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On appelle gaine
(du latin,
vagina) certaines parties membraneuses qui entourent
en manière de gaines quelques-uns des organes; ainsi les gaines fibreuses
et synoviales des tendons,
les gaines celluleuses des muscles, des artères,
des veines, etc.
En zoologie, on nomme gaine d'après Fabricius
une partie de la bouche dans les insectes
suceurs, particulièrement chez les hémiptères et les
diptères
à suçoir corné. C'est une espèce de tuyau soit cylindrique ou conique
et articulé en forme de bec (le rostre),
soit membraneux ou charnu inarticulé et terminé par deux
lèvres
(la trompe). Le labre est triangulaire, voûté
et recouvre la base du suçoir. Cette gaine renferme de petites lames en
forme de soies ou de lancettes composant par leur réunion une sorte de
suçoir et qui remplacent les mandibules et les mâchoires;
elle présente de nombreuses modifications dans les différents groupes
qui en sont pourvus.
En botanique, le nom de gaine est appliqué
dans les végétaux une portion du pétiole
de la feuille, dilatée à sa partie inférieure
par laquelle, elle tient Ă la tige qu'elle embrasse
quelquefois dans une portion plus ou moins grande de sa circonférence;
la gaine peut être fendue comme dans les Graminées, ou entière comme
dans les Cypéracées.nique et articulé en forme de bec
(le rostre), soit membraneux ou charnu inarticulé
et terminé par deux lèvres (la trompe). Le labre est triangulaire, voûté
et recouvre la base du suçoir. Cette gaine renferme de petites lames en
forme de soies ou de lancettes composant par leur réunion une sorte de
suçoir et qui remplacent les mandibules et les mâchoires;
elle présente de nombreuses modifications dans les différents groupes
qui en sont pourvus. |
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