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Face,
du latin facies = visage. - La forme générale de la face est déterminée
par celle du front, des maxillaires et des os malaires (pommettes). Légèrement
convexe chez l'humain, elle devient, chez certains autres animaux, proéminente
et allongée en avant. A la face se trouvent réunis les organes des sens
: yeux, oreilles, nez (sens de l'odorat et entrée des voies respiratoires),
la bouche (sens du goût, orifice du tube digestif et organe de la voix).
On compte dans la face quatorze os. L'expression de la physionomie est
sous la dépendance des muscles de la face, qui sont presque tous des muscles
peauciers, et dont le nombre est considérable. La bouche et les lèvres
sont, après les yeux, les parties du visage qui ont le plus de mouvement
et d'expression. Le système pileux de la face prend le nom de barbe, et
donne à l'homme sa physionomie. Les différents muscles de la face sont
innervés par le nerf facial; les artères viennent de la faciale.
Facial. - Terme qui s'applique à diverses parties qui sont en rapport avec la face. Facteurs de croissance. - Substances, souvent des protéines, qui régulent la croissance, la prolifération et la différenciation des cellules. Ces facteurs jouent un rôle crucial dans le développement et le maintien des tissus et des organes chez les organismes vivants. Ils agissent en se liant à des récepteurs spécifiques situés à la surface des cellules cibles, déclenchant ainsi des réponses cellulaires qui contrôlent leur comportement. Certains facteurs de croissance stimulent la division cellulaire (mitogènes), tandis que d'autres favorisent la différenciation cellulaire, l'apoptose (mort cellulaire programmée), la migration cellulaire, ou encore la synthèse de la matrice extracellulaire. Exemples : le facteur de croissance épidermique (EGF), le facteur de croissance des fibroblastes (FGF), le facteur de croissance nerveuse (NGF), le facteur de croissance transformant bêta (TGF-β), et l'insuline, entre autres. Faim. - Etat biologique qui est régulé par plusieurs mécanismes physiologiques et neurologiques. Des hormones telles que la ghréline, sécrétée par l'estomac, jouent un rôle dans la régulation de la faim. La ghréline stimule l'appétit et est libérée lorsque l'estomac est vide. Des hormones telles que la leptine, produite par les cellules adipeuses, signalent au cerveau que le corps a suffisamment de réserves énergétiques et inhibent ainsi l'appétit. Le cerveau, en particulier l'hypothalamus, joue un rôle central dans la régulation de la faim et de la satiété. Il intègre les signaux hormonaux et neuronaux provenant du corps pour déterminer le moment de manger et de cesser de manger. Les sensations gustatives, olfactives et visuelles associées à la nourriture peuvent déclencher ou inhiber la faim. Faine. - On nomme faine le fruit et la graine du Hêtre commun ou Fagus silvatica. C'est une capsule en forme de pyramide triangulaire dont les trois arêtes latérales sont courbes et ailées. Les faines sont réunies par deux dans un involucre simulant une cupule. Au début, l'ovaire comprend trois loges dans chacune desquelles il y a deux ovules; mais ensuite tous les ovules s'atrophient, sauf un qui devient la graine ou l'amande de la faine. Cette graine ne contient pas d'albumen, mais elle a deux gros cotylédons charnus et repliés en méandres. La faine fournit une huile à manger qui est la meilleure après l'huile d'olives et qui se conserve une dizaine d'années sans rancir. Ce n'est même qu'après avoir vieilli quatre ou cinq ans que l'huile de faine a acquis toute sa qualité. Pour la bien préparer, il convient de ne récolter les fruits que quand ils tombent naturellement, de les dessécher lentement et de les presser à froid. Les porcs sont friands de faines, mais néanmoins elles ne constituent pas, pour ces animaux, une nourriture très avantageuse; mangées en trop grande quantité, elles causent une ivresse d'une nature particulière. Les hêtres ne produisent des faines en abondance que lorsqu'ils sont parvenus à tout leur développement et ils ne donnent une récolte importante que tous les trois ans environ. Cette récolte a lieu vers la fin d'octobre. (DMC). Faisceaux vasculaires = faisceaux conducteurs. - Structures anatomiques présentes dans les plantes vasculaires, qui faisceaux jouent un rôle essentiel dans le transport de l'eau, des nutriments et d'autres substances à travers la plante. Falciforme (anatomie humaine, animale ou végétale), du latin falx, faux, et forma, forme. - Ce terme désigne un grand nombre de parties ou d'organes de l'humain, des animaux, des plantes, qui rappellent la forme du fer d'une faux. Falqué (botanique), du latin falcatus, en forme de faux. - Terme synonyme de falciforme et appliqué, comme ce dernier, à certains organes des végétaux. Famille*. - On donne le nom de famille au groupement naturel des genres ayant entre eux un certain degré de ressemblance, un ensemble plus ou moins complexe de caractères communs; inversement, les familles constituent le premier degré de subdivision de l'ordre. On admet parfois, entre la famille et le genre, une catégorie intermédiaire qui prend le nom de sous-famille. Cette règle, introduite par les botanistes, a produit des noms comme ceux des Liliacées, des Iridées. des Rubiacées, des Renonculacées, des Polygonées, des Convolvulacées, etc. Dans le règne animal, les groupes considérés comme des familles sont moins bien déterminés. Dans la nomenclature, la famille est désignée par la désinence idae, la sous-famille par la désinence inae; ces désinences sont ajoutées ordinairement au nom du genre considéré comme typique. Par exemple, parmi les Insectivores, la famille des L'Erinaceidae comprend deux sous-familles : les Erinaceinae ayant pour type le Hérisson (Erinaceus), et les Centetinae ayant pour type le Tanrec (Centetes). Parfois, cependant, le nom de la famille est en rapport avec un caractère anatomique ou zoologique important et ne dérive pas du nom d'un genre particulier tel est le cas pour les Cavicornes (Cavicornia) parmi les Ruminants, pour les Fongicoles (Fungicolae) parmi les Diptères, etc. (R. BL.). Fanaison = flétrissement. - Phénomène observé chez les plantes où les feuilles ou d'autres parties de la plante perdent leur turgescence et commencent à se flétrir ou à se dessécher. Ce processus est souvent le résultat d'une perte d'eau excessive par les tissus de la plante, ce qui entraîne une diminution de la pression de turgescence dans les cellules. Parmi les quelques causes courantes de flétrissement chez les plantes, on peut mentionner : le déficit hydrique, la transpiration excessive, la mauvaise absorption de l'eau, les stress environnementaux divers (exposition excessive au soleil, sols pauvres en nutriments, ravageurs, parasites, etc.). Fanes (agriculture), du verbe faner. - Ce mot désigne tous les débris herbacés ou foliacés, qu'on réunit et qu'on laisse sécher pour les introduire dans la litière des animaux. On l'applique aussi, à cause de cela, aux feuilles et aux tiges herbacées qui surmontent certaines racines ou certains tubercules; on dit les fanes de la betterave, de la pomme de terre, du salsifis, etc. Fanon (zoologie), corruption du latin pannus, lambeau. - Pli de la peau, souvent très développé, qui pend sous le cou des boeufs, le long de la ligne médiane. On nomme également fanon, la pelote graisseuse couronnée d'une houppe de crins plus ou moins longs, qui croît derrière le boulet, au pied des chevaux. Enfin, le nom de fanons est donné aux milliers de lames de corne que possèdent les baleines dans leur bouche, et à travers lesquelles est "filtrée " la nourriture qu'elles absorbent. Fascia. - Nom donné à certaines expansions aponévrotiques, des feuillets celluleux résistants, des aponévroses d'enveloppe destinées à maintenir des muscles ou antres organes dans leurs positions respectives. Fascia
lata (muscle du). - Ce
muscle occupe
la région externe de la cuisse, est court, aplati,
a une forme quadrilatère. Il naît de la crête iliaque,
de l'épine antérieure et supérieure, entre le couturier et le moyen
fessier;
de là il descend vers le tiers supérieur de la cuisse, et se termine
par de petits faisceaux aponévrotiques qui
se continuent avec l'aponévrose-fascia
lata, en se confondant avec elle. C'est le muscle iléo-aponevrosi-fémoral,
de Chaussier Fasciculé (zoologie et botanique), du latin fascis, faisceau. - Se dit des organes qui se montrent réunis en faisceaux. Fascié (zoologie et botanique), du latin fascia, bandelette. - Ce terme s'applique aux organes ou aux espèces d'animaux ou de plantes qui se font remarquer par une ou plusieurs bandes d'une couleur tranchée. On l'emploie aussi pour désigner, chez les plantes, certaines dispositions des fibres étalées symétriquement en bandelettes, comme on en observe, par exemple, dans l'inflorescence de l'amarante à crête. Fastigié (botanique), du latin fastigium, faîte. - Se dit des végétaux dont les rameaux, au lieu de s'étendre latéralement dans une direction voisine de l'horizontale, se dirigent vers le sommet de la plante en se serrant contre la tige principale. Le peuplier pyramidal (Populus fastigiata) offre un type de cette disposition. Faune. - Ensemble des animaux vivant dans une région déterminée. - Ouvrage sur les animaux d'un pays. Fauves. - Les chasseurs désignent sous le nom de bêtes fauves, d'après leur couleur, les Cerfs, les Chevreuils, les Daims, tandis qu'ils nomment bêtes noires les Sangliers; bêtes rousses, les renards, etc. - Le nom de bêtes fauves prend dans la langue ordinaire un sens plus étendu, et sert plus courrament à désigner les grands carnivores (Lions, Tigres, etc.). Fécondation.
- Action de féconder. Son
Fécondité. - Capacité des organismes vivants à se reproduire. C'est la règle de toutes les espèces vivantes, puisque, naturellement, des espèces infécondes disparaîtraient forcément par la mort des individus. Fécule. - Ce nom a désigné autrefois les dépôts formés dans les sucs exprimés des matières végétales; aujourd'hui il s'applique surtout au sédiment amylacé que donne l'amidon dans un grand nombre de sucs, et il est presque devenu synonyme d'amidon. Fémoral (anatomie), du latin fémur, cuisse. - Se dit de certaines parties anatomiques qui se rapportent à la cuisse; cependant la plupart de ces parties sont plutôt désignées par le mol crural. Fémur. - Os de la cuisse, le plus fort de tous les os du corps. Le fémur est le premier segment du squelette du membre abdominal. Chez l'humain, le corps de cet os est triangulaire prismatique, à angles peu saillants. L'extrémité supérieure s'articule avec l'os iliaque par une tête arrondie (articulation de la hanche). L'extrémité intérieure présente une trochlée, qui reçoit la rotule, En arrière, cette trochlée se divise en deux condyles, qui roulent sur les cavités glénoïdes du tibia. - Chez les insectes, le fémur est la première division de la patte, qui va de la hanche au tibia. Fenêtre (anatomie), par analogie avec l'ouverture d'une fenêtre. - Ce nom est appliqué à deux trous percés dans la paroi osseuse qui sépare la cavité du tympan de celle du vestibule de l'oreille interne : ce sont la fenêtre ovale et la fenêtre ronde. La première, ou vestibule du Tympan, fait communiquer ensemble ces deux parties; la seconde, ou l'ouverture cochléenne du tympan, fait communiquer la rampe interne du limaçon avec le tympan. Fermentation. - Processus biologique qui se produit en l'absence d'oxygène (anaérobie) et qui permet aux cellules de générer de l'énergie à partir de sources de carbone, comme le glucose. Ferritine. - Principale protéine de stockage du fer dans l'organisme. C'est une protéine intracellulaire présente dans presque tous les tissus, mais elle est particulièrement concentrée dans le foie, la rate et la moelle osseuse. Sa fonction est de séquestrer le fer sous une forme non toxique et facilement accessible. Le fer est stocké à l'intérieur d'une coquille protéique sphérique de ferritine sous forme de fer ferrique (Fe3+). La ferritine libère le fer de manière contrôlée lorsque l'organisme en a besoin pour divers processus biologiques, tels que la production d'hémoglobine ou le fonctionnement des enzymes contenant du fer. Le taux de ferritine dans le sang est souvent utilisé comme indicateur des réserves de fer de l'organisme. Fesse (anatomie, zoologie), du latin fessa, féminin de fissus = fendu; de findere = fendre). - Partie charnue placée de chaque côté du corps au bas des reins, chez l'humain. En médecine vétérinaire, on désigne ainsi la région de l'extérieur des animaux, comprise entre les reins et la jambe, et en arrière de la cuisse. Elle a pour base la saillie des os ischions et les muscles qui s'attachent à ces os et au sacrum, puis à la partie supérieure et postérieure du tibia. La fesse peut être volumineuse ou maigre, longue ou courte, suivant l'animal. Un cheval qui a de belles fesses est dit bien gigoté. Fessier. - Qui appartient aux fesses. S'applique aux muscles, aux artères et aux nerfs de la région supérieure et postérieure du membre abdominal. - Les muscles superposés au nombre de trois de chaque côté sont connus sous le nom moyen et petit fessiers. Ces trois muscles extenseurs du membre inférieur sur le tronc ont pris, chez l'humain une importance considérable, en rapport avec la station bipède. Ils forment la saillie de la fesse. Le bord inférieur de la région est indiqué par un sillon presque transversal, le pli fessier, bien étudié surtout au point de vue l'anatomie artistique. Il est effacé dans la coxalgie. - L'artère fessière et les nerfs fessiers sortent du bassin par la grande échancrure sciatique. L'artère est la branche la plus volumineuse de l'hypogastrique. Les nerfs sont au nombre de deux. Le fessier supérieur est uniquement moteur. Le fessier inférieur ou petit sciatique émet, quelques rameaux sensitifs à la peau de la partie inférieure de la cuisse et du creux poplité. Feuillaison. - Phénomène par lequel un végétal se couvre de nouvelles feuilles. Epoque à laquelle a lieu ce phénomène.. C'est l'accroissement de la chaleur qui détermine la feuillaison. Suivant que le printemps est plus ou moins précoce, l'atmosphère plus ou moins humide, l'époque en est avancée ou retardée. Elle n'est d'ailleurs pas uniforme pour tous les végétaux, et l'on observe à cet égard d'énormes différences. Un fait, cependant, qui est commun à presque toutes les espèces végétales, c'est que les bourgeons supérieurs de chaque branche se développent les premiers. Feuille. - Partie terminale des végétaux, mince et plate. La feuille est un appendice de la tige (et parfois de la racine), de couleur ordinairement verte, de forme aplatie, ayant une symétrie bilatérale et une croissance limitée. La sève brute, apportée par le bois des nervures, y est transformée en sève élaborée, que reprend le liber pour la distribuer à tout le corps de la plante. La feuille s'insère en un point de la tige appelée noeud. Suivant le mode de répartition, les feuilles sont dites solitaires, éparses ou alternes, quand un noeud en porte une seule; opposées, quand il y en a deux pour chaque noeud; verticillées, quand il y en a plus de deux. La partie essentielle de la feuille est le limbe, qui est plat et est souvent attaché à la tige par le pétiole (vulgairement queue); la base peut se dilater en une gaine, qui enveloppe plus ou moins la tige (graminées). Le contour du limbe peut être uni (feuilles entières), porter des dents (feuilles dentées), des lobes (feuilles lobées). Si les échancrures divisent le limbe en folioles, on a des feuilles composées. La partie résistante du limbe est la nervure. Le tissu cellulaire, qui se trouve entre les nervures, et qui constitue le limbe ou parenchyme, est criblé d'une infinité de trous microscopiques (stomates). La durée de la feuille est ordinairement limitée (feuilles caduques); si, au contraire, la feuille dure plusieurs étés, elle est dite persistante. La feuille est, normalement, le siège d'une respiration et d'une transpiration fort actives; elle joue dans la vie de la plante le rôle des poumons chez les mammifères; mais elle peut également être appelée à d'autres fonctions : défense (épines), protection (écailles des bourgeons), réserve nourricière (écailles des bulbes), fixation (vrilles), capture des proies (feuilles de la dionée, ascidies des népenthes), enfin formation des corpuscules reproducteurs (feuilles des cryptogames vasculaires, etc.). Feuilles conjuguées, du latin conjugatus, accouplé, dérivé, du latin cum, avec, jugo, je joins. - Se dit des feuilles composées, pennées, dont les folioles sont attachées par paires. Parmi les feuilles conjuguées, on distingue celles qui sont unijuquées, quand le pétiole porte une seule paire de folioles, comme dans la fabagelle, les gesses des prés, à larges feuilles, des bois, etc.; bijuguées lorsque le pétiole porte deux paires de folioles comme plusieurs mimosa; trijuguées, comme dans l'orobe tubéreux, la vesce en forme de gesse; quadrijuguées, dans la casse à longues siliques; enfin, multijuguées, dans l'orobe des bois, le sainfoin cultivé (onobrychis sativa), l'astragale fausse réglisse, etc. Feuilles convolutives (botanique). - On nomme feuilles convolutives celles qui, avant leur épanouissement complet, sont roulées en cornet comme dans les bananiers où l'un des bords de la feuille est situé de manière à former l'axe. Feuilles curvinervées, du latin curvus, courbe, et nervus, nerf. - On nomme ainsi certaines feuilles dont les nervures sont courbées de façon à devenir parallèles au bord du limbe. Feuilles décurrentes. - On appelle feuilles décurrentes celles dont le limbe se prolonge le long du pétiole on de la tige et y adhère comme si elle en naissait; on dit alors qu'ils sont ailés, comme cela a lieu dans certains chardons. Feuilles digité-pennées. - Lorsque la feuille, au lieu d'être simplement digitée, a son pétiole terminé par des pétioles secondaires sur les côtés desquels les folioles sont attachées, on dit qu'elle est digitée-pennée. Dans le Mimosa purpurea, les pétioles secondaires sont au nombre de deux ; il y en a quatre dans le Mimosa pudica, etc. Dans ce cas, les feuilles sont bidigitées-pennées, tridigitées-pennées, quadridigitées-penées. Feuilles imparipennée, c'est-à -dire feuille foliolée avec une seule folioles au sommet; telles sont les feuilles du frêne, de la rose, de l'acacia robinier, etc. Feuilles trijuguées, c'est-à -dire feuilles composées de 3 paires de folioles. Feuilles quadrijuguées. - Feuilles dont le pétiole porte 4 paires de folioles, c'est-à -dire 8 folioles opposées. Feuilles quaternées. - Ce sont des feuilles qui sont disposées en verticelle par quatre, ou bien les feuilles composées de 4 folioles-digitées. Feuillet (anatomie, zoologie). - Ainsi nommé en raison de ce qu'il renferme un grand nombre de lames analogue aux feuillets d'un livre, le feuillet est un compartiment stomacal des ruminants, intermédiaire entre le réseau et la caillette. Les lames de feuillet sont blanchâtres et parsemées de mamelons papillaires; elles ont un bord adhérent attaché à la grande courbure de l'organe, qui, plein, a la forme d'un ovoïde. Les lames sont de dimension inégales; il y en a de larges, et, entre celles-ci, il y en a d'autres beaucoup plus petites. Toutes sont destinées à tamiser les aliments avant leur entrée dans la caillette, véritable estomac des ruminants dont la muqueuse présente tous les caractères qui distinguent celle de la muqueuse des carnivores. (L. Garnier). Feuillet
plissé Fibre. - On désigne ainsi des filaments de natures diverses. - En anatomie, le nom de fibre a été donné à des éléments très variés, n'ayant comme caractère commun que leur forme filamenteuse. En botanique, et plus spécialement en histologie végétale, on appelle fibre une cellule allongée, ordinairement fusiforme, dont le cytoplasme s'est épuisé en donnant une épaisseur considérable à la membrane cellulosique qui s'est, en même temps, plus ou moins lignifiée. Fibre-cellule. - Les fibres musculaires lisses ou fibres-cellules sont de véritables cellules ayant la forme d'un fuseau plus ou moins aplati, dépourvues d'enveloppe et possédant en leur centre un noyau en forme de bâtonnet. Elles dérivent des cellules du mésoderme et renferment des fibrilles contractiles homogènes, disposées parallèlement dans le sens de la longueur donnant à l'ensemble de la cellule une striation longitudinale. Chaque fibrille est l'homologue d'un des disques épais qui constituent les fibrilles des muscles striés. La contraction de chaque fibrille consiste dans un raccourcissement accompagné d'une augmentation de diamètre. Fibreux (tissu). - Tissu vivant qui est formé d'une réunion de fibres. Le tissu fibreux est un type de tissu présent dans les plantes, ainsi que dans certains tissus conjonctifs des animaux. Dans les plantes, le tissu fibreux est généralement associé au tissu de soutien. Il est principalement composé de fibres végétales allongées et épaissies, généralement constituées de cellulose et de lignine. Ces fibres peuvent être réparties dans tout le corps de la plante, offrant un soutien mécanique et structurel. Elles renforcent les tiges, les feuilles et les racines, aidant la plante à maintenir sa forme et à résister aux contraintes externes telles que le vent ou la gravité. Les fibres peuvent être regroupées en faisceaux fibreux, parfois appelés sclérenchymes, qui sont souvent situés dans les parties les plus externes de la plante, comme l'écorce. Ces faisceaux fournissent une protection supplémentaire contre les dommages mécaniques et les attaques d'insectes. Chez les animaux, le tissu fibreux se trouve dans certains tissus conjonctifs, tels que le tissu conjonctif dense. Ce tissu est composé principalement de fibres de collagène, qui sont organisées de manière dense et régulière. Ces fibres offrent une grande résistance à la traction, ce qui confère au tissu une force et une rigidité significatives. Le tissu fibreux dans les animaux est généralement impliqué dans le soutien et la protection des organes vitaux, ainsi que dans la transmission des forces musculaires et la stabilisation des articulations. Fibrillaire (botanique). - Ce nom est donné à des productions filamenteuses qui ne sont autre chose que des mycéliums de champignons. Ces productions se rencontrent généralement dans les endroits humides et obscurs, par exemple dans les caves, sur de vieilles poutres. Les filaments ténus qui les constituent peuvent se grouper en cordons enchevêtrés qui atteignent parfois des longueurs considérables : 1 mètre et même plus, en plaques minces appliquées sur le vieux bois, en sortes de petits tubercules globuleux. Le mot fibrillaire ne désigne donc pas un genre de champignons, mais un mode spécial de végétation dû à des conditions extérieures particulières, et qui peut se présenter pour divers genres. La fibrillaire appelée souterraine, une des plus fréquentes, se rapporte au cérionzyce, champignon dont on connaît des organes de fructification, mais qui n'est probablement lui-même qu'une forme particulière de plusieurs genres de champignons supérieurs : polypores, dédalées ou lenzites. Fibrille. - Petite fibre. - En anatomie, la fibrille conjonctive, par exemple, est le filament simple non élastique du tissu conjonctif, la fibrille striée est la fibre à strie transversale qui est l'élément constitutif de la fibre musculaire. - En botanique, ce nom est donné à certains organes d'une extrême ténuité, notamment aux dernières ramifications des racines et aux filaments déliés qui naissent de la fronde ou thalle des lichens. Fibrine (biochimie, médecine). - Une des matières albuminoïdes du sang, qui en contient normalement 2 à 4%. La fibrine, qui se rencontre aussi dans la lymphe et, en général, dans tous les exsudats séreux, se retire du sang par le battage. Elle se présente alors sous la forme de filaments blancs; desséchée, elle ressemble à de la corne. En outre de carbone, hydrogène, oxygène et azote, elle renferme un peu de soufre, des phosphates de chaux et de magnésie, du carbonate de chaux. etc. Soluble dans une solution de sel marin, de sulfate et de phosphate de soude, elle se coagule par les acides. La fibrine ne préexiste pas dans le sang; elle n'apparaît qu'au moment de la coagulation. La coagulation est la transformation du fibrinogène, soluble durant la vie, en une substance qui devient insoluble et se change en fibrine en s'unissant aux sels de chaux du plasma sous l'influence du fibrin-ferment. Ce fibrin-ferment paraît venir par décomposition des leucocytes. La fibrine doit être considérée, non comme une matière de synthèse nutritive ou un aliment, mais comme une substance de déchet, un produit excrémentitiel. Aussi la fibrine se montre-t-elle surtout abondante dans le surmenage, la fièvre, dans le muscle qui a beaucoup travaillé, etc. Fibrinogène (biochimie). - Matière albuminoïde de la classe des globulines, qui se dédouble en un composé soluble (globuline) et un composé insoluble (fibrine), sous l'influence du ferment de la fibrine et en présence des sels de calcium. Fibroblaste. - Cellules responsables de la production et de la maintenance de la matrice extracellulaire. Fibrocartilage ou fibro-cartilage. - Le fibrocartilage est formé par des cellules disposées comme dans le cartilage hyalin, mais il se distingue de ce dernier en ce que sa substance fondamentale intercellulaire est nettement fibreuse, parcourue par une multitude de fibres lamineuses entre-croisées en tous sens et disparaissant sous l'action des acides et des bases. Les cellules cartilagineuses y sont fort peu nombreuses; elles ont une paroi épaisse et sont disposées en petits groupes ou en traînées à des distances assez notables les unes des autres. Ce tissu constitue les disques intervertébraux, les cartilages sésamoïdes les ménisques interarticulaires, fibrocartilages semi-lunaires, fibrocartilages semi-lunaires du genou, ménisque de l'articulation temporo-maxillaire; on le trouve aussi au niveau de l'insertion des tendons sur les os. Le fibrocartilage est recouvert de périchondre, membrane fibroélastique , qui se continue insensiblement avec la substance fondamentale du fibrocartilage. (Ch. Debierre). |
Fibroïne
(chimie). - Lorsqu'on traite successivement la soie par l'eau, l'alcool,
l'éther et l'acide acétique bouillant, il reste un résidu qui a reçu
le nom de fibroïne. Ce résidu, qui représente environ la moitié de
la matière première, présente la même apparence que la soie, mais il
est plus tendre, plus souple et moins résistant. A chaud, il se boursoufle,
brûle avec une flamme bleuâtre, en répandant une odeur de corne brûlée,
et en laissant un charbon qui renferme une notable quantité de sels, notamment
de phosphates. La fibroïne est insoluble dans l'eau, soluble, comme le
coton, dans le réactif de Schweizer; la solution n'est précipitée ni
par le sucre, ni par les sels neutres, mais seulement par les acides étendus.
Avec l'acide sulfurique, elle donne un liquide brun clair, visqueux, précipitable
par le tanin; les solutions chlorhydrique
et azotique sont précipitées par les alcalis ; à chaud, la dernière
engendre de l'acide oxalique. La fibroïne ne se dissout pas dans les lessives
alcalines étendues, mais seulement dans les alcalis caustiques, en donnant
des solutés précipitables par l'acide sulfurique étendu ; elle est insoluble
dans l'ammoniaque et dans les carbonates alcalins ; la potasse en fusion
donne surtout de l'acide oxalique. Elle se rapproche par sa composition
de la gélatine. (Ed. B.).
Filaments intermédiaires. - Structures constituants les cytosquelettes. Ils sont composés de différentes protéines selon le type cellulaire et fournissent une résistance mécanique et une stabilité structurelle. Fil-de-la-Vierge ou Fil Notre-Dame . - Flocons de filaments blancs, très légers, qui se balancent lentement au milieu des airs, dans les jours calmes d'automne, lors des premiers brouillards. Filet (botanique). - On donne ce nom à la partie ordinairement filamenteuse de l'étaminequi supporte l'anthère. Cet organe manque quelquefois, comme dans l'aristoloche; l'anthère est alors dite sessile. - Le filet a la même organisation que les pétales; aussi présente-t-il quelquefois la même forme que ceux-ci; ainsi, dans les balisiers, il est large, mince, souple, coloré comme un pétale; on le dit alors pétaloïde. Le filet est capillaire quand il a la finesse d'un cheveu, comme dans la plupart des graminées et des plantains. Dans le sparmannia d'Afrique. il est toruleux, c'est-à -dire qu'il présente des renflements comme des noeuds de distance en distance. Le filet peut être encore crénelé, spiralé, génicule, etc. - Le filet est en outre velu comme dans l'avocatier, glanduleux dans la fraxinelle, barbu comme,dans les mourons. Il est quelquefois aussi doué de mobilité. Il est élastique dans la pariétaire; et irritable dans l'épine-vinette, la rue, etc. Les filets peuvent être soudés entre eux. Filières
(zoologie). - On nomme ainsi les organes qui produisent, dans les araignées,
les fils dont elles tissent leurs toiles. Réaumur Fissiparité (physiologie), du latin fissus, fendu, et parere, produire. - Mode de reproduction observé chez un assez grand nombre d'êtres organisés, animaux ou végétaux, d'une organisation très simple, et particulièrement chez ceux de ces êtres que l'on nomme habituellement infusoires. Le corps de l'être vivant s'étrangle par un rétrécissement spontané, de façon à se montrer bientôt conformé en deux lobes; puis, l'étranglement devenant de plus en plus marqué, l'individu se divise bientôt en deux êtres distincts qui, séparés l'un de l'autre, se montrent aussi complets que leur parent commun l'était avant la division. On dit que ces êtres sont fissipares ou scissipares. Fissipare,
du latin fissus = fendu, et parere = enfanter). Qui se produit
par la scission de son propre corps. On nomme fissiparité le mode
Fissipède, du latin fissus = fendu, et pes, pedis = pied). Qui a le pied divisé en plusieurs doigts ou parties, en parlant des quadrupèdes. Fissure de Glaser (anatomie), fissura, fente. - On appelle fissure glénoïdale ou de Glaser une petite fente que l'on remarque au fond de la cavité articulaire (cavité glénoïde) de l'os temporal. Elle donne passage à l'apophyse grêle de Rew, qui appartient à l'os nommé marteau, au muscle antérieur de cet os, aux vaisseaux auditifs externes, à la corde du tympan. Flagelle. - Structure présente chez certains organismes unicellulaires, ainsi que chez certaines cellules animales, telles que les spermatozoïdes. Les flagelles sont de longues extensions filamenteuses de la membrane cellulaire, composées principalement de protéines. Flanc. - On appelle flancs les deux régions latérales de l'abdomen, qui s'étendent depuis les fausses côtes où elles se confondent avec les hypochondres jusqu'aux crêtes iliaques, où commencent les régions ou fosses iliaques. Les deux flancs sont séparés par la région ombilicale. - En anatomie vétérinaire, les flancs sont une partie importante à considérer dans les animaux domestiques. Ils ont pour base, principale la portion charnue du muscle petit oblique; on y distingue une partie médiane, saillante, c'est la corde du flanc; une partie déprimée située au-dessus et nommée le creux; enfin, une troisième au-dessous, et qui se continue avec le ventre. - On dit que le flanc est cordé lorsque le muscle petit oblique qui constitue la corde est très saillant. Lorsque la partie inférieure du flanc est peu développée, on dit qu'il est retroussé. Flavoprotéines. - Groupe de protéines qui contiennent un groupe prostétique appelé flavine, notamment la riboflavine (vitamine B2) ou ses dérivés phosphorylés tels que le FMN (mononucléotide de flavine) et le FAD (adénosine dinucléotide de flavine). Les flavoprotéines interviennent dans une variété de processus biologiques, y compris les réactions d'oxydoréduction. Elles agissent souvent en transférant des électrons entre différents substrats dans le cadre de réactions enzymatiques. Les flavoprotéines peuvent agir comme des oxydoréductases, catalysant des réactions d'oxydation ou de réduction. Les groupes flavine dans ces protéines peuvent accepter et transférer des électrons lors de ces réactions. Les flavoprotéines peuvent avoir une grande diversité de structures protéiques. Certaines sont des enzymes solubles, tandis que d'autres sont intégrées à des complexes enzymatiques ou à des membranes cellulaires. De nombreuses flavoprotéines sont impliquées dans le métabolisme énergétique, notamment dans la chaîne respiratoire des mitochondries, où elles participent au transport d'électrons et à la production d'ATP. Exemples de flavoprotéines : la NADH déshydrogénase, la succinate déshydrogénase, et la glucose oxydase. Flétrissement Fleur. - Organe reproducteur des plantes à fleurs (angiospermes). Les organes reproducteurs mâles (étamines) produisent le pollen, tandis que les organes reproducteurs femelles (carpelles) contiennent les ovules. La pollinisation, qui consiste au transfert du pollen des étamines au stigmate des carpelles, est essentielle à la fécondation et à la production de graines. Les fleurs présentent une grande diversité de formes, de tailles, de couleurs et de parfums, ce qui contribue à attirer une variété de pollinisateurs, tels que les insectes, les oiseaux, les chauves-souris et même le vent, selon les espèces. Fleuron (botanique). - Se dit chez les plantes de la famille des composées, des fleurs à corolle actinomorphe ou régulière, symétriques par rapport à un axe; par exemple des petites fleurs jaunes qui occupent la région centrale d'un capitule de marguerite. Floraison ou fleuraison. - Epanouissemcnt des fleurs. Temps où cet épanouissement se produit. Certaines plantes n'ont qu'une fleuraison dans leur existence et meurent après leur unique fructification, qu'elles soient annuelles, bisannuelles ou pluriannuelles; elles sont dites monocarpiques. D'autres, dites vivaces, fleurissent plusieurs fois (arbres fruitiers). Les plantes sont dites printanières, estivales, automnales, hivernales, suivant l'époque de leur fleuraison. Elles sont encore dites remontantes, quand elles fleurissent deux fois l'an. Floral (botanique). - Epithète qui sert à désigner, à caractériser les organes qui dépendent de la fleur. Ainsi on appelle enveloppes florales le calice et la corolle. Les feuilles florales sont celles qui sont situées à la base de certaines fleurs, comme le chèvrefeuille des jardins; lorsqu'elles diffèrent des autres feuilles, on les appelle bractées (le mélampyre à crête), etc. Flore. - Végétation présente dans une région donnée. - Ouvrage dans lesquels sont décrites et classées les plantes d'une région, d'un pays, ou qui est spécialement consacré à telle ou telle branche du règne végétal (phanérogames, plantes sauvages, plantes cultivées, paléontologie, etc.). Florifères (botanique), du latin ferre, porter, flores, des fleurs. - Les botanistes ont donné ce nom aux parties de la plante qui portent les fleurs. Les bractées sont florifères dans les chatons du noisetier, du peuplier, du saule, etc. Les feuilles sont florifères dans la lenticule exiguë (lentille d'eau), dans les xylophylles, etc. Foetus. - Produit de la conception non encore arrivé à terme, mais ayant déjà les formes de l'espèce. La démarcation entre l'état d'embryon et l'état de foetus n'a rien d'absolu, C'est généralement vers la fin du quatrième mois de la vie intra-utérine, que le nom de « foetus » est appliqué à l'espèce humaine. A la fin du troisième mois on distingue le sexe, et les traits du visage sont bien dessinés. Le foetus est viable à partir de six mois environ. Foie, du latin [jecur] ficatum = foie d'oie engraissée avec des figues). - Viscère de couleur rougeâtre, organe sécréteur de la bile. Le foie est le plus volumineux de tous les viscères; il pèse chez l'humain 1500 grammes. Sa couleur, variable, est généralement rouge-brun; sa consistance est ferme, quoiqu'il se laisse facilement déchirer. Situé dans l'hypocondre droit, qu'il remplit entièrement, le foie s'avance jusque dans l'hypocondre gauche. Sa face supérieure est lisse et convexe, sa face inférieure est concave et traversée par deux sillons latéraux. Un troisième sillon transversal, dit hile du foie, contient tous les organes qui vont au foie, ou qui en partent : veine porte, veine hépatique, vaisseaux lymphatiques et filets nerveux. Le foie est entouré en grande partie par le péritoine, dont Les différents replis le maintiennent en place, formant : le ligament suspenseur ou falciforme, dont le bord inférieur contient le ligament rond du foie, vestige de la veine ombilicale du foetus, le ligament cordonaire; les deux ligaments triangulaires. En faisant une coupe du foie, on distingue de petits corpuscules arrondis de 1 à 2 millimètres de diamètre. Ce sont les lobules hépatiques, Un lobule se compose de cellules diverses; de chaque lobule sort la veine sushépatique; les vaisseaux qui y entrent sont des ramifications de l'artère hépatique et de la veine porte. Le foie reçoit le sang veineux de la veine porte, c'est-à -dire issu des organes abdominaux, et le transmet à la veine cave inférieure. Il sécrète la bile, produit le glycose et emmagasine le glycogène. Enfin, c'est le foie qui agit sur les toxines et les détruit. Foliacé (botanique). - Se dit des organes qui ont l'apparence, la nature et l'organisation des feuilles. Les stipules sont foliacées dans la plupart des cas, ainsi que l'involucre. La spathe est foliacée dans les glaïeuls. Le terme foliacé s'emploie surtout pour qualifier certains cotylédons qui, minces et souvent relevés de nervures, ressemblent tout à fait aux feuilles, comme dans les belles-de-nuit et autres nyctaginées, quelques euphorbiacées, comme le sablier explosif (Hara crepitans); tels sont encore les sterculiers, les tilleuls, etc. Foliaire. - Qui a rapport aux feuilles (ex. :glandes foliaires). Foliation. - Disposition des feuilles sur la tige. Moment où les bourgeons commencent à développer leurs feuilles. (Synonyme dans ce sens de feuillaison). Foliole (botanique). - Petite feuille. On désigne particulièrement sous le nom de folioles les divisions articulées des feuilles composées ou encore les bractées qui constituent l'involucre du capitule dans la famille des Composées. Follicule. - En botanique, ce mot désigne un fruit à péricarpe sec et déhiscent, ordinairement polysperme, provenant d'un carpelle clos et s'ouvrant à maturité par une fente unique, qui passe exactement entre les deux rangées de graines : une fleur fournit généralement autant de follicules qu'elle contenait de carpelles. - En anatomie ce nom est donné à divers organes en forme de petit sac (follicules pileux, sébacés, dentaires, etc.). Les follicules dentaires ou sacs dentaires ont pour fonction de sécréter les dents et se comportent comme des glandes. Ils se montrent au deuxième mois de la gestation, sous forme d'épaississements, puis de bourgeons épithéliaux, qui s'enfoncent dans la gencive. Le follicule est double pour les dents qui sont destinées à être remplacées. Fontanelle (anatomie). - Espaces membraneux qui existent chez le foetus et les très jeunes enfants aux régions du crâne où se rencontreront les angles des os, lorsque leur ossification sera complète. Foraminifères.
- Organismes marins unicellulaires qui sécrètent des coquilles en carbonate
de calcium. Ces coquilles forment souvent des dépôts sédimentaires dans
les fonds marins. Les foraminifères utilisent des pseudopodes pour se
déplacer et capturer des particules alimentaires. ( Forêt, du bas latin fores, -tis, de foris = dehors). - Grande étendue de terrain planté d'arbres. Les régions forestières par excellence, très réduites aujourdhui par les progrès du déboisement, se trouvent dans les régions tempérées des deux hémisphères le plus abondamment et surtout le plus régulièrement arrosées : dans le nord-est de la France, le plateau schisteux rhénan, les plateaux de l'Allemagne centrale (Forêt-Noire, Franconie, Thuringe), la Norvège, la Finlande, la Russie au Nord du 55e degré de latitude Nord, la Sibérie septentrionale, etc. En Amérique, une zone forestière correspondante existe au Canada et au Nord des prairies de l'Ouest. Enfin, dans les régions tropicales de l'Afrique et du Brésil, de l'Inde et de l'Insulinde, très abondamment arrosées par les pluies tropicales, se développe la magnifique végétation de forêts primaires. Fosse. - Se dit en anatomie d'excavations plus ou moins profondes (fosse orbitaire, fosse iliaque, fosses nasales , etc.). Fossette. - Petite cavité. Par exemple, en anatomie, la fossette de l'estomac qui est un creux de l'estomac. En zoologie, une fossette c'est encore un petit creux ou une petite dépression dans le tégument de divers animaux : Annélides, Crustacés, Insectes, etc. : Les téguments chargés de fossettes sont dits fovéolés. Fossile, du latin fossilis = extrait de la terre. - Nom donné aux débris ou empreintes de plantes (ex. : bois fossiles), d'animaux et à divers éléments éléments liés à une activité biologique préservés dans les roches ou les sédiments et ensevelis dans les couches terrestres antérieures à la période géologique actuelle. Les fossiles peuvent prendre différentes formes, selon le processus de fossilisation et le type d'organisme préservé. Les fossiles les plus courants comprennent les os, les dents, les coquilles, les empreintes de pas, les empreintes de feuilles, les empreintes de plumes, les traces de mouvements (ichnofossiles) et les fossiles de pollen. Fossilisation. - Passage d'un corps organisé à l'état fossile. Si un organisme se trouve, après sa mort, exposé au contact de l'eau ou de l'air humide, il se décompose rapidement et ses parties les plus solides seront complètement détruites au bout de quelques années. Si, au contraire, il se trouve à l'abri de l'air, entouré de substances minérales qui pénètrent ses tissus ou se déposent sur sa surface, sa substance pourra être détruite en tout ou en partie, mais, du moins, il conservera sa forme et même jusqu'à un certain point sa structure; il sera devenu fossile. Ce sont très rarement les organismes eux-mêmes qui se sont ainsi conservés; presque toujours, leur composition a été altérée, modifiée; leurs molécules ont été remplacées par d'autres, plus susceptibles d'une longue conservation. C'est ainsi que certains organismes fossiles sont entièrement silicifiés. Souvent le corps a disparu, sans laisser d'autres traces que les empreintes ou moules de sa forme extérieure et souvent de sa forme interne, ce qui a lieu pour les fossiles du calcaire grossier. Fouet de l'aile(zoologie). - C'est la troisième partie ou la plus extérieure de l'aile des oiseaux. Quelques-uns d'entre eux, tels que certaines espèces de Vanneaux des pays chauds, les Kamickis, les Jacanas, parmi les Échassiers, ont le fouet de l'aile armé d'un et souvent de deux éperons ou ergots. On trouve la même disposition chez un petit nombre de Palmipèdes; ainsi la Bernache armée ou Oie d'Afrique n'a qu'un petit ergot à l'aile, tandis que l'Oie de Gambie se fait remarquer par les deux gros éperons dont le fouet de son aile est armé. Ce sont véritablement des armes pour ces oiseaux. Fouisseurs
(mammifères). - En zoologie, on donne
le nom général de mammifères fouisseurs (fossores; du latin fodere,
fouir) à tous les mammifères qui creusent
la terre pour y trouver un abri ou des aliments. Ils ont les
membres
antérieurs constitués fortement et des ongles
très longs; mais comme ces
animaux, malgré
cette analogie, diffèrent essentiellement entre eux par d'autres caractères
plus importants, ils ne peuvent être classés dans une même division.
Tels sont les Taupes ( Fourchette (anatomie vétérinaire). - On appelle ainsi cette partie du sabot du cheval, formée par une corne molle, élastique, qui s'élargit vers le talon et qui est moulée exactement sur le coussinet plantaire, partie molle et charnue située sous le pied. "C'est, dit Girard, une partie exubérante, pyramidale, dont la pointe est antérieure et prolongée dans le milieu de la sole; dont la base, bifurquée et plus élevée, se continue de chaque côté avec les talons et termine postérieurement la circonférence du dessous du pied. Elle porte deux branches disposées en V, et séparées par un enfoncement triangnlaire nommé le vide. Elle est composée d'une corne plus ou moins flexible, concourt avec le bord de la paroi à l'appui, modère les effets des percussions violentes, empêche l'animal de glisser sur le pavé mouillé on plombé, et sert spécialement au toucher." Fovéa = fovéa centralis. - Petite dépression située au centre de la rétine de l'oeil humain. Elle est particulièrement densément peuplée de cônes, les cellules photoréceptrices responsables de la vision en détail. La densité de cônes dans la fovéa est extrêmement élevée, atteignant jusqu'à 200 000 cônes par millimètre carré. Cette densité élevée de cônes est ce qui permet une vision très nette et détaillée dans cette région. La fovéa est située au fond de la macula, une zone légèrement plus grande, qui est également riche en cônes. La fovéa elle-même a un diamètre d'environ 1,5 mm, ce qui correspond à environ 0,5 degré de l'angle visuel. Fovéole (du latin foveola =, petite fosse ou fossette). En zoologie, le terme désigne une dépression, un creux à la surface du corps. S'emploie surtout pour les insectes.). - En botanique, la fovéole est la fossette que présente, chez certaines composées, la surface du réceptacle, et dont chacune reçoit la base d'une fleur. C'est aussi la dépression du fond de laquelle se détache le liquide d'une feuille d'isoète. Fovéolé, ée (rad. fovéole). - Qui est chargé de fossettes, qui est marqué d'une ou de plusieurs impressions arrondies. Fovilla (botanique),
du latin fovere = chauffer, couver. - Expression tombée en désuétude
et par laquelle les botanistes désignaient jadis une matière fluide,
épaisse, contenue dans l'enveloppe interne du pollen.
Dans cette matière nagent de nombreux corpuscules granuleux et opaques,
des gouttelettes huileuses, et beaucoup plus rarement des grains de fécule.
- "Les corpuscules sont en général de deux sortes,
la plupart extrêmement petits et sphériques; quelques. uns beaucoup plus
gros, globuleux eux-mêmes ou ellipsoldes, ou allongés en courts cylindres,
amincies à leurs extrémités. On a cru reconnaître, dans ces derniers,
des mouvements de contraction ou de flexion, comme dans les animalcules
infusoires. Mais ces délicates observations demandent à être encore
soigneusement vérifiées." (Jussieu Frai. - Oeufs des Poissons, des Batraciens et de quelques autres animaux aquatiques. Frayère.
- On appelle ainsi le lieu où les femelles des poissons,
viennent déposer leurs oeufs ( Fretin (zoologie). - Ce nom s'applique à tout poisson trop petit pour être mangé autrement qu'en friture. On l'emploie aussi comme appât pour la pêche à la ligne des poissons voraces. Il diffère de l'alevin en ce que celui-ci n'est composé que de poissons propres aux étangs que l'on veut empoissonner. Frein (anatomie). - Nom donné à des structures qui servent à retenir ou à limiter le mouvement d'une partie du corps. Fronde. - Nom donné aux feuilles des fougères. Front, Frons des Latins. - Partie supérieure de la face, bornée latéralement par les tempes, en haut par l'origine des cheveux, en bas par la ligne horizontale des sourcils. Elle forme la ligne, des sourcils. On y retrouve les os, les muscles, les vaisseaux, les nerfs, etc. qui entrent dans la composition de la face. - Région de la tête des animaux, bornée en bas par le chanfrein et s'étendant en haut jusqu'au sommet de la tête; il a pour base l'os frontal, les pariétaux, les muscles temporaux. Dans le boeuf il ce termine supérieurement par un bourrelet des deux côtés duquel surgissent les cornes. Frontal. - Qui concerne le front. - Muscle frontal : on nomme ainsi un muscle médian large, mince, irrégulièrement quadrilatéral, qui couvre l'os frontal jusqu'aux sourcils. - Nerf frontal : c'est la branche du nerf ophtalmique qui passe à la partie supérieure de l'orbite, puis se divise en deux rameaux; l'un passe par le trou orbitaire supérieur, le second au-dessous de la poulie du muscle grand oblique. - Os frontal. Cet os, placé à la partie antérieure du crâne, s'articule avec les pariétaux, les temporaux et le sphénoïde; il forme la paroi supérieure de l'orbite et presque toute la cloison osseuse nasale. C'est sur cet os que l'on trouve les bosses frontales, si développées chez les jeunes enfants, et qui sont constituées par le développement des sinus frontaux. Fructose. - Monosaccharide ( = glucide simple), qui se trouve naturellement dans de nombreux fruits, ainsi que dans le miel et dans certains légumes. Le fructose est un isomère du glucose, ce qui signifie qu'il a la même formule chimique (C6H12O6) mais une structure moléculaire différente. Le fructose est plus sucré que le glucose ou le saccharose (sucre de table), ce qui en fait un édulcorant populaire dans de nombreux aliments transformés et boissons sucrées. Le fructose est absorbé dans l'intestin grêle et transporté dans le sang, où il peut être utilisé comme source d'énergie par les cellules du corps. Contrairement au glucose, le fructose est métabolisé principalement dans le foie. Il est converti en glucose, en glycogène (forme de stockage du glucose) ou en acides gras, selon les besoins énergétiques de l'organisme. Fruit. - Organe des plantes phanérogames qui succède à la fleur, et qui contient la semence. Le fruit est l'ensemble de la graine, de l'ovaire et de ses enveloppes venus à maturité. Il est formé de deux parties : 1° le péricarpe, servant d'enveloppe aux graines, et divisé lui-même en épicarpe, mésocarpe et endocarpe, et 2° la graine. Suivant la forme qu'ils affectent, les fruits reçoivent différents noms (drupe, drupéole, baie, akène, gousse, silique, caryopse, pyxide, capsule, samare, strobile). Certains fruits s'ouvrent à la maturité pour laisser s'échapper leurs graines (fruits déhiscents), d'autres tombent avec leurs graines, qui ne sont libérées que par la décomposition des enveloppes extérieures (fruits indéhiscents). La plupart des fruits servant à l'alimentation de l'homme sont fournis par des végétaux ligneux : un petit nombre seulement proviennent de plantes herbacées. On distingue dans les pays tempérés : les fruits à pépins (poire, pomme, coings sorbes); à noyau (abricot, cerise, péché, prune). à osselets (nèfle, cornouille), baies (raisins, groseilles, framboises, fraises, ronces, épine-vinette, busserole), les fruits secs ou non pulpeux (noix, noisette, amande, châtaigne, faine). Les pays chauds fournissent les grenades, oranges, citrons, mandarines, figues, dattes, ananas, anones, noix de coco, bananes, goyaves, kakis, physalis, litchis, sapotille, caroubes, jambosa, etc. Frutescent (botanique), dit latin fruter, arbrisseau. - Se dit d'un végétal ligneux, rameux dès sa base à la manière des arbrisseaux, Une plante est dite sous-frutescente, lorsque la partie inférieure de sa tige seule est ligneuse. Une plante frutiqueuse est celle qui, étant herbacée tend à devenir frutescente. Funicule (botanique). - On donne ce nom au cordon vasculaire qui, partant du placenta de l'ovaire , aboutit à la graine et est destiné à servir de conduit aux sucs nourriciers. Ce cordon est désigné souvent sous le nom de cordon ombilical. Certains auteurs ont aussi nommé cet organe podosperme (du génitif grec podos, pied, et sperme, graine). Il est quelquefois très développé comme dans certains magnolias. Dans les asclépiades, il est formé de filets soyeux qui composent une aigrette. - Le funicule est un faisceau de fibres et de vaisseaux détachés du placenta ou trophosperme. Destiné à nourrir l'embryon comme il a été dit, il pénètre à travers l'épisperme jusqu'à l'amande; dans ce trajet, il franchit l'épaisseur de la testa en un point nommé le hile, et celle du tegmen ou membrane interne en un autre point nommé la chalaze. Furca. - Terme utilisé en anatomie pour désigner des structures en forme de fourche. Il désigne également une structure spécifique présente chez certains crustacés, en particulier les amphipodes et les isopodes. La furca est, dans ce cas, une paire de appendices caudaux, souvent modifiés, qui sont situés à l'extrémité postérieure de l'abdomen. Ces appendices peuvent être utilisée pour la propulsion, en battement synchronisé avec d'autres appendices, ce qui permet au crustacé de nager rapidement en avant ou en arrière. La furca peut également servir de gouvernail, fournissant stabilité et contrôle directionnel pendant la nage. Fuseau mitotique. - Structure qui se forme pendant la division cellulaire (mitose). Il est essentiel pour la distribution équitable des chromosomes, assurant ainsi la transmission correcte de l'information génétique aux cellules filles. Fusiforme (histoire naturelle). - Qui a la forme d'un fuseau, renflé vers le milieu et s'amincissant par les deux bouts. On rencontre assez souvent cette forme en zoologie et en botanique; ainsi plusieurs espèces de coquilles sont fusiformes, la racine d'une variété de Rave (Raphanus sativus, Lin.) est fusiforme, etc. Fusion. - Mode d'entrée par certains virus à enveloppe, où cette enveloppe fusionne avec la membrane plasmique de la cellule hôte. |
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