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Le
terme pectoral, -ale, s'applique à ce qui
a rapport à la poitrine ou à la région thoracique; du génitif latin
pectoris,
poitrine. - Ainsi, en anatomie, on dit région pectorale,
cavité
pectorale. Deux muscles sont particulièrement
désignés par cette épithète :
1° Le
Grand Pectoral (Sterno-huméral de Chaussier),
situé à la partie antérieure du thorax et de
l'aisselle; triangulaire, aplati, large
en dedans, étroit et épais en dehors. Il s'attache, en forme d'éventail,
à la moitié interne de la clavicule, à la
partie moyenue de la face antérieure du sternum
et aux cartilages des six premières côtes; de
ces différents points, il descend en se rétrécissant et s'épaississant
pour aller s'attacher au bord antérieur de la gouttière bicipitale
de l'humérus. Lorsque le bras
est pendant; il le porte en dedans; s'il est élevé, il l'abaisse et le
porte en dedans; il lui imprime aussi un mouvement de rotation en dedans.
2° Le Petit Pectoral
(Costo-coracoïdien de Chaussier), plus petit et plus mince, moins large
et de même forme; il s'étend de l'apophyse
coracoide aux trois côtes qui suivent la première ou la seconde. Il porte
l'apophyse coracoïde et par conséquent l'épaule
en avant et en bas. Quand l'omoplate est fixé,
il soulève les
côtes.
En zoologie, on dit que les mamelles
sont pectorales, lorsqu'elles correspondent à la poitrine, comme cela
a lieu chez l'humain; ainsi, les singes, les chauves-souris, les éléphants,
etc., ont deux mamelles pectorales; les galéopithèques
en ont quatre. Les poissons ont, pour la plupart,
des nageoires pectorales. - Cuvier
a donné le nom de Pectorales pédiculées à sa Treizième famille des
Poissons acanthoptérygiens; elle comprend les genres Baudroie et Batracoïdes. |
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