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K
Kadia ou Chikan. - Matière textile extraite du Sida retusa, plante' malvacée de l'Inde.

Kadschi, Kaji, Kaadsi ou Kadchizo (noms japonais). - Matière textile fournie par le Broussonetia Kaempferii, arbre japonais de la famille des Artocarpées. C'est avec l'écorce fibreuse d'une autre espèce du même genre, le Broussonetia papyrifera, qu'est fabriqué le papier du Japon.

Kaempferia. - Genre de plantes monocotylĂ©dones de la famille des ZingibĂ©raceĂ©s. 

Kairine. - AlcaloĂŻde dĂ©couvert par Fischer en 1882 et que l'on obtient en traitant la quinolĂ©ine par l'acide sulfurique. L'un de ses sels, le chlorhydrate de kairine, poudre cristallisĂ©e, d'un jaune paille, Ă©tait autrefois employĂ© en mĂ©decine pour abaisser la tempĂ©rature du corps chez les patients atteints de fièvre. Son ingestion est ordinairement suivie de sueurs abondantes. Le chlorhydrate de kairine dĂ©truisant l'hĂ©moglobine du sang, les mĂ©decins ont regardĂ© cet agent thĂ©rapeutique comme un mĂ©dicament dangereux. 

Kamala. - Poudre rouge lĂ©gère fournie par l'enveloppe des fruits du Mallotus philippinensis J. Mull., Rottlera tinctoria Roxb.). On l'obtient  en Inde en secouant ou râpant ces fruits, et elle est mĂ©langĂ©e de morceaux d'Ă©corce et de feuilles. Le kamala est formĂ© essentiellement de rĂ©sine et de rottlĂ©rine. On l'emploie Ă  teindre la soie en orange foncĂ©. On l'a prĂ©conisĂ© comme vermifuge, de prĂ©fĂ©rence au kousso parce qu'il s'absorbe plus aisĂ©ment. Le waras au faux safran des Arabes (poudre violet foncĂ©) a des propriĂ©tĂ©s analogues.

Kalong (Pteropus edulis). - Espèce de chauve-souris de la famille des Roussettes.

Kératine. - Protéine (scléroprotéine) fibreuse présente dans les cheveux, la peau, les ongles, et d'autres structures de nombreux organismes vivants. La kératine est composée d'acides aminés, notamment la cystéine, la méthionine et la tyrosine. Ces acides aminés sont liés entre eux par des liaisons disulfures, ce qui confère à la kératine sa structure robuste et sa résistance. La kératine joue un rôle crucial dans la protection des tissus contre les dommages mécaniques et environnementaux. Par exemple, dans les cheveux, la kératine forme une barrière protectrice qui protège les mèches contre les dommages causés par la chaleur, les produits chimiques et d'autres agressions extérieures. Les cellules qui produisent la kératine subissent un processus de différenciation et de maturation pour former des structures kératinisées telles que les cheveux et les ongles. Ce processus est continu et régulé par des signaux biologiques internes et externes. Il existe plusieurs types de kératine. Par exemple, la kératine alpha est principalement présente dans les cheveux, la peau et les ongles, tandis que la kératine bêta est plus courante dans les plumes, les griffes et les écailles.

Kermès. - Matière colorante rouge tirée du corps desséché de la femelle d'une Cochenille (Cochenille du chêne ou Coccus ilicis).

Ketmie. Autre nom de l'Hibiscus.

KinĂ©tochore. - Structure protĂ©ique  situĂ© Ă  la surface centromĂ©rique de chaque chromatide sĹ“ur, lĂ  oĂą les deux chromatides sĹ“urs sont attachĂ©es. Pendant la division cellulaire, il forme des sites d'attache pour les microtubules du fuseau mitotique ou mĂ©iotique. Le kinĂ©tochore remplit plusieurs fonctions  pendant la division cellulaire. Tout d'abord, il sert de point d'attache pour les microtubules du fuseau mitotique, permettant aux chromosomes de se dĂ©placer vers les pĂ´les opposĂ©s de la cellule lors de l'anaphase. Deuxièmement, il rĂ©gule l'alignement correct des chromosomes Ă  la plaque Ă©quatoriale pendant la mĂ©taphase. Enfin, il surveille Ă©galement le processus de l'attachement des microtubules aux chromosomes et signale toute erreur ou dĂ©faut de l'attachement, ce qui peut dĂ©clencher des mĂ©canismes de correction de l'erreur. Le kinĂ©tochore est composĂ© de nombreuses protĂ©ines diffĂ©rentes qui travaillent ensemble pour remplir ses fonctions. Ces protĂ©ines comprennent des kinases, des phosphatases, des protĂ©ines de liaison Ă  l'ADN, des protĂ©ines de liaison aux microtubules, et d'autres protĂ©ines qui rĂ©gulent l'assemblage et la dĂ©sintĂ©gration du kinĂ©tochore au cours du cycle cellulaire. Le fonctionnement du kinĂ©tochore est Ă©troitement rĂ©gulĂ© par des signaux cellulaires internes et externes. Par exemple, les protĂ©ines du kinĂ©tochore peuvent ĂŞtre phosphorylĂ©es ou dĂ©phosphorylĂ©es par des kinases et des phosphatases en rĂ©ponse Ă  des signaux de contrĂ´le du cycle cellulaire. De plus, le mouvement des chromosomes vers les pĂ´les cellulaires est Ă©galement rĂ©gulĂ© par des protĂ©ines motrices associĂ©es aux microtubules.

Kinique ou Quinique (corruption de quinquina). - Se dit d'un acide qui existe à l'état de sel combiné avec la quinine ou la cinchonine dans l'écorce des quinquinas, dans les Airelles, les grains de Café, le Galium mollugo. Sa formule est C7H12O6. Il est solide et forme des prismes incolores, transparents. Très soluble dans l'eau, il l'est fort peu dans l'alcool absolu; on le prépare à l'état anhydre. Combiné avec la cinchonine, il constitue le kinate de cinchonine et le kinate de quinine, doués d'une extrême amertume.

Kino. -  Nom de divers sucs Ă©paissis et dessĂ©chĂ©s riches en tanins ettirĂ©s de divers vĂ©gĂ©taux, appartenant souvent Ă  la famille des papilionacĂ©es. Les diffĂ©rents kinos ont Ă©tĂ© employĂ©s en mĂ©decine comme toniques et astringents. 

Kjoekkenmoedding (mot danois qui signifie fumier ou débris de cuisine). - En géologie, on nomme ainsi un amas de coquillages dont le contenu servait d'aliment aux populations du Néolithique. Ces amas forment le long des côtes de la mer des monticules ou des bourrelets hauts de 1 à 3 mètres, longs quelquefois de 300 mètres et pouvant avoir jusqu'à 60 mètres de largeur. - Les coquilles sont entremêlées de charbon, de cendres, d'os d'animaux brisés et de restes de l'industrie de l'époque, tels qu'outils en pierre, instruments en os et tessons de poteries grossières. Les coquilles les plus abondantes sont celles de l'huître, de la bucarde et de la littorine. Les os appartiennent aux genres cerf, chevreuil et sanglier. Nulle trace d'animaux domestiques, si ce n'est du chien. Les silex taillés sont d'un travail très grossier et ne sont que très rarement polis. La forme la plus abondante est le tranchet. - Les Kjoekkenmoeddings sont très nombreux sur les côtes du Danemark. Il en existe, en outre, en Scanie, sur le rivage de la baie de Cork en Irlande. On en voit en France à Wissant (Pas-de-Calais), à Saint-Valery (Somme), à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime), à Hyères (Var), dans l'île de Sardaigne, au Portugal, au Brésil, à Cuba, sur les côtes orientales des Etats-Unis où ces monticules sont désignés sous le nom de Shell-heaps et le long des cours d'eau de la Floride, même à une certaine distance de la mer. Tous les Kjoekkenmoeddings ne datent pas tous de la même époque.

Kohl ou Kohol (ar. kohl, teinture). - Cosmétique pulvérulent ou liquide, dont les femmes se servent en Orient pour teindre leurs paupières, leurs cils et leurs sourcils On fabrique le kohl liquide avec de l'encre de Chine dissoute dans l'eau de rose.

Kola. - Arbre dicotylĂ©done de la famille des MalvacĂ©es et qui est le Sterculia acuminata des naturalistes. Cet arbre, qui ressemble au Châtaignier, pousse dans toute l'Afrique occidentale depuis le Sierra-Leone jusqu'Ă  l'embouchure du Congo, depuis le littoral jusqu'Ă  800 km dans les terres. La culture l'a introduit dans les parties chaudes de l'AmĂ©rique, aux Antilles, au BrĂ©sil, au Mexique, etc. Ses fruits, de la grosseur d'une châtaigne, sont dĂ©signĂ©s sous les noms de noix de Kola, de Gourou ou du Soudan. Ils ont une saveur âpre et acide; ils sont blancs dans certaines variĂ©tĂ©s et rouges dans d'autres. Riches en cafĂ©ine, en glucose, en tanin, en amidon, en matières protĂ©iques, ils constituent, comme le CafĂ©, un aliment d'Ă©pargne. On a pensĂ© Ă  les introduire en mĂ©decine Ă  titre de mĂ©dicament tonique. 

Koussine (kousso). - Résine jaunâtre, âcre et amère qui est l'unique principe actif de la poudre de kousso. Nom par lequel on désigne les sommités fleuries de l'Hagenia abyssinira ou Brayera anthelminthica, arbre dioïquee de la famille des Rosacées, qui croît en abondance dans les montagnes de l'Ethiopie. Ces ommités réduites en poudre sont un médicament efficace contre le ténia et d'autres vers parasites de l'intestin. La poudre de kousso doit ses propriétés à une résine jaune ou d'un blanc jaunâtre, d'un goût âcre et amer, peu soluble dans l'eau, très soluble dans l'alcool, l'éther et les liquides alcoolisés, et à laquelle on a donné le nom de koussine. La koussine pure a une saveur très désagréable, mais elle est, paraît-il, très efficace contre le ténia. A défaut de koussine, on peut donner aux individus tourmentés par le ténia la poudre des sommités fleuries.

Krebs (cycle de) = Cycle de l'acide citriquecycle de l'acide tricarboxylique (ATC). SĂ©rie de rĂ©actions biochimiques qui se produisent dans la matrice des mitochondries des cellules eucaryotes. Ce cycle joue un rĂ´le central dans le mĂ©tabolisme cellulaire en dĂ©composant les molĂ©cules nutritives, principalement le glucose, pour produire de l'Ă©nergie sous forme d'adĂ©nosine triphosphate (ATP). Il fournit Ă©galement des prĂ©curseurs pour la biosynthèse de nombreux composĂ©s organiques. Le cycle de Krebs constitue un Ă©lĂ©ment clĂ© de la respiration cellulaire, travaillant en tandem avec la glycolyse et la chaĂ®ne respiratoire pour extraire le maximum d'Ă©nergie des molĂ©cules nutritives, et il est crucial pour le fonctionnement Ă©nergĂ©tique des cellules. Le cycle de Krebs commence avec l'entrĂ©e d'une molĂ©cule d'acĂ©tyl-CoA,  produit lors de la dĂ©gradation des glucides, des lipides et des acides aminĂ©s, entre dans le cycle. L'acĂ©tyl-CoA est formĂ© par la dĂ©carboxylation de l'acide pyruvique dans la mitochondrie en prĂ©sence de la coenzyme A (CoA). L'acĂ©tyl-CoA apporte un groupe acĂ©tyle, qui est ensuite combinĂ© avec l'oxaloacĂ©tate pour former du citrate sous l'action de l'enzyme citrate synthase. Le citrate, un composĂ© Ă  six carbones, est ensuite dĂ©composĂ© en isocitrate par l'enzyme aconitase. L'isocitrate subit ensuite une dĂ©carboxylation pour former de l'alpha-cĂ©toglutarate sous l'action de l'isocitrate dĂ©shydrogĂ©nase, libĂ©rant du dioxyde de carbone et produisant du NADH. L'alpha-cĂ©toglutarate est transformĂ© en succinyl-CoA par l'alpha-cĂ©toglutarate dĂ©shydrogĂ©nase. Ce processus gĂ©nère un autre NADH. Le succinyl-CoA est ensuite transformĂ© en succinate par la succinyl-CoA synthĂ©tase, libĂ©rant de l'ATP par phosphorylation de l'ADP. Ce processus est Ă©galement connu sous le nom de substrat-niveau de phosphorylation. Le succinate est oxydĂ© en fumarate par la succinate dĂ©shydrogĂ©nase, produisant du FADH2. Le fumarate est ensuite converti en malate par la fumarase, puis le malate est oxydĂ© en oxaloacĂ©tate par la malate dĂ©shydrogĂ©nase, produisant du NADH. Ă€ la fin du cycle, l'oxaloacĂ©tate est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, ce qui lui permet de se lier Ă  un nouvel acĂ©tyl-CoA pour commencer un nouveau tour du cycle.

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