|
. |
|
Inventaires > Les mots de la matière > C |
C |
Cadmium
(Cd). - Corps simple (numéro atomique : 48; masse atomique : 112,4),
métal mou et blanc, qui accompagne le zinc dans ses minerais (découvert
par Stromeyer en 1817). On trouve le cadmium dans beaucoup de blendes et
dans la greenokite, qui est un sulfure de cadmium; quand il est pur, c'est
un métal blanc d'argent, malléable, ductile, un peu plus dur que l'étain,
dont il a le craquement particulier lorsquon le ploie. Il fond à 320°C,
émet des vapeurs dès 400°C; sa densité est 8,64 à 20°C. Le métal
pur n'est pas employé, mais certains de ses alliages sont précieux, tel
l'alliage de Wood (cadmium 2, plomb 2, Ă©tain 4), excellent pour le moulage.
Le sulfure de cadmium, inaltérable aux matières sulfhydriques, est employé
en peinture; c'est une belle couleur jaune.
Cadran solaire, lunaire. - Un cadran ( du latin quadrans; de quadrare = être carré) est une surface portant les chiffres des heures au d'autres divisions d'un instrument de meusre. Un cadran solaire, un cadran lunaire, sont surface une plane sur laquelle des lignes indiquent les heures que le soleil ou la lune marquent en projetant successivement sur ces lignes l'ombre d' un style ou tge implanté dans la surface. Les cadrans solaires étaient connus des Egyptiens. CAI (= calcium-aluminium-rich inclusion). - Abréviation utilisée pour désigner les inclusions riches en calcium et aluminium présentes dans certaines météorites. Ces petits agrégats de matériau réfractaire sont surtout présents dans les chondrites carbonées (riches en composés organiques). Calanque. - Formation géologique caractéristique de certaines côtes rocheuses, principalement dans le sud de la France, notamment le long de la côte méditerranéenne. Une calanque est une vallée étroite et profonde qui s'étend de l'intérieur des terres vers la mer. Les calenques sont généralement encaissées entre des falaises abruptes et ont été formées par l'érosion géologique. Au fil des millénaires, les cours d'eau ont progressivement creusé des vallées dans les zones rocheuses, formant ainsi des calanques. Les vagues et les forces marines ont également contribué à l'érosion des falaises côtières, donnant à ces vallées une ouverture vers la mer. Calcaire. - On désigne sous le nom de calcaires les minéraux ou roches essentiellement composée de carbonate de chaux et qui, fortement chauffées, perdent leur acide carbonique et donnent de la chaux. Ce sont les roches sédimentaires les plus répandues. On reconnaît un calcaire à ce que, quand on verse dessus un acide quelconque, même du vinaigre fort, il se produit une effervescence ou bouillonnement dû au dégagement de l'acide carbonique. Le calcaire entre en quantité considérable dans la formation de la croûte terrestre. Les principales variétés de calcaire sont : le marbre, le calcaire coquillier, le liais, le calcaire oolithique, la pierre du Jura, la pierre lithographique, la craie, le calcaire grossier parisien ou pierre à chaux des environs de Paris, qui est la pierre de taille avec laquelle on bâtit dans cette ville. Les coquilles des oeufs, celles des colimaçons, des huîtres, des moules et en général de tous les mollusques sont du calcaire à peu près pur. Calcite. - La calcite est un carbonate de calcium anhydre qui cristallise dans le système hexagonal et ne diffère de l'aragonite minérale que par sa forme de cristallisation. Elle est rayée par une pointe d'acier et ne raie pas le verre. La calcite est généralement blanche ou incolore, bien que des nuances pâles de gris, de rouge, de vert, de bleu, de violet et de jaune soient connues et, en raison de la présence d'impuretés, on trouve même des variétés noires et brunes. Les acides produisent sur elle une vive effervescence. Au chalumeau, ce minéral donne de la chaux à cause de la volatilisation de l'acide carbonique. Les' stalactites et les stalagmites sont de la calcite concrétionnée : quand leurs couches sont de nuances différentes, on a l'albâtre calcaire et l'onyx d'Algérie. Les marbres sont aussi de la calcite plus ou moins pure : le marbre rouge antique était un calcaire rouge sang, très mélangé d'oxyde de fer. Les variétés cristallisées comprennent le spath à dents de chien, le scalénoèdre aigu, dont les cristaux suggèrent son nom; de même, le nom de spath à tête de clou a été suggéré par la forme de ses cristaux tronqués; le spath satiné est une variété fibreuse fine avec un éclat soyeux. Le spath d'Islande, trouvé à l'origine dans la roche basaltique, en Islande, est une variété fine, incolore et translucide, avec la propriété de double réfraction ; les plus beaux spécimens de cette variété sont utilisés pour fabriquer des prismes polarisants. Calcium (Ca). - Corps simple de numéro atomique 20 et de masse atomique 40,08; densité 1,55. C'est un métal alcalino-terreux, d'un jaune pâle très brillant, mais se ternissant rapidement à l'air humide, très malléable, décomposant l'eau à la température ordinaire, brûlant à l'air avec un éclat éblouissant, et soluble dans les acides étendus. Il forme la chaux par sa combinaison avec l'oxygène et est par conséquent l'un des corps les plus répandus dans la nature. Il a été découvert par Davy en 1808. Caldeira. - Vaste dépression en forme de bol, qui se forme à la suite de l'effondrement partiel ou total du sommet d'un volcan. Les caldeiras peuvent résulter d'éruptions explosives massives ou de l'épuisement du magma dans une chambre magmatique souterraine. Ces dépressions peuvent contenir des lacs ou des champs de lave. La topographie d'une caldeira peut être très accidentée, avec des parois abruptes et des reliefs intérieurs complexes. Des éruptions ultérieures peuvent également remplir partiellement ou totalement la caldeira avec de nouveaux dépôts de magma et former des dômes de lave ou des champs de coulées. Des exemples sont donnés par la caldeira de Yellowstone et le Lake Crater aux États-Unis, par celle de l'île de Santorin, en Méditerranée ou encore par celle du Ngorongoro, en Tanzanie, et par celles de l'île de Corvo et du cratère multiple des Sete Cidades (île São Miguel), aux Açores. Caldérite. - Silicate naturel d'alumine et de chaux. Variété compacte de grenat grossulaire. Californium (Cf). - Elément radioactif artificiel de numéro atomique 98. Masse atomique : 251. Calottes polaires. - Vastes étendues de glace situées aux régions polaires de la Terre, dans l'Arctique et l'Antarctique. Elles sont composées de couches de neige accumulées pendant de nombreuses années qui se sont compacté es pour former de la glace. La calotte glaciaire de l'Antarctique est la plus grande, s'étendant sur environ 14 millions de kilomètres carrés, soit près de deux fois la taille de l'Europe. La calotte glaciaire du Groenland est plus petite mais toujours impressionnante, couvrant environ 1,7 million de kilomètres carrés. La glace peut atteindre plusieurs kilomètres d'épaisseur, en particulier dans l'Antarctique où certaines parties de la calotte glacière atteignent plus de 4 kilomètres d'épaisseur. Les calottes polaires connaissent un régime d'accumulation et d'ablation. L'accumulation se produit lorsque de la neige fraîche tombe sur la calotte et s'accumule au fil du temps. Cette neige se compacte progressivement pour former de la glace. L'ablation se produit lorsque la glace fond ou se sublime, généralement par l'action du soleil ou de l'eau de mer chauffée par les courants océaniques. Les calottes polaires réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire, ce qui aide à réguler la température de la planète. De plus, lorsque la glace fond, elle libère de l'eau douce dans les océans, affectant ainsi la circulation thermohaline et les régimes climatiques régionaux. Les planètes à surface solide, qui ont une atmosphère et des températures suffisamment basses pour permettre la formation de glace peuvent aussi avoir des calottes polaires. Mars possède ainsi des calottes polaires permanentess. La calotte polaire du pôle nord de Mars est principalement composée de glace d'eau, tandis que la calotte polaire du pôle sud est principalement composée de glace de CO2. Ces calottes polaires subissent des variations saisonnières où une partie de la glace s'évapore pendant l'été et se reforme pendant l'hiver. Sur les satellites glacés de Jupiter et de Saturne, on trouve également des calottes polaires. Par exemple, sur Europe, il y a une épaisse croûte de glace qui recouvre l'océan souterrain, et on pense qu'il peut y avoir une calotte polaire à son pôle sud. Sur Encelade, on trouve des geysers de glace d'eau qui éjectent des particules dans l'espace, contribuant à la formation d'un panache de glace qui retombe sur la surface et peut alimenter la formation d'une calotte polaire. Calorie (symbole : cal). Unité de mesure d'énergie. Elle représente la quantité d'énergie nécessaire pour élever la température d'un gramme d'eau de un degré Celsius. Dans le contexte de la nutrition, le terme de calorie (symbole Cal) utilisé pour exprimer la valeur énergétique des aliments, a un sens différent : il s'agit en réalité de kilocalories. Calorimétrie. - Etude des échanges de chaleur au cours d'un processus chimique. Cambrien. - Terrain sédimentaire correspondant au système le plus ancien du Paléozoïque. Cela correspond à la période géologique qui s'étend entre 582 et 448 millions d'années, et qui est associée à une explosion majeure de la biodiversité, connue sous le nom d'explosion cambrienne. Le Cambrien est divisé en trois séries stratigraphiques : Terreneuvien (plus ancien), Miaolingien (moyen) et Furongien (plus récent). Cette période a été marquée par des processus tectoniques qui ont contribué à la formation des supercontinents. Les terres émergées étaient regroupées en un supercontinent appelé Pannotia, qui a commencé à se fragmenter au cours du Cambrien supérieur. La majorité des organismes vivant au Cambrien étaient marins. Les océans étaient riches en nutriments, ce qui a favorisé l'apparition de formes de vie complexes (trilobites, brachiopodes, mollusques, échinodermes, premiers vertébrés). Témoins de cette "explosion du vivant", les dépôts de Burgess Shale (schistes de Burgess), au Canada, qui ont fourni des fossiles remarquables de la faune cambrienne, mettant en évidence la diversité et la complexité de la vie au Cambrien moyen. Canal est un terme qui désigne en géographie un bras de mer d'une nature particulière, qui rappelle, en principe, le cours d'eau artificiel de ce nom creusé. par la main des humains. Cette appellation devrait être restreinte aux bras de mer dont la forme étroite, allongée, resserrée entre deux rives parallèles, est effectivement analogue à celle des canaux artificiels. Tels sont le canal du Bosphore, le détroit des Dardanelles, le Sund, etc. Mais il a été étendu avec moins de justesse : 1° à des bras de mer très larges et dont les rivages ne sont nullement parallèles, comme le canal d'Otrante, le canal du Nord et celui de Saint-Georges;Candela (symbole : cd). Unité de mesure de l'intensité lumineuse dans une direction spécifique, émise par une source lumineuse donnée. Elle correspond à la puissance lumineuse émise par cette source dans cette direction. Canicule*, du du nom d'un chien légendaire dont on donnait aussi le nom à l'étoile Sirius du grand Chien et, par extension à la constellation tout entière. Epoque où Sirius se levait et se couchait avec le soleil (22 juillet - 23 août). Les Anciens attribuaient aux jours caniculaires une influence désastreuse; à cette époque, d'après leurs croyances, les médecins sont impuissants contre la maladie, la nature seule peut réagir, et c'est pour écarter tous les malheurs qui peuvent se produire pendant ces jours néfastes que les Romains sacrifiaient tous les ans, à l'époque de la canicule, un chien roux , animal qui plaisait à cette constellation. Aujourd'hui, on attribue encore dans quelques campagnes, une influence funeste à la canicule; ceci s'explique, car le temps caniculaire est l'époque la plus chaude de l'année. D'ailleurs, par suite du mouvement de précession. a l'époque de la canicule (22 juillet-23 août) le soleil n'est plus aujourd'hui dans la constellation du grand Chien, mis dans celle du Lion. Canyon, du mot espagnol cañon = canon. - Gorge sinueuse et profonde, aux parois escarpées, souvent creusée par un cours d'eau ou d'autres forces érosives au fil de millions d'années. Les canyons se caractérisent généralement par leurs paysages accidentés et spectaculaires, avec des falaises imposantes, des parois rocheuses et des formations géologiques uniques. Exemples de canyons : le Grand Canyon aux États-Unis, le Canyon de Chelly en Arizona, le Canyon de Colca au Pérou et le Canyon du Verdon en France. Cap. - En Géographie, on donne le nom de Cap à l'extrémité d'une terre qui s'avance dans la mer d'une manière bien prononcée; comme le Cap Nord, en Laponie, et Ie Cap de Bonne-Espérance, à l'extrémité australe de l'Afrique. Les saillies moins considérables et peu élevées, s'appellent Pointes. Quant au mot Promontoire il est synonyme de cap; néanmoins, il est plus particulièrement employé dans le style noble et poétique. Quelques auteurs veulent qu'on l'applique, conformérnent son étymologie, a un cap qui se termine par une montagne. Capacité électrique d'un condensateur. - Un condensateur est un composant électronique qui peut stocker de l'énergie électrique sous forme de charge électrique. La capacité d'un condensateur, mesurée en farads (F), indique sa capacité à stocker une certaine quantité de charge électrique par unité de tension. La relation entre la capacité (C), la charge (Q) et la tension (V) est la suivante : Q = C.V (la charge stockée dans un condensateur est égale au produit de sa capacité et de la tension appliquée). Capillarité. - Phénomène correspondant à l'ascension ou la descente d'un liquide dans de minces tubes ou canaux, appelés capillaires. Ce phénomène est dû à une combinaison de forces de cohésion et d'adhésion entre le liquide et les parois du capillaire. • Les forces de cohésion sont les forces d'attraction entre les molécules du liquide elles-mêmes. Elles permettent au liquide de rester uni et de former une surface libre.Si les forces d'adhésion entre le liquide et les parois du capillaire sont plus fortes que les forces de cohésion entre les molécules du liquide, le liquide est attiré vers les parois du capillaire. L'interaction entre ces forces peut entraîner deux types de capillarité : • La capillarité ascensionnelle : lorsque les forces d'adhésion sont plus fortes que les forces de cohésion, le liquide est attiré vers le haut du capillaire, provoquant une ascension capillaire. Cela peut être observé, par exemple, lorsque l'eau monte dans un tube capillaire en verre.La capillarité est un phénomène complexe qui peut être influencé par plusieurs facteurs, tels que la taille des capillaires, la nature des liquides et des parois, la tension de surface, la gravité, etc. Carbonates . - Composés chimiques qui contiennent l'ion carbonate (CO32-). Les carbonates les plus courants sont les carbonates de calcium (CaCO3) et de magnésium (MgCO3). Le carbonate de calcium est le principal constituant des roches sédimentaires (calcaire, par aexemple). Ces roches se forment à partir de la précipitation et de l'accumulation de sédiments marins riches en carbonate de calcium provenant de sources telles que les coquilles d'animaux marins et les coraux (Ces organismes utilisent les ions carbonate présents dans l'eau pour construire leurs structures squelettiques solides à base de CaCO3). Le carbonate de magnésium se trouve également dans certaines roches sédimentaires (ex. : la dolomie). Les carbonates sont également présents dans les eaux souterraines et les océans. L'eau de mer contient une quantité significative d'ions carbonate dissous, qui sont importants pour l'équilibre chimique de l'eau et pour la formation de divers minéraux (calcite, aragonite), qui sont des formes cristallines de carbonate de calcium. Les carbonates réagissent avec les acides pour former du dioxyde de carbone (CO2) et un sel correspondant. Par exemple, lorsqu'on ajoute de l'acide chlorhydrique (HCl) à du carbonate de calcium, une réaction se produit qui libère du dioxyde de carbone, de l'eau et du chlorure de calcium : CaCO3 + 2HCl → CO2 + H2O + CaCl2 Les carbonates sont utilisés dans l'industrie du ciment, où le carbonate de calcium est utilisé comme matière première; dans l'industrie alimentaire, le carbonate de sodium (Na2CO3), également connu sous le nom de bicarbonate de soude, est utilisé comme additif alimentaire. Carbone (C), du latin carbo, -onis = charbon. - Corps simple (numéro atomique : 6; masse atomique : 12,0107) qui se rencontre dans la nature sous différents aspects (diamant, graphite, charbon de terre, houille, anthracite, lignite, etc.). Le carbone est insoluble dans tous les liquides, et volatil sans prendre l'état liquide à la haute température du four électrique. Il brûle à l'air en donnant soit de l'oxyde de carbone CO, soit du gaz carbonique CO2. Le carbone affecte dans la nature différents aspects; cristallisé dans le diamant et le graphite, masse feuilletée dans le charbon de terre, la houille, l'anthracite, le lignite, il se trouve encore en combinaison dans les carbures gazeux (gaz des marais, acétylène, etc,), dans les carbures liquides (pétrole, naphtes, dans les carbonates (craie, dolomie), dans les composés organiques, les tissus des plantes, etc. L'air contient environ 3/10.000e de son volume de gaz carbonique libre. Enfin, divers carbones impurs, charbon de bois, coke, charbon de cornue, etc., sont préparés industriellement. Outre son utilisation comme combustible, il possède des propriétés décolorantes et désinfectantes, dues à sa faculté d'absorber les gaz, Il sert à préparer les carbures industriels, les carbures de calcium; c'est à lui que l'on doit le pouvoir éclairant des flammes; il sert encore à préparer le gaz à l'eau, et il est employé dans l'industrie chimique, pour effectuer un grand nombre d'opéralions : fabrication de la soude, des sulfures, de la poudre, etc. L'oxyde de carbone, qui se produit d'une façon constante dans la combustion du charbon et surtout dans la combustion incomplète, est un gaz incolore, inodore et toxique : c'est à lui que sont dus les accidents causés par les gaz des foyers : il suffit de à 5 p. 1000 d'oxyde de carbone pour tuer immédiatement un oiseau ; un milieu à 1 p. 100 est rapidement mortel pour l'humain. Carbonifère. - La période dite carbonifère appartient au Paléozoïque supérieur. Elle succède immédiatement à la période dévonienne, et précède le système permien, et est caractérisée par la présence du charbon minéral, ou houille, résultat de la carbonisation, à l'abri de l'air, de masses considérables de débris végétaux ayant gardé en eux le plus grande partie du carbone emprunté à l'atmosphère. On a divisé ces formations en deux étages : le Carbonifère inférieur ou Culm (359 à 318 millions d'années) et le Cabonifère supérieur (de 318 à 299 millions d'années). Carbonique. - Se dit d'un anhydride, CO2, résultant de la combinaison du carbone avec l'oxygène. Le gaz carbonique appelé improprement acide carbonique est produit par la combustion du charbon, la fermentation des liquides, comme le vin et la bière (alcool), la respiration des animaux, des plantes, etc. C'est un gaz incolore, inodore à saveur aigrelette, asphyxiant, plus lourd que l'air; il a pour densité 1,529. Il se tient donc dans les parties basses de l'endroit ou il se produit. particulièrement au fond des cuves, sur le sol de certaines grottes (grotte du Chien. etc.). Il se liquéfie très facilement. Quand il est dissous dans un, liquide, il lui communique une saveur piquante; c'est lui qui rend le vin mousseux, ainsi que la bière, L'eau de Seltz artificielle s'obtient en faisant dissoudre du gaz carbonique dans l'eau. Dans la nature, l'eau chargée de gaz carbonique dissout le carbonate de calcium, et peut former les fontaines incrustantes, ou produire des stalactites et stalagmites. Le gaz carbonique sert encore à la fabrication des carbonates alcalins. Carbure. - Combinaison du carbone avec un autre corps simple. Parmi les carbures, il y a lieu d'indiquer les carbures d'hydrogène ou hydrocarbures, dont l'étude est des plus importantes en chimie organique, et les carbures métalliques. Les carbures d'hydrogène sont classés en séries qui sont les suivantes : carbures saturés, éthyléniques, acétyléniques, térébéniques, benzéniques. Tous les carbures d'une même série sont dits homologues ; ils possèdent en général des propriétés très voisines, et peu vent tous dériver du premier terme de chaque série que l'on appelle les carbures fondamentaux, et qui sont : le méthane CH4, l'éthylène C2H4, l'acétylène C2H2, le benzène C6H6. Les carbures métalliques se préparent au four électrique; les oxydes ou les métaux eux-mêmes sont soumis à une forte température en présence du charbon. Les carbures de calcium, de baryum, de strontium, fournissent, à la température ordinaire, sous l'action de l'eau, du gaz acétyléne; parmi les autres carbures, citons le carbure de silicium, préparé industriellement sous le nom de carborundun. Carnot (cycle de). - Cycle thermodynamique idéalisé qui décrit un processus théorique réversible entre deux réservoirs de chaleur à des températures différentes. Le gaz contenu dans le système est d'abord comprimé de manière réversible et isotherme (à température constante) en absorbant de la chaleur du réservoir chaud. Pendant cette étape, le gaz se contracte tout en maintenant une température constante, ce qui entraîne une diminution de son volume et une augmentation de sa pression. Ce gaz ainsi comprimé est ensuite isolé thermiquement (aucun échange de chaleur avec l'environnement) et comprimé de manière réversible et adiabatique (sans transfert de chaleur). Pendant cette étape, le gaz se comprime davantage, ce qui augmente sa pression et élève sa température. Le gaz chaud est ensuite mis en contact avec le réservoir froid, et une expansion isotherme réversible se produit, au cours de laquelle il cède de la chaleur au réservoir froid. Pendant cette étape, le gaz se dilate tout en maintenant une température constante, ce qui diminue sa pression et son volume. Le gaz refroidi est ensuite isolé thermiquement et se dilate de manière réversible et adiabatique. Pendant cette étape, le gaz continue de se dilater, ce qui abaisse sa température et sa pression. Le cycle de Carnot est réversible, ce qui signifie qu'il peut être exécuté dans les deux sens. Le rendement d'un cycle de Carnot, c'est-à -dire le rapport entre le travail fourni et la chaleur absorbée, est maximisé lorsqu'il fonctionne entre les deux températures les plus élevées et les plus basses possibles. Ce rendement maximal est déterminé par la différence de température entre les deux réservoirs de chaleur et est indépendant des propriétés spécifiques du fluide de travail utilisé. Carte*, du latin charta = papier. - Représentation graphique de dimensions réduites d'un partie ou de la toutalité de la surface du globe terrestre. De très bonne heure, les humains ont voulu représenter la surface du globe terrestre, ou une partie de cette surface, au moyen de cartes. Naturellement ils n'ont d'abord tracé que la carte des régions qu'ils connaissaient (en Assyrie, par exemple). Les Grecs ont été les premiers à dresser des cartes du monde (Anaximandre de Milet) sans pour cela négliger les cartes régionales ni les itinéraires. Ce n'était là , toutefois, que des cartes rudimentaires, dépourvues de toute base scientifique, de tout réseau de projection. Un savant de l'Ecole d'Alexandrie, Eratosthène, inventa au IIIe siècle avant notre ère la projection dite de la carte plate, qu'Hipparque améliora par la suite, et dressa grâce à elle la première carte savante du monde alors connu en Occident. Plus tard, au IIe siècle de l'ère commune, Ptolémée dressa de nouvelles cartes suivant le système conique qui garde son nom. A côté de ces cartes scientifiques se maintenaient toujours des représentations de contrée particulières (mosaïque de Madéha) et des tracés d'itinéraires sur terre ou des tracés de côtes. Sous l'empire romain et pendant tout le Moyen âge on ne réalisa aucun progrès nouveau; on se contenta de la projection plate, la seule qui fût utile aux marins. La représentation cartographique de la Terre progressa au contraire beaucoup au XVIe siècle alors furent inventés de nouveaux systèmes de projections (en particulier par Mercator), dressées de superbe mappemondes (Juan de la Cosa) et de magnifique planisphères (Sébastien Cabot), et constitués de véritables atlas hydrographiques (par les Portugais, les Espagnols et les Français). Peu après commencèrent d'être dressées des cartes de provinces et d'États carte de France dite de l'Académie au XVIIesiècle), puis des cartes topographiques de plus en plus détaillées (carte de France des Cassini au XVIIIe siècle, de l'état-major au 80.000e au XIXe siècle, cartes au 50.000e et au 20.000e au XXe siècle). A la fin du XXe siècle, l'utilisation de l'informatique, a permis l'émergence du concept de système d'information géographique qui sépare la représentation purement géographique des informations qui peuvent se rapporter à chaque llieu représenté (base de données).. Ainsi se trouvent réalisés des progrès de plus en plus caractérisés vers une représentation rigoureuse du terrain, mais jamais, sur une surface plate on ne pourra éviter toute déformation. - A côté des cartes générales, on dresse une foule de cartes spéciales. Les cartes nautiques, les plus anciennes, sont destinées aux navigateurs. D'autres sont terrestres, et destinées à mettre en pleine lumière, sur un fond à très grande échelle des faits scientifiques nettement déterminés (cartes géologiques, cartes lithologiques, bathymétriques, etc.). D'autres encore sont purement touristiques, ou encore destinées à servir à la navigation aérienne. Jamais, au total, les cartes n'ont été aussi multipliées et n'ont servi à tant de fins scientifiques ou purement pratiques. - A côté de ces cartes terrestres, il faut signaler d'autres cartes, basées sur un autre principe et très utiles pour les astronomes, qui les ont établies au moyen de la photographie : la carte du Ciel, celle de la Lune, etc. Cartographie*. - Science et technique visant à représenter graphiquement l'espace géographique sur une carte. Cascade. - Une cascade est une formation géographique caractérisée par une série de chutes d'eau qui se jettent généralement d'un point élevé vers un point plus bas. Les cascades se trouvent souvent dans des environnements montagneux ou des régions où il y a une topographie accidentée. Catadioptrique. - Caractère d'un système optique qui utilise à la fois la réflexion et la réfraction de la lumière. Un système catadioptrique combine ainsi des éléments optiques réfléchissants, tels que des miroirs, avec des éléments optiques réfractifs, tels que des lentilles, pour manipuler la lumière. Cette combinaison permet d'obtenir des caractéristiques optiques particulières, telles que des longueurs focales plus courtes, des conceptions compactes et un large champ de vision (ex. : le télescope de type Schmidt-Cassegrain). Catalogue* astronomique. - Répertoire listant certains astres rangés selon leur type, leurs coordonnées célestes et dans lequel peuvent être consignées diverses caractéristiques (luminosité, spectre, mouvement propre, vitesse radiale, etc.). Parmi les catalogues d'objets du ciel profond, on mentionnera le catalogue de Messier (objets indexés par la lettre M suivie d'un numéro) et le New general catalogue, beaucoup plus riche (objets indexés par les lettres NGC suivies d'un numéro). Ces catalogues répertories indifférement des galaxies des nébuleuses brillantes, des amas globulaires, etc. Catalyse, du grec catalysis, dissolution. - Nom donné par Berzelius au phénomène qui a lieu quand un corps (appelé catalyseur), par sa seule présence et sans y participer, facilite une réaction chimique. Un catalyseur agit en abaissant l'énergie d'activation nécessaire pour que la réaction se produise, ce qui permet d'augmenter la vitesse de réaction sans modifier l'équilibre chimique. Catalyseur. - Substance qui augmente le taux d'une réaction chimique sans subir lui-même de transformation chimique permanente ni même constatable à l'issue de cette réaction (des transformations physiques peuvent, en revanche, s'observer). Les catalyseurs qui sont dans la même phase que les substances qui participent à la réaction sont dits catalyseurs homogènes (par exemple, les enzymes dans les réactions biochimiques). Ceux qui sont dans une phase différente sont qualifiés de catalyseurs hétérogènes (par exemple, les métaux ou les oxydes utilisés dans l'industrie pour catalyser des réactions concernant des gaz). Cataracte, du grec kataraktès = rupture). - Chute d'un fleuve ou dune rivière qui se précipite d'une grande hauteur.Les plus célèbres cataractes sont celles du Niagara, en Amérique du Nord; les chutes Victoria en Afrique, sur le Zambèze. Les cataractes du Nil ne sont guère que des rapides. L'érosion que produisent les cataractes sur le barrage même qui les a provoquées entraîne leur recul vers l'amont. Cathode (du grec : kata = vers le bas, et hodos = chemin) - Pôle négatif d'une partie donnée d'un circuit électrique, tel qu'une batterie ou une pile, une cellule électrolytique, un tube à vide, un moteur, etc. L'autre pôle est appelé anode. Dans une cellule électrochimique, la cathode est l'électrode au niveau de de laquelle se produit une réduction. Cation. - Ion porteur d'une charge électrique positive. Un cation se forme lorsqu'un atome perd des électrons dans une réaction (ce qui l'ui confère plus de protons que les électrons). L'hydrogène et les métaux ont tendance à former des cations. Leurs atomes ont un, deux ou trois électrons dans leur couche électronique périphérique, et il leur est plus facile de perdre dans cette couche des électrons que d'en gagner davantage. Caustique. - En optique, une caustique est une courbe ou une surface qui se forme lorsque la lumière est réfléchie ou réfractée par une surface courbe ou une interface entre deux milieux optiques. Lorsque la lumière passe à travers une lentille convergente ou est réfléchie par une surface courbe, elle peut se concentrer en un point ou former une ligne lumineuse intense, qui correspond à la caustique. Les caustiques sont des zones où l'intensité lumineuse est plus élevée que dans les régions environnantes. Caverne. - Excavation profonde. Les cavernes sont des anfractuosités ou cavités qui s'observent au sein de certaines roches, particulièrement des terrains calcaires, et sur un parcours qui peut atteindre plusieurs kilomètres. Elles ont une faune paxticulière, d'animaux généralement aveugles. Leur sol, convenablement fouillé, a permis de découvrir de grandes quantités d'ossements et de débris d'animaux de toute sorte, sans compter les restes humains et les instruments piéhistoriques mieux conservés là que partout ailleurs. Célestite. - La célestite ou celestine, ainsi nommée parce que sa couleur blanche passe souvent au bleu ciel, est un sulfatede strontium. Au feu, elle décrépite vivement, fond difficilement. Ce minéral est aussi nommé sulfate de strontiane, SrSO4. Orthorhombique, mm 104° 2'. La célestine est isomorphe de la barytine avec laquelle elle présente une grande ressemblance dans les formes habituelles. Densité, 3,9 à 4. Dureté, 3 à 3,5. Son nom a pour étymologie coelestis, bleu de ciel, à cause de la couleur bleue de certaines de ses variétés du reste fort rares. On l'emploie pour la fabrication des sels de strontiane. La célestine accompagne le soufre en Sicile. On la trouve, en outre, dans un très grand nombre de gisements (lac Erié, Angleterre, Haute-Marne, etc.). L'état dans lequel on la trouve varie suivant les gisements : elle est en cristaux prismatiques nacrés, en Sicile; dans le Tyrol, elle se présente en lamelles; en France, dans les terrains parisiens, elle est tantôt en nodules compacts, tantôt en masses fibreuses bleues. (A. Lacroix). Cendres. - Résidus solides qui restent après la combustion d'un matériau organique, tel que du bois, du charbon, ou de la matière végétale. Lorsqu'une substance est brûlée, les composants organiques sont généralement transformés en gaz, tandis que les minéraux et les autres matières non combustibles restent sous forme de cendres. Les cendres peuvent être constituées de divers éléments minéraux tels que le calcium, le potassium, le sodium, le magnésium et le phosphore. Leur composition exacte dépend du matériau brûlé. Par exemple, les cendres de bois contiennent généralement une proportion plus élevée de calcium, tandis que les cendres de charbon peuvent contenir des traces de métaux lourds. - Des cendres peuvent aussi être émises lors d'éruptions volcaniques. Lorsqu'un volcan entre en éruption, il éjecte de fines particules solides (cendres volcaniques) dans l'atmosphère. Ce sont des fragments de roche et de matériaux volcaniques pulvérisés. Elles peuvent être transportées sur de longues distances par le vent. Cénozoïque. - Ere géologique la plus récente. Elle fait suite au Mésozoïque et commence il à 65,5 millions d'années, et dure jusqu'à aujourd'hui. Elle réunit l'ancienne ère tertiaire (Paléogène : Paléocène, Éocène et Oligocène; Néogène : Miocène et Pliocène) et la Quaternaire (Pléistocène, Holocène). L'ère Cénozoïque est caractérisée par l'explosion de la diversité des mammifères et l'apparition des primates, des hominidés et finalement des humains. C'est aussi l'ère au cours de laquelle l'ouverture de l'Atlantique et l'élévation des chaînes de montagnes actuelles ont eu lieu. Centaures ou Centaurides. - Il s'agit d'une famille de petits corps qui circulent dans la zone même des planètes géantes, (parce qu'on leur donne le plus souvent les noms de centaures de la mythologie grecque). Les Centaures peuvent être considérés comme la frange interne de la Ceinture de Edgeworth-Kuiper (Périphérie du Système solaire). On y voit aussi de des objets de transition entre les Oceks et la famille des comètes joviennes. Centre de gravité ou centre de masse. - Point hypothétique où la force de gravité totale exercée sur un objet peut être considérée comme étant concentrée. La position de ce point dépend de la distribution de masse d'un objet. Pour un objet symétrique et uniforme, le centre de gravité se situe généralement au centre géométrique de l'objet. Cependant, pour des objets de forme irrégulière ou avec des masses inégalement réparties, le centre de gravité peut se trouver à un endroit différent. Centre stéréogène. - Atome dans une molécule qui est lié à quatre différents substituants (atomes ou groupes d'atomes), généralement disposés de manière tétraédrique. Centrifuge (force). - Force apparente résultant de l'inertie d'un objet en mouvement et qui se manifeste lorsque des objets ou des corps se déplacent en mouvement circulaire ou courbe. Elle est souvent perçue comme une force agissant vers l'extérieur, loin du centre de rotation. Cependant, il est important de noter que la force centrifuge n'est pas une véritable force, mais plutôt une conséquence de l'inertie des objets en mouvement. Lorsqu'un objet se déplace en mouvement circulaire ou courbe, il a tendance à maintenir son élan dans une direction linéaire, conformément à la première loi du mouvement de Newton (loi de l'inertie). En raison de cette inertie, un objet en mouvement circulaire a une tendance à s'éloigner de la trajectoire courbe et à vouloir continuer dans une trajectoire rectiligne. La force centrifuge est donc l'effet perçu de cette inertie. Elle est souvent utilisée pour décrire les effets observés dans des situations où un corps en mouvement circulaire semble être "poussé" vers l'extérieur. Par exemple, lorsque vous tournez rapidement dans une voiture, vous pouvez ressentir une sensation de poussée vers l'extérieur, qui est attribuée à la force centrifuge apparente. Céphéïde. - Etoile variable périodique dont les variations de luminosité sont dues à des pulsations (variation de diamètre) de leur enveloppe. Il existe une importante relation entre période de pulsation et la luminosité absolue des céphéides qui permet d'en évaluer la distance. Cercle horaire' (Le Repérage des astres). - Un cercle horaire est l'intersection avec la sphère céleste d'un plan qui passe par l'astre considéré et la ligne des pôles. C'est l'analogue d'un méridien sur le globe terrestre. Cerenkov ou Tcherenkov (rayonnement). - Ce rayonnement est le résultat de l'onde de choc produite par une particule-chargée électriquement et qui se déplace dans un milieu (autre que le vide) à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans ce milieu. La lumière est émise à l'intérieur d'un cône dont l'ouverture est fonction du milieu et de la vitesse de la particule. On l'observe en particulier dans les centrales nucléaires (où il est responsable de la couleur bleue des piscines) ou lors de l'entrée de rayons cosmiques dans l'atmosphère terrestre. Cérite (on dit aussi cérétite). - Silicate hydraté naturel de cérium. Ce minéral rare epeut être également composé de lanthane, de néodyme et de praséodyme, avec des traces d'autres éléments. Il est souvent associé à d'autres minéraux rares tels que la bastnäsite, la monazite et la zirconite. Le cérite a une couleur variant du jaune au brun, et sa transparence peut être transparente à translucide. Il se présente généralement sous forme de cristaux tabulaires ou prismatiques. Cérium (Ce). - Corps simple de numéro atomique 58 et de masse atomique 140,12, qui appartient à la série des lanthanides. C'est un métal de densité 6,8 à 0°C, que l'on trouve dans un certain nombre de minerais, tels que la cérite, l'ortite, et dont l'oxyde, mélangé à ceux de thorium, yttrium, etc., peut servir à la fabrication des manchons à incandescence. Césium (Cs), anc. caesium. - Corps simple (numéro atomique : 55; masse atomique : 132,9). Métal de la famille du potassium, dont la densité est 1,90 à 0°C, le césium est un des métaux les plus rares. Chaîne de montagnes, suite de montagnes dont la base se touche. On appelle chaînon une suite de hauteurs se détachant d'une chaîne principale. Les chaînes hydrographiques sont celles qui forment la ceinture des bassins maritimes ou fluviatiles. (B.). Chaîne (réaction en). - Processus où une réaction initiale enclenche une série de réactions successives, chacune des réactions produisant les réactifs nécessaires pour la réaction suivante. Dans une réaction en chaîne, les produits d'une réaction servent de réactifs pour la réaction suivante, ce qui entraîne une amplification exponentielle de la réaction. Il existe deux types principaux de réactions en chaîne : • Réactions en chaîne chimiques. - Dans les réactions en chaîne chimiques, une réaction initiale libère des espèces réactives, telles que des radicaux libres, qui réagissent ensuite avec d'autres molécules pour former de nouveaux radicaux. Ces nouveaux radicaux réagissent ensuite avec d'autres molécules, créant ainsi une réaction en chaîne. Ex. : la réaction de combustion, où la chaleur produite par la réaction initiale de combustion alimente la réaction de combustion des molécules environnantes.Les réactions en chaîne peuvent être contrôlées ou non contrôlées en fonction des conditions et des mécanismes impliqués. Dans certains cas, les réactions en chaîne peuvent s'accélérer de manière incontrôlée, entraînant des explosions ou des réactions désastreuses. Chaleur. - Forme d'énergie, mesurée en joules ou en calories, qui est transférée d'un objet ou d'un système à un autre en raison d'une différence de température entre eux. Elle est souvent associée à l'augmentation de la température d'un objet ou d'un environnement. Le transfert de chaleur peut se produire de plusieurs façons : • Conduction : C'est le transfert de chaleur à travers un matériau solide ou entre des objets en contact direct.Chaleur latente. - Forme d'énergie thermique impliquée lors d'un changement d'état d'une substance, sans que sa température ne change. Lorsque la chaleur latente est absorbée ou libérée, elle affecte les liaisons moléculaires plutôt que la température du matériau. Il existe deux principaux types de chaleur latente : • La chaleur latente de fusion est la quantité de chaleur nécessaire pour faire fondre une substance solide et la transformer en liquide à une température constante. Lorsque la substance gagne de la chaleur, l'énergie est utilisée pour rompre les forces de liaison entre les molécules ou les atomes dans la structure solide. Cette énergie est stockée sous forme de chaleur latente jusqu'à ce que le processus de fusion soit terminé. • La chaleur latente de vaporisation est la quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser une substance liquide et la transformer en gaz à une température constante. Lorsque la substance reçoit de la chaleur, l'énergie est utilisée pour rompre les forces de liaison entre les molécules dans le liquide, leur permettant de s'échapper sous forme de gaz. La chaleur latente de vaporisation est également libérée lorsque le gaz se condense en liquide à une température constante.La chaleur latente est une propriété spécifique à chaque substance et dépend de la nature de ses interactions moléculaires. Par exemple, l'eau a des chaleurs latentes de fusion et de vaporisation élevées : elle nécessite une grande quantité de d'énergie pour passer de l'état solide à l'état liquide et de l'état liquide à l'état de vapeur à une température constante. Chaleur spécifique
(= capacité thermique spécifique). - Propriété physique qui
mesure la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température
d'une substance donnée. Elle est définie comme la quantité de chaleur
nécessaire pour augmenter la température d'une unité de masse d'une
substance d'une unité de degré Celsius ou de kelvin. Elle peut être
exprimée de deux manières différentes :
• La chaleur spécifique à pression constante (Cp) mesure la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température d'une substance tout en maintenant sa pression constante. Elle est souvent utilisée dans les processus à pression constante, tels que les réactions chimiques qui se déroulent à pression atmosphérique. La chaleur spécifique à pression constante dépend des propriétés moléculaires et de la structure de la substance.Les substances avec des liaisons moléculaires plus fortes ou une plus grande complexité moléculaire ont généralement une chaleur spécifique plus élevée. Par exemple, l'eau a une chaleur spécifique relativement élevée en raison des interactions hydrogène qui nécessitent plus d'énergie pour augmenter sa température. Champ*. - Ensemble des valeurs que prend une grandeur physique en chaque point de l'espace. Un champ décrit ainsi la répartition ou la variation d'une propriété physique, telle que la force, le potentiel, le champ électrique, le champ magnétique, la température, etc. On a affaire ordinairement à deux types de champs : les champs scalaires et les champs vectoriels. • Un champ scalaire attribue une valeur scalaire (un nombre) à chaque point de l'espace, indiquant une grandeur sans direction spécifique (ex. : la température ou la densité).Les champs peuvent en outre être statiques (ils ne changent pas avec le temps), ou dynamiques (ils varient en fonction du temps). Les champs dynamiques peuvent générer des ondes qui se propagent dans l'espace, comme les ondes électromagnétiques. Les champs sont décrits mathématiquement à l'aide d'équations de champ, (par exemple, les équations de Maxwell pour les champs électromagnétiques, qui montrent comment les charges électriques créent des champs électriques, tandis que les charges en mouvement ou les courants électriques génèrent des champs magnétiques). Champ électrostatique. - Grandeur vectorielle qui décrit la force électrique qu'une charge exerce sur une autre charge à une distance donnée. Le champ électrostatique est créé par une charge électrique et peut être représenté par des lignes de champ qui indiquent la direction et l'intensité de la force électrique en chaque point de l'espace. Changement d'état. -Transition d'une substance d'un état physique à un autre, tels que solide, liquide et gazeux. Ces changements d'état sont provoqués par des variations de température ou de pression. Les trois principaux changements d'état sont les suivants : • Fusion. - transition de l'état solide à l'état liquide. Lorsque la chaleur est ajoutée à une substance solide, l'agitation moléculaire augmente, ce qui rompt les liaisons entre les molécules et fait passer la substance de l'état solide à l'état liquide. La température à laquelle cela se produit est appelée point de fusion.Ces changements d'état sont réversibles, ce qui signifie que la substance peut repasser de l'état liquide à l'état solide ou de l'état gazeux à l'état liquide lorsque les conditions appropriées sont rétablies, telles que la diminution de la température ou l'augmentation de la pression. La température de la substance reste constante tant que le changement d'état n'est pas terminé. La chaleur absorbée ou libérée pendant le changement d'état est appelée chaleur latente. Chaos déterministe. - Type de comportement complexe et imprévisible qui peut se produire dans certains systèmes dynamiques déterministes. Bien que le terme chaos puisse évoquer une connotation d'absence de règles ou d'ordre, le chaos déterministe est en réalité le résultat d'un système gouverné par des lois déterministes précises. Simplement, dans un tel système, de petites variations dans les conditions initiales peuvent conduire à des différences significatives dans l'évolution à long terme du système, et empêcher la prévisibilité de son évolution. Le chaos déterministe se caractérise ainsi par un comportement sensibles aux conditions initiales, connu sous le nom d'effet papillon. Un exemple célèbre du chaos déterministe est l'attracteur de Lorenz, qui est un modèle mathématique des phénomènes météorologiques. Ce modèle montre comment de légères variations dans les conditions atmosphériques initiales peuvent conduire à des prévisions météorologiques totalement différentes à long terme . Charbon. - Ressource naturelle fossile formée à partir de la matière organique végétale qui s'est accumulée et a été soumise à des pressions et à des températures élevées sur de très longues périodes. Il est principalement composé de carbone, ainsi que d'autres éléments tels que l'hydrogène, l'oxygène, l'azote et le soufre. Le charbon est disponible en différentes variétés, qui diffèrent par leur composition et leurs propriétés. Les principales classifications du charbon sont le charbon anthracite, le charbon bitumineux, le charbon sub-bitumineux et le lignite, classés en fonction de leur teneur en carbone, de leur teneur en humidité et de leur pouvoir calorifique. Charge. - Au sens large, il s'agit du nombre quantique qui détermine comment une particule réagit à une interaction. Au sens restreint, c'est le nombre quantique qui détermine comment une particule répond à l'interaction électromagnétique. On parle alors de charge électrique. • La charge électrique. - De signe positif ou négatif pour les particules sensibles à cette interaction, la charge électrique est nulle pour les autres. Deux particules dont les charges électriques (q et q') sont de même signe se repoussent, elles s'attirent si les charges sont opposées. La force F que cela implique a une intensité qui dépend de la valeur de ces charges et de leur distance d. Un comportement que résume la loi de Coulomb, ou k est une constante :Les autres types de charges non électriques sont la saveur, qui définit la réponse d'une particule à l'interaction faible, et la couleur qui définit la réponse à l'interaction de couleur (ou interaction forte), et l'on peut aussi y associer par analogie la masse, qui dans un contexte différent, est aussi une façon de définir la réponse à la gravitation. (La loi d'attraction universelle, fait jouer aux masses un rôle formel comparable à celui que jouent les charges électriques dans la loi de Coulomb , à ceci près qu'il n'existe pas de masse négative). Les charges électriques observées à l'état libre sont toutes entières. Mais les quarks qui sont les composants des hadrons ont des charges fractionnaires. Charme. - Propriété intrinsèque des particules subatomiques appelées quarks. Le quark charmé (porteur de cette propriété), noté c, est l'un des six types de quarks qui composent la matière. Il possède une charge électrique de +2/3 (en unités élémentaires de charge) et une masse d'environ 1,27 GeV/c². (Le quark charmé est plus massif que les quarks up et down). Chat de SchrödingerSchrödinger (chat de). Chert. - Roche sédimentaire dure et compacte constituée principalement de microcristaux de quartz. Le chert se forme à partir de la silice (dioxyde de silicium) qui précipite à partir de solutions aqueuses et se dépose dans des environnements géologiques spécifiques (lits marins profonds riches en silice, sédiments déposés par les sources chaudes océaniques, environnements lacustres ou d'eau douce, fissures, cavités ou pores de roches préexistantes). Il se caractérise par sa texture fine et sa couleur qui varie souvent du gris au noir, bien qu'il puisse également présenter des teintes brunes, rouges et blanches. Parmi les variétés notables de chert, on trouve le silex noir, le chert jaspe (coloré), le chert d'obsidienne (noir et vitreux), et le chert nodulaire (avec des nodules arrondis). Chevelure. - Halo gazeux entourant le noyau d'une comète. Lorsqu'une comète se rapproche du Soleil, et que la chaleur intense vaporise la glace et les matériaux volatils présents à sa surface, créant ainsi une enveloppe de gaz et de poussière qui l'entoure. La chevelure est constituée principalement de gaz, tels que l'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO) et le méthane (CH4), qui s'échappent de la comète en raison de la chaleur solaire. Les gaz s'éloignent de la comète dans différentes directions, créant un aspect diffus et étendu autour du noyau de la comète. En plus des gaz, la chevelure contient également des particules solides, généralement des grains de poussière et de glace. Ces particules sont éjectées du noyau de la comète et se mélangent aux gaz pour former la coma, qui est la partie visible de la chevelure. Chimie*. - Science qui étudie la nature et les propriétés des corps, l'action moléculaire de ces corps les uns sur les autres, et les combinaisons dues à cette action. • Chimie biologique ou biochimie, branche de la chimie, comprenant I'étude des réactions qui s'effectuent dans l'intimité des tissus organiques.La chimie étudie les phénomènes qui modifient la nature intime des corps et occasionnent des transformations dans leur composition et leurs propriétés. L'étude de la chimie s'appuie sur l'observation et l'expérimentation : connaître un corps, les formes qu'il peut affecter, sa couleur, son goût, est le fait de l'observation; examiner comment ce même corps se comporte dans des circonstances données, en présence de telle ou telle substance, est le fait de l'expérimentation. Celle-ci procède par analyse ou par synthèse. Les corps simples sont ceux qui n'ont pu être décomposés en éléments distincts, tandis que les corps composés sont formés par la combinaison de eux, ou plusieurs éléments. La classification la plus rationnelle des corps simples est celle qui a été proposée par Mendéleev en 1863, et qui est basée sur la valence des éléments. Toutefois, cette valence, pour la plupart des éléments, n'a pas une valeur unique, mais si l'on choisit, pour chaque élément, sa valence la plus élevée, et que, d'autre part, tous les corps ayant même valence soient rangés dans l'ordre croissant de leurs masse atomiques, on obtient un tableau dans lequel, outre les analogies chimiques des corps ayant la même valence, on retrouve, périodiquement, des corps possédant également d'intéressantes analogies; c'est pourquoi cette classification est dite périodique. Chiralité. - Propriété des objets qui ne peuvent pas être superposés à leur image dans un miroir. En chimie, la chiralité est souvent associée aux molécules, en particulier aux composés organiques. Les molécules chirales sont celles qui ont une structure spatiale asymétrique. Exemple : les molécules d'acides aminés (Les protéines), qui peuvent exister sous deux formes chirales, appelées énantiomères, et qui sont des images miroir l'une de l'autre. En physique des particules, la chiralité est liée aux propriétés des particules qui peuvent exister sous deux états de chiralité différents (ex. : les neutrinos). La chiralité est souvent utilisée pour décrire comment ces particules interagissent avec le champ de jauge électrofaible dans le modèle standard de la physique des particules. Chlore (Cl), du grec khlôros = jaune verdâtre. - Corps simple, gazeux à la température ordinaire, de couleur jaune verdâtre, d'une odeur forte et suffocante. Numéro atomique : 17; masse atomique : 35,45. Très répandu dans la nature, le chlore ne s'y rencontre qua l'état de combinaison, soit avec le sodium (sel marin, sel gemme), soit avec le potassium, soit avec d'autres métaux. On le prépare par oxydation directe de l'acide chlorhydrique, ou encore par l'oxydation ou l'électrolyse des chlorures; un litre de gaz a une masse de 3,215 g; il se combine avec l'hydrogène pour former l'acide chlorhydrique : c'est cette affinité pour l'hydrogène qui fait que, gazeux ou dissous dans l'eau, il détruit la partie colorante des matières végétales ou animales. Aussi l'industrie l'emploie-t-elle pour le blanchiment des tissus. II sert à fabriquer les hypochlorites, les chlorates ; on l'utilise aussi dans l'extraction du brome et de l'iode : c'est un excellent désinfectant. Chlorydrique (acide). - Chlore et d'hydrogène, qui se forme dans l'action de l'acide sulfurique sur le sel marin. L'acide chlorhydrique HCl se prépare en traitant le chlorure de sodium par l'acide sulfurique. C'est un gaz incolore, d'une odeur piquante ; un litre de gaz a une masse 1,641 g. Très avide d'eau, il se dissout en grande proportion dans ce liquide; c'est cette dissolution qui constitue l'acide ordinaire ou esprit de sel du commerce. L'acide chlorhydrique sert à préparer le chlore et les hypochlorites, les chlorures, l'acide carbonique, l'eau régale, etc. ; on l'utilise pour saccharifer les grains, pour l'extraction de la gélatine des os, etc. Choc. - Interaction brusque et souvent violente entre deux objets ou systèmes. C'est un événement au cours duquel l'énergie cinétique est transférée rapidement d'un objet à un autre, entraînant des changements dans le mouvement, la vitesse, la direction et parfois la déformation des objets impliqués. Les chocs peuvent être classés en deux catégories principales : • Choc élastique, où l'énergie cinétique totale des objets en collision est conservée. Après le choc, les objets rebondissent l'un contre l'autre et se séparent, sans subir de déformation permanente.Lors d'un choc, les principes de conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement sont souvent utilisés pour analyser le mouvement des objets avant et après la collision. Ces principes permettent de déterminer les vitesses, les directions et les modifications de l'énergie cinétique associées au choc. Chondre (ou chondrule). - Petite inclusion vitreuse de la taille d'un millimètre environ de roche silicatée plus ou moins sphérique que l'on rencontre dans les météorites les plus communes, appelées chondrites. L'origine des chondres, et leur mode d'incorporation dans les météorites sont mal compris. Chondrite. - Météorite pierreuse contenant des chondres. Les chondrites contiennent divers autres composants tels que des minéraux silicatés (olivine, pyroxène, plagioclase), du fer-nickel métallique, des sulfures et d'autres phases minérales. Elles sont classées en plusieurs groupes en fonction de leurs caractéristiques géochimiques et pétrologiques : chondrites carbonées (C), chondrites ordinaires (H, L, LL), chondrites à enstatite (EH, EL) , etc.. Chaque groupe de chondrites représente un stade différent de différenciation et de processus thermiques dans le corps parent d'origine. Les chondrites sont les plus abondantes des météorites (85% de ces objets). Chromatographie. - Méthode utilisée pour séparer, identifier et analyser les différents composants d'un mélange. Le principe de base consiste à faire passer le mélange à analyser à travers une phase stationnaire, qui peut être sous forme solide ou liquide, tandis qu'une phase mobile, généralement un solvant, se déplace à travers la phase stationnaire. Les différents composants du mélange interagissent différemment avec la phase stationnaire, ce qui entraîne leur séparation pendant le processus de chromatographie. Parmi les types de chromatographie, citons : • La chromatographie en phase liquide (CPL), où la phase stationnaire est un solide inerte, généralement emballé dans une colonne, et la phase mobile est un solvant liquide. Les composants du mélange sont séparés en fonction de leurs interactions chimiques avec la phase stationnaire et la phase mobile.Chrome (Cr), du grec khrôma = couleur. - Corps simple, métallique, dont les combinaisons sont remarquables par leur belle coloration. Numéo atomique : 24; masse atomique : 51,99. Le chrome fut découvert en 1797 par le chimiste français Vauquelin qui le retira d'un chromate de plomb (plomb rouge de Sibérie). Le chrome a pour densité 6,92 à 20°C. Le principal mirerai de chrome est la chromite ou sidérochrome ou ferrochromite ou fer chromé; celui-ci, traité au haut fourneau avec des minerais de fer, donne des ferro-chromes, que l'on utilise en métallurgie pour la préparation des aciers chromés. Parmi les composés du chrome employés industriellement, citons : le sesquioxyde de chrome, poudre verte utilisée dans la peinture sur porcelaine; l'hydrate chromique, que l'on obtient en calcinant un mélange de bichromate de potassium et d'anhydride borique et en projetant le tout dans l'eau (l'hydrate qui se forme se dépose au fond du vase sous forme d'une poudre verte connue dans le commerce sous le nom de vert Guignet, et utilisée dans la fabrication des papiers peints et l'impression des tissus); l'acide chromique a été employé en médecine comme caustique; le chromate de potassium, que l'on prépare au moyen de fer chromé, et que l'on utilise pour la teinture de la laine ainsi que pour la fabrication des autres chromates, en particulier du chromate de plomb (jaune de chrome), qui, par ébullition avec une solution de potasse, donne le rouge de chrome; le bichromate de potassium, qui, mélangé avec l'acide sulfurique, est employé comme oxydant dans certaines industries et comme dépolarisant en électricité dynamique. Chromite. -Principal minerai de chrome que l'on trouve dans les Maures (Var) et aussi dans l'Oural, aux Etats-Unis, etc. Chromodynamique quantique (QCD). - Branche de la physique des particules qui étudie l'interaction forte, l'une des quatre forces fondamentales de la nature. Elle se fonde sur une théorie quantique de champ basée sur le groupe de symétrie SU(3), qui décrit les interactions entre les quarks et les gluons en termes de charges de couleur. Le terme chromodynamique, vient de ce que, contrairement à l'électromagnétisme, où les particules portent une charge électrique positive ou négative, les quarks portent une des trois charges dites de couleur : rouge, vert ou bleu, tandis que les antiquarks portent l'opposé de ces couleurs. La QCD a été développée dans les années 1970 et est une partie intégrante du modèle standard de la physique des particules. Chromosphère (Atmosphère du Soleil). - Basse couche de l'atmosphère du Soleil située immédiatement au-dessus de la photosphère. A la différence de la photosphère, des taches et des facules, la chromosphère n'est normalement visible, à la simple lunette, que pendant les éclipses totales, l'éclat du Soleil empêchant, en tout autre temps, de les discerner. La couche à laquelle correspond cetterégion a une épaisseur relativement faible (environ 2000 km). Elle est nettement moins brillante que la photosphère; elle présente également une évolution verticale inverse de sa température : avec l'altitude, celle-ci croît entre 4300 K à sa base et 50.000 K environ à son sommet. Chronomètre. - Instrument utilisé pour mesurer précisément le temps écoulé entre deux événements. Il est conçu pour fournir des mesures de temps précises et fiables, généralement avec une précision allant jusqu'au centième ou au millième de seconde. Chute des corps. - Les lois qui président à la chute des corps sont les suivantes : 1° tous les corps tombent dans le vide avec la même vitesse; 2° si l'on considère des corps suffisamment denses pour qu'on puisse négliger la résistance de l'air, les lois du mouvement de chute sont celles d'un mouvement uniformément accéléré. En réalité, nous observons journellement des différences de vitesse dans la chute des corps à l'air; cela tient à ce que la résistance de l'air, qui est la même à égalité de surface, fournit pour chaque unité de masse un quotient d'autant plus grand que la densité du corps est moindre. Chute libre de Galilée (expérience de la) = Expérience de la tour de Pise. - Expérience de pensée destinée à montrer ue, contrairement à la croyance populaire de l'époque, les objets de masses différentes tombent à la même vitesse en l'absence de résistance de l'air. Selon la légende, Galilée aurait imaginé l'expérience en lançant simultanément une plume légère et une pierre lourde du sommet de la tour de Pise, supposément pour montrer que les deux objets atteindraient le sol en même temps. La théorie de Galilée était basée sur l'idée que, dans le vide absolu ou dans des conditions où la résistance de l'air est négligeable, tous les objets, indépendamment de leur masse, tombent à la même vitesse. Cette idée a été ensuite reprise et formulée de manière plus précise par Newton. Ciel. - Partie d'espace qui semble former une voûte au-dessus de notre tête. - Les Anciens crurent d'abord à la matérialité de la voûte céleste, à laquelle les astres étaient supposés accrochés. Bientôt, la distinction des divers astres et l'observation de leurs mouvements propres les amenèrent à faire intervenir plusieurs sphères transparentes tournant avec des vitesses différentes. C'est ainsi que, pour Aristote, le huitième ciel ou firmament est réservé aux étoiles. Les Romains, les Hébreux, et aussi les astronomes du Moyen âge conservèrent cette conception un peu simple. qui faisait de la Terre le centre du monde, Ce fut seulement Copernic qui, en 1543, exposa le système planétaire héliocentrique. Bientôt, l'invention de la lunette astronomique et du télescope permit de préciser la distinction des planètes et des étoiles, celles-ci beaucoup plus éloignées de la Terre, et placées à une distance telle que la lumière de la plus proche met plus de quatre ans à nous parvenir. Les étoiles ont été groupées en constellations, dont la nomenclature la plus généralement adoptée aujourd'hui est due à l'astronome Ptolémée, pour la partie du ciel visible dans l'Europe et le bassin de la Méditerranée. Les principales des conslellalions sont la petite Ourse, la grande Ourse, le Bouvier, la Lyre, Persée, le Serpent, Cassiopée, Pégase, Andromède (constellations boréales), le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons (constellations zodiacales), la Baleine, Orion, le Chien, l'Hydre, le Centaure, la Boussole, l'Octant, la Croix du Sud, etc. Cinématique. - Etude du mouvement des corps indépendamment des forces qui s'appliquent sur eux. Elle se concentre sur les aspects géométriques et temporels du mouvement, tels que la trajectoire, la vitesse, l'accélération et le temps. Elle décrit et analyse le mouvement en utilisant les concepts de référentiels, de trajectoires, de coordonnées, de vecteurs, ainsique de graphiques et des équations mathématiques. Cinérite. - Roche volcanique sédimentaire de texture généralement vitreuse et poreuse qui se forme à partir de matériaux pyroclastiques, d'abord transportés par des nuées ardentes, refroidis rapidement, puis consolidés et plus ou moins cimentés. Circuit électrique. - Chemin emprunté par un courant électrique lorsqu'il circule en raison d'une différence de potentiel électrique Circulation atmosphérique. - Mouvements de grande échelle de l'air dans l'atmosphère terrestre. Ces mouvements sont générés principalement par l'inégale distribution de l'énergie solaire sur la surface de la Terre, créant des différences de pression atmosphérique. . La circulation atmosphérique a une influence majeure sur le climat et les conditions météorologiques à l'échelle mondiale. Elle contribue à la distribution de la chaleur, de l'humidité et des gaz à effet de serre, ainsi qu'au transport des masses d'air, des systèmes météorologiques et des polluants à travers le globe. Elle implique plusieurs phénomènes, dont les principaux sont : • Le rayonnement solaire. - L'énergie solaire est inégalement répartie sur la surface de la Terre en raison de la courbure de la Terre, de l'inclinaison de l'axe de rotation et de la répartition des continents et des océans. Les régions près de l'équateur reçoivent plus d'énergie solaire que les régions polaires.De nombreux autres facteurs peuvent aussi intervenir, comme les caractéristiques topographiques, les océans, les variations saisonnières, les phénomènes météorologiques à petite échelle, etc. Circulaire (mouvement). - Un mouvement est dit circulaire, lorsque la trajectoire du mobile est une circonférence de cercle. La loi d'un mouvement circulaire est une relation entre le temps et l'angle décrit par le rayon qui va du centre au point mobile, à partir de sa position initiale. En désignant cet angle par q, on représentera une loi de mouvement circulaire par une équation : f(q, t)=0. La vitesse d'un mouvement circulaire prend le nom de vitesse angulaire de rotation, elle est exprimée par : dq/dt; l'accélération est de même désignée sous le nom de accélération angulaire et exprimée par : d²q/dt². Quand un point matériel se meut d'un mouvement circulaire et uniforme, il est soumis à une force constante (force centripète) qui a pour valeur : mv² / r, v étant la vitesse du point, m sa masse, r le rayon de la circonférence sur lequel il se meut. Circumméridien. - Qui se trouve dans les environs du méridien du lieu. Exemple : hauteurs circumméridiennes = hauteurs d'astre ou de soleil, prises peu avant ou après le passage au méridien pour servir à la détermination de la latitude à la mer. Circumpolaire (Les Jours et les Nuits*). - Un astre ou une constellation sont dits circumpolaires lorsqu'ils restent toujours au-dessus de l'horizon, au cours du mouvement diurne. Cette caractéristique dépend de la distance angulaire de l'astre au pôle céleste et de la latitude de l'observateur : un astre est circumpolaire quand la distance de cet astre au pôle est moindre que la hauteur du pôle au-dessus de l'horizon. Une étoile circumpolaire passe deux fois par jour sidéral au méridien : une première fois en allant de l'est à l'ouest, dans l'hémisphère Nord. C'est son passage supérieur; une seconde fois en allant au contraire de l'ouest à l'Est, c'est son passage inférieur. Aux latitudes les plus élevées, les objets du Système solaire peuvent aussi être circumpolaires, c'est le cas notamment du Soleil (au-delà du cercle polaire (Nord et Sud), c'est-à -dire de 66° 33', et même dès 66°, du fait de la réfraction atmosphérique), qui alors, donne lieu au phénomène du Soleil de minuit. Cirque. - On donne ce nom aux grands cratères de la Lune. Sur la Terre, ce nom s'applique à des formartions montagneuses arquées (ex. : le cirque de Gavarnie). Cirrus. - Nuage offrant l'apparence d'une masse de filaments ténus ou de plumes légères. Les cirrus appartiennent à la catégorie des nuages élevés; ils se trouvent à une altitude moyenne de 9000 mètres, formant de longues bandes fibreuses, tourmentées et ondulantes. Lorsqu'ils apparaissent par un temps beau, il y a lieu de craindre que celui-ci ne soit compromis : l'apparition des cirrus par temps calme annonce en général la pluie ou la neige. |
Clastique
(roche) Roche
détritique.
Clepsydre. - Ancien dispositif de mesure du temps, Ă©galement connu sous le nom d'horloge Ă eau. C'Ă©tait l'une des premières mĂ©thodes utilisĂ©es par les civilisations anciennes (Égypte, Grèce, MĂ©sopotamie, Chine) pour mesurer et indiquer le temps Ă©coulĂ©. L'instrument Ă©tait gĂ©nĂ©ralement constituĂ© d'un rĂ©cipient d'eau percĂ© de petits trous ou d'une ouverture contrĂ´lĂ©e par une valve. L'eau s'Ă©coulait d'un rĂ©servoir supĂ©rieur vers un rĂ©servoir infĂ©rieur Ă un dĂ©bit constant. La mesure du temps s'effectuait en observant le niveau de l'eau qui s'Ă©coulait dans le rĂ©servoir infĂ©rieur ou en utilisant des marques graduĂ©es sur le rĂ©cipient pour estimer la durĂ©e Ă©coulĂ©e. Climat, du grec klima = inclinaison. - Ensemble de circonstances atmosphĂ©riques et mĂ©tĂ©orologiques (tempĂ©rature, pression atmosphĂ©rique, humiditĂ©, l'ensoleillement, etc.), considĂ©rĂ©es par rapport une rĂ©gion particulière de la Terre dont elles sont un des caractères lorsqu'on les observe sur des durĂ©es de plusieurs dĂ©cĂ©nnies. ThĂ©oriquement, en raison de la position de la Terre par rapport au soleil, la tempĂ©rature de la surface du globe devrait rĂ©gulièrement dĂ©croĂ®tre de l'Ă©quateur aux pĂ´les. En fait, la prĂ©dominance locale de la mer, mauvaise conductrice de la chaleur, ou de la Terre, bonne conductrice et, par consĂ©quent, facilement Ă©chauffĂ©e ou refroidie, le rĂ´le des courants atmosphĂ©riques et marins, modifient la rĂ©partition des tempĂ©ratures et des pressions; et le relief du sol, qui arrĂŞte ou laisse passer les vents humides venus de la mer, dĂ©termine sous une latitude identique des formes très variĂ©es de climat. On dĂ©finit ainsi de très nombreux types de climats en fonctions de facteurs très divers (tempĂ©rature, humiditĂ©, durĂ©e de la saison humide, durĂ©e de la saison chaude, etc.). Pour s'en tenir Ă une classification très sommaire, on peut distinguer trois grandes classes de climats : 1° Le climat maritime (cĂ´tes, Ă®les, rĂ©gions très ouvertes aux vents marins). Plus ou moins chaud selon la latitude, il est caractĂ©risĂ© par l'Ă©galitĂ© remarquable de la tempĂ©rature. En Europe, le climat ocĂ©anique, humide et Ă©gal, et le climat mĂ©diterranĂ©en, beaucoup plus sec, sont des climats maritimes.Climatologie*. - Science qui Ă©tudie les climats, leur Ă©volution aussi bien future que passĂ©e sur de longues pĂ©riodes de temps, ainsi que les processus qui le rĂ©gissent. Elle se concentre sur l'analyse des conditions atmosphĂ©riques, des variations climatiques Ă long terme, des schĂ©mas de circulation atmosphĂ©rique, des interactions ocĂ©an-atmosphère, des phĂ©nomènes mĂ©tĂ©orologiques extrĂŞmes, des cycles climatiques et des influences humaines sur le climat. Clivage. - Terme qui se rĂ©fère Ă la tendance d'une roche Ă se fracturer le long de plans de faiblesse, crĂ©ant ainsi des surfaces planes et lisses de rupture. Ces plans de clivage sont gĂ©nĂ©ralement dĂ©terminĂ©s par la structure cristalline ou la texture de la roche. Le clivage diffère de la rupture ou de la fissuration alĂ©atoire qui peut se produire dans une roche lorsqu'elle est soumise Ă des contraintes, telle que la fracturation due Ă une pression ou une contrainte intense. Le clivage est spĂ©cifique Ă la structure et Ă la composition de la roche, tandis que la fracture peut se produire de manière plus alĂ©atoire et sans suivre de plans de clivage prĂ©fĂ©rentiels. Cluse. - Coupure Ă©troite creusĂ©e presque perpendiculairement dans un pic montagneux, et faisant communiquer deux dĂ©pressions sĂ©parĂ©es l'une de l'autre par ce pli. (S'emploie particulièrement dans le Jura). CMB (cosmic microwave background). - Rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique Ă©mis environ 380.000 ans après le dĂ©but de l'expansion cosmique (Rayonnement cosmologique). CNO (cycle). - Cycle de combustion nuclĂ©aire ayant son siège dans le coeur des Ă©toiles qui convertit l'hydrogène en hĂ©lium, et implique des noyaux d'atomes de carbone (C), d'azote (N) et d'oxygène (O). (NuclĂ©osynthèse stellaire). Ce processus libère une quantitĂ© considĂ©rable d'Ă©nergie sous forme de lumière et de chaleur. Plus efficace Ă des tempĂ©ratures et Ă des densitĂ©s plus Ă©levĂ©es que le cycle proton-proton, le cycle CNO est prĂ©dominant dans les Ă©toiles massives (plus d'environ 1,5 fois la masse du Soleil). Cobalt (Co). - MĂ©tal blanc rougeâtre, dur et cassant. C'est un corps simple (numĂ©ro atomique : 27; masse atomique : 58,93). Il fut isolĂ© par Brandt en 1773. On retire le cobalt de minerais arsĂ©niĂ©s (smaltines), et sulfoarsĂ©niĂ©s(cobaltines). En Nouvelle-CalĂ©donie, oĂą on utilise des gisements de mananèse cobaltifères. Il se prĂ©sente sous forme oxyde de cobalt hydratĂ© (asbolane). C'est un mĂ©tal dur, peu mallĂ©able, de densitĂ© 8,71 il 21°C, fondant très difficilement. On le rend mallĂ©able en l'alliant au magnĂ©sium, et ductile en l'alliant au cuivre; en combinaison avec le fer et l'acier, il produit des alliages d'une très grande duretĂ©; ou l'utilise aussi pour le revĂŞtement des mĂ©taux. La couche qu'il fournit est plus dure que celle donnĂ©e par le nickel. L'oxyde de cobalt donne au verre et aux pâtes cĂ©ramiques une belle coloration bleue. Le cobalt a peu d'applications directes, mais il sert Ă prĂ©parer un certain nombre de colorants. Coeur. - En astronomie, on parle de coeur pour dĂ©signer les rĂ©gions centrales d'un astre. Par exemple, le coeur d'une galaxie ou le coeur d'une Ă©toile. Les anglo-saxons utilisent dans ces contexte le mot core, qui devrait se traduire par noyau. Comme dans les rĂ©gions centrales des Ă©toiles, on observe aussi la fusion d'autres sortes noyaux, ceux des atomes (nucleus en anglais.), on a prĂ©fĂ©rĂ© adopter dans ce site le mot coeur.Collimation. - Angle formĂ© par la direction horizontale de l'axe optique d'une lunette mĂ©ridienne avec la ligne Nord-Sud du lieu considĂ©rĂ©. Suivant que l'axe optique est dĂ©viĂ© vers l'Est ou vers l'Ouest de la mĂ©ridienne, quand on regarde le Sud, l'observation du passage a lieu trop tĂ´t ou trop tard, et il faut apporter Ă l'heure de ce passage une correction. On dĂ©termine la collimation Ă l'aide des collimateurs. Collimateur. - Cet instrument qui sert Ă dĂ©terminer la collimation est gĂ©nĂ©ralement un petit tĂ©lescope muni d'un rĂ©ticule Ă©clairĂ©, et que l'on pointe avec la lunette dont on cherche la collimation. (L. BarrĂ©). Colophonite. - VariĂ©tĂ© de grenat mĂ©lanite se trouvant en abondance dans les couches de fer oxydulĂ© d'Arendal (Norvège). Elle se prĂ©sente d'ordinaire en masses granulaires d'un brun de colophane plus ou moins foncĂ©. Columbia = Nuna. - Supercontinent hypothĂ©tique qui aurait existĂ© il y a environ 1,8 Ă 1,5 milliard d'annĂ©es, pendant le MĂ©soprotĂ©rozoĂŻque et le NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque. On estime qu'il aurait regroupĂ© des rĂ©gions qui sont aujourd'hui une partie de l'AmĂ©rique du Nord, de l'AmĂ©rique du Sud, de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Australie et d'autres terres encore. Les indications en faveur de l'existence de Columbia proviennent d'analyses gĂ©ologiques, gĂ©ochimiques et palĂ©omagnĂ©tiques des roches et des formations gĂ©ologiques prĂ©sentes dans les rĂ©gions correspondantes, mais de grosses incertitudes subsistent. Colure (Le RepĂ©rage des astres). - On dĂ©signe ainsi chacun des deux grands cercles de la sphère cĂ©leste p assant par les pĂ´les cĂ©lestes et par les points d'intersection de l'Ă©cliptique avec l'Ă©quateur cĂ©leste, et sont perpendiculaires Ă l'Ă©quateur. Ils sont aussi perpendiculaires l'un Ă l'autre; car ils se coupent tous deux Ă angles droits aux pĂ´les du monde. L'un passe par les points Ă©quinoxiaux; c'est-Ă -dire qu'il coupe l'Ă©cliptique aux points oĂą ce cercle est aussi coupĂ© par l'Ă©quateur. On l'appelle, Ă cause de cela, colure des Ă©quinoxes. Le point vernal* - Le premier de ces points Ă©quinoxes, marque le dĂ©but du printemps (dans l'hĂ©misphère nord), et il est appelĂ© pour cette raison point vernal (du latin ver = printemps).L'autre passe par les points solsticiaux; c'est-Ă -dire, qu'il coupe l'Ă©cliptique aux points oĂą ce cercle touche les tropiques. On l'appelle, pour cette raison, colure des solstices. Tous les astres placĂ©s sur le colure de solstices ont 90 degrĂ©s, ou 270 degrĂ©s d'ascension droite : et tous les astres placĂ©s sur le colure des Ă©quinoxes, ont 0, ou 180 degrĂ©s d'ascension droite. Coma. - Composante d'une comète, correspondant Ă la partie visible de sa cheveulure. - On donne aussi ce nom Ă une aberration gĂ©omĂ©trique qui affecte certains systèmes optiques et transformant les points situĂ©s en dehors de l'axe optique en une petite "virgules" (coma en latin). Combe. - DĂ©pression longitudinale creusĂ©e par l'Ă©rosion dans un pli montagneux. Combinaison chimique. - Situation dans laquelle deux substances rĂ©agissent entre elles pour former de nouvelles substances avec des propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes de celles des rĂ©actifs d'origine. Lorsqu'une combinaison chimique se produit, les atomes des rĂ©actifs se rĂ©arrangent pour former de nouvelles liaisons chimiques, crĂ©ant ainsi de nouveaux composĂ©s. Combustion. - RĂ©action chimique exothermique qui se produit entre un combustible et un comburant en prĂ©sence d'une source d'Ă©nergie, gĂ©nĂ©ralement sous forme de chaleur ou d'une flamme. Cette rĂ©action chimique libère de l'Ă©nergie sous forme de chaleur et de lumière. Comète, du grec komĂ© = chevelure. - Petit corps de matière glacĂ©e dĂ©crivant autour du Soleil une ellipse très allongĂ©e (comètes pĂ©riodiques) ou une parabole, et qui est accompagnĂ© d'une traĂ®nĂ©e lumineuse (queue), parfois double, qui s'Ă©tend Ă l'opposĂ© du Soleil. Les comètes ne peuvent ĂŞtre vues en gĂ©nĂ©ral qu Ă l'aide d'un instrument; Ă peine si un dixième d'entre elles sont visibles Ă l'śil nu. En tout cas, elles sont composĂ©es deux parties principales : 1) la tĂŞte, comprend :Les comètes, venues des rĂ©gions externes du Système Solaire, acquièrent leurs caractĂ©ristiques en se rapprochant du Soleil, quand le rayonnement de celui-ci Ă©chauffant la glace du noyau conduit Ă sa sublimation et Ă la libĂ©ration dans l'espace des particules solides qu'elle maintenait ensemble.a) un noyau oĂą se trouve condensĂ©e la masse de la comète. Celui-ci, de forme irrĂ©gulière et de dimensions de l'ordre du kilomètre, est un agrĂ©gat de poussières et de petits blocs rocheux scĂ©llĂ©s ensemble par de la glace.2) la queue, partie nĂ©buleuse , qui peut ĂŞtre parfois très longue (plusieurs centaines de milions de kilomètres). On distingue dans la queue deux composantes, correspondant Ă la matière Ă©jectĂ©e par le noyau et s'Ă©talant dans l'espace sous l'effet du rayonnement et du vent solaire : ComplĂ©mentaritĂ©. - En physique, ce terme fait rĂ©fĂ©rence au fait que certains phĂ©nomènes ou thĂ©ories peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme complĂ©mentaires, mĂŞme s'ils semblent initialement contradictoires ou incompatibles. Cela signifie qu'ils fournissent des descriptions diffĂ©rentes mais nĂ©cessaires pour comprendre pleinement le comportement de certains systèmes physiques. Un exemple bien connu de complĂ©mentaritĂ© en physique est le principe de complĂ©mentaritĂ© ondes-corpuscules, Ă©galement connu sous le nom de dualitĂ© onde-corpuscule, dĂ©veloppĂ© par Niels Bohr. Selon ce principe, les particules subatomiques peuvent prĂ©senter des propriĂ©tĂ©s Ă la fois ondulatoires et corpusculaires. On ne peut pas observer simultanĂ©ment les deux aspects, ondulatoire et corpusculaire, des particules dans cette expĂ©rience. La description ondulatoire et la description corpusculaire sont considĂ©rĂ©es comme complĂ©mentaires et fournissent des informations diffĂ©rentes mais nĂ©cessaires pour une comprĂ©hension complète du phĂ©nomène. Ce principe remet en question la notion classique selon laquelle un objet doit avoir une description unique et bien dĂ©finie. En physique quantique, le principe de complĂ©mentaritĂ© reconnaĂ®t la nature duale des particules et la nĂ©cessitĂ© d'adopter diffĂ©rentes perspectives pour dĂ©crire et expliquer pleinement les phĂ©nomènes observĂ©s. Un autre exemple de complĂ©mentaritĂ© en physique est la complĂ©mentaritĂ© entre la mĂ©canique classique et la mĂ©canique quantique. La mĂ©canique classique dĂ©crit le mouvement des objets macroscopiques selon les lois de Newton, tandis que la mĂ©canique quantique dĂ©crit le comportement des particules subatomiques selon des principes probabilistes. Bien que ces deux thĂ©ories semblent contradictoires, elles sont toutes deux nĂ©cessaires pour dĂ©crire correctement les phĂ©nomènes observĂ©s Ă diffĂ©rentes Ă©chelles. Complexe de coordination = complexe mĂ©tallique. - EntitĂ© chimique dans laquelle un ligand et un atome ou ion central (gĂ©nĂ©ralement d'un mĂ©tral de transition) sont reliĂ©s par des liaisons chimiques. La gĂ©omĂ©trie (ocatĂ©drique, tĂ©traĂ©drique, carrĂ©e plane, trigonale bipyramidale, etc.) d'un complexe de coordination dĂ©pend de la nature des ligands et du nombre de ligands liĂ©s Ă l'atome central. ComposĂ© chimique. - Un composĂ© chimique est une substance formĂ©e par la combinaison de deux ou plusieurs Ă©lĂ©ments chimiques diffĂ©rents dans des proportions dĂ©finies. Les composĂ©s chimiques sont caractĂ©risĂ©s par la formation de liaisons chimiques entre les atomes constitutifs, ce qui entraĂ®ne la crĂ©ation de molĂ©cules ou de structures ioniques stables. Composition chimique. - Description de la nature et de la quantitĂ© des substances chimiques prĂ©sentes dans un Ă©chantillon ou dans une substance donnĂ©e. Elle dĂ©termine les Ă©lĂ©ments chimiques constitutifs et leurs proportions relatives dans une substance. Compton (effet). - PhĂ©nomène de diffusion des rayons X ou des rayons gamma par des particules chargĂ©es, gĂ©nĂ©ralement des Ă©lectrons, dĂ©couvert Arthur H. Compton en 1923. L'effet Compton met en Ă©vidence le caractère corpusculaire des rayonnements Ă©lectromagnĂ©tiques, tels que les rayons X et les rayons gamma, et confirme la dualitĂ© onde-corpuscule de la lumière. Il s'explique par l'interaction entre les photons (corpuscules de lumière) et les Ă©lectrons libres prĂ©sents dans la matière. Condensation. - En thermodynamique, la condensation est un processus au cours duquel un gaz ou une vapeur se transforme en liquide. Cela se produit lorsque la tempĂ©rature d'un gaz atteint son point de condensation, Ă©galement appelĂ© point de saturation, et que le gaz se refroidit suffisamment pour permettre la formation de liaisons intermolĂ©culaires et la transition vers l'Ă©tat liquide. Condensation (noyau de). - Terme utilisĂ© en mĂ©tĂ©orologie et en chimie pour dĂ©signer un point de dĂ©part Ă partir duquel un processus de condensation commence. En mĂ©tĂ©orologie, un noyau de condensation est une particule microscopique autour de laquelle la condensation de la vapeur d'eau peut commencer pour former des gouttelettes d'eau ou des cristaux de glace. C'est Ă partir de tels noyaux de condensation que se forment les nuages et les prĂ©cipitations. Ils peuvent ĂŞtre des particules aĂ©rosols provenant de sources naturelles (comme les poussières minĂ©rales, le sel marin) ou anthropiques (comme les particules issues de la pollution). En chimie, le terme peut servir Ă dĂ©crire le point de dĂ©part Ă partir duquel une rĂ©action de condensation (Ă©galement appelĂ©e rĂ©action de formation de liaisons) commence. Dans une rĂ©action de condensation, deux molĂ©cules ou groupes fonctionnels se combinent en Ă©liminant une petite molĂ©cule, gĂ©nĂ©ralement de l'eau (dans le cas d'une rĂ©action de dĂ©shydratation), pour former une liaison chimique plus grande et plus complexe. Conducteur. - Substance qui permet le passage de l'Ă©lectricitĂ© ou de la chaleur Ă travers elle. • Conducteur Ă©lectrique : Un conducteur Ă©lectrique est une substance qui permet le mouvement des charges Ă©lectriques Ă travers elle. Les matĂ©riaux peuvent ĂŞtre classĂ©s en tant que conducteurs ou isolants en fonction de leur capacitĂ© Ă permettre ou Ă empĂŞcher le dĂ©placement des charges Ă©lectriques. Les conducteurs permettent le dĂ©placement libre des charges, tandis que les isolants empĂŞchent ce dĂ©placement. Les mĂ©taux, par exemple, sont de bons conducteurs Ă©lectriques en raison de la mobilitĂ© Ă©levĂ©e des Ă©lectrons dans leur structure cristalline.La conductivitĂ© Ă©lectrique et la conductivitĂ© thermique d'un matĂ©riau peuvent varier considĂ©rablement en fonction de sa structure, de sa composition, de sa tempĂ©rature, etc. CĂ´ne d'ombre (astronomie) - Au cours d'une Ă©clipse, zone de l'espace affectĂ©e par l'interposition devant le Soleil du corps responsable de l'Ă©clipse. CĂ´ne d'espace-temps (physique) - Dans le contexte de la relativitĂ© d'Einstein, zone de l'espace-temps dans laquelle deux observateurs peuvent avoir Ă©changĂ© une information. CĂ´ne de dĂ©jection. - En gĂ©ologie, on dĂ©signe ainsi l'ensemble des matĂ©riaux apportĂ©s par un torrent de montagne, au point oĂą il dĂ©bouche dans une vallĂ©e. En ce point, les blocs, pierrailles et graviers, rencontrant une pente plus douce et un espace plus vaste, se dĂ©posent en un large Ă©ventail. GĂ©nĂ©ralement, les Ă©lĂ©ments les plus gros se rencontrent Ă la partie supĂ©rieure du cĂ´ne, les galets et pierrailles vont un peu plus loin; les graviers, plus lĂ©gers, sont entraĂ®nĂ©s Ă la suite, et les boues, facilement transportables, en forment la base. Mais cette structure des cĂ´nes de dĂ©jection est assez frĂ©quemment bouleversĂ©e par les crues des torrents. CĂ´ne d'Ă©boulement. - On appelle ainsi un amas de matĂ©riaux qui se prĂ©sentent en forme de cĂ´nes, Ă la base des montagnes, et qui rĂ©sultent de la dĂ©gradation continue des sommets, par l'action rĂ©pĂ©tĂ©e du gel et du dĂ©gel. Les cĂ´nes d'Ă©boulement contribuent au comblement des lacs. CĂ´ne volcanique. - Les volcans se prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement sous la forme d'un cĂ´ne ou d'une montagne avec une ouverture centrale appelĂ©e cratère. Le cĂ´ne est formĂ© par l'accumulation de matĂ©riaux Ă©ruptifs. Quelques cĂ´nes volcaniques sont entièrement formĂ©s de laves; c'est le cas du Mauna Loa et du Mauna Kea; mais il s'agit, le plus souvent, de cĂ´nes de dĂ©bris formĂ©s autour de l'orifice du cratère par l'accumulation de scories, de lapilli, de cendres, rejetĂ©es pendant les Ă©ruptions. Le cĂ´ne de dĂ©bris le plus remarquable est celui du Cotopaxi, qui a une hauteur de 2000 mètres et une rĂ©gularitĂ© gĂ©omĂ©trique. En France, les anciens volcans d'Auvergne prĂ©sentent de jolis petits cĂ´nes, parmi lesquels il faut citer celui du Pariou. Confinement des quarks. - PhĂ©nomène observĂ© en physique des particules. Selon la thĂ©orie du confinement, les quarks, qui sont des particules Ă©lĂ©mentaires constituant les hadrons tels que les protons et les neutrons, ne peuvent pas exister sous forme isolĂ©e dans la nature. Ils sont toujours confinĂ©s Ă l'intĂ©rieur des hadrons et ne peuvent ĂŞtre observĂ©s directement en tant que particules libres. La raison principale du confinement des quarks tient aux propriĂ©tĂ©s de l'interaction forte, qui est responsable de l'attraction entre les quarks. L'interaction forte est mĂ©diĂ©e par les gluons. Ă€ mesure que les quarks se sĂ©parent, l'Ă©nergie potentielle augmente entre eux, ce qui conduit Ă la crĂ©ation de nouvelles paires quark-antiquark Ă partir du vide quantique. Ce phĂ©nomène, appelĂ© crĂ©ation de paires quark-antiquark, compense l'Ă©nergie accrue, rendant les quarks impossibles Ă sĂ©parer. Confluent (en latin : confluens, de cum = avec, et fluere = couler). - Lieu oĂą deux cours d'eau viennent se rĂ©unir pour couler dans le mĂŞme lit. ConglomĂ©rat Poudingue. Conjonction, du latin conjunctio = union, liaison. - Rencontre apparente de deux astres dans la mĂŞme rĂ©gion du ciel. La conjonction entraĂ®ne le phĂ©nomène des phases, pour les planètes comme pour la lune. Au moment de la conjonction de la lune, on dit que celle-ci est nouvelle. Si la lune restait dans le plan de l'Ă©cliptique, il y aurait Ă©clipse Ă chaque conjonction ; il n'en est pas ainsi, puisque l'orbite lunaire est inclinĂ©e. Conservation (lois de). - Principes fondamentaux de la physique qui Ă©noncent que certaines quantitĂ©s physiques dans un système isolĂ© restent constantes au fil du temps, mĂŞme si d'autres changements peuvent se produire. Exemples : la loi de conservation de la quantitĂ© de mouvement ( la quantitĂ© totale de mouvement d'un système isolĂ© reste constante, Ă moins qu'une force externe n'agisse sur le système); a loi de conservation de l'Ă©nergie ou premier principe de la thermodynamique (l'Ă©nergie totale d'un système isolĂ© reste constante, mĂŞme si elle peut changer de forme); les diverses lois applicables en physique des particules (lois de conservation de la charge Ă©lectrique, de la charge baryonique, de la paritĂ©, etc.). Conservation de la masse (loi de). - Elle exprime que la matière n'est ni crĂ©Ă©e ni dĂ©truite au cours d'une rĂ©action chimique. Autrement dit, la masse totale des rĂ©actifs dans une rĂ©action chimique est Ă©gale Ă la masse totale des produits. Constante.
- En mathématiques, paramamètre qui conserve toujours la même valeur.
Quantité indépendante des variables dans une fonction.
- En physique, donnée numérique expérimentale, relative à un phénomène
ou Ă un instrument
Constante solaire (= irradiance solaire). - Quantité d'énergie solaire que recevrait pendant une seconde une surface de 1 m2 située à une distance d'une unité astronomique, exposée perpendiculairement aux rayons du Soleil, et en l'absence d'atmosphère. Autrement dit, c'est l'expression de la puissance du rayonnement solaire (à toutes les longueurs d'onde) qui atteint 1 m² à la surface de la Terre. La constante solaire (qui peut varier en fonction de l'activité du Soleil) est évaluée à environ 1361 watts par mètre carré (W/m²). Constellation, du latin constellatio; de cum = avec, et stella = étoile. - Groupement conventionnel d'étoiles sur la sphère céleste. Convection. - Mode de transfert de chaleur qui se produit par le déplacement d'un fluide d'un endroit à un autre. Ce processus est alimenté par des différences de température ou de densité qui créent des mouvements de fluides en boucle, entraînant le transfert de chaleur. On distingue deux types de convection-: • La convection naturelle se produit lorsque le mouvement du fluide est induit par des différences de densité causées par des variations de température. Lorsqu'une partie du fluide est chauffée, elle devient moins dense et monte, tandis que la partie refroidie devient plus dense et descend. Cela crée des courants de convection, tels que les courants ascendants et descendants dans l'atmosphère ou les courants de convection dans les liquides chauffés.Cooper (paire de). - Paire d'électrons liée dans un état quantique particulier que l'on rencontre dans les matériaux supraconducteurs. Ces paires sont formées grâce à l'interaction des électrons avec les vibrations du réseau cristallin, appelées phonons. Les phonons jouent le rôle de médiateurs de l'attraction entre les électrons, ce qui conduit à la formation de paires stables dans lesquelles la disposition de chaque électron est telle que la somme totale de leur spin est nulle. De tels objets, obéissent alors à la statistique de Bose-Einstein (contrairement aux électrons individuels qui obéissent à celle de Fermi-Dirac), ce qui leur permet de se déplacer de manière cohérente (= coordonnée) à travers le matériau sans perte d'énergie, créant ainsi un courant électrique sans résistance. Cette explication de la supraconductivité a été développée en 1957 par John Bardeen, Leon Cooper et John Robert Schrieffer. Coordination (chimie). - Formation de liaisons chimiques spécifiques entre un atome central métallique et d'autres espèces chimiques appelées ligands. Ces liaisons, appelées liaisons de coordination, sont caractérisées par le partage de paires d'électrons entre l'atome central métallique et les ligands. Le nombre de ligands liés à l'atome central est appelé nombre de coordination. Il détermine la géométrie du complexe de coordination. Coordonnées*. - Eléments nécessaires pour fixer la position d'un point sur un plan ou dans l'espace.Les coordonnées peuvent être exprimées dans différents systèmes de référence, en fonction du contexte dans lequel elles sont utilisées. Par exemple, dans un système de coordonnées cartésiennes, les coordonnées sont généralement exprimées sous forme de paires de valeurs (x, y) dans un plan à deux dimensions, ou de triplets de valeurs (x, y, z) dans un espace tridimensionnel. L'axe x représente généralement la position horizontale, l'axe y représente la position verticale, et l'axe z représente la position perpendiculaire au plan. Coordonnées célestes. - Il s'agit de systèmes particuliers de coordonnées, bâtis sur le modèle des coordonnées terrestres, mais destinées à fixer la position des astres sur la sphère céleste. On ne mentionnera que les plus couramment utilisés. (Le Repérage des astres). Si l'on veut simplement déterminer la position d'un astre dans le ciel à un instant donné, il suffit de recourir à un système de coordonnées locales, tel que le système de coordonnées horizontales, où la position est fixée par la hauteur et l'azimut. Ces deux coordonnées astre varient cependant d'un instant à l'autre à cause du mouvement diurne. Si l'on veut fixer la position relative des étoiles sur la sphère céleste, il faut employer des systèmes de coordonnées qui participent au mouvement diurne de la sphère céleste. On prend l'équateur céleste ou le grand cercle perpendiculaire à l'axe du monde, et on y rapporte l'étoile par sa déclinaison et son ascension droite. C'est le système de coordonnées équatoriales, qui est un système géocentrique, et qui est le plus communément employé pour repérer la position des astres lointains (étoiles, galaxies, etc. Mais on peut employer aussi un système mixte (à la fois local et basé sur les notions du système de coordonnées équatoriales), c'est le système des coordonnées horaires, dont les deux coordonnées se nomment déclinaison et angle horaire. Enfin, dans l'étude des mouvements du Soleil ou des planètes, on fait usage d'un autre système de coordonnées où le plan fondamental, au lieu d'être l'équateur céleste, est le plan de l'écliptique. C'est le système de coordonnées écliptiques. Coordonnées écliptiques(Le Repérage des astres). - Dans l'étude des mouvements du Soleil ou des planètes, on fait usage d'un système de coordonnées où le plan fondamental est le plan de l'écliptique. Les deux coordonnées utilisées dans ce cas sont la latitude* et la longitude* écliptiques. • La latitude - Si, par une étoile, on mène un plan passant par l'axe de l'écliptique, la distance de l'étoile à l'écliptique, comptée sur ce cercle, est la latitude l; La latitude se compte de 0 à 90° (soit de -90 à +90° entre les pôles ecliptiques), elle est boréale ou australe;Coordonnées équatoriales. - Dans le système de coordonnées équatoriales, l'équateur céleste (coordonnée delta ou déclinaison, qui sépare un astre de l'équateur céleste) et le plan du méridenpassant par le point vernal, intersection de l'écliptique et de l'équateur céleste (coordonnée alpha ou ascension droite, angle entre le cercle horaire de l'astre avec le cercle horaire du point vernal ) sont pris comme plans de référence. Coordonnées horaires(Le Repérage des astres). - Le déplacement des astres du fait du mouvement diurne rend intéressante l'utilisation du système de coordonnées horaires, qui est un système de coordonnées locales "mixtes", dans lequel les plans de référence sont l'équateur céleste et le plan méridien du lieu de l'observation. La position d'un objet sur la voûte celeste par l'angle horaire H et la déclinaison d. • L'angle horaire* H est l'angle mesuré le long de l'équateur céleste entre le méridien local et le cercle horaire passant par cet astre. Cette mesure se fait à partir du Sud en tournant vers l'Ouest. Elle s'exprime le plus souvent en heures, minutes et secondes, mais parfois aussi en degrés (de 0° à 360°, dans le sens rétrograde).Coordonnées horizontales. - Système de coordonnées dont les plans de référence sont l'horizontale du lieu d'observation (coordonnée h ou hauteur, qui est l'angle qui sépare l'astre et le plan horizontal) et le plan méridien. (coordonnée a ou azimuth, angle entre le cercle vertical passant par l'astre et le plan méridien). Coordonnées terrestres. - La surface terrestre est divisée, pour la commodité des mesures géographiques, d'abord en 360 grands cercles ou méridiens, passant par les pôles et déterminant entre eux des angles dièdres égaux, puis, perpendiculairement à ceux-ci, par 180 autres cercles, parallèles à l'équateur et équidistants. Les premiers fournissent les degrés de longitude, qui se comptent, en partant d'un méridien d'origine (longitude 0), vers l'Ouest et vers l'Est; les seconds donnent les degrés de latitude, qui se comptent en partant de l'équateur (latitude 0) vers le Nord et le Sud. La distance relative du centre de la Terre s'exprime, d'autre part, par l'altitude c'est la hauteur au-dessus ou au-dessous du niveau moyen de la mer pris comme plan de comparaison. La position exacte d'un point à la surface de la Terre se trouve ainsi déterminée par trois éléments : la longitude, la latitude et l'altitude. Corde cosmique. - Une corde cosmique est un défaut topologique linéaire (de dimension 1). C'est, à l'heure qu'il est, seulement une structure hypothétique qui pourrait exister dans l'univers selon certaines théories de grande unification de la physique des particules et de la cosmologie. Dans le cadre de ces théories, qui prévoient aussi d'autres sortes de défauts topologiques (par exemple des murs domaniaux de dimension 2, ou des monopôles magnétiques, ponctuels), les cordes cosmiques sont formées lors de la phase de brisure d'une symétrie fondamentale de l'univers, appelée brisure de la symétrie de jauge. Ces brisures de symétrie pourraient s'être produites au tout début de l'expansion de l'univers. Les cordes cosmiques pourraient avoir une densité élevée d'énergie et être responsables de l'apparition de perturbations gravitationnelles et de distorsions de l'espace-temps. Corindon. - Les corindons (Al2O3) sont des minéraux rangés dans la catégorie des oxydes et hydroxydes. Ce sont les plus durs des corps après le diamant. Ils constituent des pierres précieuses justement recherchées. Il en existe plusieurs variétés, qui se distinguent par leur couleur : On rencontre les corindons dans le granite, les basaltes, les sables diamantifères. L'émeri, que sa dureté fait employer au polissage, est un mélange de corindon et de fer oligiste. Coriolis (accélération de) ( = accélération complémentaire). - Composante de l'accélération d'un corps mobile dans un système de référence en rotation. Cette accélération, dont on doit la découverte à Gustave Coriolis explique en particulier l'enroulement des perturbations atmosphériques (Cyclone, etc.). Coronographe. - Instrument utilisé en astronomie pour observer la couronne solaire ou d'autres régions très proches du soleil en bloquant sa lumière directe intense. Le principe de base d'un coronographe consiste à introduire un dispositif, généralement un disque ou un masque opaque, devant l'objectif de l'instrument pour bloquer directement la lumière intense du soleil. Ce masque crée une occultation artificielle qui permet d'observer les régions plus faiblement lumineuses autour du soleil, telles que la couronne solaire. Des coronographes particuliers ont aussi été mis au point pour observer l'environnement immédiat des autres étoiles. Corps. - Nom généralement attribué à toute portion limitée de la matière. En astronomie, les corps célestes (ou astres) sont les étoiles, les planètes, etc. En physique, les corps sont couramment divisés en solides, tels que les pierres, les métaux, les bois...; en liquides, tels que l'eau, l'alcool, le mercure...; en gazeux, tels que l'air, la vapeur d'eau... En chimie, on divise les corps en corps simples et corps composés. Les premiers sont les éléments qui, en s'unissant entre eux de mille manières, constituent les seconds. Les corps composés peuvent donc être décomposés en leurs éléments constituants. (A19.). Corps noir. - Corps théorique qui absorbe tout le rayonnement qu'il reçoit et le réémet intégralement et se trouve donc en équilibre thermique. La distribution en fonction de la longueur d'onde du rayonnement réémis par un corps noir définit sa température. Corps simples. - Les corps de la nature sont dits corps simples lorsqu'ils ne sont susceptibles d'aucune décomposition, quelles que soient les épreuves d'analyses auxquelles on les soumette; au contraire, on appelle corps composés ceux qui, à l'analyse, se décomposent en deux ou plusieurs corps simples. Les corps simples peuvent être partagés notamment en métalloïdes et métaux. Les premiers, en général, ne possèdent pas l'éclat dit métallique et, de plus, sont mauvais conducteurs de la chaleur et de l'électricité; les seconds, au contraire, sont bons conducteurs de la chaleur et de l'électricité, et possèdent l'éclat métallique. En réalité, il est difficile de partager nettement les corps en métalloides et métaux. Corps (problème des trois). - Ce problème de mécanique céleste, peut s'énoncer ainsi : «-Trois points matériels de masses connues occupent à un moment donné des positions connues de l'espace; leurs vitesses en grandeur et direction sont connues, et ils se trouvent soumis deux à deux à la loi de gravitation, - comment déterminer leurs positions à un instant quelconque. » Corpusculaire (physique) = physique des particules = physique des hautes énergies. - Branche de la physique qui étudie le comportement des particules élémentaires, telles que les électrons, les protons, les neutrons, les quarks et les neutrinos, ainsi que les interactions fondamentales qui les gouvernent. Elle vise à comprendre la structure fondamentale de la matière et les forces qui régissent l'univers à une échelle microscopique. Corpuscule. - Particule ou une entité discrète de très petites dimensions. En mécanique quantique, le terme "corpuscule" s'applique à l'un de deux aspects sous lesquels se manifeste l'objet quantique. L'autre aspect étant celui d'"onde". La dualité onde-corpuscule est le fondement même du monde quantique. Correspondance (principe de). - Concept utilisé dans la physique pour établir une relation entre deux descriptions théoriques d'un même phénomène, généralement dans des régimes différents. Un principe de correspondance repose sur l'idée que deux théories physiques distinctes, formulées dans des cadres différents, devraient donner des résultats similaires dans les limites appropriées. Cela signifie que lorsque les conditions sont telles que l'une des théories est valable, l'autre théorie doit fournir des résultats qui lui correspondent. Un exemple bien connu de principe de correspondance est le principe de correspondance classique-quantique. Selon ce principe, les prédictions de la physique classique doivent correspondre aux prédictions de la physique quantique lorsque les systèmes sont suffisamment grands et les énergies suffisamment faibles pour que les effets quantiques soient négligeables. Cela permet de relier les résultats classiques bien établis aux résultats quantiques plus précis dans le régime approprié. Corrosion. - Dégradation d'un matériau, et plus spécialement d'un métal, par un processus électrochimique. Elle se produit lorsque des métaux entrent en contact avec des substances corrosives, telles que l'oxygène, les acides, les sels ou d'autres agents chimiques. C'est un processus qui implique généralement deux réactions principales : l'oxydation du métal et la réduction d'un autre composant chimique présent dans l'environnement. Dans la plupart des cas, l'oxydation du métal est favorisée par la présence d'eau ou d'humidité, car elle facilite les réactions chimiques. Cosmonomie, du grec kosmos = monde, et nomos = loi). - Ensemble des lois qui régissent l'univers. Cosmique - Qui a rapport au monde. Se dit du lever et du coucher d'un astre, quand ils ont lieu en même temps que ceux du Soleil (lever et coucher cosmiques). Cosmique (rayonnement). - Particules (protons, noyaux d'hélium, électrons, photons gamma, etc.) de très haute énergie qui parcourent l'espace interstellaire et interplanétaire et pourrait y être accélérées par les champs magnétiques présents (Les ondes de choc générées lors de collisions de galaxies, d'explosions stellaires ou d'autres événements cosmiques violents peuvent être à l'origine de tels champs, tout comme; les magnétars, qui sont sont des étoiles à neutrons extrêmement magnétisées qui peuvent produire des éruptions et des tempêtes magnétiques intenses). Sur Terre, l'atmosphère agit comme un bouclier protecteur contre une grande partie du rayonnement cosmique. Les particules chargées sont déviées par le champ magnétique terrestre et une grande partie du rayonnement est absorbée ou dispersée dans l'atmosphère. Cependant, à des altitudes élevées, l'exposition au rayonnement cosmique peut augmenter. Plusieurs sources sont évoquées pour expliquer l'origine de ce rayonnement : • Les supernovas, qui correspondent à l'explosion d'une étoile massive en fin de vie, peuvent libérer des quantités massives de rayonnement cosmique. Les particules énergétiques produites lors de ces explosions peuvent parcourir de grandes distances dans l'espace avant d'atteindre la Terre.Cosmogonie, du grec kosmos = monde, et gonos = génération. - Système de la formation de l'univers : la cosmogonie d'Hésiode était une cosmogonie mythique. La théorie scientifique décrivant l'origine de l'univers est la théorie du big bang. Cosmogonique. - Qui a rapport là la cosmogonie. - Hypothèse cosmogonique de Laplace. On désigne sous ce nom la théorie célébre dans laquelle Laplace explique la formation du Système solaire par la condensation de divers éléments d'une nébueuse, qui obéissent tous à la loi de gravitation universelle énoncée par Newton. Cosmographie*, du grec kosmos = monde, et graphein = décrire). - Science des mouvements astronomiques de la terre, de l'univers. Cosmolabe, du grec kosmos = monde, et lambanein = prendre. - Ancien instrument qui représentait les cercles de la sphère et servait a prendre les hauteurs. Cosmologie, du grec kosmos = monde, et logos = discours). - Science des lois générales qui gouvernent l'univers et permettent d'en comprendre la structure et l'évolution. Cosmos. - Monde au sens large, l'univers. Le terme est dérivé du mot grec kosmos, qui signifie ordre ou monde organisé. Parler de cosmos ce n'est donc pas seulement se référer à l'ensemble des objets que contient de l'univers (étoiles, galaxies, planètes, etc.), mais aussi viser son organisation globale, sa structure à différentes échelles. Côte. - Rivage de la mer. Les côtes sont, au sens exact du mot, le point de contact des mers et des continents. Elles participent étroitement à la structure géologique et géographique de ces derniers. Une région montagneuse ou granitique se termine en général par une côte dentelée. Une région de plaines s'achève généralement sur la mer par des côtes droites, sablonneuses, souvent bordées d'étangs et de dunes. Les plateaux calcaires, enfin, viennent surplomber les flots en de hautes falaises. La destruction des côtes par les eaux marines est d'autant plus rapide qu'elles se composent de roches plus friables, notamment de calcaires. La mer, d'ailleurs, utilise les matériaux détritiques ainsi produits par la désagrégation de certains points d'une côte, pour en remblayer d'autres, par un incessant travail d'échange. Coucher d'un astre. - Passage apparent d'un astre au-dessous de l'horizon en raison de la rotation de la Terre. Couleur. - 1) La couleur est liée à la perception visuelle de la lumière et à la manière dont les objets interagissent avec elle. Elle est déterminée par la longueur d'onde de la lumière visible (différentes longueurs d'onde de la lumière visible correspondent à différentes couleurs). Lorsque la lumière frappe un objet, cet objet peut absorber certaines longueurs d'onde et réfléchir d'autres longueurs d'onde. Les longueurs d'onde réfléchies sont captées par nos yeux, et notre cerveau les interprète comme des couleurs. Ainsi, la couleur d'un objet dépend des longueurs d'onde de la lumière qu'il réfléchit. 2) En physique des particules, le terme de couleur est utilisé dans un sens complètement différent. C'est un concept lié à la chromodynamique quantique (QCD), qui est la théorie des interactions fortes entre les quarks et les gluons. La QCD est basée sur une symétrie appelée symétrie de couleur, qui est analogique à la symétrie électromagnétique dans l'électrodynamique quantique (QED). Cette symétrie de couleur implique l'existence de trois types de charges de couleur : le rouge, le vert et le bleu. Les quarks portent chacun une charge de couleur, qui peut être soit rouge, soit vert, soit bleu. De plus, les antiquarks portent une charge de couleur anti-rouge, anti-vert ou anti-bleu. Il existe également des particules de force appelées gluons, qui portent des charges de couleur et d'anti-couleur. Les gluons permettent aux quarks de changer leur couleur lors des interactions. Coulomb (loi de). - Cette loi définit la force F d'attraction ou de répulsion qu'exercent entre elles deux charges électriques q et q' en fonction de leur distance d. Elle indique ainsi que la force entre deux charges électriques est directement proportionnelle au produit de leurs charges et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Courant. - Mouvement horizontal de grandes masses d'eau (courant marin) ou d'air (vent) dans une même direction. Curants océaniques et atmosphériques sont interconnectés et constituent le système climatique global de la Terre. Les courants atmosphériques sont les mouvements horizontaux de l'air à différentes échelles. Ils sont causés par des différences de pression atmosphérique, des variations de température, des effets de la rotation de la Terre et d'autres forces. Les courants atmosphériques sont responsables de la formation de divers systèmes météorologiques (dépressions, anticyclones, fronts et tempêtes). Ils influencent le transport de chaleur, d'humidité et de pollution dans l'atmosphère. Les courants marins sont les mouvements horizontaux de l'eau à grande échelle dans les océans. Ils sont principalement causés par les vents, les différences de densité, les effets de la rotation de la Terre (force de Coriolis) et les interactions avec les côtes. Les courants marins peuvent être de différentes natures, tels que les courants de marée, les courants de surface, les courants profonds, les courants côtiers, etc. Ils jouent un rôle important dans la circulation océanique globale, l'échange de chaleur et de substances chimiques. Courant électrique. - Electricité qui se propage dans un conducteur. Courant continu, celui dont le sens de propagation ne change pas, et dont l'intensité est sensiblement constante. Courant alternatif, celui dans lequel le sens et l'intensité changent rapidement et périodiquement. Courants polyphasés, ensemble de plusieurs courants alternatifs de même période et de même intensité maximum, mais qui n'obtiennent cette intensité maximum que l'un après l'autre et périodiquement. - Chaque fois qu'un conducteur électrique réunit deux autres conducteurs à des potentiels différents, ce conducteur devient le siège d'un déplacement d'électrons; on dit qu'il est parcouru par un courant électrique. Un courant est susceptible de produire des actions chimiques, magnétiques, et calorifiques. L'intensité I du courant, c'est-à -dire la quantité d'électricité qui passe du pôle + au pôle - par seconde est liée à la force électromotrice (tension) U, c'est-à -dire la différence de potentiel entre les pôles et à la résistance R du conducteur par loi d'Ohm (U = R.I). La résistance d'un conducteur est proportionnelle à sa longueur, et inversement proportionnelle à sa section. Le courant électrique dégage dans un conducteur de résistance une quantité de chaleur proportionnelle à la résistance, au carré de l Intensité, et au temps, c'est la loi de Joule. Courbure de l'espace-temps. - Concept de la relativité générale selon laquelle la présence de matière et d'énergie courbe l'espace-temps lui-même, donnant lieu à ce que nous percevons comme la force gravitationnelle. La courbure de l'espace-temps est générée par la distribution de masse et d'énergie dans l'univers. Les objets massifs, tels que les étoiles, les planètes ou les galaxies, courbent l'espace-temps autour d'eux, créant une sorte de déformation dans laquelle d'autres objets se déplacent le long de trajectoires influencées par cette courbure. La courbure de l'espace-temps est représentée mathématiquement par le tenseur de courbure de Riemann. Couronne (Atmosphère solaire). - Région supérieure et très étendue de l'atmosphère du Soleil et de nombreuses étoiles (seules les plus massives en sont dépourvues). Dans le cas du Soleil, sa température peut atteindre les 2 millions de degrés. Elle est principalement visible lors des éclipses, à l'occasion desquelles elle apparaît comme une grande auréole de lumière laiteuse autour du disque solaire. Dans le domaine visible, le rayonnement de la couronne provient de la diffusion par les électrons et les poussières qu'elle contient de la lumière en provenance des couches plus profondes de l'atmosphère solaire. L'intensité de cette lumière, qui va en diminuant à mesure que l'on s'éloigne du centre du Soleil, est à peu près égale à celle de la pleine Lune. On y distingue, d'abord, en contact avec le Soleil, un anneau très brillant, de 15 à 20° de largeur, puis, autour; une seconde région, encore assez vive, enfin, au-dessus de cette région, l'auréole proprement dite, qui se prolonge à des distances considérables, souvent à plus d'un million et demi de kilomètres. La couronne est une structure de forme irrégulière et variable dans le temps, comme ont pu le constater depuis longtemps les astronomes grâce aux éclipses, qui ont tôt fait de lier ces changements à la période des taches solaires. Très irrégulière et accompagnée de longs rayons, de banderoles, d'aigrettes, aux époques des minima de taches, elle est à peu près régulière au moment des maxima. Plusieurs structures peuvent être identifiées dans la couronne. On citera les panaches qui s'extraient des régions polaires du Soleil et qui sont en relation avec les lignes ouvertes du champ magnétique dipolaire du Soleil. Egalement en relation avec ces lignes ouvertes du champ magnétique, on remarque aussi de vastes cavités, appelées trous coronaux. Elles représentent des portes ouvertes pour la composante rapide du vent solaire, ce flot de particules diverses (électrons, protons) soufflé par le Soleil dans l'espace interplanétaire. Mais les structures les plus spectaculaires de la couronne sont certainement les protubérances, qui s'élancent loin dans l'espace. Cours (d'un fleuve). - Trajectoire que l'eau suit à partir de sa source d'un fleuve ou d'une rivière jusqu'à son embouchure. Covalence. - C'est le nombre maximum de liaisons covalentes qu'un atome peut former. Ce nombre est constant pour la plupart des éléments, mais pas pour les métaux de transition. Covalente (liaison). - La liaison covalente est un des principaux types de liaison chimique unissant deux atomes. Elle consiste en un partage d'électrons entre deux atomes de sorte que chacun d'eux complète ainsi sa couche électronique périphérique (couche de valence) et se place ainsi dans un état plus stable. Cette stabilité accrue vient de ce que l'énergie correspondant à une situation où les électrons périphériques d'un atome sont couplés par paires (doublets) est plus basse que dans le cas où un électron périphérique n'est pas apparié (singlet). Un liaison covalente peut se comprendre alors comme la formation de doublets dont chaque électron est un singlet apporté par chacun des atomes liés. Dans une liaison covalente dative ou liaison coordonnée, les deux électrons de la liaison sont fournis par le même atome, qui fait don d'une seule paire. On parle de liaison covalente simple, double ou triple, lorsque, respectivement, c'est une, deux ou trois paires d'électrons qui sont partagées entre les deux atomes. Les liaisons covalentes entre les atomes sont fortes. Cependant, les composés covalents (composés liés par des liaisons covalentes et formant des molécules) sont généralement des liquides ou des gaz à température ambiante. Leurs points de fusion et d'ébullition sont bas car l'attraction entre les molécules formées est faible et peu d'énergie est nécessaire pour la surmonter. Ces composés, ne mettant pas en jeu des ions (particules chargées électriquemen), ne conduisent pas l'électricité. Cratère. - Il convient de distinguer cratères volcaniques et les cratères d'impact. - Les cratères volcaniques sont les ouvertures par laquelles les volcans vomissent leur lave, leur fumée, leurs cendres, etc.. Certains cratères de volcans éteint contiennent en leur fond un lac. Le cratère d'un volcan présente ordinairement un cône eu forme d'entonnoir. Il est dit central quand il occupe le sommet du volcan; il est adventif quand il s'ouvre au flanc de la montagne. Il existe d'ailleurs des cratères d'éffondrement, qui résultent, comme leur nom l'indique, d'un affaissement de la roche sous-jacente; tels sont les cratères de Kilaulea et du Mauna-Loa (Hawaii). L'exhaussement des cratères est produit non par le soulèvement du sol, mais par l'entassement régulier des débris volcaniques. Certaines îles (Santorin, les Lipari, etc.) sont des cratères volcaniques émergés. - Les cratères d'impacts s'observent sur presque tous les corps du Système solaire dont la surface est solide. Ce sont des formations dues à l'impact de météorites sur ces sols : le choc a produit une excavation et la projection à l'extérieur de la matière excavée. Cette dernière peut former en retombant autour de l'impact des élévations plus ou moins hautes, nommées ordinairement des remparts. Les cratères d'impact sont très communs sur la Lune ou sur Mercure, par exemple, qui ont eu leursurface qui s'est peut renouvelée depuis leur formation. Sur la Terre, la surface, en perpétuel renouvellement, n'a pas gardé la trace des impacts les plus anciens, mais des cratères d'impacts récents sont cependant connus, tels le Meteor crater (Cratère de Barringer), en Arizona, vieux de 49 000 ans. Craton. - Composante très ancienne et stable de la lithosphère continentale. Il s'agit d'une région qui a généralement échappé à une activité tectonique significative depuis des milliards d'années, ce qui lui confère une stabilité relative. Crépuscule. - Lumière qui précède le soleil levant (on dit plutôt aurore), ou suit le soleil couchant jusqu'à la nuit close : le crépuscule de la nuit. Le phénomène du crépuscule, le matin (aurore) ou le soir (brune) est dû à la présence de l'atmosphère terrestre, qui réfléchit, comme lumière diffuse, la lumière du soleil. Cela nous permet de jouir encore d'une certaine clarté alors que nous ne recevons plus directement les rayons de cet astre. Crétacé, du latin creta = craie. - Le système crétacé est la dernière des grandes divisions du Mésozoïque. Il doit son nom au grand développement des formations crayeuses, et succède immédiatement au système jurassique; ses assises sont recouvertes par la série éocène. Le système crétacé est caractérisé par l'apparition de la famille des mollusques charnacés et des dicotylédones. On y distingue la série (époque) infracrétacée (Eocrétacé ou Crétacé inférieur, entre 145 et 100 millions d'années) et la série supracrétacée (Mésocrétacé ou Crétacé supérieur, entre 100 et 65,5 millions d'années), où apparaissent les premiers mammifères, et qui se termine par la disparition des derniers dinosaures (transition Crétacé-Tertiaire). Crique, en termes de géographie, petite baie formant un port naturel où les petits bâtiments peuvent se mettre à l'abri.C'est une forme de relief côtier caractérisée par une entrée étroite, souvent bordée de falaises ou de collines, et une étendue d'eau plus calme et protégée à l'intérieur. Les criques se forment généralement par l'érosion côtière causée par des processus tels que l'action des vagues, des courants marins ou des glaciers. L'érosion peut créer des découpes dans les côtes, formant ainsi des criques. Elles peuvent varier en taille, allant de petites criques abritées et peu profondes à de plus grandes criques capables d'accueillir des embarcations. Cristal, du grec krustallos. - Substance minérale transparente, affectant naturellement la forme d'un polyèdre régulier ou symétrique : le cristal de roche est de la silice pure. Les cristaux sont des solides géométriques limités par des faces planes; ce sont les angles dièdres que font ces faces entre elles qui déterminent la forme du cristal ; ces angles se déterminent au moyen du goniomètre. - Cristal liquide, liquide qui possède, comme les cristaux, la propriété d'être anisotrope, c'est à -dire qu'il jouit de propriétés physiques différentes, suivant la direction dans laquelle il est observé. Cristallin (système). - Les diverses formes de cristaux se ramènent toutes à 7 types principaux. L'ensemble des formes se ramenant au même type constitue un système cristallin; chaque forme cristalline se déduit du type correspondant, par l'addition de facettes ou troncatures qui remplacent soit les angles dièdres, soit les angles polyèdres du type primitif. Cette addition de facettes s'effectue d'après la loi de symétrie qui veut que, lorsque dans la forme primitive un élément géométrique se trouve modifié, tous les autres éléments géométriquement et physiquement identiques le soient aussi et de la même manière. Lorsque les troncatures ne sont effectuées que sur la moitié seulement des éléments géométriquement et physiquement identiques, on dit que le cristal est hémièdre. Les systèmes cristallins se distinguent par le nombre et la position de leurs axes de symétrie; ce sont : 1° Le système cubique, ayant pour type le cube (3 axes rectangulaires qui sont identiques). Dans ce système cristallisent le sel marin, les aluns, etc.;Cristallisation. - Phénomène dans lequel un corps se transforme en cristal. On trouve dans la nature un grand nombre de cristaux, que l'on peut reproduire artificiellement par diverses méthodes : 1° Cristallisation par fusion. Le corps est fondu dans un creuset; on laisse refroidir lentement ; la périphérie commence à se solidifier; on enlève la croûte solide supérieure avant que le refroidissement ne soit complet, puis on décante le liquide restant ; on aperçoit alors les cristaux. Ex. : soufre, bismuth.Cristallographie*. - Science des cristaux et des lois qui président à leur formation. Croûte. - En planétologie, ce terme désigne la couche externe solide d'une planète ou d'un corps céleste. Il s'agit de la partie supérieure de la structure interne d'un astre, située sous au-dessus du manteau. Cette couche peut varier considérablement en termes d'épaisseur, de composition chimique et de propriétés physiques en fonction de la planète ou du corps céleste étudié. Par exemple, sur la Terre, la croûte continentale (principalement constituée de roches granitiques et de granitoïdes) est plus épaisse et moins dense que la croûte océanique (principalement composée de basalte et de gabbro), tandis que sur la Lune, la croûte est beaucoup plus mince et plus homogène. Cryovolcanisme ( = volcanisme froid). - Type d'activité volcanique constatée sur certains corps du Système solaire externe. Contrairement aux volcans traditionnels qui font jaillir de la roche en fusion (lave), les cryovolcans font jaillir un mélange de matériaux volatils, tels que l'eau, l'ammoniac, le méthane et le dioxyde de carbone. On l'observe notamment sur Encelade, Triton et Pluton. Ces corps possèdent en leur sein de divers matériaux volatils (y compris de la glace d'eau), qui sont chauffés par les forces des marées, la radioactivité ou d'autres sources. Le chauffage provoque la mise sous pression de ces matériaux, entraînant éventuellement des éruptions à travers la surface sous la forme de cryovolcans. Les éruptions peuvent prendre plusieurs formes : panaches, geysers, coulées. Cuivre (Cu), en latin cuprum = métal de l'île de Chypre. - Corps simple de numéro atomique 29 et de masse atomique : 63,55. C'est un métal de couleur rouge-brun quand il est pur : le cuivre est le premier métal employé par les humains. Le cuivre existe dans la nature à l'état natif, ou combiné à différents corps; les minerais de cuivre exploités peuvent être partages en trois catégories : 1° le cuivre natif, celui du Chili, qui contient 60 à 65% de cuivre pur; 2° l'azurite, la malachite, qui sont des sulfates de cuivre (on les trouve en Sibérie, au sud du Sénégal et dans l'Amérique du Sud : la cuprite ou oxyde de cuivre se trouve dans l'Oural et l'Amérique du Sud); 3° les pyrites cuivreuses, les cuivres gris, la bournonite, qui sont des sulfures, et que l'on exploite en Amérique, au Canada, dans les Cornouailles, en Espagne, au Portugal, etc. Les minerais sont traités différemment, selon leur nature. La densité du métal est 8,85. D'une faible dureté, mais ductile et malléable, il sert à la fabrication de nombreux objets : tubes, etc., et entre dans la composition du laiton, du bronze. Sous l'action de l'air humide chargé de CO2, il se couvre d'une couche d'hydrocarbonate, ou vert-de-gris, qui est toxique. Pour ce motif, tous les ustensiles de cuivre servant à la cuisine doivent être soigneusement étamés ou toujours tenus en un état de propreté irréprochable. Culmination. - Passage d'une étoile à son point le plus élevé au-dessus de l'horizon. Cumulus.
- Amas de nuages amoncelés, dont la partie supérieure figure des coules
arrondies, d'une blancheur éclatante; en-dessous, la surface paraît horizontale,
grise ou noirâtre. On peut voir les cumulus, pendant la saison chaude,
naître deux heures après le lever du soleil, s'amonceler les uns sur
les autres, atteindre leur maximum vers midi, pour se dissiper insensiblement
sans pluie vers le coucher du soleil. Lorsqu'ils persistent plus d'une
journée, on peut les considérer comme un présage de pluie.
Curie (loi de). - La loi de Curie, également connue sous le nom de loi de Curie-Weiss, est une relation mathématique qui décrit le comportement magnétique des matériaux en fonction de la température. Elle s'applique principalement aux matériaux magnétiques paramagnétiques, qui sont des matériaux qui deviennent magnétiques en présence d'un champ magnétique externe, mais qui ne possèdent pas de magnétisation permanente en l'absence de champ magnétique. Cette loi énonce que la susceptibilité magnétique d'un matériau paramagnétique est inversement proportionnelle à la différence entre la température T et une température critique appelée température (ou point) de Curie θ. Elle peut être exprimée mathématiquement de la manière suivante : χ = C / (T - θ). Dans cette équation, χ représente la susceptibilité magnétique du matériau, T est la température, θ est la température de Curie, et C est une constante de proportionnalité. On voit que lorsque T tend vers la température de Curie, la susceptibilité magnétique tend vers l'infini : cela correspond à une transition de phase magnétique. Point de Curie (= température de Curie). - Température à laquelle un matériau magnétique subit une transition de phase magnétique. À cette température, le matériau perd sa magnétisation spontanée et devient paramagnétique. Le point de Curie est spécifique à chaque matériau magnétique et est déterminé par sa structure cristalline et ses interactions magnétiques. En dessous du point de Curie, un matériau magnétique présente une magnétisation permanente en raison de l'alignement des moments magnétiques atomiques. Les moments magnétiques atomiques sont organisés de manière ordonnée, ce qui crée une aimantation nette dans le matériau. Lorsque la température augmente et atteint le point de Curie, l'agitation thermique devient suffisamment forte pour perturber l'alignement magnétique. Les moments magnétiques atomiques commencent à s'orienter au hasard, et la magnétisation globale du matériau diminue progressivement. Au-dessus du point de Curie, le matériau perd complètement sa magnétisation spontanée et devient paramagnétique : il ne présente pas d'aimantation permanente en l'absence d'un champ magnétique externe. Curium (Cm). - Corps simple artificiel radioactif syntétisa pour la première fois en 1945. Numéro atomique 97; masse atomique : 247 Cyanomètre. - Instrument utilisé pour mesurer l'intensité de la couleur bleue du ciel. Il est utilisé pour évaluer objectivement la clarté du ciel et déterminer le degré de transparence atmosphérique. Cycle. - Terme utilisé pour décrire différents phénomènes récurrents ou périodiques.En physique, le terme cycle est souvent utilisé pour décrire des processus périodiques ou des systèmes qui reviennent régulièrement à un état initial. Par exemple, le cycle d'un pendule, le cycle des vibrations d'une corde tendue, ou le cycle d'un oscillateur harmonique. Le cycle peut également se référer aux fluctuations périodiques des grandeurs physiques, comme le cycle d'une onde électromagnétique ou le cycle d'une grandeur périodique telle que la pression ou la température. En thermodynamique, le cycle thermodynamique est une séquence de transformations qui ramène un système à son état initial (ex. cycle de Carnot, cycle de Rankine). Cycle astronomique. - Phénomène récurrent ou périodique lié aux mouvements des corps célestes dans le Système solaire ou au-delà . Ces cycles peuvent avoir des durées variables, allant de quelques minutes à plusieurs milliers d'années. Parmi les cycles astronomiques importants, on mentionnera le cycle jour-nuit, le cycle lunaire, le cycle des saisons, le cycle des éclipses, le cycle de révolution des planètes autour du Soleil, le cycle de l'activité des taches solaires, les cycles glaciaires, le cycle de précession, etc. Cyclone. - Phénomène météorologique caractérisé par une circulation atmosphérique intense et tourbillonnante, associée à de forts vents et à des précipitations abondantes. Les cyclones se forment principalement au-dessus des océans tropicaux et subtropicaux, généralement entre les latitudes 5° et 30°. Pour qu'un cyclone se forme, il faut des conditions propices, notamment une mer chaude (au moins 26,5°C) pour alimenter l'humidité et l'énergie thermique, une atmosphère instable avec une faible cisaillement vertical du vent (changement de direction et d'intensité du vent avec l'altitude), et une perturbation atmosphérique préexistante, comme une onde tropicale ou une dépression. Lorsque ces conditions sont réunies, l'air chaud et humide s'élève rapidement, formant une zone de basse pression à la surface. L'air ambiant converge vers cette zone de basse pression et commence à tourbillonner, créant une circulation cyclonique. Si la dépression tropicale continue de s'intensifier et que les vents atteignent une vitesse soutenue d'au moins 63 km/h, elle est alors classée comme une tempête tropicale. Si la tempête tropicale continue de se renforcer et que les vents atteignent une vitesse soutenue d'au moins 119 km/h, elle se transforme en un ouragan, également appelé cyclone tropical. Les ouragans sont classés en catégories en fonction de la vitesse des vents. La catégorie la plus élevée est la catégorie 5, avec des vents dépassant les 252 km/h. Les cyclones tropicaux se déplacent généralement dans une trajectoire prévisible, influencée par les systèmes de haute et de basse pression environnants. Ils peuvent se déplacer lentement ou rapidement et peuvent parcourir de grandes distances. Cyclotron. - Accélérateur de particules inventé par Ernest O. Lawrence en 1930. Il est utilisé pour accélérer des particules chargées ( protons, ions, etc.), à des énergies élevées. Son fonctionnement est basé sur le principe de l'accélération cyclique des particules dans un champ magnétique alternatif : à chaque tour, à chaque passage près d'électrodes, ces particules gagnent de l'énergie cinétique et atteignent des vitesses de plus en plus élevées. |
. |
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
|