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Les
rythmes
biologiques sont des variations périodiques dans les processus physiologiques
et comportementaux qui se produisent chez les organismes vivants. Ces rythmes
sont régulés par des horloges biologiques internes et sont synchronisés
avec des cycles environnementaux tels que l'altérnance de la lumière
et de l'obscurité, de la température, etc.
Le cycle circadien.
Le rythme circadien est régulé par une horloge biologique interne appelée horloge circadienne. Cette horloge est présente dans de nombreux tissus et organes du corps, mais elle est principalement localisée dans l'hypothalamus du cerveau. Elle est constituée d'un réseau de gènes et de protéines qui interagissent pour générer des oscillations endogènes d'activité. Bien que l'horloge circadienne soit endogène, elle est synchronisée avec les cycles environnementaux, principalement la lumière et l'obscurité, à travers un processus appelé entraînement. La lumière, détectée par les photorécepteurs de la rétine, est le signal le plus puissant pour synchroniser l'horloge circadienne avec le cycle jour-nuit. Le rythme circadien régule une grande variété de processus physiologiques et comportementaux, notamment le cycle veille-sommeil, la température corporelle, la sécrétion d'hormones, le métabolisme, la pression artérielle et la fonction immunitaire. Les perturbations du rythme circadien, telles que le décalage horaire, le travail posté et les troubles du sommeil, sont associées à divers problèmes de santé, notamment les troubles métaboliques, les troubles de l'humeur, les troubles du sommeil, les maladies cardiovasculaires et les troubles du système immunitaire. Les autres rythmes
biologiques.
Les
cycles ultradiens.
Les
cycles infradiens.
La régulation
des cycles biologiques.
RĂ©ponses
Neurales.
MĂ©canismes des
horloges biologiques.
Les
mécanisme du cycle cardiaque.
Situé dans l'atrium droit, le noeud sinusal agit comme le « pacemaker » naturel du cœur. Il génère des impulsions électriques spontanées qui déclenchent la contraction des muscles cardiaques. Ces impulsions électriques se propagent à travers les oreillettes, déclenchant leur contraction. Une fois que les impulsions électriques sont générées par le noeud sinusal, elles se propagent à travers les fibres cardiaques spécialisées via un système de conduction électrique. Ces fibres se trouvent dans les oreillettes (faisceau internodal, faisceau atrioventriculaire ou AV, et faisceau de His) et dans les ventricules (faisceaux de Purkinje). Situé dans la paroi septale entre les oreillettes, le noeud AV agit comme un relais entre les oreillettes et les ventricules. Il retarde légèrement la transmission de l'influx électrique pour permettre aux oreillettes de se contracter complètement avant que les ventricules ne se contractent. Après avoir traversé le noeud AV, l'influx électrique se propage rapidement à travers le faisceau de His, situé dans la paroi septale, et ensuite aux faisceaux de Purkinje, qui se ramifient dans les ventricules. Cette propagation rapide assure une contraction synchronisée des ventricules. Lorsque l'influx électrique traverse les cellules cardiaques, il provoque une dépolarisation des membranes cellulaires, ce qui entraîne la contraction des cellules musculaires cardiaques. Après la contraction, les cellules se repolarisent, se préparant ainsi pour la prochaine contraction. Les
mécanismes du rythme circadien.
Par exemple, les protéines PER et CRY inhibent l'activité des complexes protéiques CLOCK-BMAL1, qui à leur tour inhibent l'expression de Per et Cry. Ce processus d'auto-régulation crée un cycle d'expression et de suppression des gènes de l'horloge biologique. Les protéines produites par les gènes de l'horloge biologique, telles que PER et CRY, inhibent l'activité des complexes protéiques CLOCK-BMAL1 qui activent leur expression. Cette rétroaction négative assure un cycle régulier d'expression et de suppression des gènes de l'horloge. Bien que l'horloge biologique ait une période intrinsèque d'environ 24 heures, elle est souvent synchronisée avec des signaux environnementaux externes, tels que la lumière du jour, à travers le processus de synchronisation ou d'entraînement. Chez les humains, la lumière est le principal synchroniseur, agissant via les cellules ganglionnaires de la rétine pour réguler l'activité de l'horloge biologique dans l'hypothalamus. L'horloge biologique régule la libération de nombreuses hormones, telles que le cortisol, la mélatonine, et l'hormone de croissance, qui à leur tour influencent divers processus physiologiques et comportementaux tels que le sommeil, le métabolisme, et le système immunitaire. Ensemble, ces mécanismes permettent à l'horloge biologique de réguler de manière précise et coordonnée un large éventail de processus physiologiques et comportementaux sur une période de 24 heures, jouant un rôle crucial dans le maintien de l'homéostasie et de la santé générale des organismes vivants. Les
mécanismes du cycle menstruel.
Le cycle menstruel commence avec l'hypothalamus, une région du cerveau qui sécrète la gonadotrophine-releasing hormone (GnRH) de manière pulsatile. Cette hormone stimule l'hypophyse pour libérer les hormones folliculo-stimulantes (FSH) et luteinisantes (LH). Sous l'influence de la GnRH, l'hypophyse libère les hormones FSH et LH. Ces hormones sont essentielles pour réguler la croissance folliculaire dans les ovaires et la production d'œstrogènes. Les ovaires contiennent les follicules qui renferment les ovocytes (cellules germinales femelles). Sous l'effet de la FSH, plusieurs follicules commencent à se développer. Au fur et à mesure du cycle, un follicule dominant émerge et atteint sa maturité sous l'influence combinée de la FSH et de la LH. Ce follicule produit également des œstrogènes. Les œstrogènes sont des hormones produites principalement par les follicules ovariens. Ils sont responsables de la croissance de la muqueuse utérine (endomètre) en vue de la possible implantation d'un ovule fécondé. Les niveaux d'œstrogènes augmentent progressivement pendant la première moitié du cycle. Lorsque les niveaux d'œstrogènes atteignent un seuil critique, cela déclenche une forte augmentation de LH, appelée pic de LH. Ce pic de LH déclenche l'ovulation, où le follicule mature libère un ovocyte dans la trompe de Fallope. Après l'ovulation, le follicule vidé se transforme en une structure appelée corps jaune. Le corps jaune produit principalement de la progestérone, une hormone qui prépare l'utérus à la possible implantation d'un ovule fécondé en épaississant la muqueuse utérine. Sous l'influence des oestrogènes et de la progestérone, la muqueuse utérine se développe et s'épaissit. Si la fécondation n'a pas lieu, le corps jaune dégénère, les niveaux d'oestrogènes et de progestérone chutent, et cela déclenche le début des menstruations, où l'endomètre est expulsé du corps sous forme de saignements menstruels. Ces mécanismes hormonaux interconnectés régulent le cycle menstruel chez les femmes, qui dure généralement environ 28 jours en moyenne, bien que la durée puisse varier d'une personne à l'autre. Les
mécanismes des cycles migratoires.
Les animaux migrateurs possèdent souvent une horloge biologique interne qui les guide tout au long de leur migration. Cette horloge est généralement synchronisée avec des facteurs environnementaux tels que la photopériode (la durée du jour et de la nuit) et les changements saisonniers. Par ailleurs, les animaux migrateurs ont généralement un sens de l'orientation bien développé qui leur permet de naviguer sur de longues distances. Ce sens de l'orientation peut être basé sur des repères visuels tels que le soleil, les étoiles ou des caractéristiques géographiques, ainsi que sur des indices magnétiques ou des odeurs. Les changements saisonniers dans les conditions environnementales, tels que la température, la disponibilité des ressources alimentaires et la photopériode, agissent comme des déclencheurs pour déclencher la migration. Par exemple, la diminution des températures et la diminution des ressources alimentaires peuvent inciter les oiseaux à migrer vers des régions plus chaudes et plus riches en nourriture. Les animaux migrateurs subissent également des changements physiologiques en préparation de la migration. Par exemple, les oiseaux peuvent accumuler des réserves de graisse pour fournir de l'énergie pendant le voyage, tandis que les mammifères peuvent modifier leur métabolisme pour s'adapter aux exigences de l'effort physique prolongé. Dans de nombreux cas, les animaux migrateurs suivent des itinéraires migratoires établis par leurs ancêtres et transmis par des mécanismes de communication sociale. Les jeunes animaux apprennent souvent à migrer en suivant les adultes ou en étant guidés par des signaux sociaux tels que les appels vocaux ou les signaux visuels. Les animaux migrateurs peuvent également présenter des adaptations comportementales spécifiques à la migration, telles que la formation de groupes pour réduire la résistance à l'air lors du vol ou pour augmenter les chances de trouver de la nourriture et de se protéger contre les prédateurs pendant le voyage. |
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