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Les Rosiers
Rosa
Les Rosiers (Rosa) sont un genre de plantes de la famille de Rosacées, formé d'espèces très variables. Feuilles irnparipennées, quelquefois réduites à la foliole impaire, fleurs composées d'un tube réceptaculaire pyriforme ou sphérique, dilatation du sommet du pédoncule, portant sur ses bords et sa paroi interne les diverses pièces de la fleur. Calice à cinq lobes, grands, plus ou moins découpés et glanduleux; corolle à cinq pétales, ordinairement roses ou blancs, alternes avec les sépales; étamines en nombre indéterminé, souvent plus de cent, se modifiant en pétales. Carpelles en nombre variable, uni-ovules, à styles libres ou adhérents entre eux. A la suite de la fécondation, les carpelles donnent des akènes, et le tube réceptaculaire lui-même s'accroît, devient charnu et se colore. 

Ce genre très naturel comprend des espèces répandues dans l'hémisphère boréal et surtout dans l'ancien continent. Elles sont souvent si voisines les unes des autres, elles s'hybrident si aisément, que leur détermination est difficile et que leur nombre ne peut être précisé. Pour en faciliter l'étude, ces espèces sont groupées assez arbitrairement en sections que l'on indiquera ici en partie pour faire connaître les principales formes spécifiques dont sont sorties les plus remarquables variétés cultivées dans les jardins.

La plupart des Rosiers ont un caractère commun : les styles de leurs fleurs sont libres. D'autres ont, au contraire, les styles réunis en une colonne allongée et terminée par les stigmates. Ils forment la section des Rosiers serpentants ou à styles soudés. Leurs fleurs sont purpurines, roses ou blanches et leurs feuilles sont assez souvent persistantes. On distingue dans cette section : Rosa sempervirens L.. à feuilles minces, de cinq à sept folioles persistantes, concolores, luisantes; sépales courts, réfléchis, caducs; pétales blancs; styles en colonne velue, presque aussi longue que les étamines; fruit globuleux ou ovoïde, dressé, glabre. Cette espèce a fourni des variétés estimées, à fleurs d'un blanc pur ou roses. R. arvensis L. Folioles vert pâle à la face inférieure styles soudés en colonne glabre ; fruit ovoïde, coriace, brun cramoisi. R. moschata Ait. Feuilles discolores, à stipules étroites, aiguës; pétales blancs, à onglet jaune, très odorants. Espèce cultivée comme plante à parfum et présentant, en outre, de belles variétés à fleurs blanches ou jaunâtres, mais s'épanouissant tardivement. R. stylosa Desv. Feuilles vert pâle à pétioles cotonneux ou pubescents et à stipules supérieures dilatées, très larges; ordinairement solitaires et non en corymbes comme dans les espèces précédentes; styles en colonne glabre. Les Rosiers à styles libres peuvent se ranger dans les sections suivantes :

1° Rosiers Bengale. Styles libres, presque inclus; sépales réfléchis; feuilles ordinairement trifoliolées, persistantes, luisantes, coriaces, avec des stipules très étroites. Le R. indica L., espèce la plus importante du groupe, est un arbrisseau toujours vert, dressé, à feuilles luisantes, glabres, d'un vert foncé en dessus, glauques en dessous, avec des stipules soudées au pétiole. Fleurs solitaires ou en corymbe. portées sur des pédoncules glabres et allongés, grandes, roses, carnées ou jaunâtres, semi-doubles. Tube réceptaculaire renfermant 40 à 50 carpelles. Fruit arrondi ou courtement obovoïde, rouge écarlate à la maturité. Cette espèce, dite Rosier de l'Inde ou Rosier Thé, a d'innombrables variétés, comme : Gloire de Dijon, fleur grande, pleine, jaune saumoné; la Boule d'or, fleur grande, très pleine, d'un jaune vif; Maréchal Kiel, grande, très pleine, jaune rougeâtre, etc. R. bengalensis Pers. Buisson d'un port un peu étalé, inerme ou peu épineux. Etamines caduques en même temps que les pétales. Tube réceptaculaire renfermant une quinzaine de carpelles. Les fleurs; solitaires ou groupées, purpurines, sont peu odorantes. Il en est des variétés à floraison continuelle, de couleurs variées, à fleurs d'un rose pâle, rouge cramoisi. D'autres, de petite taille, véritables miniatures, ont les fleurs très petites et nombreuses et sont désignées sous le nom de Bengale Pompon. 
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Roses.
Des roses...

2° Rosiers Cyrorrhodon. Fleurs purpurines, roses ou blanches; carpelles portés chacun sur un pédoncule les égalant en longueur. Cette section comprend : R. canina L. Fleurs roses ou blanches, toujours odorantes, solitaires ou réunies en corymbe; pédoncule et tube du calice, glabres, lisses, ou quelquefois pédoncules hispides, divisions calicinales pinnatipartites, dressées puis réfléchies, ne persistant pas sur le fruit. Les styles, distincts, sont courts. Les fruits sont ovoïdes ou sub-globuleux, d'un rouge orange à la maturité. Cette espèce est dite Rosier des chiens, parce que ses racines ont été employées autrefois contre la rage; elle est connue aussi sous le nom d'Eglantier. Elle est fort répandue dans les haies, les buissons, au bord des bois. Son rôle principal est de fournir des sujets pour le greffage des variétés cultivées, sujets rustiques et d'une grande vigueur. Ses fruits, très astringents, reçoivent dans les pharmacies le nom de Cynorrhodon. R. alba L. Très voisin du précédent, dont il diffère par sa corolle grande d'un blanc pur. Fruit oblong, de couleur écarlate à la maturité. Cette espèce a fourni beaucoup de variétés ornementales à fleurs blanches ou carnées. R. rubiginbsa L. Feuilles à folioles dentées, garnies à leur face inférieure de poils glanduleux rougeâtres qui leur donnent une couleur de rouille et une odeur de pomme reinette. Fruit couronné jusqu'à la maturité par les folioles du calice. R. damascena Mill. Rosier de Damas ou R. des quatre saisons, R. de tous les mois. Feuilles dentées, glabres et vertes en dessus, blanchâtres et pubescentes en dessous. Folioles du calice réfléchies au moment de la floraison, chargées, ainsi que le pédoncule, de poils rougeâtres, glanduleux. Corolle d'un beau rose, quelquefois blanche, très odorante. Les fleurs sont employées pour la préparation de l'essence de roses. Cette espèce se propage relativement bien de boutures; elle a fourni de nombreuses variétés ornementales à fleurs parfumées. 

3° Rosiers Provins. Fleurs purpurines ou roses; carpelles sessiles au fond du tube réceptaculaire; feuillage hispide, glandulifère. On remarque dans cette section: R. centifolia L., Rosier à cent feuilles. Aiguillons presque droits, à peine élargis à leur base, entremêlés de poils glandulifères. Feuilles amples, ovales, v,vertes et glabres en dessus, blanchâtres et pubescentes en dessous, dentées, à dents ciliées glanduleuses. Pédoncule et calice fortement hérisssé, glanduleux. Ce Rosier a les fleurs d'un beau rose et d'une odeur très agréable. Il a fourni des variétés cultivées comme plantes à parfum, pour la préparation de l'essence de roses, et une multitude de variétés ornementales de premier ordre, comme : la Rose des peintres, d'un beau rose,. grande, pleine, de belle forme; l'Unique blanche, moyenne, pleine, blanche; plusieurs Rosiers nains : Pompon perpétuel, à fleurs petites, pleines, rose cramoisi; Pompon blanc; plusieurs rosiers mousseux, remarquables par les poils nombreux, verdâtres, glanduleux, qui hérissent, comme une sorte de mousse, la surface de leur pédoncule et de leur calice. R. gallica L. Espèce des haies et des bois, à fleurs grandes, d'un rouge pourpre, solitaires, ou réunies par deux ou trois. L'odeur des fleurs, peu prononcée à l'état frais, augmente à mesure qu'elles sèchent. Les fleurs sèches, connues sous les noms de roses officinales, roses rouges, roses de Provins, sont très astringentes et employées en médecine; elles servent aussi à la préparation de la conserve de roses et du miel rosat. La Rose tricolore de Flandre, grande, très pleine, blanche, striée de rouge, est une variété horticole de cette espèce et l'une des plus belles roses panachées. 

4° Rosiers Pimprenelles. Fleurs purpurines, roses ou blanches; carpelles sessiles au fond du tube réceptaculaire; fruit cartilagineux, pourpre noir, sphérique, couronné par les lobes du calice connivents. Cette section présente les deux espèces suivantes: R. pimpinellaefolia Ser., remarquable par ses folioles petites, arrondies comme celles de la pimprenelle et portant de petites dents sur leur pourtour. Fleurs petites, solitaires, blanches ou jaunâtres à odeur suave. Cette espèce buissonnante, touffue, de petite taille, a fourni de charmantes variétés horticoles et des variétés très épineuses, comme : R. spinosissima L. et R. myriacantha DC., que l'on considère aussi comme des espèces distinctes. B. sulfurea Ait. Buisson atteignant 2 m hauteur, avec des feuilles glabres, glauques, obovales, denticulées. Fleurs jaunes, devenant grandes. et très pleines par la culture. 

5° Rosiers de Banks, R. de lady Banks (Rosa Banksiae R. Br.). Arbustes inermes et glabres, à rameaux grêles, flexibles, très longs. Folioles d'un beau vert, luisantes, denticulées, oblongues-ancéolées. Fleurs petites, blanches, jaunes ou saumonées, en corymbes ombelliformes. Fruits globuleux.

Horticulture.
Les Rosiers demandent une terre de bonne qualité, fraîche, meuble, perméable et, en outre, une exposition bien aérée et la pleine lumière. Ils supportent ordinairement bien la taille et se prêtent aux diverses formes qu'on veut leur donner. On les dispose habituellement en buissons ou sur tige ou encore, surtout dans le Midi, en haies très ornementales et défensives. La taille se fait à la fin de l'hiver d'une manière très simple, en rabattant les branches sur leurs bourgeons inférieurs, plus ou moins près de leur insertion, suivant les variétés. Certains rosiers, en effet, comme les rosiers pompons et mousseux fleurissent moins lorsqu'on les taille trop court. La taille courte, d'ailleurs, épuise plus tôt les sujets et fait développer, à leur pied, un plus grand nombre de drageons qu'on doit supprimer avec soin. On rajeunit les rosiers épuisés en les recépant au niveau du sol; ils rejettent alors vigoureusement, et les rejets se mettent à fleur dès l'année suivante, si le recépage est fait en été. Les espèces grimpantes, comme les rosiers Banks, peuvent être cultivées sans être soumises à la taille. On les laisse s'élever contre les treillages et les murs où on les palisse. Ces rosiers sont remarquables par leur abondante floraison. 

Les rosiers se multiplient surtout par la greffe sur des sujets élevés de semis ou sur des espèces sauvages comme R. canina que l'on arrache dans les haies et au bord des bois et qui convient surtout pour porter les variétés d'ornement les plus vigoureuses. On choisit les sujets au printemps et mieux en automne. Ils sont rabattus pour le greffage à 1 m environ du sol, si les rosiers doivent être élevés sur tige, ou près du sol, ou même sous terre, lorsque leurs greffons sont destinés à s'affranchir et à vivre par la suite sur leurs propres racines. Les rosiers se greffent principalement en fente et en écusson. Dans le greffage en fente, on applique un ou deux greffons sur la section du sujet, suivant sa force. L'époque la plus favorable pour ce greffage est la fin de l'hiver et le printemps. L'écussonnage se fait à oeil poussant, en mai et juin, ou à oeil dormant, en août et septembre. Les écussons se posent isolément ou rapprochés par deux ou trois, suivant la grosseur du sujet qui est rabattu ensuite sur un bourgeon d'appel au-dessus de l'écusson. Après la reprise de la greffe, on pince le bourgeon d'appel et l'on supprime les scions que produit le sujet au-dessous de la greffe. D'autres procédés de multiplication : bouturage, couchage ou marcottage, semis, sont aussi en usage pour le rosier. Le bouturage s'applique surtout aux espèces qui ne drageonnent pas, comme le rosier thé, le rosier musqué.

D'autres espèces : rosiers pimprenelles et rosiers cent-feuilles, se bouturent difficilement. On bouture les rosiers en été avec des rameaux de l'année, déjà en partie aoûtés, et munis de deux ou trois yeux. On les bouture aussi au printemps avec des rameaux de l'année précédente, coupés à une longueur de 20 à 30 cm. Les espèces qui réussissent le mieux au bouturage sont piquées en sol léger, siliceux, frais, ou en terre de bruyère, à une exposition ombragée. On leur laisse un ou deux yeux hors du sol. Les boutures des espèces difficiles au bouturage sont élevées en serre ou sur couche chaude, en pots remplis de terre de bruyère et sous cloche. Après la reprise, on les met dans des pots plus grands et on les découvre peu à peu. Le couchage des rosiers se fait en terrain frais, au printemps, avec des rameaux de l'année précédente, ou en automne, avec des rameaux de l'année. Lorsque ces branches se sont enracinées, ce qui peut se produire au bout de quelques jours, on les relève pour les planter à demeure. Les semis de rosiers se font au printemps, à l'aide des graines conservées dans les fruits pendant l'hiver, ou stratifiées. On sème aussi en automne, dès que les graines sont bien mûres, et ces graines lèvent au printemps suivant, comme les précédentes, mais irrégulièrement. Les semis se font en pleine terre à une exposition ombragée, ou bien sous abri, s'il s'agit d'espèces sensibles au froid. Les jeunes rosiers fleurissent parfois dès la première année, le plus souvent deux ou trois ans après le semis. (G. Boyer).

Histoire.
La rose paraît avoir été connue et admirée depuis des temps très anciens. Dans les tombeaux des Tchoudes, on a trouvé des monnaies portant l'empreinte de roses. Dans le Zend Avesta, la rose est mentionnée avec un sens religieux et cosmogonique; en Inde, en Syrie, en Egypte, on trouve des traces de la vénération qu'inspirait cette fleur; on doit cependant remarquer qu'on n'en trouve pas de représentation sur les monuments de l'ancienne Egypte. Hérodote ne la mentionne pas non plus dans ce pays, tandis qu'il rapporte que les Babyloniens avaient des roses d'argent qu'ils portaient dans certaines fêtes comme des symboles. En Grèce, la rose paraît avoir été spécialement aimée : Homère en parle à bien des reprises : Perséphone cueille dans la prairie des roses et des crocus; en Macédoine, Hérodote parle des jardins de Midas parfumés par des roses à quatre feuilles. Dans l'Antiquité, c'est à Aphrodite que la rose fut d'abord consacrée : selon la légende, elle naquit de l'écume ruisselant sur le corps d'Aphrodite lors de sa naissance et fleurit quand la déesse arrosa de nectar son épine; d'autres légendes font naître la rose du sang d'Adonis. La rose fut ensuite consacrée à Eros, puis aux Grâces et aux Muses. Elle est aussi un emblème de Dionysos et, à ce titre, sert à la parure des repas c'est l'origine du rôle qu'elle a joué dans les fêtes de l'Antiquité. C'est la reine des fleurs qui servent aux couronnes et c'est aussi le symbole de la beauté; sa fragilité a été bien souvent aussi chantée par les poètes, avant Malherbe, et de là elle a exprimé la brièveté de la vie humaine, elle est devenue le symbole de la mort; dans les rites anciens, on effeuillait souvent des roses sur les tombeaux. 

Ce sont les colonies grecques qui ont importé la rose en Italie : elle s'y acclimata aussitôt; les roses de Campanie à cent feuilles étaient célèbres, ainsi que les roses de Paestum qui fleurissaient deux fois l'an. Les symboles attachés à la rose restent les mêmes chez les Romains que chez les Grecs : c'est la fleur de l'amour et de la joie. Dans les fêtes, les tables étaient couvertes de roses, les esclaves et les danseuses portaient des couronnes de roses; on cite un repas dans lequel Néron dépensa une somme énorme en roses; les convives reposaient parfois sur des lits de feuilles de roses. Pour les parfums, les remèdes, la cuisine, on utilisait de bien des façons les roses qui étaient cultivées dans d'immenses jardins; on les gardait même en hiver sous des serres de verre; on en faisait aussi venir des pays chauds et surtout d'Egypte. La rose était aussi une fleur funéraire. 

Dans les premiers temps du christianisme, la rose couleur du sang du Christ en devint le symbole mystique, les couronnes de roses étaient la marque du martyr; lorsque le christianisme absorba un certain nombre des anciens cultes du paganisme, on attribua à la vierge Marie les attributs d'Aphrodite et ses mythes; la rose consacrée à Marie prit alors des vertus nombreuses et jusqu'à des qualités miraculeuses et médicinales. On la trouve figurée dans de nombreuses églises et chapelles (dôme de Hildesheim); elle passe pour envoyée comme un signe d'amour du ciel à la terre. Le rosaire des catholiques, qui se répandit au XIIIe siècle, vient du chapelet des bouddhistes : c'est, d'ailleurs, par suite d'un contresens qu'il a pris le nom de rosaire, car il n'a aucun rapport originel avec la rose. La rose est fréquemment employée, soit comme emblème décoratif, soit comme figure mystique dans la décoration ecclésiastique; elle paraît dans un certain nombre de cérémonies du culte catholique : le dimanche de Laetare, le pape consacre une rose d'or. Dans les Catacombes, on trouve de nombreuses représentations de roses symboliques. 

Plus tard, les Germains eurent des fêtes de printemps où les roses jouaient le principal rôle décoratif, et cet usage paraît s'être transmis des anciennes fêtes du printemps et des jardins de roses des Persans. Chez les Germains, la rose fut de bonne heure un emblème de l'amour et unit les amants au delà du tombeau; dans les tombes des jeunes filles et des jeunes gens, on plantait des roses grimpantes. Plus tard, la rose paraît maintes fois dans le blason et sur les monnaies : les armes des Malatesta sont un éléphant et une rose; le blason de York et Lancastre porte une rose. 

Au Moyen âge, elle est fréquemment employée comme décorations dans les édifices (Alhambra, château de Heidelberg, etc.). Jusqu'à nos jours, elle a gardé son caractère emblématique chez les francs-maçons; elle a d'ailleurs toujours été utilisée par la superstition dans mille légendes dont l'origine est plus ou moins claire. De nos jours, la rose n'a plus été autant prodiguée et gâchée que dans les fêtes des Romains; mais elle est devenue la parure des jardins même les plus modestes, et les espèces se sont multipliées. Kaspar Bauhin en comptait dix-neuf espèces sauvages et dix-sept espèces cultivées, tandis que Linné ne comptait que dix espèces différentes en tout. Depuis plus d'un siècle, on a créé d'innombrables variétés, de couleur et de forme. En France, c'est l'impératrice Joséphine qui a donné à la culture des roses son immense développement; en Angleterre, ce sont des amateurs passionnés pour la rose qui l'ont cultivée spécialement dans le comté de Hertford; en Allemagne, il y a eu des jardins de roses célèbres : celui de Kassel, la roseraie de Cobourg et l'île des Paons, à Potsdam; on ne peut citer tous les beaux jardins de culture qui en font le commerce. C'est en Belgique et en France que les espèces nouvelles sont les mieux et le plus abondamment cultivées, mais en Angleterre et en Allemagne les roses passent pour avoir plus de force et de dévelopemient. (Ph. B.).

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