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Capitule

L'inflorescence en capitule, que Mirbel dĂ©signait sous le nom de calathide, et Richard, sous celui de cĂ©phalanthe, est celle dont l'axe s'Ă©largissant Ă  son sommet en une sorte de plateau tantĂ´t bombĂ©, tantĂ´t creusĂ©, porte sur ce plateau toutes les fleurs serrĂ©es les unes contre les autres : le Tournesol, la Pâquerette, le Dahlia, etc. 

La partie infĂ©rieure du plateau rĂ©ceptaculaire est recouverte de nombreuses bractĂ©es constituant l'involucre du capitule et servant Ă  protĂ©ger les jeunes fleurs dans le bouton.  Il y a des capitules qui dĂ©rivent directement d'autres sortes d'inflorescences et qui diffèrent un peu par consĂ©quent de celui des ComposĂ©es que l'on regarde d'ordinaire comme le type du genre. 

Dans le Panicaut (Eryngium campestre), qui est une Ombellifère, le capitule n'est autre chose qu'une ombelle dont les rayons sont nuls, de telle sorte que toutes les fleurs sont sessiles au mĂŞme point, c.-Ă -d. sur l'extrĂ©mitĂ© renflĂ©e du pĂ©doncule. Ici aussi il existe un involucre de grandes bractĂ©es, celui dont l'ombelle est pourvue d'ordinaire. 

Dans le gazon d'Olympe (Armeria maritima), le capitule dérive d'une inflorescence composée, une grappe de cymes, dont tous les pédicelles sont avortés, de sorte qu'ici aussi toutes les fleurs sont sessiles. On pourrait encore citer d'autres exemple analogues. (P. Maury).

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