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Labradorite.
- La labradorite ou labrador, nommée aussi feldspath'opalin,
dont une variété, connue sous le nom de pierre de Labrador, est
un
minéral remarquable par des reflets presque
aussi brillants que ceux de l'opale, et colorés ordinairement en bleu
et en vert ou en jaune doré, se détachant sur un fond gris obscur; c'est
un silicate double d'alumine et de chaux avec soude, potasse et magnésium;
ses formes cristallines dérivent d'un prisme oblique à base parallélogramme
obliquangle, de 119° et 61°, inclinée de 65° et 115° sur les pans
du prisme. On y reconnaît 4 clivages non perpendiculaires; l'un d'eux
est parfait, l'autre assez facile, et ils sont inclinés à 94° 1/2 l'un
sur l'autre. La labradorite se dissout dans l'acide chlorhydrique; sa densité
est de 2,71. Cette variété de feldspath se rencontre dans l'euphotide,
l'hypersthénite, la dolérite, le mélaphyre, le basalte.
Lac. - Grande étendue d'eau (généralement d'eau douce) entourée de terre de tous côtés et située dans une dépression naturelle de la surface terrestre. Les lacs se forment de différentes manières, notamment par l'action des glaciers, des rivières, des volcans, des mouvements tectoniques ou par l'accumulation d'eau de pluie. Lagrange (points de) = Points de libration. - Points particuliers situés dans le plan orbital de deux corps célestes en orbite autour de leur centre de gravité mutuel. Les caractéristiques du champ de gravitation au voisinage de ces points,, qui sont au nombre de cinq et sont notés L1, L2, L3, L4 et L5, sont telles que des orbites stables sont possibles autour d'eux pour un corps de masse tendant vers zéro (Astéroïdes). Les points de Lagrange du système Terre-Soleil ont été exploités dans l'exploration spatiale pour positionner des satellites et des télescopes, notamment le télescope spatial James Webb. Lagune. - Les lagunes sont des étendues d'eau peu profondes qui se forment sur les parties basses des rivages, principalement entre les bras des fleuves à deltas ou dans leur voisinage, et sont séparés de la mer par des flèches ou cordons littoraux, qu'interrompent de fréquentes ouvertures. On les rencontre aussi sur des rivages où ne débouche aucun fleuve, mais dont le sol est très abaissé et baigné par des mers peu profondes et limoneuses : la principale de ces lagunes est la mer Putride, formée par la mer d'Azov entre la côte orientale de Crimée et la flèche d'Arabath, et qui présente une étendue de plus de 2 000 kilomètres carrés. On nomme aussi lagunes des réunions d'îlots nombreux et bas, sur une côte maritime. Les Pays-Bas en ont beaucoup, et Venise entière est bâtie sur des lagunes de ce genre, formant une série de petites baies que des barrages naturels appelés lido (rivage) séparent de la mer. (C. P.). Lahar. - Coulée de boue volcanique qui se produit lorsque de fortes pluies mélangent des cendres volcaniques avec de l'eau, formant une masse fluide et destructrice qui peut dévaler les pentes des volcans. Les lahars peuvent être classés en plusieurs types : • Les lahars de neige et de glace se forment lorsque la chaleur émise par une éruption volcanique fait fondre la neige et la glace présentes sur le volcan, générant un mélange d'eau et de matériaux volcaniques;Laiton. - Alliage métallique composé principalement de cuivre (dans une proportion allant de 55 à 95%) et de zinc. Il peut également contenir d'autres éléments en petites quantités, tels que le plomb, l'étain ou le nickel, pour améliorer certaines propriétés. Le laiton est apprécié pour sa résistance, sa ductilité et sa malléabilité, ainsi que pour ses propriétés esthétiques. Lande. - Etendue de terrain généralement peu fertile, composée de sols acides et pauvres en nutriments, avec une végétation dominée par des herbes, des bruyères, des buissons et des arbustes résistants. Les landes sont souvent associées à des climats maritimes tempérés, avec des précipitations modérées, des étés frais et des hivers doux. Elles sont souvent situées dans des zones montagneuses, des régions côtières ou des plaines élevées où les conditions de croissance des arbres sont moins favorables. C'est un type de paysage rencontré dans certaines régions du monde, notamment en Europe occidentale, en particulier au Royaume-Uni. Lanthane (symbole : La). - Elément chimique de numéro atomique 57. Masse atomique : 138,9. C'est le premier élément de la série des lanthanides. Lanthanides = terres rares. - Série de 15 éléments chimiques, listés ici dans l'ordre de leurs numéros atomiques : lanthane (La), cérium (Ce), praséodyme (Pr), néodyme (Nd), prométhium (Pm), samarium (Sm), europium (Eu), gadolinium (Gd), terbium (Tb), dysprosium (Dy), holmium (Ho), erbium (Er), thulium (Tm), ytterbium (Yb), et lutécium (Lu). Les lanthanides ont des propriétés chimiques et physiques similaires en raison de leur configuration électronique similaire. Ils sont souvent utilisés dans l'industrie pour leurs propriétés magnétiques, optiques et catalytiques. Par exemple, le néodyme est utilisé dans la fabrication d'aimants puissants, le cérium est utilisé dans les catalyseurs automobiles et l'europium est utilisé dans les écrans à cristaux liquides. Il convient de noter que le prométhium (Pm) est le seul des lanthanides à être radioactif (pas d'isotope stable). Les autres lanthanides peuvent exister sous forme d'isotopes stables. Lapilli. - Petit fragment de roche volcanique, généralement de la taille d'un grain de sable à celle d'une bille, qui est éjecté par un volcan pendant une éruption. Ces fragments se forment lorsque de la lave en fusion est projetée dans les airs et se solidifie rapidement en morceaux de roche en raison du refroidissement rapide dans l'atmosphère. Les lapillis sont un élément clé de la classification des matériaux volcaniques, allant des plus petits cendres volcaniques (particules fines) aux plus gros blocs et bombes volcaniques. Lorsque les lapillis s'accumulent au sol, ils forment une couche appelée « tuf lapillique », qui est constituée de fragments de différentes tailles cimentés ensemble. La composition des lapillis peut varier en fonction du type de magma du volcan. Par exemple, un volcan explosif produira généralement des lapillis contenant du verre volcanique et divers minéraux cristallisés. En revanche, un volcan moins explosif pourrait produire des lapillis composés principalement de roches cristallines. Lapis lazuli (lazulite). - Le lapis-lazuli, appelé aussi azulite et vulgairement pierre d'azur, est un silicate d'alumine et de soude, mêlé d'un peu de soufre et d'oxyde de fer : il raye le verre et a une densité moyenne de 2,85. Il est très rare de le rencontrer cristallisé; ordinairement il est en masse compacte. Ce minéral, qui est remarquable par sa belle couleur bleue, appartient aux terrains granitiques. On le trouve en Sibérie, près du lac Baïkal, dans la Boukharie, dans le Tibet et dans plusieurs autres régions de la Chine. Le lapis-lazuli est fort recherché et toujours d'un prix fort élevé, lorsqu'il est en masses d'un certain volume. On l'emploie alors en placage pour les ornements intérieurs de chapelles, de salons; etc. Les morceaux moins volumineux servent à orner des bracelets, des bijoux, divers petits meubles, etc. Les moindres fragments sont employés pour préparer la couleur bleue désignée par les peintres sous le nom d'outremer. Il y a des variétés de lapis-lazuli qui sont mélangées de parties blanches, et ont quelquefois des pyrites inaltérables qui, se dessinant en jaune d'or sur le fond bleu, produisent un assez bel effet. On fabrique cependant pour la peinture des quantités considérables d'outremer artificiel, qui ne le cède en rien au naturel. Laplace (démon de). - Notion philosophique et scientifique introduite par Laplace dans le contexte de la mécanique classique et de la théorie des probabilités. L'idée derrière le démon de Laplace est que si une entité omnisciente (le "démon") avait une connaissance complète et précise de toutes les positions, vitesses et interactions des particules dans l'univers à un instant donné, alors cette entité serait en mesure de prédire parfaitement tous les événements futurs et passés de l'univers. En d'autres termes, le démon pourrait, en théorie, prédire tout mouvement et tout phénomène dans l'univers à partir de ces données initiales. Cette idée soulève des questions profondes sur la déterminabilité de l'univers. Si le démon de Laplace était possible, cela signifierait que tout dans l'univers serait prédéterminé et qu'il n'y aurait pas de place pour le hasard ou la contingence. Cela remettrait notamment en question la notion de libre arbitre humain, car nos actions seraient simplement le résultat d'une série de conditions initiales et de lois physiques. Deux éléments rendent cependant inopérant le démon de Laplace. Le premier qui vient à l'esprit est sans doute celui qui résulte l'indétermination quantique. Mais de façon plus étonnante peut-être, l'impossibilité de prédire l'évolution de certains systèmes dynamiques bien qu'on puisse en connaître les condition initiales aussi précisément que l'on veut peut déjà être déduite de la physique classique (Chaos déterministe). Larmor (coefficient de). - Mesure de la puissance dissipée sous forme de chaleur par unité de vitesse (ou de surface) lorsque l'objet se déplace à une certaine vitesse à travers le fluide. Le coefficient de Larmor dépend des propriétés du fluide, de la forme de l'objet en mouvement et de sa vitesse. Il est généralement déterminé expérimentalement ou calculé à partir de modèles théoriques qui prennent en compte la viscosité du fluide et d'autres facteurs pertinents. Larmor (précession de). - Lorsqu'une particule chargée (un électron, un noyau atomique, etc.) se déplace dans un champ magnétique externe, son moment magnétique subit une précession autour de la direction du champ magnétique connue sous le nom de précession de Larmor. La fréquence de précession dépend du rapport entre le moment magnétique et le moment angulaire de la particule, ainsi que de la force du champ magnétique externe. Cet effet est utilisé dans des techniques telles que la résonance magnétique nucléaire (RMN) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour étudier la structure et la dynamique des atomes et des molécules. Larsen (effet). - Phénomène de rétroaction acoustique qui se produit dans les systèmes de sonorisation ou de diffusion audio. Il se caractérise par un sifflement qui se produit lorsque le son émis par un haut-parleur est capté et réamplifié par le même système audio. Laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, en anglais). - Dispositif qui émet de la lumière cohérente, monochromatique et directionnelle. Le fonctionnement d'un laser est basé sur le processus de stimulation de l'émission de radiation. À l'intérieur d'un laser, il y a un milieu actif, qui peut être un gaz, un liquide, un cristal ou même un semi-conducteur. Ce milieu actif est excité par une source d'énergie externe, telle qu'une décharge électrique ou une autre source de lumière intense. L'excitation provoque l'émission de photons à des longueurs d'onde spécifiques. Ce processus d'émission de photons est stimulé par des photons déjà présents dans le milieu actif. Lorsque certains photons stimulent l'émission de nouveaux photons, une réaction en chaîne se produit, aboutissant à une amplification de la lumière. Cette amplification se produit à travers un effet appelé émission stimulée. Les photons stimulés ont la même longueur d'onde, la même phase et la même direction que les photons d'origine, ce qui confère au laser sa cohérence et sa directionnalité et sa monochrmaticité. Latérite. - Type de sol ou de matériau géologique rouge ou brun-jaune riche en oxydes de fer et en hydroxydes d'aluminium, qui se forme principalement dans les régions tropicales et subtropicales, où les températures élevées et les fortes précipitations favorisent le processus de formation de la latérite. La formation de la latérite est appelée latérisation. Il s'agit d'un processus géologique d'altération chimique et physique dont les principales étapes sont les suivantes : 1) Les précipitations abondantes entraînent le lessivage des éléments nutritifs et des minéraux solubles des roches. Cela laisse derrière eux des particules moins solubles (oxydes de fer et les hydroxydes d'aluminium, en particulier). 2) Des réactions chimiques se produisent ensuite dans les roches, favorisées par l'humidité. Les roches parentes commencent à se désintégrer. Les minéraux riches en fer et en aluminium sont particulièrement affectés par ces processus. 3) Ces minéraux riches en fer et en aluminium se décomposent en oxydes et en hydroxydes. Cela donne à la latérite sa couleur caractéristique. Au fil du temps, un profil de sol distinct se forme avec différentes horizons, chacun ayant des concentrations variables en minéraux et en éléments. La couche supérieure est généralement riche en matière organique décomposée, tandis que les couches plus profondes sont riches en oxydes de fer et en argiles.Les sols de latérite sont généralement acides et ont des propriétés de rétention d'eau et de drainage variables, ce qui peut affecter leur utilisation pour l'agriculture. Latitude. - Distance angulaire d'un lieu à l'équateur de la Terre ou d'une autre planète. Il y a lieu de distinguer la latitude géographique, qui est l'angle formé par la verticale d'un lieu avec le plan de l'équateur, et la latitude jgéocentrique, angle formé avec l'équateur par la ligne qui joint le centre de la terre au lieu considéré; la latitude géocentrique est plus petite que la latitude géographique. Si l'on suppose la Terre sphérique les deux latitudes se confondent, et l'on peut dire que la latitude d'un lieu est mesurée par l'arc du méridien du lieu compris entre ce lieu et l'équateur. Ou la compte de 0° à 90°, à partir de l'équateur; elle est boréale ou australe, ou encore positive ou négative. suivant que le lieu est dans l'hémisphère nord ou dans l'hémisphère sud. On démontre que la latitude d'un lieu est égale à la hauteur du pôle au-dessus de l'horizon du lieu (angle que fait la ligne des pôles avec l'horizon du lieu). Laurasie. - Paléocontinent qui a existé au Mésozoïque et au Paléogène, avant de se diviser, il y a environ 65 millions d'années, pour former les actuelles Eurasie et (en partie) Amérique du Nord et ouvrant l'Atlantique Nord. Elle était située au nord de l'autre paléocontinent, appelé le Gondwana, et comme lui procédait de la fragmentation de la Pangée. Laurentia. - Paléocontinent qui était une partie importante du supercontinent appelé la Rodinia. Il s'est formé il y a environ 1,1 milliard d'années. Au fil du temps, Rodinia s'est fragmenté, et Laurentia est devenue un continent indépendant. Laurentia était située dans l'hémisphère nord et constituait le noyau de ce qui allait devenir l'Amérique du Nord. Au cours des périodes géologiques ultérieures, Laurentia a subi une série de mouvements tectoniques, causant en particulier sa collision avec l'ancien continent Gondwana, qui était situé dans l'hémisphère sud. Cette collision a eu lieu au cours de l'Ordovicien tardif à l'époque du Silurien précoce (il y a environ 460-420 millions d'années) et a conduit à la formation de la chaîne de montagnes Calédonienne, qui s'étendait à travers ce qui est maintenant l'Europe du Nord et l'Amérique du Nord. Au cours du Paléozoïque, Laurentia a subi d'autres mouvements tectoniques, notamment l'ouverture et la fermeture d'océans, ce qui a contribué à la formation de bassins sédimentaires et à l'évolution de la topographie de la région. Au fil des ères géologiques, Laurentia a finalement fusionné avec d'autres continents pour former le supercontinent Pangée. Laurite. - Minéral de sulfure de ruthénium, de platine et de palladium, avec la formule chimique (Ru,Fe)S2. Elle appartient au groupe de la pyrite et peut se rencontrer associée à d'autres minéraux de sulfures de métaux du groupe du platine. La laurite se présente généralement sous forme de cristaux cubiques ou octaédriques, mais elle peut aussi être massive ou grenue. Sa couleur varie du blanc argenté au gris acier. Elle possède un éclat métallique brillant et une dureté sur l'échelle de Mohs d'environ 6 à 6,5. La laurite est un minerai relativement rare et est principalement exploitée pour son contenu en platine, ruthénium et palladium. L'extraction et le traitement de la laurite peuvent être complexes en raison de sa rareté et de sa coexistence souvent avec d'autres minéraux de sulfures de platine. Cependant, en raison de la demande croissante de platine, ruthénium et palladium, l'exploitation de gisements contenant de la laurite peut être économiquement viable. Laurussia = Euramérique. - Supercontinent formé au cours de du Silurien (Paléozoïque), à partir de la rencontre de la Laurentia avec la Baltica et l'Avalonia. Le rapprochement de la Laurussia et du Protogondwana a ensuite constitué la Pangée, formant au passage la chaîne varisque (Permien). A la fin du Dévonien, la Laurussia se fracture le long de la chaîne calédonienne (le Loch Ness est, par exemple, le vestige de cet événement). Au Crétacé, la Laurussia se fracture encore davantage pour laisser place à l'Atlantique Nord. Lave. - Roche (généralement silicatée) en fusion (magma) rejetée par les volcans. Les laves représentent de la roche en fusion, et forment de gigantesques coulées, qui recouvrent d'immenses surfaces. La lave se solidifie rapidement au contact de l'air, et les scories de la surface prennent une structure tourmentée comme dans les cheires de l'Auvergne. Ce sont les laves basaltiques entrées en contact avec l'eau au moment de leur émission, qui donnent lieu aux belles colonnades naturelles de Borl. d'Antrim, etc. La lave peut être très visqueuse (lave explosive) ou fluide (lave effusive). Les types de laves dépendent de la composition chimique du magma, qui, à son tour, influence la viscosité et la fluidité de la lave. • La lave basaltique est riche en fer, magnésium et silice. Sa faible viscosité ( = grande fluidité), lui permet des éruptions effusives. Elle est souvent émise par des volcans boucliers et forme des coulées étendues. • La lave andésitique a une composition intermédiaire entre le basaltique et le rhyolitique en termes de teneur en silice, fer et magnésium. Elle a une viscosité modérée et ses éruptions peuvent être explosives ou effusives, souvent associées aux stratovolcans.Lawrencium (Lr). - Elément chimique de la série des actinides, de numéro atomique 103; masse atomique : 262. Le Chatelier (principe de) ( = principe de l'équilibre chimique). - Règle générale utilisée pour prédire comment un système chimique en équilibre réagira face à une perturbation extérieure. Ce principe fournit une prédiction qualitative, mais il ne fournit pas de quantification précise des changements. Il s'énonce comme suit : Lorsqu'un système chimique en équilibre est soumis à une contrainte externe, il ajuste ses conditions pour atténuer cette contrainte et revenir à un nouvel équilibre.Les contraintes externes peuvent être des changements de température, de pression, de concentration des réactifs ou de volume du système. Par exemple, si la température d'un système en équilibre chimique est augmentée, le système réagira dans le sens qui absorbe la chaleur pour abaisser la température. Si la température est réduite, le système réagira dans le sens qui génère de la chaleur pour augmenter la température. De la même façon, si la pression d'un système en équilibre est augmentée, le système réagira dans le sens qui réduit le nombre total de moles de gaz pour diminuer la pression. Si la pression est réduite, le système réagira dans le sens qui augmente le nombre total de moles de gaz pour augmenter la pression. Si, cette fois, la concentration d'un réactif ou d'un produit est augmentée, le système réagira dans le sens qui réduit la concentration pour rétablir l'équilibre. Si la concentration est réduite, le système réagira dans le sens qui augmente la concentration, etc. Lehm. - Mot allemand qui signifie « argile » en français. On donne ce nom à certains dépôts argileux minces gris-jaunes, formés par une altération d'une couche superficielle de loess. Lentille optique. - Dispositif transparent, généralement en verre ou en plastique, qui est utilisé pour modifier la direction des rayons lumineux qui le traversent. Une lentille peut être convexe (plus épaisse au centre) ou concave (plus mince au centre), déterminant si elle converge ou diverge les rayons lumineux. Il existe aussi des variantes nombreuses de ce deux types (lentilles biconvexes, plan-convexes, biconcaves, plan-concaves, asphériques, etc.). On appelle distance focale de la lentille, la distance entre le centre optique de la lentille et son point focal, où les rayons lumineux parallèles se convergent après avoir traversé la lentille (pour une lentille convergente) ou semblent diverger (pour une lentille divergente). La mesure de la capacité d'une lentille à converger ou à diverger les rayons lumineux est sa vergence; elle s'exprime en dioptries (D) et est l'inverse de la distance focale en mètres. Les lentilles optiques peuvent présenter des aberrations optiques, telles que l'aberration chromatique, qui provoque une dispersion des différentes couleurs de la lumière et conduit à des images floues. Lentille gravitationnelle. - Phénomène observable lorsqu'une grande masse de matière, telle qu'une galaxie ou un amas de galaxies, se trouve entre un observateur et une source lumineuse éloignée, elle peut courber l'espace-temps autour d'elle de manière similaire à une lentille optique. Cela entraîne la déviation des rayons lumineux provenant de la source lumineuse, produisant ainsi une distorsion pouvant provoquer des effets tels que la formation d'arcs lumineux, la multiplication d'images ou même la création d'anneaux de lumière autour de la masse. Il aussi des microlentilles gravitationnelles, causées par de petites masses (étoiles individuelles, notamment) réparties dans la galaxies. Elles se manifestent en produisant des variations rapides et temporaires de la luminosité d'une source lumineuse située en arrière-plan. Lenz (loi de). - Cette loi stipule que le courant induit dans un conducteur s'oppose au changement de flux magnétique qui lui donne naissance. En d'autres termes, le courant induit crée un champ magnétique qui s'oppose au changement de champ magnétique externe. La loi de Lenz est basée sur le principe de conservation de l'énergie. Elle garantit que l'induction électromagnétique ne génère pas de courants qui augmentent indéfiniment l'énergie du système, mais plutôt des courants qui s'opposent aux variations du champ magnétique, dissipant ainsi l'énergie sous forme de chaleur. Lépidolite. - Minéral de la famille des micas, qui est largement reconnu pour sa couleur rose à violette caractéristique, bien qu'elle puisse également apparaître en nuances de blanc, de gris ou de pourpre. Chimiquement, elle est composée de lithium, de potassium, d'aluminium, de silicium, et parfois de fluor ou de fer. Formule chimique générale : K(Li,Al)3(Al,Si,Rb)4O10(F,OH)2. La lépidolite est trouvée dans des pegmatites, qui sont des roches ignées riches en minéraux à gros grains, où elle se forme généralement comme un minéral accessoire associé à d'autres minéraux tels que le quartz, la feldspath, et d'autres micas comme la muscovite et la biotite. En plus de son attrait esthétique, la lépidolite est également remarquable pour sa teneur en lithium. Elle est aussi utilisée comme source de rubidium et de césium. En dehors de ses utilisations industrielles, la lépidolite est parfois polie et utilisée comme pierre gemme ou comme matériau dans la fabrication de bijoux. Lepton. - Les leptons sont des fermions (particules de spin ½) qui forment la famille de particules élémentaires insensible aux interactions fortes. C'est la famille de l'électron , du muon et du neutrino. Lessivage. - Processus d'érosion chimique dans lequel des substances solubles sont enlevées ou lessivées du sol ou des roches par l'eau qui les traverse. Le lessivage se produit généralement dans les régions où il y a une forte pluviosité et un drainage abondant. L'eau de pluie, en se déplaçant à travers le sol ou les roches, dissout les minéraux solubles présents. Les minéraux dissous sont ensuite transportés par l'eau à travers le profil du sol ou le sous-sol, laissant derrière eux des sols ou des roches appauvris en ces substances. Les minéraux les plus susceptibles d'être lessivés sont principalement les sels, les carbonates et les sulfates. Les argiles, qui sont des minéraux à structure en couches, peuvent également être lessivées, entraînant une perte de nutriments et une altération de la structure du sol. Le lessivage peut avoir des effets significatifs sur la fertilité des sols qu'il appauvrit. Le lessivage peut également jouer un rôle important dans la formation des paysages. Au fil du temps, l'eau de ruissellement lessive les minéraux solubles des roches, ce qui peut entraîner la formation de cavités souterraines, de grottes et d'autres formes d'érosion karstique. Dans les régions montagneuses, le lessivage peut contribuer à la formation de vallées en creusant des canyons et des ravins. Lever d'un astre. - Instant où un astre (le Soleil, la Lune, une planète, une étoile, etc.) apparaît au-dessus de l'horizon à l'est, devenant ainsi visible depuis un lieu d'observation donné. Il marque, sur une période de 24 heures, le début de sa visibilité. La fin de cette visibilité étant marquée par le coucher de cet astre. Lewis (structure de). - Modèle simplifié proposé par Gilbert Lewis (1875-1946), et utilisé pour représenter en deux dimensions la distribution des électrons autour des atomes dans une molécule ou un ion. Elle est basée sur la règle selon laquelle les atomes cherchent à atteindre une configuration électronique stable, souvent en obéissant à la règle de l'octet (ou du duet pour l'hydrogène), où ils ont huit électrons dans leur couche de valence. Dans les structures de Lewis, + les atomes sont représentés par leurs symboles chimiques;Souvent utiles pour illustrer comment les atomes sont reliés les uns aux autres dans une molécule, ainsi que la manière dont les électrons sont répartis entre les atomes, les structures de Lewis sont parfois trompeuses quand ils s'agit rendre de compte de la réalité de la répartition électronique dans les molécules complexes (et dans quelques cas, dans le cas de molécules très simples). |
Lherzolite.
- Roche ultramafique qui se trouve généralement
dans le manteau terrestre et qui est souvent associée
à des environnements géologiques profonds. C'est l'un des types de roches
les plus courants dans le manteau supérieur de la Terre.
La composition chimique de la lherzolite est dominée par des minéraux
riches en magnésium et en fer,
tels que l'olivine et la pyroxène. En plus d'être une composante essentielle
du manteau terrestre, la lherzolite peut également être trouvée à la
surface de la Terre dans certaines régions où des fragments de roches
provenant du manteau ont été transportés par des éruptions
volcaniques. Par exemple, les diamants, qui se forment en profondeur
dans le manteau, sont souvent trouvés dans des kimberlites, des roches
volcaniques qui proviennent du manteau et qui peuvent contenir des fragments
de lherzolite.
Liaison chimique. - Mode de rĂ©union d'atomes pour former une molĂ©cule. La liaison chimique implique les Ă©lectrons d'un atome. Une rĂ©action chimique entre deux substances signifie que leurs atomes gagnent, perdent ou partagent des Ă©lectrons, de sorte qu'ils acquièrent chacun une couche Ă©lectronique extĂ©rieure plus stable (parce que complète). Ce faisant, ces atomes dĂ©veloppent une sorte d'attraction, ou de liaison, entre eux (= ils sont maintenus ensemble). Il existe trois types principaux de liaisons chimiques. Lorsque les Ă©lectrons sont transfĂ©rĂ©s d'un atome Ă un autre, on a affaire Ă une liaison ionique; lorsqu'ils sont partagĂ©s entre deux atomes; c'est une liaison covalente; la liaison mĂ©tallique concerne une liaison particulière dans laquelle les ions positifs d'un mĂ©tal se disposent de sorte Ă crĂ©er un rĂ©seau gĂ©ant, dans lequel circulent librement des Ă©lectrons. Lias ou Liasique. - Ensemble de terrains du Jurassique infĂ©rieur et qui s'Ă©tagent entre 200 et 176 millions d'annĂ©es. Le Lias succède au Keuper (Triassique supĂ©rieur) et prĂ©cède le Dogger (Triassique moyen). Le Lias est caractĂ©risĂ© par des sĂ©quences de sĂ©diments marins dĂ©posĂ©s principalement dans des environnements marins peu profonds, tels que des mers et des lagunes. Une mer recouvrait une grande partie de l'Europe, de l'AmĂ©rique du Nord et d'autres rĂ©gions du monde. LibĂ©thĂ©nite. - MinĂ©ral appartenant au groupe des phosphates et principalement composĂ© de cuivre (Cu), de phosphore (P), d'oxygène (O) et d'hydrogène (H). Formule chimique : Cu2PO4(OH). La libĂ©thĂ©nite forme des cristaux prismatiques et est ordinairement de couleur vert Ă©meraude Ă vert olive. C'est un minĂ©ral relativement rare, mais elle peut ĂŞtre associĂ©e Ă d'autres minĂ©raux de cuivre dans les gisements de cuivre. Elle se forme gĂ©nĂ©ralement dans les zones d'altĂ©ration hydrothermale des dĂ©pĂ´ts de cuivre. En raison de sa couleur et de sa raretĂ©, la libĂ©thĂ©nite est parfois recherchĂ©e comme minĂ©ral de collection par les amateurs de minĂ©raux. Elle peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©e comme minerai de cuivre dans certaines circonstances, bien que son utilisation Ă cette fin soit gĂ©nĂ©ralement limitĂ©e. Libration. - On donne ce nom au balancement apparent de la Lune vue depuis la Terre. On lui reconnait plusieurs composantes en latitude et en longitude. Libre parcours moyen. - Grandeur statistique utilisĂ©e en physique pour dĂ©crire la distance moyenne parcourue par une particule avant d'interagir avec d'autres particules ou d'ĂŞtre dĂ©viĂ©e de sa trajectoire. Le libre parcours moyen dĂ©pend de la nature des particules et de la densitĂ© du milieu dans lequel elles se dĂ©placent. Il est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ© par la lettre grecque lambda (λ) et peut ĂŞtre exprimĂ© en unitĂ©s de longueur telles que les mètres (m) ou les centimètres (cm). Dans un milieu diluĂ©, oĂą la densitĂ© de particules est faible, le libre parcours moyen est relativement long. Les particules peuvent se dĂ©placer sur de longues distances avant de rencontrer une autre particule ou d'interagir avec elle. Par contre, dans un milieu dense, oĂą la densitĂ© de particules est Ă©levĂ©e, le libre parcours moyen est plus court et les interactions entre particules se produisent plus frĂ©quemment. Ligand. - MolĂ©cule ou un ion qui se lie (gĂ©nĂ©ralement des liaisons covalentes ou ioniques) Ă un atome central ou Ă un ion mĂ©tallique pour former un complexe de coordination. Les ligands interagissent avec l'atome central ou l'ion mĂ©tallique en partageant des paires d'Ă©lectrons, formant ainsi des liaisons chimiques. Les complexes de coordination rĂ©sultants peuvent avoir des propriĂ©tĂ©s diverses, notamment des couleurs, des rĂ©activitĂ©s catalytiques, des propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques et bien d'autres, en fonction des ligands utilisĂ©s et de la nature de l'atome central ou de l'ion mĂ©tallique. Voici quelques types de ligands courants : • Les ligands monodentĂ©s se lient Ă l'atome central ou Ă l'ion mĂ©tallique par un seul site de coordination. Exemples : l'eau (H2O), l'ammoniac (NH3) et le chlorure (Clâ€').Ligne de partage des eaux. - Frontière naturelle qui sĂ©pare les bassins versants de diffĂ©rentes rivières, fleuves ou systèmes hydrographiques. C'est l'endroit oĂą les eaux de pluie ou de fonte des neiges se sĂ©parent et suivent des directions diffĂ©rentes, soit vers des bassins versants diffĂ©rents, soit vers diffĂ©rentes rivières ou fleuves. Elle correspond gĂ©nĂ©ralement Ă une crĂŞte de montagne, une ligne de crĂŞte ou une sĂ©rie de sommets qui dĂ©termine la direction d'Ă©coulement des eaux de pluie ou de fonte des neiges vers diffĂ©rentes rivières. Lignite. - Le lignite est un charbon d'origine vĂ©gĂ©tale qui ne contient que 55 Ă 75 % de carbone. Il est noir ou brun. Le jayet, bien connu en bijouterie, en est une variĂ©tĂ©. Limbe. - Bord apparent d'un astre, notamment lorsqu'il est observĂ© depuis un autre astre ou depuis l'espace. Le limbe est la zone oĂą la surface de l'astre apparaĂ®t en transition avec l'espace environnant. Limnique (du latin limnus = lac). - Terme qui se rĂ©fère Ă tout ce qui est liĂ© aux lacs, Ă leur Ă©cologie et Ă leurs caractĂ©ristiques. La limnologie Ă©tudie les propriĂ©tĂ©s de l'eau, telles que la transparence, l'aciditĂ©, les niveaux d'oxygène dissous, les nutriments et les minĂ©raux prĂ©sents, ainsi que les processus de mĂ©lange de l'eau, la stratification thermique et d'autres caractĂ©ristiques physiques des lacs. Limon. - Type de sol qui se situe entre le sable et l'argileen termes de taille des particules et de composition. Les particules de limon sont plus petites que celles du sable, mais plus grandes que celles de l'argile. Le limon est formĂ© par l'accumulation de particules de taille intermĂ©diaire provenant de divers processus gĂ©ologiques, tels que l'Ă©rosion, le transport par l'eau et le dĂ©pĂ´t sĂ©dimentaire. Il se trouve gĂ©nĂ©ralement dans les plaines alluviales, les vallĂ©es et les rĂ©gions proches des cours d'eau. Le limon a une texture lisse et douce au toucher. Il peut ĂŞtre facilement modelĂ© et retient relativement bien l'eau par rapport au sable, mais il n'est pas aussi collant ou plastique que l'argile. Le limon est souvent considĂ©rĂ© comme un sol fertile en raison de sa capacitĂ© Ă retenir les nutriments nĂ©cessaires Ă la croissance des plantes. Sa bonne rĂ©tention d'eau peut aussi ĂŞtre bĂ©nĂ©fique dans les rĂ©gions oĂą l'irrigation est nĂ©cessaire. Limonite. - MinĂ©ral composĂ© principalement d'oxydes de fer hydratĂ©s, gĂ©nĂ©ralement de la goethite, de la lĂ©pidocrocite et/ou de la ferrihydrite. Chimiquement, elle est dĂ©crite comme une association complexe d'oxydes de fer hydratĂ©s avec souvent des traces de manganèse, de titane, de silicium et d'autres Ă©lĂ©ments. La composition chimique exacte peut varier en fonction des conditions gĂ©ologiques et environnementales lors de sa formation. La limonite se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de masses terreuses, de croĂ»tes ou de concrĂ©tions de couleur brun jaunâtre Ă brun rougeâtre. Elle peut aussi se prĂ©senter sous forme de roches altĂ©rĂ©es ou de remplissages de cavitĂ©s dans les roches. La limonite se forme ordinairement par l'altĂ©ration chimique et l'oxydation des minĂ©raux de fer primaires tels que la pyrite et la sidĂ©rite, sous l'influence de l'eau et de l'oxygène. Elle est souvent associĂ©e Ă des gisements de minerai de fer et se trouve dans des environnements gĂ©ologiques variĂ©s, tels que les dĂ©pĂ´ts alluviaux, les marais, les affleurements rocheux et les zones d'altĂ©ration hydrothermale. Bien que la limonite ne soit pas exploitĂ©e commercialement pour la production de fer, elle est parfois utilisĂ©e comme minerai de fer secondaire lorsque les minĂ©raux primaires sont Ă©puisĂ©s ou lorsqu'elle est abondante. Elle est Ă©galement utilisĂ©e dans l'industrie comme pigment dans les peintures, les colorants et les produits cĂ©ramiques. De plus, en raison de sa texture et de sa couleur distinctives, elle est parfois recherchĂ©e par les collectionneurs de minĂ©raux. LinnaĂ©ite. - MinĂ©ral de sulfure de cobalt qui se compose principalement de cobalt et de soufre, avec la formule chimique Co3S4. Elle peut apparaĂ®tre sous forme de cristaux ou de masses botryoĂŻdales (arrondies et bulbeuses) de couleur gris acier Ă noir. La linnaĂ©ite se forme gĂ©nĂ©ralement dans des environnements gĂ©ologiques oĂą le cobalt est prĂ©sent, comme dans les gisements hydrothermaux de haute tempĂ©rature ou les dĂ©pĂ´ts de minĂ©raux de sulfures. Elle peut ĂŞtre associĂ©e Ă d'autres minĂ©raux de sulfures tels que la pyrite, la chalcopyrite et la cobaltite. La linnaĂ©ite est principalement exploitĂ©e pour la rĂ©cupĂ©ration de cobalt. Elle peut Ă©galement avoir un intĂ©rĂŞt scientifique en tant que spĂ©cimen minĂ©ral pour les chercheurs et les collectionneurs, ainsi qu'en tant que matĂ©riau d'Ă©tude pour mieux comprendre les processus gĂ©ologiques de formation des minĂ©raux de sulfures. LiquĂ©faction. - Processus par lequel une substance passe d'une phase de gaz Ă une phase de liquide en diminuant sa tempĂ©rature ou en augmentant sa pression. La liquĂ©faction est un phĂ©nomène qui se produit lorsque la tempĂ©rature d'une substance atteint ou dĂ©passe son point de liquĂ©faction, Ă©galement appelĂ© point de condensation. Ă€ ce stade, les particules individuelles de la substance sont suffisamment proches et interagissent entre elles de manière Ă former des liaisons intermolĂ©culaires plus fortes, ce qui entraĂ®ne la transition de l'Ă©tat gazeux Ă l'Ă©tat liquide. Liquide. - L'Ă©tat liquide est caractĂ©risĂ© par une grande mobilitĂ© des molĂ©cules qui est suffisante pour que les liquides prennent la forme des vases qui les contiennent; il se distingue en cela des corps solides dont la cohĂ©sion est assez considĂ©rable pour que les corps solides gardent indĂ©finiment leurs formes. Certains corps peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme intermĂ©diaires entre les solides et les liquides, parce que, abandonnĂ©s Ă eux-mĂŞmes, ils se dĂ©forment lentement sous l'action de la pesanteur. L'Ă©tat liquide se distingue de l'Ă©tat gazeux en ce que le volume d'un liquide est Ă peu près indĂ©pendant de la pression qu'il supporte; sa compressibilitĂ© est de l'ordre de celle des corps solides, tandis qu'il en est tout autrement pour les gaz. Les liquides et les gaz ont cependant certaines propriĂ©tĂ©s gĂ©nĂ©rales communes, et l'on dĂ©signe quelquefois sous le nom de fluides les liquides et les gaz, lorsqu'on les Ă©tudie Ă ce point de vue. C'est ainsi que certains principes de l'hydrostatique, le principe d'Archimède en particulier, s'appliquent aussi bien aux gaz qu'aux liquides. L'action de la pesanteur sur les liquides est Ă©tudiĂ©e en hydrostatique et en hydrodynamique. Bien que la cohĂ©sion des liquides soit faible comparĂ©e Ă celle des solides, elle n'est pas nulle cependant, et les phĂ©nomènes de capillaritĂ© sont produits par des actions mutuelles des molĂ©cules liquides; on peut mĂŞme par certains artifices soustraire les molĂ©cules liquides Ă l'action de la pesanteur et voir les Ă©tats d'Ă©quilibre que prennent alors les liquides soumis aux seules actions molĂ©culaires. Les phĂ©nomènes de frottement sont dus aussitĂ´t Ă l'action mutuelle des molĂ©cules des liquides en mouvement. (A. Joannis). Lithium (Li). - MĂ©tal alcalin qui existe dans le triphane, le lĂ©pidolithe, etc. C'est le corps simple de numĂ©ro atomique 3; masse atomique : 6,94. Le lithium est un mĂ©tal blanc comme l'argent. C'est le plus lĂ©ger de tous les solides : sa densitĂ© est 0,59, son poids atomique 6,94 ; il fond Ă 186°C et bout Ă une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă 1400°C. Il se ternit Ă l'air humide et dĂ©compose l'eau Ă froid ; il attaque le verre et la porcelaine Ă des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă celle de sa fusion. Le minerai le plus abondant est le lĂ©pidolithe, qui est un mica lithinifère renfermant jusqu'Ă 5% d'oxyde de lithium. Lithosphère. - Partie solide et rigide de la Terre reposant sur l'asthĂ©nosphère ( = couche partiellement fondue du manteau infĂ©rieur). La croĂ»te terrestre est la partie superficielle de la lithosphère; la partie du manteau supĂ©rieur en est la base. La lithosphère est d'une Ă©paisseur variable qui peut atteindre jusqu'Ă environ 100 kilomètres sous les continents et de 5 Ă 70 kilomètres sous les ocĂ©ans. Elle est constituĂ©e de plaques tectoniques qui flottent et se dĂ©placent Ă la surface de l'asthĂ©nosphère. Ces plaques peuvent ĂŞtre composĂ©es de croĂ»te continentale, de croĂ»te ocĂ©anique ou des deux. La lithosphère continentale est gĂ©nĂ©ralement moins dense que la lithosphère ocĂ©anique en raison de sa composition chimique diffĂ©rente. Livermorium (Lv). - ÉlĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 116. Il s'agit d'un Ă©lĂ©ment super lourd synthĂ©tique qui a Ă©tĂ© produit pour la première fois en 2000 Ă l'Institut unifiĂ© de recherche nuclĂ©aire (JINR) Ă Dubna, en Russie, et Ă l'Institut Lawrence Livermore en Californie, aux États-Unis. Il doit son nom au Laboratoire national de Lawrence Livermore, oĂą une partie des expĂ©riences sur sa synthèse ont Ă©tĂ© menĂ©es. Voici quelques propriĂ©tĂ©s supposĂ©es du livermorium : sa masse atomique est estimĂ©e Ă environ 293, mais elle peut varier en fonction des isotopes produits lors de sa synthèse; sa configuration Ă©lectronique est prĂ©vue pour ĂŞtre [Rn] 5f146d107s27p4, ce qui suggère qu'il est un Ă©lĂ©ment du bloc p du tableau pĂ©riodique; le livermorium est probablement un mĂ©tal et est supposĂ© rĂ©agir chimiquement avec d'autres Ă©lĂ©ments pour former des composĂ©s, mais ces rĂ©actions n'ont pas encore Ă©tĂ© observĂ©es expĂ©rimentalement. Il est probable qu'il ait des points de fusion et d'Ă©bullition relativement Ă©levĂ©s. Lixiviation. - Processus gĂ©ologique et chimique par lequel des substances solubles sont extraites d'un matĂ©riau solide (sol, roches ou minĂ©raux) Ă travers le passage d'un liquide (gĂ©nĂ©ralement de l'eau) Ă travers ce matĂ©riau. Ce processus est souvent observĂ© dans le contexte de l'altĂ©ration des roches, de la formation des sols, de l'extraction minière et de la pollution environnementale. • La lixiviation gĂ©ologique se produit naturellement dans l'environnement lorsque les eaux souterraines ou les eaux de surface dissolvent des minĂ©raux solides Ă mesure qu'elles circulent Ă travers les roches et les sols. Ce processus peut se produire dans les conditions naturelles de l'environnement, affectant la composition chimique des roches et des sols au fil du temps. La lixiviation gĂ©ologique peut Ă©galement ĂŞtre un processus important dans la formation de certains gisements minĂ©raux, oĂą les Ă©lĂ©ments solubles sont transportĂ©s et concentrĂ©s dans des dĂ©pĂ´ts minĂ©raux.Lobe de Roche. - RĂ©gion de l'espace, Ă entourant une Ă©toile appartenant Ă un système binaire et dans laquelle cette Ă©toile a une action gravitationnelle prĂ©pondĂ©rante. Loess. - Limon fin, sans stratification ni fossile. Le loess est essentiellement un dĂ©pĂ´t de vallĂ©es et de flancs de coteaux. C'est en gĂ©nĂ©ral un limon argilo-sableux, souvent très fertile; en France, il constitue le limon des plateaux de la Picardie et de la Beauce. En Belgique, dans la vallĂ©e du Rhin, en Chine surtout, il atteint un très grand dĂ©veloppement. Son origine a Ă©tĂ© très discutĂ©e. Après l'avoir envisagĂ© tantĂ´t comme un limon de crue, tantĂ´t comme un dĂ©pĂ´t glaciaire, tantĂ´t comme un produit autochtone de dĂ©sagrĂ©gation superficielle des roches, on est gĂ©nĂ©ralement d'accord pour lui attribuer une origine Ă©olienne, avec altĂ©ration par l'action fluviatile. C'est une accumulation de poussières rĂ©sultant de la dĂ©sagrĂ©gation de roches diverses et transportĂ©es par le vent souvent Ă de grandes distances, sur les terrains dĂ©sertiques des pĂ©riodes interglaciaires. Loi*. - Rapport constant et invariable qui unit deux phĂ©nomènes. Ce rapport s'exprime ordinairement par une formulation mathĂ©matique ou une relation empirique qui dĂ©crit de manière gĂ©nĂ©rale un phĂ©nomène ou un comportement observĂ© dans la nature. Les lois physiques sont des Ă©noncĂ©s fondamentaux qui dĂ©crivent les relations entre les diffĂ©rentes quantitĂ©s physiques et les principes qui gouvernent le fonctionnement de l'univers. Longitude. - Angle que fait le mĂ©ridien d'un lieu avec un mĂ©ridien convenu. appelĂ© premier mĂ©ridien. Longueur*. - Grandeur physique linĂ©aire fondamentale permettant de dĂ©finir la distance entre deux points de l'espace, en ligne droite ou le long d'une ligne courbe (par ex. le long d'une trajectoire). Dans le système SI elle est mesurĂ©e en mètres (m). Dimension : [L]. Dans certaines branches de la physique, on se rĂ©fère Ă la notion de longueur caractĂ©ristique pour dĂ©crire la taille ou l'Ă©chelle d'un objet ou d'un phĂ©nomène. Par exemple, la longueur de Compton est une longueur caractĂ©ristique associĂ©e Ă l'interaction entre les particules Ă©lĂ©mentaires. Longueur d'onde. - Mesure de la distance entre deux points successifs de mĂŞme amplitude dans une onde (par exemple, entre deux crĂŞtes successives (points de plus grande amplitude) ou deux creux successifs (points de plus faible amplitude) d'une onde Ă©lectromagnĂ©tique ou entre deux crĂŞtes de pression maximale ou deux creux de pression minimale d'onde sonore). Elle est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par la lettre grecque lambda (λ) et est mesurĂ©e en mètres (m) ou en multiples ou sous-multiples du mètre (nanomètres (nm), micromètres (ÎĽm), etc.). La longueur d'onde est inversement proportionnelle Ă la frĂ©quence de l'onde. Plus la frĂ©quence est Ă©levĂ©e, plus la longueur d'onde est courte, et vice versa : longueur d'onde (λ) = vitesse de propagation de l'onde (v) / frĂ©quence (f). Lorentz (facteur de) = Contraction de Lorentz. - Concept appartenant Ă la thĂ©orie de la relativitĂ© restreinte. Il dĂ©crit la contraction apparente de la longueur d'un objet en mouvement rapide par rapport Ă un observateur en repos par rapport Ă l'objet. Le facteur de Lorentz () est dĂ©fini comme suit : ​oĂą v est la vitesse de l'objet par rapport Ă l'observateur en repos; c est la vitesse de la lumière dans le vide (environ 3.108 m/s). Lorsque v est petit par rapport Ă c (c'est-Ă -dire Ă des vitesses bien infĂ©rieures Ă la vitesse de la lumière), le facteur de Lorentz est proche de 1, ce qui signifie que les effets relativistes sont nĂ©gligeables. Cependant, Ă des vitesses proches de c, le facteur de Lorentz devient significativement plus grand que 1, entraĂ®nant la contraction apparente de la longueur de l'objet dans la direction de son mouvement par rapport Ă l'observateur. Loschmidt (nombre de) ( = densitĂ© du nombre de particules de Loschmidt). - Constante physique qui reprĂ©sente la densitĂ© d'un gaz idĂ©al Ă une tempĂ©rature et une pression standard. Le nombre de Loschmidt est symbolisĂ© par la lettre "n0" et sa valeur approximative est d'environ 2,6867 x 1025 molĂ©cules par mètre cube (Ă une tempĂ©rature de 0 °C et une pression de 1 atmosphère). Loxodromie. - La loxodromie ou ligne loxodromique, est la ligne parcourue par un navire toujours dirigĂ© sur le mĂŞme rumb de vent, est une courbe Ă double courbure, tracĂ©e sur le sphĂ©roĂŻde terrestre; elle est, comme le reconnut Halley, la projection stĂ©rĂ©ographique de la spirale logarithmique. Wright, Stevin, Snellius Ă©tudièrent, après Nonius, les propriĂ©tĂ©s de la loxodromie. Lumen (symbole : lm). - UnitĂ© de mesure utilisĂ©e pour quantifier le flux lumineux, c'est-Ă -dire la quantitĂ© totale de lumière visible Ă©mise par une source lumineuse. Un lumen correspond Ă l'intensitĂ© lumineuse d'une source qui Ă©met un flux de lumière de 1 candela (cd) dans toutes les directions. Lumière.
- Rayonnement électromagnétique dont la longueur
d'onde le rend visible par l'oeil humain. Cela correspond Ă petite partie
du spectre électromagnétique, située entre le domaine ultra-violet (plus
courtes longueurs d'onde, moins de 400 nm environ) et le domaine infrarouge
(plus longues longueurs d'onde, plus de 700 nm environ). L'oeil humain
permet de discerner les différentes longueurs d'onde (visibles) sous la
forme de couleurs. Le tableau suivant donne une correspondance approximative
entre quelques couleurs et leur plage de longueurs d'onde :
La lumière blanche, comme celle émise par le Soleil, est composée d'un mélange de différentes longueurs d'onde dans le domaine visible. La décomposition de la lumière blanche à travers un prisme ou un réseau de diffraction révèle le spectre continu de couleurs qui constitue la lumière visible. Comme les autres ondes électromagnétiques, la lumière peut interagir avec la matière de différentes manières. Elle peut être réfléchie (rebondir sur une surface), réfractée (changer de direction en passant d'un milieu à un autre), absorbée (être convertie en énergie thermique) ou transmise (passer à travers un matériau sans être absorbée ni réfléchie). Dans le vide, la lumière se propage à une vitesse constante de près de 299 792 458 km/s. Cette vitesse est la limite supérieure de la vitesse dans l'univers et est symbolisée par la lettre c. En vertu de la dualité onde-corpuscule, la lumière peut aussi être envisagée comme un corpuscule, appelé photon. Lumière cendrée. - Lumière réfléchie par la surface du sol de la Lune quin'est pas éclairée dirctement par le soleil. Cette faible lumière correspond à la réflexion de la lumière en provenance de la partie de la Terre, qui est, elle, éclairée par le Soleil. C'est, si l'on veut le "clair de Terre" sur la Lune. Lumière zodiacale. - Faible lumière observable à proximité de l"cliptique et qui correspond à la diffusion de la lumière solaire par de fines poussières interplanétaires dispersées le long du plan de l'écliptique (nuage zodiacal). Luminance. - Densité de surface angulaire et rectangulaire du flux lumineux incident, traversant ou émergeant d'une surface dans une direction donnée. Elle peut également être définie comme la densité surfacique de l'intensité lumineuse dans une direction donnée. Luminescence. - Phénomène physique dans lequel une substance émet de la lumière après avoir absorbé de l'énergie. Contrairement à l'incandescence, où la lumière est produite par la chaleur, la luminescence est une émission de lumière sans émission significative de chaleur. La luminescence peut se produire dans aussi bien dans des solides, des liquides ou des gaz. Elle peut être provoquée par divers mécanismes, tels que l'excitation électronique, les réactions chimiques, les processus électriques ou le rayonnement électromagnétique. Parmi les types de luminescence, on peut nommer la phosphorescence, la fluorescence, l'électroluminescence, la triboluminescence ou encore la bioluminescence. Luminosité. - Le terme de luminosité ou de flux lumineux correspond à celui de puissance, quand il est appliqué à un rayonnement électromagnétique. Il s'agit donc de la quantité d'énergie rayonnée - dans toutes les directions - sous forme de photons par une source (lumineuse...) par une unité de temps. La luminosité se mesure en watts ou en joules par seconde. Luminosité d'un instrument - On parle de la luminosité d'un instrument optique (et plus spécialement astronomique) pour rendre compte de sa capacité, directement liée à la surface de son objectif, à collecter de la lumière. Un télescope de 2 m (= 2000 mm) de diamètre est ainsi 2000²/6² = 111 111 fois plus plus lumineux que l'oeil humain (dont le diamètre de la pupille est estimé à 6 mm). Lunaison. - On appelle lunaison (ou mois synodique) l'intervalle entre deux nouvelles lunes (Phase). Elle dure 29 j 12 h 44 mn. Dans les calendrierslunaires utilisés en Islam, la première observation du croissant lunaire marque le début des mois, qui ont donc en théorie la durée d'une lunaison, mais en pratique une durée variable, en raison du mode de détermination. Lunette*. - Instrument optique utilisé pour observer les objets célestes. Elle se compose essentiellement d'une lentille convergente à l'extrémité avant (l'objectif) et d'une lentille oculaire à l'extrémité arrière. Les lentilles sont maintenues à l'intérieur d'un tube optique, qui les protège aussi des lumières parasites. Ce tube est lui-même supporté par une monture, qui est un système mécanique permettant d'orienter la lunette dans une direction choisie. Lutécium (Lu). - Corps simple de numéro atomique 71; masse atomique : 174,97. C'est un métal mou et ductile, gris argenté. C'est le dernier et le plus lourd élément du groupe des lanthanides. Lyman (série de). - Série de raies spectrales dans le spectre d'émission ou d'absorption de l'hydrogène découverte par Theodore Lyman en 1906. Elle concerne les transitions d'électrons de niveaux énergétiques supérieurs vers le niveau d'énergie le plus bas (niveau 1). Les niveaux d'énergie dans la série de Lyman sont caractérisés par un nombre quantique principal (n) égal à 2, 3, 4, 5, ... jusqu'à l'infini, tandis que le niveau de départ est toujours n'importe quel nombre quantique principal supérieur à 1. Ces raies se trouvent dans la région ultraviolette du spectre. La raie la plus connue de cette série est la raie Lyman-α, qui correspond à la transition électronique de n = 2 à n = 1. Sa longueur d'onde est d'environ 121,6 nanomètres. |
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