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Aperçu | La vie Sâkyamouni | Les Bouddhas | Le Bouddhisme* |
Bouddha ou Buddha est un mot sanscrit, dont le sens propre est éveillé, éclairé, devenu intelligent; mais pris dans une acception toute spéciale, il désigne l'être qui, non seulement a obtenu la suprême sagesse, l'intelligence parfaite, la toute science, et par suite la délivrance finale, mais qui de plus est en mesure d'y amener les autres, en un mot un libérateur. Le mot Bouddha n'est pas, comme on l'a cru jadis, et comme quelques-uns peut-être se le figurent encore, un nom propre; c'est un simple qualificatif, un titre. Il devrait donc s'employer avec l'article; il faut dire le bouddha, un bouddha. Il est bien vrai qu'il n'y a jamais eu qu'un seul Bouddha historique et que cette expression le Bouddha désigne un individu déterminé, le fondateur du bouddhisme, que l'on connaît sous divers noms et surnoms : Siddhârtha, Arda-Chidhi, Chakyamouni (Sâkyamouni), Gautama, etc. Mais le bouddhisme a créé une multitude de Bouddhas imaginaires conçus d'après le type du Bouddha réel. Le nom de Bouddha s'applique alors aux diverses incarnations de la raison suprême dont la principale est Sâkyamouni. Enfin on étend le nom de Bouddha à tous ceux qui professent la science parfaite, aux âmes parvenues à l'état de béatitude, se dégageant des liens de la matière, et habitant le monde immatériel. Ajoutons que l'Hindouisme voit dans Bouddha le neuvième avatar de Vishnu. Il s'agit là d'une incarnation introduite tardivement, avec visiblement pour objectif une forme de réconciliation de cette religion avec le Bouddhisme. Nous avons donc à envisager le mot Bouddha sous des aspects différents. Nous parlerons principalement du Bouddha, en retraçant la vie de Sâkyamouni, mais nous devrons aussi parler ensuite des Bouddhas, pour désigner ses diverses réincarnations. La vie du Bouddha. Souddhodana, son père, était roi de Magadha; il épousa Maha-Maya (la grande illusion), qui, quoique vierge, conçut ce saint enfant par l'influence céleste, et le porta dix mois dans son sein; elle le mit au monde sans douleur, et le remit à un prince qui le baptisa avec l'eau divine et lui donna le nom de Siddhârtha (ou d'Arda-Chidhi, selon une autre version). Dans la famille de Chakya (Sâkya), à laquelle appartenait son père, on avait coutume de porter les enfants mâles nouveau-nés dans un lieu sacré entouré de rochers, pour les présenter à l'image d'une divinité. A cette occasion le peuple y célébra des mystères religieux. Le petit Siddhârtha / Arda-Chidhi arriva accompagné des grands du royaume; et pendant qu'il adorait l'image divine, cette image s'inclina devant lui. Alors les spectateurs furent convaincus que l'enfant était un être miraculeux, et prédirent qu'il surpasserait en sainteté toutes les incarnations précédentes. Tout le monde l'adora en le saluant du titre de Dieu des dieux. Ses gouverneurs et instituteurs avaient toujours pour lui cette vénération que l'on doit à une incarnation de la divinité. Une statue de Bouddha, dans l'un des nombreux temples de Bagan, en Birmanie. Ci-dessous : le Grand Bouddha de Tian Tan, en Chine. C'est la plus grande statue de bronze en plein air dans le monde. Images : The World Factbook.- Trente-cinq vierges étaient chargées de le récréer par leur musique; sept le baignaient tous les jours, sept l'habillaient, sept le berçaient, sept le nettoyaient et sept l'amusaient. Siddhârtha / Ardha-Chidi fut sage et réservé de bonne heure. On ne le vit point pleurer et crier comme les autres enfants; il s'abstenait des jeux de son âge, et, à mesure qu'il grandissait, il résistait à tous les genres de tentation auxquels on peut être soumis. Inaccessible aux attraits des plaisirs, il paraissait privé de tous les sens. A l'âge de dix ans il apprit la poésie, le dessin, la musique, la médecine et les mathématiques; devenu bientôt plus habile que son précepteur, il enseigna à celui-ci cinquante langues étrangères avec leurs caractères particuliers. Sa beauté était si extraordinaire, que partout où il allait le peuple se réunissait en foule pour admirer ses trente-deux similitudes en perfection et ses quatre-vingts appas; chacun était ravi de pouvoir s'approcher de lui, de l'adorer et de lui présenter des fleurs magnifiques, des joyaux et des bijoux d'or et de pierreries. -
Il se maria à l'âge de vingt ans, pour complaire à ses parents, et donna naissance à un fils et à une fille; mais son esprit était toujours occupé de la contemplation des choses divines. Il renonça à toute occupation mondaine, et dirigea plus particulièrement ses observations sur la dépravation du genre humain. Ayant un jour, suivant sa coutume, parcouru le palais de son père, il se rendit aux quatre portes principales, orientées d'après les quatre points cardinaux; de là il observa les quatre parties du monde, et la vanité de toutes les choses qu'il contient. Il vit à une porte une femme dans les douleurs de l'enfantement; à la seconde, des vieillards dans l'état de la plus grande faiblesse; à la troisième, des malades réduits à la dernière extrémité par la douleur; à la quatrième, des mourants entourés de leurs amis attristés. Il demanda à son gouverneur ce que cela signifiait, et si ces personnes étaient les seules qui fussent assujetties à ces calamités; mais, ayant appris que tout le genre humain était soumis aux mêmes lois, il déclara que les quatre degrés de la misère humaine, savoir, les peines de la naissance, celles de la vieillesse, celles de la maladie et celles de la mort, détruisaient pour lui tous les plaisirs de la vie. Il demanda s'il n'y avait pas quelque moyen de se soustraire à ces malheurs; ou lui répondit qu'il n'y en avait qu'un seul, lequel consistait à renoncer totalement au monde et à dominer son esprit par la force et l'exercice de la foi. Bas-relief du musée de Calcutta. Episodes de la vie de Sâkyamouni, en remontant de bas en haut : naissance, méditation, enseignement, Nirvâna. D'après une esquisse faite à Calcutta par Th. Pavie. Depuis ce moment Siddhârtha / Arda-Chidhi prit la résolution de renoncer au trône, à son épouse, à sa famille et à toutes les vanités mondaines. En vain son père et toute sa famille mirent-ils tout en oeuvre pour le retenir, il s'enfuit sur un cheval que lui avait procuré Indra, son protecteur, et se rendit dans le royaume d'Oudipa, sur les bords de la rivière Naraudjara, où il fut suivi de quelques disciples. Là, il se rasa lui-même la barbe et les cheveux, et entra dans l'état ecclésiastique, dans lequel il fut son propre instituteur. II quitta le nom de Siddhârtha / Arda-Chidhi pour prendre celui de Gautama (= gardien des vaches) ou de Sâkyamouni (= solitaire Sâkya) , et demeura pendant six ans dans la solitude la plus profonde. Son lit était une place pavée de briques et couverte de l'herbe goucha. Il ne vécut que de grains, de chardons, de miel, de figues, et d'autres fruits que lui apportaient ses disciples; encore en usait-il le moins possible, pour n'être point interrompu dans ses méditations sur la nature divine. Cette vie austère l'affaiblit considérablement; mais l'usage du lait le rétablit ensuite. Il fut visité par plusieurs grands personnages, par des génies, et même par des animaux. II triompha de plusieurs pièges que lui tendirent ses ennemis, et de nombreuses tentations suscitées pour faire tomber sa vertu.
Après avoir vécu pendant six ans dans cette retraite, il termina ses exercices religieux le quinzième jour du dernier mois du printemps, pendant le crépuscule du soir, et annonça à ses disciples qu'il avait vaincu toutes les tentations mondaines et triomphé de la séduction de la naissance. À minuit il obtint le plus haut degré de sainteté, appelé dhyana , et, au soleil levant, il avait atteint la nature d'un Bouddha véritablement accompli, existant par lui-même dans la spiritualité suprême. Il déclara alors qu'il était temps de répandre sa doctrine dans l'univers; mais auparavant il réunit ses cinq disciples, et leur dit : « Le trésor précieux de ma sainteté et de ma nouvelle loi ne peut faire une impression subite sur l'esprit des mortels; modérez donc encore votre zèle de prosélytisme; il faut avant tout accomplir un jeûne spirituel.-»Il se retira donc dans un autre désert, et il passa quarante-neuf jours constamment occupé de prières nocturnes et de jeûnes continuels. A la fin de cette expiation, Esroun-Tégri (Brahmâ) se présenta à lui, et, lui remettant une roue d'or à mille rayons, symbole de la domination spirituelle , il lui dit : « Tu n'es vraisemblablement pas devenu Bouddha pour ton propre bonheur, mais pour celui de toutes les créatures; daigne donc poursuivre l'oeuvre de répandre la doctrine.-»Mais le saint personnage ne jugea pas encore à propos de répondre à cette invitation. Les gardiens des quatre régions du monde vinrent à leur tour, et, lui présentant les huit attributs ou joyaux symboliques, lui dirent : « Maître des dix pouvoirs, grand héros qui as vaincu toutes les séductions, nous le prions de vouloir, par tes instructions salutaires, faire avancer le bonheur de l'humanité.-»Cette prière ne le persuada pas encore, jusqu'à ce que Khourmousda-Tégri (Indra) vînt lui-même, accompagné de trente-trois autres princes des génies célestes, et lui dit, en lui présentant un doung (grande coquille marine) : « Ô toi, créateur de la liqueur spirituelle du salut, qui purges et guéris la créature du malheur inné dans lequel elle sommeille, daigne faire entendre ta voix majestueuse et salutaire.-»En ce moment étaient présents les cinq disciples de Sâkyamouni / Gautama, qui jusqu'alors n'avaient pu encore fixer leur jugement sur leur maître; ces instances des dieux fournissaient matière à leurs réflexions et à leurs conjectures; enfin l'un d'eux, jetant les yeux sur lui, vit que son corps brillait d'un éclat d'or et qu'il était entouré d'une auréole brillante. Il tomba à genoux et adora son maître, en lui rendant les honneurs divins et en faisant neuf fois le tour de sa tente. Son exemple entraîna les quatre autres disciples, ils adorèrent tous Sâkyamouni / Gautama et lui dirent : « Puisque tu es devenu le Bouddha du monde, daigne t'asseoir sur le trône des mille Bouddhas des temps passés, qui est établi à Bénarès (Vanarasi); c'est là que tu dois t'occuper à tourner la roue de la doctrine. Bouddha céda alors à leurs instances; il se leva et se rendit à Bénarès, y adora les mille Bouddhas précédents, et s'assit sur leur trône.-»Afin de faire connaître sa doctrine, nous allons présenter l'analyse de la première leçon qu'il donna à Bénarès en présence de ses cinq disciples : « L'état universel de misère, leur dit-il,-c'est-à-dire le monde humain, est la première vérité; le chemin du salut est la seconde; la tentation et la séduction qu'on y rencontre; la troisième; et la manière de les combattre et de les vaincre, la quatrième.-»Toutes les leçons du Bouddha furent recueillies par ses disciples et réunies dans un grand ouvrage appelé en tibétain le Ka-Gyour, et qui ne contient pas moins de cent huit gros volumes, dont chacun est accompagné d'un volume de commentaires. Après son système sur la nature de l'homme, le Bouddha développa les principes moraux qui font la base de toutes les religions. Il déclara à ses disciples que son âme avait déjà pénétré les dix premières lois fondamentales de l'humanité; et se glorifia d'être le premier des brahmanes, et le sage royal par excellence, qui avait passé par d'innombrables incarnations mondaines, et qui par sa propre force était parvenu à approfondir les principes de la foi véritable. La première victoire qu'il remporta sur l'erreur fut la conversion de tous les Parsis, ou adorateurs du feu, qui demeuraient à Bénarès; après quinze jours entiers de discussion, le chef des Parsis se prosterna devant lui et l'adora; tous les autres suivirent son exemple. Cependant le Bouddha, continuant à se spiritualiser de plus en plus, remonta dans le passé, et, parcourant en esprit les incarnations précédentes, reconnut que la masse des ossements des corps qu'il avait animés en état de péché dépassait en grandeur le royaume des planètes; que la quantité du sang répandu par les innombrables décapitations qu'il avait subies en punition de ses crimes égalait celle des eaux de l'univers. Confus à la vue de ses fautes passées, il se prit lui-même en horreur. Alors un esprit qui s'était constitué son maître vint lui-même l'instruire d'une manière miraculeuse, et avec des peines infinies. C'était déjà d'après ses conseils que le Bouddha avait renoncé à l'empire et au trône; mais lorsqu'il fut arrivé au point de perfection que nous avons déjà signalé, le maître lui dit : « Le disciple doit avoir assez de fermeté pour se sacrifier lui-même. Sans pénitences corporelles, aucune instruction ne peut prendre racine.-».Sa première pénitence consiste en ce que mille bougies doivent être appliquées à son corps. Le Bouddha se soumit à cette rude et cruelle épreuve. Son maître lui communiqua alors les quatre thèses suivantes : Les trésors peuvent être épuisés.Dans un instant le Bouddha fut guéri de ses plaies; mais, voulant connaître encore d'autres maximes salutaires, il se soumit à une nouvelle pénitence qui consista en ce qu'il se fit enfoncer un millier de clous dans le dos, pendant qu'il reçut l'instruction suivante : Tout ce qui est visible doit périr.Il ne recula pas devant une troisième épreuve, et entra dans un four ardent, suivant le conseil de son maître. La flamme s'élevait à neuf toises de hauteur; mais une troupe de mille anges l'abattit sous une pluie de fleurs; il reçut alors cette troisième instruction : Les guides sur le chemin de la sainteté sont :La quatrième et dernière épreuve à laquelle le disciple se soumit, était l'offre de faire le sacrifice de son propre corps : le maître lui dit : « Pour que mes doctrines ne soient jamais oubliées, elles doivent être écrites sur ta peau avec un poinçon fait de tes os et trempé dans ton sang.-»Il sortit glorieux de cette épreuve, comme des autres, et pendant qu'il souffrait il reçut les maximes fondamentales de toute morale, dans les dix commandements suivants, qui sont le principe fondamental du bouddhisme : 1° Ne pas tuer; 2° ne pas voler; 3° être chaste; 4° ne pas porter un faux témoignage; 5° ne pas mentir; 6° ne pas jurer; 7° éviter toutes paroles impures; 8° être désintéressé; 9° ne pas se venger; 10° n'être pas superstitieux.Le Bouddha, ayant répandu sa doctrine dans l'Hindoustan, disait, peu de temps avant sa mort, qui arriva lorsqu'il fut âgé de 80 ans, que cette doctrine existerait pendant 5000 ans; qu'alors il viendrait un autre Homme-Dieu, nommé Maïdari, pour être le précepteur du genre humain. Pendant cette période, sa religion aurait à souffrir des persécutions considérables, et ses sectateurs seraient obligés de quitter l'Inde pour se réfugier dans les plus hautes montagnes du Tibet, qui deviendrait le pays et la résidence de la véritable croyance. De là elle devait se disperser dans le monde entier et parmi tous les peuples. La persécution prédite par lui arriva effectivement dans l'Hindoustan, quelques siècles après le début de notre ère et les sectateurs du Bouddha, poursuivis à outrance, se sauvèrent dans les montagnes du Nord. Les Bouddhas. Le chemin des Bouddhas, à Nikkô (Japon). Critique. 1° A-t-il véritablement existé? 2° Quels sont les événements de sa vie? 3° Quand a-t-il vécu? 4° Quelle oeuvre a-t-il accomplie? Quant aux institutions, une difficulté semblable se présente. Assurément on ne peut refuser à Sâkyamouni / Gautama le titre de fondateur d'une confrérie monastique. L'institution des adhérents laïques doit aussi venir directement de lui, et ce fut sans doute une de ses meilleures créations. On hésite davantage au sujet de l'introduction des femmes dans la confrérie. La résistance qu'il opposa à cette étrange nouveauté, dont on avoue qu'il ne prit pas l'initiative, et qui, en somme, s'accomplit malgré lui, signifie-t-elle qu'elle lui est postérieure? On serait tenté de le croire. Mais la hardiesse même de cette création nous porte à conclure qu'elle ne dut pas se faire par d'autres que par lui. Et encore y a-t-il lieu de se demander si c'est véritablement une innovation dont il serait l'auteur, et s'il n'a pas, en l'admettant, fait autre chose que suivre le courant. Car on voit qu'il y avait des femmes dans une confrérie rivale de la sienne, celle des Niganthas dont Nâtapoutra était le chef. Ce Nâtapoutra, qui paraît être le même que le Mahâvira des Jaïnistes, était plus âgé que Sâkyamouni et plus ancien dans l'enseignement. Or sa confrérie se composait de Niganthas et de Niganthis, d'hommes et de femmes. A moins de supposer qu'il avait emprunté cette organisation à un rival plus jeune que lui qui peut-être avait été son disciple (ce qui n'est guère admissible), il faut bien conclure que c'est au contraire Sâkyamouni qui a dû l'imiter. Tout au moins doit-on reconnaître que le Bouddha a cédé au torrent, obéi à une tendance vers l'émancipation religieuse qui était dans l'esprit de sa génération. Le cas des femmes ne diffère pas essentiellement de celui des castes. Or, il est notoire que Sâkyamouni s'est élevé contre le régime des castes; non pas qu'il ait tenté une révolution dans l'organisation de la société civile; mais, dans sa société religieuse, il ne tenait aucun compte des distinctions de naissance et acceptait indifféremment des personnes de toute origine. Ce système, qui peut-être devint ultérieurement une des causes de la disparition du bouddhisme en Inde, contribua à ses progrès dans l'origine et favorisa son extension au dehors. Bouddha en ivoire de l'époque Song (Chine). Conclusion, Canonisation. « S'il eût été chrétien, dit Marco-Polo, il fût un grand saint avec notre Seigneur Jésus-Christ. »Cette hypothèse du voyageur vénitien s'est réalisée; on a fait du Bouddha un chrétien et un saint. Un roman grec, dont l'attribution à saint Jean Damascène paraît établie, expose, sous le titre de Vie profitable de Barlaam et de Joasaph l'histoire édifiante du prince indien Joasaph, qui renonça au trône pour vivre en ermite, sous l'influence du sage docteur Barlaam, et dans lequel Siddhârtha-Sâkyamouni, facilement reconnaissable, a été reconnu, bien que singulièrement travesti. Les héros de ce récit, le prince et son conseiller, sont devenus deux saints du calendrier romain, Barlaam et Josaphat, que l'on fête conjointement le 27 novembre; et leur exemple est proposé en modèle, de même que leur intercession est offerte pour obtenir le ciel. Voilà certes un succès que le fondateur du bouddhisme n'avait pas prévu; il le doit, il faut bien le dire, à l'ignorance d'un panégyriste imprudent autant, sinon plus, qu'à l'éclat de ses vertus et de ses erreurs. (L. Feer).
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