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Dans le langage
courant, on appelle pores (du grec
poros = passage) les orifices
de glandes spéciales fournissant à la surface
de la peau des matières particulières, telles que la sueur,
la matière grasse ou sébacée, etc. Quelquefois, chez les animaux,
on nomme pore un simple orifice de communication entre deux cavités
internes, ou celui d'une cavité du corps avec l'extérieur.
En botanique, on appelle ainsi non seulement
de petites ouvertures microscopiques qui se trouvent à la surface des
végétaux,
et par lesquelles s'accomplissent certaines fonctions, comme dans les animaux,
mais encore des sortes de trous parfaitement visibles dans certains organes,
et donnant passage à des corps spéciaux. Ainsi dans les étamines,
les anthères opèrent quelquefois leur
déhiscence
(c'est-à -dire l'acte par lequel s'ouvrent les loges au moment de la fécondation)
par un pore; les Solanum et le Poranthera présentent cette organisation
assez rare. Dans le Tetratheca juncea, il y a plusieurs pores qui se confondent
en un seul au sommet. La déhiscence de la capsule
peut aussi, dans certains cas, avoir lieu par des pores au lieu de se pratiquer
par la désunion des valves. Ainsi le fruit
du Muflier gueule-de-loup, se rompt en deux points différents au sommet
pour livrer passage aux graines; on dit alors
que le péricarpe est bâillant. Dans les Campanules, ces pores sont vers
le bas. |
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