|
. |
|
![]() |
Le nombre'
sept joue un grand rôle chez les astrologues
et alchimistes. Ce nombre est d'origine chaldéenne![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 1 - Or = SoleilA l'origine et jusqu'au VIe siècle de notre ère, Jupiter était attribue à l'électrum (alliage d'or et d'argent); et Hermès à l'étain. Ce parallélisme mystique entre les planètes et les métaux était étendu aux sept couleurs ![]() Sept années formaient un cycle;
l'année sabbatique des Hébreux ( Une multitude presque innombrable de passages
de l'Ancien Testament Dans le Nouveau Testament « La philosophie des barbares, dit-il, connaît un monde intellectuel et un autre sensuel; celui-là est l'archétype, celui-ci l'image de ce qu'on appelle le modèle. Le monde intellectuel correspond à la monade, le monde sensuel à l'hexade. »Il faut se rappeler que l'hexagone était considéré comme le plus régulier et le plus parfait des polygones, en ce que tous les côtés sont égaux aux rayons du cercle qu'on décrit autour de de ce polygone. La monade et l'hexade forment ensemble la sainte heptade. Les Egyptiens
, les Phéniciens , les Grecs,
les Romains et en général
les Anciens païens attachaient une haute idée de perfection
aux septenaires : les Grecs l'appelaient septas, ou vénérable.
Chez les Grecs, le nombre 7 était consacré à Apollon
auquel on sacrifiait le septième jour avant la nouvelle lune ( Cicéron
assure, dans le Songe de Scipion, qu'il n'est presque aucune chose
dont ce nombre ne soit le noeud; et suivant le Timée Les Anciens trouvaient encore dans la nature
sept notes vocales, sept modes musicaux, d'où les sept cordes de
la lyre et les sept tuyaux de la flûte de Pan;
sept métaux, sept couleurs primitives; les sept Pléiades,
les sept étoiles de la Grande Ourse Les Romains élevaient sept autels, et immolaient sept victimes pour faire descendre les génies sur la terre; ils partageaient les enfers en sept régions, et le Tartare était environné d'un fleuve qui en faisait sept fois le tour; leur ville était assise sur sept collines; et l'univers partagé en sept climats, etc. Chez les Persans nous trouvons les sept Amschaspands et les sept Darvands; les sept degrés de l'échelle des mystères de Mithra, les sept pyrées des adorateurs d'Ormuzd, les sept feux sacrés et planétaires. Les Musulmans
paraissent avoir attaché moins d'importance au nombre sept; nous
ne voyons chez eux que les sept enfers destinés
à se classes de pécheurs. Mais en revanche les les Druzes,
sortis de l'Islam, l'ont consacré dans leur doctrine. Ainsi, chez
eux, le nombre des imams, fixé à
sept, se trouve figuré par les sept planètes, les sept cieux,
les sept terres, les sept vertèbres cervicales, les sept ouvertures
placées dans le visage de l'humain, etc. Toutes ces choses sont
aussi les emblèmes des sept prophètes législateurs,
et de leur sept successeurs taciturnes, de leurs sept vicaires, des sept
dais ou missionnaires, les sept degrés de l'initiation ismaélienne
( Nous retrouvons chez les Hindous les sept planètes et les sept dieux planétaires; et en outre, les sept mondes ou lokas, les sept grands continents (dwipas), les sept mers qui entourent mont Mérou, les sept montagnes, les sept Manous, les sept classes de Richis, composées chacune de sept personnages, les sept fleuves sacrés, les sept chevaux du Soleil, ou son cheval à sept têtes. Les sept objets précieux des Bouddhistes sont : 1° Lang-bo, un éléphant blanc; 2° Dam-tchouk, un cheval vert, qu'on voit ordinairement à côté du dieu Maïtari; 3° Makboun, un guerrier à visage bleu, cuirassé et portant un bonnet jaune de lama; 4° Dziomo, une belle vierge blanche; 5° Lon-bo, un ministre ou ambassadeur; 6° Nor-bon, un fruit qu'on prétend croître dans l'endroit le plus profond de l'Océan, et au moyen duquel les divinités peuvent déplacer des montagnes et exécuter d'autres prodiges; 7° le Ttchakra hindou, qui est la roue de la domination. Ils vénèrent de plus sept Bouddhas principaux qui sont Djinendra, Sikhi, Viswabou, Krakoutchandra, Kanaka-Mouni, Kasyapa et Sakya-sinha. Enfin, chez les autres peuples, nous voyons les sept choses précieuses de la roue d'or (tchakrararti) des Bouddhistes; les sept classes d'anges des Siamois; les sept Kamis du Japon; les sept cieux des Madécasses. Beaucoup de peuples regardent le septième enfant d'une famille comme pourvu de dons miraculeux. Dans un jeu de cartes fort répandu, le sept représentait le diable et prenait toutes les autres cartes; au Nain jaune, le sept de carreau est la plus forte carte. |
. |
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
|