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Dacite.
- Roche ignée extrusive ou intrusive composée principalement de feldspath
sodique (plagioclase), de quartz, de biotite, d'amphibole et de minéraux
ferromagnésiens. Elle contient également des traces de micas, de pyroxènes
et d'autres minéraux. Tout cela lui confère une composition intermédiaire
entre le basalte et l'andésite. La texture de la dacite est généralement
grenue Ă fine, avec des cristaux visibles Ă l'Ĺ“il nu. Les cristaux sont
souvent interconnectés. Sa couleur varie en fonction de sa composition
minéralogique, mais elle est généralement grise à blanche. Les minéraux
sombres comme l'amphibole et la biotite donnent souvent Ă la dacite des
tons plus foncés. La dacite se forme à partir du magma intermédiaire
qui a subi un refroidissement lent Ă la surface de la Terre ou dans des
chambres magmatiques plus profondes.
Dalton (Da) Unité de masse unifiée. Darmstatdtium (Ds). - Élément chimique de numéro atomique 110. Il s'agit d'un élément synthétique, produit pour la première fois en 1994 par une équipe de l'Institut GSI pour la recherche sur les ions lourds à Darmstadt, en Allemagne, d'où son nom. En raison de sa courte durée de vie (ses isotopes ont des demi-vies généralement de l'ordre de quelques millisecondes ou moins) et de sa rareté, ses propriétés chimiques et physiques sont encore en grande partie inconnues. Étant donné que le darmstadtium est un élément extrêmement instable avec une demi-vie très courte, ses propriétés chimiques et physiques sont difficiles à étudier et restent encore largement inconnues. On peut seulement dire que la masse atomique du darmstadtium est estimée à environ 281, mais elle peut varier en fonction des isotopes produits. La configuration électronique du darmstadtium est prévue pour être [Rn] 5f14 6d9 7s1, ce qui suggère qu'il est un élément du bloc d du tableau périodique. Il est probablement métallique dans sa nature, mais ses propriétés chimiques spécifiques restent encore à déterminer. Il est susceptible d'avoir des points de fusion et d'ébullition relativement élevés en raison de son caractère métallique supposé. Datation. - Méthode qui permet d'estimer l'âge d'un objet, d'un événement ou d'un phénomène. En ce qui concerne la datation des objets et des événements géologiques, plusieurs méthodes sont utilisées, qui permettent d'estimer les âges avec différentes résolutions temporelles, allant de quelques décennies à des millions, voire des milliards d'années. • La datation radiométrique est basée sur la décroissance radioactive des isotopes instables présents dans les roches et les minéraux. Par exemple, la datation au carbone-14 est utilisée pour estimer l'âge des objets organiques récents, tandis que la datation au potassium-argon ou à l'uranium-plomb est utilisée pour des échelles de temps plus anciennes.Date. - Notion qui se réfère généralement à une mesure du temps, indiquant le moment précis auquel un événement se produit ou une quantité est mesurée. La date peut être associée à divers concepts liés au temps, tels que la durée, la fréquence, la période, la vitesse, etc. Davisson et Germer (expérience de). - Expérience réalisée en 1927 par Clinton Davisson et Lester Germer, qui a confirmé la nature ondulatoire des électrons. (C.J. Davisson et L.H. Germer, Diffraction of electrons by a crystal of nickel, Physical Review, 30, 705, 1927). Elle a ainsi apporté une preuve expérimentale directe de la dualité onde-corpuscule. Cette expérience est étroitement liée au phénomène de diffraction des ondes, dans lequel une onde rencontre un obstacle ou une ouverture et se propage ensuite dans différentes directions. Pour leur expérience, Davisson et Germer ont fait passer un faisceau d'électrons à haute énergie à travers une surface en cristal de nickel et ont observé les électrons dispersés après avoir interagi avec les atomes du cristal. Lorsqu'ils ont analysé les motifs d'interférence produits par les électrons dispersés, ils ont remarqué des pics d'intensité particuliers. Ces pics étaient analogues aux motifs de diffraction produits par des ondes lumineuses traversant une ouverture ou se propageant à travers un réseau de diffraction. C'était un résultat en accord avec les prédictions basées sur la théorie ondulatoire de Louis de Broglie, qui avait proposé que les particules de matière, à commencer par les électrons, présentent aussi un comportement ondulatoire. (N.B. Cette expérience à aussi été réalisée indépendament, la même année, par G. P. Thomson : The diffraction of cathode rays by thin films of platinum, Nature, 120, 802 (1927) et Experiments on the diffraction of cathode rays, Proceedings of the Royal Society (London), 117, A, 600 (1928)). Débit (d'un cours d'eau). - Quantité d'eau qui s'écoule à travers un cours d'eau à un point donné. Le débit d'un fleuve, généralement mesurée en mètres cubes par seconde ou en litres par seconde, peut varier en fonction des saisons, des précipitations et d'autres facteurs environnementaux. Décalage spectral. - Déplacement global des raies présentes dans le spectre* lumineux d'une source quelconque. On distingue plusieurs types de décalages : le décalage Doppler dû à la vitesse relative de la source par rapport à l'observateur; le décalage gravitationnel, expliqué dans le cadre de la relativité générale, et qui est un décalage vers le rouge et correspond à la diminution de l'énergie des photons soumis à un champ de gravitation; enfin, le décalage cosmologique, lui aussi vers le rouge (redshift cosmologique), qui est une expression spéciale du décalage gravitationnel et qui est un effet de l'expansion de l'univers. Décibel (symbole : dB). - Unité de mesure logarithmique utilisée pour quantifier le niveau d'intensité ou de puissance d'un signal, d'un son ou d'une grandeur physique relative à une référence donnée. Le décibel est couramment utilisé pour exprimer des rapports d'intensité, de puissance, de tension ou de pression. Il est défini par une échelle logarithmique basée sur le logarithme décimal (base 10) des rapports. Il permet de représenter une gamme très large de valeurs sur une échelle plus pratique et facile à utiliser. Lorsque le décibel est utilisé pour exprimer l'intensité sonore relative à une référence standard, qui est généralement définie comme le seuil d'audibilité humaine. L'échelle de décibels pour le son est appelée décibel pondéré A (dB(A)), qui tient compte de la sensibilité de l'oreille humaine aux différentes fréquences. Par exemple, si le niveau sonore mesuré est de 60 dB(A), cela signifie que le niveau d'intensité sonore est de 60 décibels par rapport au seuil d'audibilité humaine. Déclinaison (Le Repérage des astres). - Dans le système de coordonnées équatoriales, c'est la distance angulaire, notée d (delta), qui sépare un astre de l'équateur céleste. C'est dans le système de coordonnées équatoriales l'analogue de la latitude. La déclinaison se compte de 0° à 90°; elle est boréale ou australe. Détermination de la déclinaison - La déclinaison est le complément de la distance polaire; il suffit par conséquent pour l'obtenir, d'observer, au moment où l'astre passe au méridien, la distance de cet astre au pôle. On a observé préalablement une étoile circumpolaire à son passage supérieur et à son passage inférieur; la moyenne des nombres donnés dans ces deux cas par la graduation du cercle est le nombre qui répond à l'axe du monde; on note le nombre de la graduation du cercle auquel répond la direction de la lunette quand on observe l'astre dont on cherche la déclinaison; la différence entre ce nombre et celui qui répond à l'axe du monde, exprime la distance polaire de l'astre. Si elle est moindre que 90°, en en prenant le complément on obtient la déclinaison demandée, qui est alors boréale; si cette différence est plus grande que 90°, on en retranche 90°; le reste donne la déclinaison qui, dans ce cas, est australe. Lorsqu'il s'agit de la déclinaison d'un astre ayant un diamètre apparent comme le Soleil ou Lune, par exemple, il faut déterminer la distance polaire de son bord supérieur, celle de son bord inférieur, et prendre la moyenne pour avoir la distance polaire du centre, et par suite sa déclinaison.L'équatorial ou machine parallactique peut servir à mesurer par une seule observation la déclinaison et l'ascension droite d'un astre; mais il est ordinairement plus avantageux de déterminer séparément ces deux coordonnées, savoir : l'ascension droite par la lunette méridienne et la déclinaison par le cercle mural. Ces observations doivent être corrigées de la réfraction. On parle aussi de déclinaison d dans le système de coordonnées horaires (où l'autre coordonnée est l'angle horaire). Cette déclinaison est, comme dans le système de coordonnées équatoriales, l'angle qui sépare un astre de l'équateur céleste. Ici encore, elle se mesure de 0° à 90° (positivement vers le nord et négativement vers le sud).- Déclinaison magnétique. - Angle entre le nord géographique et le nord magnétique en un point donné de la surface de la Terre. En d'autres termes, c'est la différence entre la direction vers laquelle pointe une boussole (nord magnétique) et la direction indiquée sur une carte ou sur un globe (nord géographique). La déclinaison magnétique peut être positive ou négative, en fonction de l'endroit où l'on se trouve par rapport au nord magnétique. Par exemple, si la déclinaison magnétique est de +10 degrés, cela signifie que le nord magnétique est décalé de 10 degrés à l'est par rapport au nord géographique. De même, une déclinaison magnétique de -10 degrés indiquerait un décalage de 10 degrés à l'ouest. Décohérence. - Phénomène invoqué pour expliquer comment les propriétés quantiques d'un système complexe, lorsqu'il interagit avec son environnement, semblent s'estomper et disparaître, conduisant à une apparence classique macroscopique. La décohérence correspond au fait que lorsqu'un système quantique interagit avec son environnement, il devient rapidement trop complexe pour que nous puissions considérer toutes les interactions quantiques individuelles. Au lieu de cela, l'ensemble du système évolue vers une superposition quantique étendue, où des corrélations et des interdépendances entre les différentes parties du système se développent rapidement. La décohérence entraîne la suppression de l'interférence quantique, c'est-à -dire la capacité des états quantiques de se combiner et de s'annuler mutuellement, qui est caractéristique des systèmes isolés. En interagissant avec l'environnement, les différentes composantes de la superposition du système deviennent moins corrélées et semblent se comporter de manière classique. Ce phénomène est fondamental pour comprendre pourquoi les objets macroscopiques, tels que les tables, les chaises ou tout autre objet du monde réel, semblent suivre les lois de la physique classique plutôt que les bizarreries de la mécanique quantique. À grande échelle, les effets quantiques individuels se moyennent et s'annulent mutuellement, ce qui donne l'impression que le monde macroscopique obéit aux lois classiques de la physique. Ajoutons que la décohérence est un processus irréversible. Une fois qu'elle s'est produite, les informations sur les états quantiques individuels du système et de son environnement sont dispersées et ne peuvent généralement pas être récupérées. Décomposition. - 1°) En chimie, la décomposition fait référence à une réaction chimique au cours de laquelle une substance se décompose en substances plus simples. Cela peut se produire par chauffage, réaction avec d'autres substances ou par des processus naturels tels que la décomposition des matières organiques. 2°) En physique, la décomposition de forces est le processus de séparation d'une force appliquée sur un objet en ses composantes selon différentes directions ou axes. Cela permet d'analyser comment une force donnée agit sur un système en examinant ses effets dans différentes directions. 3°) Dans l'analyse des séries temporelles, la décomposition est une technique permettant de séparer une série temporelle en ses différentes composantes, telles que la tendance, la saisonnalité et le bruit. Cela permet d'analyser et de modéliser chaque composante séparément pour mieux comprendre les motifs et les fluctuations dans les données temporelles. Découplage. - En termes généraux, un découplage correspond à un événement ou à une période où deux phénomènes qui étaient auparavant étroitement liés ou interdépendants deviennent indépendants ou se séparent. Ce terme est ordinairement utilisé en cosmologie en référence à l'époque où les photons (particules de lumière) se sont séparés des baryons (particules de matière comme les protons et les neutrons) dans l'Univers primitif. Au cours des premiers stades de l'Univers, l'interaction entre les photons et les baryons était très intense, les photons étant constamment diffusés et absorbés par les baryons. Cela signifiait que la matière et la lumière étaient étroitement couplées. Cependant, environ 380 000 ans après le début de l'expansion, lorsque l'univers s'était suffisamment refroidi, les conditions étaient telles que les électrons et les protons pouvaient se combiner pour former des atomes d'hydrogène neutres. Ces atomes étaient beaucoup moins efficaces pour diffuser et absorber la lumière que les baryons libres. Ainsi, les photons ont été libérés et ont commencé à se propager librement dans l'Univers. Cet événement est connu sous le nom de recombinaison ou de découplage photon-baryon. Les photons libérés lors du découplage ont parcouru l'Univers depuis lors et constituent aujourd'hui le fond diffus cosmologique. Défaut de masse. - Différence de masse entre les réactifs et les produits lors d'une réaction nucléaire. Dans le contexte des réactions nucléaires, le défaut de masse est expliqué par l'équation d'Einstein, E=mc², où E représente l'énergie, m la masse et c la vitesse de la lumière dans le vide. Cette équation indique que la masse peut être convertie en énergie et vice versa. Lorsqu'une réaction nucléaire se produit, telle que la fusion nucléaire ou la fission nucléaire, une petite quantité de masse est convertie en une grande quantité d'énergie conformément à cette équation. Défaut topologique = défaut de structure. - Perturbation locale de la structure régulière ou ordonnée d'un matériau ou d'un milieu. Il peut se produire dans divers types de matériaux, tels que les cristaux, les polymères, les liquides, les supraconducteurs, etc. Les défauts topologiques sont souvent associés à des changements de la symétrie ou de l'ordre à grande échelle d'un matériau. Il existe plusieurs types de défauts topologiques, notamment : • Les dislocations : défauts linéaires qui se produisent dans les cristaux, résultant d'une distorsion de la structure cristalline à l'échelle atomique.En cosmologie, le terme défaut topologique peut faire référence à des structures cosmiques particulières supposées s'être formées se forment lors des transitions de phase de l'univers primordial. Ils se caractérisent par des configurations spéciales du champ dans l'espace-temps : • Les cordes cosmiques : défauts topologiques unidimensionnels représentant de grandes concentrations d'énergie sur leur longueur. L'énergie (comme la masse) ayant un impact sur la géométrie de l'espace-temps (gravitation), les cordes cosmiques pourraient avoir joué un rôle sur la structuration à grande échelle de la matière dans l'univers.Dégazage. - Ce terme fait référence au processus par lequel un gaz est libéré ou évacué d'une substance ou d'un système. Il peut se produire naturellement ou être induit par des conditions spécifiques. En planétologie, c'est unprocessus par lequel les gaz volatils présents à l'intérieur d'un corps céleste, tel qu'une planète ou une comète, sont libérés dans l'espace. Ce processus peut avoir plusieurs causes et implications selon le corps céleste considéré. • Dégazage cométaire : Lorsque les comètes s'approchent du Soleil dans leur orbite, la chaleur solaire provoque la sublimation de la glace cométaire, transformant directement la glace en gaz sans passer par l'état liquide. Ce processus de sublimation génère une chevelure ou une coma autour du noyau de la comète et peut également former une queue de gaz et de poussière s'étendant dans l'espace.Dégénérescence / matière dégénérée. - Le terme appartient au vocabulaire de la physique quantique. Il recouvre un état particulier de la matière soumise à une compression extrême, de telle sorte que les électrons opposent une résistance presque insurmontable à toute tentative de compression supplémentaire. On rencontre une telle matière dégénérée dans les naines blanches, mais également à la périphérie du coeur de certaines étoiles à une phase tardive de leur évolution. Le mur de la dégénérescence électronique peut être surmonté. Lorsque cela arrive, par exemple, lors de l'effondrement du coeur d'une étoile massive qui explose en supernova, cela se fait au prix d'une transformation nucléaire particulière, nommée neutrinisation : les électrons s'unissent aux protons pour former des neutrons, avec émission de neutrinos. L'objet résultant sera une étoile à neutrons. Ce sont eux, par la dégénérescence qui les affecte à leur tour, forment le nouveau mur opposé à la compression. Il n'est pas exclu qu'un nouveau franchissement soit possible, qui conduirait à la formation d'un astre encore plus compact, une étoile étrange (étoile formée de quarks s [s = strange = étrange] déconfinés). A moins, bien sûr, que la relativité générale s'en mêle brutalement et conduise à la formation d'un trou noir. Delta, du nom de la quatrième lettre de l'alphabet grec . - Embouchure d'un fleuve composée de plusieurs branches se jetant dans la mer et affectant à peu près la forme d'un triangle. Les deltas se produisent à l'embouchure des fleuves dits travailleurs, lesquels déposent à cet endroit les alluvions (sables, cailloux, argiles) dont ils se sont chargés pendant leur cours. Par suite de ce dépôt, l'embouchure du fleuve avance progressivement vers la mer, et une nouvelle côte d'alluvion se forme, en général basse et marécageuse, et qui sans cesse progresse aux dépens des flots. En Europe, les principaux deltas sont ceux du Rhône, du Pô, du Danube, etc. Hors d'Europe, il faut citer les deltas du Nil, du Gange, du Mékong, du Song-koï, du Mississippi. Les deltas sont souvent d'une exceptionnelle fertilité et constituent à ce titre des régions privilégiées de peuplement. Demi-réaction électronique. - Ce terme renvoit à la méthode qui consiste à envisager une réaction d'oxydo-réduction équilibrée comme le produit de deux processus distincts. Dans une demi-réaction dles électr ons apparaissent comme des produits ou des réactifs. La demi-réaction d'oxydation est la "moitié" d'une réaction d'oxydo-réduction impliquant une oxydation; la demi-réaction de réduction est la "moitié" de cette même réaction impliquant une réduction. On obtient ensuite la réaction d'oxydation globale en équilibrant les deux "moitiés" de telle sorte que le nombre d'électrons générés par l'oxydation soit exactement annulé par le nombre d'électrons requis par la réduction. Demi-vie. - 1°) En physique, c'est le temps nécessaire pour que la moitié des atomes radioactifs d'un échantillon se désintègre. C'est une mesure de la stabilité ou de la durée de vie d'un élément radioactif. Chaque élément radioactif a une demi-vie spécifique : par exemple, la demi-vie de l'isotope radioactif de l'uranium, l'uranium-238, est d'environ 4,5 milliards d'années, ce qui signifie qu'il faut environ 4,5 milliards d'années pour que la moitié des atomes d'uranium-238 se désintègrent. - 2°) En chimie, la demi-vie est utilisée pour décrire la vitesse de dégradation ou de transformation d'une substance chimique. Par exemple, la demi-vie d'un médicament dans le corps est la période de temps nécessaire pour que la concentration de la substance diminue de moitié dans le sang ou dans un tissu donné. Densité (physique), de densus, densitas. - Quotient d'une grandeur quelconque, mais le plus communément une masse, rapportée à une grandeur référence de même surface ou volume. Dans le cas d'un gaz, par exemple, on défini la densité (à une pression et température définies) comme la masse de ce gaz (contenue dans un volume donné) rapportée à la masse d'air (contenue dans un même volume). Dans le cas d'un solide ou d'un liquide, la masse de référence sera celle d'une eau à la température de 4°C et occupant un même volume.D'autres sortes de densités se rencontrent en physique, par exemple, la densité de flux, qui est l'énergie émise par unité de temps à une longueur d'onde définie, par unité de surface, d'angle solide et de fréquence. Ajoutons, que dans le cadre de la cosmologie du big bang, la notion de densité, dite densité (moyenne) de l'univers, est particulièrement importante, puisqu'elle est le principal paramètre qui distingue entre les différents. Cette densité correspond à la quantité de matière et d'énergie par unité de volume rapportée à une valeur seuil, dite densité critique, et qui correspond dans l'état actuel de l'expansion cosmique à deux ou trois atomes d'hydrogène par mètre cube. On dit d'une manière générale qu'un corps est plus dense qu'un autre, quand, sous le même volume, il offre un poids plus considérable. Ainsi, le plomb est plus dense que l'eau, qui est elle-même plus dense que le liège, car 1 litre de plomb pèse 11 kg environ, 1 litre d'eau, 1kg, et 1 litre de liège, 0,24 kg; Ies physiciens ont cherché par diverses expériences à dresser une liste générale de tous les corps connus, et renfermant leurs poids spécifiques, c'est-à -dire le poids de l'unité de volume. Ces expériences paraissent fort simples, car il suffit pour cela de peser un corps, d'en mesurer le volume et de diviser le poids par le volume. Mais la mesure du volume ne pouvant pas se faire ordinairement d'une manière directe, on a recours à un procédé détourné. On cherche le rapport du poids d'un corps au poids d'un égal volume d'eau; comme on sait que 1 centimètre cube d'eau pèse 1 gramme, la connaissance de ce rapport ou de la densité donne immédiatement le poids de 1 centimètre cube de la substance considérée. Densité (onde de). - Perturbation qui se propage à travers un milieu et qui modifie la densité du matériau ou de la substance à travers laquelle elle se propage. Ces ondes sont principalement étudiées dans le contexte de la mécanique des fluides. Lorsqu'une onde de densité se propage à travers un fluide, elle peut créer des zones de compression et de raréfaction, ce qui entraîne des variations de densité dans le milieu. Ces variations de densité sont souvent associées à des variations de pression. Par conséquent, les ondes de densité sont également appelées ondes de pression ou ondes acoustiques. En astronomie, le terme d'onde de densité peut se référer à des structures observées dans les galaxies, les amas de galaxies ou même le milieu interstellaire. Ces ondes de densité sont des variations locales de la densité de matière à travers ces structures. En cosmologie, les ondes de densité jouent un rôle clé dans la formation des grandes structures de l'Univers, telles que les amas de galaxies et les superamas. Elles sont souvent associées aux fluctuations de densité primordiales qui se sont développées à partir des premières inhomogénéités de l'Univers peu après le début de l'expansion cosmique. Ces fluctuations ont évolué sous l'influence de la gravité, créant ainsi des régions de surdensité et de sous-densité. Dépression. - 1°) En météorologie, une dépression, ou dépression atmosphérique, désigne une zone de basse pression atmosphérique. Elle est généralement caractérisée par une circulation d'air ascendante, des nuages, des précipitations et des conditions météorologiques instables. Les dépressions atmosphériques sont souvent associées à des phénomènes tels que les tempêtes, les ouragans ou les fronts météorologiques. - 2°) En géographie, une dépression est une zone de terrain relativement basse par rapport aux régions environnantes. Elle peut être formée par des processus géologiques tels que l'érosion, l'affaissement tectonique ou l'action des glaciers. Les dépressions géographiques peuvent prendre différentes formes, telles que des vallées, des bassins ou des cuvettes. Désert. - Région qui reçoit très peu de précipitations et qui présente des conditions arides. Les déserts se caractérisent généralement par des températures élevées en journée et des variations de température importantes entre le jour et la nuit. Les déserts présentent une grande variété de paysages, allant des dunes de sable aux plateaux rocheux, des plaines arides aux canyons profonds. Les déserts peuvent également abriter des oasis. Exemples de déserts : le Sahara en Afrique, le désert de Gobi en Asie centrale, le désert du Mojave en Amérique du Nord et le désert d'Atacama en Amérique du Sud. Désintégration. - Processus à l'origine de la radioactivité par lequel un atome modifie la nature de son noyau, par l'émission de certaines particules. • La désintégration b résulte de la transformation d'un proton en neutron ou l'inverse, par interaction faible. Cela conduit à l'émission d'un électron (ou d'un positon), ainsi que d'un neutrino.Dans chaque cas, l'atome ne possède plus au terme de la désintégration, le même nombre de protons qu'au départ : il est devenu un autre élément chimique. Le processus de désintégration radioactive suit des lois de décroissance exponentielle, mesurées par une demi-vie, qui représente le temps nécessaire pour que la moitié des noyaux radioactifs se désintègrent. Détritique (roche) = Roche clastique. - Classe de roches sédimentaires formées à partir de fragments préexistants de roches, de minéraux ou de matériaux organiques qui ont été érodés, transportés et déposés par des agents tels que l'eau, le vent ou la glace. Ces fragments, appelés clastes, sont ensuite cimentés ensemble pour former la roche détritique. Ces roches sont largement répandues et peuvent contenir une variété de tailles de particules, allant des argiles fines aux sables grossiers et aux graviers. Exemples de roches détritiques : les poudingues (= conglomérats), les grès, les siltites, les argilites, les mudstones et les shales. Détroit, du latin districtus = serré. - Bras de mer resserré entre deux terres ( par exemple, le détroit de Gibraltar, qui relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique). - Passage serré entre deux montagnes ; en ce sens on parle aussi de défilé (par exemple le détroit ou défilé des Thermopyles). Dévonien,
du nom du type de terrain qui se trouve dans le comté de Devon,
en Angleterre.
Diagramme d'état. - Outil graphique utilisé en thermodynamique pour représenter les différentes phases et les transitions de phases d'un système en fonction des variables telles que la température, la pression et la composition. Un diagramme d'état typique est le diagramme pression-température (P-T), qui montre les conditions de pression et de température auxquelles un matériau passe d'une phase à une autre. Par exemple, pour une substance pure telle que l'eau, le diagramme P-T montre les transitions entre les phases solide (glace), liquide (eau) et gazeuse (vapeur). Les diagrammes d'état thermodynamique peuvent également inclure des lignes de coexistence, qui représentent les conditions de température et de pression où deux phases coexistent en équilibre. Par exemple, sur le diagramme P-T de l'eau, il y a une ligne de coexistence entre la glace et l'eau liquide, ainsi qu'une ligne de coexistence entre l'eau liquide et la vapeur. En plus du diagramme P-T, d'autres types de diagrammes d'état thermodynamique. Par exemple : le diagramme pression-volume (P-V) et le diagramme température-entropie (T-S). Diagramme HR (diagramme de Hertzsprung-Russell) - Diagramme destiné à établir une classification des étoiles en fonction de leur type spectral (en abscisse) et de leur luminosité (en ordonnée). Diamagnétisme. - Phénomène qui concerne la réponse des matériaux à un champ magnétique externe. Les matériaux diamagnétiques présentent une propriété intrinsèque de faible susceptibilité magnétique négative, ce qui signifie qu'ils ont tendance à s'opposer faiblement au champ magnétique externe appliqué. Lorsqu'un matériau diamagnétique est soumis à un champ magnétique, il génère un champ magnétique induit dans la direction opposée. Cela entraîne une légère répulsion. Le diamagnétisme est un effet très faible comparé à d'autres phénomènes magnétiques tels que le paramagnétisme ou le ferromagnétisme. Le diamagnétisme est principalement causé par des courants induits dans les atomes ou les molécules du matériau lorsque ceux-ci sont soumis à un champ magnétique externe. Ces courants induits génèrent des moments magnétiques qui s'opposent au champ magnétique appliqué, conduisant ainsi à l'effet diamagnétique. Diamant. - Le diamant, le plus dur de tous les corps, est du carbone pur. Il est cristallise en octaèdres réguliers. Transparent et incolore, il jette un éclat très vif. C'est pour rendre cet éclat plus saillant qu'on le taille, à l'aide de sa propre poussière. Il brûle difficilement sa combustion donne de l'acide carbonique. Les principaux gisements sont ceux de l'Inde, du Brésil, de l'Oural et d'Afrique du Sud. Il existe une variété opaque et noire. DiélectriqueIsolant. Différenciation. - Séparation gravitationnelle de matériaux de densité différente en couches à l'intérieur d'une planète ou d'une lune. Au début de la formation d'un corps céleste, celui-ci est généralement constitué d'un mélange de matériaux, y compris des éléments solides et des composés volatils, qui peuvent être répartis de manière relativement homogène. Au fur et à mesure que le corps céleste grandit et subit des processus géologiques internes, il peut subir une différenciation en plusieurs couches internes. Le processus de différenciation commence par la séparation des matériaux en fonction de leur densité. Les matériaux les plus denses, tels que les métaux comme le fer et le nickel, tendent à se déposer au centre et forment un noyau métallique. Les matériaux moins denses, comme les silicates et les roches, se retrouvent dans les couches externes, formant le manteau et la croûte. La différenciation peut être causée par plusieurs mécanismes, tels que la gravité, la différence de densité des matériaux, les forces de pression et les processus de fusion. Les impacts d'objets célestes, les mouvements convectifs dans le manteau et les processus de refroidissement peuvent également jouer un rôle dans le processus de différenciation. Le résultat de la différenciation est un corps céleste avec une structure en couches distinctes, chacune ayant des propriétés physiques et chimiques spécifiques. Par exemple, sur Terre, le noyau interne solide est entouré par le noyau externe liquide, puis par le manteau solide et enfin par la croûte terrestre. |
Diffraction
(physique). - On donne le nom de diffraction Ă l'ensemble des modifications
qu'Ă©prouvent les rayons lumineux lorsqu'ils viennent Ă raser la surface
des corps. La lumière éprouve, dans ces circonstances, une sorte de déviation,
en même temps qu'elle est décomposée, d'où résultent dans l'ombre
des corps des apparences fort curieuses qui ont été observées, pour
la première fois, par Grimaldi
et Newton.
Ce dernier a essayé d'expliquer ces phénomènes dans le système de l'émission
de la lumière, en admettant une force répulsive émanant des corps et
donnant ainsi lieu Ă l'inflexion des rayons lumineux. Mais cette explication
ne saurait rendre compte de toutes les particularités de la diffraction,
Et ce n'est vraiment que depuis les travaux de Young
et Fresnel
qu'on connaît la véritable théorie de ces phénomènes, qui ne sont
que l'un des aspects de celui des interférences lumineuses.
Diffusion. - En optique, on parle de la diffusion de la lumière (ou d'une autre radiation électromagnétique) pour décrire l'effet par lequel celle-ci se trouve dispersée lors de sa réflexion par un corps. Quand un corps non poli reçoit de la lumière, il renvoie, il diffuse dans toutes les directions une partie decelle-ci; ce phénomène qui est donc analogue à celui de la réflexion, s'en distingue cependant car, tandis que les corps parfaitement polis renvoient la lumière dans une seule direction, qui dépend de celle des rayons incidents par rapport à la surface réfléchissante, les corps non polis renvoient les rayons dans toutes les directions. Certains corps diffusent en grande quantité les rayons lumineux d'une certaine couleur tandis qu'ils absorbent les autres. Ainsi les corps que nous appelons rouges diffusent beaucoup le rouge tandis qu'ils absorbent beaucoup les autres couleurs. On parle aussi de diffusion pour désigner la diffraction produite par les petites particules d'un aérosol ou d'une solution colloïdale. Le bleu du ciel est une conséquence de ce phénomène. Digression. - On appelle ainsi les distances apparentes des planètes inférieures au Soleil. Nous voyons toujours les deux planètes inférieures, Mercure et Vénus, du même côté que le Soleil, parce que dans leurs plus grandes digressions, c'est-à -dire, dans leurs plus grandes distances apparentes au Soleil, Mercure ne s'en éloigne jamais de guère plus de 28 degrés, c'est-à -dire, environ autant que la Lune en paraît éloignée deux jours avant ou deux jours après sa conjonction ; et Vénus ne paraît jamais s'en écarter que d'environ 47 degrés et demi, c'est-à -dire, à peu près autant que la Lune en paraît éloignée quatre jours avant ou quatre jours après la conjonction. Kepler, avait spécialement porté son attention sur la mesure des digressions de Mercure et Vénus. Selon lui, les plus grandes digressions de Mercure sont entre 17 degrés 33 minutes et 28 degrés 31 minutes; de sorte qu'elles varient de près de 11 degrés; et les plus grandes digressions de Vénus sont entre 45 degrés 0 minute et 47 degrés 48 minutes ; de sorte qu'elles ne varient que de 2 degrés 48 minutes.Cette petite différence entre les plus grandes digressions de Vénus, en différents temps, et la grande différence qui se trouve entre les plus grandes digressions de Mercure, viennent de ce que l'excentricité de la première et fort petite , et de ce que l'excentricité du dernier est fort grande. (Brisson). Dimensions. - Les dimensions d'une grandeur physique correspondent aux unités de mesure qui décrivent la nature de cette grandeur. Les dimensions sont représentées par des symboles entre crochets, tels que [L] pour la longueur, [M] pour la masse et [T] pour le temps. Voici quelques exemples de dimensions pour différentes grandeurs physiques : Longueur
: [L]
Dimentionnelle (analyse). - Méthode utilisée pour vérifier et déduire les relations entre les différentes grandeurs physiques impliquées dans un phénomène, en se basant sur les dimensions des quantités. L'analyse dimensionnelle repose sur le principe que les équations physiques doivent être cohérentes en termes de dimensions. Cela signifie que les termes d'une équation doivent avoir les mêmes dimensions des deux côtés de l'équation pour qu'elle soit correcte. Les opérations mathématiques telles que l'addition, la soustraction, la multiplication et la division doivent ainsi être cohérentes au niveau des dimensions. Par exemple, on ne peut pas additionner une longueur avec une masse, car elles ont des dimensions différentes. En examinant les dimensions des termes dans une équation physique, on peut déduire des relations entre différentes grandeurs. Par exemple, si on a une équation F = m, où F est la force, m est la masse et a est l'accélération, en termes de dimensions, [F] = [MLT-2] (car force = masse × accélération). L'analyse dimensionnelle peut être utilisée pour vérifier la validité d'une formule existante ou pour déduire de nouvelles formules. Si une relation dimensionnelle n'est pas satisfaite, cela signifie qu'il y a une incohérence dans les unités utilisées. L'analyse dimensionnelle est utile pour éviter les erreurs dans les calculs et pour obtenir des indications sur les relations entre différentes grandeurs physiques. Cependant, elle ne fournit pas toujours des constantes numériques exactes et ne tient pas compte des facteurs sans dimensions (comme les coefficients adimensionnels) qui peuvent être présents dans certaines équations. Diol = glycol. - Composé organique de la classe des alcools, mais qui contient deux groupes hydroxyle (―OH) fonctionnels. Les diols peuvent varier en termes de longueur de chaîne carbonée, de disposition des groupes hydroxyle et de la présence d'autres groupes fonctionnels. Exemple de diol : le glycol éthylène : H HDiorite. - Le diorite est une roche volcanique intrusive, formée d'un mélange de feldspath et d'amphibolite. Couleur gris verdâtre à gris foncé. Texture grossière. Parmi les variétés de cette roche, on distingue : le diorite compact, appelé aussi roche cornéenne; le diorite orbiculaire, à grains fins; le diorite sélagite, ou micacé. On en trouve des gisements dans les Pyrénéeset des amas conidérables dans l'Orne et au cap Fréhel. Dipôle. - Configuration de deux charges électriques ou magnétiques opposées et égales en magnitude, mais séparées par une distance fixe. Cette configuration crée un moment dipolaire, qui est une grandeur vectorielle définie par le produit de la charge par la distance qui les sépare et par un vecteur unitaire orienté du pôle négatif vers le pôle positif. Un dipôle peut être électrique ou magnétique. • Dipôle électrique : Dans un dipôle électrique, les charges sont des charges électriques, positives et négatives. Le dipôle électrique est caractérisé par un moment dipolaire électrique qui pointe du pôle négatif vers le pôle positif. Un exemple courant de dipôle électrique est une molécule d'eau, où l'oxygène est chargé négativement et les atomes d'hydrogène sont chargés positivement.Discordance. - En géologie on parle de discordance dans les couches de terrain, lorsque ces couches ne se superposent pas régulièrement les unes aux autres. Il est arrivé maintes fois, que des dépôts se sont trouvés déplacés par les mouvements du sol, et que leur position horizontale est devenue plus ou moins oblique. Plus tard, de nouveaux sédiments se sont formés sur leurs couches redressées, mais, généralement, aplanies par l'érosion, et des assises horizontales ont recouvert les assises obliques. C'est un des exemples les plus communs de discordance. - Discordance. On parle de stratification discordante pour désigner une stratification dans laquelle les couches d'une formation recouvrent celles de la formation sous-jacente, sans que les plans de stratification soient parallèles. Dispersion. - Propriété d'un matériau ou d'un système de séparer les différentes composantes d'une onde en fonction de leur fréquence ou de leur longueur d'onde. La dispersion peut se produire dans différents domaines de la physique, tels que l'optique, l'acoustique, l'électromagnétisme et la mécanique des fluides. • La dispersion optique est couramment observée lorsque la lumière blanche traverse un prisme ou un milieu dispersif tel qu'un prisme ou un cristal. En raison des propriétés de réfraction différentes pour différentes longueurs d'onde, la lumière est séparée en ses composantes spectrales, créant un spectre de couleurs. • La dispersion des ondes dans les fluides correspond à la séparation des différentes composantes d'une onde se propageant à travers un fluide en fonction de leur longueur d'onde. Cela peut se produire, par exemple, dans les vagues océaniques où les ondes de différentes fréquences se propagent à des vitesses différentes, provoquant la séparation des ondes.Disque. - En astronomie, un disque se réfère généralement à une structure en forme de disque observée dans divers objets célestes. • Disque d'accrétion : Un disque d'accrétion est un disque de matière qui entoure certains objets compacts. La matière du disque est attirée par la gravité vers l'objet central, formant un disque avant de s'effondrer ou de s'accréter ( = s'accumuler) sur l'objet. Les planètes elles-mêmes se forment à partir de la matière qui leur provient d'un disque d'accrétion, appelé disque protoplanétaire.Dissolution. - Processus chimique dans lequel un soluté se dissout dans un solvant pour former une solution homogène. C'est un phénomène courant dans lequel les particules du soluté se dispersent et se séparent dans le solvant au niveau moléculaire ou ionique. Lorsque le solide est ajouté au solvant, les particules du solvant entrent en contact avec les particules du soluté. Si les forces d'attraction entre les particules du solvant et du soluté sont suffisamment fortes pour surmonter les forces d'attraction interparticulaires du soluté, le soluté se sépare et se répartit dans le solvant. Les particules du soluté sont dispersées de manière uniforme dans le solvant, formant ainsi une solution. La dissolution dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature des particules du soluté et du solvant, la température, la pression et la concentration. Certains solutés se dissolvent plus facilement dans certains solvants en raison de la compatibilité de leurs forces intermoléculaires. La solubilité, qui est la mesure de la quantité maximale de soluté qui peut se dissoudre dans une quantité donnée de solvant à une température donnée, est une caractéristique importante d'une substance. Les étapes générales du processus de dissolution sont le suivantes : • Séparation des particules du soluté. - Ces particules du soluté, qu'elles soient moléculaires, ioniques ou atomiques, se détachent et se séparent les unes des autres. Ce processus peut être facilité par l'agitation du mélange, l'application de chaleur ou d'autres facteurs favorisant la séparation des particules.La dissolution est un processus réversible. Une fois que le soluté est dissous dans le solvant, il peut être récupéré en évaporant le solvant (par exemple, en chauffant la solution pour évaporer l'eau). Distance. - Mesure de l'écart spatial entre deux points, objets ou positions dans l'espace. La distance linéaire est la distance la plus directe entre deux points dans un espace en ligne droite. Elle est généralement mesurée en utilisant une unité de longueur telle que le mètre, le kilomètre, etc. Distance astronomique. - Les distances qui interviennent en astronomie correspondent à des échelles très différentes, aussi utilise-t-on des unités de mesure des distances différentents en fonction de l'échelle considérée. A l'échelle du Système solaire, on utilise le kilomètre et l'unité astronomique (1 UA = 149 millions de kilomètres, soit la distance moyenne de la Terre au Soleil). A l'échelle galactique et extragalactique, il est courant et commode d'utiliser l'année-lumière (1 a.-l. correspond à la distance parcourue par la lumière en un an : environ 9461 milliards de kilomètres), mais, en pratique, les astronomes de profesion utilisent le parsec (pc), défini comme valant 648 000/ = 206.264,8 UA, soit environ 3,26 a.-l. En cosmologie, il existe aune autre manière d'évaluer les distances, c'est le décalage du spectre vers le rouge (redshift) z dû à l'expansion de l'univers et qui est à peu près proportionnel à la distance de la source lumineuse considérée. Distance géographique. - Ecart spatial entre deux emplacements sur Terre. La mesure de la distance géographique peut se faire de différentes manières, en fonction de la précision souhaitée et des outils disponibles. • La distance en ligne droite, aussi connue sous le nom de distance orthodromique est la distance la plus courte entre deux points en suivant une ligne droite à travers la surface de la Terre. Cela suppose que la Terre est une sphère parfaite, ce qui signifie que cette mesure ne tient pas compte des variations d'altitude ou des obstacles physiques sur la surface de la Terre.Disthène. - Le disthène est un silicate d'alumine dépourvu d'eau. Ses cristaux prismatiques forment des masses fibreuses blanches. Le nom de ce minéral rangé parmi les nésosilicates lui vient de ce que ses faces ne sont pas également dures. On le trouve surtout empâté dans les schistes cristallins. Distillation. - Processus de séparation des composants d'un mélange liquide en exploitant les différences de points d'ébullition des différents composants. Lorsque le mélange est chauffé, le composant ayant le point d'ébullition le plus bas s'évapore en premier, formant des vapeurs qui sont ensuite condensées pour récupérer le composant pur. Le liquide résultant, après évaporation du composant volatil, peut être appelé distillat. Si le mélange contient plusieurs composants volatils, le processus de chauffage, d'évaporation et de condensation peut être répété pour séparer davantage les différents composants. Diurne (mouvement). - Rotation apparente de la sphère céleste en 24 heures, du fait de la rotation terrestre. Dolomie ou dolomite. - Carbonate de magnésium CaMg(CO3)2 ou de fer, possédant un éclat nacré, sans effervescence appréciable dans les acides. La dolomie se présente sous forme de cristaux rhomboédriques ou prismatiques, souvent avec des faces striées. Elle peut également se présenter sous forme de masses granulaires ou compactes. Sur le plan de la couleur, la dolomie peut varier du blanc au gris, en passant par le rose, le brun et le jaune. Sa dureté est d'environ 3,5 à 4 sur l'échelle de Mohs, ce qui signifie qu'elle est relativement douce. Ses variétés sont nombreuses : elles sont utilisées pour les constructions. Les dolomies riches en fer forment des spaths brunissants, ainsi nommés parce que l'air les brunit. La dolomie est souvent associée à d'autres minéraux, tels que la calcite, l'aragonite, la magnésite et divers minéraux argileux. Elle se forme généralement dans les environnements sédimentaires marins ou lacustres, où des sédiments riches en carbonate de calcium et en magnésium subissent une transformation chimique sous l'effet de la pression et de la température. La dolomite peut également se former dans les dépôts hydrothermaux et les cavités karstiques. Dolomite.
- Roche sédimentaire composée principalement de carbonate de calcium
et de magnésium (CaMg(CO3)2).
Elle est nommée d'après le minéral dolomie ou dolomite (ci-dessous),
qui est l'ingrédient principal de cette roche. La dolomite se forme généralement
à partir de dépôts sédimentaires marins riches en carbonate de calcium
et en magnésium. Sa composition chimique est similaire à celle du calcaire,
mais elle contient une plus grande quantité de magnésium. En général,
la dolomite contient entre 50 et 70 % de carbonate de calcium et entre
30 et 50 % de carbonate de magnésium. (La composition exacte peut varier
en fonction des conditions de formation et de la présence d'autres minéraux
ou impuretés).Elle se présente sous forme de roches souvent de couleur
blanche, grise, rose ou jaunâtre, a une texture généralement granulaire
et peut contenir des fossiles et d'autres éléments sédimentaires.
Domaine magnétique. - Région microscopique d'un matériau magnétique où les moments magnétiques (les petits aimants) des atomes ou des molécules sont alignés de manière cohérente dans une direction particulière. Ces régions peuvent être considérées comme de petites régions magnétiques au sein d'un matériau plus grand. Lorsqu'un matériau magnétique est exposé à un champ magnétique externe, les domaines magnétiques peuvent répondre de différentes manières en fonction des propriétés du matériau et de l'intensité du champ. Voici trois situations possibles : + Magnétisation temporaire. - Dans un matériau non aimanté, les domaines magnétiques sont généralement désordonnés. Appliquer un champ magnétique suffisamment fort peut aligner temporairement ces domaines dans la direction du champ. Cependant, lorsque le champ externe est retiré, les domaines retournent généralement à leur désordre initial.Dôme volcanique. - Formation volcanique en forme de dôme qui se produit lorsqu'une lave épaisse est émise par une éruption volcanique et s'accumule autour de la cheminée du volcan. Ces structures se forment généralement lors d'éruptions de lave visqueuse, comme celles des volcans de type stratovolcan. La lave visqueuse a une faible mobilité et ne s'écoule pas facilement sur de longues distances. Au lieu de cela, elle s'accumule pour constituer un dôme en forme de monticule. Ces dômes peuvent être composés de lave rhyolitique, andésitique ou dacitique, qui ont une teneur élevée en silice et sont donc plus visqueuses. Ils peuvent être instables et parfois entraîner des effondrements violents, générant des nuées ardentes et des coulées pyroclastiques. Le Puy de Dôme (Massif Central) et le mont Saint Helens (États-Unis) sont des exemples de tels volcans en dôme de lave. - On ajoutera qu'il existe aussi sur la Lune des formations volcaniques en forme de dômes (dômes lunaires), assez analogues aux dômes volcaniques terrestres, et que l'on associe à un volcanisme fissural ancien. Dôme de chaleur. - Phénomène météorologique dans lequel une zone géographique spécifique connaît une augmentation significative et prolongée des températures. Il se caractérise par la formation d'une masse d'air chaud qui se développe au-dessus de la région concernée. Cela se produit généralement lorsqu'une masse d'air chaud et stable reste piégée au-dessus d'une région en raison, soit hautes pressions atmosphériques, soit d'un manque de mouvement dans l'atmosphère. Les dômes de chaleur peuvent entraîner des conditions météorologiques extrêmement chaudes et sèches, avec des températures maximales records et des niveaux élevés d'humidité relative. Ces phénomènes ne sont pas directement attribuables au changement climatique, mais celui-ci pourrait influencer leur fréquence, leur intensité et leur durée. Doppler (effet ou décalage). - Phénomène observé dans tous les cas où la source d'une onde (de nature indifférente) se déplace par rapport à l'observateur.La longueur de l'onde reçue est plus grande lorsque la source s'éloigne, et plus courte lorsque la source se rapproche. Cet effet explique en particulier le décalage observé dans le spectre de la lumière d'un astre en mouvement par rapport à l'observateur : lorsque l'astre se rapproche, sa lumière est décalée vers la partie bleue du spectre. Elle est décalée au contraire vers la partie rouge, si la source s'éloigne. Ce phénomène, connu dans sa forme la plus générale sons l'appellation de d'effet Doppler-Fizeau doit son nom à Christian Doppleret à Armand Fizeau, les deux physiciciens qui l'on mis en évidence, le premier pour les ondes lumineuses, le second pour les ondes sonores. Dorsale ( = dorsale océanique) . - Formation géologique qui se trouve au fond des océans et qui est caractérisée par une activité volcanique et tectonique. Les dorsales sont le résultat de la divergence des plaques lithosphériques. Elles s'étendent sur des milliers de kilomètres de longueur et sont dividsées divisées en segments séparés par des failles perpendiculaires correspondant à des limites transformantes. Lorsque deux plaques tectoniques s'écartent, le magma provenant du manteau terrestre remonte à la surface et crée de nouvelles croûtes océaniques. Le magma se refroidit rapidement et forme de nouveaux matériaux rocheux, créant ainsi une dorsale océanique. La formation de nouvelles croûtes océaniques le long de la dorsale entraîne un élargissement de l'océan. Les mouvements des plaques peuvent être lents, de l'ordre de quelques centimètres par an, ou plus rapides, jusqu'à plusieurs dizaines de centimètres par an. Double échange (réaction de) . - Cette réaction chimique, également connue sous le nom de réaction de double substitution ou de réaction de métathèse, correspond à l'échange de positions des éléments ou groupes fonctionnels de deux composés pour former de nouveaux composés. Dans une telle réaction, les composés réactifs sont généralement des sels ou des composés ioniques. Les cations et les anions des deux composés échangent leurs positions, conduisant à la formation de deux nouveaux composés. On a ainsi : AB + CD → AD + CB,où A, B, C et D représentent des ions ou des groupes fonctionnels. Un exemple de réaction de double échange est donné par la réaction entre les sels d'acide chlorhydrique (HCl) et de nitrate d'argent (AgNO3) pour former du chlorure d'argent (AgCl) et du nitrate d'hydrogène (HNO3) : HCl + AgNO3 → AgCl + HNO3Dans cette réaction, les ions chlorure (Cl-) et nitrate (NO3-) échangent leurs positions pour former du chlorure d'argent (AgCl) et du nitrate d'hydrogène (HNO3). Les réactions de double échange sont courantes dans les systèmes aqueux, où les ions en solution peuvent se déplacer et réagir les uns avec les autres. Elles sont souvent utilisées pour précipiter des composés insolubles à partir d'une solution ou pour échanger des ions dans des réactions de neutralisation. Dualité onde-corpuscule. - Principe fondamental de la physique quantique qui décrit le comportement des particules subatomiques. Selon ce principe, ces particules peuvent se comporter à la fois comme des ondes et comme des corpuscules. Lorsqu'une particule est considérée comme une onde, elle présente des propriétés telles que la diffraction et l'interférence, qui sont typiques des phénomènes ondulatoires. D'un autre côté, lorsque la même particule est considérée comme un corpuscule, elle présente des caractéristiques comme une localisation précise de la position et une quantification de l'énergie. La dualité onde-corpuscule remet en question l'intuition classique selon laquelle une particule devrait être soit une onde, soit une particule, et elle nécessite une description mathématique plus complexe, telle que l'équation d'onde de Schrödinger, pour décrire pleinement le comportement des particules quantiques. Dubnium (Db). - Corps simple de numéro atomique 105; masse atomique : 262. Cet élément de synthèse très radioactif découvert en 1967 était aussi connu, jusqu'en 1997, sous le nom de hahnium (Ha). Ductile. - Qualificatif servant à désigner un corps qui peut être étiré, allongé. Dune, du celte dun = hauteur. - Amas de sable que les vents accumulent et parfois déplacent sur les bords de la mer, dans l'intérieur des déserts, etc. Formation des dunes. Les dunes sont produites par l'amoncellement, sur une côte basse, des sables marins, d'alluvions, et leur transport lent par le vent dominant, venu en général de la haute mer. Elles présentent, ordinairement, un profil incliné vers la plage et un talus plus raide vers l'intérieur des terres. Les dunes désertiques sont dues à un phénomène analogue de transport. En France, il existe des dunes sur la côte de la mer du Nord, mais surtout aux abords du golfe de Gascogne, et leur marche, consécutive au déboisement de l'arrière-pays, a longtemps menacé la région landaise. Les dunes de Gascogne ont été fixées. selon le système de Brémontier, au moyen de la plantation de pins maritimes, qui ont fourni par ailleurs une richesse appréciable à la région menacée. Dunite. -
Roche ultramafique qui se compose principalement
d'un seul minéral, l'olivine, à hauteur de 90
% ou plus de sa composition totale. L'olivine est un minéral riche en
magnésium
et en fer. La dunite est donc une roche très riche
en ces éléments.
Dyke. - Structure verticale ou inclinée formée par l'intrusion de magma dans des fractures de la croûte terrestre. Les dykes peuvent se propager latéralement depuis le conduit volcanique principal et jouer un rôle dans le transport du magma vers la surface. On applique ainsi ce nom aux filons d'une roche éruptive filonienne qui se détachent en saillie au-dessus des terrains encaissants, sous la forme d'une sorte de mur irrégulier, dressé sur la surface du sol ou bien en avant d'un escarpement, et, par extension, cette même appellation est appliquées aussi aux pointements des roches éruptives qui, n'ayant pas vu le jour, restent en profondeur, où ils dérangent souvent la continuité des couches sédimentaires. (Ch. Vélain). Dynamique*. - Branche de la physique qui étudie les causes du mouvement et les lois qui régissent les mouvements des objets. Elle concerne les forces, les interactions et les principes fondamentaux qui décrivent le comportement des objets en mouvement. Dynamo. - Dispositif électromécanique qui convertit l'énergie mécanique en énergie électrique. Le fonctionnement d'une dynamo repose sur le principe de l'induction électromagnétique. Lorsque le conducteur d'une bobine de fil se déplace à travers un champ magnétique ou qu'un champ magnétique se déplace à travers une bobine de fil, un courant électrique est induit dans la bobine. Dans une dynamo, un aimant permanent ou un électroaimant est utilisé pour créer un champ magnétique stable. Lorsque la bobine de fil, appelée aussi l'induit, tourne à l'intérieur de ce champ magnétique, elle coupe les lignes de force du champ magnétique et génère un courant électrique alternatif dans la bobine. Ce courant alternatif peut ensuite être redressé en courant continu à l'aide de diodes ou d'autres dispositifs, si nécessaire. Dynamo (effet). - Phénomène physique correspondant à la conversion de l'énergie mécanique en énergie électromagnétique à l'intérieur d'un système en rotation, généralement dans le contexte des fluides conducteurs électriquement, comme les métaux liquides ou les plasmas. Il repose sur l'interaction entre le mouvement du fluide conducteur et un champ magnétique préexistant et commence avec un fluide conducteur en mouvement. Lorsque ce fluide se déplace dans un champ magnétique existant, il induit des courants électriques grâce à l'effet de l'induction magnétique. Ces courants créent à leur tour un champ magnétique supplémentaire qui se combine avec le champ magnétique initial. Si les conditions sont favorables, cet effet de rétroaction positive peut entraîner une amplification progressive du champ magnétique. Cela peut se produire grâce à un phénomène appelé effet de renforcement magnétique ou effet de dynamo auto-entretenue. Dans ce processus, l'énergie mécanique du fluide en mouvement est convertie en énergie magnétique, ce qui amplifie le champ magnétique existant. L'effet dynamo joue un rôle important dans la formation des champs magnétiques stellaires, des champs magnétiques planétaires et dans de nombreux autres phénomènes astrophysiques. Il est responsable en particulier de la génération du champ magnétique terrestre, qui protège la planète des rayons cosmiques et des particules chargées du vent solaire. Il est étroitement lié à la convection thermique dans le noyau externe en fusion de notre planète, qui est principalement composé de fer liquide. Les mouvements de convection résultant de la différence de température entre le noyau et le manteau terrestre entraînent le mouvement du fluide conducteur et la génération du champ magnétique terrestre par effet dynamo. Dynamomètre. - Instrument de mesure utilisé pour mesurer la force ou la tension exercée sur un objet. Le dynamomètre peut prendre différentes formes, mais le principe de base reste le même : il mesure la déformation ou la force appliquée sur un élément de l'instrument pour déterminer la valeur de la force appliquée. Dysprosium (Dy). - Corps simple de numéro atomique 66 et de masse atomique 162,5. Ce métal appartient à la série des lanthanides. |
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