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Gauche
(idéologies de). - Ensemble de croyances, de valeurs et de principes
politiques centrés sur l'égalité sociale, l'équité, la justice, la
protection des droits individuels et collectifs, ainsi que l'intervention
de l'État pour corriger les inégalités et promouvoir le bien-être de
tous les membres de la société. Comme c'est le cas aussi pour les idéologies
de droite, les idéologies de gauche peuvent donner lieu à des positionnements,
des tendances, et des systèmes de pensée très divers en fonction de
l'importance accordée aux différentes thématiques dites "de gauche",
ainsi qu'aux priorités et aux approches variées pour atteindre des objectifs
communs de justice sociale et d'égalité. Ainsi distingue-t-on, par exemple,
parmi les idéologies de gauche, le communisme, le socialisme, le socialisme
démocratique (socle de la social-démocratie), le progressisme, le libéralisme
de gauche et, dans une certaine mesure, le social-libéralisme, etc.
Les partisans des
idéologies de gauche insistent sur l'importance de la justice sociale,
de l'équité et du respect des droits fondamentaux de tous les individus,
indépendamment de leur origine, de leur genre, de leur orientation sexuelle
ou de leur statut Ă©conomique. Ils
Atteindre de tels objectifs requiert généralement une intervention active de l'État dans l'économie pour garantir la fourniture de services publics essentiels tels que la santé, l'éducation, le logement et la sécurité sociale. Les partisans des idéologies de gauche croient en une régulation étatique pour protéger les droits des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement. Le rôle de l'Etat est aussi d'aider à répartir les richesses de manière plus équitable en imposant des taxes progressives et en mettant en œuvre des politiques visant à réduire les écarts de revenus. Ils soutiennent par ailleurs assez souvent une plus grande participation des citoyens dans le processus décisionnel, encourageant la démocratie participative et la décentralisation du pouvoir. Gassendisme. -. Épicurisme renouvelé par Gassendi, atomisme ou « philosophie corpusculaire ». Le gassendisme est souvent associé à une approche empirique et matérialiste de la philosophie. Gassendi était un partisan du scepticisme modéré et critiquait les idées dogmatiques. Contrairement à Descartes, contre qui il soutint une vive polémique, Gassendi soutenait l'idée que la connaissance devrait être basée sur l'expérience sensorielle plutôt que sur la déduction pure. Outre Pierre Gassendi lui-même, plusieurs penseurs, peuvent être associés au Gassendisme pour avoir accordé aussi de l'importance à l'expérience sensorielle, pour leur rejet du dogmatisme et pour leur approche matérialiste de la réalité. Parmi eux : • Walter Charleton (1619 - 1707 ), philosophe et médecin, a adopté des idées gassendiennes, notamment en ce qui concerne le matérialisme et l'approche empirique.Gaza (École de). - On désigne ainsi trois théologiens et philosophes byzantins, qui ont vécu et professé à Gaza, en Palestine, à partir de la fin du VIe siècle : Enée de Gaza, Zacharie de Mitylène et Procope de Gaza. Ils représente un christianisme très hellénisé, portant fortement l'empreinte de la pharésologie platonicienne, mais résolument hostile au néo-platonisme. Garantisme (de Garantie) : système social de Fourier, dans lequel la mutualité et la coopération sont les principaux facteurs de la civilisation. Généalogie. - Etude des ascendants et des descendants d'une personne ou d'une famille. Général (Generalis, de genus = naissance, genre) : a) Sens strict chez les Scolastiques : ce qui représente toute une classe d'êtres.Les idées générales (les universaux des Scolastiques) sont des idées qui conviennent à toute une classe d'objets semblables, par exemple le genre, l'espèce. Les Scolastiques disaient qu'il n'y a de science que du général. On distingue dans les idées générales leur compréhension, c'est-à -dire le plus ou moins grand nombre d'éléments qu'elles renferment, et leur extension, c'est-à -dire le plus ou moins grand nombre d'objets auxquels elles s'appliquent : l'extension est toujours en raison inverse de la compréhension. Général s'oppose à particulier, universel et Individuel. Généralisation (de Généraliser). - La généralisation est l'élaboration que subissent les idées ou l'opération de l'esprit qui les forme, et qui est préparée par l'attention et l'abstraction. a) Sens strict : opération par laquelle on réunit sous un concept unique des caractères communs à plusieurs objets singuliers.GénératianismeTraducianisme. Génération. - Processus de devenir ou de création (génération d'idées, de connaissances, ou même le processus de devenir soi-même). Dans la philosophie existentialiste, l'individu est souvent considéré comme étant continuellement en cours de génération, créant sa propre existence à travers ses choix et actions. Génératrice (surface) (géométrie). - Toute surface peut, d'une infinité de manières différentes, être considérée comme engendrée par le mouvement d'une courbe, variable de forme, suivant des lois déterminées. La courbe mobile et, en en générale variable, qui engendre la surface, est une génératrice de cette surface. Lorsqu'il s'agit d'une surface réglée, on entend plus particulièrement par génératrice la droite mobile qui l'engendre. L'hyperboloïde à une nappe et le paraboloïde hyperbolique sont les deux surfaces réglées du second ordre (elles peuvent dégénérer en cônes et en cylindres). Génératrice (fonction) (analyse). - On dit qu'une fonction F (x) est la fonction génératrice de f (y) si, dans le développement de F (x) ordonné par rapport aux puissances de x, f (y) est le coefficient de xy. Laplace, qui a introduit le calcul des fonctions génératrices en analyse, s'en est servi pour l'intégration de l'équation aux différences; il a, d'ailleurs, généralisé cette définition. Généricité. - Qualifie ce qui se rapporte au genre (par opposition à la spécificité, qui se rapporte à l'espèce). En logique et linguistique, la généricité concerne la manière dont les énoncés généraux ou universels sont formulés. Par exemple, la phrase "Les chiens sont des animaux" exprime une proposition générale, tandis que "Ce chien est noir" est plus spécifique. Genèse (du grec genesis = force productrice, origine). - Ce mot s'emploie dans le sens : a) de production, le devenir : étudier la genèse d'un être ou d'une institution, c'est examiner comment cet être ou cette institution sont devenus ce qu'ils sont actuellement. - b) d'Origine : par exemple, la genèse d'une idée. Génétique (Gennètikos), qui engendre, qui produit, de gennaô = engendrer). - Ce qui concerne la production ou génération d'une chose. a) branche de la biologie qui étudie l'hérédité et la variation des caractéristiques biologiques d'une génération à l'autre. Elle examine comment les gènes, qui sont les unités d'hérédité, sont transmis de parents à enfants.Genre (genus). - a) L'un des universaux ; c'est ce qu'il y a de commun à plusieurs espèces. Le genre est l'idée générale obtenue en considérant ce que les différentes espèces ont de commun. C'est le premier des universaux de la scolastique : genre, espèce, différence, propre, accident. • Le genre prochain est celui qui vient immédiatement après les espèces : animal est un genre prochain par rapport à humain; être, un genre éloigné; créature serait un genre intermédiaire ou moyen. Les logiciens disent qu'il faut définir par le genre prochain et la différence spécifique.b) Le genre, en relation avec le sexe. - Genre et sexe sont deux concepts distincts, bien que souvent utilisés de manière interchangeable. Ils font référence à des aspects différents de l'identité humaine. Traditionnellement, le sexe a été catégorisé biologiquement en fonction des caractéristiques physiques telles que les organes génitaux, les chromosomes et les hormones. On classifie généralement les individus en tant que mâles ou femelles en fonction de ces caractéristiques biologiques. Le genre, en revanche, est une construction sociale qui englobe les rôles, comportements, activités et attentes socialement définis associés à être homme ou femme dans une société donnée. Le genre n'est pas strictement lié à la biologie ; il est influencé par des facteurs culturels, sociaux et psychologiques. Genre et sexe ne correspondent pas toujours : certaines personnes peuvent être assignées femme à la naissance sur la base de leurs caractéristiques biologiques (sexe), mais elles peuvent s'identifier comme homme (genre), et vice versa. Le concept de genre s'étend également au-delà de la simple distinction homme/femme, reconnaissant la diversité des identités de genre, y compris celles qui ne correspondent pas aux normes traditionnelles. Genre (études de) - Champ de recherches interdisciplinaires (et non pas théories, comme le dit parfois inexactement) qui examinent comment les concepts de masculinité et de féminité sont construits socialement, culturellement et politiquement, plutôt que d'être simplement déterminés par la biologie. Elles montrent dans quelle mesure le genre est une construction sociale influencée par les normes culturelles, les valeurs, les traditions et les attentes sociales. Ces études mettent également en évidence le rôle de la performance dans l'expression du genre. Les individus fabriquent le genre à travers leurs comportements, leur apparence, leur langage et d'autres actions. Cela mène à reconnaître et valider la diversité des identités de genre, y compris les identités non-binaires, les personnes transgenres, et d'autres identités qui ne se conforment pas aux catégories traditionnelles de masculin et féminin. En outre, ces études intègrent souvent l'intersectionnalité, en reconnaissant que l'expérience du genre est façonnée par d'autres aspects de l'identité, comme la classe sociale, l'orientation sexuelle et d'autres facteurs, qui tous donnent lieu à des formes de discrimination sociale. Géocentrique (de Gè = terre; kentron = centre) : qui place la Terre au centre de l'univers. Tel était le cas du système de Ptolémée. Géodésie. - La géodésie, du grec gè = Terre, et daieiv = partager est la science dont l'objet est d'étudier par des mesures aussi directes et aussi précises que possible la figure du du globe terrestre. Dans cette science, les mathématiques pures, la physique, l'astronomie et les technologies spatiales (radar, positionnement par satellite, etc.) se trouvent appliquées à l'évaluation des altitudes et distances comptées sur la surface de la Terre. Géographie. - Science qui étudie l'ensemble des phénomènes (physiques, biologiques ou humains) qui affectent la surface de la Terre. Géologie (de Gè = terre; logos = discours) : science qui étudie la constitution, la structure et l'évolution de la planète Terre. Géométrie (Geômetria, de Gè = terre; metrein = mesurer) : Branche des mathématiques qui étudie l'espace ou l'étendue figurée. Géophysique.
- Branche de la géologie qui étudie les propriétas physiques du globe
terrestre.
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Gestaltisme
(de l'allemand Gestalt = forme, configuration) = psychologie
de la forme. - Doctrine et école de psychologie qui a émergé au
début du XXe siècle en Allemagne, selon
laquelle la forme (ou structure) d'un tout a la primauté sur ses parties.
Les psychologues gestaltistes ont cherché à comprendre comment les gens organisent mentalement leur expérience en termes de formes ou de gestalts , ou configurations, plutôt qu'en termes d'éléments isolés. Ils ont identifié des lois de la perception, comme la loi de la proximité (éléments proches sont perçus comme un groupe), la loi de la similarité (éléments similaires sont regroupés) et la loi de la continuité (nous avons tendance à percevoir des lignes continues plutôt que des interruptions). Les gestaltistes ont part ailleurs mis l'accent sur la manière dont les gens attribuent un sens à leur expérience. ils soulignent l'importance de la cognition dans la perception. Trois psychologues ont jeté les bases du gestaltisme en mettant l'accent sur la perception comme organisation de la forme totale et en élaborant des lois de la perception : • Max Wertheimer (1880-1943) a été l'un des fondateurs du gestaltisme. Il a réalisé des expériences clés, notamment celles impliquant le mouvement apparent, qui ont contribué à la compréhension de la manière dont les gens perçoivent la continuité du mouvement.Gini (indice ou coefficient de) . - Mesure statistique utilisée pour évaluer la répartition des revenus ou des richesses au sein d'une population. Cet indicateur a été développé par le statisticien Corrado Gini en 1912 pour quantifier les inégalités économiques dans une société. L'indice de Gini est compris entre 0 et 1 : 0 signifie une égalité parfaite, où chacun a le même revenu ou la même richesse. 1 signifie une inégalité maximale, où une seule personne détient tout le revenu ou toute la richesse, tandis que les autres n'ont rien. En pratique, un indice de Gini plus proche de 0 indique une société où les revenus sont répartis de manière plus équitable, tandis qu'un indice plus proche de 1 indique une plus grande inégalité. Par exemple, un pays avec un indice de Gini de 0,25 a une répartition des revenus relativement égalitaire, tandis qu'un pays avec un indice de 0,60 a des inégalités économiques plus marquées. Gnomique (philosophie) (Gnômikos = en forme de sentence, gnômè = jugement, pensée). - La philosophie gnomique, qui fut celle des Sept sages de la Grèce, procédait par aphorismes, maximes ou conseils succincts. Ces préceptes étaient destinés à guider la vie et la conduite des individus. Par exemple, une maxime célèbre attribuée à plusieurs des Sept Sages est la maxime de Delphes : Connais-toi toi-même. Gnomonique. - Science et technique qui s'occupe de la théorie et de la construction des gnomons et plus globalement des cadrans solaires. Gnose, Gnosticisme (Gnôsis = connaissance) : le Gnosticisme, syncrétisme d'idées juives, de théories helléniques et de vérités chrétiennes, est la principale hérésie des trois premiers siècles de l'Église. Le problème de l'origine du monde et du mal est la préoccupation dominante des divers systèmes qui divisèrent le Gnosticisme. Les Gnostiques ont encore ce trait commun qu'ils se prétendent en possession d'une science ésotérique dont ils proclament la supériorité en l'appelant la connaissance par excellence, la Gnose. Gnoséologie (de Gnôsis = connaissance; logos = discours) : théorie de la connaissance. Epistémologie. Gödel (théorèmes d'incomplétude de). - Kurt Gödel a publié en 1931 deux théorèmes qui mettent en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les systèmes formels lorsqu'ils tentent de se comprendre eux-mêmes. Aucun système formel consistant ne peut prouver sa propre cohérence de manière complète. Un résultat quia profondément influencé la compréhension des fondements des mathématiques. • Le premier théorème d'incomplétude énonce qu'un système formel complet et cohérent ne peut pas démontrer sa propre cohérence. En d'autres termes, il existe des énoncés vrais dans le système qui ne peuvent pas être prouvés à l'intérieur du système lui-même. Cela montre les limites intrinsèques des systèmes formels en mathématiques.Göttingen (Cercle de). - Groupe de philosophes, formé en 1907, à l'université de Göttingen, dans le sillage de Husserl et dans la perspective de la phénoménologie. Citons : Adolf Reinach, Moritz Geiger, Dietrich von Hildebrand, Alexandre Koyré, Jean Hering, Edith Stein, etc. Max Scheler a participé à quelques réunions du groupe. Gouvernement (de Gouverner, de gubernare) : ensemble des pouvoirs qui représentent l'Etat. Un gouvernement est une structure ou une organisation qui exerce l'autorité et la direction sur une entité politique, telle qu'un pays, une région ou une communauté. Son rôle principal est de prendre des décisions, de formuler des politiques et de mettre en œuvre des lois pour régir la société qu'il gouverne. Grâce. - Dans la théologie chrétienne, la grâce est souvent considérée comme un don divin non mérité accordé à l'humanité. Des penseurs comme Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin ont élaboré des idées sur la grâce divine et son rôle dans le salut. Certains philosophes existentialistes ont abordé la question de la grâce dans un contexte plus humaniste. Sartre, par exemple, a rejeté l'idée d'une grâce divine, mettant plutôt l'accent sur la responsabilité individuelle et la liberté. La grâce peut également être abordée dans le contexte de l'esthétique, se référant à la beauté naturelle ou à l'harmonie. Certains philosophes ont écrit sur la manière dont la grâce est manifeste dans l'art, la nature ou même dans les actions humaines. La grâce peut aussi être envisagée comme une qualité morale ou éthique, se référant à une élégance ou une bonté particulière dans le comportement humain. Gradation (Gradatio, de gradus = pas, marche) : on a appelé gradation l'argument sophistique du sorite, à la manière d'Eubulide. On peut appliquer ce terme à tout ce qui offre une transition graduelle. Graduation (Graduer, du latin scolastique graduare; de gradus = pas, gradin, degré) : pour déterminer le rapport de la sensation à l'excitation qui la cause, Wundt emploie la méthode des graduations moyennes, qui consiste, deux sensations d'intensité différente étant données, à trouver une sensation dont l'intensité soit moyenne. Grandeur. - Toute quantité a une grandeur mesurable, par exemple un nombre, une ligne. En physique, on parle de grandeur pour désigner tout ce qui est suceptible d'être mesuré et qui peut être sujet à variation. Par ex. : la longueur, l'énergie, le poids, etc. On distingue notamment des grandeurs scalaires, comme la masse, et des grandeurs vectorielles, comme la vitesse. Dans un autre sens, le mot grandeur s'oppose à petitesse. La grandeur n'est pas le résultat d'une perception, mais d'une comparaison : toute grandeur est mesurable. En soi rien n'est grand ni petit absolument : tout dépend de l'unité de mesure. Grand terme. - Dans un syllogisme, on appelle grand terme celui qui a le plus d'extension, petit terme celui qui en a le moins, et moyen terme celui qui en a plus que le petit, moins que le grand : mortel serait un grand terne et Socrate un petit terme par rapport à humain qui serait le moyen terre. Graphique (Graphikos = relatif à l'action d'écrire, de graphô = écrire) : la méthode ou représentation graphique consiste à figurer des relations abstraites par un tracé linéaire; ex. : représentation d'une fonction, représentations des syllogismes. Graz (Ecole de). - On désigne ainsi un groupe de philosophes et psychologues regroupés autour de Alexius Meinong, à la tête, au sein de l'université de Graz, d'un laboratoire de psychologie expérimentale, à la fin du XIXe siècle. L'Ecole de Graz était caractérisée par son engagement envers le réalisme et son rejet du psychologisme, mettant l'accent sur l'objectivité de la réalité. Les psychologues de Graz ont été les premiers à étudier la manière dont les individus organisent leur expérience perceptive en termes de formes globales. La psychologie de la Gestalt peut être vue comme le prolongement de leurs travaux. Parmi les noms qui se rattachent à l'Ecole de Graz, on citera les suivants : • Alexius Meinong (1853-1920), le fondateur et le chef de file de l'école de Graz, est surtout connu pour sa théorie de l'objet, qui inclut des entités non existantes, et a été l'une des apports les plus distinctifs de cette école. Meinong a également contribué à la philosophie de l'esprit, à la logique et à l'épistémologie.Grelling-Nelson (paradoxe de). - Paradoxe lié à l'autoréférence, similaire au célèbre argument du menteur. Il tire son nom des philosophes allemands Kurt Grelling et Leonard Nelson, qui l'ont formulé pour la première fois en 1908. Un exemple classique de ce paradoxe est la phrase suivante (ou une variante de celle-ci) : "La plupart des mots de cette phrase sont mal écrits". Si nous analysons cette phrase, elle semble créer un problème logique. Si la phrase dit la vérité, alors elle contredit elle-même en indiquant que la plupart des mots sont mal écrits. D'un autre côté, si la phrase est fausse, alors cela signifie que la plupart des mots ne sont pas mal écrits, ce qui signifie que la phrase est correcte. Ainsi, la phrase semble être dans une situation où elle ne peut être ni vraie ni fausse de manière cohérente. Grice (maximes de). - Ces maximes, qui doivent leur nom au philosophe et linguiste Paul Grice (1913-1988), qui les a énoncées dans les années 1960 dans le cadre de son principe de coopération, selon lequel les gens sont enclins à coopérer dans la communication et à supposer que les autres respectent ces maximes pour parvenir à une compréhension mutuelle. Les maximes de Grice sont des principes fondamentaux de la communication et de la pragmatique linguistique, jugées essentielles pour comprendre comment la communication fonctionne au-delà du sens littéral des mots. Il y en a quatre principales, qui guident implicitement la manière dont les locuteurs interagissent et comprennent le langage : • La maxime de quantité : Ne donnez ni plus ni moins d'informations que nécessaire.Grimm (loi de). - Règle clé en phonologie historique qui explique les changements phonétiques systématiques ayant conduit à l'évolution des langues germaniques à partir de leurs ancêtres indo-européennes. En décrivant comment les consonnes occlusives se sont transformées, cette loi a non seulement éclairé l'histoire des langues germaniques, mais elle a aussi établi des principes fondamentaux pour l'étude des changements phonétiques dans les langues. Groupe. - En mathématiques, un groupe est une structure algébrique qui désigne un ensemble muni d'une loi de composition interne assiociative et pour laquelle 1°) l'ensemble possède un élément neutre 2° chaque lément de l'ensemble possède un symétrique. Gymnosophistes (gymnos = nu, peu vêtu). - Sages, ascètes indiens qui faisaient profession de renoncement et se dépouillaient de leurs vêtements. Calanus, qui se brûla solennellement sur un bûcher en présence d'Alexandre et de son armée, était un adepte des gymnosophistes. |
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