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La
Préhistoire et la Protohistoire
Les humains n'eurent recours à des
couleurs
pour donner aux choses et aux êtres qu'il dessinait une apparence naturelle
que longtemps après que l'art de reproduire les objets par le trait et
la sculpture avait çà et là , et pendant
une certaine durée, atteint quelque perfection. Parmi les peintures,
gravures
et sculptures du Paléolithique, des grottes ornées du Midi de la France
et du Nord de l'Espagne ,
il y a de véritables oeuvres d'art, dégageant une impression intense
de gravité et de solennité. Les peintures de la grotte Chauvet (Vallon-Pont-d'Arc,
Ardèche) datent de 32000 ans, celles
de la grotte Cosquer (Bouches-du-Rhône) de
20
000 ans, celles d'Altamira (Santander) de 18
500 ans, celles de Lascaux (Dordogne), de près de 15
000 ans. Une poignée de styles traversent cet art, parfois
abstrait (bâtonnets, points colorés, quadrillages), souvent figuratif
(Bovidés, Félidés, Cervidés, Chevaux, Mammouths, silhouettes de mains).
On trouve également de beaux exemples de peintures pariétales ailleurs
dans le monde : Ã Ubirr, au Nord de l'Australie, cetraines pourraient
remonter à plus de 30 000 ans, au
Brésil et dans le Cône Sud, certaines peintures sont datées d'au moins
10
000 Ã 15000 ans.
Les artistes du Paléolithique ne disposaient
que de poudre de charbon, de craie, de peroxyde de fer pulvérisé, d'ocre.
Ils avaient des mortiers pour les pulvériser. Après eux, les populations
néolithiques (Levant espagnol, Proche-Orient, Afrique du Nord, Sahara,
Afrique australe, etc.) se livrent à un art pariétal d'apparence beaucoup
plus libre. Les représentations humaines, presque complètement absentes
de la peinture paléolithique, font leur
apparition, et interviennent, par exemple, dans des scènes de chasse débordantes
de vie. On peint aussi le corps des morts
et le os des morts décharnés. La première application étendue de matières
colorantes, a eu ensuite pour objet l'ornementation des poteries, dont
la Chine
par exemple, donne dès cette époque de beaux exemples. Dans les sépultures
néolithiques de l'Egypte ,
il y a déjà des vases couverts de peintures
représentant des motifs ornementaux, spirales, lignes, palmes, des animaux
etc. Par une coutume qui fut très générale et est encore répandue,
on peignit surtout en rouge, même en Grèce ,
les statuettes et autres oeuvres d'art primitives. Les anciens Egyptiens
surent colorier de la nuance la plus approchante de la réalité les objets,
humains et animaux, qu'ils représentaient par le dessin
au trait.
-
Copie
d'un Bison fait au pointillé, grotte de Marsoulas (Haute-Garonne).
L'Antiquité
L'Egypte.
Chez les Egyptiens,
la peinture
est d'abord employée au revêtement polychrome des objets, ou, sous forme
d'ornements, d'emblèmes ou d'hiéroglyphes,
à décorer les surfaces murales. Une architecture aussi
polychrome
que la leur ne pouvait s'accommoder d'une sculpture
blanche : bas-reliefs et statues
étaient, le plus souvent, revêtus de couleurs voyantes; leurs étoffes,
leurs meubles étaient multicolores; leurs momies
recevaient des ornements en toile stuquée et peinte; les recueils de prières
qu'on remettait aux morts
pour les préserver des périls qui les menaçaient dans l'autre monde,
étaient ornés de vignettes; la peinture était partout. Il faut surtout
la chercher sur les murs des temples ou, mieux encore, sur les parois des
tombeaux.
On y voit que le peintre égyptien n'a
jamais cherché à rendre les jeux de lumière et d'ombre que présente
la réalité. Point de perspective : c'était
un assemblage de silhouettes coloriées, disposées toutes à la même
distance du regard. Essentiellement monumentale, cette peinture valait
surtout par le dessin, curieux mélange de
roide convention et d'habileté. En Egypte ,
la façon d'exprimer la figure humaine est d'une certaine fantaisie, et,
voulant tout rendre, sans se préoccuper d'indiquer la différence des
plans, les artistes ont fait des tableaux
souvent peu intelligibles. Conventionnelles aussi étaient leurs
couleurs
: le rouge brun pour le nu des hommes, le jaune
clair pour les femmes. Et pourtant ils ont réussi à exprimer la vie,
avec une justesse et une intensité remarquables; ils ont excellé, surtout,
dans l'expression des traits propres à chaque peuple. Passés maîtres
dans le portrait, à cause de leurs idées
religieuses
autant que de leur savoir faire, ils savaient peindre avec son vrai visage
le défunt assis ou debout sur les parois de la chapelle
funéraire. Ils furent aussi de grands animaliers.
Mésopotamie,
Syrie et Iran.
Comme les Egyptiens,
les Babyloniens ,
les Assyriens, les Perses
ont rehaussé leurs sculptures de traits
en couleurs; leur peinture était
purement décorative, et servait
de complément aux autres arts. Ils ont aussi abordé,
dans les grandes salles de leurs palais, la
peinture
des ornements, des animaux et des figures
humaines. Mais ces civilisations ne nous offrent pas, de ces scènes
comme celles qui ornent les tombes égyptiennes. Les monuments, d'ailleurs,
sont peu nombreux, et la peinture n'est représentée que par de rares
spécimens.
La Grèce.
En Grèce ,
la peinture fut un grand art : les Grecs
l'ont aimée et cultivée pour elle-même; à l'aide de la couleur,
ils ont su exprimer la vie et la passion. La peinture
grecque de l'époque mycénienne est représentée par des scènes polychromes,
où se reconnaissent les influences orientales. A partir du VIIIe
s., l'art pictural fait de sensibles progrès
: les argiles peintes du VIe
siècle nous fournissent des spécimens
de ce style archaïque. Les écrivains anciens assignent pour origine Ã
la peinture Sicyone
ou Corinthe, deux puissantes cités dans
lesquelles l'art prit un merveilleux essor. Mais les premiers peintres
grecs dont on puisse, avec quelque certitude, citer les noms, sont Eumarès
d'Athènes, contemporain de Solon,
et qui rompit, dit-on, avec la raideur et la monotonie de l'ancienne peinture
monochrome, et Cimon de Cléonées qui inventa les raccourcis, et imagina
de varier les attitudes de ses personnages. C'est à lui, selon toute apparence,
que doivent être rapportés les progrès, vers fin du VIe
siècle, de la peinture des vases
à figures rouges.
L'école attique
du Ve siècle
devait réaliser de plus décisives améliorations; de grands peintres
apparaissent durant ces belles années où
Athènes
tient la tête de la civilisation grecque. Le premier pour l'ancienneté
et peut-être pour le talent fut Polygnote, qui peignit Ilion prise,
dans la Lesché de Delphes, vaste portique
servant de promenoir aux pèlerins d'Apollon ,
décora les sanctuaires de Thespies et enrichit de plus d'un tableaux
la Pinacothèque de l'Acropole .
Polygnote recherchait de préférence les situations où pouvaient paraître
des troubles intérieurs qui bouleversent l'âme : son art était dramatique
et réaliste, et il avait le sens de la couleur locale. Malheureusement
ses oeuvres ont été anéanties. Micon et Punainos travaillèrent sous
sa direction et contribuèrent avec lui à décorer le Poecile. Parmi les
maîtres qui suivirent Zeuxis, Parrhasios et Timanthe
sont les plus grands. Zeuxis s'inspirait surtout de la mythologie ,
et semble avoir eu quelque prédilection pour les figures féminines. Au
point de vue technique, ce fut un chercheur, et il s'essaya à rendre les
jeux de la lumière et de l'ombre. Parrhasios, qui vivait, comme lui, vers
la fin de la guerre du Péloponnèse ,
représentait plus volontiers les légendes mises en honneur par la tragédie.
Il excella dans la composition et mit dans ses tableaux une symétrie savante
à laquelle n'avaient pas songé ses prédécesseurs; il fit plus, il donna
aux corps de l'épaisseur et fit succéder le modelé à la teinte plate.
C'est donc les Grecs
qui ont accompli ce pas décisif vers la peinture
moderne. Avec Timanthe, la peinture grecque atteint, dans l'expression
des sentiments, une force et une souplesse qu'elle ne dépassera guère;
elle donne à penser. Au temps d'Alexandre,
toutes les grandes villes de la Grèce avaient une école célèbre de
peintres : celle d'Ephèse, avec le grand
nom d'Apelle, est restée la plus illustre. Apelle
fut le peintre attitré de la déesse Aphrodite ,
et s'attacha, d'ailleurs, aux abstractions divinisées, aux personnifications
de phénomènes de la nature. En même temps il cultiva largement l'art
du portrait, et représenta surtout Alexandre, dans toutes les attitudes,
à cheval, tenant la foudre, groupé avec les Dioscures
et la Victoire ,
etc. Son habileté technique était très grande. Les documents nous manquent
pour apprécier le talent de Protogène, son
contemporain et son émule. A côté de ces maîtres, enfin, il y avait
une foule de peintres secondaires et même d'enlumineurs
qui mettaient à profit les découvertes des grands artistes et entretenaient
partout le goût de la couleur. Il ne paraît pas que les Grecs aient peint
sur toile. Quant aux procédés, il sembla qu'ils aient connu de bonne
heure la fresque, la détrempe
et l'encaustique.
Ajoutons qu'Agatharque
avait les lois de la perspective, et Apollodore,
celles du clair-obscur; et aussi que l'école
ionienne-attique (Ve
s.), l'école dorienne de Sicyone
(VIe s.),
la première plus dramatique, la seconde plus scientifique, marquent les
deux tendances principales de la peinture grecque. Ce sont les traditions
de l'école de Sicyone qui l'avaient emporté à Alexandrie.
L'Italie antique.
Les traces de couleurs qu'on a trouvées
sur le principal tombeau de Norchia prouvent que les Étrusques connaissaient
la décoration polychrome. Les
peintures
des tombeaux de Vulci ,de Chiusi et de Corneto
représentent des jeux, des danses, des courses,
des festins, des chasses, des cérémonies religieuses. Les peintres étrusques
peignaient à fresque, sur le tuf calcaire,
légèrement humecté, dans lequel étaient creusées la plupart des grottes
sépulcrales, ou sur un enduit de quelques millimètres d'épaisseur.
On ne doit pas plus
accorder aux Romains le goût de la peinture
que celui de la sculpture. Ils ne s'en occupèrent
nullement pendant plus de quatre siècles, et les plus anciennes peintures
que l'on connaisse à Rome, du moins par tradition, furent exécutées
par des Étrusques. Ce n'est que la vue des cités luxueuses de
l'Asie et de l'Égypte
poussa les Romains dans la même voie qu'elles, et dès lors les peintres
grecs
travaillèrent pour leurs maîtres et se soumirent à leurs exigences.
Les sujets les plus tragiques de l'histoire
héroïque et les portraits, voilà pour
la peinture de chevalet; la décoration
des maisons et des villas suivant le goût du temps, voilà pour le plus
grand nombre des artistes. La peinture
murale reçut donc un nouveau développement durant la période impériale;
cette scénographie intérieure donna naissance à la véritable peinture
de paysage, dont la création remonte à Ludius,
sous le règne d'Octave; toutefois le paysage
était plutôt emprunté à la campagne, telle que les Romains l'avaient
faite, qu'Ã la nature libre des fleuves, des montagnes et de la mer :
des villas, des jardins, animés par des scènes d'une gaieté comique,
tels étaient les sujets de Ludius.
Les chrétiens des
Catacombes
empruntèrent et adaptèrent à leurs croyances les motifs et les types
de l'art païen, en même temps qu'ils créent une symbolique propre.
le
Moyen Age
la peinture byzantine.
Lorsque le siège de l'empire passa de
Rome à Byzance ,
la nouvelle capitale se trouva en charge de conserver, durant plusieurs
siècles, au milieu des tourbillons du Moyen âge ,
les traditions de la peinture : la peinture
byzantine est caractérisée par la recherche des coloris
éclatants et par l'emploi des fonds d'or destinés
à rehausser les teintes. Byzance tire de la Bible
une iconographie complète, où se manifestent quelques traditions antiques
et certaines influences orientales.
Ce
furent les peintres byzantins qui firent en grande partie l'éducation
picturale de l'Europe occidentale
aux Xe
et XIe siècles
: mais les Byzantins et leurs élèves s'ils se montrent souvent gauches
et maladroits dans la reproduction des figures, pâtissent surtout de s'être
enfermés dans un formalisme étroit. Au XIIe
siècle, on pratique la peinture Ã
fresque, la peinture à la colle, Ã
l'oeuf et même à l'huile.
-
La peinture dans
l'Europe latine
Inspirée d'abord
par les enseignements du byzantinisme, la peinture
occidentale du Moyen âge s'épanouit aux XIIe
et XIIIe
siècles dans les églises
et les monastères. Elle se développe
au XIVe
siècle, surtout dans le Nord de la France ,
grâce à l'emploi des couleurs à l'huile
et des tableaux portatifs. C'est à partir
de ce moment que commencent à se distinguer les écoles nationales modernes.
-
Miniature
du XVe siècle représentant le
secrétaire
de Philippe le Bon.
La
Renaissance
L'Italie.
La peinture moderne, en Italie ,
ne date guère que de Cimabué et de Giotto.
Giotto surtout, qui annonce l'aube de la Renaissance .
Après que Cimabué a rompu avec la rigidité byzantine
et que Giotto est revenu plus résolument encore vers l'imitation de la
nature, la peinture italienne se développe suivant différentes tendances
: l'école florentine, qui vaut par
la justesse des lignes, la netteté élégante de la conception, la hardiesse
des mouvements, l'exactitude du dessin; l'école
ombrienne, qui allie la grâce à l'inspiration religieuse, et dont l'influence,
unie à celle de l'école florentine, suscite l'école
romaine; l'école vénitienne,
qui a le culte de la couleur, de la lumière, des riches ornements; les
écoles
milanaise, padouane,
génoise,
bolonaise,
ferraraise,
siennoise,
napolitaine,
etc.
La puissance de l'école
florentine, la première en date de toute l'Italie,
est définitivement fondée avec Masaccio au
XVe
siècle. Cette école, qu'illustreront les oeuvres de Fra
Angelico, de Ghirlandajo, de Botticelli,
de Léonard de Vinci, de Michel-Ange,
d'Andrea del Sarto, se distingue surtout par
la netteté de la conception, par la grandeur de l'inspiration, la correction
du dessin. L'école
romaine, qui se résume en quelque sorte dans Raphaël
et dans Jules Romain, son élève, a la beauté des formes, avec la perfection
du dessin et du coloris. Mantegna et le Corrège
brillent dans l'école lombarde, dont
le caractère est moins tranché. Venise
est le pays des coloristes : Giovanni Bellini,Giorgione,
Titien,
le Tintoret,
Véronèse.
Et l'école bolonaise, qui n'apparaît
qu'au XVIe siècle
est purement éclectique : les trois Carrache,
le
Guide, le Dominiquin, l'Albane, le Guerchin,
ne s'écartent pas de l'étude consciencieuse des devanciers les plus illustres.
Les Pays-Bas et
l'Allemagne.
De bonne heure,
les peintres des Pays-Bas
associent aux traditions byzantinesun
sentiment très vif de la vie réelle : ce réalisme s'affirme au XVe
siècle avec l'école des
Van
Eyck, pour céder un moment et partiellement devant l'imitation des
peintres
italiens; quant à la peinture
allemande, qui subit l'influence des Van Eyck, elle compte les deux
grandes écoles de Cologne
(XVe s.)
et de Nuremberg
(XVIe s.)
et unit avec Dürer le paganisme italien et le
mysticisme
allemand. Cette école visera surtout, à partir de Dürer et de Holbein,
à l'imitation exacte, mêlant, d'ailleurs, à cette prose naïve, une
poésie étrange et vague.
La France.
La peinture avait
été pratiquée en France
dès le temps de Charlemagne. Pendant les
XIVe
et XVe
siècles, les enlumineurs
français avaient produit beaucoup d'excellents travaux. Jehan
Foucquet (ca. 1415 -1480),
qui peint aussi des tableaux, est l'artiste le plus remarquable de cette
époque. Puis, après avoir suivi au
XVe
siècle à peu près la même direction
que les peintres flamands (en particulier
dans le portrait), les peintres français
se sont mis complètement, au XVIe
siècle,
à l'école des Italiens (le Primatice).
L'un de ces premiers artistes français dignes de mention est Fr.
Clouet, dit Jehannet (mort vers 1572).
Etabli à la cour de France, il y fit des portraits de personnages célèbres,
parmi lesquels on cite celui d'Elisabeth d'Autriche ,
femme de Charles IX (au Louvre).
XVIIe
siècle
Flandre et Hollande.
Au XVIIe
siècle, s'épanouit, en Flandre
comme en Hollande ,
un art indigène fait d'observation, de sincérité, de verve, de finesse
dans le rendu, d'intensité dans le coloris, et qui excelle dans le portrait,
les scènes de genre, le paysage. La représentation
fidèle de la nature, par la vérité du coloris ou le fini du travail,
apparaît comme le but principal de la peinture,
de Van Eyck à Rubens
et à Van Dyck. Rembrandt
est le maître par excellence de la Hollande, et le clair-obscur
n'a pas de secrets pour lui; Ã la Hollande appartiennent aussi les meilleurs
peintres de genre, de paysage et d'animaux.
L'Espagne.
L'Espagne
a successivement imité les écoles
flamande, puis italienne et
surtout napolitaine, mais avec une
tendance propre au mysticisme
et aussi à une certaine violence réaliste d'expression qu'a développée
l'imitation du Caravage. Au XVIIe
siècle,
s'ouvre une ère nationale avec la grande école de Séville, qui domine
celles de Valence, de Madrid, et même de
Tolède, sauf pour ce qui concerne Le Greco. A
part Velazquez (1599-1660),
qui, s'étant voué aux prodiges de l'imitation, voulait fortement éblouir
les yeux, la plupart des grands artistes de la Péninsule ont fait de la
peinture,
les uns un acte de foi, les autres une éloquente prédication de terreur,
au profit du salut, en vue des destinées d'un autre monde. Une science
profonde du coloris éclate chez Moralès, Ribera,
Zurbaran,
Velazquez,
Murillo,
en attendant, au siècle suivant,
Goya (1746-1828).
L'Allemagne et
la France.
Au XVIIe
siècle, on s'abandonne en Allemagne
à l'imitation italienne. Même chose en France ,
dans un premier temps. L'académisme triomphe ensuite avec Le
Brun. La peinture d'histoire,
le paysage, la peinture religieuse et le portrait
ont pour interprètes les Nicolas Poussin, les
Claude
Lorrain, les Lesueur, les Le Brun, les
Mignard.
XVIIIe
siècle
La France.
Les élégances
du XVIIIe
siècle sont aimablement traduites en
France
par Watteau, Van Loo, Boucher,
Lemoine, et Greuze est le peintre de la société
bourgeoise; puis l'école se retrempe par l'étude de l'antique avec Vien
et David, fondateurs de cette peinture classique,
dont Gros, Gérard, Girodet, Ingres furent les
plus brillants représentants. Géricault, Prudhon
ont une physionomie plus originale, et Delacroix,
chef des romantiques, donne le signal d'une
rénovation vigoureuse, en attendant, au siècle suivant, les audaces du
réalisme
et de l'impressionnisme. Ce qui domine,
en somme, dans l'école et dans la tradition dans laquelle elle s'inscrit,
C'est la préoccupation de l'idée et de l'intention, le respect du sujet,
le souci du fond qui ne doit pas être sacrifié aux pures habiletés de
la forme, aux prestiges de l'art pour l'art.
L'Angleterre.
L'Angleterre
n'a longtemps connu que des peintres étrangers : flamands
(Van Dyck), allemands
(Holbein), italiens
ou français, et ce n'est qu'au
XVIIIe
siècle qu'on voit poindre un art national.
L'école anglaise s'interdit les sujets religieux, et excelle dans le portrait,
le paysage et la peinture
du genre. Reynolds est le plus illustre de ses
portraitistes; le paysage est représenté par Constable
et Gainsborough; le satirique Hogarth,
et dans des voies différentes,
Lawrence, Wilkie,
Mulready, Maclise, Landseer, lui ont assuré une originalité piquante
et des mérites particuliers d'ingéniosité et d'observation.
Le
XIXe siècle
Le XIXe
siècle
voit apparaître en Angleterre
l'école préraphaélite : école spiritualiste, philosophique, poétique,
mais encore éminemment nationale. En Allemagne ,
on retrouve à la même époque, avec les écoles de Munich et de Dusseldorf,
une nouvelle inspiration mystique ,
d'ailleurs assez froide. Mais les évolutions les plus marquantes s'observent
en France .
Vers 1830,
une révolution se fait contre l'école, dite néo-classique, représentée
par David, et les
romantiques,
qui poursuivent le mouvement initié au siècle précédent, vantent le
mouvement, le style dramatique, les sujets modernes, et proclament la supériorité
de la couleur sur le dessin. Vers 1848,
le réalisme triomphe avec Courbet,
et, après 1870,
l'impressionnisme est mis à la mode
par Manet.
Le Néo-classicisme
et le Romantisme.
On désigne sous
le nom de Romantisme la bataille artistique
qui fit pendant à la bataille littéraire, à l'époque de la Restauration.
Le classique était alors l'artiste qui, à la suite de David,
se guidait sur les types et les sujets de la statuaire antique, qui soignait
la ligne, qui ordonnait sagement et froidement sa composition; bref, qui
s'adressait à la
raison esthétique et non aux
émotions.
Le romantique, au contraire, substituait au culte d'une beauté soi-disant
idéale et d'une convention glacée l'amour du caractère, de l'expression,
de la passion et de la couleur. Il exploitait le Moyen âge ,
opposait christianisme
à paganisme, histoire moderne et contemporaine à histoire ancienne et
à Plutarque. Le mot d'ordre des novateurs
était le vers célèbre :
« Qui nous
délivrera des Grecs et des Romains ? »
Si David
est le père du classicisme, Gros, son élève, fut celui du romantisme,
et cela sans le vouloir.
Les Pestiférés de Jaffa (1804)
sont le point de départ du mouvement. Le Radeau de la Méduse,
de Gericault (Salon de 1819), fut la charte décisive d'affranchissement.
Dès 1822, Delacroix inquiétait les classiques
avec sa fameuse Barque de Dante; en 1824,
avec le Massacre de Scio, il les épouvantait. Plusieurs débuts
éclatants grossissaient bientôt la phalange romantique : Ary Scheffer,
Eugène Deveria, Léopold Robert, et même Ingres,
dont l'art déjà savant, mais nullement davidien, fit accuser le Voeu
de Louis XIII de vague romantisme! En même
temps, David d'Angers, remuait le marbre
classique. Le Salon de 1827 marqua l'écrasement des classiques. Delacroix
avec son Sardanapale, Louis Boulanger avec son Mazeppa, Scheffer
avec ses Femmes souliotes, mirent en déroute les derniers réactionnaires.
C'est alors que le drapeau classique fut relevé par Ingres, qui engagea
avec Delacroix la fameuse querelle du « dessin
et de la couleur », et débuta dans sa nouvelle
manière par une grande oeuvre qui ressemble à une profession de foi classique,
l'Apothéose
d'Homère (1827). Ingres représente l'Ecole des beaux-arts
et l'Institut ;
Delacroix compte pour lui les artistes et les critiques indépendants,
les poètes, la jeunesse. La révolution de 1830
marque bientôt l'art de son esprit bourgeois. Malgré des pages étincelantes
de beautés neuves, comme la Barricade de Delacroix, l'opinion ira
bientôt à Scheffer, qui se range, à Heim, Ã
Steuben, à Schnetz, à Cogniet, à Léopold
Robert, qui a suivi Scheffer, Ã Horace Vernet,
qui «-popularise-»
l'armée, et surtout à Paul Delaroche, qui
met la peinture d'histoire à la
portée des foules. En même temps, la nouvelle école du paysage
s'annonce avec Paul Huet; Théodore
Rousseau brille à l'horizon; en sculpture,
Barye
fait rugir ses premiers fauves, et Corot
débute. Le réalisme va succéder bientôt
au romantisme.
Le Réalisme.
On appelle Réalisme,
en esthétique, les tendances des artistes vers l'expression la plus concrète
des matérialités. L'histoire des arts n'est que la longue chronique des
efforts tentés par les maîtres pour établir l'équilibre entre la pensée
et la forme, c'est-à -dire entre l'idéal pour lequel l'oeuvre d'art est
conçue, et le réel, grâce auquel elle est réalisée. Pour la peinture,
ce n'est que vers 1848,
après le grand désordre des luttes et des malentendus classiques et romantiques,
que la question du Réalisme (que l'on appellera un peu plus tard Naturalisme)
commence à se poser (J.-F. Millet dans ses tableaux
rustiques;
Gustave Courbet). A propos de Courbet
et de ses manifestations quelquefois brutales et agressives, le débat
s'ouvre et dure longtemps. Il continue après 1870Ã
propos de Manet et de l'Impressionnisme.
En fait, ce qu'on a considéré surtout dans les tentatives nouvelles,
c'est leurs excès. On peut affirmer que le réalisme n'est nullement,
en principe, l'apologie de la laideur, mais qu'il est l'étude de la vérité
aussi bien dans les formes prises en elles-mêmes que dans l'interprétation
de la vie particulière et des moeurs et dans l'observation de la lumière
enveloppante, et que, par là même, il a été, pour les artistes, la
cause du renouvellement, qu'opèreront les Impressionnistes.
L'Impressionnisme.
Les Impressionnistes
sont les héritiers directs des peintres réalistes et naturalistes,
Corot,
Courbet
et Manet, qui ont poussé fort loin l'étude du
plein air, des moindres nuances des couleurs, des tons, la recherche des
rapports entre l'état de l'atmosphère qui éclaire le tableau et la tonalité
générale des objets qui s'y trouvent peints. A ce que les Impressionnistes
tenaient de leurs devanciers est venue s'ajouter l'influence de l'exotisme,
et notamment de l'art japonais.
Puis ils partirent de ces points acquis pour développer leur propre originalité
et s'abandonner à leurs sensations personnelles. Les chefs de l'école
furent Edouard Manet, Claude Monet, Sisley,
Degas,
Renoir.
A ces noms il faut joindre ceux de Guillaumin, Caillebotte, Pissarro.
Les Impressionnistes ont contribué à rendre les peintres, les paysagistes
surtout, plus exigeants envers eux-mêmes. L''impressionnisme
a permis aussi l'émergence d'une peinture
plus claire et plus lumineuse, et débarrassée en quelque sorte du bitume
académique. Il laisse pourtant les artistes insatisfaits. Le groupe impressionniste
se disloque au début des années
1880.
Seurat
et Signac tentent d'impulser à ce courant un
souffle nouveau, en inaugurant une peinture
qu'ils appellent Néo-impressionniste, où la touche minuscule,
« lentillesque », variée et répétée à l'infini, constitue des diversités
extraordinaires de nuances. Pour saisir l'effet, il faut se placer à une
grande distance du tableau, ou attendre que le temps ait fondu ces innombrables
taches. Mais le procédé a ses limites. Une page doit être tournée.
-
La
Classe de danse, par Edgar Degas (ca. 1875).
Ailleurs dans
le monde.
La peinture et les
arts en général ont pris de la vigueur en Amérique
du Nord
et du Sud tout au long du XIXe
siècle. Les États-Unis
ont ainsi donné à la peinture la grande
figure de WhistLer (1834-1903),
peintre de portraits et d'intérieurs pleins
d'intimité. Instruit à Paris, il a connu
les premiers impressionnistes,
parmi lesquels on l'a rangé arbitrairement, car sa technique est toute
différente. WhistLer a eu naturellement une grande influence sur le développement
de la jeune école américaine, notamment sur Alexander (né en 1858)
et Humphreys Johnston. John Sargent (1856-1925),
d'origine française comme le décorateur La Farge (1835-1910),
fut un virtuose et un coloriste savant.
L'entrée dans l'art
de l'Amérique latine a été plus tardive et moins éclatante. A l'Exposition
de 1900,
parmi les tableaux figurant à la Décennale, qui indiquait la situation
de l'art dans le monde entier, Ã la fin du XIXe
siècle, l'Équateur et le Pérou se trouvaient
surtout représentés, et par des artistes très parisianisés; Cuba ,
le Mexique ,
le Nicaragua offraient quelques rares spécimens; il n'était question
ni du Brésil, ni de la république Argentine,
dont la participation se réduisait aux seules oeuvres d'Ulpiano Checa,
évocateur brillant et superficiel de scènes antiques, au reste classé
parmi les Espagnols.
Le XIXe
siècle a révélé aux Occidentaux la peinture
orientale, qui avait poursuivi indépendament de toute influence occidentale
une très longue tradition. L'art japonais se fit alors connaître principalement
sous la forme d'estampes en couleurs. En 1806
disparaissait Outamaro, peintre de la courtisane
idéalisée, représentant d'un XVIIIe
siècle
galant. Observateur précis, il n'accordait dans son oeuvre qu'une part
secondaire à la nature, qui jouera un rôle essentiel chez d'autres artistes
du
XIXe
siècle, à commencer par Hokusaï
(1760-1849),
peintre de paysages et de scènes réalistes.
Hiroshighé (1797-1858)
fut aussi un beau paysagiste.
Ces estampes,
introduites en France
vers 1860,
enthousiasmèrent des écrivains comme les Goncourt
ou des peintres comme Manet et Degas. Le Japon
avait contribué ainsi à la naissance de l'Impressionnisme.
Par contre, l'ouverture du Japon à la influence européenne amena la décadence
de l'estampe pratiquée par les élèves d'Hokusaï.
Quant aux peintres proprement dits, ils formaient deux groupes : l'un avec
Hashimoto Gako, Masao Gejo, suivait la tradition ancienne; l'autre avec
des artistes comme Yoshida, Kuroda, Yerisaku Wada, Foujita, s'était rallié
à l'art européen. La Chine
cessa également au XIXe
siècle de rester étrangère à l'esthétique
européenne. Là aussi, certains artistes tels Yang-Yé ou Tchang-ticheng
se tinrent dans la tradition chinoise ou s'inspirèrent de modèles Japonais;
mais d'autres, notamment Emma Chang, se mirent à l'école de l'Europe .
La
peinture moderne et contemporaine
La
peinture de 1880 Ã 1940.
Si la peinture
impressionniste a eu une influence sur les peintres des décennies suivantes;
c'est aussi par les réactions qu'il a suscité contre lui. Dès les les
années 1880,
on lui reproche son matérialisme, qui lui vaut les attaques des peintres
symbolistes comme Odilon Redon (1848-1903)
et Maurice Denis. On lui reproche aussi une superficialité, sa part trop
grande faite à la seule sensation, que l'on va contrer notamment en abandonnant
sa technique. Ce sera ce que feront les «-constructeurs-»
et les partisans de la stylisation synthétique : Cézanne
(1839-1906),
Gauguin
(1858-1903),
ou encore Vincent Van Gogh (1853-1890).
Ces trois peintres vont alors dominer cette période que l'on qualifie
de Post-impressionniste. Une période dans laquelle se situent aussi
des courants tels que celui de l'Ecole de Pont-Aven et celui des Nabis.
La génération suivante tirera le fruit de leurs leçons. En France ,
les Fauvistes (Fauves), avec Henri Matisse (né en 1869)
et Van Donghen, à la suite de Cézanne, ne donneront plus à la nature,
objet de l'impressionnisme, qu'une place secondaire; avec eux la couleur
prend le premier rang. En Allemagne ,
les expressionnistes du groupe Die Brücke, Egon Schiele, Edvard
Munch, etc., explorent la voie tracée par Van Gogh et Gauguin.
En 1907,
apparaît une autre réaction contre l'impressionnisme.
Il s'agit du cubisme. Ce mouvement est initié
par Pablo Picasso, Georges Braque et Juan Gris, et repose dans une large
mesure sur les principes posés par Cézanne.
Jusqu'Ã la Seconde guerre mondiale,
toute la peinture est dominée par le Cubisme,
dont émanent de très nombreux courants : le Futurisme, le Rayonnisme,
le Vorticisme, l'Orphisme, le Néoplasticisme, le Constructivisme, le Suprématisme,
le Purisme, etc. Le Cubisme, trouve, via nombre de ces courants, un prolongement
obligé dans la peinture abstraite, qui a aussi eu en Allemagne ,
à partir de 1909-1910,
avec Vassili Kandinsky et les expressionnistes du groupe Der Blau Reiter,
une origine et un cheminement indépendant.
Parallèlement, une
autre piste a été ouverte, à l'époque de la Première
Guerre mondiale avec le Dadaïsme (Duchamp, Picabia) qui se revendique
comme un refus de l'art, et qui très vite, dans les années 1920,
est supplanté par le Surréalisme (Max Ernst, Joan Miro, Yves Tanguy,
Salvador Dali, René Magritte, etc.), un héritier des Symbolistes. Sur
le continent américain apparaissent également vers la même époque deux
écoles regroupées sous le nom de Réalisme social. De caractère expressionniste,
elles puisent dans les divers courants formés en Europe
(Symbolisme, Cubisme, etc.). Il s'agit, au Mexique ,
des Muralistes (Diego Rivera, Orozco, Siqueiros), apparus dans le contexte
de la révolution mexicaine (1910-1920)
et, Aux Etats-Unis ,
du Réalisme social de peintres tels que Ben Shahn ou Grant Wood, et qui
s'est développé, quant à lui, sur fond de dépression économique, dans
les années 1930.
(Gaston
Cougny / Etienne Bricon / Zaborowski /NLI / A19 / HGP).
La
peinture depuis la Seconde Guerre mondiale
La
seconde moitié du XXe siècle.
A partir du début
des années 1940, les principaux courants artistiques ont leur foyer le
plus actif aux Etats-Unis ,
et plus spécialement à New York. C'est
de là que provient l'Expressionnisme abstrait (Action Painting,
Color
Field painting), auquels se rattachent les noms de Jackson Pollock,
Mark Rothko et Robert Motherwell. Un équivalent de l'Expressionnisme abstrait
se développe cependant parallèlement en Europe
sous le nom d'Abstraction lyrique (Georges Mathieu, Pierre Soulages).
La seconde moitié
des années 1950 se signale par l'émergence de nouvelles formes d'art,
elles aussi principalement abstraites, et principalement américaines dans
leur développement. Il s'agit du Pop'Art (Roy Lichtenstein, Andy Warhol),
du Minimal Art (Frank Stella, Barnett Newman), de l'Art cinétique (Vasarely),
de l'Art conceptuel, etc. Autant de tendances où la
peinture
tient une place plus ou moins secondaire. Cette période se termine Ã
la fin des années 1970.
-
Un
mural
à Venice (Los Angeles). © Serge
Jodra.
Les années 1980
marquent le retour d'une "peinture de peintres", et aussi de l'art figuratif,
jamais complètement abandonné, mais relégué au second plan. C'est l'époque
de l'art Punk, avec ses peintres Néo-expressionnistes (Georg Baselitz,
Jean-Michel Basquiat, Rémi Blanchard, etc); on assiste également à la
même époque au développement de la peinture de rue (Art urbain). Les
noms de Keith Haring et de encore de Basquiat sont associés à cette appropriation
de l'espace urbain comme toile, avec des oeuvres souvent chargées de messages
sociaux et politiques.
Dans le années 1990,
on parle à nouveau d'art conceptuel, mais aussi d'art post-conceptuel
avec des artistes tels que Damien Hirst et Jenny Holzer. Dans leur peinture
l'idée prime souvent sur l'exécution technique. Les installations et
les oeuvres multimédia deviennent courantes. Autre tendance, l'appropriationnisme
représenté par Sherrie Levine et Richard Prince, notamment. Ici, il s'agit
de recourir à l'imagerie existante pour créer de nouvelles oeuvres. Manière
dequestionner l'originalité et l'authenticité dans l'art.
Le
début du XXIe siècle.
La peinture figurative,
souvent avec une approche introspective et intime, continue son chemin
dans les années 2000. Citons le noms de Lucian Freud, Elizabeth Peyton
et Gérard Garouste. La technologie numérique renforce aussi sa position
dans la création artistique (peintures générées par ordinateur et installations
interactives) avec des artistes tels que Cory Arcangel ou Rafael Lozano-Hemmer.
Les années 2010
font un place au réalisme magique et
à un nouveau surréalisme où se combinent des éléments fantastiques
et réalistes, créant des mondes imaginaires avec des détails minutieux.
Artistes représentatifs : Julie Heffernan et Inka Essenhigh. Cette période
est aussi celle de l'abstraction et du néo-géométrisme, avec, par exemple,
Sarah Morris et Tomma Abts. Ces artistes représentent des formes géométriques
et des motifs abstraits, souvent avec des techniques nouvelles et expérimentales.
Plus récemment,
la peinture a montré une attention accrue aux voix marginalisées et une
célébration de la diversité culturelle et de genre dans l'art, mais
aussi un intérêt pour les questions environnementales, avec des oeuvres
qui questionnent le changement climatique
et la durabilité. La fusion de la peinture avec d'autres disciplines artistiques
comme la sculpture, la vidéo et la performance se poursuit.
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Collectif,
Petite
encyclopédie de la peinture, Solar, 2010
Abigail
Wheatlet et al.,L'histoire
de la peinture, Usborne Publishing Ltd, 2008.
Gérald
Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire
des Petits Maîtres de la peinture (1820-1920), L'Amateur ,
2008. - Véritable monument sur l'art du XIXe
siècle, cet ouvrage constitue un outil indispensable au chercheur comme
à l'amateur, offre la source iconographique la plus riche sur le sujet
et se range parmi les livres d'art les plus achevés. Oubliés dans les
réserves des musées de province ou de la capitale, remisés dans les
greniers, bannis par les bons esprits, les petits maîtres de la peinture
du XIXe siècle se sont trouvés réhabilités avec éclat par l'ouverture
du musée d'Orsay au milieu des années quatre-vingt. L'historien d'art
Gérald Schurr n'avait pas attendu cette bénédiction officielle pour
se livrer à un patient travail de chercheur. En 1995, revisitant 4 000
de ces «petits maîtres», Pierre Cabanne apporta un nouvel éclairage
sur l'une des périodes les plus importantes de l'histoire de l'art en
complétant les notices biographiques et en élargissant ses recherches
à nombre de peintres français et étrangers. Ainsi, l'édition de cet
ouvrage essentiel a connu deux phases : d'abord publié en sept volumes,
elle fut proposée en deux tomes sous forme de luxueux livres d'art. Il
manquait une édition plus économique et plus maniable de cet outil de
travail; c'est maintenant chose faite. (couv.).
Collectif,
Histoire
de la peinture, National Geographic France, 2007.
Gilles
Marchand, Hélène Ferbos, Chronologie
de l'histoire de la peinture, Editions Gisserot, 2002.
Pour
les plus jeunes.
Cédric
Michon, La
peinture de la Renaissance, Milan, 2005.
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Pages
sur l'histoire
de la peinture classique (fluctuat.net).
Site
Les
peintres célèbres.
Site
Les
Grands Peintres.-
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