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Histoire de l'Europe > La France > Géographie historique de la France |
L'Aquitaine,
Aquitania, c.-à-d. pays des eaux, est une ancienne
province de la France dont l'étendue
a varié suivant ses destinées politiques et dont il est assez
difficile de fixer les limites géographiques. De nos jours, le nom
d'Aquitaine, puis de Nouvelle-Aquitaine, a été donné
à l'une des régions françaises. Appliqué au
moment de la conquête romaine
à la région située entre la Garonne,
les Pyrénées
et l'océan Atlantique,
ce nom fut étendu par Auguste à
tout le pays situé de la Loire
à la Garonne, qui sous l'Empire
romain forma les deux provinces d'Aquitaine, tandis que l'ancien pays
aquitain prenait le nom de Novempopulanie.
A l'époque mérovingienne,
l'Aquitaine cesse d'abord d'être une division politique et redevient
une région purement géographique, jusqu'au moment où
fut constitué le premier duché indépendant d'Aquitaine.
Ce duché mérovingien et plus tard le royaume carolingien
d'Aquitaine eurent des limites assez variables; mais ils comprirent d'une
manière générale le pays situé entre la Loire
et les Pyrénées, c.-a-d. outre la Vasconie, l'Auvergne,
le Berry et le Poitou.
A l'époque féodale, au contraire, le duché d'Aquitaine
est considérablement réduit grâce au morcellement de
cette région en plusieurs duchés et comtés indépendants.
Les ducs de Toulouse et les comtes de Poitiers
s'intitulent tous deux pendant un certain temps ducs d'Aquitaine ; mais
ce titre est bientôt réservé au seul comte de Poitiers,
qui possède le bassin inférieur de la Garonne. Les limites
du duché d'Aquitaine semblent dès lors avoir été,
sous les comtes de Poitiers, comme plus tard sous la domination des rois
d'Angleterre, celles que la province de Guyenne
comprenait encore en 1789.
Période
gallo-romaine
Les Romains pénétrèrent pour la première fois en Aquitaine, en 56 av. J.-C., lors de la troisième campagne de César en Gaule. P. Crassus, légat de César, s'empara de la capitale des Sontiates et conquit une grande partie de l'Aquitaine; mais le pays semble n'avoir été définitivement soumis aux Romains qu'après la campagne d'Agrippa en Aquitaine, l'an 38 av. J.-C. Il est certain que les Aquitains n'ont participé en rien au mouvement dirigé par Vercingétorix : aucune des petites populations mentionnées plus tard par Pline n'a figuré sous les murs d'Alésia. Ce fait semblerait prouver encore que l'Aquitaine formait un groupe ethnographique distinct et que la grande guerre de l'an 52 est restée purement celtique ou gauloise. En l'an 27 avant notre ère, Auguste, tenant un conventus à Narbonne, fit le recensement des trois Gaules que César avait vaincues; Dion Cassius ajoute qu'il donna à tout le pays une sorte de constitution. Les Ibéro-Aquitains obtinrent alors d'être comptés à part, comme un groupe ethnique, dont l'origine, les coutumes et la langue étaient essentiellement distinctes de celles de la Gallia Comata. L'Aquitaine forma donc une des Tres Provinciae de la Gallia Nova; mais comme elle ne comprenait que les pays situés au delà de la Garonne, elle était trop petite, tandis que la Celtique était trop grande. Auguste étendit alors la dénomination d'Aquitains aux douze peuples gaulois compris entre la Garonne et la Loire et forma ainsi la province politique d'Aquitaine. Période
impériale.
Voici comment étaient divisés administrativement les peuples de l'Aquitaine : 1° Aquitaine ethnographique ou ibérienne. Civitates stipendiariae : 1. Tarbelli, 2. Vassaei, 3. Ausci, 4. Lactorates, 5. Convenae (Comminges).Lorsque, vers l'an 297, Dioclétien partagea l'Orbis romanus et divisa la Gaule en deux diocèses, l'Aquitaine fut comprise dans le diocèse de Vienne et fut divisée en trois provinces : Aquitania prima, Aquitania secunda et Novempopulana. Les limites de ces provinces n'ont pas changé jusqu'à la chute de l'Empire romain; mais la composition de la troisième Aquitaine a subi, du Ier au Ve siècle, quelques modifications qu'il importe de signaler. Les Novem populi ne remontent même pas au temps de Ptolémée, puisque les Tables ne donnent que cinq cités pour l'Aquitaine ibérienne; malgré l'opinion de ceux qui datent du Ier siècle l'inscription d'Hasparren, ce nom de Novem populi ne doit dater que de l'époque de Dioclétien, puisqu'il est mentionné pour la première fois dans la liste de Vérone. Les quatre peuples qui vinrent alors s'ajouter aux cinq cités de Ptolémée étaient : les Boiates, les Elusates, capitale Elusa (Eauze), les Bigerri, capitale Aquae Convenarum (Capvern-les-Bains) et les Consorani, capitale Saint-Lizier. Mais à l'époque de Théodose, un nouveau fractionnement dut s'opérer, car dans la Notitia dignitatum et dans la Notitia Provinciarum et Civitatum, la province, tout en conservant le nom de Novempopulanie, comprend. douze cités et non plus neuf, et il y eut en effet douze évêchés. Les trois cités qui s'ajoutèrent alors aux neuf peuples de I'an 297 étaient : la Civitas Aturensium, ch.-l. Aire; la Civitas Beneharnensium, ch.-l. Lescar; la Civitas Iluronensium, ch.-l. Iluro (Oloron); elles étaient formées en grande partie d'un démembrement de la grande cité des Tarbelli. A la fin du IVe siècle les trois provinces de l'Aquitaine figurent dans la Notitia Dignitatum parmi les onze provinces présidiales; leurs capitales sont : 1.° Aquitanica Ia, metropolis civitas Biturigum (Bourges);Voici enfin, d'après la Notitia Provinciarum et Civitatum, la liste des cités des trois provinces : PROVINCIA NOVEMPOPULANA. — XII (12 cités)Depuis la fin du IIIe siècle, deux nouvelles cités s'étaient donc formées dans les deux premières Aquitaines : la Civitas Ecolismensium, démembrée de celle des Santonum, et la Civitas Albigensium, démembrée de celle des Rutenorum. Après l'établissement des barbares en Gaule, l'Aquitaine resta divisée en trois provinces ecclésiastiques, et le nombre des évêchés fut d'abord le même que celui des anciennes cités : un souvenir de la division administrative romaine persista dans le titre de primat d'Aquitaine porté par l'évêque de Bourges. Période
wisigothique et franque.
Après la défaite d'Alaric II à Vouillé, en 507, l'Aquitaine passa sous la domination des Francs : Clovis conquit rapidement tout le midi de la Gaule, moins la Septimanie. Pendant le cours du VIe siècle, l'Aquitaine, laissée en dehors des quatre royaumes francs, fut partagée, notamment en 511 et 561, entre les divers rois, comme un butin ou un domaine particulier, dont chaque héritier voulait avoir une partie. Mais il est difficile de déterminer la part qui revint à chaque roi, d'autant plus que les grands partages se compliquèrent, lors de la succession de Clodomir et de celle de Caribert, en 567. Il suffit de rappeler que Sigebert, roi d'Austrasie, obtint dans la part du royaume de Caribert les cités de Poitiers, d'Albi, du Couserans, de Bayonne et d'Aire; que les cités de Bordeaux, de Limoges, de Cahors, de Béarn et de Bigorre, données en 567, par Chilpéric, à sa nouvelle épouse Galsuinte, passèrent peu après à Brunehaut, épouse de Sigebert. Mais Chilpéric réussit à enlever à ses deux frères la plupart des cités de l'Aquitaine, qui après sa mort, en 584, passèrent à Gontran, roi de Bourgogne : celui-ci dut cependant, au pacte d'Andelot de 588, restituer au roi d'Austrasie, Childebert, la part que Sigebert avait obtenue en 567. Pendant toute cette période l'Aquitaine, mal administrée par ses maîtres, qui ne songeaient qu'à l'exploiter et à en tirer le plus possible, se révolta fréquemment; ce ne furent pas des insurrections générales, mais on constate que les Aquitains soutinrent la plupart des révoltes qui se produisirent dans l'Empire franc, notamment celle de Chramm, en 558, et celle de Gondovald, en 584. Au midi, l'Aquitaine était menacée à la même époque par les invasions des Vascons, qui, dès 587, paraissent occuper une grande partie de la Novempopulanie. Repoussés une première fois, en 602, par les deux rois d'Austrasie et de Burgondie, Théodebert et Thierry, les Vascons atteignent, en 628, les pays avoisinant la Garonne, et au sud du fleuve la domination des Francs ne se maintient qu'à grand peine. Pendant ce temps les divers royaumes francs avaient été réunis dans la main de Clotaire II, et à sa mort, en 628, Dagobert, son fils, faisant droit aux réclamations de Caribert II, son frère, consentait à la création d'un royaume aquitain avec Toulouse pour capitale. Il cédait à Caribert les cinq comtés de Toulouse, Cahors, Agen, Périgueux et Saintes, sur la rive droite de la Garonne, et peut-être l'Albigeois, le Rouergue et le Gévaudan, avec mission de conquérir la Vasconie. La partie septentrionale de ce pays fut conquise en deux ans; sans doute la population accueillit avec faveur l'idée de faire partie d'un royaume méridional indépendant. Ce petit royaume de Toulouse n'eut, il est vrai qu'une durée éphémère, mais il semble avoir exercé une grande influence sur les destinées politiques de l'Aquitaine. De l'union des Celto-Romains et des Vascons sortira un peuple nouveau qui permettra à l'Aquitaine de lutter, de 670 à 768, pour son indépendance. Caribert étant mort en 630, Dagobert réunit sous sa domination tous les pays francs et quelques expéditions contre les Vascons rétablirent son autorité dans la Gaule méridionale. Mais à sa mort en 638, ses Etats furent partagés entre ses deux fils Sigebert II et Clovis II, et l'Austrasie obtint toute la portion de l'Aquitaine que lui donnait le pacte d'Andelot. L'Aquitaine demeure divisée jusqu'en 673, date à laquelle, grâce à la politique d'Ebroin, elle se trouve entre les mains des rois neustriens, jusqu'au moment où elle n'obéira plus qu'à ses propres chefs. Premier duché
d'Aquitaine.
Eudes, vainqueur une première fois devant Toulouse, dut bientôt faire appel au puissant chef des Francs; Charles Martel battit Abd-er-Rahman près de Poitiers (732), et l'Aquitaine convaincue d'impuissance se trouva dans une sorte de dépendance à l'égard des Francs. Mais le fils d'Eudes, Hunald, chercha bientôt à faire de l'Aquitaine un Etat indépendant; en 741. il entreprit la lutte contre Pépin le Bref et Carloman, et obtint quelques succès; battu, il alla s'enfermer dans un couvent de l'île de Ré, tandis que son fils Waïfer ou Guaifre continuait la guerre et trouvait un auxiliaire dans Grippon, jeune frère de Pépin (745). La guerre. d'Aquitaine ne commença sérieusement qu'en 759, après que Pépin se fut rendu maître de Narbonne; elle fut lente, sanglante, destructrice. Waïfer traqué dans les montagnes fut assassiné par l'un des siens; l'Aquitaine fut soumise. En vain le vieil Hunald, sorti de son couvent, essaya-t-il de venger son fils en combattant contre Charles et Carloman; il fut livré à ses ennemis, et réfugié auprès de Didier, roi des Lombards, il périt an siège de Pavie. Royaume d'Aquitaine.
Abandonné par son oncle Lothaire, après le traité de Verdun, Pépin II lutte contre Charles et obtient, en 845, un traité qui lui donne l'Aquitaine, sauf le Poitou, la Saintonge et l'Angoumois, donnés à Rainulfe ler de Poitiers. Bientôt Pépin ayant mécontenté les Aquitains, ceux-ci appellent Charles le Chauve, qui se fait couronner roi d'Aquitaine à Limoges, en 848, et s'empare de Toulouse et de la Septimanie; mais la noblesse d'Aquitaine rappelle bientôt Pépin ll, qui, couronné en 850, s'allie avec les Vikings et les Sarrasins. Abandonné encore des siens, en 852, il est livré par Sanche, duc de Gascogne, à Charles, qui l'enferme à Saint-Médard de Soissons, et qui, sur la demande des Aquitains, leur accorde pour roi Louis, fils de Louis le Germanique (844). Pépin II, étant parvenu à s'échapper, revient en Aquitaine avec son frère Charles, recommence la lutte et parvient à s'y maintenir. En 865, trahi par Rainulfe, comte de Poitiers, Pépin II fut livré à l'empereur et enfermé à Senlis où il mourut. Le royaume d'Aquitaine ne fut pourtant pas supprimé ; à la demande des Aquitains, Charles le Chauve leur envoya comme roi son fils Charles; mais celui-ci étant mort en 866, Louis le Bègue fut couronné en 867, et lorsqu'il devint roi de France, en 877, il réunit l'Aquitaine à la couronne. Second duché
d'Aquitaine.
Il conféra alors le duché d'Aquitaine à Guillaume le Pieux, comte d'Auvergne (893), tandis qu'Ebles, fils de Rainulfe, obtenait le comté de Poitiers. Guillaume Ier, étant mort en 918, eut pour successeur Guillaume II, son neveu, fils d'Alfred, comte de Carcassonne, et d'Adelinde, soeur de Guillaume le Pieux. Il lutta contre les Vikings, qu'il battit en 923 avec l'aide de Raymond II, comte de Toulouse, et contre le roi Raoul qui dut lui céder Bourges et le Berry. A sa mort en 926, son frère Alfred lui succéda et fut un des plus fidèles partisans de Charles le Simple contre le roi Raoul. Alfred mourut sans enfants, en 928, et le duché d'Aquitaine passa avec le comté d'Auvergne à son parent Ebles dit Manzer, comte de Poitiers; mais celui-ci fut dépouillé, en 932, de ses Etats par le roi Raoul, qui donna le duché d'Aquitaine, le comté d'Auvergne et le Limousin à Raymond Pons, comte de Toulouse. A la mort de celui-ci, en 951, le duché
d'Aquitaine revint à Guillaume
III, dit Tête d'Etoupe, comte de Poitiers depuis 932 et fils
d'Ebles. Il avait été le fidèle partisan de Louis
IV d'Outremer et avait forcé Hugues le Grand à lever
le siège de Laon. Après la mort
de Louis IV, Hugues, profitant des dispositions des seigneurs d'Aquitaine,
qui refusaient de reconnaître Guillaume par attachement pour la maison
de Toulouse, envahit le Poitou avec Lothaire (955); il échoua au
siège de Poitiers, mais battit complètement Guillaume III,
qui conserva le duché d'Aquitaine, bien que Lothaire l'eût
donné, en 956, à Hugues Capet, après
la mort de Hugues le Grand. En 963, Guillaume abdiqua pour se retirer à
l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers et plus tard à Saint-Maixent
ois il mourut. Guillaume IV, dit Fierabras, lui succéda, sauf dans
le comte d'Auvergne; il lutta contre Hugues Capet, auquel il refusa l'hommage,
et, à la mort de Charles de Lorraine, il accueillit ses enfants;
il abdiqua aussi, en 990, et mourut à l'abbaye de Saint-Maixent
(993). Son fils, Guillaume V le Grand, lui avait succédé
en 990; il lutta presque toute sa vie contre les Vikings et contre son
rival, le comte de la Marche. En 1025, après la mort de l'empereur
Henri II, les Italiens lui ayant offert
la couronne, il passa en Lombardie avec
Guillaume II, comte d'Angoulême; mais, en présence des résistances
qu'il rencontra, il refusa d'être roi d'Italie, embrassa la vie monastique
à Maillezais, en 1029, et mourut
l'année suivante.
Son fils, Guillaume IX, connu comme poète et troubadour, posséda le comté de Poitiers et les duchés d'Aquitaine et de Gascogne; il s'empara même, en 1098, du comté de Toulouse, tandis que Raymond de Saint–Gilles était à la croisade, mais il l'abandonna en 1100. En 1101, il partit lui–même pour la Palestine avec Hugues le Grand, frère de Philippe Ier, et Etienne, comte de Blois, mais son armée fut dispersée en Asie Mineure. De retour en 1103, il fut excommunié à cause de ses désordres; en 1144, il conquit une seconde fois le comté de Toulouse, qu'il perdit en 1124. En 1119, il alla en Espagne au secours d'Alphonse, roi d'Aragon et de Navarre, combattit contre Louis le Gros et contre le comte d'Auvergne en 1126, et mourut en 1127. Son fils, Guillaume X, s'empara de l'Aunis, se ligua avec Geoffroy Plantagenet, comte d'Anjou, pour attaquer la Normandie, puis partit en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, où il mourut en 1137. Sa fille aîné, Eléonore (Aliénor d'Aquitaine), épousa le 22 juillet 1137, à Bordeaux, le roi de France, Louis VII qui fut couronné duc d'Aquitaine à Poitiers. Sous la domination des comtes de Poitiers, le duché d'Aquitaine n'avait compris qu'une partie de la province ecclésiastique de Bordeaux ou Aquitaine seconde, c.-à-d. les comtés de Bordeaux et d'Agen, l'Aunis et la Saintonge, auxquels avait été réuni, au milieu du XIe siècle, le duché de Gascogne. Le duché d'Aquitaine de Louis VII comprit, outre l'Aquitaine proprement dite et la Gascogne, les comtés de Poitiers et de Limousin, et la suzeraineté de l'Auvergne. Le reste de l'Aquitaine, le Quercy, l'Albigeois, le Rouergue, le Gévaudan et le Velay, appartenait aux comtes de Toulouse. En 1152, Louis VII ayant fait annuler son mariage avec Eléonore, celle-ci épousa Henri Plantagenet, duc de Normandie et comte d'Anjou, et lui apporta en dot l'Aquitaine et le Poitou. Henri, devenu roi d'Angleterre en 1155,
eut à réprimer une révolte de l'Aquitaine, en 1167,
et céda cette province à son fils Richard, qui en fit hommage
au roi de France, le 6 janvier 1171, à Argenton. En 1196, Richard
donna l'usufruit de l'Aquitaine avec le comté de Poitiers à
son neveu Otton, troisième fils de Henri
le Lion, duc de Saxe, et de Mathilde, soeur
de Richard. Mais à la mort de ce dernier, en 1099, Eléonore
se ressaisit du duché, dont elle fit hommage à Philippe-Auguste
à Tours; elle conserva l'Aquitaine jusqu'à
sa mort, en 1203, et le duché fut alors définitivement réuni
au royaume d'Angleterre. C'est à
cette union du duché à l'Angleterre que les historiens ont
pris l'habitude de termines l'histoire de l'Aquitaine proprement dite.
Au XIIIe
Il faut remarquer en outre que le duché d'Aquitaine, même sous la domination anglaise, a l'avantage de comprendre, outre le pays qui plus tard s'appellera Guyenne proprement dite, la Gascogne, l'Aunis et la Saintonge, et représente bien L'ensemble des possessions anglaises en France. Néanmoins l'usage ayant prévalu depuis des siècles, l'histoire du duché d'Aquitaine s'arrête au XIIIe siècle, pour faire place à L'histoire de Guyenne. (Léon Cadier). |
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