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C
Cadmium (Cd). - Elément chimique (numéro atomique : 48; masse atomique : 112,4), métal mou et blanc, qui accompagne le zinc dans ses minerais (découvert par Stromeyer en 1817). On trouve le cadmium dans beaucoup de blendes et dans la greenockite, qui est un sulfure de cadmium; quand il est pur, c'est un métal blanc d'argent, malléable, ductile, un peu plus dur que l'étain, dont il a le craquement particulier lorsquon le ploie. Il fond à 320°C, émet des vapeurs dès 400°C; sa densité est 8,64 à 20°C. Le métal pur n'est pas employé, mais certains de ses alliages sont précieux, tel l'alliage de Wood (cadmium 2, plomb 2, étain 4), excellent pour le moulage. Le sulfure de cadmium, inaltérable aux matières sulfhydriques, est employé en peinture; c'est une belle couleur jaune.

Cadran solaire, lunaire. - Un cadran ( du latin quadrans; de quadrare = être carré) est une surface portant les chiffres des heures au d'autres divisions d'un instrument de meusre. Un cadran solaire, un cadran lunaire, sont surface une plane sur laquelle des lignes indiquent les heures que le soleil ou la lune marquent en projetant successivement sur ces lignes l'ombre d' un style ou  tge implanté dans la surface. Les cadrans solaires étaient connus des Egyptiens.

CAI (= calcium-aluminium-rich inclusion). - Abréviation utilisée pour désigner les inclusions riches en calcium et aluminium présentes dans certaines météorites. Ces petits agrégats de matériau réfractaire sont surtout présents dans les chondrites carbonées (riches en composés organiques). 

Calanque. - Formation géologique caractéristique de certaines côtes rocheuses, principalement dans le sud de la France, notamment le long de la côte méditerranéenne. Une calanque est une vallée étroite et profonde qui s'étend de l'intérieur des terres vers la mer. Les calenques sont généralement encaissées entre des falaises abruptes et ont été formées par l'érosion géologique. Au fil des millénaires, les cours d'eau ont progressivement creusé des vallées dans les zones rocheuses, formant ainsi des calanques. Les vagues et les forces marines ont également contribué à l'érosion des falaises côtières, donnant à ces vallées une ouverture vers la mer.

Calaverite. - Minéral précieux composé de tellurure d'or (AuTe2). C'est l'un des principaux minéraux de tellurure d'or. La calaverite a une apparence caractéristique avec une couleur qui peut varier du laiton jaune au bronze, parfois avec des reflets argentés ou bleuâtres. Ce minéral a été découvert pour la première fois en Californie et a été nommé d'après la mine de Calaveras où il a été trouvé. Il est souvent associé à d'autres minéraux aurifères, tels que la quartz, la pyrite et la sylvanite. La calaverite est importante dans l'industrie minière car elle peut être une source rentable d'or. En plus de son intérêt économique en tant que minerai d'or, la calaverite est également recherchée par les collectionneurs de minéraux pour sa rareté et sa beauté cristalline.

Calcaire. - On désigne sous le nom de calcaires les minéraux ou roches essentiellement composée de carbonate de chaux et qui, fortement chauffées, perdent leur acide carbonique et donnent de la chaux. Ce sont les roches sédimentaires les plus répandues. On reconnaît un calcaire à ce que, quand on verse dessus un acide quelconque, même du vinaigre fort, il se produit une effervescence ou bouillonnement dû au dégagement de l'acide carbonique. Le calcaire entre en quantité considérable dans la formation de la croûte terrestre. Les principales variétés de calcaire sont : le marbre, le calcaire coquillier, le liais, le calcaire oolithique, la pierre du Jura, la pierre lithographique, la craie, le calcaire grossier parisien ou pierre à chaux des environs de Paris, qui est la pierre de taille avec laquelle on bâtit dans cette ville. Les coquilles des oeufs, celles des colimaçons, des huîtres, des moules et en général de tous les mollusques sont du calcaire à peu près pur.

Calcite. - La calcite est  un carbonate de calcium anhydre qui cristallise dans le système hexagonal et ne diffère de l'aragonite minérale que par sa forme de cristallisation. Elle est rayée par une pointe d'acier et ne raie pas le verre. La calcite est généralement blanche ou incolore, bien que des nuances pâles de gris, de rouge, de vert, de bleu, de violet et de jaune soient connues et, en raison de la présence d'impuretés, on trouve même des variétés noires et brunes. Les acides produisent sur elle une vive effervescence. Au chalumeau, ce minéral donne de la chaux à cause de la volatilisation de l'acide carbonique. Les' stalactites et les stalagmites sont de la calcite concrétionnée : quand leurs couches sont de nuances différentes, on a l'albâtre calcaire et l'onyx d'Algérie. Les marbres sont aussi de la calcite plus ou moins pure : le marbre rouge antique était un calcaire rouge sang, très mélangé d'oxyde de fer. Les variétés cristallisées comprennent le spath à dents de chien, le scalénoèdre aigu, dont les cristaux suggèrent son nom; de même, le nom de spath à tête de clou a été suggéré par la forme de ses cristaux tronqués; le spath satiné est une variété fibreuse fine avec un éclat soyeux. Le spath d'Islande, trouvé à l'origine dans la roche basaltique, en Islande, est une variété fine, incolore et translucide, avec la propriété de double réfraction ; les plus beaux spécimens de cette variété sont utilisés pour fabriquer des prismes polarisants.

Calcium (Ca). - Corps simple de numéro atomique 20 et de masse atomique 40,08; densité 1,55. C'est un métal alcalino-terreux, d'un jaune pâle très brillant, mais se ternissant rapidement à l'air humide, très malléable, décomposant l'eau à la température ordinaire, brûlant à l'air avec un éclat éblouissant, et soluble dans les acides étendus. Il forme la chaux par sa combinaison avec l'oxygène et est par conséquent l'un des corps les plus répandus dans la nature. Il a été découvert par Davy en 1808. 

Caldeira. - Vaste dépression en forme de bol, qui se forme à la suite de l'effondrement partiel ou total du sommet d'un volcan. Les caldeiras peuvent résulter d'éruptions explosives massives ou de l'épuisement du magma dans une chambre magmatique souterraine. Ces dépressions peuvent contenir des lacs ou des champs de lave. La topographie d'une caldeira peut être très accidentée, avec des parois abruptes et des reliefs intérieurs complexes. Des éruptions ultérieures peuvent également remplir partiellement ou totalement la caldeira avec de nouveaux dépôts de magma et former des dômes de lave ou des champs de coulées.  Des exemples sont donnés par la caldeira de Yellowstone et le Lake Crater aux États-Unis, par celle de l'île de Santorin, en Méditerranée ou encore par celle du Ngorongoro, en Tanzanie, et par celles de l'île de Corvo et du cratère multiple des Sete Cidades (île São Miguel), aux Açores.

Caldérite. - Silicate naturel d'alumine et de chaux. Variété compacte de grenat grossulaire.

Californium (Cf). - Elément radioactif artificiel de la série des actinides. Numéro atomique 98. Masse atomique : 251.

Calomélane. - Minéral de couleur noire composé de chlorure de mercure (HgCl2). La calomélane a été utilisée historiquement notamment en médecine comme purgatif et antiseptique. Cependant, en raison de sa toxicité élevée, son utilisation a été largement abandonnée dans de nombreux contextes. Elle peut être trouvée dans des dépôts naturels où elle se forme à partir de la décomposition de minerais de mercure. 

Calottes polaires. - Vastes étendues de glace situées aux régions polaires de la Terre, dans l'Arctique et l'Antarctique. Elles sont composées de couches de neige accumulées pendant de nombreuses années qui se sont compacté es pour former de la glace. La calotte glaciaire de l'Antarctique est la plus grande, s'étendant sur environ 14 millions de kilomètres carrés, soit près de deux fois la taille de l'Europe. La calotte glaciaire du Groenland est plus petite mais toujours impressionnante, couvrant environ 1,7 million de kilomètres carrés. La glace peut atteindre plusieurs kilomètres d'épaisseur, en particulier dans l'Antarctique où certaines parties de la calotte glacière atteignent plus de 4 kilomètres d'épaisseur. Les calottes polaires connaissent un régime d'accumulation et d'ablation. L'accumulation se produit lorsque de la neige fraîche tombe sur la calotte et s'accumule au fil du temps. Cette neige se compacte progressivement pour former de la glace. L'ablation se produit lorsque la glace fond ou se sublime, généralement par l'action du soleil ou de l'eau de mer chauffée par les courants océaniques. Les calottes polaires réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire, ce qui aide à réguler la température de la planète. De plus, lorsque la glace fond, elle libère de l'eau douce dans les océans, affectant ainsi la circulation thermohaline et les régimes climatiques régionaux.

Les planètes à surface solide, qui ont une atmosphère et des températures suffisamment basses pour permettre la formation de glace peuvent aussi avoir des calottes polaires. Mars possède ainsi des calottes polaires permanentess. La calotte polaire du pôle nord de Mars est principalement composée de glace d'eau, tandis que la calotte polaire du pôle sud est principalement composée de glace de CO2. Ces calottes polaires subissent des variations saisonnières où une partie de la glace s'évapore pendant l'été et se reforme pendant l'hiver. Sur les satellites glacés de Jupiter et de Saturne, on trouve également des calottes polaires. Par exemple, sur Europe, il y a une épaisse croûte de glace qui recouvre l'océan souterrain, et on pense qu'il peut y avoir une calotte polaire à son pôle sud. Sur Encelade, on trouve des geysers de glace d'eau qui éjectent des particules dans l'espace, contribuant à la formation d'un panache de glace qui retombe sur la surface et peut alimenter la formation d'une calotte polaire.

Calorie (symbole : cal). Unité de mesure d'énergie. Elle représente la quantité d'énergie nécessaire pour élever la température d'un gramme d'eau de un degré Celsius. Dans le contexte de la nutrition, le terme de calorie (symbole Cal) utilisé pour exprimer la valeur énergétique des aliments, a un sens différent : il s'agit en réalité de kilocalories. 

Calorimétrie. - Etude des échanges de chaleur au cours d'un processus chimique.

Cambrien. - Terrain sédimentaire correspondant au système le plus ancien du Paléozoïque. Cela correspond à la période géologique qui s'étend entre 582 et 448 millions d'années, et qui est associée à une explosion majeure de la biodiversité, connue sous le nom d'explosion cambrienne. Le Cambrien est divisé en trois séries stratigraphiques : Terreneuvien (plus ancien), Miaolingien (moyen) et Furongien (plus récent). Cette période a été marquée par des processus tectoniques qui ont contribué à la formation des supercontinents. Les terres émergées étaient regroupées en un supercontinent appelé Pannotia, qui a commencé à se fragmenter au cours du Cambrien supérieur. La majorité des organismes vivant au Cambrien étaient marins. Les océans étaient riches en nutriments, ce qui a favorisé l'apparition de formes de vie complexes (trilobites, brachiopodes, mollusques,  échinodermes, premiers vertébrés). Témoins de cette "explosion du vivant", les dépôts de Burgess Shale (schistes de Burgess), au Canada, qui ont fourni des  fossiles remarquables de la faune cambrienne, mettant en évidence la diversité et la complexité de la vie au Cambrien moyen. 

Canal est un terme qui désigne en géographie un bras de mer d'une nature particulière, qui rappelle, en principe, le cours d'eau artificiel de ce nom creusé. par la main des humains. Cette appellation devrait être restreinte aux bras de mer dont la forme étroite, allongée, resserrée entre deux rives parallèles, est effectivement analogue à celle des canaux artificiels. Tels sont le canal du Bosphore, le détroit des Dardanelles, le Sund, etc. Mais il a été étendu avec moins de justesse : 

1° à des bras de mer très larges et dont les rivages ne sont nullement parallèles, comme le canal d'Otrante, le canal du Nord et celui de Saint-Georges;

2° à de larges détroits coulant entre des îles et le continent, comme les canaux des Baléares, de Mozambique, du Yucatan et de La Floride; 

3° à des mers étroites à l'une de leurs extrémités et larges à l'autre, comme la Manche, que les Anglais appellent canal d'Angleterre (English Channel); 

4° à de larges embouchures  de fleuves, qui sont proprement des golfes, comme le canal de Bristol.

Candela (symbole : cd). Unité de mesure de l'intensité lumineuse dans une direction spécifique, émise par une source lumineuse donnée. Elle correspond à la puissance lumineuse émise par cette source dans cette direction.

Canicule*, du du nom d'un chien légendaire dont on donnait  aussi le nom à l'étoile Sirius du grand Chien et, par extension à la constellation tout entière. Epoque où Sirius se levait et se couchait avec le soleil (22 juillet - 23 août). Les Anciens attribuaient aux jours caniculaires une influence désastreuse; à cette époque, d'après leurs croyances, les médecins sont impuissants contre la maladie, la nature seule peut réagir, et c'est pour écarter tous les malheurs qui peuvent se produire pendant ces jours néfastes que les Romains sacrifiaient tous les ans, à l'époque de la canicule, un chien roux , animal qui plaisait à cette constellation. Aujourd'hui, on attribue encore dans quelques campagnes, une influence funeste à la canicule; ceci s'explique, car le temps caniculaire est l'époque la plus chaude de l'année. D'ailleurs, par suite du mouvement de précession. a l'époque de la canicule (22 juillet-23 août) le soleil n'est plus aujourd'hui dans la constellation du grand Chien, mis dans celle du Lion.

Canyon, du mot espagnol cañon = canon. - Gorge sinueuse et profonde, aux parois escarpées, souvent creusée par un cours d'eau ou d'autres forces érosives au fil de millions d'années. Les canyons se caractérisent généralement par leurs paysages accidentés et spectaculaires, avec des falaises imposantes, des parois rocheuses et des formations géologiques uniques. Exemples de canyons : le Grand Canyon aux États-Unis, le Canyon de Chelly en Arizona, le Canyon de Colca au Pérou et le Canyon du Verdon en France.

Cap. - En Géographie, on donne le nom de Cap à l'extrémité d'une terre qui s'avance dans la mer d'une manière bien prononcée; comme le Cap Nord, en Laponie, et Ie Cap de Bonne-Espérance, à l'extrémité australe de l'Afrique. Les saillies moins considérables et peu élevées, s'appellent Pointes. Quant au mot Promontoire il est synonyme de cap; néanmoins, il est plus particulièrement employé dans le style noble et poétique. Quelques auteurs veulent qu'on l'applique, conformérnent  son étymologie, a un cap qui se termine par une montagne.

Capacité électrique d'un condensateur. - Un condensateur est un composant électronique qui peut stocker de l'énergie électrique sous forme de charge électrique. La capacité d'un condensateur, mesurée en farads (F), indique sa capacité à stocker une certaine quantité de charge électrique par unité de tension. La relation entre la capacité (C), la charge (Q) et la tension (V) est la suivante : Q = C.V (la charge stockée dans un condensateur est égale au produit de sa capacité et de la tension appliquée).

Capillarité. - Phénomène correspondant à l'ascension ou la descente d'un liquide dans de minces tubes ou canaux, appelés capillaires. Ce phénomène est dû à une combinaison de forces de cohésion et d'adhésion entre le liquide et les parois du capillaire.

• Les forces de cohésion sont les forces d'attraction entre les molécules du liquide elles-mêmes. Elles permettent au liquide de rester uni et de former une surface libre.

• Les forces d'adhésion sont les forces d'attraction entre les molécules du liquide et les molécules des parois du capillaire. Ces forces peuvent être différentes selon les liquides et les matériaux des parois. 

Si les forces d'adhésion entre le liquide et les parois du capillaire sont plus fortes que les forces de cohésion entre les molécules du liquide, le liquide est attiré vers les parois du capillaire. L'interaction entre ces forces peut entraîner deux types de capillarité :
• La capillarité ascensionnelle : lorsque les forces d'adhésion sont plus fortes que les forces de cohésion, le liquide est attiré vers le haut du capillaire, provoquant une ascension capillaire. Cela peut être observé, par exemple, lorsque l'eau monte dans un tube capillaire en verre.

ʉۢ La capillarit̩ descendante : lorsque les forces de coh̩sion sont plus fortes que les forces d'adh̩sion, le liquide est repouss̩ hors du capillaire, provoquant une descente capillaire. Cela peut ̻tre observ̩, par exemple, lorsque de l'eau est absorb̩e par une ̩ponge.

La capillarité est un phénomène complexe qui peut être influencé par plusieurs facteurs, tels que la taille des capillaires, la nature des liquides et des parois, la tension de surface, la gravité, etc.

Carbonates. - Minéraux composés de carbonate de calcium (CaCO3) ou de carbonate de magnésium (MgCO3). Exemples : la calcite, l'aragonite et la dolomite.

Carbone (C), du latin carbo, -onis = charbon. - Corps simple (numéro atomique : 6; masse atomique : 12,0107) qui se rencontre dans la nature sous différents aspects (diamant, graphite, charbon de terre, houille, anthracite, lignite, etc.). Le carbone est insoluble dans tous les liquides, et volatil sans prendre l'état liquide à la haute température du four électrique. Il brûle à l'air en donnant soit de l'oxyde de carbone CO, soit du gaz carbonique CO2. Le carbone affecte dans la nature différents aspects; cristallisé dans le diamant et le graphite, masse feuilletée dans le charbon de terre, la houille, l'anthracite, le lignite, il se trouve encore en combinaison dans les carbures gazeux (gaz des marais, acétylène, etc,), dans les carbures liquides (pétrole, naphtes, dans les carbonates (craie, dolomie), dans les composés organiques, les tissus des plantes, etc. L'air contient environ 3/10.000e de son volume de gaz carbonique libre. Enfin, divers carbones impurs, charbon de bois, coke, charbon de cornue, etc., sont préparés industriellement. Outre son utilisation comme combustible, il possède des propriétés décolorantes et désinfectantes, dues à sa faculté d'absorber les gaz, Il sert à préparer les carbures industriels, les carbures de calcium; c'est à lui que l'on doit le pouvoir éclairant des flammes; il sert encore à préparer le gaz à l'eau, et il est employé dans l'industrie chimique, pour effectuer un grand nombre d'opéralions : fabrication de la soude, des sulfures, de la poudre, etc. L'oxyde de carbone, qui se produit d'une façon constante dans la combustion du charbon et surtout dans la combustion incomplète, est un gaz incolore, inodore et toxique : c'est à lui que sont dus les accidents causés par les gaz des foyers : il suffit de à 5 p. 1000 d'oxyde de carbone pour tuer immédiatement un oiseau ; un milieu à 1 p. 100 est rapidement mortel pour l'humain.

Carbonifère. - La période dite carbonifère appartient au Paléozoïque supérieur. Elle succède immédiatement à la période dévonienne, et précède le système permien, et est caractérisée par la présence du charbon minéral, ou houille, résultat de la carbonisation, à l'abri de l'air, de masses considérables de débris végétaux ayant gardé en eux le plus grande partie du carbone emprunté à l'atmosphère. On a divisé ces formations en deux étages : le Carbonifère inférieur ou Culm (359 à 318 millions d'années) et le Cabonifère supérieur (de 318 à 299 millions d'années).

Carbonique. - Se dit d'un anhydride, CO2, résultant de la combinaison du carbone avec l'oxygène. Le gaz carbonique appelé improprement acide carbonique est produit par la combustion du charbon, la fermentation des liquides, comme le vin et la bière (alcool), la respiration des animaux, des plantes, etc. C'est un gaz incolore, inodore à saveur aigrelette, asphyxiant, plus lourd que  l'air; il a pour densité 1,529. Il se tient donc dans les parties basses de l'endroit ou il se produit. particulièrement au fond des cuves, sur le sol de certaines grottes (grotte du Chien. etc.). Il se liquéfie très facilement. Quand il est dissous dans un, liquide, il lui communique une saveur piquante; c'est lui qui rend le vin mousseux, ainsi que la bière, L'eau de Seltz artificielle s'obtient en faisant dissoudre du gaz carbonique dans l'eau. Dans la nature, l'eau chargée de gaz carbonique dissout le carbonate de calcium, et peut former les fontaines incrustantes, ou produire des stalactites et stalagmites. Le gaz carbonique sert encore à la fabrication des carbonates alcalins.

Carbure. - Combinaison du carbone avec un autre corps simple. Parmi les carbures, il y a lieu d'indiquer les carbures d'hydrogène ou hydrocarbures, dont l'étude est des plus importantes en chimie organique, et les carbures métalliques. Les carbures d'hydrogène sont classés en séries qui sont les suivantes : carbures saturés, éthyléniques, acétyléniques, térébéniques, benzéniques. Tous les carbures d'une même série sont dits homologues ; ils possèdent en général des propriétés très voisines, et peu vent tous dériver du premier terme de chaque série que l'on appelle les carbures fondamentaux, et qui sont : le méthane CH4, l'éthylène C2H4, l'acétylène C2H2, le benzène C6H6. Les carbures métalliques se préparent au four électrique; les oxydes ou les métaux eux-mêmes sont soumis à une forte température en présence du charbon. Les carbures de calcium, de baryum, de strontium, fournissent, à la température ordinaire, sous l'action de l'eau, du gaz acétyléne; parmi les autres carbures, citons le carbure de silicium, préparé industriellement sous le nom de carborundun.

Carnallite. - Minéral évaporitique (c'est-à-dire formé par évaporation de l'eau dans des environnements riches en sels). La carnallite est composée de chlorure de potassium (KCl), de chlorure de magnésium (MgCl2) et d'eau (H2O). Formule chimique : KCl·MgCl2·6H2O. Elle se présente généralement sous forme de cristaux prismatiques, mais elle peut également se trouver sous forme de masses granulaires ou fibroradiées. Elle est couramment de couleur incolore à blanc, mais elle peut aussi avoir des teintes de rose, de rouge ou de jaune en raison de la présence d'impuretés. Ce minéral se trouve principalement dans les lacs salés et les bassins d'évaporation. On le trouve également dans certaines mines de sels potassiques et de sels de magnésium. La carnallite est utilisée principalement comme source de potassium et de magnésium dans l'industrie des engrais. Elle est également utilisée dans certaines applications chimiques et comme source de magnésium dans la production de certains métaux.

Carnot (cycle de). - Cycle thermodynamique idéalisé qui décrit un processus théorique réversible entre deux réservoirs de chaleur à des températures différentes. Le gaz contenu dans le système est d'abord comprimé de manière réversible et isotherme (à température constante) en absorbant de la chaleur du réservoir chaud. Pendant cette étape, le gaz se contracte tout en maintenant une température constante, ce qui entraîne une diminution de son volume et une augmentation de sa pression. Ce gaz ainsi comprimé est ensuite isolé thermiquement (aucun échange de chaleur avec l'environnement) et comprimé de manière réversible et adiabatique (sans transfert de chaleur). Pendant cette étape, le gaz se comprime davantage, ce qui augmente sa pression et élève sa température. Le gaz chaud est ensuite mis en contact avec le réservoir froid, et une expansion isotherme réversible se produit, au cours de laquelle il cède de la chaleur au réservoir froid. Pendant cette étape, le gaz se dilate tout en maintenant une température constante, ce qui diminue sa pression et son volume. Le gaz refroidi est ensuite isolé thermiquement et se dilate de manière réversible et adiabatique. Pendant cette étape, le gaz continue de se dilater, ce qui abaisse sa température et sa pression. Le cycle de Carnot est réversible, ce qui signifie qu'il peut être exécuté dans les deux sens. Le rendement d'un cycle de Carnot, c'est-à-dire le rapport entre le travail fourni et la chaleur absorbée, est maximisé lorsqu'il fonctionne entre les deux températures les plus élevées et les plus basses possibles. Ce rendement maximal est déterminé par la différence de température entre les deux réservoirs de chaleur et est indépendant des propriétés spécifiques du fluide de travail utilisé.

Carnotite. - Minéral assez remarquable en raison de sa teneur élevée en uranium. Il appartient à la famille des vanadates d'uranyle hydratés. Il est composé composé de potassium (K), d'uranium (U), de vanadium (V) et d'oxygène (O), avec une petite quantité d'hydrogène (H) sous forme d'eau. Formule chimique : K2(UO2)2(VO4)2·3H2O. La carnotite est souvent de couleur jaune vif à jaune-orange en raison de la présence d'uranium. Elle peut être translucide à opaque, et elle cristallise dans le système orthorhombique. Elle est généralement trouvée dans des zones riches en uranium, et associée à d'autres minéraux d'uranium tels que l'autunite. En raison de sa concentration en uranium, la carnotite est importante dans l'industrie nucléaire comme minerai d'uranium. La carnotite est également parfois utilisée comme source de vanadium, bien que son utilisation soit moins répandue que celle de l'uranium. En tant que minéral de collection, la carnotite est recherchée pour sa couleur vive et son association avec d'autres minéraux d'uranium dans des spécimens esthétiques.

Carte*, du latin charta = papier. - Représentation graphique de dimensions réduites d'un partie ou de la toutalité de la surface du globe terrestre. De très bonne heure, les humains ont voulu représenter la surface du globe terrestre, ou une partie de cette surface, au moyen de cartes. Naturellement ils n'ont d'abord tracé que la carte des régions qu'ils connaissaient (en Assyrie, par exemple). Les Grecs ont été les premiers à dresser des cartes du monde (Anaximandre de Milet) sans pour cela négliger les cartes régionales ni les itinéraires. Ce n'était là, toutefois, que des cartes rudimentaires, dépourvues de toute base scientifique, de tout réseau de projection. Un savant de l'Ecole d'Alexandrie, Eratosthène, inventa au IIIe siècle avant notre ère la projection dite de la carte plate, qu'Hipparque améliora par la suite, et dressa grâce à elle la première carte savante du monde alors connu en Occident. Plus tard, au IIe siècle de l'ère commune, Ptolémée dressa de nouvelles cartes suivant le système conique qui garde son nom. A côté de ces cartes scientifiques se maintenaient toujours des représentations de contrée particulières (mosaïque de Madéha) et des tracés d'itinéraires sur terre ou des tracés de côtes. Sous l'empire romain et pendant tout le Moyen âge on ne réalisa aucun progrès nouveau; on se contenta de la projection plate, la seule qui fût utile aux marins. La représentation cartographique de la Terre progressa au contraire beaucoup au XVIe siècle alors furent inventés de nouveaux systèmes de projections (en particulier par Mercator), dressées de superbe mappemondes (Juan de la Cosa) et de magnifique planisphères (Sébastien Cabot), et constitués de véritables atlas hydrographiques (par les Portugais, les Espagnols et les Français). Peu après commencèrent d'être dressées des cartes de provinces et d'États carte de France dite de l'Académie au XVIIesiècle), puis des cartes topographiques de plus en plus détaillées (carte de France des Cassini au XVIIIe siècle, de l'état-major au 80.000e au XIXe siècle, cartes au 50.000e et au 20.000e au XXe siècle). A la fin du XXe siècle, l'utilisation de l'informatique, a permis l'émergence du concept de système d'information géographique qui sépare la représentation purement géographique des informations qui peuvent se rapporter à chaque llieu représenté (base de données).. Ainsi se trouvent réalisés des progrès de plus en plus caractérisés vers une représentation rigoureuse du terrain, mais jamais, sur une surface plate on ne pourra éviter toute déformation. - A côté des cartes générales, on dresse  une foule de cartes spéciales. Les cartes nautiques, les plus anciennes, sont destinées aux navigateurs. D'autres sont terrestres, et destinées à mettre en pleine lumière, sur un fond à très grande échelle des faits scientifiques nettement déterminés (cartes géologiques, cartes lithologiques, bathymétriques, etc.). D'autres encore sont purement touristiques, ou encore destinées à servir à la navigation aérienne. Jamais, au total, les cartes n'ont été aussi multipliées et n'ont servi à tant de fins scientifiques ou purement pratiques. - A côté de ces cartes terrestres, il faut signaler d'autres cartes, basées sur un autre principe et très utiles pour les astronomes, qui les ont établies au moyen de la photographie : la carte du Ciel, celle de la Lune, etc.

Cartographie*. - Science et technique visant à représenter graphiquement l'espace géographique sur une carte. 

Cascade. - Une cascade est une formation géographique caractérisée par une série de chutes d'eau qui se jettent généralement d'un point élevé vers un point plus bas.  Les cascades se trouvent souvent dans des environnements montagneux ou des régions où il y a une topographie accidentée. 

Cassitérite. - Minéral qui est la principale source de minerai d'étain. Chimiquement, elle est composée de dioxyde d'étain (SnO2). Elle est couramment associée à des gisements hydrothermaux de haute température et de basse température ainsi qu'à des gisements de pegmatites. Elle se trouve généralement dans des veines minérales et des dépôts alluviaux. La cassitérite est utilisée principalement dans la production d'étain métallique, qui est utilisé dans la fabrication de soudures, de revêtements métalliques, de produits électroniques et d'autres applications. Elle est également parfois utilisée comme pierre gemme, bien que cela soit moins courant en raison de sa relativement faible transparence et de sa dureté moyenne.

Catadioptrique. - Caractère d'un système optique qui utilise à la fois la réflexion et la réfraction de la lumière. Un système catadioptrique combine ainsi des éléments optiques réfléchissants, tels que des miroirs, avec des éléments optiques réfractifs, tels que des lentilles, pour manipuler la lumière. Cette combinaison permet d'obtenir des caractéristiques optiques particulières, telles que des longueurs focales plus courtes, des conceptions compactes et un large champ de vision (ex. : le télescope de type Schmidt-Cassegrain).

Catalogue* astronomique. - Répertoire listant certains astres rangés selon leur type, leurs coordonnées célestes et  dans lequel peuvent être consignées diverses caractéristiques (luminosité, spectre, mouvement propre, vitesse radiale, etc.). Parmi les catalogues d'objets du ciel profond, on mentionnera le catalogue de Messier (objets indexés par la lettre M suivie d'un numéro) et le New general catalogue, beaucoup plus riche (objets indexés par les lettres NGC suivies d'un numéro). Ces catalogues répertories indifférement des galaxies des nébuleuses brillantes, des amas globulaires, etc.

Catalyse, du grec catalysis, dissolution. - Nom donné par Berzelius au phénomène qui a lieu quand un corps (appelé catalyseur), par sa seule présence et sans y participer, facilite une réaction chimique. Un catalyseur agit en abaissant l'énergie d'activation nécessaire pour que la réaction se produise, ce qui permet d'augmenter la vitesse de réaction sans modifier l'équilibre chimique.

Catalyseur. - Substance qui augmente le taux d'une réaction chimique sans subir lui-même de transformation chimique permanente ni même constatable à l'issue de cette réaction (des transformations physiques peuvent, en revanche, s'observer). Les catalyseurs qui sont dans la même phase que les substances qui participent à la réaction sont dits catalyseurs homogènes (par exemple, les enzymes dans les réactions biochimiques). Ceux qui sont dans une phase différente sont qualifiés de catalyseurs hétérogènes (par exemple, les métaux ou les oxydes utilisés dans l'industrie pour catalyser des réactions concernant des gaz).

Cataracte, du grec kataraktès = rupture). - Chute d'un fleuve ou dune rivière qui se précipite d'une grande hauteur.Les plus célèbres cataractes sont celles du Niagara, en Amérique du Nord; les chutes Victoria en Afrique, sur le Zambèze. Les cataractes du Nil ne sont guère que des rapides. L'érosion que produisent les cataractes sur le barrage même qui les a provoquées entraîne leur recul vers l'amont. 

Cathode  (du grec : kata = vers le bas, et hodos = chemin) - Pôle négatif d'une partie donnée d'un circuit électrique, tel qu'une batterie ou une pile, une cellule électrolytique, un tube à vide, un moteur, etc. L'autre pôle est appelé anode. Dans une cellule électrochimique, la cathode est l'électrode au niveau de de laquelle se produit une réduction.

Cation. - Ion porteur d'une charge électrique positive. Un cation se forme lorsqu'un atome perd des électrons dans une réaction (ce qui l'ui confère plus de protons que les électrons). L'hydrogène et les métaux ont tendance à former des cations. Leurs atomes ont un, deux ou trois électrons dans leur couche électronique périphérique, et il leur est plus facile de perdre dans cette couche des électrons que d'en gagner davantage.

Caustique. - En optique, une caustique est une courbe ou une surface qui se forme lorsque la lumière est réfléchie ou réfractée par une surface courbe ou une interface entre deux milieux optiques. Lorsque la lumière passe à travers une lentille convergente ou est réfléchie par une surface courbe, elle peut se concentrer en un point ou former une ligne lumineuse intense, qui correspond à la caustique. Les caustiques sont des zones où l'intensité lumineuse est plus élevée que dans les régions environnantes.

Caverne. - Excavation profonde. Les cavernes sont des anfractuosités ou cavités qui s'observent au sein de certaines roches, particulièrement des terrains calcaires, et sur un parcours qui peut atteindre plusieurs kilomètres. Elles ont une faune paxticulière, d'animaux généralement aveugles. Leur sol, convenablement fouillé, a permis de découvrir de grandes quantités d'ossements et de débris d'animaux de toute sorte, sans compter les restes humains et les instruments piéhistoriques mieux conservés là que partout ailleurs.

Célestite. - La célestite ou celestine, ainsi nommée parce que sa couleur blanche passe souvent au bleu ciel, est un sulfate de strontium. Au feu, elle décrépite vivement, fond difficilement. Ce minéral est aussi nommé sulfate de strontiane, SrSO4. Orthorhombique, mm 104° 2'. La célestine est isomorphe de la barytine avec laquelle elle présente une grande ressemblance dans les formes habituelles. Densité, 3,9 à 4. Dureté, 3 à 3,5. Son nom a pour étymologie coelestis, bleu de ciel, à cause de la couleur bleue de certaines de ses variétés du reste fort rares.  On l'emploie pour la fabrication des sels de strontiane. La célestine accompagne le soufre en Sicile. On la trouve, en outre, dans un très grand nombre de gisements (lac Erié, Angleterre, Haute-Marne, etc.). L'état dans lequel on la trouve varie suivant les gisements : elle est en cristaux prismatiques nacrés, en Sicile; dans le Tyrol, elle se présente en lamelles; en France, dans les terrains parisiens, elle est tantôt en nodules compacts, tantôt en masses fibreuses bleues. (A. Lacroix).

Cendres. - Résidus solides qui restent après la combustion d'un matériau organique, tel que du bois, du charbon, ou de la matière végétale. Lorsqu'une substance est brûlée, les composants organiques sont généralement transformés en gaz, tandis que les minéraux et les autres matières non combustibles restent sous forme de cendres. Les cendres peuvent être constituées de divers éléments minéraux tels que le calcium, le potassium, le sodium, le magnésium et le phosphore. Leur composition exacte dépend du matériau brûlé. Par exemple, les cendres de bois contiennent généralement une proportion plus élevée de calcium, tandis que les cendres de charbon peuvent contenir des traces de métaux lourds.  - Des cendres peuvent aussi être émises lors d'éruptions volcaniques. Lorsqu'un volcan entre en éruption, il éjecte de fines particules solides (cendres volcaniques) dans l'atmosphère. Ce sont des fragments de roche et de matériaux volcaniques pulvérisés. Elles peuvent être transportées sur de longues distances par le vent.

Cénozoïque. - Ere géologique la plus récente. Elle fait suite au Mésozoïque et commence il à 65,5 millions d'années, et dure jusqu'à aujourd'hui. Elle réunit l'ancienne ère tertiaire (Paléogène : Paléocène, Éocène et Oligocène; Néogène : Miocène et Pliocène) et la Quaternaire (Pléistocène, Holocène). L'ère Cénozoïque est caractérisée par l'explosion de la diversité des mammifères et l'apparition des primates, des hominidés et finalement des humains. C'est aussi l'ère au cours de laquelle l'ouverture de l'Atlantique et l'élévation des chaînes de montagnes actuelles ont eu lieu.

Centaures ou Centaurides. - Il s'agit d'une famille de petits corps qui circulent dans la zone même des planètes géantes, (parce qu'on leur donne le plus souvent les noms de centaures de la mythologie grecque). Les Centaures peuvent être considérés comme la frange interne de la Ceinture de Edgeworth-Kuiper (Périphérie du Système solaire). On y voit aussi de des objets de transition entre les Oceks et la famille des comètes joviennes.

Centre de gravité ou centre de masse. - Point hypothétique où la force de gravité totale exercée sur un objet peut être considérée comme étant concentrée. La position de ce point dépend de la distribution de masse d'un objet. Pour un objet symétrique et uniforme, le centre de gravité se situe généralement au centre géométrique de l'objet. Cependant, pour des objets de forme irrégulière ou avec des masses inégalement réparties, le centre de gravité peut se trouver à un endroit différent.

Centre stéréogène. - Atome dans une molécule qui est lié à quatre différents substituants (atomes ou groupes d'atomes), généralement disposés de manière tétraédrique. 

Centrifuge (force). - Force apparente résultant de l'inertie d'un objet en mouvement et qui se manifeste lorsque des objets ou des corps se déplacent en mouvement circulaire ou courbe. Elle est souvent perçue comme une force agissant vers l'extérieur, loin du centre de rotation. Cependant, il est important de noter que la force centrifuge n'est pas une véritable force, mais plutôt une conséquence de l'inertie des objets en mouvement. Lorsqu'un objet se déplace en mouvement circulaire ou courbe, il a tendance à maintenir son élan dans une direction linéaire, conformément à la première loi du mouvement de Newton (loi de l'inertie). En raison de cette inertie, un objet en mouvement circulaire a une tendance à s'éloigner de la trajectoire courbe et à vouloir continuer dans une trajectoire rectiligne. La force centrifuge est donc l'effet perçu de cette inertie. Elle est souvent utilisée pour décrire les effets observés dans des situations où un corps en mouvement circulaire semble être "poussé" vers l'extérieur. Par exemple, lorsque vous tournez rapidement dans une voiture, vous pouvez ressentir une sensation de poussée vers l'extérieur, qui est attribuée à la force centrifuge apparente.

Céphéïde. - Etoile variable périodique dont les variations de luminosité sont dues à des pulsations (variation de diamètre) de leur enveloppe. Il existe une importante relation entre période de pulsation et la luminosité absolue des céphéides qui permet d'en évaluer la distance.

Cercle horaire' (Le Repérage des astres). - Un cercle horaire est l'intersection avec la sphère céleste d'un plan qui passe par l'astre considéré et la ligne des pôles. C'est l'analogue d'un méridien sur le globe terrestre.

Cerenkov ou Tcherenkov (rayonnement). - Ce rayonnement est le résultat de l'onde de choc produite par une particule-chargée électriquement et qui se déplace dans un milieu (autre que le vide) à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans ce milieu. La lumière est émise à l'intérieur d'un cône dont l'ouverture est fonction du milieu et de la vitesse de la particule. On l'observe en particulier dans les centrales nucléaires (où il est responsable de la couleur bleue des piscines) ou lors de l'entrée de rayons cosmiques dans l'atmosphère terrestre.

Cérite (on dit aussi cérétite). - Silicate hydraté naturel de cérium. Ce minéral rare epeut être également composé de  lanthane, de néodyme et de praséodyme, avec des traces d'autres éléments.  Il est souvent associé à d'autres minéraux rares tels que la bastnäsite, la monazite et la zirconite. Le cérite a une couleur variant du jaune au brun, et sa transparence peut être transparente à translucide. Il se présente généralement sous forme de cristaux tabulaires ou prismatiques.

Cérium (Ce). - Corps simple de numéro atomique 58 et de masse atomique 140,12, qui appartient à la série des lanthanides. C'est un métal de densité 6,8 à 0°C, que l'on trouve dans un certain nombre de minerais, tels que la cérite, l'ortite, et dont l'oxyde, mélangé à ceux de thorium, yttrium, etc., peut servir à la fabrication des manchons à incandescence.

Cérusite. - Minéral de la classe des carbonates et des nitrates, principalement composé de plomb (Pb), de carbone (C) et d'oxygène (O). Sa formule chimique est PbCO3. Elle cristallise dans le système orthorhombique. La cérusite est généralement de couleur blanche à grisâtre, mais elle peut également présenter des teintes allant du jaune au brun en raison de diverses impuretés. Elle se trouve souvent sous forme de cristaux prismatiques ou tabulaires, mais elle peut aussi être massive ou granulaire. Elle a une dureté relativement faible, mesurée à environ 3 sur l'échelle de Mohs. Ce minéral est une source importante de plomb et est souvent associée à d'autres minéraux de plomb dans les gisements hydrothermaux ou dans les zones d'oxydation des dépôts de plomb-zinc. Elle est également parfois recherchée comme minéral de collection en raison de ses cristaux distinctifs et de sa relation avec d'autres minéraux dans les gisements minéraux.

Césium (Cs), anc. caesium. - Corps simple (numéro atomique : 55; masse atomique : 132,9). Métal de la famille du potassium, dont la densité est 1,90 à 0°C, le césium est un des métaux les plus rares.

Chaîne de montagnes, suite de montagnes dont la base se touche. On appelle chaînon une suite de hauteurs se détachant d'une chaîne principale. Les chaînes hydrographiques sont celles qui forment la ceinture des bassins maritimes ou fluviatiles. (B.).

Chaîne (réaction en). - Processus où une réaction initiale enclenche une série de réactions successives, chacune des réactions produisant les réactifs nécessaires pour la réaction suivante. Dans une réaction en chaîne, les produits d'une réaction servent de réactifs pour la réaction suivante, ce qui entraîne une amplification exponentielle de la réaction. Il existe deux types principaux de réactions en chaîne :

• Réactions en chaîne chimiques. - Dans les réactions en chaîne chimiques, une réaction initiale libère des espèces réactives, telles que des radicaux libres, qui réagissent ensuite avec d'autres molécules pour former de nouveaux radicaux. Ces nouveaux radicaux réagissent ensuite avec d'autres molécules, créant ainsi une réaction en chaîne. Ex. : la réaction de combustion, où la chaleur produite par la réaction initiale de combustion alimente la réaction de combustion des molécules environnantes.

• Réactions en chaîne nucléaires. -Dans les réactions en chaîne nucléaires, des particules nucléaires, telles que des neutrons, sont libérées lors d'une réaction nucléaire initiale. Ces particules libérées peuvent ensuite provoquer des réactions nucléaires similaires en entrant en collision avec d'autres noyaux atomiques. Les réactions en chaîne nucléaires sont utilisées dans les réacteurs nucléaires pour générer de l'énergie, où la fission d'un noyau atomique libère des neutrons qui déclenchent d'autres fissions nucléaires.

Les réactions en chaîne peuvent être contrôlées ou non contrôlées en fonction des conditions et des mécanismes impliqués. Dans certains cas, les réactions en chaîne peuvent s'accélérer de manière incontrôlée, entraînant des explosions ou des réactions désastreuses. 

Chalcanthite. - Minéral de la classe des sulfates, composé de sulfate de cuivre pentahydraté. Elle se forme généralement dans les environnements arides ou semi-arides où les eaux souterraines riches en cuivre rencontrent des conditions favorables à la cristallisation. La chalcanthite est couramment trouvée sous forme de cristaux bleus vifs, qui peuvent être transparents à translucides. Ce minéral est principalement utilisé à des fins décoratives en raison de sa belle couleur bleue. Cependant, la chalcanthite est toxique et ne doit pas être ingérée ou manipulée sans précaution appropriée. Lorsqu'elle est exposée à l'air, elle peut également perdre ses molécules d'eau, se transformant en un matériau blanc, le brochantite, qui est moins soluble dans l'eau.

Chalcopyrite. - Minéral qui est une source primaire de cuivre. Chimiquement, elle est composée de sulfure de fer et de cuivre (CuFeS2). Visuellement, la chalcopyrite présente une couleur jaune-doré à jaune-bronze et peut parfois présenter des reflets irisés. Elle a une allure métallique et un bon clivage, ce qui signifie qu'elle peut se diviser en fines lamelles. La chalcopyrite est parfois confondue avec la pyrite en raison de leur apparence similaire, mais elle est plus douce et plus dense que la pyrite. La chalcopyrit, importante source de cuivre, peut également contenir des quantités variables d'or, d'argent, de zinc et d'autres métaux.

Chaleur. - Forme d'énergie, mesurée en joules ou en calories, qui est transférée d'un objet ou d'un système à un autre en raison d'une différence de température entre eux. Elle est souvent associée à l'augmentation de la température d'un objet ou d'un environnement. Le transfert de chaleur peut se produire de plusieurs façons :

• Conduction : C'est le transfert de chaleur à travers un matériau solide ou entre des objets en contact direct. 

ʉۢ Convection : C'est le transfert de chaleur par le d̩placement d'un fluide, tel que l'air ou l'eau.

 â€¢ Rayonnement : C'est le transfert de chaleur sous forme d'ondes électromagnétiques, telles que la chaleur du soleil ou de sources de chaleur radiantes. Contrairement à la conduction et à la convection, le rayonnement ne nécessite pas de milieu pour se propager.

Chaleur latente. - Forme d'énergie thermique impliquée lors d'un changement d'état d'une substance, sans que sa température ne change. Lorsque la chaleur latente est absorbée ou libérée, elle affecte les liaisons moléculaires plutôt que la température du matériau. Il existe deux principaux types de chaleur latente :
• La chaleur latente de fusion est la quantité de chaleur nécessaire pour faire fondre une substance solide et la transformer en liquide à une température constante. Lorsque la substance gagne de la chaleur, l'énergie est utilisée pour rompre les forces de liaison entre les molécules ou les atomes dans la structure solide. Cette énergie est stockée sous forme de chaleur latente jusqu'à ce que le processus de fusion soit terminé.
 â€¢ La chaleur latente de vaporisation est la quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser une substance liquide et la transformer en gaz à une température constante. Lorsque la substance reçoit de la chaleur, l'énergie est utilisée pour rompre les forces de liaison entre les molécules dans le liquide, leur permettant de s'échapper sous forme de gaz. La chaleur latente de vaporisation est également libérée lorsque le gaz se condense en liquide à une température constante.
La chaleur latente est une propriété spécifique à chaque substance et dépend de la nature de ses interactions moléculaires. Par exemple, l'eau a des chaleurs latentes de fusion et de vaporisation élevées : elle nécessite une grande quantité de d'énergie pour passer de l'état solide à l'état liquide et de l'état liquide à l'état de vapeur à une température constante. 

Chaleur spécifique (= capacité thermique spécifique). - Propriété physique qui mesure la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une substance donnée. Elle est définie comme la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température d'une unité de masse d'une substance d'une unité de degré Celsius ou de kelvin. Elle peut être exprimée de deux manières différentes :

• La chaleur spécifique à pression constante (Cp) mesure la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température d'une substance tout en maintenant sa pression constante. Elle est souvent utilisée dans les processus à pression constante, tels que les réactions chimiques qui se déroulent à pression atmosphérique. La chaleur spécifique à pression constante dépend des propriétés moléculaires et de la structure de la substance.

 â€¢ La chaleur spécifique à volume constant (Cv) mesure la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température d'une substance tout en maintenant son volume constant. Elle est utilisée dans les processus à volume constant, tels que les réactions chimiques qui se déroulent dans un système fermé. La chaleur spécifique à volume constant est généralement légèrement inférieure à la chaleur spécifique à pression constante, car une partie de l'énergie thermique est utilisée pour effectuer un travail sur le système lors de l'expansion ou de la compression à pression constante.

Les substances avec des liaisons moléculaires plus fortes ou une plus grande complexité moléculaire ont généralement une chaleur spécifique plus élevée. Par exemple, l'eau a une chaleur spécifique relativement élevée en raison des interactions hydrogène qui nécessitent plus d'énergie pour augmenter sa température.

Champ*. - Ensemble des valeurs que prend une grandeur physique en chaque point de l'espace. Un champ décrit ainsi  la répartition ou la variation d'une propriété physique, telle que la force, le potentiel, le champ électrique, le champ magnétique, la température, etc. On a affaire ordinairement à deux types de champs : les champs scalaires et les champs vectoriels.

• Un champ scalaire attribue une valeur scalaire (un nombre) à chaque point de l'espace, indiquant une grandeur sans direction spécifique (ex. :  la température ou la densité). 

• Un champ vectoriel attribue un vecteur à chaque point de l'espace, indiquant une grandeur avec une direction spécifique (ex. : une force ou un champ électrique).

Les champs peuvent en outre être statiques (ils ne changent pas avec le temps), ou dynamiques (ils varient en fonction du temps). Les champs dynamiques peuvent générer des ondes qui se propagent dans l'espace, comme les ondes électromagnétiques. Les champs sont décrits mathématiquement à l'aide d'équations de champ, (par exemple, les équations de Maxwell pour les champs électromagnétiques, qui montrent comment les charges électriques créent des champs électriques, tandis que les charges en mouvement ou les courants électriques génèrent des champs magnétiques). 

Champ électrostatique. - Grandeur vectorielle qui décrit la force électrique qu'une charge exerce sur une autre charge à une distance donnée. Le champ électrostatique est créé par une charge électrique et peut être représenté par des lignes de champ qui indiquent la direction et l'intensité de la force électrique en chaque point de l'espace.

Changement d'état. -Transition d'une substance d'un état physique à un autre, tels que solide, liquide et gazeux. Ces changements d'état sont provoqués par des variations de température ou de pression. Les trois principaux changements d'état sont les suivants :

• Fusion. - transition de l'état solide à l'état liquide. Lorsque la chaleur est ajoutée à une substance solide, l'agitation moléculaire augmente, ce qui rompt les liaisons entre les molécules et fait passer la substance de l'état solide à l'état liquide. La température à laquelle cela se produit est appelée point de fusion.

 â€¢ Vaporisation ou évaporation .  - Transition de l'état liquide à l'état gazeux. Lorsque la chaleur est ajoutée à une substance liquide, l'énergie thermique est suffisante pour surmonter les forces d'attraction entre les molécules et les faire s'évaporer dans l'air sous forme de gaz. La température à laquelle cela se produit est appelée point d'ébullition, mais l'évaporation peut également se produire à des températures inférieures au point d'ébullition.

 â€¢ Solidification. - Transition de  de l'état liquide à l'état solide. Lorsque la chaleur est retirée d'une substance liquide, l'agitation moléculaire diminue et les molécules s'organisent de manière plus ordonnée, formant un réseau cristallin, ce qui fait passer la substance de l'état liquide à l'état solide. La température à laquelle cela se produit est appelée point de solidification ou point de congélation.

Ces changements d'état sont réversibles, ce qui signifie que la substance peut repasser de l'état liquide à l'état solide ou de l'état gazeux à l'état liquide lorsque les conditions appropriées sont rétablies, telles que la diminution de la température ou l'augmentation de la pression.

La température de la substance reste constante tant que le changement d'état n'est pas terminé. La chaleur absorbée ou libérée pendant le changement d'état est appelée chaleur latente.

Chaos déterministe. - Type de comportement complexe et imprévisible qui peut se produire dans certains systèmes dynamiques déterministes. Bien que le terme chaos puisse évoquer une connotation d'absence de règles ou d'ordre, le chaos déterministe est en réalité le résultat d'un système gouverné par des lois déterministes précises. Simplement, dans un tel système, de petites variations dans les conditions initiales peuvent conduire à des différences significatives dans l'évolution à long terme du système, et empêcher la prévisibilité de son évolution. Le chaos déterministe se caractérise ainsi par un comportement sensibles aux conditions initiales, connu sous le nom d'effet papillon. Un exemple célèbre du chaos déterministe est l'attracteur de Lorenz, qui est un modèle mathématique des phénomènes météorologiques. Ce modèle montre comment de légères variations dans les conditions atmosphériques initiales peuvent conduire à des prévisions météorologiques totalement différentes à long terme .

Charbon. - Ressource naturelle fossile formée à partir de la matière organique végétale qui s'est accumulée et a été soumise à des pressions et à des températures élevées sur de très longues périodes. Il est principalement composé de carbone, ainsi que d'autres éléments tels que l'hydrogène, l'oxygène, l'azote et le soufre. Le charbon est disponible en différentes variétés, qui diffèrent par leur composition et leurs propriétés. Les principales classifications du charbon sont le charbon anthracite, le charbon bitumineux, le charbon sub-bitumineux et le lignite, classés en fonction de leur teneur en carbone, de leur teneur en humidité et de leur pouvoir calorifique.

Charge. - Au sens large, il s'agit du nombre quantique qui détermine comment une particuleréagit à une interaction. Au sens restreint, c'est le nombre quantique qui détermine comment une particule répond à l'interaction électromagnétique. On parle alors de charge électrique. 

• La charge électrique. - De signe positif ou négatif pour les particules sensibles à cette interaction, la charge électrique est nulle pour les autres. Deux particules dont les charges électriques (q et q') sont de même signe se repoussent, elles s'attirent si les charges sont opposées. La force F que cela implique a une intensité qui dépend de la valeur de ces charges et de leur distance d. Un comportement que résume la loi de Coulomb, ou k est une constante : 

F=k.qq'/d

Il existe une charge électrique élémentaire, qui est portée en particulier par l'électron et dans ce cas est de signe négatif. Elle vaut : 1,6.10-19 coulomb. Le proton a une charge de même valeur, mais de signe positif.

Les autres types de charges non électriques sont la saveur, qui définit la réponse d'une particule à l'interaction faible, et la couleur qui définit la réponse à l'interaction de couleur (ou interaction forte), et l'on peut aussi y associer par analogie la masse, qui dans un contexte différent, est aussi une façon de définir la réponse à la gravitation. (La loi d'attraction universelle, fait jouer aux masses un rôle formel comparable à celui que jouent les charges électriques dans la loi de Coulomb , à ceci près qu'il n'existe pas de masse négative).  Les charges électriques observées à l'état libre sont toutes entières. Mais les quarks qui sont les composants des hadrons ont des charges fractionnaires. 

Charme. - Propriété intrinsèque des particules subatomiques appelées quarks. Le quark charmé (porteur de cette propriété), noté c, est l'un des six types de quarks qui composent la matière. Il possède une charge électrique de +2/3 (en unités élémentaires de charge) et une masse d'environ 1,27 GeV/c². (Le quark charmé est plus massif que les quarks up et down). 

Chat de SchrödingerSchrödinger (chat de).

Chert. - Roche sédimentaire dure et compacte constituée principalement de microcristaux de quartz. Le chert se forme à partir de la silice (dioxyde de silicium) qui précipite à partir de solutions aqueuses et se dépose dans des environnements géologiques spécifiques (lits marins profonds riches en silice, sédiments déposés par les sources chaudes océaniques, environnements lacustres ou d'eau douce, fissures,  cavités ou pores de roches préexistantes). Il se caractérise par sa texture fine et sa couleur qui varie souvent du gris au noir, bien qu'il puisse également présenter des teintes brunes, rouges et blanches. Parmi les variétés notables de chert, on trouve le silex noir, le chert jaspe (coloré), le chert d'obsidienne (noir et vitreux), et le chert nodulaire (avec des nodules arrondis).

Chevelure. - Halo gazeux entourant le noyau d'une comète. Lorsqu'une comète se rapproche du Soleil, et que  la chaleur intense vaporise la glace et les matériaux volatils présents à sa surface, créant ainsi une enveloppe de gaz et de poussière qui l'entoure.  La chevelure est constituée principalement de gaz, tels que l'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO) et le méthane (CH4), qui s'échappent de la comète en raison de la chaleur solaire. Les gaz s'éloignent de la comète dans différentes directions, créant un aspect diffus et étendu autour du noyau de la comète. En plus des gaz, la chevelure contient également des particules solides, généralement des grains de poussière et de glace. Ces particules sont éjectées du noyau de la comète et se mélangent aux gaz pour former la coma, qui est la partie visible de la chevelure.

Chimie*. - Science qui étudie la nature et les propriétés des corps, l'action moléculaire de ces corps les uns sur les autres, et les combinaisons dues à cette action. 

• Chimie biologique ou biochimie, branche de la chimie, comprenant I'étude des réactions qui s'effectuent dans l'intimité des tissus organiques. 

• Chimie industrielle : branche de la chimie, qui traite des opérations intéressant spécialement l'industrie. 

• Chimie minérale, branche de la chimie, qui comprend l'étude des métalloïdes, des métaux et de leurs combinaisons.

• Chimie organique, branche de la chimie, qui comprend l'étude de tous les composés du carbone.

La chimie étudie les phénomènes qui modifient la nature intime des corps et occasionnent des transformations dans leur composition et leurs propriétés. L'étude de la chimie s'appuie sur l'observation et l'expérimentation : connaître un corps, les formes qu'il peut affecter, sa couleur, son goût, est le fait de l'observation; examiner comment ce même corps se comporte dans des circonstances données, en présence de telle ou telle substance, est le fait de l'expérimentation. Celle-ci procède par analyse ou par synthèse. Les corps simples sont ceux qui n'ont pu être décomposés en éléments distincts, tandis que les corps composés sont formés par la combinaison de eux, ou plusieurs éléments. La classification la plus rationnelle des corps simples est celle qui a été proposée par Mendéleev en 1863, et qui est basée sur la valence des éléments. Toutefois, cette valence, pour la plupart des éléments, n'a pas une valeur unique, mais si l'on choisit, pour chaque élément, sa valence la plus élevée, et que, d'autre part, tous les corps ayant même valence soient rangés dans l'ordre croissant de leurs masse atomiques, on obtient un tableau dans lequel, outre les analogies chimiques des corps ayant la même valence, on retrouve, périodiquement, des corps possédant également d'intéressantes analogies; c'est pourquoi cette classification est dite périodique.

Chiralité. - Propriété des objets qui ne peuvent pas être superposés à leur image dans un miroir. En chimie, la chiralité est souvent associée aux molécules, en particulier aux composés organiques. Les molécules chirales sont celles qui ont une structure spatiale asymétrique. Exemple : les molécules d'acides aminés (Les protéines), qui peuvent exister sous deux formes chirales, appelées énantiomères, et qui sont des images miroir l'une de l'autre. En physique des particules, la chiralité est liée aux propriétés des particules  qui peuvent exister sous deux états de chiralité différents (ex. : les neutrinos). La chiralité est souvent utilisée pour décrire comment ces particules interagissent avec le champ de jauge électrofaible dans le modèle standard de la physique des particules.

Chlore (Cl), du grec khlôros = jaune verdâtre. - Corps simple, gazeux à la température ordinaire, de couleur jaune verdâtre, d'une odeur forte et suffocante. Numéro atomique : 17; masse atomique : 35,45. Très répandu dans la nature, le chlore ne s'y rencontre qua l'état de combinaison, soit avec le sodium (sel marin, sel gemme), soit avec le potassium, soit avec d'autres métaux. On le prépare par oxydation directe de l'acide chlorhydrique, ou encore par l'oxydation ou l'électrolyse des chlorures; un litre de gaz a une masse de 3,215 g; il se combine avec l'hydrogène pour former l'acide chlorhydrique : c'est cette affinité pour l'hydrogène qui fait que, gazeux ou dissous dans l'eau, il détruit la partie colorante des matières végétales ou animales. Aussi l'industrie l'emploie-t-elle pour le blanchiment des tissus. II sert à fabriquer les hypochlorites, les chlorates ; on l'utilise aussi dans l'extraction du brome et de l'iode : c'est un excellent désinfectant.

Chlorure. - Ion est représenté par le symbole Cl- et groupe de minéraux qui se composent d'un métal combiné avec du chlore. Les chlorures  constituent une importante classe de minéraux en termes d'abondance et de diversité.

Chlorhydrique (acide). - Chlore et d'hydrogène, qui se forme dans l'action de l'acide sulfurique sur le sel marin. L'acide chlorhydrique HCl se prépare en traitant le chlorure de sodium par l'acide sulfurique. C'est un gaz incolore, d'une odeur piquante ; un litre de gaz a une masse 1,641 g. Très avide d'eau, il se dissout en grande proportion dans ce liquide; c'est cette dissolution qui constitue l'acide ordinaire ou esprit de sel du commerce. L'acide chlorhydrique sert à préparer le chlore et les hypochlorites, les chlorures, l'acide carbonique, l'eau régale, etc. ; on l'utilise pour saccharifer les grains, pour l'extraction de la gélatine des os, etc.

Choc. - Interaction brusque et souvent violente entre deux objets ou systèmes. C'est un événement au cours duquel l'énergie cinétique est transférée rapidement d'un objet à un autre, entraînant des changements dans le mouvement, la vitesse, la direction et parfois la déformation des objets impliqués. Les chocs peuvent être classés en deux catégories principales :

• Choc élastique, où  l'énergie cinétique totale des objets en collision est conservée. Après le choc, les objets rebondissent l'un contre l'autre et se séparent, sans subir de déformation permanente. 

• Choc inélastique, où une partie de l'énergie cinétique est dissipée sous forme de chaleur, de déformation ou d'autres formes d'énergie. Les objets en collision restent en contact après le choc et peuvent se déformer ou se coller ensemble. 

Lors d'un choc, les principes de conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement sont souvent utilisés pour analyser le mouvement des objets avant et après la collision. Ces principes permettent de déterminer les vitesses, les directions et les modifications de l'énergie cinétique associées au choc.

Chondre (ou chondrule). - Petite inclusion vitreuse de la taille d'un millimètre environ de roche silicatée plus ou moins sphérique que l'on rencontre dans les météorites les plus communes, appelées chondrites. L'origine des chondres, et leur mode d'incorporation dans les météorites sont mal compris.

Chondrite. - Météorite pierreuse contenant des chondres. Les chondrites contiennent divers autres composants tels que des minéraux silicatés (olivine, pyroxène, plagioclase), du fer-nickel métallique, des sulfures et d'autres phases minérales. Elles sont classées en plusieurs groupes en fonction de leurs caractéristiques géochimiques et pétrologiques :  chondrites carbonées (C), chondrites ordinaires (H, L, LL),  chondrites à enstatite (EH, EL) , etc.. Chaque groupe de chondrites représente un stade différent de différenciation et de processus thermiques dans le corps parent d'origine. Les chondrites sont les plus abondantes des météorites (85% de ces objets). 

Chromates. - Composés qui contiennent l'ion chromate (CrO42-). Les chromates ont de nombreuses applications, notamment dans la protection contre la corrosion, les pigments et les teintures. Exemple de chromate : la crocoïte ou chromate de plomb (PbCrO4).

Chromatographie. - Méthode utilisée pour séparer, identifier et analyser les différents composants d'un mélange. Le principe de base consiste à faire passer le mélange à analyser à travers une phase stationnaire, qui peut être sous forme solide ou liquide, tandis qu'une phase mobile, généralement un solvant, se déplace à travers la phase stationnaire. Les différents composants du mélange interagissent différemment avec la phase stationnaire, ce qui entraîne leur séparation pendant le processus de chromatographie. Parmi les types de chromatographie, citons :

• La chromatographie en phase liquide (CPL), où la phase stationnaire est un solide inerte, généralement emballé dans une colonne, et la phase mobile est un solvant liquide. Les composants du mélange sont séparés en fonction de leurs interactions chimiques avec la phase stationnaire et la phase mobile.

• La chromatographie en phase gazeuse (CPG), où  la phase stationnaire est un film ou un revêtement sur une colonne capillaire, et la phase mobile est un gaz. Les composants du mélange sont séparés en fonction de leur volatilité et de leurs interactions avec la phase stationnaire.

 â€¢ La chromatographie sur couche mince (CCM), où la phase stationnaire est une fine couche de matériau adsorbant étalée sur une plaque de support, et la phase mobile est un solvant qui se déplace par capillarité. Les composants du mélange se déplacent le long de la plaque en fonction de leur affinité pour la phase stationnaire.

• La chromatographie en phase supercritique (CPS), où la phase mobile est un fluide supercritique, c'est-à-dire un fluide à une température et une pression supérieures à son point critique, où il présente des propriétés intermédiaires entre un gaz et un liquide. La CPS combine les principes de la chromatographie en phase liquide et de la chromatographie en phase gazeuse.

Chrome (Cr), du grec khrôma = couleur. - Corps simple, métallique, dont les combinaisons sont remarquables par leur belle coloration. Numéo atomique : 24; masse atomique : 51,99. Le chrome fut découvert en 1797 par le chimiste français Vauquelin qui le retira d'un chromate de plomb (plomb rouge de Sibérie). Le chrome a pour densité 6,92 à 20°C. Le principal mirerai de chrome est la chromite ou sidérochrome ou ferrochromite ou fer chromé; celui-ci, traité au haut fourneau avec des minerais de fer, donne des ferro-chromes, que l'on utilise en métallurgie pour la préparation des aciers chromés. Parmi les composés du chrome employés industriellement, citons : le sesquioxyde de chrome, poudre verte utilisée dans la peinture sur porcelaine; l'hydrate chromique, que l'on obtient en calcinant un mélange de bichromate de potassium et d'anhydride borique et en projetant le tout dans l'eau (l'hydrate qui se forme se dépose au fond du vase sous forme d'une poudre verte connue dans le commerce sous le nom de vert Guignet, et utilisée dans la fabrication des papiers peints et l'impression des tissus); l'acide chromique a été employé en médecine comme caustique; le chromate de potassium, que l'on prépare au moyen de fer chromé, et que l'on utilise pour la teinture de la laine ainsi que pour la fabrication des autres chromates, en particulier du chromate de plomb (jaune de chrome), qui, par ébullition avec une solution de potasse, donne le rouge de chrome; le bichromate de potassium, qui, mélangé avec l'acide sulfurique, est employé comme oxydant dans certaines industries et comme dépolarisant en électricité dynamique.

Chromite. - Minéral d'importance significative en raison de son utilisation dans la production de chrome métallique, ainsi que dans d'autres applications industrielles. Chimiquement, la chromite est un oxyde de chrome et de fer, avec la formule chimique FeCr2O4. Visuellement, elle varie en couleur, allant du noir opaque au brun foncé. Elle présente ordinairement un éclat métallique brillant. Elle se trouve principalement dans les roches ultramafiques telles que les péridotites et les serpentinites, ainsi que dans certains gisements de placers. La principale application de la chromite est dans la métallurgie du chrome, où elle est utilisée pour produire du ferrochrome, un alliage de chrome et de fer largement utilisé dans la fabrication d'acier inoxydable et d'autres alliages résistants à la corrosion et à la chaleur. La chromite est également utilisée dans la production de pigments pour peintures, de réfractaires pour les hauts-fourneaux et les chemins de fer.

Chromodynamique quantique (QCD). - Branche de la physique des particules qui étudie l'interaction forte, l'une des quatre forces fondamentales de la nature. Elle se fonde sur une théorie quantique de champ basée sur le groupe de symétrie SU(3), qui décrit les interactions entre les quarks et les gluons en termes de charges de couleur. Le terme chromodynamique, vient de ce que, contrairement à l'électromagnétisme, où les particules portent une charge électrique positive ou négative, les quarks portent une des trois charges dites de couleur : rouge, vert ou bleu, tandis que les antiquarks portent l'opposé de ces couleurs. La QCD a été développée dans les années 1970 et est une partie intégrante du modèle standard de la physique des particules.

Chromosphère (Atmosphère du Soleil). - Basse couche de l'atmosphère du Soleil située immédiatement au-dessus de la photosphère. A la différence de la photosphère, des taches et des facules, la chromosphère n'est normalement visible, à la simple lunette, que pendant les éclipses totales, l'éclat du Soleil empêchant, en tout autre temps, de les discerner. La couche à laquelle correspond cetterégion a une épaisseur relativement faible (environ 2000 km).  Elle est nettement moins brillante que la photosphère; elle présente également une évolution verticale inverse de sa température : avec l'altitude, celle-ci croît entre 4300 K à sa base et 50.000 K environ à son sommet.

Chronomètre. - Instrument utilisé pour mesurer précisément le temps écoulé entre deux événements. Il est conçu pour fournir des mesures de temps précises et fiables, généralement avec une précision allant jusqu'au centième ou au millième de seconde.

Chute des corps. - Les lois qui président à la chute des corps sont les suivantes : 1° tous les corps tombent dans le vide avec la même vitesse; 2° si l'on considère des corps suffisamment denses pour qu'on puisse négliger la résistance de l'air, les lois du mouvement de chute sont celles d'un mouvement uniformément accéléré. En réalité, nous observons journellement des différences de vitesse dans la chute des corps à l'air; cela tient à ce que la résistance de l'air, qui est la même à égalité de surface, fournit pour chaque unité de masse un quotient d'autant plus grand que la densité du corps est moindre.

Chute libre de Galilée (expérience de la) = Expérience de la tour de Pise. -  Expérience de pensée destinée à montrer ue, contrairement à la croyance populaire de l'époque, les objets de masses différentes tombent à la même vitesse en l'absence de résistance de l'air. Selon la légende, Galilée aurait imaginé l'expérience en lançant simultanément une plume légère et une pierre lourde du sommet de la tour de Pise, supposément pour montrer que les deux objets atteindraient le sol en même temps. La théorie de Galilée était basée sur l'idée que, dans le vide absolu ou dans des conditions où la résistance de l'air est négligeable, tous les objets, indépendamment de leur masse, tombent à la même vitesse. Cette idée a été ensuite reprise et formulée de manière plus précise par Newton.

Ciel. - Partie d'espace qui semble former une voûte au-dessus de notre tête. - Les Anciens crurent d'abord à la matérialité de la voûte céleste, à laquelle les astres étaient supposés accrochés. Bientôt, la distinction des divers astres et l'observation de leurs mouvements propres les amenèrent à faire intervenir plusieurs sphères transparentes tournant avec des vitesses différentes. C'est ainsi que, pour Aristote, le huitième ciel ou firmament est réservé aux étoiles. Les Romains, les Hébreux, et aussi les astronomes du Moyen âge conservèrent cette conception un peu simple. qui faisait de la Terre le centre du monde, Ce fut seulement Copernic qui, en 1543, exposa le système planétaire héliocentrique. Bientôt, l'invention de la lunette astronomique et du télescope permit de préciser la distinction des planètes et des étoiles, celles-ci beaucoup plus éloignées de la Terre, et placées à une distance telle que la lumière de la plus proche met plus de quatre ans à nous parvenir. Les étoiles ont été groupées en constellations, dont la nomenclature la plus généralement adoptée aujourd'hui est due à l'astronome Ptolémée, pour la partie du ciel visible dans l'Europe et le bassin de la Méditerranée. Les principales des conslellalions sont la petite Ourse, la grande Ourse, le Bouvier, la Lyre, Persée, le Serpent, Cassiopée, Pégase, Andromède (constellations boréales), le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau, les Poissons (constellations zodiacales), la Baleine, Orion, le Chien, l'Hydre, le Centaure, la Boussole, l'Octant, la Croix du Sud, etc.

Cinabre. - Minéral composé de sulfure de mercure (HgS). Il est généralement de couleur rouge vif à rouge orangé, bien qu'il puisse parfois apparaître sous une teinte plus foncée ou presque noire. Le cinabre est une source importante de mercure et a été exploité depuis des millénaires pour cette raison. Il est également utilisé dans la fabrication de pigments rouges dans l'art et la décoration, bien que son utilisation ait considérablement diminué en raison de sa toxicité.

Cinématique. - Etude du mouvement des corps indépendamment des forces qui s'appliquent sur eux. Elle se concentre sur les aspects géométriques et temporels du mouvement, tels que la trajectoire, la vitesse, l'accélération et le temps. Elle décrit et analyse le mouvement en utilisant les concepts de référentiels, de trajectoires, de coordonnées, de vecteurs, ainsique de graphiques et des équations mathématiques. 

Cinérite. - Roche volcanique sédimentaire de texture généralement vitreuse et poreuse qui se forme à partir de matériaux pyroclastiques, d'abord transportés par des nuées ardentes, refroidis rapidement, puis consolidés et plus ou moins cimentés.

Circuit électrique. - Chemin emprunté par un courant électrique lorsqu'il circule en raison d'une différence de potentiel électrique.

Circulaire (mouvement). - Un mouvement est dit circulaire, lorsque la trajectoire du mobile est une circonférence de cercle. La loi d'un mouvement circulaire est une relation entre le temps et l'angle décrit par le rayon qui va du centre au point mobile, à partir de sa position initiale. En désignant cet angle par q, on représentera une loi de mouvement circulaire par une équation :

f(q, t)=0. 

La vitesse d'un mouvement circulaire prend le nom de vitesse angulaire de rotation, elle est exprimée par :

dq/dt;

l'accélération est de même désignée sous le nom de accélération angulaire et exprimée par :

d²q/dt².

Quand un point matériel se meut d'un mouvement circulaire et uniforme, il est soumis à une force constante (force centripète) qui a pour valeur :

mv² / r

v étant la vitesse du point, m sa masse, r le rayon de la circonférence sur lequel il se meut.

Circulation atmosphérique. - Mouvements de grande échelle de l'air dans l'atmosphère terrestre. Ces mouvements sont générés principalement par l'inégale distribution de l'énergie solaire sur la surface de la Terre, créant des différences de pression atmosphérique. La circulation atmosphérique a une influence majeure sur le climat et les conditions météorologiques à l'échelle mondiale. Elle contribue à la distribution de la chaleur, de l'humidité et des gaz à effet de serre, ainsi qu'au transport des masses d'air, des systèmes météorologiques et des polluants à travers le globe. Elle implique plusieurs phénomènes,  dont les principaux sont  :
• Le rayonnement solaire. - L'énergie solaire est inégalement répartie sur la surface de la Terre en raison de la courbure de la Terre, de l'inclinaison de l'axe de rotation et de la répartition des continents et des océans. Les régions près de l'équateur reçoivent plus d'énergie solaire que les régions polaires.

 â€¢ La  répartition de la chaleur. - L'énergie solaire chauffe la surface de la Terre, ce qui entraîne le réchauffement de l'air en contact avec la surface. L'air chaud a tendance à s'élever, créant des zones de basse pression.

 â€¢ La  convection. - Lorsque l'air chaud s'élève, il crée une zone de basse pression à la surface. L'air environnant plus frais et plus dense se déplace alors vers cette zone, créant des courants d'air ascendants. Ce processus dit de convection est responsable de la formation des cellules de convection dans l'atmosphère.

• Les  forces de Coriolis. - En raison de la rotation de la Terre, les masses d'air en mouvement sont déviées vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans l'hémisphère sud. Cette déviation est connue sous le nom d'effet de Coriolis et joue un rôle important dans la création et l'enroulement des vents dominants et des courants atmosphériques autour des régions anticycloniques (hautes pressions) et de basses pressions.

• Les  cellules de circulation. - La combinaison des différences de pression, de la convection et de l'effet de Coriolis donne lieu à des cellules de circulation atmosphérique à grande échelle. Les principales cellules de circulation atmosphérique sont la cellule de Hadley, la cellule de Ferrel et la cellule polaire, qui sont responsables des vents dominants et des régimes météorologiques caractéristiques dans différentes régions du globe.

De nombreux autres facteurs peuvent aussi intervenir, comme les caractéristiques topographiques, les océans, les variations saisonnières, les phénomènes météorologiques à petite échelle, etc.

Circumméridien. - Qui se trouve dans les environs du méridien du lieu. Exemple : hauteurs circumméridiennes = hauteurs d'astre ou de soleil, prises peu avant ou après le passage au méridien pour servir à la détermination de la latitude à la mer.

Circumpolaire (Les Jours et les Nuits*). - Un astre ou une constellation sont dits circumpolaires  lorsqu'ils restent toujours au-dessus de l'horizon, au cours du mouvement diurne. Cette caractéristique dépend de la distance angulaire de l'astre au pôle céleste et de la latitude de l'observateur : un astre est circumpolaire quand la distance de cet astre au pôle est moindre que la hauteur du pôle au-dessus de l'horizon. Une étoile circumpolaire passe deux fois par jour sidéral au méridien : une première fois en allant de l'est à l'ouest, dans l'hémisphère Nord. C'est son passage supérieur; une seconde fois en allant au contraire de l'ouest à l'Est, c'est son passage inférieur. Aux latitudes les plus élevées, les objets du Système solaire peuvent aussi être circumpolaires, c'est le cas notamment du Soleil (au-delà du cercle polaire (Nord et Sud), c'est-à-dire de 66° 33', et même dès 66°, du fait de la réfraction atmosphérique), qui alors, donne lieu au phénomène du Soleil de minuit.

Cirque. - On donne ce nom aux grands cratères de la Lune. Sur la Terre, ce nom s'applique à des formartions montagneuses arquées (ex. : le cirque de Gavarnie).

Cirrus. - Nuage offrant l'apparence d'une masse de filaments ténus ou de plumes légères. Les cirrus appartiennent à la catégorie des nuages élevés; ils  se trouvent à une altitude moyenne de 9000 mètres, formant de longues bandes fibreuses, tourmentées et ondulantes. Lorsqu'ils apparaissent par un temps beau, il y a lieu de craindre que celui-ci ne soit compromis : l'apparition des cirrus par temps calme annonce en général la pluie ou la neige.

Clastique (roche Roche détritique.

Clepsydre. - Ancien dispositif de mesure du temps, également connu sous le nom d'horloge à eau. C'était l'une des premières méthodes utilisées par les civilisations anciennes (Égypte,  Grèce, Mésopotamie, Chine) pour mesurer et indiquer le temps écoulé. L'instrument était généralement constitué d'un récipient d'eau percé de petits trous ou d'une ouverture contrôlée par une valve. L'eau s'écoulait d'un réservoir supérieur vers un réservoir inférieur à un débit constant. La mesure du temps s'effectuait en observant le niveau de l'eau qui s'écoulait dans le réservoir inférieur ou en utilisant des marques graduées sur le récipient pour estimer la durée écoulée.

Climat, du grec klima = inclinaison. - Ensemble de circonstances atmosphériques et météorologiques (température, pression atmosphérique, humidité, l'ensoleillement, etc.), considérées par rapport une région particulière de la Terre dont elles sont un des caractères lorsqu'on les observe sur des durées de plusieurs décénnies. Théoriquement, en raison de la position de la Terre par rapport au soleil, la température de la surface du globe devrait régulièrement décroître de l'équateur aux pôles. En fait, la prédominance locale de la mer, mauvaise conductrice de la chaleur, ou de la Terre, bonne conductrice et, par conséquent, facilement échauffée ou refroidie, le rôle des courants atmosphériques et marins, modifient la répartition des températures et des pressions; et le relief du sol, qui arrête ou laisse passer les vents humides venus de la mer, détermine sous une latitude identique des formes très variées de climat. On définit ainsi de très nombreux types de climats en fonctions de facteurs très divers (température, humidité, durée de la saison humide, durée de la saison chaude, etc.). Pour s'en tenir à une classification très sommaire, on peut distinguer trois grandes classes de climats :

1° Le climat maritime (côtes, îles, régions très ouvertes aux vents marins). Plus ou moins chaud selon la latitude, il est caractérisé par l'égalité remarquable de la température. En Europe, le climat océanique, humide et égal, et le climat méditerranéen, beaucoup plus sec, sont des climats maritimes.

2° Le climat continental (intérieur des grandes masses terrestres, régions abritées des vents de la mer par un bourrelet montagneux qui intercepte l'humidité). Il est caractérisé par la longue durée des périodes de sécheresse, la brusquerie des variations thermométriques, allant de l'extrême chaud (Sahel) à l'extrême froid (Asie centrale). Le climat désertique (dépressions sans écoulement vers la mer), avec sa sécheresse perpétuelle et ses extraordinaires anomalies de température, est l'expression exagérée du climat continental.

3° Le climat tropical (au Nord et au Sud de l'équateur), caractérisé par légalité d'une chaleur excessive, avec une saison régulière de grandes pluies.

Climatologie*. - Science qui étudie les climats,  leur évolution aussi bien future que passée sur de longues périodes de temps, ainsi que les processus qui le régissent. Elle se concentre sur l'analyse des conditions atmosphériques, des variations climatiques à long terme, des schémas de circulation atmosphérique, des interactions océan-atmosphère, des phénomènes météorologiques extrêmes, des cycles climatiques et des influences humaines sur le climat.

Clivage. - Terme qui se réfère à la tendance d'une roche à se fracturer le long de plans de faiblesse, créant ainsi des surfaces planes et lisses de rupture. Ces plans de clivage sont généralement déterminés par la structure cristalline ou la texture de la roche. Le clivage diffère de la rupture ou de la fissuration aléatoire qui peut se produire dans une roche lorsqu'elle est soumise à des contraintes, telle que la fracturation due à une pression ou une contrainte intense. Le clivage est spécifique à la structure et à la composition de la roche, tandis que la fracture peut se produire de manière plus aléatoire et sans suivre de plans de clivage préférentiels.

Cluse. - Coupure étroite creusée presque perpendiculairement dans un pic montagneux, et faisant communiquer deux dépressions séparées l'une de l'autre par ce pli. (S'emploie particulièrement dans le Jura).

CMB (cosmic microwave background). - Rayonnement électromagnétique émis environ 380.000 ans après le début de l'expansion cosmique (Rayonnement cosmologique).

CNO (cycle). - Cycle de combustion nucléaire ayant son siège dans le coeur des étoiles qui convertit l'hydrogène en hélium, et implique des noyaux d'atomes de carbone (C), d'azote (N) et d'oxygène (O). (Nucléosynthèse stellaire). Ce processus libère une quantité considérable d'énergie sous forme de lumière et de chaleur. Plus efficace à des températures et à des densités plus élevées que le cycle proton-proton, le cycle CNO est prédominant dans les étoiles massives (plus d'environ 1,5 fois la masse du Soleil).

Cobalt (Co). - Métal blanc rougeâtre, dur et cassant. C'est un corps simple (numéro atomique : 27; masse atomique :  58,93). Il fut isolé par Brandt en 1773. On retire le cobalt de minerais arséniés (smaltines), et sulfoarséniés(cobaltines). En Nouvelle-Calédonie, où on utilise des gisements de mananèse cobaltifères. Il se présente sous forme oxyde de cobalt hydraté (asbolane). C'est un métal dur, peu malléable, de densité 8,71 il 21°C, fondant très difficilement. On le rend malléable en l'alliant au magnésium, et ductile en l'alliant au cuivre; en combinaison avec le fer et l'acier, il produit des alliages d'une très grande dureté; ou l'utilise aussi pour le revêtement des métaux. La couche qu'il fournit est plus dure que celle donnée par le nickel. L'oxyde de cobalt donne au verre et aux pâtes céramiques une belle coloration bleue. Le cobalt a peu d'applications directes, mais il sert à préparer un certain nombre de colorants. 

Cobaltite. - Minéral de sulfure de cobalt. Chimiquement, elle est composée de cobalt, d'arsenic et de soufre. Formule chimique :  CoAsS. Visuellement, la cobaltite est généralement de couleur gris argenté à noir avec une éclat métallique brillant. Elle se forme souvent dans des environnements hydrothermaux à haute température, associée à d'autres minéraux de sulfures tels que la pyrite, la chalcopyrite et la sphalérite. Elle peut également se trouver dans des gisements de placers, où elle est souvent associée à d'autres minéraux de cobalt. La cobaltite est extraite pour récupérer le cobalt qu'elle contient, ainsi que parfois pour sa valeur en tant que spécimen minéral pour les collectionneurs.

Coeur. - En astronomie, on parle de coeur pour désigner les régions centrales d'un astre. Par exemple, le coeur d'une galaxie ou le coeur d'une étoile

Les anglo-saxons utilisent dans ces contexte le mot core, qui devrait se traduire par noyau. Comme dans les régions centrales des étoiles, on observe aussi la fusion d'autres sortes noyaux, ceux des atomes (nucleus en anglais.), on a préféré adopter dans ce site le mot coeur.
Collimation. - Angle formé par la direction horizontale de l'axe optique d'une lunette méridienne avec la ligne Nord-Sud du lieu considéré. Suivant que l'axe optique est dévié vers l'Est ou vers l'Ouest de la méridienne, quand on regarde le Sud, l'observation du passage a lieu trop tôt ou trop tard, et il faut apporter à l'heure de ce passage une correction. On détermine la collimation à l'aide des collimateurs. 

Collimateur. - Cet instrument qui sert à déterminer la collimation est généralement un petit télescope muni d'un réticule éclairé, et que l'on pointe avec la lunette dont on cherche la collimation. (L. Barré).

Colophonite. - Variété de grenat mélanite se trouvant en abondance dans les couches de fer oxydulé d'Arendal (Norvège). Elle se présente d'ordinaire en masses granulaires d'un brun de colophane plus ou moins foncé.

Coltan. - Abréviation de columbite-tantalite, un minerai composé de columbite et de tantalite, dont on extrait  le tantale (Ta) et le niobium (Nb), deux éléments qui sont des métaux rares et précieux, largement utilisés dans l'industrie, notamment pour la fabrication des ondensateurs dans les appareils électroniques (téléphones portables, ordinateurs et consoles de jeu).
Le coltan est principalement extrait au Brésil et surtout dans des pays d'Afrique centrale et de l'Est (Rwanda, Ouganda et Burundi), la République démocratique du Congo (RDC) étant le plus grand producteur mondial. Dans ce dernier pays et dans les pays voisins, l' exploitation du coltan est associée à de nombreux problèmes sociopolitiques et environnementaux.  ans de nombreuses régions, l'exploitation du coltan se fait de manière illégale ou non réglementée, ce qui conduit à des conditions de travail dangereuses, à l'exploitation des travailleurs, et à des impacts environnementaux néfastes. Dans certaines parties de la RDC et des pays voisins, l'extraction du coltan est liée à des conflits armés. Des groupes armés se livrent à des combats pour le contrôle des mines de coltan et d'autres ressources naturelles, ce qui entraîne souvent des violences contre les populations locales. L'exploitation du coltan est associée à des violations des droits humains, notamment le travail des enfants, le travail forcé, la violence sexuelle et d'autres formes d'exploitation. La richesse générée par le commerce du coltan peut conduire à la corruption et à l'instabilité politique dans les régions où il est extrait. Les revenus tirés de l'exploitation minière sont détournés par des élites politiques ou des groupes armés, au détriment du développement économique et social des populations locales. Enfin, l'exploitation minière du coltan peut avoir des conséquences néfastes sur l'environnement, notamment la déforestation, la pollution de l'eau et du sol (l'utilisation de produits chimiques comme les cyanures pour extraire le minerai et le lavage du minerai peuvent contaminer les cours d'eau et les sols environnants), et la perte de biodiversité.

Columbia  = Nuna. -  Supercontinent hypothétique qui aurait existé il y a environ 1,8 à 1,5 milliard d'années, pendant le Mésoprotérozoïque et le Néoprotérozoïque. On estime qu'il aurait regroupé des régions qui sont aujourd'hui une partie de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Australie et d'autres terres encore. Les indications en faveur de l'existence de Columbia proviennent d'analyses géologiques, géochimiques et paléomagnétiques des roches et des formations géologiques présentes dans les régions correspondantes, mais de grosses incertitudes subsistent.

Columbite = niobite - Minéral composé d'oxyde de niobium et de tantale.  Formule chimique : (Fe, Mn)(Nb, Ta)2O6 . Il s'agit d'un minéral relativement rare, mais il est important en raison de sa concentration en niobium et en tantale, qui sont des métaux précieux utilisés dans diverses applications industrielles. Elle est généralement de couleur noire à brun foncé et se présente sous forme de cristaux prismatiques ou granulaires. Il est souvent associé à la tantalite et est trouvé dans des pegmatites, des granites et des gisements de minéraux métalliques. La columbite est souvent associée à un autre minéral appelé tantalite, qui est une source importante de tantale. La columbite présente différentes variétés, principalement en fonction de sa composition chimique et de sa structure cristalline. Exemples :

• La columbite-(Fe) ( = ferrocolumbite) est composée principalement de fer et de niobium. Elle  peut former des cristaux prismatiques bien développés.

• La columbite-(Mn) ( = manganocolumbite) contient du manganèse et du niobium. Elle est généralement plus riche en manganèse que la columbite-(Fe).

• L'uranocolumbite est une variété rare de columbite qui contient de l'uranium. Sa formule chimique est (U4+,REE,Th)(Nb,Ta)2O6. Elle est généralement radioactive en raison de la présence d'uranium.

Colure (Le Repérage des astres). - On désigne ainsi chacun des deux grands cercles de la sphère céleste p assant par les pôles célestes et par les points d'intersection de l'écliptique avec l'équateur céleste, et sont perpendiculaires à l'équateur. Ils sont aussi perpendiculaires l'un à l'autre; car ils se coupent tous deux à angles droits aux pôles du monde. L'un passe par les points équinoxiaux; c'est-à-dire qu'il coupe l'écliptique aux points où ce cercle est aussi coupé par l'équateur. On l'appelle, à cause de cela, colure des équinoxes
Le point vernal* - Le premier de ces points équinoxes, marque le début du printemps (dans l'hémisphère nord), et il est appelé pour cette raison point vernal (du latin ver = printemps). 
L'autre passe par les points solsticiaux; c'est-à-dire, qu'il coupe l'écliptique aux points où ce cercle touche les tropiques. On l'appelle, pour cette raison, colure des solstices. Tous les astres placés sur le colure de solstices ont 90 degrés, ou 270 degrés d'ascension droite : et tous les astres placés sur le colure des équinoxes, ont 0, ou 180 degrés d'ascension droite.

Coma. - Composante d'une comète, correspondant à la partie visible de sa cheveulure. - On donne aussi ce nom à une aberration géométrique qui affecte certains systèmes optiques et transformant les points situés en dehors de l'axe optique en une petite "virgules" (coma en latin).

Combe. - Dépression longitudinale creusée par l'érosion dans un pli montagneux.

Combinaison chimique. - Situation dans laquelle deux substances réagissent entre elles pour former de nouvelles substances avec des propriétés différentes de celles des réactifs d'origine. Lorsqu'une combinaison chimique se produit, les atomes des réactifs se réarrangent pour former de nouvelles liaisons chimiques, créant ainsi de nouveaux composés.

Combustion. - Réaction chimique exothermique qui se produit entre un combustible et un comburant en présence d'une source d'énergie, généralement sous forme de chaleur ou d'une flamme. Cette réaction chimique libère de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. 

Comète, du grec komé = chevelure. - Petit corps de matière glacée décrivant autour du Soleil une ellipse très allongée (comètes périodiques) ou une parabole, et qui est accompagné d'une traînée lumineuse (queue), parfois double, qui s'étend à l'opposé du Soleil. Les comètes ne peuvent être vues en général qu à l'aide d'un instrument; à peine si un dixième d'entre elles sont visibles à l'oeil nu. En tout cas, elles sont composées deux parties principales :

1) la tête, comprend :
a) un noyau où se trouve condensée la masse de la comète. Celui-ci, de forme irrégulière et de dimensions de l'ordre du kilomètre, est un agrégat de poussières et de petits blocs rocheux scéllés ensemble par de la glace.

b) une chevelure ou coma, région diffuse, qui entoure le noyau, dont l'éclat va en diminuant vers la périphérie. La chevelure est analogue à une atmosphère formée autour du noyau par son émission de gaz et de poussières.

2) la queue, partie nébuleuse , qui peut être parfois très longue (plusieurs centaines de milions de kilomètres). On distingue dans la queue deux composantes, correspondant à la matière éjectée par le noyau et s'étalant dans l'espace sous l'effet du rayonnement et du vent solaire :
a) la queue de poussières, incurvée et jaunâtre; 

b) la queue de gaz ou de plasma, rectiligne et bleutée.

Les comètes, venues des régions externes du Système Solaire, acquièrent leurs caractéristiques en se rapprochant du Soleil, quand le rayonnement de celui-ci échauffant la glace du noyau conduit à sa sublimation et à la libération dans l'espace des particules solides qu'elle maintenait ensemble.

Complémentarité. - En physique, ce terme fait référence au fait que certains phénomènes ou théories peuvent être considérés comme complémentaires, même s'ils semblent initialement contradictoires ou incompatibles. Cela signifie qu'ils fournissent des descriptions différentes mais nécessaires pour comprendre pleinement le comportement de certains systèmes physiques.

Un exemple bien connu de complémentarité en physique est le principe de complémentarité ondes-corpuscules, également connu sous le nom de dualité onde-corpuscule, développé par Niels Bohr. Selon ce principe, les particules subatomiques peuvent présenter des propriétés à la fois ondulatoires et corpusculaires. On ne peut pas observer simultanément les deux aspects, ondulatoire et corpusculaire, des particules dans cette expérience. La description ondulatoire et la description corpusculaire sont considérées comme complémentaires et fournissent des informations différentes mais nécessaires pour une compréhension complète du phénomène. Ce principe remet en question la notion classique selon laquelle un objet doit avoir une description unique et bien définie. En physique quantique, le principe de complémentarité reconnaît la nature duale des particules et la nécessité d'adopter différentes perspectives pour décrire et expliquer pleinement les phénomènes observés.

Un autre exemple de complémentarité en physique est la complémentarité entre la mécanique classique et la mécanique quantique. La mécanique classique décrit le mouvement des objets macroscopiques selon les lois de Newton, tandis que la mécanique quantique décrit le comportement des particules subatomiques selon des principes probabilistes. Bien que ces deux théories semblent contradictoires, elles sont toutes deux nécessaires pour décrire correctement les phénomènes observés à différentes échelles.

Complexe de coordination = complexe métallique. - Entité chimique dans laquelle un ligand et un atome ou ion central (généralement d'un métral de transition) sont reliés par des liaisons chimiques. La géométrie (ocatédrique, tétraédrique, carrée plane, trigonale bipyramidale, etc.) d'un complexe de coordination dépend de la nature des ligands et du nombre de ligands liés à l'atome central. Les complexes de coordination sont souvent colorés en raison des transitions électroniques dans les orbitales d des ions métalliques. Ils jouent un rôle important dans de nombreux processus chimiques, tels que la catalyse, la reconnaissance moléculaire, et sont couramment étudiés en chimie inorganique et en biochimie. Exemples de complexes de coordination :  les complexes de métaux de transition tels que les complexes de fer, de cuivre, de cobalt, etc.

Composé chimique. - Un composé chimique est une substance formée par la combinaison de deux ou plusieurs éléments chimiques différents dans des proportions définies. Les composés chimiques sont caractérisés par la formation de liaisons chimiques entre les atomes constitutifs, ce qui entraîne la création de molécules ou de structures ioniques stables.

Composition chimique. - Description de la nature et de la quantité des substances chimiques présentes dans un échantillon ou dans une substance donnée. Elle détermine les éléments chimiques constitutifs et leurs proportions relatives dans une substance.

Compton (effet). - Phénomène de diffusion des rayons X ou des rayons gamma par des particules chargées, généralement des électrons, découvert Arthur H. Compton en 1923. L'effet Compton met en évidence le caractère corpusculaire des rayonnements électromagnétiques, tels que les rayons X et les rayons gamma, et confirme la dualité onde-corpuscule de la lumière. Il s'explique par l'interaction entre les photons (corpuscules de lumière) et les électrons libres présents dans la matière.

Condensation. - En thermodynamique, la condensation est un processus au cours duquel un gaz ou une vapeur se transforme en liquide. Cela se produit lorsque la température d'un gaz atteint son point de condensation, également appelé point de saturation, et que le gaz se refroidit suffisamment pour permettre la formation de liaisons intermoléculaires et la transition vers l'état liquide. 

Condensation (noyau de). - Terme utilisé en météorologie et en chimie pour désigner un point de départ à partir duquel un processus de condensation commence. En météorologie, un noyau de condensation est une particule microscopique autour de laquelle la condensation de la vapeur d'eau peut commencer pour former des gouttelettes d'eau ou des cristaux de glace. C'est à partir de tels  noyaux de condensation que se forment les nuages et les précipitations. Ils peuvent être des particules aérosols provenant de sources naturelles (comme les poussières minérales, le sel marin) ou anthropiques (comme les particules issues de la pollution). En chimie, le terme peut servir à décrire le point de départ à partir duquel une réaction de condensation (également appelée réaction de formation de liaisons) commence. Dans une réaction de condensation, deux molécules ou groupes fonctionnels se combinent en éliminant une petite molécule, généralement de l'eau (dans le cas d'une réaction de déshydratation), pour former une liaison chimique plus grande et plus complexe.

Conducteur. - Substance qui permet le passage de l'électricité ou de la chaleur à travers elle.

• Conducteur électrique : Un conducteur électrique est une substance qui permet le mouvement des charges électriques à travers elle. Les matériaux peuvent être classés en tant que conducteurs ou isolants en fonction de leur capacité à permettre ou à empêcher le déplacement des charges électriques. Les conducteurs permettent le déplacement libre des charges, tandis que les isolants empêchent ce déplacement. Les métaux, par exemple, sont de bons conducteurs électriques en raison de la mobilité élevée des électrons dans leur structure cristalline. 

• Conducteur thermique : Un conducteur thermique est une substance qui permet la conduction de la chaleur à travers elle. Les conducteurs thermiques sont caractérisés par leur capacité à transférer efficacement la chaleur d'une région à une autre. Les métaux sont aussi de bons conducteurs thermiques en raison de la mobilité des électrons qui peut transporter l'énergie thermique. Parmi les autres matériaux conducteurs thermiques, on trouve également le graphite, certaines céramiques et certains polymères.

La conductivité électrique et la conductivité thermique d'un matériau peuvent varier considérablement en fonction de sa structure, de sa composition, de sa température, etc. 

Cône d'ombre (astronomie) - Au cours d'une éclipse, zone de l'espace affectée par l'interposition devant le Soleil du corps responsable de l'éclipse.

Cône d'espace-temps (physique) - Dans le contexte de la relativité d'Einstein, zone de l'espace-temps dans laquelle deux observateurs peuvent avoir échangé une information.

Cône de déjection. - En géologie, on désigne ainsi l'ensemble des matériaux apportés par un torrent de montagne, au point où il débouche dans une vallée. En ce point, les blocs, pierrailles et graviers, rencontrant une pente plus douce et un espace plus vaste, se déposent en un large éventail. Généralement, les éléments les plus gros se rencontrent à la partie supérieure du cône, les galets et pierrailles vont un peu plus loin; les graviers, plus légers, sont entraînés à la suite, et les boues, facilement transportables, en forment la base. Mais cette structure des cônes de déjection est assez fréquemment bouleversée par les crues des torrents.

Cône d'éboulement. - On appelle ainsi un amas de matériaux qui se présentent en forme de cônes, à la base des montagnes, et qui résultent de la dégradation continue des sommets, par l'action répétée du gel et du dégel. Les cônes d'éboulement contribuent au comblement des lacs.

Cône volcanique. - Les volcans se présentent généralement sous la forme d'un cône ou d'une montagne avec une ouverture centrale appelée cratère. Le cône est formé par l'accumulation de matériaux éruptifs. Quelques cônes volcaniques sont entièrement formés de laves; c'est le cas du Mauna Loa et du Mauna Kea; mais il s'agit, le plus souvent, de cônes de débris formés autour de l'orifice du cratère par l'accumulation de scories, de lapilli, de cendres, rejetées pendant les éruptions. Le cône de débris le plus remarquable est celui du Cotopaxi, qui a une hauteur de 2000 mètres et une régularité géométrique. En France, les anciens volcans d'Auvergne présentent de jolis petits cônes, parmi lesquels il faut citer celui du Pariou.

Confinement des quarks. - Phénomène observé en physique des particules. Selon la théorie du confinement, les quarks, qui sont des particules élémentaires constituant les hadrons tels que les protons et les neutrons, ne peuvent pas exister sous forme isolée dans la nature. Ils sont toujours confinés à l'intérieur des hadrons et ne peuvent être observés directement en tant que particules libres. La raison principale du confinement des quarks tient aux propriétés de l'interaction forte, qui est responsable de l'attraction entre les quarks. L'interaction forte est médiée par les gluons. À mesure que les quarks se séparent, l'énergie potentielle augmente entre eux, ce qui conduit à la création de nouvelles paires quark-antiquark à partir du vide quantique. Ce phénomène, appelé création de paires quark-antiquark, compense l'énergie accrue, rendant les quarks impossibles à séparer.

Confluent (en latin : confluens, de cum = avec, et fluere = couler). - Lieu où deux cours d'eau viennent se réunir pour couler dans le même lit.

Conglomérat  Poudingue.

Conjonction, du latin conjunctio = union, liaison. - Rencontre apparente de deux astres dans la même région du ciel. La conjonction entraîne le phénomène des phases, pour les planètes comme pour la lune. Au moment de la conjonction de la lune, on dit que celle-ci est nouvelle. Si la lune restait dans le plan de l'écliptique, il y aurait éclipse à chaque conjonction ; il n'en est pas ainsi, puisque l'orbite lunaire est inclinée.

Conservation (lois de). - Principes fondamentaux de la physique qui énoncent que certaines quantités physiques dans un système isolé restent constantes au fil du temps, même si d'autres changements peuvent se produire. Exemples : la loi de conservation de la quantité de mouvement ( la quantité totale de mouvement  d'un système isolé reste constante, à moins qu'une force externe n'agisse sur le système); a loi de conservation de l'énergie ou premier principe de la thermodynamique (l'énergie totale d'un système isolé reste constante, même si elle peut changer de forme); les diverses lois applicables en physique des particules (lois de conservation de la charge électrique, de la charge baryonique, de la parité, etc.).

Conservation de la masse (loi de). - Elle exprime que la matière n'est ni créée ni détruite au cours d'une réaction chimique. Autrement dit, la masse totale des réactifs dans une réaction chimique est égale à la masse totale des produits. 

Constante. - En mathématiques, paramamètre qui conserve toujours la même valeur. Quantité indépendante des variables dans une fonction. - En physique, donnée numérique expérimentale, relative à un phénomène ou à un instrument
le point de fusion, le point d'ébullition, le poids spécifique d'un corps sont des constantes.

Constante solaire (= irradiance solaire). - Quantité d'énergie solaire que recevrait pendant une seconde une surface de 1 m2 située à une distance d'une unité astronomique, exposée perpendiculairement aux rayons du Soleil, et en l'absence d'atmosphère. Autrement dit, c'est l'expression de la puissance du rayonnement solaire (à toutes les longueurs d'onde) qui atteint 1 m² à la surface de la Terre. La constante solaire (qui peut varier en fonction de l'activité du Soleil) est évaluée à environ 1361 watts par mètre carré (W/m²). 

Constellation, du  latin constellatio; de cum = avec, et stella = étoile. - Groupement conventionnel d'étoiles sur la sphère céleste.

Convection. - Mode de transfert de chaleur qui se produit par le déplacement d'un fluide d'un endroit à un autre. Ce processus est alimenté par des différences de température ou de densité qui créent des mouvements de fluides en boucle, entraînant le transfert de chaleur. On distingue deux types de convection-

• La convection naturelle se produit lorsque le mouvement du fluide est induit par des différences de densité causées par des variations de température. Lorsqu'une partie du fluide est chauffée, elle devient moins dense et monte, tandis que la partie refroidie devient plus dense et descend. Cela crée des courants de convection, tels que les courants ascendants et descendants dans l'atmosphère ou les courants de convection dans les liquides chauffés.

 â€¢ La convection forcée  se produit lorsque le mouvement du fluide est provoqué par une force extérieure, telle que l'utilisation d'un ventilateur, d'une pompe ou d'un système de circulation. Dans ce cas, le fluide est forcé à circuler, ce qui accélère le transfert de chaleur. 

Cooper (paire de). - Paire d'électrons liée dans un état quantique particulier que l'on rencontre dans les matériaux supraconducteurs. Ces paires sont formées grâce à l'interaction des électrons avec les vibrations du réseau cristallin, appelées phonons. Les phonons jouent le rôle de médiateurs de l'attraction entre les électrons, ce qui conduit à la formation de paires stables dans lesquelles la disposition de chaque électron est telle que la somme totale de leur spin est nulle. De tels objets, obéissent alors à la statistique de Bose-Einstein (contrairement aux électrons individuels qui obéissent à celle de Fermi-Dirac), ce qui leur permet de se déplacer de manière cohérente (= coordonnée) à travers le matériau sans perte d'énergie, créant ainsi un courant électrique sans résistance. Cette explication de la supraconductivité a été développée en 1957 par John Bardeen, Leon Cooper et John Robert Schrieffer.

Cooperite. - Minéral du groupe des sulfures, plus spécifiquement un sulfure de platine. Sa formule chimique est (Pt,Pd,Ni)S. Ce minéral est nommé en l'honneur de William Jackson Cooper, un ingénieur et géologue qui a étudié les minéraux de platine. La cooperite se trouve principalement dans les dépôts de minéraux de platine, associée à d'autres minéraux riches en platine et en métaux du groupe du platine , tels que la braggite, la vysotskite, la sperrylite et la pentlandite. Elle se présente généralement sous forme de petits grains ou de cristaux noirs, souvent dans des agrégats ou en inclusion dans d'autres minéraux. La cooperite est un minéral relativement rare, mais il est important en tant que source de platine et de palladium.

Coordination (chimie). - Formation de liaisons chimiques spécifiques entre un atome central métallique et d'autres espèces chimiques appelées ligands. Ces liaisons, appelées liaisons de coordination, sont caractérisées par le partage de paires d'électrons entre l'atome central métallique et les ligands. Le nombre de ligands liés à l'atome central est appelé nombre de coordination. Il détermine la géométrie du complexe de coordination.

Coordonnées*. - Eléments nécessaires pour fixer la position d'un point sur un plan ou dans l'espace.Les coordonnées peuvent être exprimées dans différents systèmes de référence, en fonction du contexte dans lequel elles sont utilisées. Par exemple, dans un système de coordonnées cartésiennes, les coordonnées sont généralement exprimées sous forme de paires de valeurs (x, y) dans un plan à deux dimensions, ou de triplets de valeurs (x, y, z) dans un espace tridimensionnel. L'axe x représente généralement la position horizontale, l'axe y représente la position verticale, et l'axe z représente la position perpendiculaire au plan.

Coordonnées célestes. - Il s'agit de systèmes particuliers de coordonnées, bâtis sur le modèle des coordonnées terrestres, mais destinées à fixer la position des astres sur la sphère céleste. On ne mentionnera que les plus couramment utilisés. (Le Repérage des astres). Si l'on veut simplement déterminer la position d'un astre dans le ciel à un instant donné, il suffit de recourir à un système de coordonnées locales, tel que le système de coordonnées horizontales, où la position est fixée par la hauteur et l'azimut. Ces deux coordonnées astre varient cependant d'un instant à l'autre à cause du mouvement diurne. Si l'on veut fixer la position relative des étoiles sur la sphère céleste, il faut employer des systèmes de coordonnées qui participent au mouvement diurne de la sphère céleste. On prend l'équateur céleste ou le grand cercle perpendiculaire à l'axe du monde, et on y rapporte l'étoile par sa déclinaison et son ascension droite. C'est le système de coordonnées équatoriales, qui est un système géocentrique, et qui est le plus communément employé pour repérer la position des astres lointains (étoiles, galaxies, etc. Mais on peut employer aussi un système mixte (à la fois local et basé sur les notions du système de coordonnées équatoriales), c'est le système des coordonnées horaires, dont les deux coordonnées se nomment déclinaison et angle horaire. Enfin, dans l'étude des mouvements du Soleil ou des planètes, on fait usage d'un autre système de coordonnées où le plan fondamental, au lieu d'être l'équateur céleste, est le plan de l'écliptique. C'est le système de coordonnées écliptiques.

Coordonnées écliptiques(Le Repérage des astres). - Dans l'étude des mouvements du Soleil ou des planètes, on fait usage d'un système de coordonnées où le plan fondamental est le plan de l'écliptique. Les deux coordonnées utilisées dans ce cas sont la latitude* et la longitude* écliptiques. 

• La latitude - Si, par une étoile, on mène un plan passant par l'axe de l'écliptique, la distance de l'étoile à l'écliptique, comptée sur ce cercle, est la latitude l;  La latitude se compte de 0 à 90° (soit de -90 à +90° entre les pôles ecliptiques), elle est boréale ou australe; 

• La longitude. La longitude b (Bêta) est l'arc compté sur l'écliptique, depuis le cercle de latitude jusqu'à l'équinoxe du printemps (le point vernal g); la longitude se compte, de l'ouest à l'est, de 0 à 180°, ou de 0 à 360°.

• Angle de position, triangle de position. On appelle angle de position d'un astre l'angle formé à son centre par ses cercles de latitude et de déclinaison, on encore l'angle qui a pour sommet le centre de cet astre dans le triangle de position, ce triangle ayant lui-même ses trois sommets déterminés par l'astre, le pôle et le zénithdu lieu d'observation.

Coordonnées équatoriales. - Dans le système de coordonnées équatoriales, l'équateur céleste (coordonnée delta ou déclinaison, qui sépare un astre de l'équateur céleste) et le plan du méridenpassant par le point vernal, intersection de l'écliptique et de l'équateur céleste (coordonnée alpha ou ascension droite, angle entre le cercle horaire de l'astre avec le cercle horaire du point vernal ) sont pris comme plans de référence.

Coordonnées horaires(Le Repérage des astres). - Le déplacement des astres du fait du mouvement diurne rend intéressante l'utilisation du système de coordonnées horaires, qui est un système de coordonnées locales "mixtes", dans lequel les plans de référence sont l'équateur céleste et le plan méridien du lieu de l'observation. La position d'un objet sur la voûte celeste par l'angle horaire H et la déclinaison d

• L'angle horaire* H est l'angle mesuré le long de l'équateur céleste entre le méridien local et le cercle horaire passant par cet astre. Cette mesure se fait à partir du Sud en tournant vers l'Ouest. Elle s'exprime le plus souvent en heures, minutes et secondes, mais parfois aussi en degrés (de 0° à 360°, dans le sens rétrograde).

•  La déclinaison* d, est, comme dans le système de coordonnées équatoriales, l'angle qui sépare un astre de l'équateur céleste. Ici encore, elle se mesure de 0° à 90° (positivement vers le nord et négativement vers le sud).

Coordonnées horizontales. -  Système de coordonnées dont les plans de référence sont l'horizontale du lieu d'observation (coordonnée h ou hauteur, qui est l'angle qui sépare l'astre et le plan horizontal) et le plan méridien.  (coordonnée a ou azimuth, angle entre le cercle vertical passant par l'astre et le plan méridien).

Coordonnées terrestres. -  La surface terrestre est divisée, pour la commodité des mesures géographiques, d'abord en 360 grands cercles ou méridiens, passant par les pôles et déterminant entre eux des angles dièdres égaux, puis, perpendiculairement à ceux-ci, par 180 autres cercles, parallèles à l'équateur et équidistants. Les premiers fournissent les degrés de longitude, qui se comptent, en partant d'un méridien d'origine (longitude 0), vers l'Ouest et vers l'Est; les seconds donnent les degrés de latitude, qui se comptent en partant de l'équateur (latitude 0) vers le Nord et le Sud. La distance relative du centre de la Terre s'exprime, d'autre part, par l'altitude c'est la hauteur au-dessus ou au-dessous du niveau moyen de la mer pris comme plan de comparaison. La position exacte d'un point à la surface de la Terre se trouve ainsi déterminée par trois éléments : la longitude, la latitude et l'altitude.

Copernicium (Cn). - Élément chimique de numéro atomique 112. Il s'agit d'un élément synthétique créé en laboratoire pour la première fois en 1996 à l'Institut GSI pour la recherche sur les ions lourds à Darmstadt, en Allemagne. Étant donné sa brièveté de vie, ses propriétés chimiques et physiques sont difficiles à étudier. Cependant, selon les prédictions théoriques et les expériences limitées, voici quelques propriétés peuvent lui être attribuées. Sa masse atomique est estimée à environ 285. La configuration électronique du copernicium est prévue pour être [Rn] 5f146d107s27p2, ce qui le placerait dans le bloc p du tableau périodique.  Il est probable qu'il réagisse chimiquement avec d'autres éléments pour former des composés, mais ces réactions n'ont pas encore été observées expérimentalement. Il est également probable qu'il ait des points de fusion et d'ébullition relativement élevés en raison de son caractère métallique.

Corde cosmique. - Une corde cosmique est un défaut topologique linéaire (de dimension 1). C'est, à l'heure qu'il est, seulement une structure hypothétique qui pourrait exister dans l'univers selon certaines théories de grande unification de la physique des particules et de la cosmologie. Dans le cadre de ces théories, qui prévoient aussi d'autres sortes de défauts topologiques (par exemple des murs domaniaux de dimension 2, ou des monopôles magnétiques, ponctuels), les cordes cosmiques sont formées lors de la phase de brisure d'une symétrie fondamentale de l'univers, appelée brisure de la symétrie de jauge. Ces brisures de symétrie pourraient s'être produites au tout début de l'expansion de l'univers.

Les cordes cosmiques pourraient avoir une densité élevée d'énergie et être responsables de l'apparition de perturbations gravitationnelles et de distorsions de l'espace-temps.

Cordiérite. - Minéral appartenant à la famille des silicates. Sa composition chimique est (Mg,Fe)2Al4Si5O18. Elle est également connue sous le nom d'iolite, notamment lorsqu'elle est utilisée comme pierre gemme. La cordiérite peut se trouver dans les roches métamorphiques riches en aluminium, telles que les gneiss et les schistes. Elle se forme à des températures et des pressions moyennes à élevées. La cordiérite est connue pour son phénomène de dichroïsme, ce qui signifie qu'elle peut apparaître de différentes couleurs selon la direction à travers laquelle elle est observée. Typiquement, la cordiérite peut présenter des teintes bleues, violettes, grises ou brunes. En plus d'être utilisée comme pierre gemme, la cordiérite est également employée comme matériau réfractaire en raison de sa résistance à la chaleur et de sa faible expansion thermique. Elle est également utilisée dans l'industrie céramique pour fabriquer des réfractaires et des porcelaines. En géologie, la présence de cordiérite peut être un indicateur des conditions de pression et de température lors de la formation des roches.

Corindon. - Les corindons (Al2O3) sont des minéraux rangés dans la catégorie des oxydes et hydroxydes. Ce sont les plus durs des corps après le diamant. Ils constituent des pierres précieuses justement recherchées. Il en existe plusieurs variétés, qui se distinguent par leur couleur :

  • Le saphir est bleu.

  •  
  • Le rubis oriental est rose;

  •  
  • La topaze orientale est jaune;

  •  
  • L'émeraude orientale est verte.

  •  
  • L'améthyste orientale est violette.
  • On rencontre les corindons dans le granite, les basaltes, les sables diamantifères. L'émeri, que sa dureté fait employer au polissage, est un mélange de corindon et de fer oligiste.

    Coriolis (accélération de) ( = accélération complémentaire). - Composante de l'accélération d'un corps mobile dans un système de référence en rotation. Cette accélération, dont on doit la découverte à Gustave Coriolis explique en particulier l'enroulement des perturbations atmosphériques (Cyclone, etc.).

    Coronographe. - Instrument utilisé en astronomie pour observer la couronne solaire ou d'autres régions très proches du soleil en bloquant sa lumière directe intense. Le principe de base d'un coronographe consiste à introduire un dispositif, généralement un disque ou un masque opaque, devant l'objectif de l'instrument pour bloquer directement la lumière intense du soleil. Ce masque crée une occultation artificielle qui permet d'observer les régions plus faiblement lumineuses autour du soleil, telles que la couronne solaire. Des coronographes particuliers ont aussi été mis au point pour observer l'environnement immédiat des autres étoiles.

    Corps. - Nom généralement attribué à toute portion limitée de la matière. En astronomie, les corps célestes (ou astres) sont les étoiles, les planètes, etc. En physique, les corps sont couramment divisés en solides, tels que les pierres, les métaux, les bois...; en liquides, tels que l'eau, l'alcool, le mercure...; en gazeux, tels que l'air, la vapeur d'eau... En chimie, on divise les corps en corps simples et corps composés. Les premiers sont les éléments qui, en s'unissant entre eux de mille manières, constituent les seconds. Les corps composés peuvent donc être décomposés en leurs éléments constituants. (A19.). 

    Corps noir. - Corps théorique qui absorbe tout le rayonnement qu'il reçoit et le réémet intégralement et se trouve donc en équilibre thermique. La distribution en fonction de la longueur d'onde du rayonnement réémis par un corps noir définit sa température.

    Corps simples. - Les corps de la nature sont dits corps simples lorsqu'ils ne sont susceptibles d'aucune décomposition, quelles que soient les épreuves d'analyses auxquelles on les soumette; au contraire, on appelle corps composés ceux qui, à l'analyse, se décomposent en deux ou plusieurs corps simples. Les corps simples peuvent être partagés notamment en métalloïdes et métaux. Les premiers, en général, ne possèdent pas l'éclat dit métallique et, de plus, sont mauvais conducteurs de la chaleur et de l'électricité; les seconds, au contraire, sont bons conducteurs de la chaleur et de l'électricité, et possèdent l'éclat métallique. En réalité, il est difficile de partager nettement les corps en métalloides et métaux. 

    Corps (problème des trois). - Ce problème de mécanique céleste, peut s'énoncer ainsi : «-Trois points matériels de masses connues occupent à un moment donné des positions connues de l'espace; leurs vitesses en grandeur et direction sont connues, et ils se trouvent soumis deux à deux à la loi de gravitation, - comment déterminer leurs positions à un instant quelconque. »

    Corpusculaire (physique) = physique des particules = physique des hautes énergies. - Branche de la physique qui étudie le comportement des particules élémentaires, telles que les électrons, les protons, les neutrons, les quarks et les neutrinos, ainsi que les interactions fondamentales qui les gouvernent. Elle vise à comprendre la structure fondamentale de la matière et les forces qui régissent l'univers à une échelle microscopique. 

    Corpuscule. - Particule ou une entité discrète de très petites dimensions.  En mécanique quantique, le terme "corpuscule" s'applique à l'un de deux aspects sous lesquels se manifeste l'objet quantique. L'autre aspect étant celui d'"onde". La dualité onde-corpuscule est le fondement même du monde quantique.

    Correspondance (principe de). - Concept utilisé dans la physique pour établir une relation entre deux descriptions théoriques d'un même phénomène, généralement dans des régimes différents. Un principe de correspondance repose sur l'idée que deux théories physiques distinctes, formulées dans des cadres différents, devraient donner des résultats similaires dans les limites appropriées. Cela signifie que lorsque les conditions sont telles que l'une des théories est valable, l'autre théorie doit fournir des résultats qui lui correspondent.

    Un exemple bien connu de principe de correspondance est le principe de correspondance classique-quantique. Selon ce principe, les prédictions de la physique classique doivent correspondre aux prédictions de la physique quantique lorsque les systèmes sont suffisamment grands et les énergies suffisamment faibles pour que les effets quantiques soient négligeables. Cela permet de relier les résultats classiques bien établis aux résultats quantiques plus précis dans le régime approprié.

    Corrosion. - Dégradation d'un matériau, et plus spécialement d'un métal, par un processus électrochimique. Elle se produit lorsque des métaux entrent en contact avec des substances corrosives, telles que l'oxygène, les acides, les sels ou d'autres agents chimiques. C'est un processus qui implique généralement deux réactions principales : l'oxydation du métal et la réduction d'un autre composant chimique présent dans l'environnement. Dans la plupart des cas, l'oxydation du métal est favorisée par la présence d'eau ou d'humidité, car elle facilite les réactions chimiques.

    Corsalite. - Minéral relativement rare composé de phosphore et de fer. Sa composition chimique est généralement écritet Fe3P. Il cristallise dans le système cristallin cubique et se présente sous la forme de cristaux opaques de couleur argentée à gris métallique. La corsalite se forme dans les dépôts de minéraux métalliques associés à des gisements de fer, souvent en association avec d'autres minéraux de phosphore et de fer, tels que la schreibersite et la hollingworthite. Bien que la corsalite ne soit pas aussi largement connue ou utilisée que certains autres minéraux, elle est étudiée par les minéralogistes pour mieux comprendre sa formation géologique et ses propriétés physiques et chimiques. Elle peut également être un minéral d'intérêt dans le contexte de la géologie économique pour son association avec des minéraux de valeur tels que le fer.

    Cosmonomie, du grec kosmos = monde, et nomos = loi). - Ensemble des lois qui régissent l'univers.

    Cosmique - Qui a rapport au monde. Se dit du lever et du coucher d'un astre, quand ils ont lieu en même temps que ceux du Soleil (lever et coucher cosmiques).

    Cosmique (rayonnement). - Particules (protons, noyaux d'hélium, électrons, photons gamma, etc.) de très haute énergie qui parcourent l'espace interstellaire et interplanétaire et pourrait y être accélérées par les champs magnétiques présents (Les ondes de choc générées lors de collisions de galaxies, d'explosions stellaires ou d'autres événements cosmiques violents peuvent être à l'origine de tels champs, tout comme; les magnétars, qui sont sont des étoiles à neutrons extrêmement magnétisées qui peuvent produire des éruptions et des tempêtes magnétiques intenses). Sur Terre, l'atmosphère agit comme un bouclier protecteur contre une grande partie du rayonnement cosmique. Les particules chargées sont déviées par le champ magnétique terrestre et une grande partie du rayonnement est absorbée ou dispersée dans l'atmosphère. Cependant, à des altitudes élevées, l'exposition au rayonnement cosmique peut augmenter. Plusieurs sources sont évoquées pour expliquer l'origine de ce rayonnement :

    • Les supernovas, qui correspondent à l'explosion d'une étoile massive en fin de vie, peuvent libérer des quantités massives de rayonnement cosmique. Les particules énergétiques produites lors de ces explosions peuvent parcourir de grandes distances dans l'espace avant d'atteindre la Terre.

    • Les sursauts gamma correspondent quant à eux à phénomènes hautement énergétiques, peut-être causés par les interactions de trous noirs avec leur environnement. Ces événements peuvent générer des particules subatomiques qui se déplacent à des vitesses proches de celle de la lumière.

    • Le Soleil est également un émetteur de particules chargées de haute énergie, avec des caractéristiques identiques à celles du rayonnement cosmique. On parle ordinairement de vent solaire, plutôt que de rayonnement cosmique pour qualifier ce flux. Le vent solaire peut interagir avec le champ magnétique terrestre et produit des aurores polaires.

    Cosmogonie,  du grec kosmos = monde, et gonos = génération. - Système de la formation de l'univers : la cosmogonie d'Hésiode était une cosmogonie mythique. La théorie scientifique décrivant l'origine de l'univers est la théorie du big bang.

    Cosmogonique. -  Qui a rapport là la cosmogonie. - Hypothèse cosmogonique de Laplace. On désigne sous ce nom la théorie célébre dans laquelle Laplace explique la formation du Système solaire par la condensation de divers éléments d'une nébueuse, qui obéissent tous à la loi de gravitation universelle énoncée par Newton.

    Cosmographie*, du grec kosmos = monde, et graphein = décrire). - Science des mouvements astronomiques de la terre, de l'univers.

    Cosmolabe, du grec kosmos = monde, et lambanein = prendre. - Ancien instrument qui représentait les cercles de la sphère et servait a prendre les hauteurs.

    Cosmologie, du grec kosmos = monde, et logos = discours). - Science des lois générales qui gouvernent l'univers et permettent d'en comprendre la structure et l'évolution.

    Cosmos. - Monde au sens large, l'univers. Le terme est dérivé du mot grec kosmos, qui signifie ordre ou monde organisé. Parler de cosmos ce n'est donc pas seulement se référer à l'ensemble des objets que contient de l'univers (étoiles, galaxies, planètes, etc.), mais aussi viser son organisation globale, sa structure à différentes échelles. 

    Côte. - Rivage de la mer. Les côtes sont, au sens exact du mot, le point de contact des mers et des continents. Elles participent étroitement à la structure géologique et géographique de ces derniers. Une région montagneuse ou granitique se termine en général par une côte dentelée. Une région de plaines s'achève généralement sur la mer par des côtes droites, sablonneuses, souvent bordées d'étangs et de dunes. Les plateaux calcaires, enfin, viennent surplomber les flots en de hautes falaises. La destruction des côtes par les eaux marines est d'autant plus rapide qu'elles se composent de roches plus friables, notamment de calcaires. La mer, d'ailleurs, utilise les matériaux détritiques ainsi produits par la désagrégation de certains points d'une côte, pour en remblayer d'autres, par un incessant travail d'échange.

    Coucher d'un astre. - Passage apparent d'un astre au-dessous de l'horizon en raison de la rotation de la Terre.

    Couleur. - 1) La couleur est liée à la perception visuelle de la lumière et à la manière dont les objets interagissent avec elle. Elle est déterminée par la longueur d'onde de la lumière visible (différentes longueurs d'onde de la lumière visible correspondent à différentes couleurs). Lorsque la lumière frappe un objet, cet objet peut absorber certaines longueurs d'onde et réfléchir d'autres longueurs d'onde. Les longueurs d'onde réfléchies sont captées par nos yeux, et notre cerveau les interprète comme des couleurs. Ainsi, la couleur d'un objet dépend des longueurs d'onde de la lumière qu'il réfléchit. 2) En physique des particules, le terme de couleur est utilisé dans un sens complètement différent. C'est un concept lié à la chromodynamique quantique (QCD), qui est la théorie des interactions fortes entre les quarks et les gluons. La QCD est basée sur une symétrie appelée symétrie de couleur, qui est analogique à la symétrie électromagnétique dans l'électrodynamique quantique (QED). Cette symétrie de couleur implique l'existence de trois types de charges de couleur : le rouge, le vert et le bleu. Les quarks portent chacun une charge de couleur, qui peut être soit rouge, soit vert, soit bleu. De plus, les antiquarks portent une charge de couleur anti-rouge, anti-vert ou anti-bleu. Il existe également des particules de force appelées gluons, qui portent des charges de couleur et d'anti-couleur. Les gluons permettent aux quarks de changer leur couleur lors des interactions. 

    Coulomb (loi de). - Cette loi définit la force F d'attraction ou de répulsion qu'exercent entre elles deux charges électriques q et q' en fonction de leur distance d. Elle indique ainsi que la force  entre deux charges électriques est directement proportionnelle au produit de leurs charges et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare.

    Courant. - Mouvement horizontal de grandes masses d'eau (courant marin) ou d'air (vent) dans une même direction. Curants océaniques et atmosphériques sont interconnectés et constituent le système climatique global de la Terre.

    Les courants atmosphériques sont les mouvements horizontaux de l'air à différentes échelles. Ils sont causés par des différences de pression atmosphérique, des variations de température, des effets de la rotation de la Terre et d'autres forces. Les courants atmosphériques sont responsables de la formation de divers systèmes météorologiques (dépressions, anticyclones, fronts et tempêtes). Ils influencent le transport de chaleur, d'humidité et de pollution dans l'atmosphère.

    Les courants marins sont les mouvements horizontaux de l'eau à grande échelle dans les océans. Ils sont principalement causés par les vents, les différences de densité, les effets de la rotation de la Terre (force de Coriolis) et les interactions avec les côtes. Les courants marins peuvent être de différentes natures, tels que les courants de marée, les courants de surface, les courants profonds, les courants côtiers, etc. Ils jouent un rôle important dans la circulation océanique globale, l'échange de chaleur et de substances chimiques.

    Courant électrique. - Electricité qui se propage dans un conducteur. Courant continu, celui dont le sens de propagation ne change pas, et dont l'intensité est sensiblement constante. Courant alternatif, celui dans lequel le sens et l'intensité changent rapidement et périodiquement. Courants polyphasés, ensemble de plusieurs courants alternatifs de même période et de même intensité maximum, mais qui n'obtiennent cette intensité maximum que l'un après l'autre et périodiquement. - Chaque fois qu'un conducteur électrique réunit deux autres conducteurs à des potentiels différents, ce conducteur devient le siège d'un déplacement d'électrons; on dit qu'il est parcouru par un courant électrique. Un courant est susceptible de produire des actions chimiques, magnétiques, et calorifiques. L'intensité I du courant, c'est-à-dire la quantité d'électricité qui passe du pôle + au pôle - par seconde est liée à la force électromotrice (tension) U, c'est-à-dire la différence de potentiel entre les pôles et à la résistance R du conducteur par loi d'Ohm (U = R.I). La résistance d'un conducteur est proportionnelle à sa longueur, et inversement proportionnelle à sa section. Le courant électrique dégage dans un conducteur de résistance une quantité de chaleur proportionnelle à la résistance, au carré de l Intensité, et au temps, c'est la loi de Joule. 

    Courbure de l'espace-temps. - Concept de la relativité générale selon laquelle la présence de matière et d'énergie courbe l'espace-temps lui-même, donnant lieu à ce que nous percevons comme la force gravitationnelle.  La courbure de l'espace-temps est générée par la distribution de masse et d'énergie dans l'univers. Les objets massifs, tels que les étoiles, les planètes ou les galaxies, courbent l'espace-temps autour d'eux, créant une sorte de déformation dans laquelle d'autres objets se déplacent le long de trajectoires influencées par cette courbure. La courbure de l'espace-temps est représentée mathématiquement par le tenseur de courbure de Riemann.

    Couronne (Atmosphère solaire). - Région supérieure et très étendue de l'atmosphère du Soleil et de nombreuses étoiles (seules les plus massives en sont dépourvues). Dans le cas du Soleil, sa température peut atteindre les 2 millions de degrés. Elle est principalement visible lors des éclipses, à l'occasion desquelles elle apparaît comme une grande auréole de lumière laiteuse autour du disque solaire. Dans le domaine visible, le rayonnement de la couronne provient de la diffusion par les électrons et les poussières qu'elle contient de la lumière en provenance des couches plus profondes de l'atmosphère solaire. L'intensité de cette lumière, qui va en diminuant à mesure que l'on s'éloigne du centre du Soleil, est à peu près égale à celle de la pleine Lune. On y distingue, d'abord, en contact avec le Soleil, un anneau très brillant, de 15 à 20° de largeur, puis, autour; une seconde région, encore assez vive, enfin, au-dessus de cette région, l'auréole proprement dite, qui se prolonge à des distances considérables, souvent à plus d'un million et demi de kilomètres. La couronne est une structure de forme irrégulière et variable dans le temps, comme ont pu le constater depuis longtemps les astronomes grâce aux éclipses, qui ont tôt fait de lier ces changements à la période des taches solaires. Très irrégulière et accompagnée de longs rayons, de banderoles, d'aigrettes, aux époques des minima de taches, elle est à peu près régulière au moment des maxima. Plusieurs structures peuvent être identifiées dans la couronne. On citera les panaches qui s'extraient des régions polaires du Soleil et qui sont en relation avec les lignes ouvertes du champ magnétique dipolaire du Soleil. Egalement en relation avec ces lignes ouvertes du champ magnétique, on remarque aussi de vastes cavités, appelées trous coronaux. Elles représentent des portes ouvertes pour la composante rapide du vent solaire, ce flot de particules diverses (électrons, protons) soufflé par le Soleil dans l'espace interplanétaire. Mais les structures les plus spectaculaires de la couronne sont certainement les protubérances, qui s'élancent loin dans l'espace.

    Cours (d'un fleuve). - Trajectoire que l'eau suit à partir de sa source d'un fleuve ou d'une rivière  jusqu'à son embouchure. 

    Covalence. - C'est le nombre maximum de liaisons covalentes qu'un atome peut former. Ce nombre est constant pour  la plupart des éléments, mais pas pour les métaux de transition.

    Covalente (liaison). - La liaison covalente est un des principaux types de liaison chimique unissant deux atomes. Elle consiste en un partage d'électrons entre deux atomes de sorte que chacun d'eux complète ainsi sa couche électronique périphérique (couche de valence) et se place ainsi dans un état plus stable. Cette stabilité accrue vient de ce que l'énergie correspondant à une situation où les électrons périphériques d'un atome sont couplés par paires (doublets) est plus basse que dans le cas où un électron périphérique n'est pas apparié (singlet). Un liaison covalente peut se comprendre alors comme la formation de doublets dont chaque électron est un singlet apporté par chacun des atomes liés. Dans une liaison covalente dative ou liaison coordonnée, les deux électrons de la liaison sont fournis par le même atome, qui fait don d'une seule paire. On parle de liaison covalente simple, double ou triple, lorsque, respectivement, c'est une, deux ou trois paires d'électrons qui sont partagées entre les deux atomes. Les liaisons covalentes entre les atomes sont fortes. Cependant, les composés covalents (composés liés par des liaisons covalentes et formant des molécules) sont généralement des liquides ou des gaz à température ambiante. Leurs points de fusion et d'ébullition sont bas car l'attraction entre les molécules formées est faible et  peu d'énergie est nécessaire pour la surmonter. Ces composés, ne mettant pas en jeu des ions (particules chargées électriquemen), ne conduisent pas l'électricité.

    Cratère. - Il convient de distinguer cratères volcaniques et les cratères d'impact. - Les cratères volcaniques sont les ouvertures par laquelles les volcans vomissent leur lave, leur fumée, leurs cendres, etc.. Certains cratères de volcans éteint contiennent en leur fond un lac. Le cratère d'un volcan présente ordinairement un cône eu forme d'entonnoir. Il est dit central quand il occupe le sommet du volcan; il est adventif quand il s'ouvre au flanc de la montagne. Il existe d'ailleurs des cratères d'éffondrement, qui résultent, comme leur nom l'indique, d'un affaissement de la roche sous-jacente; tels sont les cratères de Kilaulea et du Mauna-Loa (Hawaii). L'exhaussement des cratères est produit non par le soulèvement du sol, mais par l'entassement régulier des débris volcaniques. Certaines îles (Santorin, les Lipari, etc.) sont des cratères volcaniques émergés. - Les cratères d'impacts s'observent sur presque tous les corps du Système solaire dont la surface est solide. Ce sont des formations dues à l'impact de météorites sur ces sols : le choc a produit une excavation et la projection à l'extérieur de la matière excavée. Cette dernière peut former en retombant autour de l'impact des élévations plus ou moins hautes, nommées ordinairement des remparts. Les cratères d'impact sont très communs sur la Lune ou sur Mercure, par exemple, qui ont eu leursurface qui s'est peut renouvelée depuis leur formation. Sur la Terre, la surface, en perpétuel renouvellement, n'a pas gardé la trace des impacts les plus anciens, mais des cratères d'impacts récents sont cependant connus, tels le Meteor crater (Cratère de Barringer), en Arizona, vieux de 49 000 ans.

    Craton. - Composante très ancienne et stable de la lithosphère continentale. Il s'agit d'une région qui a généralement échappé à une activité tectonique significative depuis des milliards d'années, ce qui lui confère une stabilité relative.

    Crépuscule. -  Lumière qui précède le soleil levant (on dit plutôt aurore), ou suit le soleil couchant jusqu'à la nuit close : le crépuscule de la nuit.  Le phénomène du crépuscule, le matin (aurore) ou le soir (brune) est dû à la présence de l'atmosphère terrestre, qui réfléchit, comme lumière diffuse, la lumière du soleil. Cela nous permet de jouir encore d'une certaine clarté alors que nous ne recevons plus directement les rayons de cet astre.

    Crétacé, du latin creta = craie. - Le système crétacé est la dernière des grandes divisions du Mésozoïque. Il doit son nom au grand développement des formations crayeuses, et succède immédiatement au système jurassique; ses assises sont recouvertes par la série éocène. Le système crétacé est caractérisé par l'apparition de la famille des mollusques charnacés et des dicotylédones. On y distingue la série (époque) infracrétacée (Eocrétacé ou Crétacé inférieur, entre 145 et 100 millions d'années) et la série supracrétacée (Mésocrétacé ou Crétacé supérieur, entre 100 et 65,5 millions d'années), où apparaissent les premiers mammifères, et qui se termine par la disparition des derniers dinosaures (transition Crétacé-Tertiaire).

    Crique, en termes de géographie, petite baie formant un port naturel où les petits bâtiments peuvent se mettre à l'abri.C'est une forme de relief côtier caractérisée par une entrée étroite, souvent bordée de falaises ou de collines, et une étendue d'eau plus calme et protégée à l'intérieur. Les criques se forment généralement par l'érosion côtière causée par des processus tels que l'action des vagues, des courants marins ou des glaciers. L'érosion peut créer des découpes dans les côtes, formant ainsi des criques. Elles peuvent varier en taille, allant de petites criques abritées et peu profondes à de plus grandes criques capables d'accueillir des embarcations.

    Cristal, du grec krustallos. - Substance minérale transparente, affectant naturellement la forme d'un polyèdre régulier ou symétrique : le cristal de roche est de la silice pure. Les cristaux sont des solides géométriques limités par des faces planes; ce sont les angles dièdres que font ces faces entre elles qui déterminent la forme du cristal ; ces angles se déterminent au moyen du goniomètre. - Cristal liquide, liquide qui possède, comme les cristaux, la propriété d'être anisotrope, c'est à-dire qu'il jouit de propriétés physiques différentes, suivant la direction dans laquelle il est observé.

    Cristallin (système). - Les diverses formes de cristaux se ramènent toutes à 7 types principaux. L'ensemble des formes se ramenant au même type constitue un système cristallin; chaque forme cristalline se déduit du type correspondant, par l'addition de facettes ou troncatures qui remplacent soit les angles dièdres, soit les angles polyèdres du type primitif. Cette addition de facettes s'effectue d'après la loi de symétrie qui veut que, lorsque dans la forme primitive un élément géométrique se trouve modifié, tous les autres éléments géométriquement et physiquement identiques le soient aussi et de la même manière. Lorsque les troncatures ne sont effectuées que sur la moitié seulement des éléments géométriquement et physiquement identiques, on dit que le cristal est hémièdre. Les systèmes cristallins se distinguent par le nombre et la position de leurs axes de symétrie; ce sont :

    1° Le système cubique, ayant pour type le cube (3 axes rectangulaires qui sont identiques). Dans ce système cristallisent le sel marin, les aluns, etc.;

    2° Le système quadratique, ayant pour type le prisme droit à base carrée (trois axes rectangulaires, deux seulement identiques). Dans ce système cristallise l'oxyde d'étain;

    3° Le système orthorhombique, ayant pour type le prisme droit a base rhombe (trois axes rectangulaires différents). Dans ce système cristallise le soufre;

    4° Le système hexagonal, ayant pour type le prisme droit a base hexagonale (quatre axes, l'un perpendiculaire au plan des trois autres, ces derniers étant identiques et symétriquement distribués), Dans ce système cristallise le quartz;

    5° Le système rhomboédrique, ayant pour type le rhomboèdre (quatre axes, un perpendiculaire au plan des trois autres mais se différenciant du système précédent). Dans ce système cristallise le spath;

    6° Le système clinorhombique, ayant pour type le prisme droit à base rhombe (trois axes dont un perpendiculaire au plan des deux autres, ces deux derniers étant différents). Dans ce système cristallise le soufre;

    7° Le système triclinique, ayant pour type le prisme oblique à base parallélogramme (pas d'axe). Dans ce système cristallise le sulfate de cuivre.
    D'ailleurs, certaines substances, placées dans des conditions différentes, peuvent cristalliser dans deux systèmes différents, elles sont dimorphes : ainsi, le soufre; certaines substances peuvent même cristalliser dans plus de deux systèmes, on dit qu'elles sont polymorphes.

    Cristallisation. - Phénomène dans lequel un corps se transforme en cristal. On trouve dans la nature un grand nombre de cristaux, que l'on peut reproduire artificiellement par diverses méthodes :
    1° Cristallisation par fusion. Le corps est fondu dans un creuset; on laisse refroidir lentement ; la périphérie commence à se solidifier; on enlève la croûte solide supérieure avant que le refroidissement ne soit complet, puis on décante le liquide restant ; on aperçoit alors les cristaux. Ex. : soufre, bismuth.

    2°. Cristallisation par sublimation. La substance chauffée donne des vapeurs qui se condensent sur une paroi froide. Ex.: iode, arsenic.

    3° Cristallisation par dissolution et évaporation. On fait dissoudre la substance, puis on évapore. Ex. : sel marin, sulfate de sodium.

    4° Cristallisation par dissolution h chaud et refroidissement. Ce procédé pourra évidemment s'appliquer à un sel plus soluble à chaud qu'à froid. Ex. : azotate de potassium.

    5° Cristallisation par les courants électriques. Dans l'électrolyse, les substances qui se déposent sur les électrodes sont souvent cristallisées.

    Cristallographie*. - Science des cristaux et des lois qui président à leur formation.

    Croûte. - En planétologie, ce terme désigne la couche externe solide d'une planète ou d'un corps céleste. Il s'agit de la partie supérieure de la structure interne d'un astre, située sous au-dessus du manteau. Cette couche peut varier considérablement en termes d'épaisseur, de composition chimique et de propriétés physiques en fonction de la planète ou du corps céleste étudié. Par exemple, sur la Terre, la croûte continentale (principalement constituée de roches granitiques et de granitoïdes) est plus épaisse et moins dense que la croûte océanique (principalement composée de basalte et de gabbro), tandis que sur la Lune, la croûte est beaucoup plus mince et plus homogène.

    Cryolite  (du grec kryos = froid et lithos = pierre, en référence à sa fraîcheur au toucher). - Minéral rare composé principalement d'aluminium, de sodium et de fluor. Sa formule chimique est Na3AlF6. La cryolite se présente généralement sous forme de cristaux incolores à blancs, mais elle peut aussi être trouvée dans des nuances de jaune, de vert ou de rouge en raison des impuretés. Historiquement, elle a été extraite principalement au Groenland, bien que des gisements plus récents aient été découverts dans d'autres parties du monde, comme en Russie et au Canada. La cryolite était autrefois largement utilisée dans la production d'aluminium, car elle agit comme un fondant, abaissant le point de fusion de la bauxite (le minerai principal de l'aluminium) lors du processus d'électrolyse. Cependant, en raison de son coût élevé et de sa rareté relative, son utilisation dans ce domaine a diminué au fil du temps. Aujourd'hui, la cryolite est principalement utilisée comme abrasif dans certains procédés industriels, ainsi que dans la production de céramiques et de verres spéciaux.

    Cryovolcanisme ( = volcanisme froid). - Type d'activité volcanique constatée sur certains corps du Système solaire externe.  Contrairement aux volcans traditionnels qui font jaillir de la roche en fusion (lave), les cryovolcans font jaillir un mélange de matériaux volatils, tels que l'eau, l'ammoniac, le méthane et le dioxyde de carbone.  On l'observe notamment sur Encelade, Triton et Pluton. Ces corps possèdent en leur sein de divers matériaux volatils (y compris de la glace d'eau), qui sont chauffés par les forces des marées, la radioactivité ou d'autres sources. Le chauffage provoque la mise sous pression de ces matériaux, entraînant éventuellement des éruptions à travers la surface sous la forme de cryovolcans. Les éruptions peuvent prendre plusieurs formes : panaches, geysers, coulées. 

    Cuivre (Cu), en latin cuprum = métal de l'île de Chypre. - Corps simple de numéro atomique 29 et de masse atomique : 63,55.  C'est un métal de couleur rouge-brun quand il est pur : le cuivre est le premier métal employé par les humains. Le cuivre existe dans la nature à l'état natif, ou combiné à différents corps; les minerais de cuivre exploités peuvent être partages en trois catégories : 1° le cuivre natif, celui du Chili, qui contient 60 à 65% de cuivre pur; 2° l'azurite, la malachite, qui sont des sulfates de cuivre (on les trouve en Sibérie, au sud du Sénégal et dans l'Amérique du Sud : la cuprite ou oxyde de cuivre se trouve dans l'Oural et l'Amérique du Sud); 3° les pyrites cuivreuses, les cuivres gris, la bournonite, qui sont des sulfures, et que l'on exploite en Amérique, au Canada, dans les Cornouailles, en Espagne, au Portugal, etc. Les minerais sont traités différemment, selon leur nature. La densité du métal est 8,85. D'une faible dureté, mais ductile et malléable, il sert à la fabrication de nombreux objets : tubes, etc., et entre dans la composition du laiton, du bronze. Sous l'action de l'air humide chargé de CO2, il se couvre d'une couche d'hydrocarbonate, ou vert-de-gris, qui est toxique. Pour ce motif, tous les ustensiles de cuivre servant à la cuisine doivent être soigneusement étamés ou toujours tenus en un état de propreté irréprochable.

    Culmination. - Passage d'une étoile à son point le plus élevé au-dessus de l'horizon.

    Culsonite. - Minéral relativement rare de formule chimique générale est (Cu,Zn)7Te5, ce qui signifie qu'il est composé principalement de cuivre, de zinc et de tellure. Ce minéral a été découvert pour la première fois en 1995 dans le comté de Grant, au Nouveau-Mexique, États-Unis. Il tire son nom de William B. Culson, un minéralogiste. La culsonite se trouve généralement dans des gisements hydrothermaux associés à des dépôts de minéraux de cuivre et de tellure. Elle peut se présenter sous forme de cristaux prismatiques ou tabulaires, souvent associés à d'autres minéraux tellurures tels que la calaverite, la sylvanite et la hessite. La culsonite peut être d'un intérêt économique pour l'exploitation minière, bien que ses occurrences soient généralement limitées. De plus, en raison de sa rareté, elle peut également intéresser les collectionneurs de minéraux.

    Cumulus. - Amas de nuages amoncelés, dont la partie supérieure figure des coules arrondies, d'une blancheur éclatante; en-dessous, la surface paraît horizontale, grise ou noirâtre. On peut voir les cumulus, pendant la saison chaude, naître deux heures après le lever du soleil, s'amonceler les uns sur les autres, atteindre leur maximum vers midi, pour se dissiper insensiblement sans pluie vers le coucher du soleil. Lorsqu'ils persistent plus d'une journée, on peut les considérer comme un présage de pluie.

    Curie (loi de). - La loi de Curie, également connue sous le nom de loi de Curie-Weiss, est une relation mathématique qui décrit le comportement magnétique des matériaux en fonction de la température. Elle s'applique principalement aux matériaux magnétiques paramagnétiques, qui sont des matériaux qui deviennent magnétiques en présence d'un champ magnétique externe, mais qui ne possèdent pas de magnétisation permanente en l'absence de champ magnétique. Cette loi énonce que la susceptibilité magnétique d'un matériau paramagnétique est inversement proportionnelle à la différence entre la température T et une température critique appelée température (ou point) de Curie θ. Elle peut être exprimée mathématiquement de la manière suivante : χ = C / (T - θ). Dans cette équation, χ représente la susceptibilité magnétique du matériau, T est la température, θ est la température de Curie, et C est une constante de proportionnalité. On voit que lorsque T tend vers la température de Curie, la susceptibilité magnétique tend vers l'infini : cela correspond à une transition de phase magnétique.

    Point de Curie (= température de Curie). - Température à laquelle un matériau magnétique subit une transition de phase magnétique. À cette température, le matériau perd sa magnétisation spontanée et devient paramagnétique. Le point de Curie est spécifique à chaque matériau magnétique et est déterminé par sa structure cristalline et ses interactions magnétiques. En dessous du point de Curie, un matériau magnétique présente une magnétisation permanente en raison de l'alignement des moments magnétiques atomiques. Les moments magnétiques atomiques sont organisés de manière ordonnée, ce qui crée une aimantation nette dans le matériau. Lorsque la température augmente et atteint le point de Curie, l'agitation thermique devient suffisamment forte pour perturber l'alignement magnétique. Les moments magnétiques atomiques commencent à s'orienter au hasard, et la magnétisation globale du matériau diminue progressivement. Au-dessus du point de Curie, le matériau perd complètement sa magnétisation spontanée et devient paramagnétique : il ne présente pas d'aimantation permanente en l'absence d'un champ magnétique externe.

    Curium (Cm). - Elément chimique artificiel radioactif de la série des actinides. Numéro atomique 96; masse atomique : 247

    Cyanomètre. - Instrument utilisé pour mesurer l'intensité de la couleur bleue du ciel. Il est utilisé pour évaluer objectivement la clarté du ciel et déterminer le degré de transparence atmosphérique.

    Cyanure. - Groupe chimique constitué d'un atome de carbone lié à un atome d'azote, formant le radical cyano (CN). Il peut être présent sous forme de plusieurs composés chimiques, dont les plus courants sont le cyanure d'hydrogène (HCN) et le cyanure de sodium (NaCN). Ces composés sont extrêmement toxiques pour les organismes vivants en  raison de leur capacité à inhiber le transport d'oxygène dans les cellules. Le cyanure est utilisé dans diverses industries, notamment l'industrie minière pour l'extraction de l'or et de l'argent à partir de minerais, l'industrie chimique pour la fabrication de certains produits chimiques organiques, et dans d'autres applications telles que la galvanoplastie et la fabrication de produits pharmaceutiques. On donne le nom de cyanures aux composés chimiques contenant le radical CN. Les cyanures peuvent être divisés en deux catégories principales : les cyanures organiques et les cyanures inorganiques. Les cyanures organiques sont des composésqui contiennent le groupe CN lié à une chaîne carbonée. (Exemple : l'acétonitrile, qui est utilisé comme solvant dans l'industrie chimique). Les cyanures inorganiques sont des composés  qui contiennent le groupe CN associé à un métal ou à un ion métallique. (Exemples : le cyanure d'hydrogène et le  cyanure de sodium, mentionnés plus haut).

    Cycle. - Terme utilisé pour décrire différents phénomènes récurrents ou périodiques.En physique, le terme cycle est souvent utilisé pour décrire des processus périodiques ou des systèmes qui reviennent régulièrement à un état initial. Par exemple, le cycle d'un pendule, le cycle des vibrations d'une corde tendue, ou le cycle d'un oscillateur harmonique. Le cycle peut également se référer aux fluctuations périodiques des grandeurs physiques, comme le cycle d'une onde électromagnétique ou le cycle d'une grandeur périodique telle que la pression ou la température. En thermodynamique, le cycle thermodynamique est une séquence de transformations qui ramène un système à son état initial (ex. cycle de Carnot, cycle de Rankine).

    Cycle astronomique. - Phénomène récurrent ou périodique lié aux mouvements des corps célestes dans le Système solaire ou au-delà. Ces cycles peuvent avoir des durées variables, allant de quelques minutes à plusieurs milliers d'années. Parmi les cycles astronomiques importants, on mentionnera le cycle jour-nuit, le cycle lunaire, le cycle des saisons, le cycle des éclipses, le cycle de révolution des planètes autour du Soleil, le cycle de l'activité des taches solaires, les cycles glaciaires, le cycle de précession, etc.

    Cyclone. - Phénomène météorologique caractérisé par une circulation atmosphérique intense et tourbillonnante, associée à de forts vents et à des précipitations abondantes. Les cyclones se forment principalement au-dessus des océans tropicaux et subtropicaux, généralement entre les latitudes 5° et 30°. Pour qu'un cyclone se forme, il faut des conditions propices, notamment une mer chaude (au moins 26,5°C) pour alimenter l'humidité et l'énergie thermique, une atmosphère instable avec une faible cisaillement vertical du vent (changement de direction et d'intensité du vent avec l'altitude), et une perturbation atmosphérique préexistante, comme une onde tropicale ou une dépression. Lorsque ces conditions sont réunies, l'air chaud et humide s'élève rapidement, formant une zone de basse pression à la surface. L'air ambiant converge vers cette zone de basse pression et commence à tourbillonner, créant une circulation cyclonique. Si la dépression tropicale continue de s'intensifier et que les vents atteignent une vitesse soutenue d'au moins 63 km/h, elle est alors classée comme une tempête tropicale. Si la tempête tropicale continue de se renforcer et que les vents atteignent une vitesse soutenue d'au moins 119 km/h, elle se transforme en un ouragan, également appelé cyclone tropical. Les ouragans sont classés en catégories en fonction de la vitesse des vents. La catégorie la plus élevée est la catégorie 5, avec des vents dépassant les 252 km/h. Les cyclones tropicaux se déplacent généralement dans une trajectoire prévisible, influencée par les systèmes de haute et de basse pression environnants. Ils peuvent se déplacer lentement ou rapidement et peuvent parcourir de grandes distances.

    Cyclotron. - Accélérateur de particules inventé par Ernest O. Lawrence en 1930. Il est utilisé pour accélérer des particules chargées ( protons, ions, etc.), à des énergies élevées. Son fonctionnement est basé sur le principe de l'accélération cyclique des particules dans un champ magnétique alternatif :  à chaque tour, à chaque passage près d'électrodes, ces particules gagnent de l'énergie cinétique et atteignent des vitesses de plus en plus élevées.

    Cylindrite. - Minéral rare qui se compose principalement de plomb, d'antimoine et de soufre. Chimiquement, elle est décrite comme un sulfure complexe de plomb et d'antimoine. Visuellement, elle se présente sous forme de masses botryoïdales (arrondies et bulbeuses) ou de couches concentriques de couleur gris à gris foncé. La cylindrite peut également contenir des traces de zinc, d'argent et d'autres métaux. Ce minéral est associé à des gisements hydrothermaux de basse température, où il se forme par précipitation à partir de solutions riches en métaux. La cylindrite n'est pas largement exploitée commercialement en raison de sa rareté et de son faible contenu en métaux précieux. Cependant, elle peut être recherchée par les collectionneurs de minéraux en raison de sa rareté et de son apparence distincte.

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