|
En
botanique, un phyton désigne généralement une partie végétale,
en particulier une partie aérienne ou une tige. Plus précisément, il
peut désigner la partie d'une plante située au-dessus du sol, comprenant
généralement la tige, les feuilles, les fleurs et les fruits. Dans certains
contextes, le terme peut également être utilisé pour décrire la partie
aérienne d'une plante vasculaire, par opposition aux parties souterraines
telles que les racines. Ajoutons que Charles Gaudichaud,
botaniste de la première moitié du XIXe siècle, en reprenant
des idées déjà émises en 1719 par l'astronome La Hire,
et vers 1810 par le botaniste Dupetit-Thouars, a imaginé un système sur
la constitution des végétaux, dans lequel
il considèrait une plante phanérogame
comme résultant de la réunion de plusieurs individus identiques ou éléments
primordiaux. Chacun de ces individus est nommé par lui un phyton
(en grec phyton = plante) et se compose d'un système supérieur
ou ascendant, et d'un système inférieur ou descendant. Le système supérieur
comprend trois parties ou mérithalles, le mérithalle tigellaire, le mérithalle
pétiolaire, le mérithalle limbaire; le système inférieur ne comporte
que le mérithalle radiculaire. Chaque phyton, composant le végétal,
a son système descendant engagé dans la tige sous
la forme d'une couche vasculaire enveloppante qui contribue à constituer
le corps ligneux. Le système ascendant s'élève librement en scions Ã
l'extrémité des branches ou dans le prolongement
de la tige elle-même. C'est lui qui produit l'accroissement en hauteur
ou élongation, tandis que le système descendant, en se développant,
produit l'accroissement en largeur ou en diamètre. - Ce système d'idées
n'a pas fait l'unanimité parmi les contemporains de son auteur. Ils on
considéré qu'il expliquait d'une façon ingénieuse, tous les résultats
du travail d'accroissement des tiges chez les végétaux phanérogames,
mais il leur supposait un mode d'accomplissement que l'observation des
faits ne démontraient pas et semblait contredire en plusieurs points.
Le principal opposant des thèses de Gaudichaud a été Mirbel.
(Ad.
F.). |
|