux tubercules postérieurs et les deux tubercules antérieurs.

Quadrumanes (histoire de la zoologie), du latin quatuor, quatre, et manus, main. - Ancienne division dans la classification des animaux. Dès l'année1999, G. Cuvier réunissait dans un même ordre de la classe des Mammifères sous le nom de Quadrumanes, les Singes et les Makis. Cet ordre était le deuxième de sa classe des Mammifères et on peut lui assigner les caractères suivants : pas d'os marsupiaux, 4 membres à extrémités onguiculées conformées en arrière comme en avant, pour saisir les objets au moyen d'un pouce opposable aux autres doigts; ce sont les seuls mammifères à 4 mains. Leur denture est complète et convient à un régime frugivore; ils vivent en grimpeurs au milieu des arbres. - Les animaux qui ont ces caractères se rencontrent dans les contrées intertropicales des deux hémisphères. Les quadrumanes fossiles ont été Iongtemps inconnus; mais à partir de1837, on commença à en rencontrer quelques traces dans les terrains tertiaires. A peine en connaissait-on 5 ou 6 espèces, quand les fouilles de A. Gaudry, à Pikermi, près d'Athènes, dans un terrain de l'époque miocène, ont fait augmenter ce nombre jusqu'à 14 espèces dès lemilieu du XIXe siècle. - G. Cuvier divisait ses quadrumanes en 3 familles les Singes, les Ouistitis et les Makis. Il les opposait aux Bimanes, qui sont les humains, et aux quadrupèdes. (Ad. F).

Quadrupèdes (histoire de la zoologie), du latin quatuor, quatre, et pes, pied. - Ce mot, abandonné aujourd'hui par les zoologistes, était déjà employé par Aristote, qui distinguait des genres d'animaux à quatre pattes, ayant tous le sang rouge comme l'humain ont les uns sont vivipares, les autres ovipares, et il remarquait que tous les quadrupèdes vivipares ont des poils et les quadrupèdes ovipares des écailles.  - Linné reconnut plus lard qu'il fallait réunir aux quadrupèdes vivipares les Cétacés, et, abandonnant le nom de quadrupèdes, il désigna la première classe du règne animal sous le nom de Mammalia, dont on a fait Mammifères. Ce nom n'a plus été changé, mais Isidore Geoffroy  a repris le terme de quadrupèdes pour une sous-classe de la classe des Mammifères.

Quaternaire. -  Dernière période du Cénozoïque. C'est la période géologique la plus récente, commençant il y a environ 1,81 million d'années et se poursuivant jusqu'à aujourd'hui. Elle est caractérisée par des périodes glaciaires et interglaciaires récurrentes, avec d'importantes avancées et retraits des glaciers. Un élément majeur du Quaternaire est l'apparition et l'évolution de l'espèce humaine (Homo sapiens). Les premiers membres de notre espèce sont apparus il y a environ 300 000 ans, mais les premières traces d'activité humaine moderne, telles que l'art rupestre et l'outillage sophistiqué, remontent à environ 40 000 ans. Le Quaternaire a également vu l'émergence et l'extinction de nombreuses espèces animales et végétales. Les mammouths, les mastodontes, les tigres à dents de sabre et les grands herbivores mégalocéros sont parmi les animaux emblématiques de cette période. De nombreuses espèces préhistoriques ont disparu notamment lors de la période de l'extinction de masse du Pléistocène-Holocène.

Quaternaire (structure). - association de sous-unités polypeptidiques discrètes dans une protéine.

Queue (zoologie). - Prolongement de la colonne vertébrale à son extrémité postérieure qui forme un appendice saillant plus ou moins marqué chez les divers animaux vertébrés. Ce prolongement a pour axe osseux une série de vertèbres presque uniquement formées de ce qu'on nomme leur corps et entourées de muscles qui les meuvent en tous sens les unes sur les autres. - Le nombre de ces vertèbres est très variable, depuis les orangs, les gibbons, qui, comme l'espèce humaine, sont dépourvus de queue, jusqu'aux Kangourous, aux crocodiles qui en ont une fort longue et possèdent plusieurs dizaines de vertèbres caudales. Chez quelques espèces, la queue, comme un cinquième membre, sert à saisir les objets (beaucoup de singes d'Amérique, les coendous, les kinkajous, les sarigues, les caméléons). - Chez d'autres, elle contribue à soutenir le corps dans la station ou la progression (tatous, pangolins, kangourous). - Tantôt cet appendice est velu et même couvert d'un poil touffu, tantôt il est nu (les rats) ou écailleux (castors, pangolins, reptiles, poissons). Courte chez les oiseaux, la queue (ou croupion) se prolonge par les plumes qu'elle supporte et qui souvent atteignent de grandes dimensions. Chez les vertébrés nageurs, elle sert à la locomotion et affecte dès lors une disposition toute particulière. - Le mot queue a été appliqué aussi dans le langage courant à certaines portions de la partie postérieure du corps chez les invertébrés; mais ce terme n'a plus là un sens précis. Ainsi, la queue de l'écrevisse, de la langouste, du homard, de la crevette, est en fait l'abdomen de ces animaux.

Quiescence. - Etat de dormance dans lequel une graine ou un bourgeon reste inactif, mais est capable de germer ou de se développer en réponse à des conditions favorables.  La quiescence est une stratégie adaptative que de nombreuses plantes utilisent pour survivre dans des conditions environnementales difficiles. Pendant cette période de dormance, le métabolisme de la graine ou du bourgeon ralentit considérablement, réduisant ainsi les besoins en énergie de la plante. Cependant, les processus vitaux continuent à se produire à un niveau minimal, de sorte que la graine ou le bourgeon reste viable et capable de germer ou de se développer lorsque les conditions deviennent plus favorables. Une fois que les conditions environnementales deviennent propices à la croissance, la quiescence est levée et la graine germe ou le bourgeon se développe activement pour former une nouvelle plante. Ce processus permet aux plantes de tirer le meilleur parti des ressources disponibles et d'optimiser leurs chances de survie et de reproduction dans des environnements changeants.

Quinine. -  Alcaloïde très amer qu'on extrait du quinquina dont il est le principe actif et qui, combiné avec l'acide sulfurique, forme le sulfate de quinine, remède des fièvres intermittentes et autres affections périodiques. Il existe deux variétés de sulfate de quinine : le sulfate neutre et le sulfate acide. - Le sulfate neutre étant très soluble, a été assez souvent employé en injections sous-cutanées. Le sulfate basique exige, pour se dissoudre, 750 fois son propre poids d'eau froide. Il est moins amer que le précédent. On l'a prescrit non seulement contre la fièvre intermittente, mais, de plus, on l'a ordonné à haute dose contre la fièvre typhoïde et le rhumatisme. A haute dose il ralentit la circulation. A trop haute dose, il devient vénéneux. A faible dose, il accélère les battements du coeur et élève la température. Il est doué de propriétés antiputrides. Il arrête le développement des moisissures.

Quinones isoprénoïdes. - Molécules qui contiennent des groupes quinone et isoprénoïde, comme l'ubiquinone (coenzyme Q) qui joue un rôle crucial dans la chaîne respiratoire mitochondriale.

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