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Coléorhize,
du grec koleos, gaine, étui, et rhiza, racine,
est un terme adopté par Mirbel
pour désigner une sorte de poche charnue, close de toutes parts qui entoure
la radicule de certaines plantes. Malpighi
a été le premier qui ait observé cet organe, qui n'est autre chose qu'une
écorce
plus ou moins épaisse se détachant d'elle-même de chaque mamelon radiculaire.
Si l'on observe un grain de blé en germination,
on voit très bien de petites gaines qui emboîtent les radicelles
à leur naissance; ces gaines représentent la coléorhize. Mais elle n'est
pas toujours visible et, dans certaines plantes,
elle ne devient perceptible avec la radicule qu'au moment de la germination.
On a cherché à se servir de la présence
ou de l'absence de la coléorhize pour diviser les végétaux
phanérogames en deux embranchements; mais ces caractères très irréguliers
éloignent un grand nombre de plantes qui ont en fait beaucoup d'affinité
entre elles. |
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