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Racémeuse (inflorescence). - Type d'inflorescence dans lequel les fleurs sont disposées le long d'un axe principal, avec les plus jeunes fleurs situées vers l'apex ( = extrémité) de l'axe et les plus âgées vers la base. Ce type d'inflorescence est caractérisé par une croissance indéfinie, ce qui signifie que de nouvelles fleurs peuvent continuer à se former à l'extrémité de l'axe pendant que les fleurs plus anciennes sont déjà en train de fleurir ou de produire des fruits vers la base. Les inflorescences racémeuses sont courantes notamment dans la famille des Fabaceae (légumineuses) et des Brassicaceae (crucifères). Elles peuvent être simples ou ramifiées, selon la complexité de la structure et le nombre de fleurs présentes.

Rachidien, qui a rapport au rachis; ainsi : - Artères rachidiennes, fournies par les vertĂ©brales, les intercostales, les lombaires, quelques branches de l'hypogastrique; elles se distribuent Ă  la moelle Ă©pinière et Ă  ses membranes. -  Nerfs rachidiens. -  Trous rachidiens (trous de conjugaison). - Veines rachidiennes; les unes, en rapport avec a colonne vertĂ©brale, remontent, une de chaque cĂ´tĂ©, en avant du rachis, recevant le sang des muscles et des os de cette rĂ©gion, qu'elles versent dans le golfe des veines-jugulaires internes; les autres, très dĂ©liĂ©es, dĂ©pourvues de valvules comme les prĂ©cĂ©dentes, flexueuses, etc. partent de toutes les parties de la moelle Ă©pinière et finissent par se rĂ©unir en deux ou trois trous qui vont se terminer dans les sinus pĂ©trĂ©s supĂ©rieurs.

Rachis. - Colonne vertébrale ou épine dorsale. - Côte d'une plume d'oiseau. - En botanique, axe central de l'épi. Pétiole des feuilles composées.

Racine. - Partie de la plante, par laquelle elle tient à la terre, et, en tire sa nourriture. Nom vulgaire des rhizomes. La racine fait partie du végétal déjà indiqué dans l'embryon de presque toutes les graines (radicule), et, lors de la germination, se dirige habituellement vers les profondeurs du sol, où elle s'implante par géotropisme, pour absorber les matières nutritives qu'il renferme. D'après la direction que prennent les racines, on les dit pivotantes (chêne, betterave, carotte) ou traçantes (orme, hêtre, acacia. etc.), Les grosses ramifications se divisent en radicelles, et celles-ci émettent de nouveaux rejets, toujours plus petits, dont l'ensemble constitué le chevelu. après leur forme, on distingue les racines tuberculeuses (dahlia), fasciculées ou fbreuses (graminées), adventives (fraisier), à crampons (lierre). Il existe aussi des racines aériennes (diverses espèces d'orchidées); les racines potagères et fourragères sont des racines pivotantes charnues (betterave, carotte, raves, radis, etc.).

Radial (nerf). - Un des principaux nerfs du membre supérieur chez les mammifères. Il provient du plexus brachial, qui est un réseau de nerfs situé dans la région cervicale et thoracique supérieure. Le nerf radial traverse ensuite le bras et la région postérieure de l'avant-bras. Fonctionnellement, le nerf radial est responsable de l'innervation de plusieurs muscles du bras et de l'avant-bras, ce qui lui permet de contrôler les mouvements de l'extension du coude, de la supination de l'avant-bras (rotation de la paume vers le haut), de l'extension du poignet et des doigts, ainsi que de la stabilisation du poignet. Il fournit également de la sensibilité à la peau de la région postérieure du bras, de l'avant-bras et de la main, bien que sa fonction motrice soit plus prédominante.

Radiale (artère). - Une des principales artères du membre supérieur chez les mammifères. Elle est issue de l'artère brachiale, qui est située dans la partie supérieure du bras, près de l'aisselle. L'artère radiale se dirige ensuite vers le bas, le long de la face antérieure (avant) du bras, passant par le poignet pour fournir la main en sang. L'artère radiale fournit une grande partie de l'apport sanguin à l'avant-bras et à la main. Elle se ramifie en plusieurs artères plus petites qui irriguent les tissus de la main et des doigts.

Radiation Ă©volutive.  =  radiation adaptative  =  diversification Ă©volutive. - PhĂ©nomène dans lequelun groupe d'organismes subit une diversification rapide et prolifique pour remplir de nouveaux niches Ă©cologiques ou exploiter de nouvelles ressources disponibles. Ce processus peut ĂŞtre dĂ©clenchĂ© par divers Ă©vĂ©nements, tels que des changements environnementaux majeurs, des innovations Ă©volutives clĂ©s, des interactions Ă©cologiques complexes, ou encore des migrations vers de nouveaux habitats. Les membres d'un groupe qui subissent une radiation Ă©volutive peuvent prĂ©senter une divergence morphologique, physiologique et comportementale importante, ce qui conduit Ă  la formation de nouvelles espèces. Un exemple  de radiation Ă©volutive est celui des oiseaux de Darwin des Ă®les Galápagos, oĂą un petit nombre d'espèces ancestrales ont divergĂ© pour donner naissance Ă  de nombreuses espèces diffĂ©rentes, chacune adaptĂ©e Ă  un type particulier de nourriture ou d'habitat disponible sur les diffĂ©rentes Ă®les de l'archipel.

Radicaux libres. - MolĂ©cules instables qui contiennent un ou plusieurs Ă©lectrons non appariĂ©s dans leur couche externe. Ces Ă©lectrons non appariĂ©s les rendent très rĂ©actifs et susceptibles de rĂ©agir avec d'autres molĂ©cules Ă  proximitĂ©, notamment les lipides, les protĂ©ines et l'ADN, dans un processus appelĂ© stress oxydatif. Les radicaux libres peuvent ĂŞtre produits dans l'organisme lors de processus mĂ©taboliques normaux, tels que la production d'Ă©nergie cellulaire ou la dĂ©toxification des substances toxiques. De plus, des facteurs externes tels que la pollution, le tabagisme, une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, le rayonnement ultraviolet (UV) et le stress peuvent Ă©galement augmenter la production de radicaux libres. Les radicaux libres jouent un rĂ´le important dans plusieurs processus biologiques comme la dĂ©fense immunitaire et la signalisation cellulaire. Mais un excès de radicaux libres peut entraĂ®ner des dommages cellulaires importants. Ces dommages sont souvent associĂ©s Ă  des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives et le vieillissement prĂ©maturĂ©. Pour contrer les effets nocifs des radicaux libres, l'organisme dispose de systèmes de dĂ©fense antioxidatifs qui comprennent des enzymes, Ă  l'instar de la superoxyde dismutase (SOD),de  la catalase et des molĂ©cules antioxydantes comme la vitamine C, la vitamine E et les carotĂ©noĂŻdes. Ces antioxydants neutralisent les radicaux libres en leur donnant un Ă©lectron, les rendant ainsi stables et moins rĂ©actifs. Une alimentation riche en fruits, lĂ©gumes et autres aliments contenant des antioxydants peut aider Ă  maintenir l'Ă©quilibre entre les radicaux libres et les antioxydants dans le corps, rĂ©duisant ainsi le risque de dommages oxydatifs.

Radicelle (botanique), diminutif du génitif latin radicis, qui signifle petite racine. - On appelle ainsi les petites fibrile qui recouvrent les racines des plantes et dont l'ensemble constitue ce que l'on désigne sous le nom collectif de chevelu.

Radicule, radicula en latin, diminutif de radix, racine. - On appelle ainsi, dans la graine, cette partie de l'embryon qui, s'allongeant du côté du micropyle en une pointe qui sera le germe de la racine, constitue le rudiment de la racine proprement dite. Dans le développement de l'embryon, l'axe ou la plantule se forme dans une position telle, que la radicule regarde le micropyle et est toujours dirigée vers lui.

Radiolaires. - Organismes marins unicellulaires qui ont une coque minérale, souvent en silice. Ils se distinguent par des pseudopodes rayonnants qui s'étendent de leur membrane cellulaire. (Rhizopodes).

Radius. - L'un des deux os qui constituent l'avant-bras. Un peu moins volumineux que le cubitus, le radius s'articule supérieurement avec l'humérus et infèrieurement avec deux os du carpe le semi-lunaire et le scaphoïde. Il donne
attache, par ses faces et ses bords, aux masses musculaires de l'avant-bras. (Les parties du radius sont la tĂŞte, l'apophyse styloĂŻde; la tubĂ©rositĂ© bicipitale). La radius concourt aux mouvements de l'avant-bras et du poignet (flexion, rotation). - En zoologie, ce terme  de radius dĂ©signe la deuxième nervure de l'aile, chez les insectes.

Ramiflore, du latin ramus = rameau, et flos = fleur. - Epithète que l'on applique aux plantes dont les fleurs prennent directement naissance sur les rameaux. Cette expression a même été employée pour définir des espèces telles que le Rhamnus ramiflorus Lin.

Rampes du limaçon. - La cavité du limaçon (Oreille) est divisée en deux par une cloison, c'est ce qu'on appelle les Rampes du limaçon. L'une d'elle s'ouvre dans le vestibule, c'est la Rampe vestibulaire, l'autre correspond à la caisse du tympan, d'où lui vient le nom de Rampe tympanique.

Ramule. - Expression employée par Dutrochet pour désigner des organes caulinaires (du latin caulis = tige), que l'on prend ordinairement pour des feuilles, qui en ont même la forme, ou qui ne sont que des rameaux métamorphosés. Ainsi dans l'asperge et les fragons dont fait partie le petit houx (Ruscus aculeatus, Lin.), ces organes sont des ramules.

Ramure. - Nom vulgaire que l'on donne Ă  l'ensemble du bois des cerfs ou des daims, qu'on appelle aussi leur tĂŞte.

Ranvier (noeuds de) = étranglements de Ranvier. - Structures situées le long des axones des neurones dans le système nerveux périphérique (SNP). Ils sont nommés d'après le neuropathologiste français Louis-Antoine Ranvier, qui les a découverts en 1878. Les étranglements de Ranvier sont des espaces régulièrement espacés le long des axones myélinisés, où la gaine de myéline qui isole l'axone est interrompue. À ces endroits, l'axone est directement exposé à l'environnement extracellulaire. Ces interruptions dans la gaine de myéline sont cruciales pour la propagation rapide des potentiels d'action le long de l'axone. Les potentiels d'action sont des signaux électriques qui se propagent le long des axones des neurones et sont essentiels pour la transmission rapide de l'information nerveuse. Les étranglements de Ranvier permettent aux potentiels d'action de sauter rapidement d'un nœud à l'autre, dans un processus connu sous le nom de conduction saltatoire. Cela augmente considérablement la vitesse de transmission des signaux électriques le long de l'axone par rapport à la conduction continue.

Raphé, du grec raphé = ligne qui ressemble à une couture. - Ce nom a été donné en anatomie à certaines lignes saillantes occupant la partie médiane du corps et qui ressemblent à une couture, en grec raphé. Le centre présente une saillie plus ou moins marquée, et qui paraît diviser le corps en deux parties latérales (Scrotum). - En botanique, on donne ce nom à une sorte de petite saillie formée dans l'épaisseur des téguments de la graine. Le raphé résulte d'un faisceau de vaisseaux nourriciers qui entre dans la graine par le bile ou cordon ombilical et qui se termine à la chalaze ou ombilic interne. On peut facilement observer le raphé dans les graines des plantes de la famille des orangers (Agrumes). Dans les Labiées, le raphé est rectiligne; il est sinueux dans le genre cookia. Dans les amandes il est rameux, c'est-à-dire qu'il jette de cité et d'autre des rameaux qui ordinairement s'anastomosent et forment un réseau.

Rate. - Glande vasculaire sanguine, située dans l'hypocondre gauche, entre l'estomac et les fausses côtes. La rate, chez l'humain, masse rougeâtre et friable, est un organe impair placé derrière le grand cul de-sac de l'estomac.

Rayonnés (histoire de la zoologie). - Mot employé par Cuvier comme synonyme de Zoophytes.

Rayons, Radii. - On appelle ainsi ces fleurs étroites en forme de languette ou Ligule, rangées autour du disque et qui offrent l'aspect des rayons du soleil. Cette disposition qui se rencontre dans le groupe des Radiées, famille des Composées, constitue la section de Semi-flosculeuses de Tournefort. On a encore donné aux rayons le nom de demi-fleurons.

Rayons médullaires. - On appelle ainsi des lames de tissu cellulaire qui interrompent, à de courtes distances, chaque couche ligneuse, dans la tige des arbres et la traversent perpendiculairement à sa direction.

Rayons de miel, Favus des Latins.- Ce sont les gâteaux que les abeilles se construisent pour leur habitation, le logement et l'élevage de leurs larves.

Réceptacle, du latin receptus, retraite. - On appelle ainsi le point ce s'insèrent les différentes parties de la fleur à l'extrémité du pédoncule. Pour quelques auteurs, ce mot est synonyme de Torus. Quelquefois le réceptacle est commun, c'est-à-dire qu'il porte plusieurs fleurs composant un capitule comme dans la famille des composées; on l'appelle alors clinanthe. Ce que l'on nomme quelquefois le réceptacle des graines, ou partie sur laquelle celles-ci sont attachées, n'est autre chose que le placenta.

Récepteur cellulaire. - Protéines située à la surface d'une cellule ou à l'intérieur de celle-ci, qui est capable de reconnaître et de se lier à des molécules spécifiques, appelées ligands. Ces ligands peuvent être de nature variée, tels que des hormones, des neurotransmetteurs, des facteurs de croissance, des cytokines, des antigènes, ou encore des nutriments. Les récepteurs cellulaires interviennent dans la communication cellulaire, car ils permettent aux cellules de détecter et de répondre aux signaux de leur environnement. Lorsqu'un ligand se lie à un récepteur, cela déclenche une cascade de réactions biochimiques à l'intérieur de la cellule, appelée voie de signalisation, qui conduit à des réponses cellulaires spécifiques. Parmi les différents types de récepteurs cellulaires, on peut mentionner les récepteurs membranaires et les récepteurs intracellulaires :

• Récepteurs membranaires. - Ces récepteurs sont situés à la surface de la membrane cellulaire et transmettent le signal à l'intérieur de la cellule lorsqu'ils sont activés par des ligands hydrophiles. Ils comprennent des familles de récepteurs tels que les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), les récepteurs tyrosine kinases (RTK), les récepteurs à activité kinase associée à des cytokines (ou JAK/STAT), et les récepteurs couplés aux canaux ioniques.

• Récepteurs intracellulaires. - Ces récepteurs sont localisés à l'intérieur de la cellule, souvent dans le cytoplasme ou le noyau. Ils sont activés par des ligands hydrophobes qui peuvent traverser la membrane cellulaire, tels que certaines hormones stéroïdiennes et thyroïdiennes. Une fois activés, ces récepteurs régulent directement l'expression des gènes en se liant à des séquences spécifiques d'ADN, influençant ainsi la synthèse des protéines.

Récepteur viral. - Glycoprotéine utilisée pour attacher un virus aux cellules hôtes via des molécules sur la cellule.

RĂ©cessif (gĂ©nĂ©tique). -  Type d'allèle qui n'est exprimĂ© dans le phĂ©notype que lorsqu'il est prĂ©sent en deux copies dans le gĂ©notype d'un individu, c'est-Ă -dire lorsque l'individu est homozygote pour cet allèle. En revanche, un allèle dominant masque l'effet d'un allèle rĂ©cessif lorsqu'ils sont prĂ©sents ensemble dans un gĂ©notype hĂ©tĂ©rozygote. Lorsqu'un individu est hĂ©tĂ©rozygote pour un gène particulier (possède deux allèles diffĂ©rents pour ce gène), seul le phĂ©notype associĂ© Ă  l'allèle dominant est observĂ©, car cet allèle masque l'effet de l'allèle rĂ©cessif. Le phĂ©notype associĂ© Ă  l'allèle rĂ©cessif n'est exprimĂ© que chez les individus homozygotes pour cet allèle. Par exemple, si un individu possède un allèle dominant (A) et un allèle rĂ©cessif (a) pour un gène donnĂ©, le phĂ©notype associĂ© Ă  l'allèle dominant (A) sera observĂ© chez cet individu, car l'allèle dominant masque l'effet de l'allèle rĂ©cessif (a). Cependant, si un individu est homozygote pour l'allèle rĂ©cessif (aa), le phĂ©notype associĂ© Ă  l'allèle rĂ©cessif sera exprimĂ©. Les caractĂ©ristiques rĂ©cessives sont souvent exprimĂ©es sous forme de traits moins courants dans une population. Ils peuvent Ă©galement ĂŞtre transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration de manière cachĂ©e, ne devenant apparents que lorsqu'un individu hĂ©tĂ©rozygote pour le trait se reproduit avec un autre individu porteur du mĂŞme allèle rĂ©cessif.

Recombinaison génétique. - Processus au cours duquel les combinaisons d'allèles hérités des parents sont redistribuées pour produire de nouvelles combinaisons d'allèles chez la progéniture. Il existe deux principaux types de recombinaison génétique :

• La recombinaison homologue. - Ce type de recombinaison se produit pendant la méiose, un processus de division cellulaire spécialisé qui conduit à la formation de gamètes (ovules et spermatozoïdes) chez les organismes sexués. Pendant la méiose, des segments homologues de chromosomes parentaux s'associent et échangent des fragments d'ADN par un processus appelé crossing-over. Cela entraîne la réorganisation des allèles sur les chromosomes, créant de nouvelles combinaisons d'allèles dans les gamètes produits.

• La recombinaison non homologue. -  Ce type de recombinaison implique des Ă©changes d'ADN entre des rĂ©gions non homologues des chromosomes. Contrairement Ă  la recombinaison homologue qui se produit naturellement pendant la mĂ©iose, la recombinaison non homologue peut ĂŞtre induite expĂ©rimentalement en laboratoire. Elle est souvent utilisĂ©e dans la gĂ©nĂ©tique molĂ©culaire pour modifier des sĂ©quences d'ADN de manière ciblĂ©e, par exemple pour insĂ©rer ou Ă©liminer des gènes spĂ©cifiques.

La recombinaison génétique contribue à la diversité génétique des populations en créant de nouvelles combinaisons d'allèles qui peuvent être soumises à la sélection naturelle. Elle est également importante dans le cadre de la reproduction sexuée, car elle favorise la variation génétique parmi la progéniture, ce qui peut accroître la capacité d'adaptation des populations aux changements environnementaux.

Rectrices (plumes). - On appelle ainsi les plumes qui forment la queue des oiseaux; c'est pour eux une sorte de gouvernail qui sert à les diriger dans leur vol, d'où vient leur nom; on les appelle aussi plumes caudales ou pennes. Toujours en nombre pair, ce nombre varie dans les différentes espèces, depuis 8, dans les calaos, 10 dans les pics, les coucous, 12 dans les passériformes, 11 dans les coqs, 10 dans la gelinotte; il est de 18 dans les perdrix, il va jusqu'à 20 dans l'outarde, les plongeons, etc.

Rectum, mot latin signifiant ce qui est droit. - Dernière portion du gros intestin, qui aboutit à l'anus. Le rectum est ainsi nommé cause de sa direction moins flexueuse que celle des autres parties de l'intestin : au voisinage de l'anus. il présente une dilatation, l'ampoule rectale, où s'accumulent les matières fécales dans la constipation. Les vaisseaux du rectum portent le nom de vaisseaux hémorroïdaux.

Récurrent, -ente. - On appelle ainsi des vaisseaux ou des nerfs dont le trajet est dans une direction tout à fait opposée à celle du tronc qui leur a donné naissance; du latin recurrere, rebrousser chemin. Ainsi on trouve des artères récurrentes qui naissent de la cubitale, de la radiale, de la tibiale. Les nerfs récurrents ou laryngés inférieurs, un de chaque côté, naissent du pneumogastrique dans l'intérieur de la poitrine, remontent le long de la trachée et de l'oesophage et se distribuent au cou, après avoir donné dans leur trajet des filets cardiaques, oesophagiens, trachéens, pharyngiens, laryngiens, etc.

Réduction. - Processus qui se produit pendant la méiose, une forme de division cellulaire qui donne lieu à la formation des gamètes (ovules et spermatozoïdes) chez les organismes sexués. Plus précisément, la réduction désigne la division réductionnelle qui se produit lors de la première division de la méiose (méiose I). Pendant cette phase, les paires de chromosomes homologues, héritées d'un parent mâle et d'un parent femelle, sont séparées, réduisant ainsi le nombre de chromosomes dans chaque cellule fille à la moitié du nombre diploïde. Cela garantit que chaque gamète produit contient un seul ensemble de chromosomes, plutôt que deux. Ce processus permet de maintenir le nombre de chromosomes constant dans la population d'une génération à l'autre. Sans réduction, le nombre de chromosomes doublerait à chaque génération, ce qui entraînerait une instabilité génétique et des problèmes graves lors de la formation des gamètes. Après la division réductionnelle de la méiose I, la méiose II se produit, où chaque cellule fille subit une division équationnelle, divisant finalement les chromatides sœurs des chromosomes en deux cellules haploïdes, chacune avec un seul ensemble de chromosomes. Ainsi, à la fin de la méiose, quatre gamètes haploïdes sont produits, chacun avec un mélange unique de gènes hérités des deux parents, contribuant ainsi à la diversité génétique de la progéniture.

Réflexe. - Réponse automatique du corps à certains stimuli. Les réflexes peuvent se produire sans implication consciente du cerveau, grâce à la connexion rapide entre les nerfs périphériques et la moelle épinière.

RĂ©gĂ©nĂ©ration. - C'est la reproduction d'une partie dĂ©truite dans un organisme vivant. Chez les vertĂ©brĂ©s, cette reproduction est très bornĂ©e; on ne la rencontre guère que dans certains organes qui se renouvellent par couches successives, tels que les poils; l'Ă©piderme, les Ă©pithĂ©liums, les parties cornĂ©es; les dents de quelques animaux, etc. Encore dans ces diffĂ©rents cas n'est-ce pas une vraie rĂ©gĂ©nĂ©ration; c'est plutĂ´t le remplacement successif de certaines portions de nos tissus usĂ©s par la vie et le jeu fonctionnel des organes. C'est ainsi que l'Ă©piderme se reproduit sans cesse dans ses couches profondes, et se dĂ©truit sans cesse par ses couches superficielles qui, poussĂ©es en dehors pa les nouvelles couches formĂ©es, se dĂ©sagrègent et tombent par une espèce de desquamation lamelleuse, etc. La cicatrisation des plaies dans les parties molles, avec ou sans perte de substance, n'est pas une rĂ©gĂ©nĂ©ration des parties dĂ©truite; il en est de mĂŞme dans les os.  Mais la rĂ©gĂ©nĂ©ration est complète dans certains tissus; ainsi, difficile dans les cartilages, un peu moins dans les tendons, elle est remarquable par la formation de vaisseaux nouveaux entre les  deux bouts d'une artère qui a Ă©tĂ© liĂ©e et coupĂ©e. La vĂ©ritable rĂ©gĂ©nĂ©ration d'une partie dĂ©truite accidentellement ne  se rencontre guère que chez les anmaux invertĂ©brĂ©s, et surtout chez les plantes. On sait que des pinces d'Ă©crevisse ou de de crabe cassĂ©es et enlevĂ©es repoussent et se reproduisent; il en est de mĂŞme des queues de salamandres, de leurs doigts, de quelques parties de nageoires de poisson. Une foule de cnidaires, les  lombrics (vers de de terre), certains mollusques, tels que les colimaçons, reproduisent des organes amputĂ©s. Nous n'avons pas besoin d'insister sur ce qui se passe chez les plantes, qui rĂ©gĂ©nèrent le vĂ©gĂ©tal tout entier Ă  partir des rhizomes, des bulbes, des tubercules, etc. (F.-N.).

Règne. -  L'un des niveaux les plus Ă©levĂ©s de classification des organismes vivants, utilisĂ© pour regrouper les ĂŞtres vivants en catĂ©gories gĂ©nĂ©rales basĂ©es sur leurs caractĂ©ristiques communes. Traditionnellement, le système de classification comprend cinq Ă  six règnes, en fonction de la classification utilisĂ©e : procaryotes (bactĂ©ries, archĂ©es), protistes, champignons, plantes, animaux.

RĂ©gulation. - Ensemble des mĂ©canismes et processus  qui permettent de maintenir un Ă©quilibre ou une stabilitĂ© dans les systèmes biologiques. Ces systèmes peuvent ĂŞtre des organismes individuels, des organes, des cellules ou des processus mĂ©taboliques. La rĂ©gulation est cruciale pour assurer le bon fonctionnement et l'homĂ©ostasie des organismes vivants. Les systèmes de rĂ©gulation peuvent ĂŞtre endocriniens (impliquant des hormones), nerveux (impliquant des signaux nerveux), ou locaux (impliquant des mĂ©canismes cellulaires ou tissulaires). Ces systèmes agissent souvent en coordination pour maintenir l'Ă©quilibre interne.  - Les voies mĂ©taboliques Ă  l'intĂ©rieur des cellules sont rĂ©gulĂ©es pour s'assurer que les rĂ©actions chimiques se produisent au bon moment et dans les bonnes quantitĂ©s (rĂ©gulation des enzymes, des substrats et des produits intermĂ©diaires, notamment). - Les organismes ont des mĂ©canismes pour rĂ©pondre au stress, qu'il soit d'origine interne ou externe. Cela peut impliquer des rĂ©ponses hormonales, des ajustements mĂ©taboliques ou des changements comportementaux..  - Les gènes sont rĂ©gulĂ©s pour contrĂ´ler la synthèse de protĂ©ines et d'autres produits cellulaires. Des mĂ©canismes tels que la transcription et la traduction sont rĂ©gulĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques de la cellule ou de l'organisme. - Les organismes peuvent s'adapter Ă  des changements environnementaux Ă  long terme par des mĂ©canismes gĂ©nĂ©tiques et Ă©volutifs. Cela peut concerner des changements dans la frĂ©quence gĂ©nĂ©tique d'une population au fil du temps.

Rein. -  Viscère qui sĂ©crète l'urine. Les reins, au nombre de deux, sont placĂ©s de chaque cĂ´tĂ© de la colonne vertĂ©brale, Chez l'humain, le rein pèse de 150 Ă  170 grammes; sa forme rappelle celle d'un haricot. Chaque rein est surmontĂ©, comme d'une petite calotte, par les capsules surrĂ©nales.
Si l'on coupe un rein, on constate qu'il est composé d'une couche corticale qui envoie des prolongements vers le centre, en forme de pyramides, et d'une deuxième substance, qui forme des pyramides intermédiaires. Ces deux substances sont constituées de conduits ou tubes urinifères, droits on contournés, ou présentant des formes en anses, en se terminant par de petites ampoules, dites glomérules de Malpighi. C'est dans ces substances que s'accomplit la fonction rénale.

Relâchement. - Le relâchement des muscles est l'état opposé à la contraction, c'est celui pendant lequel ils sont dans le repos.

Rémiges. - On appelle ainsi les plumes ou pennes des ailes des Oiseaux, parce qu'elles font l'office de rames, en latin remigium. Les rémiges primaires ou grandes sont les plus extérieures; ordinairement au nombre de dix, elles sont implantées sur l'os du carpe. Les rémiges secondaires ou moyennes, dont le nombre est variable, sont fixées sur l'avant-bras. Les autres rémiges, nommées grandes couvertures des ailes, sont attachées au bras et diffèrent peu des plumes qui couvrent le reste du corps.

RĂ©plication. - Processus par lequel une molĂ©cule d'ADN est copiĂ©e pour produire deux molĂ©cules d'ADN identiques.  Le processus de rĂ©plication commence lorsque l'ADN double brin est dĂ©roulĂ© et sĂ©parĂ© par une enzyme appelĂ©e hĂ©licase au niveau des sites d'origine de rĂ©plication. Cette rĂ©gion dĂ©roulĂ©e forme une structure en forme de bulle appelĂ©e bulle de rĂ©plication. Les enzymes appelĂ©es ADN polymĂ©rases se lient ensuite Ă  la sĂ©quence d'ADN dĂ©roulĂ©e et commencent Ă  synthĂ©tiser de nouveaux brins d'ADN complĂ©mentaires Ă  chaque brin d'ADN parental. Les ADN polymĂ©rases lisent les brins d'ADN parental et ajoutent des nuclĂ©otides complĂ©mentaires Ă  chaque brin nouvellement synthĂ©tisĂ©. La rĂ©plication de l'ADN est semi-conservative, ce qui signifie que chaque nouvelle molĂ©cule d'ADN formĂ©e est composĂ©e d'un brin d'ADN parental et d'un brin nouvellement synthĂ©tisĂ©. La rĂ©plication progresse dans les deux sens Ă  partir des sites d'origine de rĂ©plication, formant deux fourches de rĂ©plication. La rĂ©plication se termine lorsque les fourches de rĂ©plication atteignent les extrĂ©mitĂ©s opposĂ©es du brin d'ADN Ă  rĂ©pliquer. Ă€ ce stade, les ADN polymĂ©rases et autres enzymes achèvent la synthèse des nouveaux brins d'ADN et rejoignent les brins d'ADN nouvellement synthĂ©tisĂ©s pour former deux molĂ©cules d'ADN double brin identiques.

Répresseur. - Protéine qui régule négativement l'expression d'un gène en se liant à l'ADN à proximité du gène et en bloquant la transcription, le processus par lequel l'ADN est converti en ARN messager (ARNm). Les répresseurs agissent généralement en se liant à des régions spécifiques de l'ADN appelées opérateurs, qui sont situées près des gènes qu'ils régulent. Lorsqu'un répresseur se lie à l'opérateur, il empêche l'ARN polymérase, l'enzyme responsable de la transcription, de se lier à l'ADN et d'initier la transcription du gène. Cela entraîne une diminution de la production de l'ARNm correspondant et, par conséquent, de la protéine codée par ce gène. Les répresseurs peuvent être régulés de différentes manières, notamment par des signaux cellulaires ou des molécules de signalisation qui modifient leur capacité à se lier à l'ADN ou à interférer avec l'ARN polymérase. Certains répresseurs sont constitutifs, c'est-à-dire qu'ils sont toujours présents dans la cellule et agissent en permanence pour réprimer l'expression génique. D'autres répresseurs sont inductibles, ce qui signifie qu'ils sont produits en réponse à des signaux spécifiques et qu'ils régulent l'expression de gènes en fonction des besoins de la cellule.

Répression génique. - Mécanisme par lequel l'expression d'un gène est inhibée, c'est-à-dire que la production de l'ARNm correspondant et de la protéine codée par ce gène est réduite ou supprimée. Mécanismes de répression :

• La répression par répresseurs. - Comme mentionné pdans la notice précédente, les répresseurs sont des protéines qui se lient à des séquences spécifiques de l'ADN près des gènes qu'ils régulent. En se liant à ces séquences, les répresseurs bloquent l'accès de l'ARN polymérase à l'ADN, inhibant ainsi la transcription du gène.
• La répression par chromatine condensée. - Dans les cellules eucaryotes, l'ADN est organisé sous forme de chromatine, une structure qui comprend de l'ADN enroulé autour de protéines appelées histones. Dans certains cas, des modifications chimiques des histones ou de l'ADN lui-même peuvent entraîner une condensation de la chromatine, ce qui rend les régions spécifiques de l'ADN moins accessibles aux facteurs de transcription et inhibe ainsi la transcription des gènes situés dans ces régions.

• La répression par ARN interférents (ARNi). - Les ARNi sont de petits ARN non codants qui peuvent se lier à des ARNm spécifiques et bloquer leur traduction en protéines, ou induire leur dégradation. Par conséquent, les ARNi peuvent réprimer l'expression génique en empêchant la production de protéines à partir d'ARNm cibles.

• La répression par méthylation de l'ADN. - La méthylation de l'ADN, qui consiste en l'addition de groupes méthyle (–CH3) à des bases cytosines spécifiques dans les régions régulatrices d'un gène, peut également entraîner la répression de son expression en bloquant l'accès des facteurs de transcription à l'ADN.

Reproduction. - Fonction par laquelle les ĂŞtres vivants perpĂ©tuent leur espèce.  On reconnaĂ®t plusieurs formes le reproduction : la sissiparitĂ© et la sporulation,  le bourgeonnement, la conjugaison, et la reproduction sexuelle, Ă  laquelle on rattache la parthĂ©nogĂ©nèse, l'hĂ©tĂ©rogĂ©nie, et la paedogĂ©nèse. Le phĂ©nomène essentiel de la reproduction sexuelle est la fusion de deux Ă©lĂ©ments histologiques diffĂ©rents : l'ovule et le spermatozoĂŻde, qui sont produits par des organismes spĂ©ciaux, testicules et ovaires. En gĂ©nĂ©ral, ces organes se rencontrent sĂ©parĂ©ment chez les individus mâtes ou femelles, qui sont dits unisexuĂ©s. L'individu qui prĂ©sente Ă  la fois des organes mâles et femelles est dit hermaphrodite. En dehors du testicule et de l'ovaire, l'appareil le la reproduction prĂ©sente quelques organes accessoires : prostate, vĂ©sicules sĂ©minales, et des organes copulateurs : pĂ©nis chez le mâle; glandes vitellogènes, oviducte, utĂ©rus, tarière, oviscapte chez la femelle. - En zootechnie on appelle mĂ©thode de reproduction les règles suivant lesquelles on pratique le rapprochement des sexes chez les animaux domestiques, en vue d'un rĂ©sultat Ă©conomique dĂ©terminĂ© (sĂ©lection, croisement, mĂ©tissage, hybridation). - En botanique, la reproduction est assurĂ©e, chez les phanĂ©rogames, par l'apport du pollen sur le stigmate du pistil. Que cet apport (pollinisation) soit favorisĂ© par la proximitĂ© des organes (Ă©tamines et pistil) parallèlement dĂ©veloppĂ©s, comme chez les fleurs hermaphrodites, ou qu'il soit, au contraire, comme chez les plantes Ă  fleurs sĂ©parĂ©es (dioĂŻques ou monoĂŻques), le fait du vent (anĂ©mophilie), des insectes (entomophilie), de l'humain mĂŞme (fĂ©condation artificielle le grain de pollen germe sur le stigmate, Ă©met un prolongement (tube polliniques, qui pĂ©nètre dans l'ovaire et en fĂ©conde un ovule, (On peut, en botanique comme en zootechnie, procĂ©der Ă  des croisements d'espèces et obtenir des hybrides.)
Chez les cryptogames, la reproduction se fait par asques, spores, etc. Mais le terme de reproduction, en botanique, s'entend également de la multiplication des espèces par bulbilles, bourgeons, caïeux, boutures, éclats, etc.
Reptation. - La reptation est un mode de locomotion peu usuel, et dont seuls, parmi les vertébrés, certains poissons se trouvant hors de l'eau fournissent des exemples. Ils avancent par saccades, grâce aux contractions successives de certains muscles du tronc. Les serpents, à vrai dire, ne rampent pas, mais se servent de leurs côtes pour porter leur corps en avant, en accélérant l'allure par des flexions latérales de la colonne vertébrale, facilitées par les articulations mobiles des côtes. Le vrai type des animaux avançant par reptation est le Gastéropode qui, posant sur un plan par toute la surface de son pied (sole), progresse par des contractions et des extensions successives de celui-ci.

Respiration. - Fonction à l'aide de laquelle se font les échanges gazeux entre les tissus vivants et le milieu extérieur. Les connaissances précises sur la respiration datent des études de Harvey (1628) sur la circulation et surtout de la découverte de l'oxygène par Priestley et Lavoisier. Ce dernier démontra que la respiration aboutit à une combustion des aliments dans les processus métaboliques.
Chez les végétaux, qui utilisent le rayonnement solaire et qui sont immobiles, aucun appareil spécial ne s'est constitué; il n'en est pas de même chez les animaux très actifs, qui sont obligés d'emprunter l'oxygène atmosphérique. Les différentes formes de la respiration sont : respiration directe ou cutanée, chez les végétaux et les animaux inférieurs, et respiration directe, à aide de trachées, de branchies, de poumons.

1° Respiration chez les animaux : 

a) Anatomie. L'organe essentiel de la respiration chez les vertebrés supérieurs et l'humain, est le poumon, où le sang veineux se charge d'oxygène. b) Physiologie. L'humain peut respirer par la bouche, bien que normalement il ne doive respirer que par le nez. Les mouvements respiratoires peuvent se faire sous l'influence de la volonté, mais le plus habituellement ils sont inconscients, d'origine réflexe. Le réflexe est provoqué par l'accumulation dans le sang deu dioxyde de carbone, qui agit sur les nerfs du poumon, lesquels transmettent l'excitation au centre respiratoire ;noeud vital et de ce centre aux muscles inspirateurs. La peau semble intervenir aussi dans le réflexe respiratoire. L'humain respire de quatorze à dix-huit fois par minute, un demi litre environ chaque fois. L'air expulsé est plus riche CO2 et en eau, moins riche en oxygène que l'air inspiré. Il se fait donc, au niveau des alvéoles, des échanges gazeux. dont on exprime la valeur par le rapport de CO2 à O ou quotient respiratoire, égal, normalement, à 0,916. Ces échanges se produisent par la transformation de hémoglobine en oxyhémoglobine et le sang, de rouge foncé, devient vermeil. c) Anatomie comparée : Respiration pulmonaire. Chez les mammifères, le mécanisme et l'appareil respiratoire sont les mêmes que chez l'humain. Chez les oiseaux, les ramifications bronchiques communiquent avec des sacs aériens, dont les extrathoraciques se prolongent avec les cavités pneumatiques des os. Chez les reptiles, la partie supérieure du poumon est seule ramifiée. Chez les batraciens adultes, comme la grenouille, l'appareil se réduit à un sac plein d'air, et le sang vient circuler à la périphérie. Quant aux invertébrés pulmonés (escargot, limace, limace, scorpion, mygale), leurs poumons sont formés par de simples replis du tégument.
Respiration trachĂ©enne. Elle n'existe que chez les insectes et les araignĂ©es. L'appareil consiste en tubes ramifiĂ©s (trachĂ©es), qui s'ouvrent Ă  l'extĂ©rieur par des stigmates  et plongent, par leur extrĂ©mitĂ©, dans les tissus.

Respiration branchiale. La branchie est une cavité développée extérieurement au corps, et baigne dans le milieu respirable; c'est donc l'appareil de la respiration aquatique. On l'observe chez les annélides, les mollusques, les crustacés, les poissons et les jeunes batraciens.

Respiration cutanée. Elle est commune à tous les animaux et coexiste avec les autres. Elle existe seule chez les protozoaires, les coelentérés, beaucoup d'échinodermes et de vers.

2° Respiration chez les végétaux. Les phénomènes de la respiration chez les végétaux sont analogues à ce qui existe chez les animaux, c'est-à-dire que l'oxygène est fixé et l'acide carbonique dégagé, mais ils sont moins intenses. Les échanges gazeux se font par la racine, par la tige, les fleurs et surtout par la feuille, dans l'eau aussi bien que dans l'air.

Respiration cellulaire. - Processus biochimique fondamental par lequel les cellules produisent de l'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) en utilisant des nutriments comme source d'énergie. La respiration cellulaire se déroule en plusieurs étapes principales :

• Glycolyse. - La glycolyse se produit dans le cytoplasme et c'est la première étape de la respiration cellulaire. Au cours de la glycolyse, une molécule de glucose à six carbones est dégradée en deux molécules de pyruvate à trois carbones. Ce processus génère un petit nombre d'ATP et des molécules porteuses d'électrons, telles que le nicotinamide adénine dinucléotide (NADH).

• Cycle de Krebs. - Le cycle de Krebs se déroule dans la matrice mitochondriale (chez les eucaryotes) et complète la dégradation du glucose initiée par la glycolyse. Au cours de ce cycle, les molécules de pyruvate sont converties en dioxyde de carbone, et des molécules porteuses d'électrons telles que le NADH et le flavine adénine dinucléotide (FADH2) sont produites.

• ChaĂ®ne respiratoire (ou phosphorylation oxydative). -  La chaĂ®ne respiratoire est situĂ©e dans la membrane interne mitochondriale (chez les eucaryotes) et c'est lĂ  que la majoritĂ© de l'ATP est produite. Les Ă©lectrons transportĂ©s par les molĂ©cules porteuses d'Ă©lectrons, telles que le NADH et le FADH2, passent le long d'une sĂ©rie de complexes protĂ©iques dans la membrane mitochondriale, entraĂ®nant la production d'ATP par phosphorylation de l'adĂ©nosine diphosphate (ADP) en ATP.

Respiratoire (appareil). - Ensemble des organes qui contribuent à la respiration. Il comprend les poumons et les différentes voies permettant le passage de l'air lors de ce processus (nez, bouche, oesophage, bronches, notamment).

Restriction. - Phénomène observé lorsqu'une enzyme de restriction coupe une molécule d'ADN en des sites spécifiques appelés sites de restriction. Ces enzymes sont souvent produites par des bactéries comme mécanisme de défense contre les virus, connus sous le nom de bactériophages. L'enzyme de restriction reconnaît une séquence spécifique de nucléotides sur l'ADN appelée site de reconnaissance et coupe l'ADN au niveau de cette séquence.

RĂ©ticulocyte. - PrĂ©curseurs des globules rouges (Ă©rythrocytes) dans le processus de formation des cellules sanguines (Ă©rythropoïèse). Ils sont produits dans la moelle osseuse et contiennent encore des restes de ribosomes et d'ARN messager, ce qui leur donne un aspect lĂ©gèrement rĂ©ticulĂ© sous un microscope lorsqu'ils sont colorĂ©s avec des colorants spĂ©cifiques. Une fois libĂ©rĂ©s dans la circulation sanguine, les rĂ©ticulocytes perdent progressivement leur matĂ©riel ribosomial et leur rĂ©ticulation pour devenir des Ă©rythrocytes matures, c'est-Ă -dire des globules rouges fonctionnels. Les Ă©rythrocytes matures ne possèdent pas de noyau ni de ribosomes et ont une durĂ©e de vie d'environ 120 jours dans la circulation sanguine. 

RĂ©ticuloendothĂ©lial (système) (SRE) = système mononuclĂ©aire phagocytaire (SMP). -  RĂ©seau de cellules spĂ©cialisĂ©es prĂ©sentes dans divers tissus et organes du corps, notamment la moelle osseuse, la rate, le foie, les ganglions lymphatiques et les tissus lymphoĂŻdes. Les principales fonctions du système rĂ©ticuloendothĂ©lial comprennent :

• Phagocytose. - Les cellules du SRE, telles que les macrophages et les cellules dendritiques, sont capables de phagocyter (ingérer) et de détruire les particules étrangères, telles que les bactéries, les virus, les cellules mortes ou les débris cellulaires. Cette activité phagocytaire contribue à l'immunité innée en éliminant les agents pathogènes et en contribuant à la réponse inflammatoire.

• Présentation de l'antigène. - Les cellules du SRE jouent un rôle important dans la présentation des antigènes aux lymphocytes T, ce qui déclenche une réponse immunitaire adaptative spécifique. Les cellules dendritiques, en particulier, capturent les antigènes étrangers, les traitent et les présentent aux lymphocytes T pour activer la réponse immunitaire adaptative.

 â€˘ Élimination des cellules vieillissantes ou anormales. - Le SRE participe Ă  l'Ă©limination des cellules sanguines âgĂ©es ou anormales, telles que les Ă©rythrocytes et les plaquettes, en les phagocytant dans les organes lymphoĂŻdes et hĂ©matopoĂŻĂ©tiques.

• Stockage de cellules sanguines. - Certaines parties du SRE, comme la rate, servent de réservoir pour les cellules sanguines, stockant les érythrocytes et les plaquettes et les libérant au besoin dans la circulation sanguine.

Réticulum endoplasmique (RE). - Réseau de membranes qui s'étend à travers le cytoplasme de la cellule. Il existe deux types de RE : le réticulum endoplasmique rugueux (RER), qui est couvert de ribosomes et est impliqué dans la synthèse des protéines, et le réticulum endoplasmique lisse (REL), qui est impliqué dans diverses fonctions, telles que la synthèse des lipides et la détoxification des toxines.

Rétine, du latin rete = réseau. - La plus intérieure des enveloppes membraneuses du globe de l'oeil. La rétine est une membrane mince et transparente,tapissée sur sa face externe par la choroïde. Elle est formée. par l'épanouissement du nerf optique, qui traverse les différentes membranes de l'oeil et fait une légère saillie appelée papille. A côté de la papille, qui est insensible à la lumière, se trouve la tache jaune, qui est la partie la plus sensible de la rétine. La rétine, véritable prolongement des centres nerveux, est formée d'un tissu de soutien et de différentes couches, constituées par des cellules différenciées, dites cônes, bâtonnets. etc.

Rétinol. - Forme active de vitamine A. Le rétinol est essentiel pour la vision, en particulier pour la formation de la rhodopsine, un pigment sensible à la lumière dans les cellules rétiniennes qui joue un rôle crucial dans la vision nocturne. De plus, le rétinol est important pour la santé de la peau et des muqueuses, la croissance cellulaire, la différenciation cellulaire, et le fonctionnement du système immunitaire. Il se trouve principalement dans les aliments d'origine animale, tels que le foie, les œufs, le lait, le fromage et le beurre. Ces aliments contiennent du rétinol sous forme de rétinylestérol, une molécule qui peut être convertie en rétinol dans l'organisme. Certains aliments d'origine végétale contiennent des précurseurs de la vitamine A, comme le bêta-carotène, qui peuvent être convertis en rétinol dans le corps. En plus de ses fonctions dans la vision et la santé de la peau, le rétinol est important pour le développement embryonnaire, la reproduction, et la régulation de la croissance cellulaire. Il joue également un rôle dans la régulation de l'expression génique, en agissant comme un ligand pour les récepteurs nucléaires spécifiques, comme les récepteurs de l'acide rétinoïque.

Rétroaction = feedback. - Mécanisme à l'oeuvre dans les systèmes dynamiques et que l'on rencontre notamment dans les processus de régulation biologique et écologique. Il existe deux types principaux de rétroaction : positive et négative. La rétroaction négativ
e est celle qui agit pour inverser un changement, maintenant ainsi l'homéostasie. La rétroaction positive amplifie un changement, généralement pour un événement spécifique et limité dans le temps.

Rétroinhibitionrétrocontrôle négatif = rétroaction négative. - Mécanisme de régulation biologique dans lequel le produit final d'une voie métabolique inhibe son propre processus de production. Cela signifie que lorsque le niveau d'une substance atteint un certain seuil, il agit pour réduire sa propre production. La rétroinhibition est un mécanisme courant dans de nombreuses voies métaboliques et processus biologiques, notamment dans la régulation hormonale, la régulation de la température corporelle et la régulation de la glycémie. Un exemple classique de rétroinhibition est la régulation de la production d'hormones thyroïdiennes par l'axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien. Lorsque les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans le sang augmentent, elles signalent à l'hypothalamus et à l'hypophyse de réduire la libération de thyrotropine (TSH), une hormone qui stimule la production d'hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Cela permet de maintenir les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans une plage normale.

RĂ©trovirus. -  Famille de virus Ă  ARN qui ont la capacitĂ© unique de transformer leur ARN en ADN Ă  l'aide d'une enzyme spĂ©ciale appelĂ©e transcriptase inverse. Une fois que le rĂ©trovirus a intĂ©grĂ© son ADN dans le gĂ©nome de la cellule hĂ´te, il peut persister pendant de longues pĂ©riodes, voire devenir latent, avant de se rĂ©activer. Cette capacitĂ© de rĂ©trotranscription de l'ARN en ADN est une caractĂ©ristique distinctive des rĂ©trovirus et les distingue des autres types de virus. Les rĂ©trovirus sont responsables de diverses maladies chez les humains et d'autres organismes. Parmi les exemples les plus connus de rĂ©trovirus chez l'homme, on trouve le VIH (virus de l'immunodĂ©ficience humaine), qui est responsable du SIDA (syndrome d'immunodĂ©ficience acquise), ainsi que des rĂ©trovirus oncogènes, tels que le virus de la leucĂ©mie des souris (MuLV), qui peut provoquer des cancers chez les rongeurs de laboratoire.

Rhizaires (Rhizaria). - Groupe diversifié d'organismes eucaryotes unicellulaires, principalement caractérisés par leur capacité à former des pseudopodes pour la locomotion et la capture de nourriture. Bien que les membres des Rhizaires soient généralement unicellulaires, certains peuvent former des colonies ou agréger des cellules individuelles pour former des structures multicellulaires temporaires. Ce groupe est inclus dans le domaine des protistes et représente une branche phylogénétique distincte parmi les eucaryotes. Les Rhizaires comprennent principalement les Foraminifères, les Radiolaires, et les Cercozoaires.

Rhizome, du grec rhiza = racine, omos = semblable. - Certaines plantes ont une tige souterraine alors ordinairement peu développée, nommée Rhizome, qui, un certain temps après la germination, a cessé de s'allonger, s'est couverte de racines adventives par suite de son séjour dans la terre, et pousse des branches latérales qui se développent dans l'atmosphère et remplissent les fonctions habituellement dévolues à la tige. Ainsi s'explique le phénomène des plantes dites vivaces; en apparence, elles ont la première année une tige annuelle, mais de leur souche restée dans la terre renaît, la deuxième année, une seconde tige encore annuelle comme la première. C'est que chez elles la souche est un rhizome, ou la véritable tige; chaque hiver elle est chargée d'un ou de plusieurs turions ou bourgeons d'une forme spéciale qui, à chaque printemps, s'allongent en de nouvelles branches aériennes (ex. : les pointes d'Asperge). Tantôt les turions sont à la face supérieure du rhizome, et lui-même s'allonge sous terre d'une manière non interrompue (les Souchets, famille des Cypéracées); tantôt le turion est à l'extrémité du rhizome, qui se redresse pour le diriger vers l'atmosphère, mais qui se continue dans sa marche souterraine par une branche, semblable à lui. De cette façon, certaines plantes parcourent d'année en année un espace de terrain, de manière à s'éloigner beaucoup du lieu où elles ont germé (le Sceau de Salomon, famille des Convallariées; les iris, famille des Iridées).


Portion du rhizome du Sceau de Salomon.
b, bourgeon déjà développé en rameau; b', bourgeon qui
développera plus tard; cc, matrices indiquant
l'insertion des rameaux plus anciens
qui se sont flétris et détachés.

RhomboĂŻde. - Nom d'un muscle (le dorso-scapulaire de Chaussier), situĂ© Ă  la partie supĂ©rieure du dos, et infĂ©rieure du cou; il s'attache en dedans au ligament cervical, aux dernières apophyses Ă©pineuses des vertèbres cervicales et Ă  collĂ©s des premières dorsales, en dehors, Ă  la base de l'omoplate; son bord infĂ©rieur s'Ă©tendant ainsi entre l'Ă©pine dorsale et l'angle infĂ©rieur de l'omoplate. Il sert Ă  rapprocher ce dernier os de la colonne vertĂ©brale. - En zoologie, on donne ce nom et  celui de RhomboĂŻdal Ă  plusieurs poissons de genres diffĂ©rents Ă  cause de leur forme. - Pareillement, en botanique, on a dĂ©signĂ© ainsi certaines parties des vĂ©gĂ©taux qui rappellent un peu la forme de cette figure de gĂ©omĂ©trie.

Rhytidome. - Couche externe protectrice d'un tronc ou d'une tige d'arbre, constituée par l'écorce et parfois les couches sous-jacentes. L'écorce, qui est la partie extérieure visible du tronc, est une structure complexe qui peut varier considérablement en épaisseur, en texture et en apparence selon les espèces végétales. Le rhytidome remplit plusieurs fonctions importantes pour la plante, notamment la protection contre les blessures, les maladies et les ravageurs, ainsi que la régulation des échanges gazeux avec l'environnement. Il peut également jouer un rôle dans le stockage de nutriments et d'eau, ainsi que dans la régulation de la température du tronc. Le rhytidome comprend généralement plusieurs couches distinctes, qui peuvent inclure :

• L'écorce externe. - La couche la plus externe de l'écorce, souvent appelée liège, est souvent constituée de cellules mortes et protectrices qui protègent le tronc contre les dommages mécaniques, les infections et les variations de température.

• L'écorce interne. - Sous l'écorce externe se trouve une couche d'écorce plus interne qui peut contenir des tissus vivants, tels que le phloème, qui transporte les nutriments produits par la photosynthèse dans les parties supérieures de la plante vers les racines et autres parties souterraines.

• Le cambium. - Cette couche de cellules spécialisées est responsable de la croissance en épaisseur du tronc ou de la tige. Le cambium produit de nouvelles cellules qui se différencient en xylème, qui transporte l'eau et les minéraux, et en phloème, qui transporte les nutriments.

Ribose. - Type de glucide simple (monosaccharide), qui se compose de cinq atomes de carbone. Il appartient Ă  la classe des sucres pentoses.  e ribose est un Ă©lĂ©ment structurel clĂ© des nuclĂ©otides qui composent l'ARN (acide ribonuclĂ©ique). Il est Ă©galement prĂ©sent dans certaines coenzymes importantes impliquĂ©es dans le mĂ©tabolisme, telles que le coenzyme A (CoA) et le FAD (flavine adĂ©nine dinuclĂ©otide). Le ribose se trouve naturellement dans de nombreux aliments, en particulier dans les fruits, mais il peut Ă©galement ĂŞtre synthĂ©tisĂ© par l'organisme. En tant que constituant de l'ARN, le ribose joue un rĂ´le crucial dans le stockage et la transmission de l'information gĂ©nĂ©tique et dans la rĂ©gulation de nombreux processus cellulaires.

Ribosomes. - Structures cellulaires prĂ©sentes dans toutes les cellules, qu'elles soient procaryotes ou eucaryotes, qui assurent la production des protĂ©ines. Ils sont les sites oĂą a lieu la traduction, qui est le processus de synthèse des protĂ©ines Ă  partir des instructions gĂ©nĂ©tiques contenues dans l'ARN messager (ARNm). Lors de la traduction, les ribosomes lisent la sĂ©quence d'ARNm et assemblent la sĂ©quence correspondante d'acides aminĂ©s pour crĂ©er une protĂ©ine spĂ©cifique. Ils assurent le bon appariement entre les codons de l'ARNm et les anticodons des ARN de transfert (ARNt) portant les acides aminĂ©s. Les ribosomes sont composĂ©s de deux sous-unitĂ©s constituĂ©es de ribonuclĂ©ines (ARN ribosomique ou ARNr) et de protĂ©ines : une petite sous-unitĂ© et une grande sous-unitĂ©. L'arrangement prĂ©cis et l'interaction de ces sous-unitĂ©s sont essentiels pour leur bon fonctionnement dans la synthèse des protĂ©ines.  (Les ribosomes procaryotes et eucaryotes ont des compositions en ARNr et en protĂ©ines lĂ©gèrement diffĂ©rentes). Ils peuvent ĂŞtre situĂ©s libres dans le cytoplasme de la cellule ou associĂ©s au rĂ©ticulum endoplasmique rugueux (RER) dans les cellules eucaryotes. Les premiers sont impliquĂ©s dans la synthèse des protĂ©ines destinĂ©es Ă  rester dans la cellule. Les seconds sont impliquĂ©s dans la synthèse des protĂ©ines destinĂ©es Ă  ĂŞtre exportĂ©es hors de la cellule ou incorporĂ©es dans les membranes cellulaires. 

Rire, risus des Latins. - Comportement humain et animal qui implique diverses composantes physiologiques, émotionnelles, et sociales. Sur le plan physiologique, le rire est associé à plusieurs réponses du corps, tant au niveau du système nerveux que du système respiratoire.
Il se manifeste par un mouvement convulsif des muscles de la respiration et de la voix, accompagné d'un épanouissement de la face exprimant normalement la gaieté. ll consiste dans une succession de petites expirations bruyantes, interrompues, diversement modulées, dans lesquelles se produisent des sons déterminés par le passage brusque et entrecoupé de l'air à travers le larynx. Il y a en même temps des mouvements forcés de déduction de la bouche et expansion joyeuse des traits de la face.

Ces divers phĂ©nomènes peuvent ĂŞtre portĂ©s Ă  un point extrĂŞme; de lĂ , entrave Ă  la circulationpulmonaire, suspension momentanĂ©e de la respiration, que l'on a vu aller jusqu'Ă  l'asphyxie et Ă  la mort. Du reste, l'expression de joie que prĂ©sente la face est l'exagĂ©ration du sourire, qui n'est lui-mĂŞme qu'une espèce d'Ă©panouissement de joie modĂ©rĂ©e et de bienveillance dans lequel les phĂ©nomènes de la respiration n'ont aucune part. Tous ces changements, d'ailleurs, qui sont plus ou moins prononcĂ©s, plus ou moins subits, sont involontaires et suscitĂ©s par des circonstances extĂ©rieures, telles que la vue ou la narration de quelque chose de gai, de plaisant ou de ridicule. 

Le rire s'observe aussi quelquefois dans les maladies; dans certains cas, le rire est un vĂ©ritable mouvement convulsif, souvent très pĂ©nible et très douloureux. On sait qu'il est quelquefois dĂ©terminĂ© par la respiration du protoxyde d'azote, que l'on appelle pour cette raison gaz hilarant (du latin hilaris, gai). On assure que le nom de rire sardonique donnĂ© Ă  un de ces rires maladifs lui vient de ce qu'il est provoquĂ© par une espèce de Renoncule, probablement la renoncule des marais, ou renoncule. scĂ©lĂ©rate, qui croissait surtout en Sardaigne, d'oĂą les anciens l'avaient appelĂ©e Sardonia ou Sardoa. Pausanias, Dioscoride, disent que lorsqu'on en mangeait, on pĂ©rissait en ayant l'air de rire. 

Le rire peut avoir des effets bénéfiques sur le corps en libérant des endorphines, qui peuvent réduire la douleur, le stress et améliorer l'humeur. Il peut également stimuler le système immunitaire, favoriser la relaxation et améliorer la circulation sanguine. On ajoutera qu'il a un rôle social important, servant souvent de moyen de communication non verbal pour exprimer la joie, le plaisir, l'humour et renforcer les liens sociaux entre les individus. (DGS).

Robe . - Nom employé pour désigner le pelage des mammifères quadrupèdes, surtout lorsqu'il s'agit de la couleur de l'animal et quelquefois aussi le plumage des jeunes oiseaux; ce nom est aussi employé quelquefois pour certains reptiles dont la peau est parée de couleurs brillantes et variées.

Rocher. - Nom donné, à cause de sa dureté, à une portion de l'os- temporal. Formant quelquefois un os à part, le plus souvent se confondant avec le temporal, il présente une éminence pyramidale, triangulaire, rugueuse, dure, occupant la partie inférieure interne du temporal. C'est dans cette éminence qu'est renfermée l'oreille interne et une partie de l'oreille moyenne.

Ronciné ou Runciné. - Ce mot s'emploie pour caractériser certaines feuilles pennatifides, dont les lobes latéraux sont aigus et recourbés de haut en bas en fer de faucille (du latin runcino, je moissonne). Cette disposition se rencontre souvent dans la famille des Composées; ainsi : le Pissenlit, le Laitron des champs, celui des jardins, le Prenanthe des murailles, etc.

Ronds (muscles). - Ce sont des muscles dont la forme générale est... ronde. - Le muscle petit-rond (petit-sus-scapulo-trochitérien de Chaussier, à la partie postérieure et inférieure de l'épaule, s'étend de la grosse tubérosité de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate, il abaisse le bras. - Le muscle gros-rond (scapulo-huméral, Chauss.), à la partie inférieure et postérieure de l'épaule, s'étend de la coulisse bicipétale de l'humérus à l'angle inférieur de l'omoplate; il porte le bras en arrière et en dedans.

Ronflement. - On appelle ainsi le bruit que font entendre certaines personnes en dormant la bouche ouverte. Il est produit par la vibration du voile du palais lorsque l'air traverse l'arrière-bouche. Quelquefois très fort pendant l'inspiration, il est beaucoup moins intense dans l'expiration. Il est remarquable dans la respiration stertoreuse qui accompagne le coma.

Rostre, rostrum en latin, bec. - Dans certains Crustacés, une partie du test s'avance quelquefois plus ou moins entre les yeux et constitue une espèce de bec auquel on a donné le nom de Rostre. Chez les Insectes, il désigne l'ensemble des parties avancées de la tête, et surtout le bec de la famille des Charançons. Enfin chez les Mollusques, on a nommé ainsi le canal allongé en forme de bec, ou le siphon plus ou moins allongé qui termine en avant l'ouverture de certaines coquilles univalves.

Rotule, rotula en latin, petite roue. - En anatomie, on appelle ainsi un os plat, lenticulaire, épais, placé au-devant du genou, dans l'épaisseur de l'appareil ligamenteux de l'articulation-fémoro-tibiale. Convexe en avant, elle est recouverte par la peau qui glisse à sa surface au moyen d'une bourse muqueuse; sa face postérieure est divisée en deux facettes revêtues de cartilages et qui s'articulent avec chacun des condyles du fémur; à son bord supérieur s'attachent les tendons communs des muscles extenseurs de la jambe, à l'inférieur un ligament très solide qui se porte à la partie antérieure et supérieure du tibia : c'est le ligament rotulien. Cet os sert de point d'appui aux muscles extenseurs de la cuisse et protège l'articulation de la jambe contre l'action des corps extérieurs.
-

Rotule.
Rotule vue en avant et
Rotule vue en arrière
1. Facette articulaire.

Ruffini (corpuscules de) =  terminaisons de Ruffini. - RĂ©cepteurs sensoriels qui font partie du système nerveux pĂ©riphĂ©rique et sont situĂ©s dans la peau et dans divers tissus du corps. Ces corpuscules sont nommĂ©s d'après le physiologiste italien Angelo Ruffini, qui les a dĂ©crits pour la première fois en 1898. Les corpuscules de Ruffini sont composĂ©s de terminaisons nerveuses en forme de fuseau entourĂ©es de tissu conjonctif. Les corpuscules de Ruffini sont sensibles Ă  la chaleur, ce qui leur permet de dĂ©tecter les changements de tempĂ©rature de la peau. Ils contribuent ainsi Ă  la rĂ©gulation thermique du corps et Ă  la sensation de chaleur ou de chaleur sur la peau. Les corpuscules de Ruffini sont Ă©galement sensibles Ă  l'Ă©tirement de la peau et des tissus environnants. Ils sont particulièrement sensibles aux mouvements lents et prolongĂ©s, ce qui en fait des rĂ©cepteurs importants pour la dĂ©tection du mouvement et de la position des articulations. Les corpuscules de Ruffini font partie du système de rĂ©cepteurs sensoriels cutanĂ©s qui contribuent Ă  la sensation tactile, Ă  la proprioception (la perception de la position du corps dans l'espace) et Ă  d'autres fonctions sensorielles. Ils travaillent en coordination avec d'autres types de rĂ©cepteurs cutanĂ©s, tels que les corpuscules de Meissner et les corpuscules de Pacini, pour fournir une perception sensorielle riche et prĂ©cise.

Rut. - Le rut est l'ensemble des phénomènes que présentent les animaux des deux sexes au moment où le besoin de l'acte de la reproduction se fait sentir chez eux. L'appareil génital tout entier éprouve une turgescence plus ou moins violente, toutes les glandes et muqueuses qui y sont annexées fournissent une sécrétion exagérée. En même temps, cette excitation réagit sur tout le métabolisme. Les caractères de l'animal changent, le mâle recherche la femelle, et celle-ci, qui d'ordinaire fuit les approches du premier, les recherche au contraire. Chez les espèces monogames, cette période revêt un caractère plutôt doux et tranquille. Telles les amours des pigeons et de quelques autres oiseaux. Mais chez les polygames, la période du rut est surtout marquée par des combats sanglants entre les mâles. Les luttes pour conquérir les femelles sont souvent meurtrières, et dans certaines espèces vivant en troupeaux, tels les bisons, les rennes, etc., la lutte persiste jusqu'au moment où un seul mâle reste vainqueur. La force brutale n'entre pas seule en jeu. La période du rut coïncide avec une décoration nouvelle, principalement du mâle. On voit l'oiseau mâle revêtir ce que l'on a appelé poétiquement sa robe de noce : plumage éclatant, appareils érecteurs développés, etc. Chez la femelle, c'est surtout l'écoulement vulvaire qui est le phénomène le plus saillant; son odeur caractéristique attire et excite les mâles. La quantité varie d'une espèce à l'autre. Le rut est périodique, mais le nombre des périodes varie avec les espèces. Chez les animaux sauvages, elles sont généralement assez éloignées. Parmi les rongeurs, le lièvre est en rut au mois de février, l'écureuil au printemps; ceux qui ont plusieurs portées par an, comme les rats et les souris, ont nécessairement plusieurs périodes de rut. Les ruminants reproduisent principalement en hiver. Chez les animaux domestiques, ces périodes paraissent plus fréquentes, et même, pour beaucoup d'espèces, telles que les vaches, les juments, les femelles reviennent en chaleur tous les mois, et les mâles se montrent toujours prêts à l'acte reproducteur. La femelle pleine, et pendant toute la période de la grossesse, refuse l'approche du mâle, sauf cependant la jument et les truies. Même avec l'âge, la crise périodique ne disparaît pas, et Aristote avait déjà signalé la persistance du désir chez les animaux jusqu'à la vieillesse, il parle d'un étalon de quarante ans. (J.-P. Langlois).

Rythmes biologiques  =  Variations pĂ©riodiques dans les processus physiologiques et comportementaux qui se produisent chez les organismes vivants. .

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Dictionnaire Les mots du vivant
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