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H
Hadéen (du dieu grec Hadès, qui est associé au monde souterrain, en raison des conditions infernales supposées régner sur la Terre primitive...). - Première époque géologique et chronologique de l'histoire de la Terre. Elle fait partie de l'ère précambrienne et s'étend d'environ 4,6 milliards d'années (l'âge de formation de la Terre) à environ 4 milliards d'années avant notre ère. L'Hadéen débute avec la formation de la Terre à partir du disque de poussière et de gaz qui entourait le jeune Soleil. La Terre était soumise à des impacts violents de météorites et de débris cosmiques, contribuant à la formation de sa croûte primitive,  créant des cratères et faisant fondre une grande partie de sa surface. Les températures étaient extrêmement élevées, avec des océans de magma en fusion et une atmosphère probablement composée de dioxyde de carbone, de méthane et d'ammoniac. Au fil du temps, cependant, la Terre s'est refroidie, permettant la formation d'une croûte solide. Des océans primitifs d'eau liquide ont commencé à se former à la surface, mais les conditions restaient très inhospitalières.

Hadron. - Ce terme désigne les particules sensibles à l'interaction forte. Les hadrons, formés de quarks, se répartissent en deux familles, les mésons (qui sont des bosons), etles baryons (qui sont des fermions). 

Hafnium (Hf). - Elément chimique métallique appartenant au groupe des terres rares et de numéro atomique 72. Masse atomique : 178,49. il a été découvert en 1923.

Hahnium (Ha). - Nom donné jusqu'en 1997 à l'élément chimique aujourd'hui appelé dubnium (Db).

Halite. - L'halite (chlorure de sodium, NaCl) ou sel gemme est ordinairement en cristaux cubiques. Tantôt il forme des gisements étendus dans les terrains sédimentaires, tantôt il imprègne le sol de certaines régions disloquées. On rencontre ce minéral dans le Jura, à Salins, sur les bords de la mer Caspienne et de la mer Rouge. Il a une saveur caractéristique, se dissout aisément, décrépite au feu. C'est le condiment indispensable de l'alimentation, sous le nom de sel de cuisine.

Hall (effet). - L'effet Hall se produit lorsque des charges électriques se déplacent dans un matériau soumis à un champ magnétique perpendiculaire au courant électrique. En raison de la force de Lorentz, les charges électriques sont déviées vers un côté du matériau, créant une différence de potentiel appelée tension de Hall. Cet effet est utilisé pour mesurer la conductivité électrique et la concentration des porteurs de charge dans les matériaux, et trouve des applications dans les capteurs de courant, les capteurs de vitesse et d'autres dispositifs électroniques.

Halo. - 1) Halo optique : phénomène optique qui se produit autour du Soleil ou de la Lune. Il est causé par la réfraction et la réflexion de la lumière à travers des cristaux de glace présents dans l'atmosphère. - 2) Halo magnétique : région de champ magnétique plus faible entourant une particule chargée, comme un proton ou un noyau atomique. - 3) Halo galactique : vaste région diffuse de gaz, de poussière et d'étoiles qui entoure une galaxie. Il est souvent composé de vieilles étoiles et peut s'étendre bien au-delà de la région centrale d'une galaxie.

Halogènes. - Famille d'éléments chimiques située dans la colonne 17 du tableau périodique des éléments. Cette famille comprend les éléments fluor (F), chlore (Cl), brome (Br), iode (I) et astate (At). Ces éléments ont des propriétés chimiques similaires. Ils se trouvent généralement à l'état naturel sous forme de molécules diatomiques et sont hautement réactifs. Une caractéristique importante des halogènes est leur capacité à former des sels avec des métaux. Par exemple, le chlorure de sodium (NaCl) est un sel commun formé par la réaction du sodium (un métal) avec le chlore.

Halogénure. -  Composé chimique formé par la combinaison d'un halogène avec un autre élément chimique. Les halogénures peuvent être présents sous forme de minéraux dans la nature. Les minéraux halogénures contiennent un halogène, combiné avec un ou plusieurs autres éléments. Exemples :

• La fluorine (fluorure de calcium, CaF2) est un minéral courant qui se trouve dans de nombreuses régions du monde. Elle est utilisée dans l'industrie chimique, dans la fabrication de verre et dans la métallurgie.

• La halite (chlorure de sodium, NaCl)  est mieux connue sous le nom de sel gemme. Elle est extraite pour être utilisée dans l'industrie alimentaire, la désinfection et la déneigement des routes.

• La sylvine (chlorure de potassium, KCl)  est un autre chlorure courant qui est utilisé comme source de potassium dans les engrais.

• Le sylvénite (KCl-NaCl) est un minéral composé de chlorure de potassium et de chlorure de sodium. Il est utilisé dans l'industrie chimique et comme source de potassium.

• La bromellite (bromure de magnésium, MgBr2) est un minéral rare contenant du bromure de magnésium. Il est principalement utilisé dans la recherche scientifique.

• L'iode natif (I2), bien que rare, est parfois trouvé sous forme de minéral. Il est utilisé dans la fabrication de produits pharmaceutiques et chimiques.

Hamiltonien (opérateur). - L'opérateur hamiltonien, généralement noté H, représente l'énergie totale d'un système quantique.  Il comprend des termes cinétiques, potentiels et d'interaction, qui dépendent des caractéristiques du système étudié et est utilisé dans l'équation de Schrödinger pour décrire l'évolution temporelle de la fonction d'onde de ce système.
• Le terme cinétique est associé à l'énergie cinétique des particules constituant le système. Pour une particule libre, l'opérateur hamiltonien cinétique est donné par l'expression (p²/2m), où p est l'opérateur impulsion et m est la masse de la particule.

• Le terme potentiel est associé à l'énergie potentielle du système. Il dépend des forces qui agissent sur les particules du système et peut varier en fonction de la position, du temps ou d'autres variables pertinentes. 

• Les termes d'interaction prennent en compte les interactions (gravitationnelle, électromagnétiques, etc.) entre les différentes particules du système. 

HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques) PAH.

Harmoniques (= modes de vibration =  fréquences harmoniques). - Multiples d'une fréquence fondamentale qui se produisent lorsqu'un système oscillant vibre. Par exemple, si la fréquence fondamentale d'une corde est de 100 Hz, les premières harmoniques seront à 200 Hz, 300 Hz, 400 Hz, et ainsi de suite. Chaque harmonique a une amplitude et une intensité spécifiques, contribuant ainsi à la forme d'onde globale du système vibratoire. Lorsqu'un système oscillant est excité par une fréquence correspondant à l'une de ses harmoniques, il peut résonner et amplifier cette fréquence. Cela peut entraîner des effets de résonance.

Harmonique (mouvement) (= oscillation harmonique). - Type de mouvement périodique dans lequel un objet ou un système oscille de part et d'autre d'une position d'équilibre. Ce type de mouvement est régi par une force de rappel proportionnelle au déplacement de l'objet par rapport à sa position d'équilibre. L'équation mathématique qui décrit le mouvement harmonique est généralement une équation sinusoïdale, telle que l'équation du mouvement d'un ressort ou d'un pendule. Cette équation décrit la variation du déplacement de l'objet par rapport au temps.

Hassium (Hs). - Elément chimique artificiel de numéro atomique 108. Masse atomique : 277. Découvert en 1984.

Hausmannite. - Minéral d'oxyde de manganèse avec la formule chimique Mn3O4. Il a été nommé en l'honneur du minéralogiste Johann Friedrich Ludwig Hausmann. L'hausmannite est couramment associée à des gisements de manganèse. Ce minéral se présente généralement sous forme de cristaux prismatiques ou de masses grenues. Sa couleur peut varier du noir au brun foncé. Il a un éclat métallique à submétallique et une dureté relativement élevée sur l'échelle de Mohs, se situant entre 5,5 et 6,5. L'hausmannite est une source importante de manganèse. En raison de ses propriétés magnétiques, elle est également utilisée dans la fabrication de matériaux magnétiques et dans d'autres applications technologiques. 

Hauteur d'un astre (anc. Altitude; Le Repérage des astres). - Dans le système de coordonnées horizontales, la hauteur h est l'angle qui sépare l'astre du plan horizontal. Cet angle est mesuré selon la verticale de l'observateur.  L'angle va de 0° à 90 de l'horizon au zénith et de 0° à -90° de l'horizon au nadir. Mais il faut encore distinguer la hauteur vraie de la hauteur apparente. Les astronomes appellent hauteur méridienne la hauteur d'un astre au moment où il passe au méridien; hauteur absolue, celle prise hors du méridien; et hauteurs correspondantes, deux hauteurs égales d'un même astre prises l'une à l'orient et l'autre à l'occident du méridien. 

• A la hauteur de... - Dans le langage des marins, prendre la hauteur signifiait mesurer le degré de l'élévation du Soleil sur l'horizon, pour en déduire la latitude du lieu. Cette observation se faisait ordinairement à midi, lorsque le Soleil est dans le méridien du lieu de l'observation. De là est venue l'habitude de désigner la latitude sous le nom de hauteur, comme on dit :"nous étions à la hauteur des Açores, à la hauteur du cap Finistère, etc. "

• Les almicantarats (ou parallèles de hauteur) - On a donné ces noms à des cercles parallèles à l'horizon, qu'on imagine passer par chaque degré, par chaque minute et par chaque seconde du méridien, compris entre l'horizon et le zénith. Ces parallèles ont conséquemment leur pôle au zénith; ce sont eux qui déterminent la hauteur des astres : de sorte que tous les astres qui sont sous le même almincantarat ou le même parallèle de hauteur ont la même hauteur. 

La hauteur du pôle sur l'horizon est l'arc compris entre le pôle et le lieu de l'observateur la hauteur du pôle sur l'horizon d'un lieu n'est donc autre chose que la latitude de ce lieu. Quant à la hauteur de l'équateur, c'est également l'arc compris entre l'équateur et le point où se trouve l'observateur : elle est le complément de la hauteur du pôle. - L'azimuth est l'autre coordonnée utilisée dans ce système.

Hauteur d'un son. - Caractéristique perceptive du son qui est généralement associée à sa fréquence. En général, plus la fréquence d'un son est élevée, plus la hauteur perçue est élevée, et inversement, plus la fréquence est basse, plus la hauteur perçue est basse. 

Heisenberg (microscope de). - Expérience de pensée servant à illustrer le principe d'indétermination de Heisenberg. Elle a été proposée par Werner Heisenberg pour expliquer les limitations des mesures simultanées de certaines propriétés des particules. Imaginons que nous voulions mesurer la position et la quantité de mouvement d'une particule (un électron, par exemple) à l'aide d'un microscope hypothétique. L'idée est de projeter de la lumière sur la particule pour observer sa position de manière précise. Lorsque nous utilisons une lumière avec une courte longueur d'onde (haute énergie), la mesure de la position devient plus précise, car la localisation de la particule est mieux définie grâce à la plus petite longueur d'onde de la lumière. Cependant, il y a un problème : plus nous déterminons précisément la position de la particule, plus la quantité de mouvement qui lui est transmise par la lumière est grande. Cela signifie que la quantité de mouvement de la particule devient moins bien définie et plus incertaine. En revanche, si nous utilisons une lumière avec une longue longueur d'onde (basse énergie) pour minimiser le transfert de quantité de mouvement, la mesure de la position devient moins précise. Le principe d'indétermination de Heisenberg établit qu'il existe une limite fondamentale au produit des incertitudes à la fois de la position (Δx) et de la quantité de mouvement (Δp) d'une particule : Δx. Δp >= ħ / 2, où Δx est l'incertitude de la position, Δp est l'incertitude de la quantité de mouvement, et ħ est la constante de Planck réduite. Ce principe montre qu'il existe un compromis fondamental entre connaître la position d'une particule de manière précise et connaître sa quantité de mouvement de manière précise. Ce n'est pas une limitation de nos instruments de mesure, mais une propriété fondamentale des systèmes quantiques.

Héliaque (Lever et coucher des astres*). - Les anciens astronomes donnaient le nom de lever héliaque au lever d'un astre, lorsque cet astre, après avoir été en conjonction avec le Soleil, et par conséquent invisible (l'éclat du Soleil empêchant de l'apercevoir), se levait assez tôt avant ce dernier pour être visible à l'orient, dans le crépuscule du matin. Ils appelaient coucher héliaque, l'immersion d'un astre dans les rayons du soleil, qui rendaient cet astre invisible, ou la disparition d'un astre à l'horizon occidental après le coucher du Soleil. Ce genre d'observation, facile à faire avec une bonne vue et un horizon libre, constitue le fond de l'astronomie des anciens. C'est sur les levers et les couchers héliaques des étoiles qu'ils pensait que les dieux réglaient les rythmes de la nature : l'ordre des travaux agricoles, comme les temps propres à la navigation; en Égypte, c'était le lever héliaque de Sirius (Grand Chien), aussi appelé lever sothiaque*, qui marquait le début de l'année.

Héliocentrisme - Modèle cosmologique dans lequel le Soleil est considéré comme le centre du Système solaire, avec les planètes qui tournent autour de lui. L'héliocentrisme a été développé par des astronomes et des penseurs de l'Antiquité, mais il est principalement associé aux travaux de Nicolas Copernic, au XVIe siècle, et à Galilée, au XVIIe siècle.

Héliosphère. - Vaste région ionisée de l'espace qui est influencée par le vent solaire émis par notre étoile. Elle s'étend bien au-delà de l'orbite de Pluton, enveloppant tout le Système solaire. L'héliosphère est souvent décrite comme ayant une forme similaire à celle d'une comète, avec une queue étendue dans la direction opposée au mouvement du système solaire à travers le milieu interstellaire. Cette queue est formée par l'interaction du vent solaire avec le milieu interstellaire, créant une région où les particules solaires sont déviées et ralenties par la pression du milieu interstellaire.

Héliopause. - Région extérieure de l'héliosphère, la zone où le vent solaire ralentit et rencontre le milieu interstellaire environnant. C'est une frontière entre l'influence du Soleil et l'espace interstellaire. Lorsque le vent solaire émis par le Soleil rencontre le milieu interstellaire, il est confronté à une résistance accrue et ralentit. L'héliopause est la région où cette décélération se produit de manière significative, formant une frontière ou une interface entre le plasma solaire et le milieu interstellaire. C'est une région dynamique et en constante évolution, soumise à l'influence des variations de l'activité solaire et des conditions du milieu interstellaire. La sonde Voyager 1 a franchi l'héliopause en 2012, devenant le premier artefact humain à pénétrer dans l'espace interstellaire. Voyager 2 a également franchi l'héliopause en 2018. 

Héliomètre. - Instrument astronomique utilisé pour mesurer le diamètre apparent du Soleil. L'héliomètre utilise généralement des télescopes équipés de dispositifs de réduction de la luminosité solaire, tels que des filtres spéciaux ou des prises d'ombre, pour rendre possible l'observation directe du Soleil. Les héliomètres sont souvent dotés d'un dispositif de mesure angulaire pour permettre une estimation précise du diamètre apparent du Soleil. En mesurant le diamètre apparent du Soleil à différentes périodes, les astronomes peuvent étudier les variations dans sa taille apparente et en déduire des informations sur les mouvements et les caractéristiques de notre étoile. 

Hélioscope. - Instrument optique utilisé pour observer directement le Soleil sans les dangers associés à l'observation directe. Contrairement à un télescope ordinaire, l'hélioscope est spécialement conçu pour l'observation solaire et est équipé de dispositifs de réduction de la luminosité solaire. L'hélioscope utilise des prismes ou des miroirs spéciaux pour dévier la lumière du Soleil et la diriger vers l'oculaire de l'instrument. Ces éléments optiques réduisent l'intensité lumineuse du Soleil, permettant ainsi une observation plus sûre. Certains hélioscopes peuvent également être équipés de filtres spéciaux pour bloquer certaines longueurs d'onde de la lumière solaire, permettant une observation plus détaillée de la surface solaire.

Héliostat. - Dispositif mécanique utilisé en astronomie et en ingénierie solaire pour suivre et refléter la lumière du Soleil dans une direction constante. Il est utilisé pour concentrer la lumière solaire vers un point spécifique ou pour maintenir une orientation constante de la lumière solaire sur une surface donnée.

Hélium (He). - Corps simple de numéro atomique 2. Masse atomique : 4,0026. C'est un gaz noble

Hématite. - Minéral appartenant au groupe des oxydes de fer. Sa formule chimique est Fe2O3. C'est l'une des formes les plus courantes et les plus abondantes de minerai de fer sur Terre. Elle se présente sous forme de cristaux ou de masses solides. La variété la plus connue est l'hématite rouge. Elle peut également présenter une couleur noire ou grise. Ce minéral, avec une une dureté de 5,5 à 6,5 sur l'échelle de Mohs, peut être considéré comme relativement dur.

Hémisphère. - Moitié d'une sphère, divisée par un plan passant par son centre. Le terme est couramment utilisé en géométrie pour décrire la division d'un objet sphérique en deux parties égales. Il peut également être utilisé pour désigner une région géographique ou une partie de la surface terrestre divisée par l'équateur. 

Henry (loi de). -  Relation entre la pression partielle d'un gaz et sa solubilité dans un liquide à température constante. La loi de Henry énonce ainsi que la concentration (C) d'un gaz dissous dans un liquide est directement proportionnelle à la pression partielle (P) de ce gaz au-dessus du liquide, à condition que la température reste constante : C = k.P, où  C représente la concentration du gaz dissous dans le liquide (généralement en moles par litre ou dans d'autres unités de concentration); k est la constante de Henry, qui dépend à la fois du gaz dissous, du liquide et de la température; et  P est la pression partielle du gaz au-dessus du liquide.

Herbig-Haro (objets de) (ou HH). - Jets de matière provenant d'une étoile en formation et dont le nom fait référence à G. Herbig  et G. Haro , les deux astronomes qui les ont décrits pour la première fois dans les années 1950.  Ces jets sont émis le long de l'axe de rotation de l'étoile en formation et traversent la nébuleuse environnante, ionisant le gaz et créant des structures lumineuses linéaires. Ils peuvent être observés en lumière visible, en lumière infrarouge et en rayons X et consistent en des particules chargées, des gaz et des poussières éjectés du disque protoplanétaire entourant l'étoile en formation. On estime qu'ils jouent un rôle crucial dans le processus de formation en redistribuant la quantité de mouvement et l'énergie dans la région environnante.


Les objets de Herbig-Haro 
HH1 et HH2, dans Orion.

Hertz (symbole : Hz). -  Unité de mesure de la fréquence dans le système international d'unités (SI). Il est utilisé pour quantifier le nombre de cycles ou d'événements périodiques qui se produisent en une seconde.Un hertz équivaut à un cycle par seconde. Par exemple, si une oscillation se produit dix fois en une seconde, sa fréquence est de 10 hertz. 

Heure. - Unité de mesure du temps. Elle est utilisée pour diviser la journée en segments plus petits et permet de déterminer le moment précis d'un événement ou d'une action. Dans le système horaire conventionnel, une journée de 24 heures est divisée en heures, minutes et secondes. Chaque heure est subdivisée en 60 minutes, et chaque minute est à son tour subdivisée en 60 secondes. Ainsi, une heure est équivalente à 60 minutes ou 3600 secondes.

Hexagonal (système cristallin). - Un des sept systèmes cristallins de base utilisés pour classer les cristaux en fonction de leur symétrie. Le système cristallin hexagonal est caractérisé par une symétrie hexagonale dans l'arrangement atomique des cristaux. Il possède trois axes perpendiculaires, dont deux sont de même longueur et forment un angle de 120 degrés, et un troisième axe perpendiculaire. Les cristaux hexagonaux peuvent prendre la forme de prismes hexagonaux. Exemples de minéraux dans ce système : la calcite, le quartz, le corindon et le graphite.

Higgs (boson de). - Particule subatomique, correspondant au quantum du champ de Higgs,  qui a été proposé dans les années 1960 par divers physiciens parmi lesquels François Englert,  Robert Brout et Peter Higgs afin de rendre compte, dans le cadre du modèle standard, de l'acquisition de leur masse par les particules élémentaires. Selon cette théorie, les particules obtiennent leur masse en interagissant avec le champ de Higgs qui imprègne tout l'espace. Au fur et à mesure que les particules (initialement sans masse et donc se déplaçant à la vitesse de la lumière) se déplacent dans ce champ, elles sont ralenties par le champs de Higgs; ce ralentissement pouvant alors s'interpréter comme l'acquisition d'une inertie (une masse). Le boson de Higgs a été découvert expérimentalement au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN en 2012. Le boson de Higgs a une masse estimée à environ 125 gigaélectronvolts (GeV). C'est une particule instable qui se désintègre rapidement en d'autres particules peu après sa production. 

Hiver. - L'hiver(L'Année et les saisons*) est l'une des quatre saisons astronomiques de l'année. Il se place entre l'automne et le printemps, et commence lorsque le Soleil, s'éloignant de plus en plus du zénith, est parvenu à sa plus petite hauteur méridienne, c'est-à-dire lorsqu'il est arrivé au point de l'écliptique qui coupe le colure des solstices; et il finit lorsque le Soleil, se rapprochant ensuite de plus en plus du zénith, a atteint une hauteur méridienne moyenne; c'est-à-dire, lorsque qu'il est arrivé au point de l'écliptique qui coupe l'équateur. Ainsi, pour ceux qui habitent l'hémisphère septentrional, l'hiver commence le 21 ou 22 Décembre; et il finit  le 20 ou 21 Mars. Mais pour les habitants de l'hémisphère méridional, l'hiver commence le 21 ou 22 Juin, et il finit  le 22 ou 23 septembre. 
La nuit la plus longue. - Le jour où l'hiver commence, est celui qui est le plus court de l'année, et la nuit, plus longue, c'est-à-dire, que le Soleil demeure au-dessus de l'horizon le moins de temps, et au-dessous le plus longtemps qu'il est possible pour chaque lieu; et la différence de la longueur du jour à celle de la nuit est d'autant plus grande, que le lieu dont il s'agit a une plus grande latitude (Les Jours et les Nuits).
Holmium (Ho). - Corps simple de numéro atomique 67; masse atomique : 164,93. C'est un métal du groupe des lanthanides. il a été découvert en  1880.

Holocène. - Epoque géologique qui correspond à la période la plus récente de l'histoire de la Terre (Cénozoïque). Elle a débuté il y a environ 11 700 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, et se poursuit jusqu'à nos jours. Pendant l'Holocène, les glaciers ont reculé dans de nombreuses régions, permettant à la végétation de se développer et à la faune de prospérer. Les changements climatiques ont également entraîné des modifications dans les écosystèmes terrestres et marins. Les humains ont commencé à pratiquer l'agriculture, à former des communautés sédentaires et à développer des civilisations à travers le monde.

Holographique (théorie). - Théorie qui postule que toutes les informations sur un volume tridimensionnel de l'espace peuvent être encodées sur sa frontière bidimensionnelle. Cette théorie est basée sur le principe de l'holographie, où une image tridimensionnelle peut être reconstruite à partir d'une seule couche bidimensionnelle. En cosmologie, cette idée a des implications notamment en ce qui concerne la compréhension de l'information contenue dans les trous noirs et dans l'univers dans son ensemble. La théorie holographique propose que l'information sur ce qui se passe à l'intérieur d'un trou noir est en réalité stockée sur la surface bidimensionnelle de l'horizon des événements du trou noir. Cette notion suggère également que l'univers observable peut être considéré comme un hologramme, où toutes les informations sur son contenu et son évolution sont encodées sur sa frontière, qui est souvent interprétée comme l'horizon cosmologique ou la limite de l'univers observable. 

Homologue . - Qualificatif de composés qui ont une structure similaire, mais qui diffèrent par la répétition d'une unité structurale. Par exemple, les alcanes de formule générale CₙH₂ₙ₊₂ (comme le méthane, l'éthane, etc.) sont considérés comme des homologues.

Hooke (loi de). - 1) Loi de Hooke pour la compression ou l'extension : relation qui décrit la façon dont les matériaux élastiques réagissent lorsqu'ils sont soumis à une contrainte ou une force. Elle énonce essentiellement que la déformation d'un matériau élastique est directement proportionnelle à la force ou à la contrainte qui lui est appliquée, tant que cette déformation reste dans la plage élastique du matériau : F=−kâ‹…x, où F est la force appliquée au matériau, k est la constante de raideur (ou constante élastique) du matériau, x est la déformation résultante dans le matériau. - 2) Loi de Hooke pour la torsion ( = loi de torsion élastique)  : relation qui décrit la relation entre le moment de torsion (ou couple de torsion) appliqué à un objet et l'angle de torsion résultant de cet objet. Elle est utilisée pour décrire le comportement élastique des matériaux lorsqu'ils sont soumis à une torsion. Cette relation énonce que le moment de torsion appliqué à un matériau élastique est proportionnel à l'angle de torsion dans la plage élastique du matériau : T = −k⋅θ, où T est le moment de torsion (ou couple de torsion) appliqué à l'objet, k est la constante de torsion (ou constante de raideur en torsion) du matériau, et θ est l'angle de torsion résultant (exprimé en radians). Ici encore, cette relation n'est valable que tant que le matériau reste dans sa plage élastique.

Horizon d'un lieu. - Grand cercle de la sphère céleste perpendiculaire à la verticale de ce lieu : c'est l'horizon rationnel. Un plan parallèle mené, non plus par le centre de la Terre, mais par le lieu de l'observateur, est dit horizon sensible. Ces deux horizons peuvent être confondus relativement aux étoiles dont la distance est excessive par rapport à la dimension du globe. Mais il faut les distinguer, s'il s'agit de la Lune, des planètes ou du Soleil, dont la parallaxe n'est pas négligeable. L'Horizon physique est la ligne qui sépare le ciel de la surface de la terre. En pleine mer, cette ligne est  n cercle, dont le plan est au-dessous de l'horizon sensible. La différence s'appelle dépression.

Horizon cosmologique. - Distance maximale à laquelle nous pouvons observer des objets dans l'univers, en raison de la vitesse finie de la lumière et de l'expansion de l'univers. Cet horizon représente donc la limite au-delà de laquelle nous ne pouvons pas voir, car la lumière n'a pas eu le temps de nous atteindre depuis le début de l'univers. Cette distance est en constante évolution en raison de l'expansion de l'univers. Plus l'univers s'étend, plus cette limite s'éloigne de nous. Actuellement, la meilleure estimation situe l'horizon cosmologique à environ 46 milliards d'années-lumière, ce qui signifie que la lumière émise par des objets situés au-delà de cette distance n'a pas encore eu le temps de nous parvenir depuis le début de l'expansion (Big bang),. L'idée que l'horizon cosmologique soit bien plus grand que l'âge de l'univers peut sembler contre-intuitive, mais cela découle de la nature même de l'expansion de l'univers. Lorsque nous parlons de l'âge de l'univers, nous nous référons au temps écoulé depuis le début de l'expansion, soit environ 13,8 milliards d'années. Cependant, pendant tout ce temps, l'univers s'est étendu, et il continue de le faire. L'horizon cosmologique représente la distance maximale que la lumière a eu le temps de parcourir pendant tout ce temps, mais dans un espace-temps qui lui-même continue de s'étendre. Ainsi, la lumière émise par des objets situés à la périphérie de notre horizon cosmologique au moment de l'émission peut maintenant se trouver beaucoup plus loin, car l'univers s'est étendu depuis lors.

Horizon des événements. - Concept de la relativité générale, qui décrit la région de l'espace-temps à partir de laquelle rien, pas même la lumière, ne peut s'échapper d'un objet massif tel qu'un trou noir. Plus précisément, l'horizon des événements est la frontière sphérique imaginaire autour d'un trou noir où la vitesse d'échappement nécessaire pour surmonter la gravité de l'objet atteint la vitesse de la lumière. Une fois qu'un objet ou une particule franchit cet horizon, il est irrémédiablement attiré vers le centre du trou noir, appelé singularité, sans espoir de retour. Pour un observateur extérieur, l'horizon des événements apparaît comme une surface immuable qui englobe le trou noir, et tout ce qui passe au-delà de cette frontière est perdu à jamais à notre observation.

Horloge. - Dispositif qui mesure et indique le temps de manière régulière et précise.

Hornblende. - La hornblende (mot allemand formé de horn = corne + blinden = aveugler) est un minéral du groupe des amphiboles, qui cristallise en prismes obliques clivables parallèlement à leurs pans sous un angle d'environ 124° La hornblende est un triple silicate de chaux, de magnésie et de protoxyde de fer, et contient en outre le plus souvent de l'alumine et des bases alcalines. Quand elle se présente en masse, elle est d'un noir de corbeau ou de poix; mais en lames minces, elle paraît d'un vert foncé ou brun. Dans les roches la hornblende se trouve ordinairement en cristaux fibreux qui ont, l'aspect du charbon de bois. Sa poussière est d'un gris verdâtre ou brunâtre. Elle fond au chalumeau en un émail noir. La hornblende est un élément essentiel de plusieurs roches éruptives telles que les syénites, les diorites, les andésites, etc. Elle se rencontre en outre dans les trachytes, basaltes, laves modernes, ainsi que dans certains calcaires saccharoïdes. Sa densité varie de 3 à 3,5 et sa dureté est à peu près égale à celle de l'acier. 

Horst. - Structure géologique constituée d'un bloc de roche soulevé et incliné, entouré de failles ou de rifts. Il est formé par un mouvement tectonique où une section de la croûte terrestre est poussée vers le haut par des forces internes de la Terre, tandis que les blocs adjacents s'affaissent.

Houille. - La houille est un charbon d'origine végétale qui contient 78 à 92 % de carbone. Elle est noire, tachante; brûle avec une vive flamme. En vase clos, elle donne le gaz d'éclairage et les goudrons; le coke est le résidu boursouflé qui demeure dans les cornues.

HR (diagramme). - Le diagramme de Hertzprung-Russell (HR) est utilisé en astronomie pour classer les étoiles en fonction du type spectral (porté en abscisse) et de leur luminosité (en ordonnée). Il apparaît que la plupart des étoiles (90%) se répartissent sur une diagonale de ce diagramme (du haut à gauche vers le bas à droite), appelée la séquence  principale, et qui correspond à la longue phase de stabilité de la vie des étoiles. Une branche, sensiblement horizontale située au-dessus de la séquence principale, regroupe les étoiles arrivées à un stade tardif de leur évolution (géantes rouges). Les naines blanches se trouvent dispersées sous la séquence principale.

Hubble (loi de). - Relation empirique, formulée par l'astronome Edwin Hubble dans les années 1920, entre la distance des galaxies et leur vitesse d'éloignement. La loi de Hubble peut être exprimée par l'équation suivante : v = H0 × d, où v représente la vitesse d'éloignement d'une galaxie donnée, d représente la distance qui la sépare de nous, et H0 est la constante de Hubble (ou la constante de Hubble-Lemaître) qui représente le taux d'expansion de l'Univers à l'heure actuelle. Sa valeur est estimée autour de 70 kilomètres par seconde par mégaparsec (km/s/Mpc). Cela signifie que pour chaque mégaparsec (environ 3,26 millions d'années-lumière) de distance, une galaxie s'éloigne d'environ 70 kilomètres par seconde.

Humidité atmosphérique. - Terme utilisé pour caractériser la présence plus ou moins importante de vapeur d'eau dans l'air.

Hund (règle ou principe de) = Règle de remplissage des orbitales. -  Cette règle concerne la manière dont les électrons sont répartis dans les sous-niveaux d'énergie équivalents, tels que les orbitales p, d ou f. Elle énonce que lorsque plusieurs orbitales d'un même sous-niveau sont disponibles (par exemple, les trois orbitales p dans une sous-couche p), les électrons commencent par remplir chaque orbitale avec un seul électron, tous avec le même spin, avant de commencer à appariement des électrons de spin opposé dans chaque orbitale.

Huygens-Fresnel (principe de). - Principe fondamental en optique ondulatoire qui explique la propagation des ondes lumineuses. Selon ce principe, le comportement d'une onde lumineuse peut être expliqué en considérant que chaque point de l'onde est la source d'une infinité de nouvelles ondes sphériques. Lorsque ces ondes sphériques se superposent, elles interfèrent les unes avec les autres et créent un nouveau motif d'ondes. Le principe de Huygens-Fresnel permet d'expliquer un certain nombre de phénomènes optiques, comme la réfraction, la diffraction, la réflexion et la transmission des ondes lumineuses à travers des ouvertures ou des obstacles. Il peut également être utilisé pour prédire la forme d'un front d'onde dans différentes conditions.

Hybridation (des orbitales). - Ce phénomène intervient quand des orbitales atomiques de types différents (s, p, d, etc.) se combinent pour former de nouvelles orbitales, dites hybrides, ayant des propriétés différentes. L'hybridation se produit lors de la formation des liaisons covalentes entre les atomes d'une molécule, et permet d'expliquer la géomtrie de ces molécules.

Hydratation. - Processus chimique par lequel un composé se lie à des molécules d'eau et forme un hydrate. Lorsque les molécules d'eau se lient à un composé, elles sont généralement intégrées à sa structure cristalline ou moléculaire, notamment par des liaisons hydrogène, des interactions électrostatiques ou des forces de van der Waals. L'hydratation peut avoir des effets importants sur les propriétés chimiques et physiques d'un composé.

Hydrates. - Composés chimiques qui contiennent des molécules d'eau intégrées dans leur structure. Certains composés peuvent former des hydrates naturellement lorsqu'ils entrent en contact avec l'humidité de l'air ou avec de l'eau sous forme liquide. Les hydrates peuvent être classés en deux catégories principales : les hydrates ioniques et les hydrates moléculaires.

• Les hydrates ioniques sont formés lorsque des ions dans un composé cristallin sont liés à des molécules d'eau. Par exemple, le sulfate de cuivre pentahydraté (CuSO4 · 5H2O) est un hydrate ionique dans lequel chaque ion sulfate est entouré de cinq molécules d'eau.

 â€¢ Les hydrates moléculaires sont formés lorsque des molécules d'eau sont piégées dans la structure d'un composé chimique. Par exemple, le glucose monohydraté (C6H12O6 · H2O) est un hydrate moléculaire dans lequel chaque molécule de glucose est associée à une molécule d'eau.

Les hydrates peuvent être stables à des températures et des pressions spécifiques, mais certains peuvent également être sensibles à la chaleur , perdant ainsi les molécules d'eau de leur structure et se transformant en une forme anhydre du composé.

Hydraulique*. - Branche de la physique et de l'ingénierie qui traite des propriétés et du comportement des fluides, en particulier de l'eau, ainsi que de leur utilisation dans divers systèmes et applications. 

Hydrocarbures. - Composés chimiques constitués uniquement d'atomes de carbone (C) et d'hydrogène (H).  On les classe  en deux grandes catégories : les hydrocarbures saturés et les hydrocarbures insaturés.

ʉۢ Les hydrocarbures satur̩s (alcanes) sont des compos̩s chimiques qui ne contiennent que des liaisons simples entre les atomes de carbone. Ils ont la formule g̩n̩rale CnH2n+2. Les alcanes les plus simples sont le m̩thane (CH4), l'̩thane (C2H6), le propane (C3H8) et le butane (C4H10). Les alcanes plus longs sont couramment trouv̩s dans les produits p̩troliers tels que l'essence, le diesel et le k̩ros̬ne.

ʉۢ Les hydrocarbures insatur̩s sont des compos̩s chimiques qui contiennent des liaisons doubles (alc̬nes) ou des liaisons triples (alcynes) entre les atomes de carbone. Les alc̬nes ont la formule g̩n̩rale CnH2n, tandis que les alcynes ont la formule g̩n̩rale CnH2n-2. Exemples d'alc̬nes : l'̩thyl̬ne (C2H4) et le propyl̬ne (C3H6). Exemple d'alcyne : l'̩thyne (C2H2), ̩galement connu sous le nom d'ac̩tyl̬ne.

Les hydrocarbures peuvent être trouvés naturellement dans différentes sources, telles que le pétrole, le gaz naturel, le charbon et la biomasse. Ils sont utilisés comme combustibles pour la production d'énergie. Ils sont également utilisés comme matières premières dans l'industrie chimique pour la production de plastiques, de produits pharmaceutiques, de lubrifiants, d'asphalte, etc.

Hydrodynamique*. - Branche de la physique qui étudie le mouvement des fluides, tels que l'eau et l'air, ainsi que les forces qui les influencent. Elle se concentre sur la compréhension des phénomènes de flux, de turbulence, de pression et de forces dans les fluides en mouvement. L'hydrodynamique repose sur les principes fondamentaux de la mécanique des fluides, tels que l'équation de conservation de la masse (équation de continuité), l'équation de conservation de la quantité de mouvement (équation d'Euler ou équation de Navier-Stokes), et l'équation de conservation de l'énergie (équation de l'énergie).

Hydrogénation. - Réaction chimique au cours de laquelle des atomes d'hydrogène (H2) sont ajoutés à une substance, généralement un composé organique, afin de former une liaison chimique avec les atomes de carbone présents. Cette réaction conduit à la saturation des liaisons doubles ou triples dans le composé, transformant ainsi des liaisons insaturées en liaisons saturées.

Hydrogène (H). -  C'est le corps simple le plus léger. Son isotope le plus abondant, le protium, a un noyau seulement composé d'un proton. Autres isotopes : le deutérium (D, dont le noyau est composé d'un proton et d'un neutron, et le tritium (T), composé d'un proton et de deux neutrons, et qui est instable. Masse atomique : 1,0078. On calcule que 92% du nombre des atomes de l'univers sont de l'hydrogène.

Hydrogène (liaison). - Type de laison chimique qui résulte de la propriété d'un atome d'hydrogène d'agir comme un pont entre deux atomes fortement électronégatifs (oxygène, azote ou fer, par exemple). Ce pont d'hydrogène retient l'un des deux atomes par une liaison covalente et l'autre par une faible force électrostatique.

Hydrographie*. - Etude et représentation des caractéristiques physiques des cours d'eau, des lacs, des océans et d'autres masses d'eau sur la surface de la Terre. Elle englobe la cartographie et la description des caractéristiques telles que les cours d'eau, les rivières, les lacs, les étangs, les mers, les océans, les côtes, les îles et d'autres formations liées à l'eau.

Hydrosphère. - Partie de la Terre qui englobe l'eau sous toutes ses formes, soit : les océans, les mers, les lacs, les rivières, les eaux souterraines, les glaciers, les calottes glaciaires et la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère. C'est l'une des sphères principales de la Terre, en plus de l'atmosphère, de la lithosphère (la croûte terrestre) et de la biosphère (les êtres vivants et leur environnement).  L'hydrosphère influence le climat terrestre grâce à l'absorption et à la libération de chaleur par l'eau, ainsi qu'au transport de chaleur à travers les courants océaniques. Les océans, en particulier, jouent un rôle essentiel dans la régulation thermique de la planète. L'hydrosphère est églement responsable du cycle de l'eau sur Terre, qui implique l'évaporation de l'eau depuis les surfaces aquatiques, la condensation en nuages, les précipitations sous forme de pluie ou de neige, et le ruissellement vers les océans, les rivières et les lacs. Ce cycle de l'eau maintient l'approvisionnement en eau douce et assure la distribution des précipitations sur la planète.

Hydrostatique*. - Branche de la physique qui étudie les fluides au repos, en particulier les liquides incompressibles tels que l'eau. Elle se concentre sur les propriétés des fluides en équilibre sous l'effet de la gravité. L'hydrostatique repose sur le principe fondamental de l'équilibre des forces dans les fluides.

Hydroxyde. - Composé chimique qui contient le groupement fonctionnel hydroxyde (–OH).  Les hydroxydes peuvent également contenir d'autres éléments, tels que le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium, l'aluminium, etc. Ils sont généralement basiques et peuvent réagir avec les acides pour former de l'eau et un sel. Par exemple, l'hydroxyde de sodium (NaOH), communément appelé soude caustique, réagit avec l'acide chlorhydrique (HCl) pour former de l'eau (H2O) et du chlorure de sodium (NaCl).

Hydrozincite. - Minéral relativement commun, une forme de carbonate de zinc hydraté. Sa formule chimique est Zn5(CO3)2(OH)6. Elle se présente généralement sous forme de masses botryoïdales ou de cristaux microscopiques. Ce minéral est souvent associé à des gisements de zinc et se forme généralement dans des environnements d'oxydation près de la surface de la terre, généralement dans des zones riches en zinc, telles que les mines abandonnées ou les dépôts de zinc. L'hydrozincite est parfois utilisée comme minerai de zinc, bien que sa teneur en métal soit généralement relativement faible. Elle peut également être utilisée comme source de zinc dans certaines applications industrielles. De plus, en raison de sa couleur blanche et de sa structure cristalline, l'hydrozincite peut être appréciée par les collectionneurs de minéraux et est parfois utilisée comme matériau pour la fabrication de bijoux et d'objets décoratifs.

Hygrométrie*. - Mesure et l'étude de l'humidité atmosphérique. Elle concerne la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air. 

Hyperespace. - Espace hypothétique qui possède des dimensions supplémentaires au-delà des trois dimensions spatiales traditionnelles (longueur, largeur, hauteur) et du temps (quatrième dimension). Certaines théories tentent d'expliquer la nature des forces fondamentales en postulant l'existence de dimensions supplémentaires repliées sur elles-mêmes (théorie des cordes, théorie de Kaluza-Klein). 

Hypéron. -  Particule subatomique composée de trois quarks (ce sont donc des baryons). Il existe trois types d'hypérons principaux : l'hypéron Lambda (Λ) est composé de deux quarks down (d) et d'un quark up (u), soit (udd); l'hypéron Sigma (Σ), dont il existe plusieurs types, chacun ayant une combinaison différente de quarks  :  exemple, l'hypéron Sigma-plus (Σ+) est composé de deux quarks up (u) et d'un quark down (d), soit (uud); l'hypéron Xi (Ξ) , dont il existe aussi plusieurs types, chacun ayant une combinaison différente de quarks. Par exemple, l'hypéron Xi-moins (Ξ-) est composé de deux quarks down (d) et d'un quark étrange (s), soit: (dds). 

Hystérésis. - Phénomène qui se produit lorsque le comportement d'un système dépend non seulement des conditions actuelles, mais aussi des conditions antérieures. La réponse d'un tel système à une perturbation peut ainsi différer selon qu'il a été précédemment soumis à des conditions différentes. L'hystérésis est souvent associée à des systèmes physiques qui présentent une certaine forme de non-linéarité ou de retard dans leur réponse. Exemple  d'hystérésis : l'aimantation d'un matériau magnétique. Lorsqu'un matériau magnétique est soumis à un champ magnétique externe croissant, son aimantation augmente jusqu'à un certain point. Si le champ magnétique externe est ensuite réduit, le matériau peut conserver une certaine aimantation résiduelle. La réponse du matériau à l'application du champ magnétique n'est donc pas symétrique et dépend de l'histoire antérieure de l'aimantation.

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