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Les bois fossiles
sont abondants à tous les étages à partir du dévonien
(Le Passé de la Terre).
Très souvent, quand ils sont minéralisés, leur structure
est bien conservée. Les plus anciens appartiennent aux gymnospermes;
on y distingue les groupes suivants :
1° Les cordaixylon,
comprenant les bois à ponctuations plurisériées
et à rayons médullaires composés, généralement
antérieurs aux assises secondaires;
2° Les araucarioxylon, renfermant
les bois de gymnospermes dont la structure se rapproche de celle des araucarias
actuels (Les rayons cellulaires sont simples, le plus souvent);
3° Les cedroxylon, ayant pour
types les abies, cedrus, tsuga;
4° Les cupressinoxylon, représentés
par les cupressinées, podocarpus, ginkgo, phyllocladus;
5° Les pityoxylon, dont les
types sont: picea, larix, pinus;
6° Les taxoxylon représentés
par les taxas, cephalotaxus, torreya.
Les cordaixylon se rencontrent depuis le dévonien
jusque dans le trias; les araucarioxylon,
depuis les terrains permiens jusqu'à nos
jours.
Bois
des monocotylédones fossiles.
Le genre palmoxylon est destiné
à renfermer les différentes tiges de palmiers minéralisées
présentant une structure interne. Ce genre comprend deux sous-genres
: l'un, réservé aux tiges qui ne renferment pas de bandes
scléreuses dans le tissu fondamental, comme
le palmoxylon varians du crétacé
supérieur de Bohème; l'autre, au contraire, formé
par les tiges dans lesquelles les bandes scléreuses
sont disséminées dans le tissu fondamental comme dans le
palmoxylon vasculosum de l'éocène
des environs de Paris. Les palmoxylon se rencontrent depuis le crétacé
jusqu'au pléistocène.
Bois
des dicotylédones angiospermes fossiles.
Les bois des dicotylédones angiospermes
ont une structure beaucoup plus complexe que les bois précédents.
Quand leur structure anatomique présente une analogie suffisante
avec les genres actuels, on leur donne des noms qui rappellent cette analogie;
tel est le betulinium quercinium. Les bois des dicotylédones angiospermes
se rencontrent dès la base des terrains tertiaires; les couches
supérieures du crétacé doivent
en contenir également. (NLI). |
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