|
La respiration
est la fonction à l'aide de laquelle se font les échanges
gazeux entre les tissus vivants et le milieu extérieur.
La fonction respiratoire tient au besoin d'énergie qu'ont les êtres
vivants, dont les réactions de synthèse sont exothermiques.
Chez les végétaux, qui utilisent
les radiations solaires, et qui sont immobiles, aucun appareil
spécial ne s'est constitué; il n'en est pas de même
chez les animaux, très actifs, dont les
besoins d'énergie sont considérables, et qui sont en conséquence
obligés de l'emprunter à l'oxygène atmosphérique.
Les différentes formes de la respiration sont : respiration directe
ou cutanée, chez les végétaux et les animaux inférieurs,
et respiration indirecte, à l'aide de trachées,
de branchies, de poumons.
Les connaissances
précises sur la respiration datent des études de Harvey
(1628) sur la circulation et surtout de la
découverte de l'oxygène par Priestley
et Lavoisier.
Ce dernier démontra que la respiration aboutit à une combustion
des aliments dans le métabolisme. W. Edwards démontra que
cette combustion a lieu, non dans les poumons ou le sang,
mais dans l'intimité des tissus.
Respiration
chez les animaux.
a) Anatomie. - L'organe essentiel
de la respiration chez l'humain et les autres vertébrés-supérieurs
est le poumon, où le sang veineux se charge d'oxygène (Appareil
respiratoire).
b) Physiologie. - L'humain peut
respirer par la bouche, bien que normalement il
ne doive respirer que par le nez. Les mouvements
respiratoires peuvent se faire sous l'influence de la volonté,
mais le plus habituellement ils sont inconscients, d'origine réflexe.
Le réflexe est provoqué par l'accumulation dans le sang de
l'acide carbonique, qui agit sur les nerfs du poumon,
lesquels transmettent l'excitation au centre respiratoire (noeud vïtal)
et de ce centre aux muscles inspirateurs. La peau
semble intervenir aussi dans le réflexe respiratoire, puisque les
gens dont l'épiderme a été
détruit (grand brûlés, par exemple) sont obligés
de penser à respirer; s'ils s'endorment, la respiration s'arrête
et ils meurent.
L'humain respire de quatorze à dix-huit
fois par minute, un demi-litre environ caque fois. Le contenu pulmonaire
gazeux étant de 4 litres et demi à 5 litres, il en résulte
que tout l'air du poumon n'est pas déplacé à chaque
respiration. Dans l'air total des poumons, on distingue trois parts principales
: l'air résiduel ou résidu respiratoire, estimé à
1200 cc., et qui exprime la quantité d'air qui n'est jamais déplacée;
la réserve respiratoire (et l'air complémentaire), estimée
à 3200 cc., et qui représente le volume d'air admis ou expulsé
par les respirations les plus fortes; et enfin l'air de la respiration
ordinaire, estimé à 500 cc. |
|