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Nubie, Abyssinie |
![]() | Le nom d'Ethiopie fut donné par les anciens Grecs aux pays du Sud, c.-à-d. de façon assez vague à tous ceux de l'Afrique![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Démocrite était, dit-on, venu sur le Nil jusqu'à Méroé Parmi les tribus nombreuses qui habitaient l'Ethiopie connue des auteurs de l'Antiquité, on distinguait: les Éthiopiens de Méroé | |
![]() | Jalons chronologiques La Nubie. Le Christianisme fut introduit dans leur pays au IVe siècle, mais la puissance nubienne avait déjà pratiquement disparu dès cette époque. De petits royaumes chrétiens vont se former au cours des siècles, puis celui, islamisé, des Founj, ou royaume de Sennaar, qui, constitué entre les XVIeet XIXe siècle, aura une certaine importance. En 1821, la Nubie |
L'Abyssinie. L'ancienne Nubie ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Devenue une monarchie puissante, l'Abyssinie Au XIXe siècle, l'Abyssinie, de même que la Chine à la même époque, commence à s'ouvrir aux relations avec l'Europe occidentale, le port de Messouah devient alors centre important de commerce. Le roi d'Amhara Culture La numismatique. Les noms des rois qu'on lit sur ces pièces sont très précieux pour l'histoire, car ils se présentent naturellement sous une forme plus authentique et plus correcte que dans les chroniques éthiopiennes où les copistes successifs les ont plus on moins défigurés. Sur les monnaies à légendes grecques, on lit les noms des rois Aphilas, Bakhasa, Gersem, Ouzas, Nezana ou Aizana, Oulzeba, Azaël, Okhsas, Esbaël et Aiêb. Nous citerons, à titre de spécimen, le bel aureus d'Aphilas; d'un côté le buste du roi, la tête couverte d'une couronne radiée, avec les mots BASILEGS AFILAS et le croissant emprunté aux monnaies sassanides, qui indique que le pays n'était pas encore chrétien. Au revers, un autre buste, la tête ceinte d'une tiare hémisphérique, et en légende le même croissant suivi de AXWMITWN BISIDIMHLH. Les monnaies à légendes éthiopiennes sont toutes en cuivre et à une seule effigie; on voit une grande croix au revers. La lecture des légendes présente les plus grandes difficultés à cause du mauvais état et du petit nombre des pièces connues. La plupart des pièces ont, au revers, la même légende en ghez qui paraît signifier : « Joie au peuple ». |
La littérature. En Ethiopie, les musiciens, comme les poètes, sont attachés aux seigneurs, suivent les armées et sont inviolables; la musique est la même que parmi les Coptes, avec addition de tambours. Il n'y a pas véritablement d'architecture "savante" proprement abyssine; tous les monuments, dont il reste beaucoup de ruines, sont l'oeuvre d'étrangers. Les habitations et même les églises sont construites comme des huttes et couvertes de chaume; les églises ont une forme circulaire, un autre cercle intérieur contient le tabôt ou chasse sacrée où les profanes ne pénètrent jamais. Dans certaines occasions le tabôt est promené en procession. La littérature éthiopienne est assez riche, elle est exclusivement chrétienne et ne remonte par conséquent pas au delà du IVe siècle ap. J.-C. Elle est écrite en langue éthiopienne ou guez (ghez ou guèze), une langue couchitique ( 1°) la traduction originale d'après le texte grec de l'Eglise d'Alexandrie;Ces versions éthiopiennes renferment à côté des livres canoniques ordinaires et des apocryphes ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Il existe encore, en éthiopien, de nombreux traités ecclésiastiques, dont ceux de Cyrille d'Alexandrie, le Synode réunissant les canons des apôtres et des premiers conciles L'imprimerie n'a pas pénétré en Abyssinie avant le XXe siècle; jusque là, tout est écrit à la main; les missels sont enluminés avec art. Religion et modes de vie. La religion chrétienne est fortement imprégnée de judaïsme Les prêtres peuvent se marier une fois, excepté l'abonna et le tchégui qui observent le célibat; mais les Abyssins prennent autant de femmes qu'ils ont les moyens d'en entretenir. La prostitution néanmoins est inconnue, excepté à Gondar |
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