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L'Ă©poque
coloniale
Les premiers établissements Les treize colonies Français et Anglais La
Révolution américaine
Au
temps des « Pères fondateurs »
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La
nouvelle démocratie américaine
Les règles du jeu changent Le Nord et le Sud La
guerre de SĂ©cession
L'Empire
américain
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L'époque précolombiennePériodes et cultures principalesPériode paléo-indienne. Les premiers habitants de l'Amérique du Nord seraient arrivés par la région du détroit de Béring il ya a 15 000 à 12 000 ans, à une époque où un pont terrestre qui reliait l'Asie à l'Alaska. Ces groupes de chasseurs-cueilleurs suivaient probablement les grands troupeaux d'animaux tels que les mammouths. Des outils de pierre caractéristiques ont été découverts sur de nombreux sites en Amérique du Nord, témoignant de la présence de ces premiers peuples, qui définissent la culture Clovis (du nom d'un site archéologique représentatif de cette période, au Nouvea-Mexique). Période
archaĂŻque.
PĂ©riode
sylvicole.
PĂ©riode
du Mississippi.
Tribus et régions.
Les
Anasazis (ancĂŞtres des Pueblos).
Les
Iroquois (Haudenosaunee).
Les
Algonquiens.
Les
Sioux.
Les
tribus du Nord-Ouest Pacifique.
L'existence des États-Unis comme État
indépendant ne date que de 1776 : mais l'histoire
des Européens dans ce pays remonte plus haut. Rapidement après les premières
explorations, Français Les Hollandais, marchant sur leurs traces, colonisèrent en 1614 l'État de New York, auquel ils donnèrent le nom de Nouveaux Pays-Bas. Des Puritains, émigrés de la Grande-Bretagne, vinrent en 1620 s''établir dans le Massachusetts. Le New Hampshire fut colonisé en 1621. En 1627 le Delaware reçut une colonie suédoise; le Maryland fut colonisé en 1632, le Connecticut en 1635, le Rhode Island en 1638 : tous ces pays durent leurs premiers habitants aux persécutions religieuses. Charles Il, roi d'Angleterre, donna en 1662 au comte Clarendon et à sept autres seigneurs le pays qui forma depuis les deux Carolines, et en 1681 au quaker William Penn la contrée appelée de son nom Pennsylvanie. L'Angleterre n'était
pas la seule puissance européenne présente en Amérique du Nord Après la guerre que s'étaient livrés
en Amérique du Nord Français L'indépendance n'était
pourtant pas le but premier de ce conflit, que les Américains qualifient
de Révolution. Il s'agissait au départ, pour les riches propriétaires
coloniaux d'échapper à la pression fiscale de l'Angleterre, l'indépendance,
acquise au terme d'une guerre opiniâtre, ne fut pour eux que le moyen
qui s'offrit, au terme diverses luttes juridiques, afin de préserver leur
prospérité. Après cette guerre qui offrit des chances diverses, la victoire
de Saratoga (1777) et la reddition du général Burgoyne donnèrent aux
insurgés une supériorité décidée. En 1778, la France, poussée par
son hostilité à l'Angleterre, fit un traité d'alliance avec les États-Unis,
et les aida tant sur mer que sur terre, Ă combattre les Anglais : Lafayette,
Rochambeau et une foule d'autres officiers français s'illustrèrent dans
ces combats. Un traité fut également conclu par les insurgés avec l'Espagne Au temps des « Pères fondateurs » La guerre d'indépendance terminée, le
Congrès s'était occupé d'établir une constitution qui fut acceptée
par tous les États en 1787, et en 1789 Washington
avait été appelé à la présidence. Pendant la guerre qui éclata peu
après entre la France et l'Angleterre, le président s'empressa de déclarer
la neutralité des États-Unis. Il maintint ainsi la paix avec l'Europe A l'abri de sa neutralité le pays continua de prospérer sous la présidence de ses successeurs. Adams, puis Jefferson, qui avaient été les ministres de Washington, furent successivement présidents. Le territoire s'agrandit par l'achat de vastes terres prises aux tribus indiennes, que l'on commença dès cette époque à parquer dans des réserves, ainsi par l'acquisition, sous Jefferson, de la Louisiane (1803). Mais Madison, élu à la présidence en 1808 fut confronté rapidement à de nouvelles difficultés, qui s'élevèrent entre l'Angleterre et les États-Unis, surtout à l'occasion de la question de la liberté des mers, et la guerre fut déclarée en 1812 : elle dura jusqu'en 1815, et se termina encore à l'avantage de la République. La paix revenue, semble se replier sur lui-même, l'armée est réduite - elle est surtout requise pour mener des "opérations de police" contre les Indiens. Les États-Unis, sous les présidences de Madison (1809) et Monroe (1817), s'engagent de fait dans la prise de possession leur propre territoire, symbolisée par la Frontière, un front de colonisation qui s'avance progressivement vers l'Ouest. En même temps, s'installe un débat autour de l'esclavage qui polarisera la vie politique pendant plusieurs décennies. Au Nord, on le refuse, au Sud ont bâti sur lui toute l'économie. Le compromis du Missouri, en 1920, qui établit le partage entre les États esclavagistes et les États abolitionnistes ne réglera aucune tension. Après Washington,
qui invitait les États-Unis à ne pas se mêler des affaires de l'Europe,
Monroe avertit l'Europe de ne pas se mêler des affaires de l'Amérique.
La "doctrine Monroe"
(1823), comme on désignera cette option, parfaitement en phase avec les
tendances traditionnellement isolationnistes de l'opinion publique, dominera
dans une large mesure la politique extĂ©rieure des États-Unis jusqu'Ă
la fin du XIXe siècle La nouvelle démocratie américaine A partir des années
1820 et pendant près de quatre décennies, les États-Unis se sont principalement
occupés de leur consolidation. Cela est passé par des transformations
dans les règles du jeu politique et plus spécialement à une modification
du mode d'élection présidentielle, évoluant ainsi vers le régime présidentiel
actuel. La forte personnalité d'Andrew Jackson,
président entre et 1829 et 1836, contribuera amplement à cette évolution
des moeurs politique. Un autre point crucial aura été pendant cette période
la croissance démographique exceptionnelle du pays, devenu une terre d'immigrants
(près de cinq millions d'Européens Le territoire a été
investi peu à peu sous la poussée de cette affluence de populations nouvelles.
La Frontière a progressivement reculé, en même temps que se perpétrait
le génocide des Indiens, qui ne sont plus seulement
spoliés de leurs territoires, mais aussi exterminés physiquement. Les
États-Unis s'agrandiront par ailleurs au détriment du Mexique Et, contrairement
à ce que l'on pourrait imaginer aujourd'hui, le débat revêt alors
moins un caractère moral qu'économique. Les États du Nord ont bâti
leur Ă©conomie sur l'industrie et sont riches; ceux du Sud, sur l'agriculture
et sont nettement plus pauvres. Sans leurs esclaves, ils le seraient encore
davantage. Ce constat, cynique, allait conduire Ă un compromis, en 1850,
selon lequel les deux grands partis, whig et démocrate, s'entendirent
pour faire passer leur réticences sur la question de l'esclavage après
ce qu'ils considéraient comme l'intérêt
supérieur de l'Union Depuis le compromis de 1850 qui avait apaisé pour un temps les luttes violentes à propos de l'esclavage au sein du Congrès, dans la presse et dans toutes les manifestations de la vie politique et sociale entre les adversaires et les défenseurs de l'esclavage, la lutte avait repris, plus ardente que jamais, aux élections de 1856, où un président démocrate, Buchanan, fut nommé, et elle atteignit son maximum d'acuité en 1860, lorsque le parti républicain du Nord triompha avec son candidat, Abraham Lincoln, pour la présidence. Le 10 novembre 1860, lorsque le résultat de l'élection fut connu, la législature de la Caroline du Sud ordonna l'élection d'une Convention chargée de considérer la question de la sortie de l'Union. Elle fit le choix de la scission entre les États du Sud, partisans de l'esclavage, et les États du Nord, opposés à cette institution. Dix États les deux Carolines, la Floride, la Géorgie, l'Alabama, le Mississippi, la Louisiane, le Texas, l'Arkansas, le Tennessee, et une partie de la Virginie, déclarèrent successivement (20 décembre 1860-12 juin 1861) se détacher de l'union, se constituèrent en gouvernement séparé : la Confédération sudiste. Une constitution fut adoptée, et on nomma Jefferson Davis comme président et Alexander Stephens comme vice-président. Les Sudistes adoptèrent une nouvelle capitale (Richmond), et opposèrent une armée à celle de l'Union. A Washington, le
Congrès, pendant les dernières semaines de la présidence de Buchanan,
tenta quelques mesures de conciliation qui ne purent aboutir. Il
quitta la Maison-Blanche le 4 mars 1861, léguant à son successeur et
Ă son pays ce qui allait ĂŞtre une effroyable guerre civile. La guerre
fut engagée à partir du bombardement du fort Sumter, 12 avril. Au cours
de ce mois, la Virginie et le Tennessee, en mai l'Arkansas et la Caroline
du Nord, se joignirent aux autres États déjà confédérés, ce qui en
porta le nombre à onze. Le Congrès confédéré s'ajourna à Montgomery,
le 21 mai, et se réunit le 20 juin à Richmond. La constitution définitive
était à ce moment ratifiée par tous les États. Ayant désormais les
mains libres, le gouvernement confédéré, sous la direction omnipotente
de Jefferson Davis, mena à partir de là les opérations de guerre avec
une extrême énergie et délivra des lettres de marque et de représailles.
Il ne réussit pas cependant à faire reconnaître en Europe la Confédération
comme puissance indépendante, malgré les sympathies qu'ils trouva de
la part de la France Pendant quatre ans,
les Confédérés, commandés par Beauregard, Jackson et Lee, livrèrent
aux Fédéraux, commandés par Scott, Mac Clellan, Burnside, Sherman et
Grant, une suite de batailles meurtrières, où les succès et les
revers se balancèrent longtemps. La résistance du Sud contre les masses
sans cesse renouvelées du Nord commença à cependant s'épuiser après
la bataille de Gettysburg et la prise de Vicksburg (1863). L'expédition
de Sherman dans le Sud et les victoires répétées de Grant autour de
Richmond eurent enfin raison du courage désespéré des derniers régiments
levés par Jefferson Davis et commandés par Lee. Dans les premiers mois
de 1865 la prise de Richmond amena la reddition de Lee et la chute définitive
du gouvernement confédéré. Les États qui avaient fait sécession en
1860 et 1861 furent tour à tour réintroduits dans l'Union entre 1865
et 1870 ![]() La Maison Blanche, à Washington. La fin de la Guerre de sécession, les États-Unis connaissent une période cataclysmique. L'assassinat du président Lincoln, qui plonge la classe politique dans le chaos apparaît presque comme une péripétie au regard de la situation apocalyptique dans laquelle est plongée la société civile pendant encore près d'une décennie. Certes, le XIIIe amendement de la constitution abolit l'esclavage dès 1865. Mais aucune place n'a été faite à cette nouvelle population libre, et même après que le droit de vote leur soit accordé par le XVe amendement, ils resteront des citoyens de seconde zone. De plus, l'attitude revancharde du Congrès, rend pratiquement impossible toute reconstruction dans le Sud, occupé militairement par les troupes de l'Union. Sur ce Sud dévasté vont rapidement faire main-basse des crapules venues du Nord (Carpetbaggers), suscitant à leur tour des réactions extrémistes, dont la formation de cliques racistes comme le Ku klux klan ne sont que la manifestation la plus spectaculaire. Une société ségrégationniste, dans laquelle racisme est érigé en valeur, se met durablement en place. La situation chaotique
est progressivement contenue à partir du début des années 1870, et la
priorité pour tout le pays consiste bientôt à se bâtir une nouvelle
prospérité. L'espace compris entre la côte atlantique et la côte
pacifique aura été maillé par de nouveaux États (seuls l'Arizona et
le Nouveau-Mexique conserveront jusqu'en 1912 le statut de territoires).
La Frontière disparaît ainsi en 1890, en même temps que sont
vaincues les dernières résistances indiennes (Sitting Bull, Géronimo,
Chief Joseph, etc.). Quatre lignes de chemin de fer transcontinentales
drainent les populations vers la Californie L'isolationniste
prôné par la doctrine Monroe n'a sans doute jamais été absolu ( Aussi les Congrès
panaméricains qui se réunirent à partir de 1889 déçurent-ils les espérances
des États-Unis : ils n'aboutirent ni à la création d'une union douanière,
ni Ă la construction d'un Transcontinental qui relierait New-York
au Rio de la Plata. Le patriotisme mexicain s'insurgeait à la pensée
d'une annexion possible. Les États de l'Amérique centrale créèrent,
pour régler leurs différends, une Cour centrale d'arbitrage, et en 1925
les États-Unis allaient juger utile de donner une satisfaction à l'opinion
publique en retirant la garnison qu'ils entretenaient dans le Nicaragua
depuis 1912. Mais, d'autre part, un facteur nouveau s'était affirmé :
la création d'une Ligue des nations américaines telle que l'avait conçue
Bolivar;
elle soutiendrait le prestige américain en face de l'ancien monde et resserrerait
les liens de solidarité entre les républiques. C'est dans cet esprit
que se réunit le Congrès de Panama en juin 1926.
![]() L'Oncle Sam (= les Etats-Unis) se prépare à intervenir dans le conflit mettant aux prises l'Espagne et Cuba. "Pour la cause de l'humanité, dit-il, il est de mon devoir de les séparer." Gravure humoristique parue dans le Puck, le 20 avril 1898. Les États-Unis n'ont pas moins poursuivi
depuis la fin du XIXe
siècle une politique qui leur a conféré dans les Antilles et sur tout
le pourtour du golfe du Mexique Ensuite, les États-Unis
ont mis fin à l'anarchie des deux Républiques de l'île de Haïti Hors du continent,
les États-Unis imposèrent à Bismarck un condominium
sur les îles Samoa (1889), puis partagèrent l'archipel avec l'Allemagne ![]() Le président Theodore Roosevelt. Enfin, les États-Unis se sont intéressés, non sans quelque répugnance, à la politique européenne. Ils ont pris part en 1906 à la Conférence d'Algésiras qui essaya de régler le problème marocain. En 1917, au cours de la Grande Guerre, après de longues hésitations, les États-Unis, sous la présidence de Thomas W. Wilson (1913-1921), ont jeté dans la balance tout le poids de leur force et précipité la défaite des Empires centraux. L'entrée en guerre aux côtés des Alliés n'avait rien eu d'idéologique. Il s'était d'abord agi pour le pays de faire respecter son droit au commerce. Mais la révolution soviétique qui avait éclate quelques mois plus tard changea la donne pour soixante-dix ans au moins. D'une guerre mondiale à l'autreLa période de l'entre-deux guerres est une période de transformation profonde pour les Etats-Unis, allant de la prospérité des Années Folles à la crise dévastatrice de la Grande Dépression, suivie par l'intervention gouvernementale massive du New Deal et l'engagement dans la Seconde Guerre mondiale. Une migration massive de la population rurale vers les centres urbains se produit, a transformé la société américaine. L'innovation technologique et l'industrialisation ont continué de façonner l'économie et la société, avec des avancées significatives dans les domaines de l'automobile, de l'aviation et des communications.Au lendemain de la guerre, Wilson, fut l'un des principaux artisans du traité de Versailles (1919). Son successeur, Warren G. Harding (1921-1923) promit un retour à la normale. Son administration sera marquée par des politiques pro-business et des scandales de corruption comme le scandale du Teapot Dome. Les années folles.
La Grande dépression.
La Seconde Guerre
mondiale.
De 1945 à 2001L'après-guerre.Dans la seconde moitié des années 1940, les États-Unis ont joué un rôle clé dans la création de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et dans la mise en place du système économique international de Bretton Woods, qui a établi des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. La période d'après-guerre est aussi marquée par une forte croissance économique, une augmentation de la consommation et de la production industrielle, ainsi qu'une expansion de la classe moyenne. Au temps de la
Guerre froide.
Containment
et McCarthysme.
Mouvement
des droits civiques
La
guerre du Vietnam
Assassinats
politiques.
Changements
sociaux et culturels.
Nixon
et Reagan.
Ronald Reagan (1981-1989) a mis en oeuvre des politiques économiques libérales (appelées les reaganomics) visant à réduire les impôts, diminuer la réglementation et encourager la croissance économique. Reagan adopte une position ferme contre l'Union soviétique, augmentant les dépenses militaires et soutenant les mouvements anticommunistes à travers le monde. Après la Guerre
froide.
Le premier quart du XXIe siècleTerrorisme et crise financière.Les attentats du 11 septembre 2001. Le 11 septembre 2001, l'organisation terroriste islamiste Al-Qaïda a mené des attaques coordonnées en utilisant des avions détournés pour frapper les tours jumelles du World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington, D.C., faisant près de 3 000 victimes. Ces attentats représenteront pour les Etats-Unis un tournant majeur et ouvrent pour le monde une ère qui n'est pas terminée. En réponse aux attentats, les États-Unis ont envahi l'Afghanistan pour renverser le régime taliban et détruire les infrastructures d'Al-Qaïda. En 2003, les États-Unis, sous la présidence de George W. Bush (2001-2009), envahissent l'Irak en affirmant mensongèrement que le régime de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. Bien que ces armes n'aient jamais été trouvées, le renversement de Hussein a plongé le pays dans une longue période de conflit et d'instabilité. Ces troubles ont également favorisé d'unelle organisation terroriste, Daesh (l'Etat islamique). La
crise financière de 2008.
RĂ©formes sociales
et tensions politiques.
Les années 2010 ont également vu l'émergence de mouvements comme Black Lives Matter, qui lutte contre la violence policière et les inégalités raciales. En 2015, la Cour suprême a légalisé le mariage homosexuel dans tout le pays, marquant une victoire majeure pour les droits LGBTQ+. La
présidence de Donald Trump (2017-2021).
La
présidence de Joe Biden (2021 - 2025).
Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite de 2020, continue d'agiter les passions les plus sombres. Les États-Unis restent profondément divisés politiquement, avec des tensions croissantes entre les partis démocrate et républicain sur des questions clés telles que l'immigration, le droit de vote et la réforme de la justice pénale. Les mouvements pour les droits civiques continuent de se faire entendre dans la lutte pour l'égalité et la justice sociale, face à des défis persistants.
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