|
Cubitus
(anatomie), du latin cubitus, coude.
- L'un des deux os de l'avant-bras,
parfois aussi nommé ulna. Chez l'humain, c'est celui des
deux os qui est le plus long et dont l'extrémité supérieure
forme toute la pointe du coude tandis que l'extrémité, inférieure
supporte le côté interne de la main
et se voit à la face dorsale du poignet sous l'aspect d'une saillie
osseuse placée au-dessus du petit doigt.
-
Le
cubitus du côté droit. Vue externe et postérieure
(en haut), vue postérieure et vue antérieure.
L'extrémité supérieure
du cubitus comprend deux apophyses ou
saillies osseuses, dont l'une, postérieure, porte le nom d'olécrane,
et dont l'autre, antérieure, se nomme l'apophyse coronoïde.
L'intervalle qui reste entre elles, d'avant en arrière, constitue
la grande cavité sigmoïde
et s'articule avec l'extrémité
de l'humérus. Au côté externe de l'apophyse coronoïde
se voit la petite cavité sigmoïde
qui s'articule avec l'extrémité supérieure de l'os
radius. A l'extrémité inférieure
du cubitus, on voit deux éminences
: l'une, interne, est l'apophyse
styloïde; l'autre, externe, porte le nom de tête et s'articule
latéralement avec le radius et médiatement avec l'os pyramidal
du carpe.
-
|
|
A
- Cubitus et radius mis en rapport l'un avec l'autre, et vus en arrière.
- 1 . Cubitus. - 2. Radius.
B
- Extrémité supérieure du cubitus en avant. -
1. Grande cavité sigmoïde. - 2. Petite cavité sigmoïde.
C
- Extrémité supérieure du cubitus vu en dehors.
- 1. Apophyse olécrane. - 2. Apophyse coranoïde. - 3. Petite
cavité sigmoïde.
D
- Extrémité supérieure du cubitus vu en dedans. |
Chez les autres Mammifères,
le plus habituellement le cubitus est soudé au radius dans la position
qu'on lui donne chez l'humain dans le mouvement de pronation,
afin que, pendant la marche, la main pose la paume
sur le sol. Souvent aussi l'extrémité inférieure de
l'os s'amincit considérablement ou même s'atrophie plus ou
moins complètement. Chez les Mammifères où le membre
antérieur ne sert pas à la marche, les deux os
de l'avant-bras sont ordinairement développés
et parallèles l'un à l'autre, avec ou sans mobilité
réciproque, suivant les usages auxquels est destinée la main.
Chez les Oiseaux, les mêmes raisons ont
maintenu l'existence des deux os parallèles, mais immobiles l'un
sur l'autre. Les modifications du cubitus chez les Reptiles
et les Batraciens sont soumises aux mêmes
causes fonctionnelles et conformes à ce qui vient d'être indiqué.
L'analogue du cubitus ne se retrouve. pas dans la nageoire pectorale des
Poissons. (F.-N.). |
|