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C |
Cadavre.
- Corps mort d'un organisme, qu'il s'agisse d'un animal ou d'un ĂŞtre humain.
Après la mort, les processus biologiques cessent progressivement, entraînant
la décomposition du corps. Cette décomposition est généralement due
à l'action de bactéries, de champignons et d'autres micro-organismes
qui se nourrissent des tissus organiques.
Cadre du tympan (anatomie). - On donne ce nom Ă un cercle osseux qui termine le mĂ©at auditif externe du cĂ´tĂ© de la caisse du tympan, et auquel s'attache la membrane du mĂŞme nom (Tympan). Sa forme varie chez les divers animaux : ainsi il est presque circulaire chez l'humain, très ovale chez les carnivores; il l'est beaucoup moins chez les herbivores. Il est peu marquĂ© chez les oiseaux; chez les reptiles, il ne prĂ©sente aucun bord saillant. Caduc. - Caractère de ce qui dans une plante est temporaire et tombe après avoir rempli sa fonction (ex. : feuilles, pĂ©tales). Caduque (membrane). - Membrane la plus externe de l'oeuf pendant la grossesse et qui se dĂ©tache et est expulsĂ©e lors de l'accouchement, d'oĂą son nom. Caecum, du latin caecus = aveugle) - Le Premier des gros intestins, celui qui fait immĂ©diatement suite Ă l'intestin grĂŞle. Caieu (botanique). - On dĂ©signe ainsi les bourgeons qui naissent de l'axe des bulbes et qui deviennent eux-mĂŞmes de petits bulbes servant Ă la multiplication de la plante. Caillette (zoologie). - C'est le nom qu'on donne au quatrième estomacdes mammifères ruminants, situĂ© dans le flanc droit, au-dessus du sac droit de la panse, Ă droite du feuillet; il a un volume intermĂ©diaire entre ces deux estomacs. Sa surface interne, irrĂ©gulièrement plissĂ©e, est humectĂ©e par un liquide acide qui est le suc gastrique, et c'est Ă cause de la propriĂ©tĂ© qu'il possède de faire cailler le lait, que l'on donne Ă l'organe qui le renferme, le nom de caillette; le liquide lui-mĂŞme s'appelle la prĂ©sure, bien connue dans les laiteries. La caillette communique par son extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure avec le feuillet et par son extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure avec le duodenum. Caisse du tympan, du latin tympanum, tambour. - C'est une cavitĂ© qui occupe la partie antĂ©rieure de la base du rocher, au-devant de l'apophyse mastoĂŻde; elle est situĂ©e entre le conduit auriculaire et le labyrinthe, et communique avec l'arrière-bouche par la trompe d'Eustache; elle est traversĂ©e par la chaĂ®ne des osselets de l'ouĂŻe. (Tympan). Calamus scriptorius. - Fossette angulaire du quatrième ventricule du cerveau, ressemblant Ă une plume taillĂ©e pour Ă©crire. Calathide (botanique), du grec kalathis, petit panier. - Terme par lequel on dĂ©signe la disposition de fleurs très serrĂ©es, entremĂŞlĂ©es quelquefois de soies et de bractĂ©es sur un pĂ©doncule Ă©largi entourĂ© d'un involucre. Cette inflorescence, qui simule ainsi une petite corbeille de fleurs, comme son nom l'indique, est commune Ă la grande famille des composĂ©es. La calathide, composĂ©e de fleurons dans le centre et de demi-fleurons Ă la circonfĂ©rence, est dite radiĂ©e, comme dans la reine-marguerite, le soleil et tous les asters. Elle est flosculeuse lorsqu'elle n'est formĂ©e que de fleurons, comme dans les centaurĂ©es, les chardons, les artichauts, et semi-flosculeuse quand elle ne prĂ©sente que des demi-fleurons, les pissenlits, les salsifis. On emploie souvent Ă la place du mot calathide celui de capitule, qui est synonyme pour certains auteurs; mais, pour d'autres, le capitule est une inflorescence Ă part. (G-s.). CalcanĂ©um. - Nom latin de l'os du talon, situĂ© dans le pied. CalcifĂ©rol. - Terme utilisĂ© pour dĂ©signer deux formes de vitamine D : la vitamine D2 (ergocalcifĂ©rol) et la vitamine D3 (cholĂ©calcifĂ©rol). La vitamine D est une vitamine liposoluble qui joue un rĂ´le crucial dans l'absorption du calcium et du phosphore dans l'intestin, ce qui est nĂ©cessaire pour maintenir la santĂ© des os et des dents. En outre, la vitamine D est importante pour le bon fonctionnement du système immunitaire, la rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle, la fonction musculaire et la modulation de la croissance cellulaire. Le calcifĂ©rol est synthĂ©tisĂ© dans la peau lorsqu'elle est exposĂ©e aux rayons ultraviolets du soleil. Il peut Ă©galement ĂŞtre obtenu Ă partir de certaines sources alimentaires, notamment les poissons gras (comme le saumon, le maquereau et le thon), les oeufs, le lait enrichi en vitamine D et les complĂ©ments alimentaires. Calcitonine. - Hormone peptidique produite par les cellules parafolliculaires (cellules C) de la glande thyroĂŻde. Son principal rĂ´le est de rĂ©guler les niveaux de calcium dans le sang en favorisant son dĂ©pĂ´t dans les os. Elle agit en inhibant l'activitĂ© des ostĂ©oclastes, des cellules responsables de la rĂ©sorption osseuse, ce qui contribue Ă maintenir l'Ă©quilibre entre la formation et la dĂ©gradation osseuses. La calcitonine est principalement sĂ©crĂ©tĂ©e en rĂ©ponse Ă une augmentation des taux de calcium dans le sang. Son effet est gĂ©nĂ©ralement opposĂ© Ă celui de l'hormone parathyroĂŻdienne (PTH), qui favorise l'augmentation des niveaux de calcium sanguin en stimulant la libĂ©ration de calcium Ă partir des os. Calice. - Partie la plus extĂ©rieure du pĂ©rianthe ou ensemble des enveloppes florales, dont le rĂ´le est de protĂ©ger l'androcĂ©e et le gynĂ©cĂ©e pendant leur dĂ©veloppement. Calicule (botanique). - C'est l'ensemble des bractĂ©es qui entourent le calice Ă sa base et qui sont tantĂ´t soudĂ©es avec les sĂ©pales et presque semblables Ă eux comme dans le Fraisier; tantĂ´t indĂ©pendantes et de forme diffĂ©rente comme dans l'Oeillet. Quelques auteurs le considèrent comme formĂ© par dĂ©doublement ou ramification des sĂ©pales du calice. Calleux (corps). - Structure anatomique du cerveau humain. Il s'agit d'une Ă©paisse bande de milliards de fibres nerveuses myĂ©linisĂ©es appelĂ©es fibres commissuraleset situĂ©e, juste au-dessus du troisième ventricule, dans la partie mĂ©diane du cerveau (diencĂ©phale), qui relie les deux hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux. C'est la plus grande structure de substance blanche dans le cerveau humain. Les fibres du corps calleux relient des zones corticales spĂ©cifiques situĂ©es dans les deux hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux. Par exemple, les fibres antĂ©rieures du corps calleux connectent les lobes frontaux des deux hĂ©misphères, tandis que les fibres postĂ©rieures relient les lobes pariĂ©taux et occipitaux. Cycle de Calvin = fixation du CO2 = photosynthèse en phase obscure. - SĂ©rie de rĂ©actions biochimiques qui se produisent dans les chloroplastes. Ces rĂ©actions convertissent le dioxyde de carbone atmosphĂ©rique et l'Ă©nergie lumineuse captĂ©e par la chlorophylle en glucides, en particulier le glucose. Ces glucides sont essentiels pour la croissance et le mĂ©tabolisme des plantes. Calyptre (botanique), du grec kaluptra, couverture, enveloppe. - Organe des mousses souvent appelĂ© coiffe. C'est une sorte de couvercle qui recouvre la fructification femelle ou urne de ces plantes. Cet organe peut ĂŞtre membraneux, entier ou dentĂ©, Ă©chancrĂ©, velu ou glabre, lisse ou striĂ©. Lorsque la calyptre est en forme de cloche, elle est dite campaniforme; en forme de cornet elle est cuculliforme. Cambium. - Tissu mĂ©ristĂ©matique prĂ©sent dans les plantes vasculaires, situĂ© entre le xylème (bois) et le phloème (liber). Il est responsable de la croissance secondaire des plantes, produisant de nouvelles cellules vasculaires, Ă la fois vers l'intĂ©rieur (xylème) et vers l'extĂ©rieur (phloème), ce qui contribue Ă l'Ă©paississement des tiges, des racines et des branches. Cambrien. - Première pĂ©riode du PalĂ©ozoique. Elle s'Ă©tend entre 582 et 448 millions d'annĂ©es avant le prĂ©sent. Le Cambrien est connu pour ĂŞtre une pĂ©riode de transition importante dans l'histoire de la vie sur Terre. Avant le Cambrien, la vie Ă©tait principalement constituĂ©e de formes de vie unicellulaires et de colonies de cellules. Cependant, au cours du Cambrien, il y a eu une augmentation spectaculaire de la diversitĂ© des formes de vie, avec l'apparition de nombreux groupes d'organismes complexes, y compris les premiers animaux pluricellulaires. De nombreux phylums d'animaux modernes sont apparus pour la première fois au cours du Cambrien, tels que les trilobites, les Ă©ponges, les mĂ©duses, les vers annĂ©lides et les mollusques. Les premiers animaux dotĂ©s d'une coquille externe dure sont Ă©galement apparus pendant cette pĂ©riode, ce qui a permis la prĂ©servation de nombreux fossiles du Cambrien.Le Cambrien est Ă©galement marquĂ© par l'apparition des premiers organismes marins dotĂ©s d'yeux et d'autres adaptations sensorielles avancĂ©es. Ces innovations Ă©volutives ont probablement jouĂ© un rĂ´le clĂ© dans l'essor de la prĂ©dation et de la compĂ©tition entre les organismes. La fin du Cambrien se signale par une extinction majeure, connue sous le nom d'extinction de la limite Cambrien-Ordovicien. Cette extinction a entraĂ®nĂ© la disparition d'un pourcentage important des espèces marines, mais elle n'a pas Ă©tĂ© aussi dĂ©vastatrice que certaines des extinctions ultĂ©rieures de l'histoire de la Terre. Canal. - En anatomie animale, c'est une cavitĂ© Ă©troite et allongĂ©e ou un organe quelconque dans le corps des animaux. - En botanique, c'est le nom que l'on donne Ă certaines parties de plantes creusĂ©es en gouttières ou formant un espace vide plus ou moins long dans leur intĂ©rieur. Canal ionique. - Canal permettant le passage sĂ©lectif d'ions Ă travers les membranes cellulaires. Les canaux ioniques sont des protĂ©ines membranaires spĂ©cialisĂ©es qui servent au maintien du potentiel de membrane et Ă la transmission des signaux Ă©lectriques dans les cellules nerveuses et musculaires. CanaliculĂ© (botanique). - Terme qui s'emploie plus particulièrement comme une qualification de certains organes dont les parties sont creusĂ©es en gouttière. Ainsi, il y a des feuilles, des lĂ©gumes, des graines, etc., canaliculĂ©s. Exemples : les feuilles de l'Ă©phĂ©mère de Virginie, de l'ornithogalle des PyrĂ©nĂ©es, de la soude, du pin sylvestre, etc., sont allongĂ©es et creusĂ©es, ou pliĂ©es en gouttières dans toute leur longueur; le lĂ©gume du pois Ă fleur jaune pâle (Pisum ochrus) est relevĂ© d'une double marge qui forme un canal le long de la suture; enfin, la graine du dattier est aussi canaliculĂ©e. Canin, canine (anatomie, physiologie), du latin caninus, de chien, qui tient du chien. On appelle faim canine, une faim que rien ne peut apaiser. - On nomme dents canines, ou angulaires ou oeillères, les dents qui sont placĂ©es entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux Ă chaque mâchoire dans l'humain. - La fosse canine est une dĂ©pression qu'on remarque Ă l'extĂ©rieur de l'os-maxillaire supĂ©rieur, un peu audessus de la dent canine. - Le muscle canin s'insère sur cette branche et va se terminer Ă la commissuredes lèvres, c'est le sus-maxillo-labial de Chaussier, ce muscle Ă©lève la commissure et la porte un peu en dedans, il produit par ses contractions, le mouvement particulier qu'en exĂ©cute dans cette espèce de sourire qui marque le dĂ©dain et qu'on nomme ris moqueur, ris sardonique (rire) ou ris canin; il est surtout remarquable lorsque la contraction n'a lieu que d'un cĂ´tĂ©. Canines (dents). - On nomme ainsi les dents qui sont placĂ©es entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux Ă chaque mâchoire chez l'humain. Capillaires (vaisseaux). - Vaisseaux sanguins excessivement fins, visibles seulement Ă la loupe ou au microscope, et qui Ă©tablissent la communication entre les artères et les veines. Capillaires lymphatiques. - Ce sont les plus fins parmi les vaisseaux lymphatiques; de mĂŞme structure que les vaisseaux capillaires sanguins, mais de rĂ´le physiologique diffĂ©rent, ils drainent dans l'organisme, pour les ramener au sang, les substances destinĂ©es Ă ĂŞtre excrĂ©tĂ©es ou qui doivent subir une transformation pour ĂŞtre utilisĂ©es. Capitule. - Structure florale composĂ©e de nombreuses fleurs individuelles serrĂ©es ensemble, comme celles que l'on trouve dans les tournesols ou les pissenlits. Capside. - Structure protĂ©ique qui enveloppe le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique (ADN ou ARN) d'un virus et sert Ă protĂ©ger le gĂ©nome viral contre les dommages extĂ©rieurs ainsi qu'Ă faciliter son entrĂ©e dans les cellules hĂ´tes lors de l'infection. La capside est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e de protĂ©ines (capsomères, ci-dessous), qui s'assemblent pour former une structure symĂ©trique autour du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus. La forme et la symĂ©trie de la capside peuvent varier selon le type de virus. Par exemple, les virus Ă ADN peuvent avoir des capsides de forme icosahĂ©drale (20 faces triangulaires) ou hĂ©licoĂŻdale (enroulĂ©e autour de l'ADN), tandis que les virus Ă ARN peuvent Ă©galement avoir des formes diverses. La capside joue un rĂ´le crucial dans le cycle de vie viral, en protĂ©geant le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus lorsqu'il est hors de la cellule hĂ´te et en aidant Ă la libĂ©ration du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique viral dans la cellule hĂ´te lors de l'infection. Une fois Ă l'intĂ©rieur de la cellule hĂ´te, la capside peut se dissocier pour libĂ©rer le gĂ©nome viral, qui peut ensuite utiliser les mĂ©canismes cellulaires pour se rĂ©pliquer et produire de nouvelles particules virales. Capsomère. - Sous-unitĂ© protĂ©ique qui constitue la coque protĂ©ique qui entoure et protège le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique d'un virus (capside, ci-dessus). Les capsomères peuvent varier en taille et en forme selon le type de virus, mais ils ont tous des propriĂ©tĂ©s structurales similaires. Ils s'assemblent de manière rĂ©gulière et rĂ©pĂ©titive pour former la structure tridimensionnelle de la capside. Les capsomères sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de protĂ©ines et peuvent ĂŞtre divisĂ©s en plusieurs types en fonction de leur fonction et de leur position dans la capside. Certains capsomères, par exemple, sont impliquĂ©s dans la liaison aux rĂ©cepteurs de la cellule hĂ´te, tandis que d'autres sont responsables de l'assemblage de la capside ou de la stabilisation de sa structure. Capsulaire (botanique). - Terme qui s'applique Ă un fruit sec prĂ©sentant la nature de la capsule. Certains botanistes comprennent, sous le nom gĂ©nĂ©ral de fruits capsulaires, les fruits simples qui s'ouvrent Ă la maturitĂ© comme le lĂ©gume, la silique et la silicule, la pyxide et la capsule. Capsule. - . En anatomie ce terme a de nombreux usages dĂ©signe principalement des organes formant une enveloppe. - En botanique, ce nom s'applique en gĂ©nĂ©ral Ă tout fruit sec qui ne rentre pas parmi les lĂ©gumes, comme dans le pois. Capuchon (botanique). - On donne ce nom aux sĂ©pales ou pĂ©tales prĂ©sentant un prolongement redressĂ© et ouvert antĂ©rieurement comme un capuchon ou un casque. Cette forme se rencontre Ă la partie postĂ©rieure de la fleur dans l'ancolie et l'aconit. Caractère. - On nomme caractère une disposition particulière qu'un ĂŞtre possède en commun avec ceux du mĂŞme groupe que lui, mais par laquelle il diffère de tous ceux des autres groupes. Les caractères servent donc Ă rĂ©unir les ĂŞtres pour former les groupes et Ă les sĂ©parer de ceux auxquels ils n'appartiennent pas. - Les classifications en histoire naturelle reposent sur l'Ă©tude des caractères. Or, en zoologie et en botanique, ils sont fournis par la grandeur, la forme, le nombre des organes, leur structure, leur consistance, leur position et leur grandeur respectives, etc. Dans les minĂ©raux, ils sont fournis par la forme, la cristallisation, la cassure, le grain, la couleur, etc. - Les caractères sont simples lorsqu'ils sont considĂ©rĂ©s chacun sĂ©parĂ©ment et propres Ă la partie la plus simple du corps naturel; composĂ©s, s'ils sont formĂ©s de la rĂ©union de plusieurs caractères simples : les caractères universels embrassent tous les signes propres au corps entier, soit brut, soit organisĂ©. C'est ce caractère universel qui constitue vĂ©ritablement la nature de chaque corps, nature fondĂ©e sur la composition Ă©lĂ©mentaire des minĂ©raux et sur l'organisation des vĂ©gĂ©taux et des animaux. Carapace. - Plaque osseuse qui forme le dos de la tortue et n'est autre chose que les cĂ´tes dilatĂ©es, soudĂ©es entre elles et avec le sternum. Elle est recouverte d'Ă©cailles. Carbonifère. - PĂ©riode gĂ©ologique de l'ère PalĂ©ozoĂŻque ,qui s'est dĂ©roulĂ©e il y a environ 359 Ă 299 millions d'annĂ©es. Elle est connue pour la formation de vastes dĂ©pĂ´ts de charbon, d'oĂą son nom. Le Carbonifère a Ă©tĂ© marquĂ© par des changements climatiques importants, des niveaux Ă©levĂ©s d'oxygène dans l'atmosphère et une abondante vĂ©gĂ©tation terrestre. Ă€ cette Ă©poque, la Terre Ă©tait principalement recouverte de vastes forĂŞts marĂ©cageuses luxuriantes, appelĂ©es forĂŞts carbonifères. Ces forĂŞts Ă©taient dominĂ©es par des arbres gĂ©ants qui atteignaient des hauteurs de 30 Ă 40 mètres. Ces arbres ont contribuĂ© Ă la formation de vastes quantitĂ©s de matière organique qui, au fil du temps, se sont transformĂ©es en gisements de charbon. La prĂ©sence de ces forĂŞts a Ă©galement eu un impact significatif sur l'Ă©volution de la vie. De nombreux groupes d'organismes se sont dĂ©veloppĂ©s et diversifiĂ©s pendant cette pĂ©riode. Les premiers reptiles terrestres sont apparus, ainsi que les premiers insectes ailĂ©s. Les premiers amphibiens ont Ă©galement Ă©voluĂ© Ă partir de poissons Ă nageoires charnues. Le Carbonifère a Ă©galement Ă©tĂ© marquĂ© par l'apparition des premiers tĂ©trapodes, les ancĂŞtres des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères terrestres. Ces tĂ©trapodes Ă©taient adaptĂ©s Ă la vie Ă la fois sur terre et dans l'eau. Carboxylation . - Processus biochimique d'addition d'une molĂ©cule de dioxyde de carbone (CO2) Ă un composĂ© organique. C'est une Ă©tape clĂ© dans plusieurs voies mĂ©taboliques, telle que la photosynthèse (dans le cycle de Calvin) et le mĂ©tabolisme des acides aminĂ©s. Cardia (anatomie), du grec kardia, coeur. - C'est le nom que l'on donne Ă l'orifice par lequel l'oesophage aboutit dans l'estomac; il est situĂ© un peu au-dessous de la pointe du coeur (d'oĂą lui vient son nom), mais en est sĂ©parĂ© par le diaphragme; en face du cardia, se voit la portion la plus dilatĂ©e de l'organe, ce qu'on nomme le grand cul-de-sac stomacal. Cardiaque (anatomie). - Ce mot a Ă©tĂ© employĂ© le plus ordinairement pour exprimer ce qui a rapport au coeur, en grec kardia; cependant, par extension, il a servi Ă dĂ©signer l'orifice oesophagien de l'estomac, auquel on a donnĂ© le nom d'orifice cardiaque, ou simplement cardia. Les artères cardiaques, autrement dites coronaires, sont au nombre de deux et naissent de l'aorte au-dessus des valvules-semi-lunaires; elles sont destinĂ©es Ă former le rĂ©seau artĂ©riel qui fournit au coeur le sang nĂ©cessaire Ă l'accomplissement de ses fonctions.Cardiaque (cycle). - Processus par lequel le coeur se contracte et se relaxe pour pomper le sang Ă travers le système circulatoire. Le cycle cardiaque est rĂ©gulĂ© par un système de conduction Ă©lectrique intrinsèque au coeur, qui comprend des structures telles que le nĹ“ud sino-auriculaire (SA), le faisceau de His et le rĂ©seau de Purkinje. Ces structures gĂ©nèrent et transmettent des signaux Ă©lectriques qui coordonnent les contractions et les relaxations du muscle cardiaque Ă chaque battement. Le cycle cardiaque comprend plusieurs phases distinctes : • Systole atriale. - Pendant cette phase, les deux oreillettes du coeur se contractent pour expulser le sang dans les ventricules.Le cycle cardiaque complet se dĂ©roule en un peu moins d'une seconde chez un adulte au repos. Chez une personne en bonne santĂ©, le coeur bat en moyenne entre 60 et 100 fois par minute, mais cela peut varier en fonction de divers facteurs, notamment l'activitĂ© physique, le stress et l'Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Cardiovasculaire (appareil) = système sanguin = système circulatoire. - Système responsable du transport de sang, d'oxygène, de nutriments, et d'autres substances essentielles Ă travers tout l'organisme. Il comprend le coeur, les vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires) et le sang lui-mĂŞme. Carène (botanique), du latin carina, quille de vaisseau. - Expression qui s'applique aux pĂ©tales infĂ©rieurs des fleurs papilionacĂ©es, dont la forme arquĂ©e rappelle la carène ou quille d'un vaisseau. La carène, lorsque elle est formĂ©e d'une seule pièce, rĂ©sulte de la soudure de deux pĂ©tales par leur bord antĂ©rieur. Quelquefois ces deux pĂ©tales se touchent seulement. C'est dans cette partie que sont abritĂ©s les organes sexuels. On peut facilement se rendre compte de la carène dans les fleurs du pois de senteur et du robinier (faux-acacia). On dit de certains organes qu'ils sont carĂ©nĂ©s lorsqu'ils ont la forme d'une nacelle. Carnassière (dent). - Dent pointue et tranchante trouvĂ©e dans la bouche de nombreux animaux carnivores, utilisĂ©e poursaisir et dĂ©chirer les proies. Carnisine, du latin caro, carnis = viande). - Albumine extraite de la chair musculaire des animaux, qui dĂ©vie de 42° vers la droite la lumière polarisĂ©e. Elle est incoagulable par l'alcool; mais la chaleur la coagule facilement. La viande de boeuf contient 5 °/°° environ de carnisine. Carnivore. - Organisme (animal, plante, etc.) qui se nourrit principalement ou exclusivement de viande. CarotĂ©noĂŻdes. - Pigments vĂ©gĂ©taux isoprĂ©noĂŻdes, qui confèrent des couleurs vives aux fruits et lĂ©gumes. Ils comprennent des composĂ©s tels que le bĂŞta-carotène, la lutĂ©ine et le lycopène, qui ont des propriĂ©tĂ©s antioxydantes et sont importants pour la santĂ© humaine. Carotides. - Les deux artères, l'une Ă droite et l'autre Ă gauche, qui portent le sang aux diffĂ©rentes parties de la tĂŞte. Carotidien (ganglion) = ganglion de Hering. Petit amas de tissu nerveux situĂ© près de la bifurcation de la carotide commune. Il fait partie du système nerveux autonome. Le ganglion carotidien contient des corps cellulaires de neurones post-ganglionnaires du système nerveux sympathique. Ces neurones reçoivent des influx nerveux des nerfs prĂ©-ganglionnaires qui proviennent du tronc sympathique. Les signaux nerveux qui traversent le ganglion carotidien peuvent influencer diverses fonctions physiologiques dans la rĂ©gion du cou et de la tĂŞte, telles que la rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle par le biais du rĂ©flexe barorĂ©cepteur, de la frĂ©quence cardiaque, de la dilatation des pupilles et d'autres rĂ©ponses autonomes. Carotidiens (nerfs). - Nerfs associĂ©s aux artères carotides. • Nerf vague = nerf pneumogastrique (Xe paire crânienne). - Nerf qui parcourt le long du cou et est intimement associĂ© aux artères carotides. Il est responsable de nombreuses fonctions parasympathiques dans le corps, telles que la rĂ©gulation du rythme cardiaque, de la motilitĂ© digestive et de la respiration. Le nerf vague envoie des branches qui s'Ă©tendent le long des artères carotides.Carotidien (sinus) = carrefour des sinus = carrefour carotidien. - Petite structure anatomique situĂ©e dans la paroi latĂ©rale des artères carotides communes, Ă proximitĂ© de leur bifurcation dans le cou. Il contient des barorĂ©cepteurs, qui dĂ©tectent les changements de pression sanguine dans les artères carotides. Lorsque la pression artĂ©rielle augmente, les barorĂ©cepteurs du sinus carotidien envoient des signaux nerveux au système nerveux central, qui rĂ©agit en rĂ©duisant la frĂ©quence cardiaque et en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui contribue Ă abaisser la pression artĂ©rielle. De mĂŞme, lorsque la pression artĂ©rielle diminue, les barorĂ©cepteurs envoient des signaux pour augmenter la frĂ©quence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la pression artĂ©rielle. Le sinus carotidien est Ă©galement impliquĂ© dans le rĂ©flexe du sinus carotidien, qui est une rĂ©action protectrice du corps pour empĂŞcher une Ă©lĂ©vation excessive de la pression artĂ©rielle. Ce rĂ©flexe peut ĂŞtre dĂ©clenchĂ© par une stimulation physique du sinus carotidien, par exemple lorsqu'une personne masse ou appuie sur le cĂ´tĂ© du cou près de la bifurcation des artères carotides. L'activation du rĂ©flexe du sinus carotidien peut provoquer une bradycardie rĂ©flexe (ralentissement du rythme cardiaque) et une vasodilatation pĂ©riphĂ©rique. Carpe (anatomie). - RĂ©gion anatomique du poignet, composĂ©e de plusieurs os courts. Carpelle. - Feuille situĂ©e au contre d'une fleur et qui, en se pliant le long de sa nervure mĂ©diane et en se soudant par ses deux bords, constitue un pistil contenant des graines. Quand une fleur n'a qu'un seul carpelle, c'est celui-ci qui l'orme le fruit. Ex.: Le pois. Quand elle en a plusieurs, soudĂ©s ou non entre eux, c'est leur ensemble qu'on dĂ©signe sous le nom de fruit. Ex. : La ronce. Dans certaines fleurs doubles, les carpelles ne se transforment pas en pistil et persistent Ă l'Ă©tat de feuilles. Ex.: Le merisier Ă fleurs doubles. CarrĂ© (anatomie). - Plusieurs muscles ont Ă©tĂ© appelĂ©s ainsi Ă cause de leur forme. Ainsi : - Le carrĂ© des lèvres, qui a plutĂ´t la forme d'un losange; il est plus connu sous le nom d'abaisseur de la lèvre infĂ©rieure (portion du mento-labial de Chaussier). - Le carrĂ© pronateur, muscle de l'avant-bras qui, avec le rond pronateur, exĂ©cute les mouvements de pronation (cubito-radial, Chauss.). - Le carrĂ© des lombes (ilio-costal, Chauss.) va de la crĂŞte de l'os des iles Ă la dernière cĂ´te qu'il abaisse, lorsqu'il se contracte. - Le carrĂ© de la cuisse (ischio-sous-trochantĂ©rien, Chauss.) de la tubĂ©rositĂ© ischiatique Ă la ligne oblique qui descend des trochanters; il fait tourner le fĂ©mur sur son axe et porte le pied en dehors. Cartilage. - Tissu conjonctif souple et Ă©lastique qui recouvre les extrĂ©mitĂ©s des os dans les articulations. Il agit comme un amortisseur et permet un mouvement articulaire fluide en rĂ©duisant la friction et en absorbant les chocs. Les os, au dĂ©but, ne sont que des cartilages, et c'est plus tard seulement qu'ils s'encroĂ»tent de phosphate et de carbonate de chaux. La matière des cartilages chauffĂ©e dans l'eau jusqu'Ă 120 degrĂ©s donne de la chondrine, tandis que les os et autres tissus animaux traitĂ©s de mĂŞme fournissent de la gĂ©latine. Cartilagineux. - De la nature du cartilage. On appelle Poissons cartilagineux, tous ceux dont le squelette, pendant toute la durĂ©e de la vie, n'est formĂ© que de cartilages, sans addition de phosphate et de carbonate de chaux. Tels sont les squales, les raies, les lamproies, etc. Les poissons cartilagineux ont apparu sur notre globe avant les poissons osseux. Cartilages tarses (anatomie). - Lames cartilagineuses situĂ©es dans l'Ă©paisseur du bord libre de chaque paupière; le supĂ©rieur plus long et beaucoup plus large que l'infĂ©rieur. Recouverts en arrière par la conjonctive, leur face antĂ©rieure est en rapport avec la peau et le muscle orbiculaire. Caryogamie. - Processus qui se produit dans les cellules eucaryotes lors de la reproduction sexuĂ©e. Il s'agit de la fusion des noyaux de deux cellules haploĂŻdes pour former un noyau diploĂŻde, qui est typique de la reproduction sexuĂ©e chez la plupart des organismes supĂ©rieurs. Cela permet de combiner les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques de deux individus diffĂ©rents pour produire une progĂ©niture gĂ©nĂ©tiquement unique. Chez les organismes diploĂŻdes, les cellules somatiques (non reproductrices) contiennent deux jeux de chromosomes, un hĂ©ritĂ© de chaque parent. Cependant, les cellules reproductrices, ou gamètes sont haploĂŻdes (elles ne contiennent qu'un seul jeu de chromosomes). Lorsque les gamètes mâle et femelle se rejoignent, leurs noyaux se fusionnent pour former un noyau diploĂŻde contenant deux ensembles complets de chromosomes, reprĂ©sentant ainsi la fusion gĂ©nĂ©tique des deux parents. Caryophylline (chimie). - La caryophylline est une sulstance cristalline qu'on rencontre dans le girofle, fleur non Ă©panouie du caryophyllus aromaticus (MyrtacĂ©es). Elle a Ă©tĂ© signalĂ©e dans cette fleur par Baget, Lodibert et Bonastre. Elle ne se rencontre qu'en petite quantitĂ© dans le girofle des Moluques; elle existe Ă peine dans celui de Bourbon (La RĂ©union) et celui de Cayenne ne paraĂ®t pas en contenir. Par sa formule, elle se rapproche des camphres, et c'est Bonastre qui lui a donnĂ© le nom de caryophylline. - On la prĂ©pare en faisant macĂ©rer le girofle des Moluques avec de l'alcool concentrĂ©. C'est une matière blanche, cristalline, brillante, satinĂ©e, sans odeur ni saveur, soluble dans l'alcool bouillant et dans l'Ă©ther, insoluble dans l'eau; elle cristallise en aiguilles soyeuses, rayonnĂ©es; elle se sublime vers 285° (Muspratt), et fond en s'altĂ©rant partiellement (Dumas). Elle se dissout Ă chaud dans les alcalis caustiques, Ă froid dans l'acide sulfurique, qui se colore en rouge, et la charbonne Ă chaud; au contact de l'acide azotique, elle se rĂ©sinifie. L'acide azotique fumant la dissout, avec dĂ©gagement de vapeurs rutilantes et formation d'un acide qui se dĂ©pose par le refroidissement en aiguilles microscopiques; cet acide est soluble dans l'alcool et l'Ă©ther. (Ed. Bourgoin). Caryopse (botanique). - C'est le fruit des GraminĂ©es caractĂ©risĂ© par l'adhĂ©rence des parois de l'ovaire avec les tĂ©guments de l'ovule. C'est donc une akène distincte des autres par cette adhĂ©rence. Mirbel lui donnait le nom de cĂ©rion; Richard est le premier qui ait employĂ© le mot de caryopse. (P. Maury). CasĂ©ine. - ProtĂ©ine qu'on trouve en abondance dans le lait, et qui forme la base des fromages. Sèche, la casĂ©ine constitue une masse blanche, amorphe, opaque, sans odeur ni saveur, donnant par la combustion des cendres riches en phosphate de chaux. Humide, elle a une faible rĂ©action acide; elle est peu soluble dans l'eau, insoluble dans l'alcool, soluble dans les solutions alcalines et acides. Les premières Ă©tudes de la casĂ©ine remontent principalement Ă Braconnot, Berzelius, J.-B. Dumas, Cahours et Rochleder. (B.). Casque (botanique), galea. - On appelle ainsi les pĂ©tales plus on moins concaves, arrondis en forme de casque comme dans l'aconit. On nomme aussi casque la lèvre supĂ©rieure de certaines ScrophularinĂ©es, telle que celle de la plante connue sous le nom de Muflier ou Gueule-de-loup (Antirrhinum majus, Lin.). (G-s.). Catabolisme. - SĂ©rie de processus mĂ©taboliques au cours desquels les organismes dĂ©gradent des molĂ©cules complexes (glucides, lipides, protĂ©ines) en molĂ©cules plus simples. Les glucides sont dĂ©composĂ©s en glucose, les lipides en acides gras et glycĂ©rol, et les protĂ©ines en acides aminĂ©s. Ces rĂ©actions cataboliques sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©es Ă la libĂ©ration d'Ă©nergie qui peut ĂŞtre utilisĂ©e par l'organisme pour diverses activitĂ©s cellulaires, via la rupture des liaisons chimiques de l'ATP (adĂ©nosine triphosphate), la principale source d'Ă©nergie cellulaire. Le catabolisme se produit dans diffĂ©rents organes et tissus du corps, notamment dans les cellules musculaires, le foie et d'autres organes spĂ©cialisĂ©s. Les produits du catabolisme, tels que les acides aminĂ©s et les acides gras, peuvent ĂŞtre utilisĂ©s comme prĂ©curseurs dans des rĂ©actions anaboliques pour construire des molĂ©cules plus complexes nĂ©cessaires Ă la croissance et Ă la rĂ©paration cellulaires. Catalase. - Enzyme prĂ©sente dans les cellules de nombreux organismes vivants. Elle intervientdans le processus de dĂ©composition du peroxyde d'hydrogène (H2O2) en eau (H2O) et en oxygène (O2). Chaque molĂ©cule de peroxyde d'hydrogène est dĂ©composĂ©e en deux molĂ©cules d'eau et une molĂ©cule d'oxygène. Ce processus est une rĂ©action de dĂ©sintoxication importante car le peroxyde d'hydrogène peut ĂŞtre toxique pour les cellules en raison de sa capacitĂ© Ă oxyder et Ă endommager les composants cellulaires. Cette rĂ©action est très rapide et efficace, ce qui permet d'Ă©liminer rapidement l'eau oxygĂ©nĂ©e et de prĂ©venir les dommages cellulaires. La prĂ©sence de catalase est particulièrement importante dans les tissus et les organes qui produisent de l'oxygène ou qui sont exposĂ©s Ă des niveaux Ă©levĂ©s d'oxygène, tels que les globules rouges, le foie et les reins. Catalyse, du grec catalysis = dissolution. - Nom donnĂ© par Berzelius au phĂ©nomène qui a lieu quand une substance (appelĂ©e catalyseur), par sa seule prĂ©sence et sans y participer, modifie, notamment en l'accĂ©lĂ©rant, une rĂ©action chimique. Catalyse enzymatique. - Processus biologique par lequel les enzymes accĂ©lèrent les rĂ©actions chimiques qui ont lieu dans les cellules vivantes. Une enzyme possède un site actif qui se lie spĂ©cifiquement Ă une ou plusieurs molĂ©cules rĂ©actives appelĂ©es substrats. Cette liaison forme un complexe enzyme-substrat. Une fois que le complexe enzyme-substrat est formĂ©, l'enzyme facilite la conversion des substrats en produits en abaissant l'Ă©nergie d'activation nĂ©cessaire pour que la rĂ©action se produise. Cela se fait en stabilisant temporairement l'Ă©tat de transition de la rĂ©action, ce qui accĂ©lère la formation des produits. Une fois que la rĂ©action est terminĂ©e, les produits de la rĂ©action sont libĂ©rĂ©s de l'enzyme, qui peut ensuite se lier Ă de nouveaux substrats et catalyser d'autres rĂ©actions. Les activitĂ©s enzymatiques peuvent ĂŞtre rĂ©gulĂ©es par divers mĂ©canismes, tels que l'activation ou l'inhibition par d'autres molĂ©cules, permettant ainsi aux cellules de contrĂ´ler finement leurs processus mĂ©taboliques en fonction des besoins. CatĂ©cholamines. - Classe d'hormones et neurotransmetteurs chimiques sont dĂ©rivĂ©es de l'acide aminĂ© tyrosine et qui tirent leur nom de leur structure chimique commune, qui comprend un noyau catĂ©chol. Elle sont produites par le corps humain et prĂ©sentes dans le système nerveux central et le système nerveux pĂ©riphĂ©rique, et plus spĂ©cialement le système nerveux sympathique. Elles comprennent l'adrĂ©naline (Ă©pinĂ©phrine), la noradrĂ©naline (norĂ©pinĂ©phrine) et la dopamine. Ces substances sont synthĂ©tisĂ©es dans les glandes surrĂ©nales et dans certaines parties du cerveau. Les catĂ©cholamines jouent un rĂ´le crucial dans la rĂ©ponse dite de de lutte ou de fuite, en prĂ©parant le corps Ă des situations stressantes ou dangereuses. Elles augmentent la frĂ©quence cardiaque, la pression artĂ©rielle, la dilatation des bronches, la libĂ©ration de glucose dans le sang et la redistribution du flux sanguin vers les muscles squelettiques. En outre, elles sont impliquĂ©es dans la rĂ©gulation de l'humeur, de la motivation, de la cognition et du contrĂ´le moteur, entre autres fonctions physiologiques et comportementales. Cathepsines. - Famille d'enzymes lysosomales impliquĂ©es dans la dĂ©gradation des protĂ©ines Ă l'intĂ©rieur des cellules. Elles appartiennent Ă la classe des protĂ©ases, qui sont des enzymes capables de cliver les liaisons peptidiques des protĂ©ines, permettant ainsi leur dĂ©gradation en peptides plus petits. Les cathepsines sont principalement actives dans les lysosomes, des organites cellulaires spĂ©cialisĂ©s dans le recyclage des composants cellulaires et la dĂ©gradation des dĂ©chets cellulaires. Certaines cathepsines sont impliquĂ©es dans la prĂ©sentation de l'antigène, un processus par lequel les cellules prĂ©sentent des fragments d'antigènes aux cellules du système immunitaire. Elles jouent un rĂ´le dans l'activation et la rĂ©gulation des rĂ©ponses immunitaires. Caudimanes (zoologie), du latin cauda = queue, et manus = main. - On a dĂ©signĂ© ainsi les singes d'AmĂ©rique, qui ont la queue prenante comme une main. Caudal (zoologie), du latin cauda, queue. - On applique cette Ă©pithète Ă tout ce qui a rapport Ă la queue. En ichthyologie, on appelle nageoire caudale celle qui termine la queue de presque tous les poissons. Verticale dans presque tous, elle est horizontale dans une variĂ©tĂ© de daurade de la Chine. Les CĂ©tacĂ©s ont aussi une nageoire caudale; mais elle est horizontale. Caudex, mot latin qui signifie tronc d'arbre, tige. - Ce terme est employĂ© pour dĂ©signer la partie analogue Ă une tige qui, dans beaucoup de plantes, est souterraine ou couchĂ©e. Dans ce sens, on emploie plus souvent le mot rhizome. - Dans l'embryon, on distingue deux parties principales, que l'on nomme le caudex ascendant, le caudex descendant. L'un est constituĂ© en partie par la gemmule et s'Ă©lève; l'autre, par la radicule et s'enfonce dans la terre. Caulescent (botanique), du grec kaulos, tige. - Se dit d'une plante qui prĂ©sente une tige; on dit plante caulescente, par opposition Ă celles qui en sont dĂ©pourvues. Dans ce cas, la plante est acaule. Caulicole (botanique). - Candolle nommait ainsi les plantes parasites qui vivent sur les tiges. Elles ont quelquefois des suçoirs qui, dans les cuscutes, par exemple, se prĂ©sentent sous forme de fils dĂ©liĂ©s et blanchâtres, s'entortillent autour de plusieurs plantes, telles que le trèfle, la luzerne, etc. Le gui est aussi un parasite caulicole; il s'implante dans le corps ligneux d'un arbre et s'y greffe intimement. Caulicule (botanique), Cauliculus. - On donne ce nom Ă la partie de l'embryon de la graine qui est la petite tige situĂ©e au-dessous des cotylĂ©dons, et que l'on appelle plus ordinairement tigelle. Caulinaire, Caulinus, qui s'applique aux parties des plantes appartenant Ă la tige. - Il y a des racines aĂ©riennes qui naissent sur la tige; alors elles sont dites caulinaires. GĂ©nĂ©ralement, on dit les feuilles caulinaires pour les distinguer de celles qui naissent immĂ©diatement du collet de la racine, et qu'on appelle radicales. Dans le pissenlit, par exemple, on voit ces deux situations de feuilles qui donnent Ă celles-ci une forme diffĂ©rente. Les stipules sont caulinaires dans l'aune, la passiflore glauque, etc. Les Ă©pines sont caulinaires dans les cactus, les fĂ©viers, etc. Les aiguillons le sont Ă©galement dans la rose, les ronces. Les fleurs sont situĂ©es directement sur la tige, et par consĂ©quent caulinaires dans le cacaoyer, les cuscutes, les cierges, la vesce cultivĂ©e, etc. Cave (veine). - Ce nom a Ă©tĂ© donnĂ© aux deux veines principales du corps humain. - L'une est la veine cave supĂ©rieure, descendante ou thoracique, formĂ©e par la rĂ©union des deux sous-clavières, derrière le cartilage de la première cĂ´te; elle descend de droite Ă gauche, traverse le pĂ©ricarde et pĂ©nètre dans l'oreillette droite du coeur par sa paroi supĂ©rieure; elle reçoit la veine azygos et quelques autres petites veines. - L'autre veine cave, nommĂ©e infĂ©rieure, ascendante ou abdominale, a beaucoup plus d'Ă©tendue; elle commence vers la quatrième vertèbrelombaire, monte Ă droite, traverse le bord postĂ©rieur du foie, pĂ©nètre dans le pĂ©ricarde par le centre nerveux du diaphragme, et de lĂ dans le ventricule droit oĂą elle se termine. Elle reçoit toutes les veines qui rapportent le sang des parties infĂ©rieures et moyennes du corps. Caverneux (anatomie). - On ajoute cette Ă©pithète Ă un certain nombre de mots dĂ©signant des parties du corps qui renferment un tissu spongieux, ou qui se prĂ©sentent sous l'aspect de petites cavitĂ©s, etc. - Ganglion ou plexus caverneux, un petit corps ganglionnaire nerveux, situĂ© au cĂ´tĂ© interne de l'artère-carotide interne au moment oĂą elle pĂ©nètre dans le sinus caverneux. - Les sinus* caverneux, ainsi nommĂ©s Ă cause de leur texture spongieuse, sont deux canaux veineux logĂ©s sur les cĂ´tĂ©s de la selle turcique, dans des gouttières de la face supĂ©rieure du sphĂ©noĂŻde, l'une Ă droite et l'autre Ă gauche, entre deux lames de la dure-mère. Les deux sinus caverneux communiquent entre eux par le sinus coronaire. - Corps caverneux, tissu de l'intĂ©rieur du pĂ©nis dans lequel l'afflux de sang provoque l'Ă©rection. CavitĂ©s (anatomie). - On appelle cavitĂ©s splanchniques (du grec splanchna, les entrailles) celles qui renferment les viscères; ce sont le crâne, le thorax et l'abdomen. - On dit encore la cavitĂ© pelvienne pour le bassin, les cavitĂ©s nasales pour les fosses nasales, etc. - On trouve encore dans les os des cavitĂ©s qui sont tantĂ´t articulaires, ce sont la cavitĂ© cotyloĂŻde creusĂ©e dans l'Ă©paisseur de l'os de la hanche, les cavitĂ©s glĂ©noĂŻdes du temporal et de l'omoplate, etc. - D'autres fois elles ne servent pas aux articulations, ce sont alors des fosses, des sinus, des rainures, des antres (l'antre d'Hygmore sinus maxillaire), des sillons, etc. Cayeux (botanique). - On donne ce nom Ă des bourgeons secondaires produits par certains bulbes Ă l'aisselle des feuilles qui les recouvrent; ils se dĂ©velopperont successivement sur la plantemĂŞme, ou dans d'autres espèces ils pourront en ĂŞtre sĂ©parĂ©s et se dĂ©velopper d'une manière indĂ©pendante. L'ail vulgaire est ainsi conformĂ©. CĂ©drie (botanique). - Cedria, nom de la manne mastichine, ou rĂ©sine qui dĂ©coule du cèdre du Liban. C'est un baume salutaire que les Égyptiens employaient dans leurs embaumements (Religion Ă©gyptienne). Cellulase. - La principale des enzymes impliquĂ©es dans la dĂ©gradation de la cellulose. La cellulase agit en clivant les liaisons glycosidiques qui relient les molĂ©cules de glucose dans la structure de la cellulose, permettant ainsi la libĂ©ration de molĂ©cules de glucose, plus facilement assimilables. La cellulase est produite par certains types de bactĂ©ries, de champignons et de protozoaires, ainsi que par certains animaux herbivores et leurs microbes symbiotiques. Cellule. - Terme introduit par Mirbelen 1808 pour dĂ©signer l'Ă©lĂ©ment fondamental de la structure des ĂŞtres vivants. La cellule animale ou vĂ©gĂ©tale se compose du cytoplasme, entourĂ© par une membrane et renfermant un noyau (cellules eucaryotes). Le cytoplasme renferme divers organites : mitochondries, appareil de Golgi, chloroplastes (dans le cas des cellules vĂ©gĂ©tales), lysosomes, etc. La membrane cellulaire est constituĂ©e par la partie pĂ©riphĂ©rique du cytoplasme, partie pĂ©riphĂ©rique dans laquelle le rĂ©seau de plasma solide est beaucoup plus serrĂ© et le plasma liquide peu abondant, ce qui augmente la rĂ©sistance. Dans cette membrane, et Ă son extĂ©rieur surtout, s'accumulent des substances squelettiques qui lui donnent plus ou moins de rigiditĂ©. Quant au noyau, prĂ©sent dans les seules cellules eucaryotes, il contient le patrimoine gĂ©nĂ©tique de l'organisme (ADN dans les chromosomes, visibles lors de la division cellulaire), ainsi que divers cospuscules appelĂ©s nuclĂ©oles. Cellules ciliĂ©es auditives : Cellules sensorielles spĂ©cialisĂ©es situĂ©es dans la cochlĂ©e, sur la membrane basilaire. Elles sont essentielles pour la transduction des vibrations sonores en signaux Ă©lectriques. Les cellules ciliĂ©es internes sont responsables de la conversion des vibrations en signaux nerveux, tandis que les cellules ciliĂ©es externes amplifient les mouvements de la membrane basilaire. Cellulose. - Polysaccharide composĂ© de longues chaĂ®nes de molĂ©cules de glucose liĂ©es entre elles. Elle est le principal composant structurel de la paroi cellulaire des plantes et constitue une grande partie de leur biomasse. La cellulose est Ă©galement prĂ©sente dans certains organismes unicellulaires et dans les parois cellulaires des champignons. CĂ©ment. - Tissu osseux spĂ©cialisĂ© qui recouvre la racine des dents chez les mammifères. Il s'agit d'un tissu conjonctif calcifiĂ© qui assure l'ancrage de la dent dans l'os alvĂ©olaire de la mâchoire. Le cĂ©ment est plus mou que l'Ă©mail et la dentine, mais plus dur que le tissu osseux environnant. Le cĂ©ment est composĂ© principalement de cristaux d'hydroxyapatite, de collagène et de protĂ©ines. Il est plus poreux que l'Ă©mail et la dentine, et contient des canaux qui peuvent abriter des prolongements cellulaires appelĂ©s fibroblastes. Ces fibroblastes jouent un rĂ´le dans la rĂ©gĂ©nĂ©ration et la rĂ©paration du cĂ©ment en rĂ©ponse Ă des dommages ou Ă des maladies. Le cĂ©ment protège la racine dentaire et les tissus sous-jacents contre les dommages physiques et chimiques. Il fournit Ă©galement une surface d'attache pour les ligaments parodontaux, qui relient la dent Ă l'os alvĂ©olaire de la mâchoire et permettent la mobilitĂ© lĂ©gère des dents pendant la mastication. De plus, le cĂ©ment peut aider Ă compenser les irrĂ©gularitĂ©s de la racine dentaire pour faciliter l'ancrage des fibres du ligament parodontal. CĂ©nozoĂŻque. - PĂ©riode gĂ©ologique qui s'est dĂ©roulĂ©e il y a environ 65 millions d'annĂ©es jusqu'Ă l'Ă©poque actuelle. Il s'agit de la plus rĂ©cente des trois ères de l'Ă©on PhanĂ©rozoĂŻque, qui couvre l'ensemble de l'histoire gĂ©ologique de la Terre depuis l'apparition des premières formes de vie complexes. Le CĂ©nozoĂŻque est divisĂ© en trois grandes pĂ©riodes (les deux premières constituant le Tertiaire) : le PalĂ©ogène, le NĂ©ogène et le Quaternaire. Centre Ă©pigastrique (anatomie). - On donne gĂ©nĂ©ralement ce nom aux ganglions et aux plexus nerveux formĂ©s par le grand sympathique et le nerf-pneumogastrique autour du tronc cĂ©liaque, au-devant des piliers du diaphragme, dans la partie la plus profonde de l'Ă©pigastre. Centre nerveux. - On appelle ainsi les organes oĂą les nerfs prennent leur origine; ainsi l'encĂ©phale, la moelle Ă©pinière et les ganglions du grand sympathique, sont les centres nerveux qui donnent naissance Ă tous les nerfs. Centre phrĂ©nique. - C'est le centre tendineux du diaphragme ou l'aponĂ©vrose trilobĂ©e qui occupe la partie postĂ©rieure et moyenne de ce muscle. Centrioles. - Petites structures cylindriques prĂ©sentes dans les cellules eucaryotes. lorsqu'ils sont associĂ©s Ă d'autres structures, les centrioles servent de centre d'organisation pour la croissance et la formation de ces appendices cellulaires. Ils se trouvent gĂ©nĂ©ralement près du noyau, Ă proximitĂ© de la membrane plasmique, dans une rĂ©gion appelĂ©e le centrosome. Les centrioles sont composĂ©s de neuf triplets de microtubules, organisĂ©s de manière circulaire. Les centrioles sont impliquĂ©s dans la division cellulaire. Ils se dupliquent avant le dĂ©but decelle-ci, assurant ainsi que chaque cellule fille possède un ensemble complet de centrioles fonctionnels. Ce processus de duplication des centrioles est Ă©troitement rĂ©gulĂ© et coordonnĂ© avec le cycle cellulaire. Les centrioles participent Ă la formation du fuseau mitotique. Ilss'alignent Ă des pĂ´les opposĂ©s de la cellule et fournissent une organisation spatiale pour la sĂ©grĂ©gation correcte des chromosomes. Les centrioles participent Ă©galement Ă la formation des cils et des flagelles. Ils interagissent avec d'autres composants du cytosquelette cellulaire, tels que les microtubules et les filaments d'actine, pour maintenir la structure et la forme de la cellule, ainsi que pour faciliter le mouvement intracellulaire et la communication entre les organites cellulaires. Centromère. - RĂ©gion de l'ADN prĂ©sente sur les chromosomes oĂą les chromatides sĹoeurs sont attachĂ©es pendant la division cellulaire. Il joue un rĂ´le crucial dans la sĂ©grĂ©gation correcte des chromosomes lors de la mitose et de la mĂ©iose. Centrosome. - Structure cellulaire prĂ©sente chez la plupart des cellules animales, situĂ©e près du noyau. Il contient une paire de centrioles et joue un rĂ´le clĂ© dans la formation et l'organisation du fuseau mitotique pendant la division cellulaire. CĂ©phaline = phosphatidylsĂ©rine. - Phospholipide prĂ©sent dans la membrane cellulaire des cellules eucaryotes. Elle est particulièrement abondante dans les membranes des cellules du cerveau et du système nerveux. La cĂ©phaline est constituĂ©e de deux acides gras, un glycĂ©rol et une tĂŞte hydrophile comprenant un groupe phosphate et un groupe sĂ©rine. Cette structure amphiphile lui permet de s'organiser en bicouches lipidiques, qui sont la structure de base des membranes cellulaires. Dans la membrane cellulaire, la cĂ©phaline contribue Ă la structure et Ă la fluiditĂ© de la membrane, ainsi qu'Ă la fonction des protĂ©ines membranaires qui y sont incorporĂ©es. La cĂ©phaline joue Ă©galement un rĂ´le dans la coagulation sanguine. Dans le test de coagulation connu sous le nom de temps de cĂ©phaline activĂ©e (TCA), la cĂ©phaline est utilisĂ©e comme activateur pour Ă©valuer la capacitĂ© du plasma sanguin Ă former un caillot. En prĂ©sence de calcium et de facteurs de coagulation, la cĂ©phaline favorise la formation d'un complexe enzymatique qui active la coagulation du sang. a cĂ©phaline peut Ă©galement ĂŞtre impliquĂ©e dans d'autres processus biologiques, tels que la signalisation cellulaire et le transport membranaire. CĂ©phalisation. - Processus par lequel les organes sensoriels et le système nerveux se concentrent, au cours de l'Ă©volution, Ă l'avant du corps d'un animal, formant la tĂŞte. CĂ©phalorachidien. - Qui a rapport Ă la tĂŞte et au rachis (colonne vertĂ©brale). Se dit plus spĂ©cialement d'un liquide, dit liquide cĂ©phalorachidien ou sous-arachnoĂŻdien. Il s'agit de lymphe qui se rencontre dans l'espace cloisonnĂ© entre le feuillet viscĂ©ral de l'arachnoĂŻde et la pie-mère, et qui, d'autre part, pĂ©nètre par le trou de Magendie dans les ventricules cĂ©rĂ©braux (confluents), et d'autre part se rĂ©partit autour de la moelle Ă©pinière. CĂ©phalothorax. - RĂ©gion anatomique commune chez certains arthropodes, comme les araignĂ©es et les crustacĂ©s, oĂą la tĂŞte et le thorax sont fusionnĂ©s en une seule structure. CĂ©phalotroque (zoologie). - Se dit d'une larve d'annĂ©lide polychète, arrivĂ©e Ă un certain stade de son Ă©volution. La larve cĂ©phalotroque est celle chez laquelle les cercles de cils, manquant chez la larve atroque, sont disposĂ©s en une couronne situĂ©e tout près du pĂ´le antĂ©rieur et forment un bourrelet au-dessus de la bouche. Telle est la larve des pelynoĂ©s et des nĂ©rĂ©ides, connue sous le nom de ver de Lovèn. Cercozoaires. - Groupe diversifiĂ© d'organismes unicellulaires qui peuvent ĂŞtre trouvĂ©s dans divers environnements, y compris le sol et l'eau douce. Ils utilisent des pseudopodes pour la locomotion et la capture de proies (Rhizaires). CĂ©rĂ©ales. - Se dit de toute plante de l'ordre des Graminales, que l'on cultive en vue de sa graine; propre Ă ĂŞtre convertie en farine ou Ă nourrir les animaux domestiques : blĂ©, orge, avoine, seigle, maĂŻs, riz. On y ajoute par abus le sarrasin. Les tiges des cĂ©rĂ©ales constituent la paille. CĂ©rĂ©belleux. - Qualification de ce qui se rapporte au cervelet, une partie du cerveau impliquĂ©e dans le contrĂ´le moteur et d'autres fonctions. CĂ©rĂ©bral, de cerebrum, cerveau, qui appartient au cerveau, synonyme d'encĂ©phalique. Il y a des membranes cĂ©rĂ©brales, connues sous le nom de mĂ©ninges; ce sont, la dure-mère, l'arachnoĂŻde, et la pie-mère; il y a aussi des vaisseaux et des nerfs cĂ©rĂ©braux. - Les artères cĂ©rĂ©brales sont : 1° la cĂ©rĂ©brale antĂ©rieure (artère du corps calleux), une des trois branches terminales de la carotide primitive; 2° la cĂ©rĂ©brale moyenne (artère de la scissure de Sylvius), qui est aussi une des branches terminales de la carotide interne, est plus grosse que la prĂ©cĂ©dente; 3° la cĂ©rĂ©brale postĂ©rieure (branche terminale du tronc basilaire) se dirige vers les lobes postĂ©rieurs du cerveau. - Les veines cĂ©rĂ©brales latĂ©rales et infĂ©rieures versent le sang dans le sinus latĂ©ral. Les veines cĂ©rĂ©brales internes se jettent dans les veines cĂ©rĂ©brales supĂ©rieures. Les cĂ©rĂ©brales supĂ©rieures s'ouvrent dans le sinus longitudinal. Les cĂ©rĂ©brales mĂ©dianes infĂ©rieures se terminent dans le sinus droit. - Les nerfs cĂ©rĂ©braux sont ceux qui sortent par les trous de la base du crâne; on les dĂ©signe mieux sous le nom de nerfs crâniens. CĂ©rĂ©bro-spinal, du latin cerebrum = cerveau, et spina = Ă©pine); qui appartient au cerveau et Ă la moelle Ă©pinière. - L'axe cĂ©rĂ©bro-spinal ou encĂ©phale-mĂ©dullaire constitue, chez les vertĂ©brĂ©s, le système nerveux central, logĂ© dans le canal rachidien et le crâne, par opposition au grand sympathique. CĂ©rumen, du grec kĂŞros, cire. - Substance particulière fournie par les follicules qui garnissent les parois du conduit auditif externe (Oreille), et qui sert Ă lubrifier la peau qui le tapisse et Ă entretenir sa souplesse. Elle est visqueuse, jaunâtre, d'une saveur amère, d'une odeur assez forte; l'alcool et l'Ă©ther la dissolvent en partie. Cette humeur, qui coule liquide des follicules qui la produisent, s'Ă©paissit Ă l'air et devient assez semblable Ă de la cire molle, d'oĂą vient son nom. Lorsqu'on la laisse s'accumuler, elle finit par prendre une consistance telle qu'elle forme quelquefois un bouchon très dur, qui intercepte les sons et dĂ©termine une surditĂ© plus ou moins complète. Cerveau. - Organe principal du système nerveux central . Il est responsable de la coordination et du contrĂ´le de pratiquement toutes les fonctions du corps. Le cerveau est, avec le cervelet, l'une des deux parties de l'encĂ©phale. Cervelet. - Renflement de l'encĂ©phale placĂ© en arrière et en dessous du cerveau dont la partie postĂ©rieure le recouvre complètement chez l'humain. Cervelet (tente du). - Large repli de la dure-mère qui sĂ©pare les lobes postĂ©rieurs du cerveau des lobes du cervelet. Cervicale (rĂ©gion). - Partie du corps situĂ©e au niveau du cou. Cette rĂ©gion anatomique est dĂ©limitĂ©e en haut par la base du crâne et en bas par le thorax. Elle comprend les structures suivantes : • Les sept vertèbres cervicales (C1 Ă C7), qui composent la colonne vertĂ©brale cervicale. Elles soutiennent la tĂŞte et permettent des mouvements tels que la flexion, l'extension, la rotation et l'inclinaison latĂ©rale du cou.ChaĂ®ne alimentaire. - ReprĂ©sentation simplifiĂ©e des interactions entre les diffĂ©rents organismes dans un Ă©cosystème qui illustre la façon dont les organismes se nourrissent les uns des autres et comment l'Ă©nergie est transfĂ©rĂ©e d'un organisme Ă un autre. ChaĂ®ne respiratoire. - SĂ©rie de rĂ©actions chimiques complexes dans les mitochondries des cellules qui produisent de l'Ă©nergie sous forme d'ATP Ă partir de l'oxygène et des nutriments. Chair (anatomie), du latin caro. - Ce mot dĂ©signe chez les animaux, les parties molles et surtout les masses musculaires; chez les vĂ©gĂ©taux, les masses de tissu cellulaire remplies d'amidon ou fĂ©cule. Chalaze. - En botanique, on appelle chalaze, dans la graine, le point oĂą le funicule franchit l'Ă©paisseur du tegmen ou tunique interne du nacelle. Elle correspond souvent au hile et se trouve sous lui, mais souvent aussi elle est au niveau d'un autre point de la graine. La chalaze et le micropyle sont toujours situĂ©s Ă deux points extrĂŞmes et opposĂ©s de la graine; aussi a-t-on considĂ©rĂ© ces deux points comme dĂ©terminant un axe dans la graine; la chalaze est la base, le micropyle le sommet, l'axe est la ligne qui les joint. - On donne ce nom en zoologie Ă deux espèces de cordons qui maintiennent le jaune suspendu dans l'oeuf des oiseaux : ce sont des couches d'albumine ou de blanc d'oeuf, qui sont tordues sur elles-mĂŞmes en spirale par les mouvements de l'oeuf dans l'oviducte. Champignons ( = règne fongique = Fungi). - Organismes hĂ©tĂ©rotrophes qui constituent un des principaux groupes dans la classification biologique des organismes. Il englobe une vaste diversitĂ© d'organismes, muticellulaires (champignons proprements dits, et unicellulaires ( levures et moisissures). Chaperon. - C'est le nom par lequel LinnĂ© a dĂ©signĂ© la partie la plus avancĂ©e du front des insectes, celle qui touche immĂ©diatement la bouche ou la lèvre supĂ©rieure. Chez les scarabĂ©es, les cĂ©toines, les hannetons, la forme constante du chaperon a fourni de bons caractères pour l'Ă©tablissement de diffĂ©rents groupes. Un grand nombre d'auteurs ont aussi dĂ©signĂ© par ce mot la partie postĂ©rieure du corselet dans les boucliers, les cassides, etc., qui dĂ©borde la tĂŞte en forme de chapeau. Chaton (botanique). - Nom que l'on donne Ă certaine disposition de fleurs en Ă©pis ressemblant Ă une queue de chat. Le chaton diffère de l'Ă©pi, en ce qu'il se compose de fleurs mâles ou femelles, qu'il est articulĂ©, se dessèche et tombe après la floraison. On n'emploie guère ce nom que pour dĂ©signer l'inflorescencede la classe des amentacĂ©es. Le chaton est pendant dans le bouleau, le noisetier; simple dans les peupliers et les saules. Il est composĂ©, quand son axe produit de courtes ramifications, comme dans le noyer. Le chaton est sphĂ©rique, globuleux dans les platanes; ovoĂŻde dans le cèdre, l'aulne. Il est interrompu dans plusieurs espèces de chĂŞnes, etc. Chaume (botanique), culmus. - Nom sous lequel on dĂ©signe la tige des graminĂ©es : herbacĂ©e, simple, garnie de plusieurs noeuds, elle est remplie d'une moelle lĂ©gère, centrale, dĂ©pourvue de faisceaux fibro-vasculaires, qui, en gĂ©nĂ©ral, ne se dĂ©veloppe pas aussi vite que la tige, se dĂ©truit lorsque celle-ci s'accroĂ®t, et laisse Ă son centre un canal vide, qui lui vaut le nom de tige fistuleuse (fistula = petit tube). ChĂ©licères ( zoologie). - Les chĂ©licères sont des organes que l'on rencontre chez les Arachnides et les Limules (ChĂ©licĂ©rates). Ils occupent la position des antennes et sont des organes de prĂ©hension terminĂ©s par une pince ou par des griffes; une glande venimeuse s'ouvre frĂ©quemment Ă leur extrĂ©mitĂ© et c'est Ă l'aide de ses chĂ©licères que l'AraignĂ©e tue sa proie. ChĂ©morĂ©cepteur. - Type de rĂ©cepteur sensoriel spĂ©cialisĂ© qui dĂ©tecte les variations chimiques dans l'environnement d'un organisme. Ces rĂ©cepteurs sont sensibles Ă certaines substances chimiques ou Ă des changements dans la composition chimique de l'environnement, et ils transmettent ces informations au système nerveux pour provoquer une rĂ©ponse appropriĂ©e. Parmi les chemorĂ©cepteurs, citons : les rĂ©cepteurs olfactifs, les papilles gustatives, les chĂ©morĂ©cepteurs des artères et des organes internes (foie, reins, etc.). Chenille. - Larve de papillon qui se nourrit surtout de feuilles. Elle correspond Ă la première Ă©tape de la mĂ©tamorphose et se situe entre la sortie de l'oeuf et la formation de la chrylsalide. Cheveux (anatomie), capilli, des Latins. - On appelle ainsi les poils qui recouvrent le crâne dans l'espèce humaine. Les cheveux naissent dans l'Ă©paisseur de la peau, de l'intĂ©rieur de petites poches nommĂ©es follicules pileux; ils sont composĂ©s de deux couches, l'une superficielle, plus dure, formĂ©e de fibres parallèles accolĂ©es les unes aux autres, et d'une couche profonde, plus molle, logĂ©e dans le canal que lui forme la prĂ©cĂ©dente; cette structure a une grande analogie avec celle de l'ongle. Chiasma (pluriel : chiasmas ou chiasmata). - Structure en forme de X observĂ©e lors de la prophase de la mĂ©iose. Les chiasmas sont les sites oĂą les chromosomes homologues Ă©changent des fragments d'ADN, contribuant ainsi Ă la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et Ă la sĂ©grĂ©gation alĂ©atoire des chromosomes pendant la formation des gamètes. Pendant la prophase I de la mĂ©iose, les chromosomes homologues s'associent pour former des paires appelĂ©es bivalents. Ă€ ce stade, des Ă©changes de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique se produisent entre les chromosomes homologues, un processus appelĂ© crossing-over. Ce processus de recombinaison gĂ©nĂ©tique augmente la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique en crĂ©ant de nouvelles combinaisons d'allèles sur les chromosomes, ce qui contribue Ă la variation gĂ©nĂ©tique parmi les descendants. Pendant la mĂ©iose, les chiasmas peuvent migrer le long des chromosomes jusqu'Ă ce qu'ils atteignent leur position finale, ce qui peut influencer le schĂ©ma final de la recombinaison gĂ©nĂ©tique. Une fois que tous les chiasmas se sont formĂ©s et que la recombinaison gĂ©nĂ©tique est terminĂ©e, les chromosomes homologues se sĂ©parent lors de la mĂ©iose I. Les chiasmas jouent Ă©galement un rĂ´le important dans le processus de sĂ©grĂ©gation des chromosomes pendant la mĂ©iose. En permettant une interaction entre les chromosomes homologues, les chiasmas aident Ă assurer que les chromosomes homologues se sĂ©parent de manière alĂ©atoire lors de la division cellulaire, contribuant ainsi Ă la variation gĂ©nĂ©tique parmi les gamètes produits. Chiasma optique. - Structure anatomique situĂ©e Ă la base du cerveau, dans le diencĂ©phale, oĂą les nerfs optiques se croisent partiellement. Au niveau du chiasma optique, les fibres nerveuses provenant de la moitiĂ© mĂ©diale (nasale) de la rĂ©tine de chaque oeil se croisent avec les fibres nerveuses de la moitiĂ© latĂ©rale (temporale) de la rĂ©tine de l'Ĺ“il opposĂ©. En consĂ©quence, les informations visuelles provenant de la moitiĂ© mĂ©diale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du cĂ´tĂ© opposĂ© du cerveau, tandis que les informations visuelles provenant de la moitiĂ© latĂ©rale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du mĂŞme cĂ´tĂ© du cerveau. Le chiasma optique permet l'intĂ©gration des informations visuelles provenant des deux yeux. Le croisement des fibres nerveuses au niveau du chiasma optique contribue Ă la superposition des champs visuels des deux yeux, facilitant ainsi la perception de la profondeur et de la distance. Chitine. - Polysaccharide structurel trouvĂ© dans l'exosquelette des arthropodes, comme les insectes et les crustacĂ©s, ainsi que dans la paroi cellulaire des champignons. Chlorophylle. - Pigment photosynthĂ©tique prĂ©sent dans les cellules de presque tous les organes aĂ©riens des plantes (ainsi que de certaines algues et bactĂ©ries), en particulier, de leurs feuilles, et leur donne leur couleur verte. C'est une molĂ©cule qui absorbe la lumière du soleil, principalement dans les rĂ©gions du spectre visible, et la convertit en Ă©nergie chimique, jouant ainsi un rĂ´le central dans la synthèse des glucides Ă partir du dioxyde de carbone (processus de photosynthèse). Chloroplaste. - Organite cellulaire prĂ©sent chez les organismes photosynthĂ©tiques et siège de la photosynthèse. CholĂ©doque '(canal), ductus choledochus. - On donne ce nom Ă un canal qui rĂ©sulte de la rĂ©union des deux conduits cystique et hĂ©patique et qui vient verser la bile produite dans le foiedans le duodĂ©num vers la partie postĂ©rieure de sa seconde courbure, en traversant très obliquement les tuniques de cet organe. LogĂ© profondĂ©ment dans la cavitĂ© abdominale, il descend vers l'intestin en passant entre l'artères-hĂ©patique et la veine porte, derrière l'extrĂ©mitĂ© droite du pancrĂ©as. Il est composĂ© d'une tunique extĂ©rieure assez Ă©paisse et d'une tunique intĂ©rieure très mince. On trouve quelquefois des calculs biliaires engagĂ©s dans le canal cholĂ©doque. CholestĂ©rol. - MolĂ©cule lipidique essentielle Ă de nombreuses fonctions biologiques , qui appartient Ă la famille des stĂ©rols et est prĂ©sent dans les membranes cellulaires. Choline. - Nutriment essentiel, appartenant Ă la famille des vitamines du complexe B, bien que ce ne soit pas une vitamine Ă proprement parler car le corps peut en synthĂ©tiser en petite quantitĂ©. La choline est un composant structurel des membranes cellulaires, oĂą elle contribue Ă la stabilitĂ© et Ă l'intĂ©gritĂ© des membranes. Elle est Ă©galement nĂ©cessaire Ă la synthèse de la phosphatidylcholine, un type de phospholipide important pour la structure des membranes cellulaires. De plus, la choline est un prĂ©curseur de l'acĂ©tylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la transmission de l'influx nerveux dans le système nerveux central et pĂ©riphĂ©rique. La choline est impliquĂ©e dans plusieurs processus mĂ©taboliques, notamment le mĂ©tabolisme des graisses. Elle facilite le transport des graisses dans et hors des cellules hĂ©patiques (foie), ce qui est essentiel pour le mĂ©tabolisme des lipides. La choline est Ă©galement impliquĂ©e dans la mĂ©thylation de l'ADN, un processus Ă©pigĂ©nĂ©tique important pour la rĂ©gulation de l'expression gĂ©nique. CholinestĂ©rase. - Enzyme qui dĂ©compose le neurotransmetteur 'acĂ©tylcholine dans la synapse, rĂ©gulant ainsi la transmission des signaux nerveux. Chondrine. - Substance cartilagineuse, composĂ©e principalement de protĂ©ines et de polysaccharides, qui constitue le cartilage. Chondrogène (chimie, biologie). - Les cellules du tissu cartilagineux sont plongĂ©es dans une substance blanchâtre opaque, assez rĂ©sistante et que l'eau bouillante modifie et dissout lentement, tandis que les cellules persistent Ă peu près inaltĂ©rĂ©es. La substance que l'on trouve alors en dissolution dans l'eau a reçu du physiologiste Jean Muller le nom de chondrine, et l'on a appelĂ©, dans la suite, chondrogène ou substance chondrogène cette partie du tissu cartilagineux qui fournit la chondrine sous l'action prolongĂ©e de l'eau bouillante. Cette substance se trouve non seulement dans les cartilages permanents comme ceux des fausses cĂ´tes par exemple, mais encore dans les cartilages de jeunes os avant la pĂ©riode d'ossification, dans certaines tumeurs osseuses (enchondromes, par exemple), et dans les tissus d'un assez grand nombre d'invertĂ©brĂ©s. Insoluble dans l'eau froide ou chaude, elle n'est guère caractĂ©risĂ©e chimiquement que par sa transformation en chondrine, qui est, vraisemblablement, le produit d'une simple hydratation. (Dr Lambling). Chorion, du grec chĂ´reĂŻn = contenir. - On donne ce nom Ă une des membranes qui servent d'enveloppe au foetus. C'est la plus extĂ©rieure, et elle renferme celle qui est connue sous le nom d'amnios. Celluleuse extĂ©rieurement, elle n'est formĂ©e que d'une seule lame, lisse, transparente. ChoroĂŻde. - Ce nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă plusieurs parties Ă forme membraneuse, pourvues d'un grand nombre de vaisseaux. - La membrane choroĂŻde est une des enveloppes de l'oeil situĂ©e entre la sclĂ©rotique et la rĂ©tine. - Les plexus choroĂŻdes sont deux corps membrano-vasculaires formĂ©s par la pie-mère et que l'on trouve dans les ventricules latĂ©raux du cerveau; ils sont unis antĂ©rieurement par une membrane très mince, situĂ©e au-dessous de la voĂ»te Ă trois piliers et que l'on nomme toile choroĂŻdienne. C'est dans cette membrane que l'on trouve les veines de Galien, qui, après avoir reçu la plupart des veines des ventricules latĂ©raux, vont s'ouvrir dans le sinus droit. - On donne aussi le nom de veine choroĂŻdienne Ă la veine de Galien. (F-N.). Chromatide. - L'une des deux copies identiques d'un chromosome qui est formĂ©e par rĂ©plication de l'ADN pendant la phase S (synthèse) du cycle cellulaire. Chaque chromatide est reliĂ©e Ă l'autre par une rĂ©gion appelĂ©e centromère, formant ainsi une structure en "X". Les chromatides soeurs, une fois sĂ©parĂ©es, deviennent des chromosomes distincts. Pendant la division cellulaire, les chromatides soeurs sont tirĂ©es vers des pĂ´les opposĂ©s de la cellule lors de la mitose (ou de la mĂ©iose II), permettant ainsi la distribution Ă©gale du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique entre les cellules filles. Une fois la sĂ©paration complète, chaque chromatide individuelle est dĂ©signĂ©e comme un chromosome Ă part entière dans les cellules filles. En mĂ©iose I, oĂą la rĂ©duction du nombre de chromosomes se produit, les chromatides sĹ“urs restent gĂ©nĂ©ralement associĂ©es jusqu'Ă la mĂ©iose II. Chromatine. - Substance dont les chromosomes sont constituĂ©s, composĂ©e d'ADN, de protĂ©ines histones et de protĂ©ines non histones. Chromatophores. - Cellules pigmentaires prĂ©sentes chez de nombreux organismes, notamment les poissons, les reptiles et les cĂ©phalopodes, responsables de la coloration de la peau ou de la carapace. Chromistes . - Groupe d'organismes eucaryotes qui comprend les algues brunes, les algues rouges et les algues dorĂ©es, les diatomĂ©es, les oomycètes et les labyrinthulomycètes. Chromoplaste (botanique). - Organite des cellules vĂ©gĂ©tales et imprĂ©gnĂ© de substances colorantes, telles que le carotène, qui confèrent Ă certaines plantes des couleurs allant du jaune au rouge. Les chloroplastes, dont le pigment colorĂ© est la chlorophylle (verte) forment une catĂ©gorie particulière de ces organites. ChromoprotĂ©ine. - ProtĂ©ine capable de lier un pigment colorĂ©, ce qui lui confère une couleur distinctive. Ces protĂ©ines sont souvent utilisĂ©es dans la recherche en biologie molĂ©culaire, en biologie cellulaire et en biochimie pour marquer et visualiser certaines structures cellulaires ou molĂ©culaires. Les chromoprotĂ©ines peuvent ĂŞtre naturelles, comme la GFP (Green Fluorescent Protein) ou la DsRed (Discosoma sp. red fluorescent protein), ou synthĂ©tiques, crĂ©Ă©es en laboratoire pour rĂ©pondre Ă des besoins spĂ©cifiques de recherche ou d'application. Cobalamine = vitamine B12. - Vitamine qui appartient au groupe des vitamines B et est nĂ©cessaire Ă de diverses fonctions biologiques (formation des globules rouges, fonctionnement du système nerveux et la synthèse de l'ADN, etc.). La cobalamine est une molĂ©cule complexe contenant du cobalt au centre de sa structure. Elle est naturellement prĂ©sente dans certains aliments d'origine animale, tels que la viande, le poisson, les Ĺ“ufs et les produits laitiers. Les vĂ©gĂ©tariens et les vĂ©gĂ©taliens peuvent avoir besoin de supplĂ©ments de vitamine B12, car cette vitamine est moins prĂ©sente dans les sources vĂ©gĂ©tales. Chromosome. - Structure au sein du noyau des cellules eukaryotes, constituĂ©e de chromatine contenant de l'ADN (matĂ©riel hĂ©rĂ©ditaire). C'est le principal support de l'information gĂ©nĂ©tique d'un organisme. L'ADN est organisĂ© sous forme de longues molĂ©cules enroulĂ©es autour de protĂ©ines spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es histones. Ces molĂ©cules d'ADN et les protĂ©ines associĂ©es forment des filaments appelĂ©s chromatine, qui constituent le chromo some. Chaque chromosome contient des milliers de gènes, qui sont des segments spĂ©cifiques d'ADN codant pour des caractĂ©ristiques hĂ©rĂ©ditaires particulières. Les gènes contrĂ´lent divers aspects du dĂ©veloppement, du fonctionnement et des traits physiques d'un organisme. Le nombre, la taille et la forme des chromosomes varient d'une espèce Ă une autre. Chez les humains, chaque cellule somatique (Ă l'exception des cellules sexuelles) possède 23 paires de chromosomes, soit un total de 46 chromosomes. Parmi ces 23 paires, 22 sont des paires de chromosomes dites autosomiques, et la dernière paire est composĂ©e des chromosomes sexuels (X et Y chez les hommes, et X et X chez les femmes). Les chromosomes jouent un rĂ´le crucial dans le processus de la division cellulaire, notamment lors de la mitose (division cellulaire somatique) et de la mĂ©iose (division cellulaire des cellules sexuelles). La mitose permet la multiplication des cellules pour la croissance et la rĂ©paration des tissus, tandis que la mĂ©iose est essentielle Ă la formation des cellules reproductrices et Ă la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique. Chrysalide. - Nymphe des papillons. C'est l'Ă©tat intermĂ©diaire entre la chenille et l'insecte complet. Chyle, en grec chulos, humeur. - C'est le nom que l'on donne au liquide issu des produits de la digestion, et son Ă©laboration est le rĂ©sultat de cette fonction. L'aspect de ce liquide varie suivant la nature des aliments et suivant les animaux chez lesquels on l'observe; c'est en gĂ©nĂ©ral un suc blanc laiteux, d'une odeur particulière et d'une saveur salĂ©e et alcaline. Longtemps on l'a regardĂ© comme le produit unique et complet de la digestion; on ne peut aujourd'hui conserver de telles idĂ©es, puisqu'on sait qu'une partie notable des produits digestifs provenant des matières saccharoĂŻdes et albuminoĂŻdes, prend la route des veines et passe Ă travers le foie. Ce qui caractĂ©rise le chyle, c'est l'abondance des matières grasses; le chyle laiteux crème comme le lait, et mĂŞme, lorsqu'il est simplement opalescent, ce liquide montre encore au microscope de nombreux globules graisseux; aussi doit-on le regarder comme l'Ă©mulsion graisseuse produite sous l'infuence du suc pancrĂ©atique et comme reprĂ©sentant surtout les produits de la digestion des corps gras. Cette Ă©mulsion a pour base la dissolution qui imbibe la masse alimentaire, de telle sorte que le chyle renferme aussi de l'albuminose et des quantitĂ©s plus ou moins grandes de sucre. Mais les vaisseaux chylifères paraissent ĂŞtre le chemin particulier que suivent les matières grasses pour arriver dans le sang. Du reste, Ă mesure que le chyle avance dans l'intĂ©rieur des vaisseaux lymphatiques, il se charge d'une quantitĂ© de plus en plus considĂ©rable de fibrine, il prend en mĂŞme temps une teinte rosĂ©e, et sa nature se rapproche de plus en plus de celle du sang avec lequel il va s'unir dans la veine sous-clavière gauche, oĂą dĂ©bouche le canal-thoracique. Chylifères (vaisseaux) = vaisseaux lymphatiques intestinaux. - Vaisseaux lymphatiques spĂ©ciaux impliquĂ©s dans le transport du chyle (ci-dessus). Les vaisseaux chylifères commencent sous forme de minuscules structures appelĂ©es villositĂ©s intestinales, situĂ©es dans la paroi de l'intestin grĂŞle. Les villositĂ©s intestinales sont des projections microscopiques recouvertes de cellules Ă©pithĂ©liales spĂ©cialisĂ©es qui absorbent les nutriments digĂ©rĂ©s. Les vaisseaux chylifères absorbent les graisses et d'autres nutriments digĂ©rĂ©s provenant du contenu de l'intestin grĂŞle. Les graisses sont absorbĂ©es sous forme de gouttelettes lipidiques et emballĂ©es dans des structures appelĂ©es chylomicrons, qui sont des particules de lipoprotĂ©ines riches en triglycĂ©rides. Lorsque les graisses et autres nutriments sont absorbĂ©s par les cellules Ă©pithĂ©liales de l'intestin grĂŞle, ils sont combinĂ©s avec des protĂ©ines pour former le chyle. Une fois formĂ©, le chyle est transportĂ© Ă travers les vaisseaux chylifères qui convergent pour former des vaisseaux lymphatiques plus importants appelĂ©s canal thoracique et canal lymphatique droit. Ces vaisseaux lymphatiques transportent ensuite le chyle vers la circulation sanguine, oĂą il est distribuĂ© dans le corps pour fournir de l'Ă©nergie et des nutriments. Les vaisseaux chylifères jouent un rĂ´le crucial dans l'absorption des graisses et des nutriments provenant de l'alimentation. Ils sont essentiels pour le mĂ©tabolisme lipidique et fournissent une voie de transport pour les graisses vers les tissus pĂ©riphĂ©riques, oĂą elles sont utilisĂ©es comme source d'Ă©nergie ou stockĂ©es pour une utilisation ultĂ©rieure. Chyme. - MĂ©lange semi-liquide formĂ© dans l'estomac et principalement composĂ© d'aliments partiellement digĂ©rĂ©s, d'eau, d'acide chlorhydrique (HCl) et d'enzymes digestives, ainsi que de mucus provenant des cellules de la muqueuse gastrique. Il peut Ă©galement contenir des acides aminĂ©s, des glucides, des lipides et des Ă©lectrolytes provenant de la digestion des aliments. Lorsque les aliments atteignent l'estomac, les muscles de l'estomac se contractent pour mĂ©langer les aliments avec les sucs gastriques sĂ©crĂ©tĂ©s par les cellules de la paroi de l'estomac. Les sucs gastriques contiennent de l'acide chlorhydrique, qui aide Ă dĂ©composer les protĂ©ines, ainsi que des enzymes digestives, comme la pepsine, qui commencent Ă digĂ©rer les protĂ©ines alimentaires. Ce processus de mĂ©lange et de digestion dans l'estomac forme progressivement le chyme. Le chyme a une aciditĂ© Ă©levĂ©e en raison de la prĂ©sence d'acide chlorhydrique. Le pH du chyme varie gĂ©nĂ©ralement entre 1,5 et 3,5, ce qui crĂ©e un environnement acide favorable Ă l'activitĂ© des enzymes digestives, en particulier de la pepsine. Une fois formĂ©, le chyme est vidĂ© de l'estomac dans l'intestin grĂŞle par l'intermĂ©diaire du sphincter pylorique. Dans l'intestin grĂŞle, le chyme est soumis Ă une digestion et une absorption supplĂ©mentaires des nutriments, sous l'action des enzymes intestinales et des sucs intestinaux. Au fur et Ă mesure que le chyme se dĂ©place Ă travers l'intestin grĂŞle, il subit une digestion et une absorption complètes des nutriments. Les nutriments absorbĂ©s passent dans la circulation sanguine pour ĂŞtre transportĂ©s vers les cellules du corps, tandis que les rĂ©sidus non digĂ©rĂ©s et les fibres alimentaires continuent leur passage vers le cĂ´lon. Chymotripsine. - Enzyme digestive produite principalement par le pancrĂ©as et sĂ©crĂ©tĂ©e dans l'intestin grĂŞle. Elle fait partie de la famille des protĂ©ases, qui sont des enzymes qui dĂ©composent les protĂ©ines en peptides plus petits. La chymotrypsine agit principalement sur la digestion des protĂ©ines en dĂ©composant les liaisons peptidiques entre les acides aminĂ©s. Elle cible spĂ©cifiquement les liaisons peptidiques adjacentes Ă certains acides aminĂ©s aromatiques comme la tyrosine, la phĂ©nylalanine et le tryptophane. La chymotrypsine est sĂ©crĂ©tĂ©e sous forme inactive appelĂ©e chymotrypsinogène par le pancrĂ©as. Lorsqu'elle est activĂ©e, elle est transformĂ©e en sa forme active, la chymotrypsine, par une enzyme appelĂ©e trypsine dans l'intestin grĂŞle. La chymotrypsine possède un site actif qui reconnaĂ®t et se lie spĂ©cifiquement aux liaisons peptidiques adjacentes aux acides aminĂ©s aromatiques. Cette spĂ©cificitĂ© de liaison permet Ă la chymotrypsine de cliver sĂ©lectivement les protĂ©ines en peptides plus petits. La chymotrypsine est active dans un environnement alcalin, ce qui signifie qu'elle fonctionne le mieux dans un pH lĂ©gèrement basique. Dans l'intestin grĂŞle, le pH alcalin est maintenu par les bicarbonates sĂ©crĂ©tĂ©s par le pancrĂ©as. La chymotrypsine travaille en collaboration avec d'autres enzymes digestives, telles que la trypsine et l'enzyme peptidase, pour dĂ©composer les protĂ©ines alimentaires en peptides plus petits. Ces peptides sont ensuite dĂ©gradĂ©s en acides aminĂ©s par d'autres enzymes peptidases pour ĂŞtre absorbĂ©s par les cellules de l'intestin grĂŞle. Ciliaire (anatomie). - Adjectif qu'on ajoute Ă plusieurs des parties contenues dans le globe de l'oeil; ainsi les artères ciliaires, les nerfs ciliaires, le corps ciliaire, le ligament ciliaire, les procès ciliaires. Ciliaire (corps). - C'est un bourrelet circulaire formĂ© par un renflement du bord antĂ©rieur de la choroĂŻde et situĂ© sur le pourtour de la base de l'iris, Ă sa face interne; on l'appelle encore la zone choroĂŻdienne. Il comprend trois parties : - 1° un muscle ciliaire longitudinal dont les fibres occupent la face externe du corps ciliaire et prennent leur point d'attache en arrière sur la sclĂ©rotique ; leurs contractions tirent lĂ©gèrement la choroĂŻde en avant. - 2° Un muscle ciliaire circulaire situĂ© en dedans du prĂ©cĂ©dent et qui en se contractant rĂ©trĂ©cit le bourrelet tout entier. - 3°, Plus en dedans encore se trouvent de 70 Ă 80 petites saillies de la choroĂŻde, les procès ciliaires, sortes de petites pyramides conjonctives richement vascularisĂ©es et capables de se gonfler sous un afflux de sang; elles mesurent de 2 Ă 3 mm de long et sont disposĂ©es rĂ©gulièrement les unes près des autres. Ciliaires (procès). - On dĂ©signe sous ce nom des feuillets vasculo-membraneux, aplatis, alternativement plus longs et plus courts, placĂ©s de champ les uns Ă cĂ´tĂ© des autres, disposĂ©s en manière de rayons autour du cristallin et de la partie attenante du corps vitrĂ©. Ils sont au nombre de 60 Ă 90, et formĂ©s par autant de plicatures de la lame interne de la choroĂŻde. Leur rĂ©union constitue le corps ciliaire. CiliĂ© (botanique), ciliatus. - Ce mot s'applique Ă toutes les parties des vĂ©gĂ©taux bordĂ©es de cils; ainsi, on dit des feuilles ciliĂ©es, des pĂ©tales ciliĂ©s, des bractĂ©es ciliĂ©es, etc. CiliĂ©s. - Protozoaires caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence de cils mobiles sur leur surface. Les cils sont de courts appendices qui agissent comme des petits cheveux mobiles, permettant aux ciliĂ©s de se dĂ©placer et de gĂ©nĂ©rer des courants d'eau pour la capture de particules alimentaires. Paramecium est un exemple bien connu de ciliĂ©. Cils. - Poil des paupières. - Cils vibratiles : a) filaments microscopiques qui garnissent la surface de certaines membranes muqueuses chez les animaux et qui exĂ©cutent des mouvements incessants d'oscillation ou de flexion; b) Organes analogues aux prĂ©cĂ©dents, situĂ©s Ă l'avant ou Ă l'arrière des zoospores et des anthĂ©rozoĂŻdes qui, en s'agitant continuellement, font avancer ces petits organismes dans l'eau en mĂŞme temps qu'ils les font tourner rapidement autour de leur axe. Cinchonine. - AlcaloĂŻde bicyclique qui appartient Ă la classe des quinolĂ©ines. Sa formule chimique est C19H22N2O, et sa masse molĂ©culaire est d'environ 294,39 g/mol. La cinchonine a des propriĂ©tĂ©s antipyrĂ©tiques (rĂ©duisant la fièvre) et antipaludĂ©ennes (luttant contre le paludisme). Elle agit en inhibant la croissance du parasite responsable du paludisme, Plasmodium spp. C'est un alcaloĂŻde naturel prĂ©sent dans l'Ă©corce des arbres de quinquina, principalement dans les espèces du genre Cinchona. Ces arbres sont originaires des rĂ©gions d'AmĂ©rique du Sud, principalement des Andes, oĂą ils ont Ă©tĂ© traditionnellement utilisĂ©s par les populations indigènes pour traiter la fièvre et d'autres affections. Circadien (rythme). - Cycle biologique d'environ 24 heures que l'on retrouve chez de nombreux organismes vivants. Il rĂ©gule les processus physiologiques, comportementaux et biochimiques sur une pĂ©riode d'environ un jour, influençant des fonctions telles que le sommeil, la tempĂ©rature corporelle, la sĂ©crĂ©tion d'hormones et la vigilance. Circonvolution (anatomie), du latincircumvolutus; de circum = autour, et volutes, enroulĂ©. - Nom donnĂ© aux contours que forment les intestins dans l'abdomen, et aux saillies sinueuses qu'offre la face du cerveau et du cervelet. Circulation. - Les organismes sont en continuel Ă©change avec le monde extĂ©rieur. Il y a par suite, constamment une circulation de la matière. Le meilleur exemple est celui du carbone, qui est pris Ă l'air par la plante; cette plante sert d'aliment Ă l'animal, qui rend le carbone Ă l'air par sa respiration. Ce mouvement s'effectue chez les animaux par la circulation du sang et de la lymphe, chez la plante par la circulation de la sève. - Circulation du sang : le sang accomplit les Ă©changes nutritifs et respiratoires en faisant une sorte de va-et-vient entre les diffĂ©rents organes. SchĂ©matiquement, on peut dire que le sang est lancĂ© par le coeur dans les artères et revient Ă lui par les veines. On distingue deux sortes de circulations du sang : la petite circulation, spĂ©ciale aux poumons, et la grande circulation, qui intĂ©resse tous les autres organes. - La circulation de la lymphe s'effectue par des vaisseaux spĂ©ciaux, et porte le chyle et la lymphe des intestins au foie. - La circulation de la sève dans les vĂ©gĂ©taux assure le transport des liquides absorbĂ©s par la plante et la rĂ©partition des matĂ©riaux Ă©laborĂ©s vers les points ou ils doivent ĂŞtre utilisĂ©s Circulatoire (appareil). - C'est l'ensemble des organes impliquĂ©s dans la circulation du sang. Il comprend non seulement les vaisseaux sanguins (système sanguin), mais aussi le coeur et d'autres organes associĂ©s Ă la circulation sanguine, tels que les vaisseaux lymphatiques et la rate. Le coeur est le moteur de l'appareil circulatoire, pompant le sang Ă travers les vaisseaux sanguins. Circumnutation (botanique). - PhĂ©nomène en vertu duquel les extrĂ©mitĂ©s d'axe d'un vĂ©gĂ©tal en voie de croissance dĂ©crivent une spirale en s'inclinant successivement vers les divers points de l'horizon. Cire. - Lipide constituĂ© d'un acide gras Ă longue chaĂ®ne qui est estĂ©rifiĂ© en un alcool Ă longue chaĂ®ne; sert d'enduit protecteur sur certaines plumes, Ă la fourrure de mammifères aquatiques et des feuilles. Cirre (zoologie), ce mot a plusieurs significations diffĂ©rentes. - Il dĂ©signe chez les Oiseaux, certaines plumes privĂ©es de barbules. Chez les Poissons, ce sont des barbillons ou tentacules labiaux. - Chez les AnnĂ©lides, les antennes qui se dĂ©veloppent aux anneaux cĂ©phaliques, ont Ă©tĂ© nommĂ©es par Savigny les cirres tentaculaires. Les cirres des Mollusques sont de petites lanières placĂ©es sur le manteau. - Parmi les Cirrhipèdes, les anatifes et les balanes portent le long du ventre des filets nommĂ©s cirres, qui sont disposĂ©s par paires et reprĂ©sentent de petites nageoires. Il existe encore des cirres chez beaucoup d'autres animaux. Cistule ou cistelle (botanique). - Sorte de conceptacle ou appareil de fructification des lichens. Il est orbiculaire, creux, parfaitement clos dans sa jeunesse et se fend irrĂ©gulièrement a la maturitĂ©, de manière Ă laisser voir Ă son centre une matière fibreuse qui retenait les sĂ©minules ou spores groupĂ©es en petites masses. Clade. - Groupe monophylĂ©tique dans la classification biologique. Un groupe monophylĂ©tique comprend un ancĂŞtre commun et tous ses descendants. En d'autres termes, une clade comprend toutes les espèces (ou taxa) qui descendent d'un ancĂŞtre commun exclusif Ă ce groupe et exclut toute autre espèce qui ne descend pas de cet ancĂŞtre commun. Les clades sont la base de la classification phylogĂ©nĂ©tique et sont utilisĂ©s pour reprĂ©senter les relations Ă©volutives entre les espèces dans les arbres phylogĂ©nĂ©tiques. Cladode. - Structure semblable Ă une tige aplatie et photosynthĂ©tique, souvent confondue avec une feuille. Les cladodes sont gĂ©nĂ©ralement plats et verts, avec des fonctions similaires Ă celles d'une feuille en termes de photosynthèse et de stockage de nutriments. Cependant, contrairement aux feuilles typiques, les cladodes n'ont pas de pĂ©tiole distinct (tige mince reliant la feuille Ă la tige principale) et sont souvent confondus avec des tiges. Les plantes qui produisent des cladodes le font souvent en rĂ©ponse Ă des conditions environnementales particulières, telles que des conditions arides ou des sols pauvres en nutriments. Les cladodes peuvent ĂŞtre une adaptation permettant Ă la plante de rĂ©duire la perte d'eau, car ils ont gĂ©nĂ©ralement une surface rĂ©duite par rapport aux feuilles conventionnelles. Certaines plantes succulentes, telles que les cactus du genre Opuntia, sont connues pour avoir des cladodes. Les Opuntia, par exemple, ont des cladodes plats et ovales qui ressemblent Ă des feuilles et qui effectuent la photosynthèse. Les plantes du genre Rhipsalis et le nopal (ou figuier de Barbarie) sont d'autres exemples de plantes produisant des cladodes. Classe*. - Nom d'un certain ordre de groupes dans une classification. Dans le langage des systĂ©maticiens, et plus spĂ©cialement en zoologie, il dĂ©signe le niveau situĂ© entre l'embranchement (ou phylum) et l'ordre, Ă©tant entendu qu'il existe toute une gradation de divisions intermĂ©diaires (sous-embranchement, infra-embranchement, micro-embranchement, Super-classe, classe, sous-classe, infra-classe, super-ordre). Classification*. - Rangement d'objets de mĂŞme nature, d'après une convention faite ou des principes rationnels. L'histoire naturelle, et principalement la zoologie et la botanique, ont fourni des modèles en ce genre Ă toutes les autres branches des connaissances. Une classification peut reposer sur des conventions faites d'avance et jugĂ©es commodes pour l'Ă©tude; alors on la dit artificielle. Mais, pour ĂŞtre rationnelle, toute classification doit rĂ©unir les objets qui se ressemblent le plus sous tous les rapports, et alors elle suppose une Ă©tude prĂ©alable; comme, dans ce cas, elle groupe les objets d'après l'apprĂ©ciation des ressemblances que la nature mĂŞme a Ă©tablies entre eux, la classification prend alors le nom de naturelle. Les naturalistes ont pris la coutume de dĂ©signer les classifications artificielles sous le nom de systèmes (du grec systèma = assemblage), et les classifications naturelles sous celui de mĂ©thodes (du grec mĂ©thodos = recherche raisonnĂ©e). Clavicule, clavicula. - C'est le nom que l'on donne Ă l'un des deux os dont est formĂ©e l'Ă©paule ou portion basilaire du membre-thoracique; c'est un os grĂŞle et cylindrique, contournĂ© en S et placĂ© en travers Ă la partie supĂ©rieure de la poitrine; il s'Ă©tend, comme un arc-boutant, du sternum Ă l'omoplate; il semble avoir pour but de maintenir les Ă©paules Ă©cartĂ©es et de renforcer les membres dont il fait partie, On le trouve dans la plupart des mammifères, chez tous les oiseaux, les reptiles et les poissons osseux; mais Ă mesure qu'on descend dans l'Ă©chelle des animaux, cet os change de formes et paraĂ®t changer de rapports.- Clavicule gauche vue du dessous et du dessus. ClĂ©istogames, du grec kleistos = fermĂ© + gamos = mariage). - Qualification par laquelle on dĂ©signe de petites fleurs anormales qui apparaissent quelquefois sur certaines plantes. Ces fleurs ne s'Ă©panouissent pas et conservent toujours l'aspect de boutons. Climax (Ă©cologie). - Stade final d'une communautĂ© biologique, atteint quand la composition des espèces et la structure de l'Ă©cosystème atteignent un Ă©tat relativement stable. Clignement. - On appelle ainsi un mouvement (rĂ©flexe) par lequel on rapproche les paupières l'une de l'autre, de manière Ă ne laisser pĂ©nĂ©trer la lumière que partiellement. Clignotante (membrane) ou membrane nictitante (anatomie comparĂ©e). - C'est le nom que l'on donne Ă une troisième paupière qui existe chez les oiseaux; elle est placĂ©e verticalement Ă l'angle interne de l'oeil, entre le globe et les paupières; elle est demi-transparente, et l'animal peut Ă volontĂ© la dĂ©ployer au-devant du globe de l'oeil, pour le garantir de l'impression d'une lumière trop vive. Quelques mammifères, comme le cheval, par exemple, prĂ©sentent des rudiments de cette membrane. Clinanthe, du grec klinĂ©, lit, anthos, fleur. - Terme qui sert Ă dĂ©signer le sommet dilatĂ©, et chargĂ© de fleurs d'un pĂ©doncule commun simple. C'est principalement pour les plantes si nombreuses de la famille des composĂ©es que de Mirbel a crĂ©Ă© cette expression. - Le clinanthe est plane dans la matricaire, l'achillĂ©e ptarmique, l'achillĂ©e millefeuille. Il est convexe dans le carthame tinctorial, la marguerite des prĂ©s; conique dans la pâquerette, la camomille des champs. II prĂ©sente souvent Ă sa surface des poils, des soies, des paillettes on des alvĂ©oles; quelquefois il est nu comme dans le pissenlit, l'armoise etc. (G-s.). Clitellum. - Appareil formant une ceinture saillante ou un bourrelet sur le corps des AnnĂ©lides, et qui augmente ou disparaĂ®t, suivant que les individus sont plus ou moins près de la pĂ©riode d'accouplement. Le clitellum, dont la position est importante pour la dĂ©termination des genres, n'existe pas chez tous les AnnĂ©lides; on a utilisĂ© ces divers caractères pour la classification. Les AnnĂ©lides se divisent en clitelliens, dĂ©pourvus de clitellum, intraclitelliens, et postclitelliens. |
Clitoris.
- Organe érectile de l'appareil génital
de la femme. Il a certaines analogies avec le pénis
chez l'homme.
Cloaque. - On nomme ainsi chez les Oiseaux, la cavitĂ© commune qui prĂ©cède l'anus et oĂą viennent s'ouvrir en mĂŞme temps, l'extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure de l'intestin, les uretères qui y amènent l'urine, et le canal qui conduit les oeufs au dehors. VoilĂ pourquoi les oiseaux semblent ne pas uriner, parce que se mĂŞlant aux matières excrĂ©mentielles qui viennent de l'intestin, l'urine est rejetĂ©e avec elles au dehors. La mĂŞme conformation anatomique existe encore chez les Monotrèmes, les Reptiles, les Batrariens et un grand nombre de Poissons. Cloison. - Paroi interne qui divise une cavitĂ© ou sĂ©pare diffĂ©rentes parties d'un organe, comme les cloisons dans les fruits ou les cloisons nasales dans le nez. Clonage. - Processus de reproduction asexuĂ©e dans lequel un organisme donne naissance Ă des individus gĂ©nĂ©tiquement identiques Ă lui-mĂŞme. Cela peut ĂŞtre naturel, mais souvent, le clonage est rĂ©alisĂ© en laboratoire pour produire des copies exactes d'un organisme. Clone. - Copie gĂ©nĂ©tiquement identique d'un organisme ou d'une cellule ou d'un gène. Cela signifie que le clone partage exactement le mĂŞme ADN que l'organisme ou la cellule d'origine. Cnidoblaste. - Cellule spĂ©cialisĂ©e prĂ©sente chez les cnidaires. Les cnidoblastes sont des cellules creuses en forme de harpon ou de tube, munies d'une capsule contenant une structure urticante appelĂ©e cnidocyste. Les cnidoblastes sont utilisĂ©s par les cnidaires pour capturer leur proie et se dĂ©fendre contre les prĂ©dateurs. Lorsqu'un cnidoblaste est stimulĂ© par un contact physique ou chimique avec une proie potentielle ou un prĂ©dateur, la cnidocyste se dĂ©clenche et libère rapidement son filament urticant. Ce filament peut immobiliser la proie ou repousser le prĂ©dateur. Il existe diffĂ©rents types de cnidocystes, adaptĂ©s Ă des fonctions spĂ©cifiques. Par exemple, les cnidocystes urticants contiennent des toxines paralysantes ou irritantes pour capturer les proies ou se dĂ©fendre, tandis que d'autres types de cnidocystes peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour s'accrocher Ă des surfaces ou pour sĂ©crĂ©ter du mucus protecteur. Les cnidoblastes sont une adaptation Ă©volutive importante chez les cnidaires, leur permettant de chasser activement des proies et de se protĂ©ger contre les prĂ©dateurs malgrĂ© leur absence de système nerveux centralisĂ©. Coagulation. - Processus par lequel le sang forme des caillots pour arrĂŞter les saignements. Cela participe Ă la cicatrisation des blessures. Coalescence. - En embryologie, soudure de deux parties d'un organe; en gĂ©nĂ©tique des populations, processus par lequel les lignĂ©es gĂ©nĂ©tiques ancestrales se rejoignent pour former une population commune. Cocarboxylase = pyrophosphate de thiamine. - Forme active de la vitamine B1, Ă©galement appelĂ©e thiamine. La cocarboxylase agit comme un cofacteur enzymatique dans des rĂ©actions de carboxylation, oĂą un groupement carboxyle est transfĂ©rĂ© d'un composĂ© Ă un autre. La cocarboxylase est requise dans plusieurs rĂ©actions enzymatiques importantes, telles que la dĂ©carboxylation oxydative du pyruvate pour former de l'acĂ©tyl-coenzyme A (acĂ©tyl-CoA), la dĂ©carboxylation oxydative du 2-oxoglutarate pour former du succinyl-CoA dans le cycle de Krebs (ou cycle de l'acide citrique), et la dĂ©carboxylation du pyruvate dans la biosynthèse des acides gras. Coccus (pluriel : cocci). - Forme bactĂ©rienne qui est sphĂ©rique ou globulaire. Les bactĂ©ries de forme coccique sont parmi les plus courantes. Les cocci peuvent ĂŞtre arrangĂ©s de diffĂ©rentes manières, en fonction de leur mode de division cellulaire et de leur adhĂ©sion cellulaire. Ils peuvent ĂŞtre isolĂ©s (cocci solitaires) ou former des agrĂ©gats de diffĂ©rents types, tels que des paires (diplocoques), des chaĂ®nes (streptocoques) ou des grappes (staphylocoques). Les cocci varient en taille, mais la plupart sont relativement petites, mesurant gĂ©nĂ©ralement entre 0,5 et 2 micromètres de diamètre. Certaines espèces de cocci peuvent ĂŞtre plus grandes. Coccyx. - Petit os situĂ© Ă la base de la colonne vertĂ©brale chez les humains et certains autres mammifères. Il est souvent considĂ©rĂ© comme le vestige d'une queue. CochlĂ©aire. - Adjectif qui se rapporte Ă la cochlĂ©e. Parmi les organes cochlĂ©aires, citons : la membrane basilaire, les cellules ciliĂ©es, l'organe de Corti, le limbe spiral et les stĂ©rĂ©ocils. Ces organes travaillent en Ă©troite collaboration pour permettre la perception des sons. Les vibrations sonores sont captĂ©es par les cellules ciliĂ©es et converties en signaux Ă©lectriques, qui sont ensuite transmis au cerveau pour ĂŞtre interprĂ©tĂ©s comme des sons. CochlĂ©aire (nerf). - L'un des nerfs crâniens, responsable de la transmission des signaux auditifs du système nerveux auditif pĂ©riphĂ©rique vers le cerveau. Il s'agit du huitième nerf crânien, Ă©galement connu sous le nom de nerf vestibulocochlĂ©aire (VIIIe paire crânienne). Il prend naissance dans la partie cochlĂ©aire du ganglion spiral (ganglion de Corti) situĂ© dans l'oreille interne. Les fibres nerveuses issues de ce ganglion se regroupent pour former le nerf cochlĂ©aire, qui quitte l'oreille interne et se dirige vers le tronc cĂ©rĂ©bral. Une fois dans le tronc cĂ©rĂ©bral, les fibres du nerf cochlĂ©aire font synapses avec les neurones des noyaux cochlĂ©aires du tronc cĂ©rĂ©bral. Ces noyaux transmettent ensuite les signaux auditifs vers d'autres rĂ©gions du cerveau impliquĂ©es dans le traitement auditif, telles que le colliculus infĂ©rieur, le noyau du lemnisque latĂ©ral et le cortex auditif dans le lobe temporal. CochlĂ©e. - Structure anatomique situĂ©e dans l'oreille interne. Elle ressemble Ă un coquillage en forme de spirale et est impliquĂ©e dans la transformation des vibrations sonores en signaux Ă©lectriques que le cerveau peut interprĂ©ter comme des sons. Le processus auditif commence lorsque l'oreille externe capte les ondes sonores et les canalise vers le tympan. Le tympan vibre en rĂ©ponse aux ondes sonores, transmettant ces vibrations aux osselets de l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient les vibrations et les transmettent Ă l'oreille interne. C'est Ă ce stade que la cochlĂ©e entre en jeu. Elle est remplie d'un liquide et contient des cellules ciliĂ©es spĂ©ciales, disposĂ©es le long de sa spirale. Lorsque les vibrations atteignent la cochlĂ©e, elles provoquent des mouvements dans le liquide, ce qui fait plier les cils des cellules ciliĂ©es. Ces cellules convertissent ensuite ces mouvements en signaux Ă©lectriques, qui sont transmis au nerf auditif et finalement interprĂ©tĂ©s par le cerveau comme des sons. Code gĂ©nĂ©tique. - Ensemble de règles qui dĂ©termine la correspondance entre la sĂ©quence de nuclĂ©otides dans l'ADN et la sĂ©quence d'acides aminĂ©s dans les protĂ©ines. C'est un système de traduction qui permet Ă l'information gĂ©nĂ©tique contenue dans l'ADN de contrĂ´ler la synthèse des protĂ©ines, les constituants essentiels de la cellule. Codon. - SĂ©quence spĂ©cifique de trois nuclĂ©otides (bases azotĂ©es) dans une molĂ©cule d'ARN messager (ARNm) qui code pour un acide aminĂ© particulier ou qui indique le dĂ©but ou la fin de la traduction de l'ARNm en protĂ©ine. Les codons sont la langue de l'ADN et de l'ARN, qui permettent de traduire l'information gĂ©nĂ©tique en sĂ©quence d'acides aminĂ©s, les Ă©lĂ©ments constitutifs des protĂ©ines. Il existe 64 codons possibles, car il y a quatre bases azotĂ©es diffĂ©rentes (adĂ©nine, guanine, cytosine et uracile) et chaque codon est une combinaison unique de trois bases. Trois de ces codons (UAA, UAG et UGA) ne codent pas d'acides aminĂ©s, mais signalent la fin de la traduction de l'ARNm, ce sont donc appelĂ©s codons stop ou codons terminaux. Chaque codon spĂ©cifie un acide aminĂ© particulier qui sera incorporĂ© dans la chaĂ®ne polypeptidique en cours de synthèse. Par exemple, le codon AUG code pour l'acide aminĂ© mĂ©thionine et marque le dĂ©but de la traduction. Coeliaque. - Terme utilisĂ© pour dĂ©crire diffĂ©rentes parties du corps, en fonction de leur relation anatomique avec la rĂ©gion du ventre ou de l'abdomen. Exemples : • L'artère coeliaque = tronc coeliaque est une artère importante qui prend naissance de l'aorte abdominale et qui alimente en sang plusieurs organes de l'abdomen, notamment l'estomac, le foie, la rate et le pancrĂ©as.Coelome. - Ensemble de vĂ©sicules ou cavitĂ©s entourĂ©es par le mĂ©soderme des embryons de certains grands goupes d'animaux, dits pour cela coelomates (AnnĂ©lides, Mollusques, CordĂ©s). Coenzyme. - MolĂ©cule non protĂ©ique qui aide les enzyme Ă catalyser les rĂ©actions chimiques dans les cellules. Coeur. - Organe thoracique, creux et musculaire, de forme conique, qui est le principal organe de la circulation du sang. Chez l'humain, le coeur est un muscle creux Ă peu près du volume du poing, ayant la forme d'un cĂ´ne Ă pointe dirigĂ©e vers le bas. Le coeur est formĂ© de deux parties presque semblables, le coeur droit et le coeur gauche sans communication entre eux, mais divisĂ©s chacun en deux cavitĂ©s, le ventricule Ă la pointe et l'oreillette Ă la base. Cofacteur. - Substance non-protĂ©ique nĂ©cessaire Ă l'activitĂ© catalytique d'une enzyme. Les cofacteurs peuvent ĂŞtre divisĂ©s en deux grandes catĂ©gories : les ions mĂ©talliques et les coenzymes. • Ions mĂ©talliques. - En tant que cofacteurs, certains ions mĂ©talliques, tels que le zinc (Zn²âş), le fer (Fe²⺠ou FeÂłâş), le magnĂ©sium (Mg²âş), le calcium (Ca²âş), le cuivre (Cu²âş), et le manganèse (Mn²âş), peuvent ĂŞtre nĂ©cessaires pour stabiliser la structure de l'enzyme ou pour faciliter la liaison entre l'enzyme et son substrat.Coiffe (botanique). - Organe qui recouvre l'urne des mousses, et le sporange des hĂ©patiques ; il est nommĂ© en latin calyptra (Calyptre). Coins (zoologie). - On appelle ainsi les dents qui terminent de chaque cĂ´tĂ© les arcades dentaires incisives dans le cheval. On a aussi appliquĂ© la mĂŞme dĂ©nomination chez le boeuf et le mouton. Col, Cou. - Partie du corps qui joint la tĂŞte au tronc. ColĂ©orhize, du grec koleos, gaine, Ă©tui, et rhiza, racine. - Terme adoptĂ© par Mirbel pour dĂ©signer une sorte de poche charnue, close de toutes parts qui entoure la radicule de certaines plantes. Malpighi a Ă©tĂ© le premier qui ait observĂ© cet organe, qui n'est autre chose qu'une Ă©corce plus ou moins Ă©paisse se dĂ©tachant d'elle-mĂŞme de chaque mamelon radiculaire. Si l'on observe un grain de blĂ© en germination, on voit très bien de petites gaines qui emboĂ®tent les radicelles Ă leur naissance; ces gaines reprĂ©sentent la colĂ©orhize. Mais elle n'est pas toujours visible et, dans certaines plantes, elle ne devient perceptible avec la radicule qu'au moment de la germination. On a cherchĂ© Ă se servir de la prĂ©sence ou de l'absence de la colĂ©orhize pour diviser les vĂ©gĂ©taux phanĂ©rogames en deux embranchements; mais ces caractères très irrĂ©guliers Ă©loignent un grand nombre de plantes qui ont en fait beaucoup d'affinitĂ© entre elles. Colerette ou Collerette (botanique). - On a donnĂ© vulgairement ce nom Ă l'involucre de l'ombelle, dans les plantes de la famille des Ombellifères. Collagène. - ProtĂ©ine fibreuse abondante dans le corps humain, constituant une partie importante du tissu conjonctif, des os, de la peau, des tendons et des cartilages. Il assure la rĂ©sistance, l'Ă©lasticitĂ© et la structure de ces tissus. Collenchyme. - Type de tissu vĂ©gĂ©tal prĂ©sent dans les plantes, principalement dans les parties en croissance telles que les tiges, les pĂ©tioles et les nervures des feuilles. Il est caractĂ©risĂ© par ses cellules allongĂ©es, avec des parois Ă©paissies, souvent irrĂ©gulièrement, par des dĂ©pĂ´ts de cellulose et de pectine. Ces parois Ă©paissies confèrent au collenchyme une certaine Ă©lasticitĂ© et rĂ©sistance, lui permettant de fournir un soutien et une structure aux parties de la plante en croissance. Il existe plusieurs types de collenchyme, notamment le collenchyme angulaire, le collenchyme lamellaire et le collenchyme annulaire, qui diffèrent par la disposition et l'Ă©paisseur de leurs parois cellulaires Ă©paissies. CĂ´lon. - C'est la partie du gros intestin comprise entre le caecum et le rectum. Colonie animale. - Regroupement d'organismes multicellulaires, gĂ©nĂ©ralement d'une mĂŞme espèce, qui vivent ensemble de manière organisĂ©e et coopĂ©rative. Colonne vertĂ©brale = rachis = Ă©pine dorsale. - Structure osseuse flexible et rĂ©sistante qui constitue la partie centrale du squelette axial chez les vertĂ©brĂ©s. Elle s'Ă©tend de la base du crâne jusqu'au bassin et protège la moelle Ă©pinière, qui est une partie essentielle du système nerveux central. La colonne vertĂ©brale est constituĂ©e d'une sĂ©rie de vertèbres empilĂ©es les unes sur les autres. Entre chaque paire de vertèbres se trouvent des disques intervertĂ©braux, constituĂ©s de cartilage fibreux et d'un noyau pulpeux. Ces disques agissent comme des amortisseurs et permettent Ă la colonne vertĂ©brale de flĂ©chir, de s'Ă©tendre et de se tordre tout en absorbant les chocs. Colostrum. - On donne ce nom au premier lait d'une femme qui vient d'accoucher; il est très sĂ©reux, doux, aqueux, d'un goĂ»t fade et un peu sucrĂ©. Columelle. - C'est le nom qu'on donne en botanique Ă un axe faisant suite au pĂ©doncule et sur lequel les carpelles de certaines plantes semblent fixĂ©s, comme dans les GĂ©raniums, les EuphorbiacĂ©es. La columelle rĂ©sulte des bords unis des carpelles qui, le plus souvent, persistent après la dĂ©hiscence du fruit et semblent continuer l'axe. Dans les Ombellifères, les akènes se sĂ©parent Ă la maturitĂ©, suspendus au sommet d'une colonne centrale simple ou Ă deux branches qui est la columelle, appelĂ©e carpophore par quelques auteurs. La placentation (Placenta) est dite columellaire lorsque les ovules sont fixĂ©s sur l'axe qui traverse le fruit dans sa longueur. La famille des CaryophyllĂ©es prĂ©sente ce caractère. - On donne aussi le nom de columelle au petit axe creux et fibreux situĂ© au centre de l'urne des Mousses. - En conchyliologie, on appelle columelle l'espèce de petite colonne qui forme l'axe d'une coquille spirale, et qui est le rĂ©sultat de l'enroulement spiral et serrĂ© du cĂ´ne que l'on petit concevoir la former. Commensalisme. - Forme de relation symbiotique entre deux organismes dans laquelle l'un bĂ©nĂ©ficie de la relation tandis que l'autre n'est pas affectĂ©. Commissure (anatomie). - On appelle ainsi le point de contact oĂą deux parties se rĂ©unissent ensemble; ainsi la commissure des lèvres indique les deux points oĂą elles se joignent vers les joues; on dit de mĂŞme la commissure des paupières, etc. - On donne encore ce nom au moyen Ă l'aide duquel deux parties d'un organe se trouvent jointes ensemble; ainsi les commissures du cerveau sont deux petites bandelettes mĂ©dullaires qui unissent l'un Ă l'autre ses deux hĂ©misphères en avant et en arrière. L'une est situĂ©e en avant, l'autre en arrière de l'adossement des couches optiques. CommunautĂ©. - Dans un Ă©cosystème, on appelle communautĂ© l'ensemble des individus des diffĂ©rentes espèces prĂ©sentes. (La biosphère et l'Ă©cosphère). ComposĂ©. - Se dit des organes de plantes qui sont formĂ©es d'un plus ou moins grand nombre de divisions. II est l'opposĂ© de simple. Le bulbe formĂ© par la rĂ©union de plusieurs cayeux est dit composĂ©, comme dans l'ail cultivĂ©. La feuille est composĂ©e lorsqu'elle porte plusieurs folioles articulĂ©es sur un pĂ©tiole commun. Quelquefois le pĂ©tiole ne prĂ©sente qu'une seule foliole; mais si celle-ci est articulĂ©e, la feuille est Ă©galement dite composĂ©e, comme dans l'oranger (Agrumes), la rose Ă simple feuille. Le pĂ©tiole est composĂ© quand il est divisĂ© en pĂ©tioles particuliers qui portent des folioles, comme dans les fĂ©viers et l'Ă©pimède des Alpes. L'Ă©pi dont l'axe est ramifiĂ©, l'axe et les ramifications couverts de fleurs, est dit composĂ©; ainsi l'ansĂ©rine bon-Henri, l'hĂ©liotrope d'Europe et du PĂ©rou, la joubarbe des toits, etc., prĂ©sentent ce caractère. Il en est de mĂŞme du chaton dans le noyer. Le pĂ©doncule est composĂ© quand il est divisĂ©, comme dans les Ombellifères, le robinier faux acacia, le Prunus padus. Quand les pĂ©doncules d'une ombelle se divisent chacun Ă leur sommet en une petite ombelle ou ombellule, comme la carotte, le panais, etc., l'ombelle, est dite composĂ©e. Enfin, les fleurs sont composĂ©es quand elles sont rĂ©unies dans un rĂ©ceptacle commun. Les fruits sont aussi dits quelquefois composĂ©s dans l'ananas, les Conifères, etc. (G-s.). Compost. - MatĂ©riau organique dĂ©composĂ© rĂ©sultant du processus de compostage, une mĂ©thode de recyclage des dĂ©chets organiques en un amendement du sol riche en nutriments. Le compostage est un processus biologique naturel dans lequel les micro-organismes dĂ©composent la matière organique en prĂ©sence d'oxygène pour produire un sol humifère bĂ©nĂ©fique pour la croissance des plantes. Conceptacle (botanique). - Les anciens auteurs ont donnĂ© ce nom aux loges ou parties du pĂ©ricarpe, ou Ă l'enveloppe des graines, ce qui se rapporte Ă ce que nous appelons aujourd'hui pĂ©ricarpe. Depuis, on a nommĂ© conceptacle une sorte de fruit qui se rapproche de la silique, mais qui s'en distingue par l'absence de cloison. La chĂ©lidoine et plusieurs autres papavĂ©racĂ©es prĂ©sentent un fruit de cette nature. Aujourd'hui, on ne doit guère donner ce nom qu'Ă une sorte de sac ou poche close, renfermant les organes de reproduction dans les plantes cryptogames. Ce conceptacle reprĂ©sente, pour ainsi dire l'ovaire des phanĂ©rogames. Conchyliologie. - Branche de la zoologie qui Ă©tudie les coquilles. Condyle (anatomie), du grec kondulos = Ă©minence articulaire. - Les condyles sont, en effet, des Ă©minences articulaires, arrondies par un de leurs cĂ´tĂ©s, aplaties dans le reste de leur Ă©tendue. Ils ne se trouvent guère que dans les articulations en ginglymes (du grec ginglumos, charnière). Les principaux condyles sont : le C. de la mâchoire infĂ©rieure; les C. de l'extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du fĂ©mur, et ceux des extrĂ©mitĂ©s infĂ©rieures des deux premières phalanges des doigts et des orteils. CĂ´ne (botanique), du grec kĂ´nos, corps rond et allongĂ©. - Terme qui sert Ă dĂ©signer le fruit des pins, sapins, cèdres, cyprès et autres arbres nommĂ©s pour cela mĂŞme Conifères; c'est une sorte de fruit agrĂ©gĂ©, auquel on donne aussi le nom de strobile, du grec strobilos, pomme de pin. Ce fruit rĂ©sulte du rapprochement et de la rĂ©union en une seule masse de bractĂ©es ou Ă©cailles qui, portant les ovules, reprĂ©sentent une feuille carpellaire non repliĂ©e. IndĂ©pendantes dans les cĂ´nes de sapin et de pin ces Ă©cailles forment quelquefois par leur cohĂ©rence entre elles un corps, en apparence, unique, et qui n'est pas toujours conique, ainsi que le mot de cĂ´ne pourrait le faire penser. Les Ă©cailles des cyprès et du thuya, Ă©largies en forme de tĂŞte de clou, composent un cĂ´ne arrondi, appelĂ© galbule par Varron et d'autres auteurs. Dans le genĂ©vrier, les Ă©cailles sont groupĂ©es de façon Ă former un cĂ´ne globuleux; charnues et soudĂ©es ensemble, elles forment ainsi un fruit qui a l'apparence d'une baie. (G-s.). CĂ´nes de la rĂ©tine. - Cellules photorĂ©ceptrices prĂ©sentes dans la rĂ©tine , qui font partie des deux principaux types de cellules photorĂ©ceptrices de l'Ĺ“il, l'autre type Ă©tant les bâtonnets. Les cĂ´nes sont spĂ©cialisĂ©s dans la vision des couleurs et fonctionnent mieux en lumière vive. Il existe trois types de cĂ´nes, chacun sensible Ă une plage spĂ©cifique de longueurs d'onde de la lumière, correspondant gĂ©nĂ©ralement aux couleurs rouge, verte et bleue. Ces trois types de cĂ´nes sont souvent appelĂ©s cĂ´nes rouges, cĂ´nes verts et cĂ´nes bleus. Les cĂ´nes sont plus concentrĂ©s dans la fovĂ©a, une petite rĂ©gion au centre de la rĂ©tine, ce qui explique pourquoi la vision des dĂ©tails fins et des couleurs est meilleure lorsque l'on regarde directement un objet. Confluent (botanique). - Se dit ordinairement des organes rĂ©unis par la base ou Ă l'extrĂ©mitĂ©. Les feuilles sont confluentes quand, rĂ©unies par leur base, elles semblent n'en former qu'une seule comme dans le chèvrefeuille des jardins. Les lobes de l'anthère sont confluents lorsqu'ils s'unissent et se confondent l'un avec l'autre, de manière qu'ils paraissent ne former qu'un seul lobe, comme dans le genre Germaine (Plectranthus, L'HĂ©rit.), famille des LabiĂ©es. Les cotylĂ©dons sont dits confluents quand ils semblent se confondre avec la plantule, comme dans les ComposĂ©es, le nĂ©lumbo, etc. ConglobĂ© (botanique). - Se dit des fleurs rĂ©unies en forme de tĂŞte on rassemblĂ©es en pelotons très serrĂ©s, comme celles de plusieurs espèces de platanes. Ce mot s'applique aussi aux feuilles et aux parties quelconques des plantes qui offrent la mĂŞme disposition. Conidie (botanique). - Ce terme, appliquĂ© d'abord aux Lichens par Sprengel, doit signifier simplement aujourd'hui les organes naissant du thalle des Champignons qui ont dĂ©jĂ un autre mode de reproduction. Les conidies sont, somme toute, des spores douĂ©es d'une forme et de propriĂ©tĂ©s diffĂ©rentes de celles issues des sporanges. (H. F.). Conjonctif (tissu). - Un des principaux types de tissus dans le corps humain et joue un rĂ´le vital dans la structure, le soutien, la protection et la liaison des diffĂ©rents tissus et organes. Il est composĂ© de cellules spĂ©cialisĂ©es dispersĂ©es dans une matrice extracellulaire qui peut varier en composition selon le type spĂ©cifique de tissu conjonctif. Parmi les principaux types de cellules qui le composent, on mentionnera les fibroblastes, les adipocystes, les cellules immunitaires (lymphocytes et mastocytes) et les cellules souches mĂ©senchymateuses. Conjonctive. - Membrane muqueuse tapissant la face postĂ©rieure des paupières et toute la partie antĂ©rieure du globe de l'oeil, sauf l'emplacement occupĂ© par la cornĂ©e. Conjugaison bactĂ©rienne. - Processus par lequel les bactĂ©ries Ă©changent du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, ordinairement par l'intermĂ©diaire des extensions filamenteuses (pili) de leur surface cellulaire. ConnĂ©, abrĂ©gĂ© de connextus, liĂ©, attachĂ©. - Terme qui s'emploie pour dĂ©signer la soudure de parties homogènes. Il est synonyme de conjoint, coadnĂ©. Les feuilles sont connĂ©es quand, opposĂ©es ou verticillĂ©es, sessiles, elles sont soudĂ©es entre elles par leur partie infĂ©rieure, comme, dans le cardère Ă bonnetier, la saponaire officinale, la casuarine, le chèvrefeuille des jardins. Dans ce sens, on emploie aussi le mot confluent. Les pĂ©tales sont connĂ©s quand ils sont joints et soudĂ©s par leurs bords, mais si faiblement qu'on peut aisĂ©ment les sĂ©parer sans lĂ©sion apparente du tissu, comme dans le statice monopetala. Dans la vigne, ils sont connĂ©s au sommet, et par la base dans l'airelle oxycoccos. Les Ă©tamines sont aussi connĂ©es dans les ComposĂ©es et les MalvacĂ©es. Connectif (botanique), , du latin connectere, souder. - On nomme ainsi la portion du filet de l'Ă©tamine qui unit les deux loges entre elles. Cette partie est charnue, tantĂ´t très courte, tantĂ´t large, de manière Ă Ă©loigner les loges (mĂ©lisse Ă grandes fleurs). Dans la sauge, il est allongĂ©, articulĂ© sur le filet. Dans les lis, le connectif est contractĂ©, c'est-Ă -dire qu'Ă©tant extrĂŞmement court, il tient les lobes rapprochĂ©s. Il paraĂ®t ne pas toujours exister quand l'anthère est attachĂ©e sans intermĂ©diaire sur le filet ou sur une partie quelconque de la fleur, comme dans les Aristoloches, les Oseilles, les GraminĂ©es, etc. Enfin, le connectif peut prĂ©senter diffĂ©rentes formes; il peut ĂŞtre oblong, ovale, avoir la figure d'un croissant, d'un coeur, d'un fer de lance, etc. Connivent (botanique). - Se dit des parties des plantes qui, Ă©tant rapprochĂ©es, semblent faire corps ensemble. Les feuilles de l'arroche des jardins sont conniventes, parce que, opposĂ©es et redressĂ©es, elles s'appliquent contre la tige par leur face supĂ©rieure. Les dents du calice convergent entre elles par le sommet dans la trolle d'Europe, et sont dites par consĂ©quent conniventes. On dit aussi les anthères conniventes dans les morelles (solanum), par exemple, parce qu'elles sont tellement rapprochĂ©es qu'on les croirait soudĂ©es. ConoĂŻde (anatomie), qui a la forme d'un cĂ´ne. - Les ligaments conoĂŻdes servent Ă attacher la clavicule Ă l'omoplate. On donne le nom de dents conoĂŻdes aux dents canines. Constricteurs (muscles), du latin constringere, resserrer. - On nomme ainsi les muscles dont la fonction est de resserrer circulairement certaines parties du corps. Ainsi, chez l'humain on connaĂ®t dans les parois du pharynx ou arrière-gorge six muscles constricteurs du pharynx, situĂ©s deux par deux symĂ©triquement Ă droite et Ă gauche : 1° les constricteurs supĂ©rieurs qui s'attachent antĂ©rieurement Ă l'apophyse- ptĂ©rygoĂŻde, au ligament intermaxillaire, Ă la ligne myloĂŻdienne du maxillaire infĂ©rieur et sur les cĂ´tĂ©s de la base de la langue, postĂ©rieurement Ă la partie postĂ©rieure et moyenne du pharynx; 2° Les deux constricteurs moyens, fixĂ©s antĂ©rieurement aux deux cornes de l'os hyoĂŻde et au ligament stylo-hyoĂŻdien; postĂ©rieurement, comme le prĂ©cĂ©dent; 3° les deux constricteurs infĂ©rieurs, naissant antĂ©rieurement des cartilages-cricoĂŻde et thyroĂŻde du larynx, avec des attaches postĂ©rieures semblables Ă celles des deux prĂ©cĂ©dents. - Ces trois muscles resserrent l'arrière-gorge et l'Ă©lèvent un peu au moment oĂą l'on avale, de façon Ă lui faire embrasser et conduire le bol alimentaire. Des muscles analogues s'observent chez les vertĂ©brĂ©s en gĂ©nĂ©ral et mĂŞme dans beaucoup d'animaux des autres embranchements. Contraction musculaire. - Processus par lequel les fibres musculaires se raccourcissent en rĂ©ponse Ă un stimulus, entraĂ®nant un mouvement. Convergence . - PhĂ©nomène par lequel des organismes non apparentĂ©s dĂ©veloppent des caractĂ©ristiques similaires en rĂ©ponse Ă des pressions sĂ©lectives similaires. ConvolutĂ© (botanique), du latin convolutus, enroulĂ©. - Se dit principalement des feuilles qui sont roulĂ©es sur elles-mĂŞmes dans le bouton, de telle façon que l'un de leurs bords reprĂ©sente un axe autour duquel le reste du limbe dĂ©crit une spirale. Les feuilles d'un grand nombre de graminĂ©es, de musacĂ©es, de l'Ă©pine-vinette, de la gerbe d'or, des astères, etc., prĂ©sentent cette disposition. DiffĂ©rentes spathes, des pĂ©tales, peuvent ĂŞtre aussi roulĂ©s en cornet ou en spirale, et par consĂ©quent ĂŞtre dits convolutĂ©s. Quelquefois encore les cotylĂ©dons sont roulĂ©s en spirales sur eux-mĂŞmes dans leur longueur, comme ceux du grenadier (Punica granatum); on les dit aussi convolutĂ©s dans ce cas. Copulation = coĂŻt. - Acte sexuel au cours duquel les organes gĂ©nitaux d'un ou plusieurs individus sont en contact, gĂ©nĂ©ralement dans le but de reproduction ou de plaisir sexuel. C'est un processus biologique essentiel pour la reproduction chez de nombreuses espèces animales. Le coĂŻt est un aspect fondamental de la reproduction sexuĂ©e. Pendant le coĂŻt, le sperme, contenant les gamètes mâles (spermatozoĂŻdes), est dĂ©posĂ© dans le tractus gĂ©nital fĂ©minin oĂą il peut rencontrer l'ovule (gamète femelle) pour la fĂ©condation et la formation d'un nouvel individu. Pour les humains et de nombreuses autres espèces, le coĂŻt est Ă©galement associĂ© au plaisir sexuel. Les organes gĂ©nitaux contiennent de nombreuses terminaisons nerveuses sensibles qui rĂ©agissent aux stimuli sexuels, ce qui peut induire des sensations agrĂ©ables et contribuer au plaisir et au bien-ĂŞtre sexuels. Le coĂŻt peut ĂŞtre influencĂ© par des facteurs biologiques, sociaux, psychologiques et culturels. Chez de nombreuses espèces animales, le coĂŻt est dĂ©clenchĂ© par des signaux hormonaux et comportementaux indiquant la disponibilitĂ© sexuelle des partenaires. Il existe une grande diversitĂ© de comportements sexuels et de pratiques associĂ©es au coĂŻt Ă travers les cultures et les espèces. Les comportements sexuels varient en fonction de facteurs tels que les normes culturelles, les croyances religieuses, les prĂ©fĂ©rences individuelles et les relations interpersonnelles. Coque (botanique), du celtique cucc, qui signifie creuse. - Terme s'appliquant Ă une espèce particulière de fruit sec. Ce fruit se compose de plusieurs loges rapprochĂ©es, dont chacune est une coque; Ă l'Ă©poque de la maturitĂ©, chaque coque s'ouvre de bas en haut avec Ă©lasticitĂ©. Les fruits des euphorbiacĂ©es se partagent en autant de coques qu'il y a de loges dans la capsule. Certains botanistes ont appliquĂ© ce mot Ă l'ensemble d'un fruit formĂ© de deux ou plusieurs enveloppes sèches, dont l'extĂ©rieure prĂ©sente des lobes arrondis, bien marquĂ©s ec quelquefois très saillants. Ils caractĂ©risaient surtout ce fruit par l'absence de sutures et de valves. Coquillage (zoologie). - Ce mot dĂ©signe encore dans le langage courant, les mollusquesĂ coquilles, et mĂŞme les autres invertĂ©brĂ©s couverts d'un test solide, ou les coquilles et les tests eux-mĂŞmes; il n'est plus employĂ© dans le langage scientifique.
Coquille. - Enveloppe calcaire d'un grand nombre de mollusques. Corde du tympan ou du tambour (anatomie). - On désigne sous ce nom un filet nerveux, que la portion dure de la septième paire de nerfs fournit pendant son trajet dans l'aqueduc de Fallope; il pénètre dans la caisse du tympan, à peu de distance du trou stylo-mastoïdien, la traverse et en sort par la scissure de Glaser. (Tympan). Corde dorsale notochorde. Cordés. - Groupe d'animaux caractérisés par la présence d'un corde dorsale ou notocorde. Les vertébrés, les acraniens et les tuniciers appartiennent à ce groupe. Cordes vocales (anatomie). - On appelle ainsi les ligaments inférieurs de la glotte; ils sont constitués par les ligaments thyro-aryténoïdiens, et sont situés à droite et à gauche du larynx. Cordiforme (zoologie, botanique), du latin cor, coeur, et forma, forme. - On désigne ainsi les parties ou les corps qui offrent la forme d'un coeur. Cela s'applique surtout aux feuilles. Cordon. - Terme qui peut renvoyer à diverses structures anatomiques. Exemples : cordons spermatique, ombilical, médullaire, nerveux. Cormus. - Structure de base observée chez certains organismes, notamment les algues brunes et les méduses, caractérisée par une symétrie radiaire et une organisation corporelle centrale à partir de laquelle d'autres structures fonctionnelles se ramifient ou rayonnent. Chez les algues brunes. Il se compose généralement d'un stipe (tige) ou d'une base centrale à partir de laquelle des lames (feuilles) ou des frondes (branches) rayonnent. Le cormus est la forme de base de l'organisation corporelle de ces algues et peut varier en taille et en complexité selon les espèces. Chez certaines méduses, le cormus désigne la partie centrale ou le corps principal de l'organisme. Le cormus des méduses est généralement constitué d'une cloche ou d'un dôme gélatineux, appelé ombrelle, qui abrite la cavité gastrovasculaire et les organes vitaux de l'animal. À partir du cormus, des bras oraux peuvent s'étendre pour capturer la nourriture, et des tentacules peuvent s'étendre pour la défense et la capture de proies. Corne. - Partie dure et conique, qui se forme sur la tête de certains animaux. Les cornes existent ordinairement par paire chez nombre de mammifères, particulièrement chez les ruminants. Ce sont des formations épidermiques, consistant en longues fibres élastiques parallèlement accolées. Les formes des cornes et leur disposition (cornage) sont tr-s variables; tandis que chez les bovidés (anciens cavicornes), les cornes sont en parties creuses et s'emboitent sur une protubérance cranienne appelée cornillon, elles sont pleines,chez les girafes et les antilopidés (bois). Corné (tissu). - Le tissu corné de la peau est la couche externe et la plus superficielle de l'épiderme, la couche externe de la peau. Cette couche cornée, également appelée couche cornée ou stratum corneum, est constituée de cellules mortes et aplaties, appelées kératinocytes, qui sont fortement kératinisées. La kératinisation des kératinocytes leur confère une résistance aux dommages mécaniques et à la perte d'eau, aidant ainsi à protéger la peau contre les agressions externes telles que la sécheresse, les infections et les abrasions. Cornée, du latin cornea [tunica] = tunique, de corne). - Partie antérieure transparente de l'oeil. La cornée est enchâssée comme un verre de montre dans l'ouverture circulaire que présente la sclérotique à sa partie antérieure. Elle est dépourvue de vaisseaux, mais est riche en filets nerveux. Cornets. - Lames osseuses très minces, roulées en forme de cornet, situées dans les fosses nasales. Corolle, du latin corolla = petite couronne. - Enveloppe des étamines et du pistil. La corolle est constituée par des pétales ordinairement verticillés et diversement colorés. Cependant, chez certaines plantes, les pétales sont insérés en spirale; chez d'autres, la couleur est verte. - Corolle personée : c'est une corolle -monopétale à deux lèvres, dont la gorge est close par une saillie, de la lèvre inférieure, ce qui lui donne une certaine ressemblance avec un mufle, ou un masque, telle est la corolle du muflier. - Corolle rotacée (botanique) ou en roue, rota, en latin : ans la corolle rotacée, le tube est très court, le limbe ouvert et plan; telle est celle de la Bourrache officinale. Coronaire (région). - Expression qui peut faire référence à différentes régions anatomiques en fonction du contexte. En cardiologie, la région coronaire est la zone du coeur ou les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque (myocarde) en sang oxygéné. Coronaires (artères et veines). - Vaisseaux sanguins qui irriguent le coeur. Les artères coronaires fournissent du sang oxygéné au muscle cardiaque, tandis que les veines coronaires transportent le sang désoxygéné du coeur vers les poumons pour être réoxygéné. Coronaire (sinus). - Veine de grande taille qui collecte le sang désoxygéné drainé par les veines cardiaques et le ramène vers l'oreillette droite du cœur. Le sinus coronaire est crucial car il assure le retour veineux du sang du myocarde vers la circulation sanguine systémique. Le sinus coronaire est situé dans le sillon coronaire, qui est une rainure sur la surface externe du cœur. Ce sillon est formé par la jonction des oreillettes et des ventricules. Le sinus coronaire traverse ce sillon, courant le long de la surface dorsale du cœur. Le sinus coronaire collecte le sang veineux désoxygéné provenant de plusieurs veines cardiaques, y compris la grande veine cardiaque (ou veine cardiaque antérieure), la petite veine cardiaque (ou veine cardiaque moyenne), et d'autres veines plus petites qui drainent le muscle cardiaque. Après avoir collecté le sang veineux, le sinus coronaire se jette dans l'oreillette droite du cœur, juste au-dessus de la valve tricuspide. Le sang désoxygéné est ensuite pompé dans le ventricule droit, puis dans les poumons pour être oxygéné. Le sinus coronaire assure le retour veineux du sang provenant du muscle cardiaque, fournissant ainsi une voie pour le drainage veineux efficace du myocarde. Ce retour veineux est essentiel pour maintenir un apport sanguin adéquat au muscle cardiaque et pour assurer le bon fonctionnement du coeur dans son ensemble. Coronal (os), du latin corona, couronne. - nom donné par certains anatomistes à l'os-frontal. Corps (anatomie).- On nomme souvent corps l'ensemble des organes d'un animal, l'individu tout entier; d'autres fois, par opposition aux membres, on nomme corps la partie centrale où sont contenus les organes essentiels; les anatomistes, dans ce cas, préfèrent le mot tronc, au moins quand il s'agit des animaux vertébrés. - On donne aussi le nom de corps à la partie centrale des os, et à certains organes tels que le corps calleux dans le cerveau des mammifères, le corps vitré dans l'oeil, etc. Corps calleux. - Le corps calleux (ou mésolobe), grande commissure cérébrale, est une bandelette de substance blanche nacrée, épaisse, formant comme une voûte au-dessus des ventricules latéraux et moyens, au fond du sillon qui sépare les hémisphères du cerveau. Elle est plus large en arrière qu'en avant, convexe dans le sens antéro-postérieur, légèrement concave transversalement et offrant, sur les côtés, trois prolongements qui répondent aux trois cornes des hémisphères. L'extrémité antérieure présente une partie convexe, appelée genou du corps calleux; sa portion réfléchie, beaucoup plus mince, porte le nom de « bec ». Deux cordons blancs ou pédoncules, qui se dirigent vers la substance perforée, terminent en avant le corps calleux. L'extrémité postérieure, concave et plus épaisse, porte le nom de bourrelet du corps calleux, et donne naissance à quatre prolongements, dont deux sont postérieurs et vont recouvrir l'ergot de Morand, et deux latéraux et externes, et vont recouvrir les cornes d'Ammon. Les connexions anatomiques du corps calleux et le prolongement des fibres de sa face inférieure jusque dans les circonvolutions cérébrales établissent que c'est bien une commissure réunissant les deux hémisphères du cerveau. Corps cétoniques. - Substances produites dans le foie à partir des acides gras lorsqu'il y a une insuffisance de glucose disponible pour l'énergie. Les corps cétoniques sont produits principalement pendant les périodes de jeûne prolongé, de restriction glucidique sévère, de diabète non contrôlé ou en cas de maladies métaboliques. Les principaux corps cétoniques produits par le foie sont l'acétoacétate, le bêta-hydroxybutyrate et l'acétone. Les corps cétoniques sont une source d'énergie alternative importante pour de nombreux tissus, y compris le cerveau, lorsque les niveaux de glucose sont bas. Ils peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et être utilisés comme source d'énergie par les cellules cérébrales. Corpuscules gustatifs = bourgeons gustatifs = papilles gustatives. - Structures spécialisées situées sur la langue et d'autres parties de la cavité buccale (palais, amygdales, arrière-gorge et même oesophage), et responsables de la perception du goût. Chaque corpuscule gustatif est composé de cellules sensorielles spécialisées appelées cellules gustatives, qui sont regroupées dans des structures en forme de bourgeon. Les cellules gustatives sont en contact avec les aliments via des pores microscopiques appelés pores gustatifs, qui permettent aux molécules de saveur de pénétrer et de stimuler les cellules gustatives. Les corpuscules gustatifs sont responsables de la détection des saveurs alimentaires (le sucré, le salé, l'acide, l'amer et l'umami). Lorsque les molécules de saveur se lient aux récepteurs situés sur les cellules gustatives, cela déclenche un signal électrique qui est transmis au cerveau via les nerfs gustatifs, permettant ainsi la perception du goût. Les cellules gustatives ont une durée de vie relativement courte et sont continuellement renouvelées. De nouvelles cellules gustatives sont générées à partir de cellules souches présentes à la base des bourgeons gustatifs et migrent vers la surface pour remplacer les cellules âgées ou endommagées. Cors. - Ramifications du bois des cerfs des cerfs et d'autres cervidés mâles. Les cors commencent à se former lorsque les cerfs mâles atteignent la maturité sexuelle, généralement à l'âge d'un an ou deux. Corselet ou corcelet (zoologie), diminutif du mot corps. - On nommait ainsi une partie assez mal définie du thorax des insectes, et qui variait selon la conformation des espèces. Ce mot est à peu près tombé en désuétude, excepté dans certains groupes comme les insectes coléoptères, orthoptères et beaucoup de genres d'hémiptères. Cortex cérébral. - Partie la plus externe du cerveau chez les mammifères. Le cortex recouvre la surface externe des hémisphères cérébraux et constitue la majeure partie de la matière grise du cerveau. Il est constitué de plusieurs couches de cellules nerveuses, principalement des neurones, organisées de manière complexe en plis et en sillons appelés gyrus et sulcus. Cette organisation en plis augmente considérablement la surface du cortex, permettant ainsi une plus grande capacité de traitement de l'information. Le cortex cérébral est divisé en quatre lobes principaux : le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal et le lobe occipital. Chaque lobe est spécialisé dans différentes fonctions cognitives. Par exemple, le lobe frontal est associé au contrôle moteur et à la planification, le lobe pariétal est impliqué dans le traitement des informations sensorielles et la perception de l'espace, le lobe temporal est impliqué dans l'audition et la mémoire, et le lobe occipital est responsable du traitement visuel. Le cortex cérébral est hautement plastique, ce qui signifie qu'il est capable de se modifier en réponse à l'expérience et à l'apprentissage tout au long de la vie. Cette plasticité cérébrale permet au cerveau de s'adapter à de nouvelles situations, de réorganiser ses connexions neuronales et de récupérer de certaines lésions cérébrales. Corti
(organe de). - Structure sensorielle spécialisée située dans
la partie basilaire cochlée, une partie de l'oreille interne. L'organe
de Corti intervient dans la perception auditive en convertissant les vibrations
sonores en signaux Ă©lectriques qui sont ensuite transmis au cerveau. Il
est composé de cellules sensorielles spécialisées appelées cellules
ciliées, ainsi que de cellules de soutien et de cellules de bordure. Les
cellules ciliées sont les récepteurs auditifs primaires et sont responsables
de la conversion des vibrations sonores en signaux Ă©lectriques. Elles
sont disposées en rangées dans l'organe de Corti, avec les cellules ciliées
externes en position périphérique et les cellules ciliées internes en
position centrale. Lorsque des vibrations sonores atteignent la cochlée,
elles provoquent des mouvements de la membrane
basilaire, ce qui entraîne le déplacement des cils des cellules ciliées.
Ce mouvement des cils génère des signaux électriques qui sont transmis
via le nerf auditif au cerveau, où ils sont interprétés comme des sons.
Dans le daphné bois dentelle, les couches corticales sont précisément ces réseaux de fibres qui, déroulés, offrent l'aspect d'un ouvrage fait à l'aiguille. Le parenchyme cortical est la couche de tissu cellulaire, nommée aussi moelle externe, qui se trouve entre les couches subéreuses et le liber, et qui communiquent avec la moelle centrale par les rayons médullaires. On nomme plantes corticales celles qui se développent sur l'écorce des arbres, ainsi que le font beaucoup de lichens, de mousses, etc. (G.- s.). Cortical (anatomie). - Le cerveau des humains et des vertébrés conformés comme lui présente extérieurement une couche d'une matière grise, que l'on nomme subtance corticale du cerveau. Les reins des mammifères offrent aussi extérieurement une couche nommée substance corticale des reins. Corticoïdes = corticostéroïdes. - Classe de hormones stéroïdiennes produites dans les glandes surrénales. Les corticoïdes jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme des glucides, des lipides et des protéines, la modulation de la réponse inflammatoire et immunitaire, le maintien de la pression artérielle et de l'équilibre hydrique, et la réponse au stress. Ils sont produits à partir du cholestérol et sont sécrétés en réponse à des signaux du système endocrinien, tels que l'ACTH (hormone corticotrope adrénocorticotrope) sécrétée par l'hypophyse. Les principaux types de corticoïdes produits par les glandes surrénales comprennent le cortisol (=hydrocortisone), l'aldostérone et la corticostérone. Chacun de ces corticoïdes a des fonctions spécifiques dans le corps. Corticotrope. - Type de cellules présentes dans la partie antérieure de l'hypophyse. Les corticotropes sont spécialisés dans la production et la sécrétion de l'ACTH, une hormone qui régule la production de cortisol par les glandes surrénales. L'ACTH stimule la libération du cortisol en réponse au stress et joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la réponse immunitaire et de la gestion du stress. La sécrétion d'ACTH par les corticotropes est régulée par plusieurs facteurs, notamment l'hormone de libération de la corticotrophine (CRH) produite par l'hypothalamus. La CRH stimule la libération d'ACTH par l'hypophyse antérieure en réponse au stress, à l'activité circadienne et à d'autres signaux environnementaux. Cortiqueux (fruits). - Mirbel a nommé ainsi certains fruits dont l'épicarpe ou enveloppe externe est ferme, épaisse, sèche ou peu succulente. Tels sont les fruits de l'oranger, du citronnier (Agrumes), de l'arbousier, etc. Ce nom vient sans doute de ce que l'on nomme vulgairement écorce l'enveloppe extérieure de l'orange; il est d'ailleurs peu employé. Cortisol. - Hormone produite par les glandes surrénales, et impliquée dans la réponse au stress, la régulation du métabolisme des glucides et la modulation de la réponse immunitaire. Cortisone. - Corticostéroïde synthétique qui appartient à la classe des hormones stéroïdiennes. Elle est utilisée à des fins médicales pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives. Corymbe (botanique), du grec korymbos, cime, sommet. - Terme employé pour désigner une inflorescence, dont les pédoncules secondaires partant de points différents élèvent les fleursà peu près à la même hauteur, de manière à former une sorte de parasol à rayons inégaux. La mille-feuille présente ainsi la disposition de ses fleurs ou plutôt de ses capitules. Il en est de même pour un grand nombre de composées radiées qui avaient reçu justement, à cause de cette inflorescence, le nom de Corymbifères. Le corymbe peut être simple ou rameux. Dans ce dernier cas le pédoncule commun se divise en pédoncules secondaires. Côte. - Os des parties latérales de la poitrine : l'humain a douze paires, de côtes. Les côtes ont la forme d'un arc aplati, d'une longueur variable, formant avec la colonne vertébrale un angle aigu en bas. Les côtes s'articulent en arrière avec le corps des vertèbres dorsales; en avant, elles se continuent par un cartilage, qui se termine au sternum, sauf les cartilages des 8e, 9eet 10e côtes, qui se réunissent avant d'atteindre le sternum; d'autre part, la 11e et la 12e côte n'ont pas de cartilages, et leur extrémité est libre. L'ensemble des côtes constitue la cage thoracique. Quelques individus possèdent soit treize côtes d'un côté, soit treize paires de côtes (côtes surnuméraires); on y voit un cas d'anomalie réversive, c'est-à -dire rappelant une disposition normale chez des animaux d'autres groupes considérés comme ancêtres de la famille humaine. En anatomie comparée, le mot côte prend une extension très grande; certains reptiles ont un nombre considérable de ces os. Cotylédon. - Partie de la graine des plantes à fleurs, parfois appelée feuille de semence, qui stocke des nutriments pour la germination. Cotylédoné. - On nomme ainsi un végétal dont la reproduction se fait par graines, et qui, par conséquent, a un embryon pourvu de cotylédons. Les végétaux cotylédonés correspondent aux Phanérogames de Linné. Cotyloïde (anatomie), du grec cotyle, cavité arrondie, et eidos, apparence. - On nomme ainsi, en général, une cavité articulaire qui présente la forme d'un hémisphère creux. Chez les Vertébrés, la cavité articulaire de l'os du bassin où s'articule la tête du fémur porte particulièrement ce nom. Elle est formée par l'os iliaque au point où il se joint au pubis et à l'ischion. Tout autour de son bord se trouve un bourrelet fibreux, nommé ligament cotyloïdien. Le fémur est maintenu dans la cavité cotyloïde par des ligaments insérés au pourtour de cette cavité et au pourtour de la tête du fémur; un ligament central rattache le sommet de la tête du fémur au fond de la cavité. Coude, en latin cubitus. - Articulation du bras avec l'avant-bras chez les animaux vertébrés; la partie de cette articulation qui porte plus spécialement le nom de coude, est la saillie que l'apophyse olécrane du cubitus fait en arrière de l'articulation. Le coude n'est susceptible que de mouvement de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras; trois os y prennent part l'humérus le cubitus et le radius. Couronne. - En botanique, on donne ce nom à l'ensemble de certains appendicessoudés en partie à la corolle. - En anatomie humaine et en zoologie, on nomme couronne, chez les vertébrés : une partie des dents; les premières protubérances, annonçant les bois des faons; les plumes qui surmontent la tête de certains oiseaux; le duvet qui environne la base du bec chez les oiseaux de proie; etc. Couvain (zoologie). - Les différents états de l'abeille au berceau, c.-à -d. renfermée dans l'alvéole, depuis l'oeuf jusqu'à l'insecte près d'éclore, constituent le couvain. Le temps pendant lequel s'accomplit l'éducation du couvain est divisé, par les apiculteurs, en quatre périodes : la première comprend celle de l'incubation; la seconde, celle où l'oeuf éclos a produit une larve; la troisième, celle où la larve ou ver se transforme en nymphe, et la quatrième, celle où la nymphe parvient à l'état d'insecte parfait. Dans les ruches, le couvain est sujet à certaines maladies qui entraînent souvent des pertes justement redoutées des apiculteurs. La plus commune de ces altérations est la pourriture ou loque qui offre de grandes analogies avec la flacherie des vers à soie. (Alb. L.). Couvée (zoologie). - On nomme ainsi les oeufs soumis à une même incubation ou les petits oiseaux sortis de ces oeufs. Cowper (glandes de). - Nom de deux glandes de l'urètre propres à l'appareil génital masculin, aussi appelées glandes de Méry et glandes bulbo-urétrales, et qui ont d'abord été décrites par William Cowper. Le liquidequelles sécrètent est l'un des composants du sperme. Coxal (os), du latin coxa, hanche. - Nom donné parfois à l'os iliaque qui soutient la saillie de la hanche et fait partie du bassin. Crampons (botanique). - Appendices plus ou moins longs avec lesquels certains végétaux, comme le lierre, s'attachent aux surfaces sur lesquelles ils vivent; les crampons ne sont pas contournés et ne pénètrent pas dans l'écorcedes végétaux auxquels ils adhèrent. Crâne.
- Boîte osseuse, qui contient le cerveau chez les vertébrés. Chez l'humain,
il est constitué par huit os juxtaposés : le frontal,
l'ethmoïde, le sphénoïde,
l'occipital, les deux temporaux
et les deux pariétaux. Le crâne apparaît de très bonne heure durant
la gestation, et il existe chez tous les vertébrés,
soit Ă l'Ă©tat cartilagineux, soit Ă
Craniens (nerfs). - Rameaux nerveux qui s'échappent par des orifices spéciaux de la boîte crânienne. Crapaudine. - On donne ce nom à des dents fossiles de différents poissons, tels que l'Anarrhique ou Loup marin, les Spares et plusieurs espèces du genre Dorade. Les dents ont une forme hémisphérique. Il y en a d'une seule couleur, ordinairement rousse ou brune; ce sont les vraies Crapaudines; on prétendait qu'elles venaient de la tête des vieux crapauds. Celles qui présentent des cercles concentriques de diverses couleurs s'appellent oeilde loup ou oeil de serpent, suivant leur taille, qui varie de 4 mm 2,7 cm de diamètre. Craquelins. - Dans quelques ports de mer, les pêcheurs donnent ce nom aux crustacés qui viennent de changer de test et qui sont dans un état mou. lls s'en servent avantageusement pour la pêche des poissons de mer. Créatine (chimie), créas, viande. - Substance contenue dans la chair des animaux (mammifères, oiseaux, poissons). A l'état de pureté, c'est un corps solide formé de lames cristallines blanches, d'aspect nacré, sans saveur, sans odeur, solubles dans l'eau, insolubles dans l'éther, solubles sans altération dans les acides dilués, perdant 4 équivalents d'eau au contact des acides concentrés et se convertissant alors en créatinine. Par l'ébullition avec l'eau de baryte, la créatine se dédouble en urée et sarkosine, espèce d'alcaloïde isomère de la lactamide. La créatine a été découverte par Chevreul et étudiée par Liebig, Price, Verdeil, Marcet, Grégory, Dessaignes, etc. (B.). Crémaster. - Muscle strié (squelettique) situé dans la région inguinale de l'aine chez les hommes. Le muscle crémaster est un muscle mince et en forme de ruban qui s'étend du pubis jusqu'à l'aine. Il est formé par une expansion de la partie inférieure des muscles obliques internes et transverses de l'abdomen. Le principal rôle du muscle crémaster est de soutenir et de protéger les testicules en les élevant vers le haut. Lorsqu'il se contracte, il élève les testicules plus près du corps, ce qui peut être un réflexe de protection en réponse au froid ou à d'autres stimuli. Il peut également être contracté volontairement, par exemple, lorsqu'un homme contracte ses muscles pelviens. Le muscle crémaster est étroitement associé au cordon spermatique, qui contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et le canal déférent. Il traverse également le canal inguinal, une ouverture dans les muscles abdominaux à travers laquelle les testicules descendent dans le scrotum pendant le développement embryonnaire. Crémastérien (réflexe). - Réflexe involontaire observé chez les hommes. Lorsqu'une stimulation tactile est appliquée à la face interne de la cuisse, le muscle crémaster se contracte, ce qui élève le testicule du côté stimulé. Ce réflexe est une réponse normale chez les hommes et peut être utilisé dans l'examen clinique pour évaluer l'intégrité du système nerveux. Crémocarpe (botanique), du grec crémaô, je suspends, et carpos, fruit. - Nom donné par Mirbel au fruit des plantes de la famille des Ombellifères, il est composé de deux akènes accolées d'abord, qui, en mûrissant, se séparent l'un de l'autre et ne restent unis que par l'axe ou faisceau de vaisseaux nourriciers, dédoublé en deux filets dont chacun porte suspendu l'akène correspondant. Crénelé (botanique), du mot créneau. - On ajoute cette épithète au nom des organes des plantes, lorsque leur bord est découpé en lobes courts, arrondis, séparés par des échancrures larges, peu profondes et arrondies également. Créophage (zoologie), du grec créas, chair, et phagein, manger. - On emploie parfois ce mot pour désigner des animaux qui se nourrissent de la substance d'autres animaux. Crétacé. - Période de l'ère mésozoïque qui s'est déroulée il y a environ 145 à 65 millions d'années. Au début du Crétacé, les continents étaient regroupés en un supercontinent appelé la Pangée, comprenant les masses terrestres qui formeraient plus tard l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie. Il s'est d'abord divisé en deux masses, la Laurasie et le Gondwana, séparés par un vaste océan, nommé Téthys. Le Crétacé était caractérisé par un climat globalement chaud, avec des températures élevées et des niveaux de gaz à effet de serre importants. Les restes fossiles de plantes et d'animaux indiquent que les forêts tropicales étaient répandues, tandis que les régions polaires étaient plus chaudes qu'aujourd'hui. C'était l'âge d'or des dinosaures, qui vivaient sur les terres. Dans l'océan, les ammonites étaient des mollusques marins abondants, et les récifs coralliens étaient prospères. De nouveaux groupes de poissons, tels que les poissons osseux modernes, sont apparus et se sont diversifiés. La fin du Crétacée est marquée par une extinction de masse (extinction du Crétacé-Paléogène ou extinction du Crétacé-Tertiaire), qui a marqué notamment la disparition des dinosaures non aviens, ainsi que de nombreux autres groupes d'organismes. Une extinction associée à l'impact d'un astéroïde ou d'un noyau de comète dans la région actuelle du golfe du Mexique. Crête, du latin crista, crête. - On nomme ainsi, en zoologie, une caroncule comprimée souvent de couleur rouge que l'on observe sur la tête de divers oiseaux, le coq, par exemple. Certains reptiles et amphibiens portent aussi le long de la ligne supérieure du dos, ou seulement de la queue, un repli cutané plus ou moins élevé qui porte aussi le nom de crête. - En botanique, on nomme crête une sorte d'appendice de l'étamine situé à la base de chacune des loges de l'anthère et se présentant sous la forme de petites lames plus ou moins crispées et irrégulièrement dentées qui représentent à peu près la forme de la membrane qui recouvre la tête du coq. Cette particularité se ren contre dans les bruyères, et les anthères qui sont pourvues de cet appendice sont dites en crête ou cristées. (G- s.). Chrysopicrine (biochimie). - Cette matière colorante jaune, extraite des lichens, est peu soluble dans l'eau froide ou chaude; elle est soluble dans 58,8 parties d'alcool froid, et 88,3 parties d'alcool bouillant, soluble dans l'éther, fusible à 11°, et se sublime à 120° en paillettes brillantes, solubles en jaune d'or dans les alcalis; cette liqueur est inaltérable à l'air. Le chlorure de chaux donne une matière huileuse et une résine rouge. La chrysopicrine cristallise en aiguilles; elle ne donne pas de bons résultats en teinture, aussi ce corps est-il peu industriel. Criblé (tube) = canal criblé = conduit criblé. - Structure anatomique située dans la partie supérieure de l'os ethmoïde, près de la lame criblée de l'os ethmoïde qui forme une partie du toit de la cavité nasale et sépare la cavité nasale de la boîte crânienne. Le tube criblé est constitué de nombreux petits trous ou perforations osseuses à travers lesquelles passent les fibres du nerf olfactif (nerf I), le nerf responsable de la perception de l'odorat. Ces trous permettent aux axones des neurones olfactifs de pénétrer dans la cavité nasale pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils détectent les odeurs. Le tube criblé sert de conduit pour les fibres du nerf olfactif, permettant ainsi la transmission des informations olfactives entre la muqueuse olfactive de la cavité nasale et le bulbe olfactif du cerveau, situé dans la partie antérieure du cerveau. Les axones des neurones olfactifs traversent le tube criblé pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils sont en contact avec les récepteurs olfactifs qui détectent les molécules odorantes. Les informations captées par ces récepteurs sont ensuite transmises au bulbe olfactif du cerveau via les fibres du nerf olfactif pour être traitées et interprétées comme des odeurs. Cricoïde (anatomie), du grec krikos, anneau. - L'un des cartilages du larynx des animaux-vertébrés aériens; il est situé à la partie inférieure de cette boîte cartilagineuse et a la forme d'un anneau plus haut en arrière qu'en avant. Le cartilage cricoïde cr, vu par sa face antérieure. - a et a', les deux aryténoïdes. Cristallin. - Structure optique située à l'intérieur de l'oeil qui aide à focaliser la lumière sur la rétine, permettant la vision nette. Croassement (zoologie), mot qui imite le cri qu'il désigne. - On nomme ainsi le cri rauque et morne de divers oiseaux du genre Corbeau (Corvus). Crochets (zoologie). - Petites dents placées chez le cheval, à chaque mâchoire, dans l'intervalle qui sépare l'incisive la plus externe de la première molaire. Les juments n'ont ordinairement pas de crochets. Les crochets sont réellement les dents canines. On donne aussi le nom de crochets venimeux au dents des serpents creusées par un canal dans lequel est acheminé le venin injecté à la proie. Croisés (botanique). - Se dit des rameaux et des feuilles qui, étant opposés, se croisent par paires à angle droit. Dans le lilas, le caféier, l'érable faux-platane, les rameaux sont croisés. Les feuilles sont croisées dans le mille-pertuis à quatre angles, l'euphorbe épurge, la crassale tétragone. Croissance. - Augmentation en taille ou en nombre d'organismes vivants au fil du temps. Crossing over = croisement génétique. - Processus clé qui se produit lors de la méiose, le processus de division cellulaire qui produit des cellules reproductrices (gamètes) chez les organismes eucaryotes. Le crossing over est un échange réciproque de segments d'ADN entre deux chromosomes homologues pendant la prophase I de la méiose. Cet échange d'ADN conduit à une recombinaison génétique entre les chromosomes, créant ainsi de nouvelles combinaisons alléliques. Le crossing over se produit lorsque les chromosomes homologues s'apparient pendant la prophase I de la méiose pour former des bivalents (ou tétrades). À ce stade, des fragments d'ADN équivalents entre les chromosomes homologues sont échangés au niveau des points de chiasma, des sites de liaison où les chromosomes se croisent. Le crossing over génère de la diversité génétique en produisant des combinaisons uniques d'allèles sur les chromosomes homologues. Ces nouvelles combinaisons alléliques sont transmises aux gamètes produits par la méiose et contribuent à la variabilité génétique au sein des populations. Le crossing over est un mécanisme essentiel pour l'évolution des espèces car il introduit de nouvelles variations génétiques qui peuvent être soumises à la sélection naturelle. Les variations génétiques résultant du crossing over peuvent conduire à l'émergence de nouvelles caractéristiques phénotypiques et à l'adaptation des organismes à leur environnement. Le taux de crossing over peut varier le long des chromosomes et entre les différentes régions du génome. En cartographiant les loci de crossing over, les scientifiques peuvent établir des cartes génétiques qui montrent la disposition relative des gènes sur les chromosomes et estimer les distances génétiques entre les loci. Crural, du latin crus = cuisse. - Qui appartient à la cuisse. Crypte (anatomie), du grec kryptô, je cache. - Organe de sécrétion d'une structure extrêmement simple que l'on observe à la surface des membranes muqueuses et de la peau. Les cryptes et les follicules sont des structures présentes dans différents tissus et organes du corps humain, notamment dans le système lymphatique et le système digestif. Cryptogames. - Se dit de plantes qui ne produisent jamais de fleurs analogues aux ordinaires, ou plus précisement de plantes dont les organes sexuels sont peu apparents ou ne sont pas apparents du tout (algues, champignons, mousses, fougères). Cubital. - Terme qui se réfère généralement à quelque chose lié au cubitus, un os situé dans l'avant-bras humain. Exemples : •Le nerf cubital = nerf ulnaire est l'un des principaux nerfs du bras et de l'avant-bras. Il fournit des sensations à la partie externe de la main et des doigts, ainsi que le contrôle des muscles de la main.Cubitus. - Os interne (lorsqu'on regarde la paume de la main) de l'avant-bras allant du coude au poignet. L'os externe est le radius. Cuboïde (anatomie), nom tiré de la forme. - Os du tarse de l'humain et des autres mammifères; situé à la partie antérieure et supérieure du tarse, il s'articule avec le calcanéum en arrière; avec les deux derniers métatarsiens en avant; avec le troisième cunéiforme en dedans et, chez certains mammifères, avec l'os scaphoïde, auquel il est même soudé chez les ruminants. Cuculliforme (botanique), du latin cucullus, capuchon. - Se dit des organes en forme de capuchon ou de cornet. Les feuilles du Plantain très grand et du Géranium cucullatum sont cuculliformes. Les pétales sont cuculliformee dans l'Ancolie, le Pied d'alouette, etc. Dans un grand nombre d'Aroïdées, le Genet pied-de-veau, par exemple, la spathe est roulée en cornet et, par conséquent, dite cuculliforme. Cuilleron, nom tiré de la forme de l'organe. - Certains insectes-diptères portent sur les parties latérales du thorax, en dessous du bord postérieur de l'aile, une sorte d'écaille ou lame cornée voûtée qui surmonte et protège le balancier; c'est là ce qu'on nomme le cuilleron. Cet organe est considéré comme un rudiment de l'aile; on a dit aussi qu'en frottant contre le balancier pendant le vol, le cuilleron produisait le bourdonnement que font entendre beaucoup de diptères. C'est une erreur, car les cousins, dont le bourdonnement est très fort, n'ont pas de cuillerons. - En botanique, on nomme parfois cuilleron, dans les plantes, des appendices des pétales ou les pétales eux-mêmes, lorsqu'ils ont la forme d'une sorte de cuiller. Cuir chevelu (anatomie). - On appelle ainsi, chez l'humain, la portion de la peau qui porte les cheveux; cette peau est mince, très peu mobile, d'une sensibilité médiocre et assez serrée sur les os sous-jacents. Cuisse. - Partie du membre pelvien située entre la hanche et le genou. Cunéiforme, du lat. cuneus = coin, et forma = forme. - Se dit de trois os du tarse. Le premier ou grand cunéiforme, le second ou petit cunéiforme, le troisième ou moyen cunéiforme font partie, avec le cuboïde, de la seconde rangée du tarse et sont tous trois en rapport avec le scaphoïde; le premier, qui est le plus interne, donne attache au gros orteil; le troisième est voisin du cuboïde. Les ligaments rattachent ces os entre eux et au calcanéum. Ils forment comme la clef de la voûte plantaire. - En botanique, se dit des organes qui vont en s'élargissant de la base au sommet : Feuilles, Pétales cunéniformes. Cupule, diminutif de cupa, coupe. - On nomme ainsi, dans certaines plantes, un involucre composé de bractées disposées sur plusieurs rangs et soudées ensemble de manière à ne plus former qu'un seul corps en forme de coupe qui renferme une ou plusieurs fleurs femelles et qui accompagne le fruit. Plusieurs botanistes ont étendu l'acception de ce terme jusqu'à d'autres involucres de végétaux amentacés et même aux bractées des Conifères. - " Ce que nous nommons cupule dans le Corylus avellana (noisetier), écrivait Mirbel, ressemble tout à fait à deux feuilles unies ensemble par, leurs bords. La cupule du chêne est composée de petites écailles ou bractées soudées par leur partie inférieure, et elle ne digère pas beaucoup de certains involucres. Dans l'ephedra (Gnétacées), les gaines placées à chaque articulation, et qui sont évidemment des feuilles opposées, se rapprochent au voisinage du fruit, et elles composent une suite de cupules emboîtées les unes dans les autres." Curare. - L'attention des physiologistes des siècles passés a été vivement frappée par les propriétés redoutables d'un poison rapporté de l'Amérique du Sud par les voyageurs, et nommé curare, urari, wooraria, wurali, ticuna par les naturels qui le préparaient. Claude Bernard en a surtout étudié les effets; introduit pur dans une blessure ou dans les vaisseaux sanguins, le curare foudroie les animaux en quelques secondes sans même laisser survivre la contractilité des muscles; étendu d'eau et ralenti dans ses effets. Comme le venin des serpents, le curare n'est pas absorbé à travers l'épithélium de la muqueuse digestive; il en résulte qu'un animal peut ingérer sans danger ce terrible poison dont une goutte mêlée à son sang déterminerait sa mort. L'origine du curare a tardée à être connue. Humboldt, dans ses relations de voyages, en décrivait la fabrication sans indiquer la plante qu'on y emploie. Waterton donnait aussi des détails sur cette opération en nommant le poison wourali, mais sans en mieux préciser l'origine. A. d'Orbigny, dans son Voyage dans les deux Amériques, racontait le procédé des habitants des bords de l'Orénoque, en attribuant à tort ce produit à une Berthollétie. C'est finalement à Endlicher que l'on doit d'avoir montré que les naturels de l'Amérique du Sud tiraient le curare de l'écorce de deux espèces de lianes, le Strychnos de la Guyane et le Strychnos toxifère, comme les Malais préparaient avec le Strychnos tieuté leur redoutable upas tieuté. On sait aujourd'hui que cet alcaloïde peut également être extrait de la feuille d'une ménispermacée, le Chondrodendron tomentosum, ou encore du Sciadotenia toxifère, et qu'il se trouve ordinairement associé à d'autres plantes.Le procédé de fabrication traditionnel consiste principalement dans l'expression du suc vénéneux par broiement des feuilles et des écorces utilisées, une infusion à froid et une concentration par évaporation. Des cérémonies entourent l'opération. Cet agent toxique est destiné à empoisonner les armes des Indiens. Cuspidé (botanique), du latin cuspis, pointe de javelot. - On nomme cuspidées les feuillesallongées, se rétrécissant insensiblement et se terminant en une pointe aiguë et dure, qui rappelle une pointe de flèche ou de lance; on peut citer comme exemples les feuilles de l'ananas et des yuccas. Cette forme est commune chez les plantes monocotylédones; elle n'est pas rare chez les dicotylédones. Cuticule (botanique), diminutif du latin cutis, peau. - Pellicule mince entièrement transparente qui recouvre l'épiderme des plantes sur les parties herbacées. Au niveau des stomates, la cuticule est fendue pour laisser pénétrer les gaz entre les lèvres de ces organes; elle se moule sur les poils et toutes les aspérités que présente l'épiderme. Cyanobactéries = algues bleu-vert = cyanophycées. - Micro-organismes photosynthétiques, qui ont été parmi les premiers organismes à avoir effectué la photosynthèse sur Terre et sont responsables de la production d'une quantité significative d'oxygène dans l'atmosphère primitive de la planète. Cyathiforme (botanique). - Terme qui s'applique à certains organes en forme de gobelet; ainsi, dans la consoude tubéreuse, la corolle est dite cyathiforme. Les glandes qui accompagnent les pétiole du pêcher, du cerisier, du ricin, etc., sont aussi cyathiformes. Cycle cellulaire. - Processus par lequel une cellule se divise et se réplique pour produire deux cellules filles génétiquement identiques. Voici les principales étapes du cycle cellulaire : • L'interphase est la phase où la cellule se prépare à se diviser. Elle est subdivisée en trois phases : la phase G1 (croissance cellulaire), la phase S (synthèse de l'ADN où la cellule duplique son matériel génétique) et la phase G2 (croissance et préparation finale avant la division cellulaire).Le cycle cellulaire est strictement régulé par une série de signaux internes et externes qui assurent que chaque étape se déroule correctement et au bon moment. Cycle métabolique. - Série de réactions chimiques interconnectées qui se produisent à l'intérieur d'une cellule pour convertir des substrats en produits finaux tout en régénérant les réactifs initiaux. Les cycles métaboliques sont essentiels pour de nombreux processus biologiques, tels que la production d'énergie, la synthèse de molécules essentielles et la dégradation des nutriments. Exemples : • Le cycle de Krebs (= cycle de l'acide citrique) a lieu dans la matrice des mitochondries et est une étape clé de la respiration cellulaire. Il décompose l'acétyl-CoA, un produit de la glycolyse et de la dégradation des acides gras, en dioxyde de carbone, libérant de l'énergie sous forme de NADH et FADH2 qui sont utilisés pour générer de l'ATP.Cyclose (botanique), du grec kyklos, cercle. - La sève descendante des végétaux- dicotylédonés chemine des feuilles vers les racines entre l'écorce et le bois, là où une couche celluleuse spéciale, nommée cambium, offre un réseau abondant de canaux intercellulaires nommés vaisseaux de la sève, vaisseaux laticifères, vaisseaux du suc propre. La sève, tout en poursuivant ce mouvement général de descente, circule dans les vaisseaux laticifères en serpentant à travers les mille mailles du réseau de ces vaisseaux. C'est ce mouvement de circulation que l'on nomme cyclose. Cylindraxeaxone. Cyme ou Cime. - Grappe de fleurs dont chacun des pédoncules égaux se termine par une fleur unique. Cyon (nerf de). - La découverte de ce petit filet nerveux que l'on a nommé le nerf de Cyon a joué un rôle important dans l'étude de la physiologie générale de la circulation. En 1866, Ludwig et Cyon reconnurent que chez le Lapin il existait un très petit nerf qui, partant de la surface interne du coeur, remontait vers le pneumogastrique avec lequel il se confondait pour se rendre à la moelle allongée. Accolé pendant la plus grande partie de son trajet à la carotide avec le pneumogastrique et le grand sympathique, il avait été longtemps pris pour une branche de ce dernier système. Ce nerf existe évidemment chez les autres animaux, mais il n'est pas isolé pendant une partie de son trajet et ne peut ainsi être étudié séparément. L'excitation du bout périphérique, en rapport avec le coeur, ne produit aucun effet sur la circulation, tandis que l'excitation du bord central réuni aux centres bulbaires détermine un abaissement notable de la pression intravasculaire, baisse qui ne persiste que pendant l'excitation. C'était le premier exemple d'un nerf dépresseur. Cette diminution de pression est due à la dilatation de toutes les artérioles du corps, mais principalement des vaisseaux qui se rendent aux viscères abdominaux. Le nerf dépresseur est un nerf centripète, exerçant son action comme les nerfs sensitifs, et il serait doué d'une certaine action sur les centres nerveux. Outre la diminution de pression on observe également une diminution dans la fréquence du pouls, mais ces deux phénomènes ne sont pas liés nécessairement l'un à l'autre, car il suffit de sectionner les pneumogastriques pour ne plus observer le ralentissement du rythme cardiaque. (Dr P. Langlois). Cypéracées. - Famille de plantes Monocotylédones périspermées : ordre des Cypérales; elles sont herbacées, annuelles ou vivace, à rhizome court, fibreux, stolonifère, engainé, portant quelquefois des tubercules charnus, remplis d'une substance amylacée, chaume anguleux ou cylindrique, fleurs en épis ovoïdes, globuleux ou cylindriques formant, par leur réunion des panicules ou des corymbes. Très voisines des Graminées avec lesquelles elles ont de grandes affinités, les Cypéracées en diffèrent surtout par leur embryon albumineux, par leur chanvre presque sans noeuds. Cystéine. - Acide aminé non essentiel, mais très important car elle joue plusieurs rôles cruciaux dans le corps humain. Sa structure chimique comprend un groupe fonctionnel thiol (-SH), qui est un groupe sulfhydryle. Ce groupe thiol confère à la cystéine certaines de ses propriétés uniques et importantes. La cystéine est connue pour sa capacité à former des ponts disulfures avec d'autres molécules de cystéine. Ces ponts disulfures sont des liaisons covalentes entre deux résidus de cystéine, ce qui peut stabiliser la structure tridimensionnelle des protéines en formant des ponts entre différentes parties de la molécule. La cystéine est un précurseur important de la glutathion, un puissant antioxydant présent dans les cellules. Le glutathion aide à neutraliser les radicaux libres et à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs. La cystéine est nécessaire à la synthèse du glutathion, ce qui en fait un élément crucial de la défense antioxydante de l'organisme. La cystéine peut être incorporée dans la structure des protéines lors de la synthèse protéique, et ses propriétés chimiques uniques peuvent influencer la fonction et la structure des protéines.En plus de sa contribution à la structure des protéines et à la synthèse du glutathion, la cystéine est également impliquée dans d'autres processus biologiques importants, tels que la régulation du métabolisme, la fonction immunitaire et la régulation de la signalisation cellulaire. Cystide (botanique). - On nomme cystides des cellules stériles qui accompagnent les basides et sont à celles-ci ce que les paraphyses sont aux thèques dans les Ascomycètes. Elles renferment des granulations de diverse nature, hyalines ou colorées et parfois de petits cristaux octaédriques d'oxalate de chaux. Ces cellules sont de dimensions considérables en largeur et en hauteur. Cystine. - Molécule formée par l'oxydation de deux molécules de cystéine, un acide aminé contenant un groupe thiol (-SH). La cystine est donc un dimère de cystéine lié par un pont disulfure (liaison covalente entre deux atomes de soufre : -S-S-). Ce pont disulfure confère à la cystine une structure plus rigide et stable que la cystéine seule. La cystine est formée lorsque deux molécules de cystéine subissent une réaction d'oxydation, formant un lien covalent entre les deux atomes de soufre des groupes thiol (-SH) pour former le pont disulfure. Cette réaction d'oxydation peut survenir dans des conditions oxydantes, telles que dans le milieu extracellulaire ou lors de la manipulation des protéines en laboratoire. En raison de sa stabilité structurelle, la cystine est souvent présente dans la structure tridimensionnelle des protéines. Les ponts disulfures formés par la cystine peuvent jouer un rôle important dans la liaison entre les différentes parties des protéines et dans leur pliage correct. Cystique (anatomie), du grec kystis, vessie. - Se dit de ce qui appartient à la vésicule biliaire. Chez l'humain et la plupart des autres mammifères, le canal cystique, né de cette vésicule et abouché avec le canal hépatique et le canal cholédoque, donne passage à la bile, lorsque, pendant les digestions, elle se rend de la vésicule dans le duodénum, et pendant leur intervalle va du foie dans la vésicule. La fossette cystique est un petit enfoncement dans lequel est située la vésicule, à la face inférieure du lobe droit du foie. L'artère cystique est une branche de l'hépatique qui se divise en deux rameaux. La veine cystique se rend dans la veine porte. Les nerfs cystiques viennent du plexus-hépatique. La bile cystique est celle qui a séjourné dans la vésicule. Les calculs cystiques sont ceux qui se forment dans la vésicule. Cytidine. - Nucléoside composé d'une base azotée, la cytosine, liée à un ribose, un sucre à cinq carbones. Elle appartient à la famille des pyrimidines et est un composant important des acides nucléiques. Dans l'ADN, elle est associée à la désoxyribose pour former le désoxycytidine monophosphate (dCMP), qui est un précurseur de la synthèse de l'ADN. Dans l'ARN, elle est associée au ribose pour former le ribocytidine monophosphate (CMP), qui est utilisé dans la synthèse de l'ARN. La cytidine joue un rôle crucial dans des processus tels que la transmission de l'information génétique, la régulation de l'expression génique, la synthèse des protéines et la régulation du métabolisme cellulaire. Cytokines. - Protéines sécrétées par divers types de cellules du système immunitaire, notamment les lymphocytes, les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques. Elles agissent comme des messagers intercellulaires, régulant les réponses immunitaires et inflammatoires dans le corps. Les cytokines sont essentielles pour la communication entre les cellules immunitaires et pour coordonner les réponses de défense de l'organisme contre les infections, les lésions tissulaires et d'autres agents pathogènes. Certaines cytokines, comme les interleukines, peuvent stimuler la prolifération et la différenciation des cellules immunitaires, aidant ainsi à augmenter les populations de cellules effectrices nécessaires pour combattre une infection. Les cytokines interviennent dans l'activation des cellules immunitaires, telles que les lymphocytes T et B, les macrophages et les cellules tueuses naturelles (NK). Elles aident à coordonner et à amplifier les réponses immunitaires spécifiques et non spécifiques. Ces protéines peuvent être pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. Les cytokines pro-inflammatoires, telles que le facteur de nécrose tumorale (TNF) et l'interleukine-1 (IL-1), stimulent l'inflammation pour combattre les infections et favoriser la guérison. Les cytokines anti-inflammatoires, comme l'interleukine-10 (IL-10), régulent et limitent l'inflammation afin de prévenir les dommages tissulaires excessifs. Certaines cytokines agissent comme des chimiokines, attirant les cellules immunitaires vers les sites d'infection ou d'inflammation. Elles facilitent ainsi le recrutement et la migration des cellules effectrices vers les zones où elles sont nécessaires. Les déséquilibres dans la production ou la réponse aux cytokines peuvent contribuer au développement de diverses maladies (maladies auto-immunes, allergies, maladies inflammatoires chroniques et même certains cancers). Cytokinèse. - Processus de division du cytoplasme qui se produit à la fin de la mitose ou de la méiose, et qui aboutit à la formation de deux cellules filles distinctes. C'est la dernière étape du cycle cellulaire et elle suit immédiatement ou accompagne la fin de la télophase. Chez les cellules animales, la cytokinèse commence par la formation d'un sillon de division ou d'un anneau contractile au niveau de l'équateur cellulaire. Cet anneau est constitué de filaments d'actine et de myosine, qui se contractent pour réduire progressivement la taille de la cellule. Chez les cellules végétales et chez certains autres organismes, une structure appelée plaque cellulaire se forme au centre de la cellule pendant la cytokinèse. La plaque cellulaire est constituée de matériaux cellulosiques et de vésicules transportées par les microtubules. Elle se développe progressivement pour former une paroi cellulaire entre les deux cellules filles. Le sillon de division ou la plaque cellulaire continue à se contracter ou à se développer jusqu'à ce qu'il divise complètement le cytoplasme de la cellule mère en deux parties égales. Cela crée finalement deux cellules filles distinctes, chacune avec son propre noyau et un ensemble complet d'organites. Une fois la cytokinèse terminée, les deux cellules filles entrent dans l'interphase, la phase du cycle cellulaire où elles croissent et se préparent à subir de nouvelles divisions cellulaires. Cytologie. - Branche de la biologie qui étudie la structure, la fonction et la composition des cellules. Cette discipline examine les cellules dans leur ensemble, ainsi que leurs organites et leurs composants. Cytolysine. - Substance (généralement une protéine ou un peptide), qui a la capacité de détruire les cellules en provoquant leur lyse, c'est-à -dire en brisant leur membrane cellulaire. Ces substances sont souvent produites par des organismes tels que les bactéries, les champignons et certains organismes eucaryotes pour diverses fonctions, y compris la défense contre les pathogènes ou la prédation. Les cytolysines agissent en perturbant l'intégrité de la membrane cellulaire des cellules cibles, ce qui peut entraîner une fuite de contenu cellulaire et finalement la lyse cellulaire. Elles peuvent agir en formant des pores dans la membrane cellulaire, en déstabilisant la membrane ou en induisant d'autres changements structurels qui compromettent la fonction de la membrane. Il existe de nombreux types de cytolysines avec des mécanismes d'action variés. Par exemple, certaines cytolysines sont des toxines protéiques qui sont sécrétées par les bactéries pathogènes pour endommager les cellules hôtes. D'autres peuvent être des enzymes ou des peptides qui agissent localement pour tuer les cellules dans leur environnement immédiat. Cytoplasme. - Composant fondamental des cellules eucaryotes, qui sont les cellules possédant un noyau délimité par une membrane. Il remplit l'espace entre la membrane plasmique (la membrane cellulaire externe) et le noyau, et est l'endroit où de nombreuses activités cellulaires importantes se déroulent. Le cytoplasme n'est pas une substance homogène, mais plutôt un milieu complexe et dynamique avec une organisation subcellulaire. Il peut être divisé en deux principales régions : le cytosol, qui est la portion liquide du cytoplasme où les organites flottent, et le cytosquelette, un réseau de protéines filamenteuses qui soutient la structure de la cellule et joue un rôle dans le mouvement cellulaire, la division et le maintien de la forme cellulaire Le cytoplasme est principalement composé d'eau, de sels minéraux, de protéines, de lipides, de glucides et de diverses petites molécules organiques. Il contient également des organites cellulaires tels que les mitochondries, les ribosomes, le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les lysosomes et les peroxysomes. Le cytoplasme est le lieu où se fait la synthèse des protéines, la production d'énergie (par exemple, la respiration cellulaire dans les mitochondries), le stockage de nutriments et d'autres molécules, le transport intracellulaire des substances et le maintien de la structure cellulaire. Il permet la communication et l'échange de signaux entre les différentes parties de la cellule. Les molécules, les ions et les organites peuvent se déplacer à travers le cytoplasme via des processus tels que la diffusion, l'endocytose, l'exocytose et le transport actif, ce qui permet à la cellule de répondre aux signaux environnementaux et de coordonner ses activités internes. Cytosine. - Un des quatre acides aminés (les autres étant l'adénine, la guanine et la thymine) qui composent les nucléotides, les unités constitutives de l'ADN et de l'ARN. Dans l'ADN, la cytosine forme des paires de bases avec la guanine, tandis que dans l'ARN, elle peut se trouver seule ou appariée avec la guanine. La cytosine st une molécule organique de base qui se compose d'un cycle de six atomes d'azote et de carbone. Elle contient deux atomes d'azote et un atome d'oxygène dans son cycle pyrimidine. La cytosine est représentée par la lettre "C" dans le contexte de la séquence des acides nucléiques. Cytosquelette. - Réseau de structures protéiques qui fournissent structure, soutien et forme à l'intérieur des cellules eucaryotes. Outre sa fonction de maintien deent la forme et de l'intégrité de la cellule, le cytosquelette régule la localisation et le mouvement des organites cellulaires, facilite le transport intracellulaire des vésicules et des organites, permet la motilité cellulaire, favorise l'adhérence cellulaire et la communication entre cellules, et participe à la division cellulaire en fournissant un support pour la ségrégation des chromosomes et la formation du fuseau mitotique. Le cytosquelette est principalement composé de trois types de filaments protéiques : les microfilaments, les filaments intermédiaires et les microtubules. C'est une structure dynamique qui peut se réorganiser rapidement en réponse à des signaux cellulaires ou à des changements dans l'environnement cellulaire. Les filaments peuvent polymériser (ajouter des sous-unités protéiques pour allonger le filament) ou dépolymériser (retirer des sous-unités pour raccourcir le filament) en fonction des besoins de la cellule. Le cytosquelette est régulé par un ensemble de protéines régulatrices, qui agissent en concert pour contrôler la dynamique des filaments et moduler les interactions entre les différents composants du cytosquelette. |
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