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Les guerres de la Révolution |
Aperçu | Causes | Constituante | Législative | Convention | Directoire |
Après la proclamation de la république, en septembre 1792, la France s'est trouvée engagée avec les monarchies européennes dans une série de guerres qui se poursuivront pendant le Consulat, et qui préfiguent celles de l'Empire. Les pages générales consacrées à la Révolution exposent les arrières-plans politiques de ces conflits jusqu'en 1799. On se contentera ici d'indiquer la chronologie des opérations militaires. Des développements supplémentaires seront consacrés, dans les pages de la biographie de Napoléon Bonaparte, à la Campagne d'Italie et à la Campagne d'Egypte. Campagne de 1792 Les opération dans le Nord et en Allemagne. Les Autrichiens, pourtant en force dans les Pays-Bas, ne savent pas profiter de ce désarroi. Ils attendent l'entrée en campagne des Prussiens, commandés par Brunswick, dont l'insolent manifeste exaspéra la Révolution. Dumouriez, qui a remplacé La Fayette, voudrait reprendre aussitôt l'offensive, mais les Prussiens sont inquiétants ; maîtres de Longwy et de Verdun, ils ont franchi l'Argonne (15 septembre 1792) et ils marchent sur Parispar Châlons. Dumouriez accourt, tandis que les Autrichiens s'immobilisent devant les places fortes du Nord, dont ils font le siège. Il concentre ses forces disponibles vers Sainte-Menehould, et Brunswick, qui craint pour ses communications, vient l'attaquer à Valmy (20 septembre). Après avoir subi une canonnade, d'ailleurs peu meurtrière, et une brillante charge d'infanterie, le général prussien se retire vers la frontière, mollement poursuivi par Kellermann. Custine, successeur de Luckner, qui s'est emparé de Worms, Spire, Mayence, et qui aurait pu le mettre en danger en occupant Coblence, préfère marcher sur la riche cité de Francfort-sur-le-Mein, où il s'établit à la fin d'octobre. Débarrassé des Prussiens, Dumouriez ramène vers le Nord les troupes qu'il en a tirées pour repousser l'invasion et se prépare à pénétrer en Belgique. Le duc de Saxe-Teschen, qui assiégeait Lille, est effrayé par les groupements des forces françaises ; il repasse la frontière et, jugeant la saison assez avancée, il prend ses quartiers d'hiver dans les Pays-Bas. Dumouriez le laisse s'y installer et, quand les troupes ennemies sont suffisamment disséminées, il entre en Belgique avec le gros de ses forces. Les Autrichiens surpris se concentrent en toute hâte : Dumouriez leur livre, à Jemmapes (6 novembre), une bataille qui les contraint à repasser la Meuse. L'armée française occupe tranquillement le pays jusqu'à ce fleuve; les Autrichiens y gardent cependant Maëstricht comme une tête de pont, que Dumouriez fait assiéger par Miranda. Théâtres secondaires. A la frontière du Sud-Est, Montesquiou a occupé sans résistance la Savoie, et son lieutenant Anselme le comté de Nice. Campagne de 1793 La guerre en Belgique. Après la défection de Dumouriez et la mort de Dampierre, Custine, qui commande les forces françaises, ne peut empêcher Cobourg de prendre Valenciennes, et le tribunal révolutionnaire l'envoie à l'échafaud. La route de Paris est ouverte. Mais le général autrichien divise ses forces : il fait assiéger Dunkerque par les Anglo-Hollandais du duc d'York, tandis qu'il va lui-même prendre le Quesnoy et s'arrêter devant Maubeuge, au lieu de masquer cette place et de marcher sur Paris. Houchard, commandant en chef de l'armée du Nord, délivre d'abord Dunkerque et bat à Hondschoote (8 septembre) Freytag, qui couvre le siège, mais il laisse partir le duc d'York sans l'inquiéter. Il entre à Menin, qu'une panique lui fait perdre peu après, et, traduit devant le tribunal révolutionnaire, il est exécuté. Jourdan, son successeur, fait surveiller le duc d'York et veut débloquer Maubeuge. Cobourg l'attend à Wattignies, où Jourdan, conseillé par Carnot, le bat après une lutte acharnée (16 septembre). Maubeuge est délivrée, mais Jourdan ,accusé de mollesse dans la poursuite des Autrichiens, est destitué. Les deux armées prennent leurs quartiers d'hiver de part et d'autre de la Sambre. La guerre en Alsace et dans le Midi. Campagne de 1794 Quoique contenus pendant les campagne précédentes, les coalisés sont toujours menaçants, surtout en Belgique où ils ont leurs effectifs les plus considérables. Mais les réformes militaires de la Convention produisent déjà leurs effets, et les armées françaises, mieux commandées, sont plus disciplinées et plus solides. La guerre en Belgique et en Allemagne. Carnot fait alors contenir les Anglo-Hollandais par l'armée du Nord et organise avec Jourdan l'armée de Sambre-et-Meuse, qui réussit à franchir la Sambre (18 juin), prend Charleroi et bat Cobourg à Fleurus (26 juin), où pour la première fois les ballons sont utilisés par les Français pour l'observation. Les Autrichiens, suivis de près par Jourdan, sont désormais séparés des Anglo- Hollandais. Clerfayt, le successeur de Cobourg, recule jusqu'à la Roër, qui est forcée à AIdenhoven (2 octobre), et les Autrichiens traversent le Rhin à Coblence (23 octobre). Maëstricht assiégé par Kléber capitule peu après, et Jourdan fait prendre les quartiers d'hiver dans les provinces conquises. Les généraux prussiens Kalkreuth et Mollendorf avaient reculé sans résister, devant Moreau dans le bassin de la Moselle, devant Michaud dans la vallée du Rhin. A la fin d'octobre, Moreau faisait sa liaison sur le fleuve avec l'armée de Sambre-et-Meuse; Michaud réoccupait sur la rive gauche toutes les villes, sauf Mayence, conquises et abandonnées l'année précédente. La guerre sur les Alpes et les Pyrénées. L'armée des Pyrénées occidentales avait, elle aussi, franchi la frontière, et elle se maintenait à Fontarabie, à Saint-Sébastien, à Tolosa pendant tout l'hiver. Campagne de 1795 La guerre de Hollande. La guerre en Allemagne. Afin de prendre Mayence, qu'il fait assiéger, Pichegru veut éloigner les Autrichiens. Il passe le fleuve à Mannheim et Jourdan le franchit à Dusseldorf. Clerfayt recule jusqu'à Francfort, où il appelle Wurmser, et marche, toutes forces réunies, contre Jourdan, qui s'est enfoncé seul dans la vallée de la Nidda. Jourdan se retire en toute hâte sur la rive gauche du Rhin et Mayence est débloquée. Pichegru, aventuré vers Heidelberg, n'attend pas Clerfayt qui s'est retourné contre lui; il repasse le Rhin et se retranche derrière le Queisch. Mais Autrichiens et Français sont également épuisés par ces marches et contre-marches : Clerfayt offre un armistice le 21 décembre, et le Rhin sépare les quartiers d'hiver des armées en présence. La guerre en Italie et en Espagne. Telle était la situation lorsque la paix de Bâle vint arrêter les hostilités (22 juillet). Campagne de 1796-1797 Grâce aux traités de Bâle et de La Haye (1795), le Directoire à ses débuts n'a plus à combattre que l'Angleterre, l'Autriche et la Sardaigne. Mais, quoique les Autrichiens aient placé en Allemagne la plus grande partie de leurs forces avec l'archiduc Charles, le Sud-Est est exposé à une invasion que pouvaient soutenir puissamment les Anglais, auxquels leur protectorat sur la Corse, demandé par Paoli, offrait une base redoutable. Carnot, qui conserve sous le nouveau gouvernement la direction de la guerre, organise donc trois armées principales : Sambre-et-Meuse avec Jourdan, Rhin-et-Moselle avec Moreau, Italie avec Bonaparte. Jourdan et Moreau marcheront sur Vienne par les vallées du Mein et du Danube; Bonaparte s'avancera par le bassin du Pô. Une quatrième armée avec Kellermann gardera le passage des Alpes. La guerre en Allemagne. Moreau,qui s'est avancé jusqu'à l'Isar, craint alors le retour offensif de l'archiduc sur ses communications. Il revient vers le Rhin, talonné par Latour, fait à travers la Forêt-Noire une retraite restée classique, échappe à l'archiduc et ramène en Alsace (26 octobre) les prisonniers et les canons enlevés aux Autrichiens; mais l'objectif de la campagne était manqué. Au printemps de 1797, l'archiduc Charles est en Italie et Werneck le remplace; Hoche a été substitué à Jourdan et les armées françaises d'Allemagne veulent égaler l'armée d'Italie. Le 18 août, Hoche franchit le Rhin à Neuwied, où il inflige une sanglante défaite à Werneck, incapable désormais de l'arrêter; le 22, il est à Francfort. Au sud, Moreau passe le Rhin à Khel, et son avant-garde arrive sans coup férir à la Forêt-Noire. Mais l'armistice signé le 18 août à Leoben arrête les hostilités. La guerre en Italie. Par des feintes dont son talent militaire est coutumier, Bonaparte aggrave encore ces causes de faiblesse. Beaulieu est battu en détail, notamment à Montenotte (12 avril), à Dego (15 avril), et doit s'éloigner vers le nord-est. Colli, déjà contenu à Millesimo (14 avril), reste seul pour supporter l'offensive de Bonaparte, qui se retourne contre lui et lui fait éprouver à Mondovi (22 avril) une sérieuse défaite. Turin est découvert; le roi de Sardaigne sollicite alors un armistice à Cherasco (28 avril), préliminaire du traité de Paris (3 juin), par lequel Nice et la Savoie seront cédés à la France, et il abandonne la coalition. Pendant ce temps, Beaulieu s'était retiré au nord du Pô pour protéger Milan. Bonaparte l'attire vers Valence et va franchir le fleuve à Plaisance (7 mai). Le général autrichien accourt trop tard pour s'a opposer; l'Adda qu'il veut défendre est forcé à Lodi (10 mai), et il recule derrière le Mincio. Mais, avant d'entreprendre contre lui de nouvelles opérations, Bonaparte préfère organiser les territoires conquis. Il entre à Milan (15 mai), donne un gouvernement provisoire à la Lombardie, lève des contributions pour aider le Directoire aux abois et met une garnison à Livourne. Il force ensuite Beaulieu à se réfugier au Tyrol après le combat de Borghetto et, tandis qu'il fait assiéger Mantoue, il signe la convention de Brescia avec le roi de Naples, l'armistice de Bologne avec le pape, qui livre Ancône, et il négocie avec les ducs de Parme et de Modène. Mais Wurmser, qui vient d'Allemagne avec son armée, a remplacé Beaulieu. II descend du Tyrol en deux colonnes séparées par le lac de Garde, Kasdanovitch à droite, Wurmser à gauche, pour débloquer Mantoue et couper les communications de l'armée d'Italie. Bonaparte abandonne Mantoue pour écraser d'abord Kasdanovitch à Lonato (30 juillet) et à Salo (4 août); Wurmser, qui vient au secours de son lieutenant, est complètement battu à Castiglione (5 août) et doit ramener au Tyrol les débris de son armée. Bonaparte le suit, après avoir laissé devant Mantoue un nouveau corps de siège. Or, Wurmser a promptement réorganisé ses forces. Il croit que son lieutenant Davidovitch pourra contenir les Français tandis qu'il descen dra l'Adige pour dégager Mantoue et cerner Bonaparte dans le bassin du lac de Garde. Mais Davidovitch ne résiste pas; il est battu à Roveredo (4 septembre), Vaubois occupe Trente, et Bonaparte se lance à la poursuite de Wurmser, qu'il bouscule à Primolano, puis à Bassano (8 septembre), et qui s'enferme dans Mantoue après un nouvel échec au faubourg de Saint-Georges (15 septembre). L'armée française est alors disposée de façon à couvrir au loin le siège de la place confié à la division Sérurier. Alvinzy vient l'attaquer. Ce général, qui a concentré une armée sur les frontières de la République de Venise, dispose en outre des troupes de Davidovitch. Il vent rassembler ses forces à Vérone, où Davidovitch doit le rejoindre. Mais Bonaparte a l'avantage de la position centrale; il fait ralentir sur la Brenta la marche d'Alvinzy et court au secours de Vaubois, déjà refoulé par Davidovitch jusque vers Rivoli. Après avoir établi son lieutenant sur de solides positions, il revient contre Alvinzy qui l'attend au plateau de Caldiero. Il échoue à l'assaut du plateau, mais par une habile manoeuvre il porte le lendemain la lutte sur un terrain plus favorable. La bataille, illustrée par l'épisode du pont d'Arcole (17 novembre), dure trois jours et se termine par la défaite d'Alvinzy, qui recule vers Vicence. Davidovitch, effrayé, renonce à forcer les positions de Vaubois et se réfugie au Tyrol. Bonaparte profite alors du répit que lui laissent les Autrichiens pour calmer l'effervescence croissante en Italie centrale. Il rend Livourne au grand-duc de Toscane, fonde la République cispadane avec les légations de Bologne et de Ferrare, réunies aux duchés de Parme et de Modène, et fait surveiller les troupes pontificales par un corps d'observation ; il marche ensuite contre Alvinzy. Celui-ci descend du Tyrol et combine ses mouvements avec Provera, qui a concentré des troupes autour de Padoue. Il est arrêté sur le plateau de Rivoli par Joubert, qui donne à Bonaparte le temps d'accourir. Alvinzy est battu (14 janvier 1797); L'Autriche confie alors le sort de la campagne à l'archiduc Charles à son meilleur général, mais celui-ci n'a pas le temps de réunir les forces éparses qui sont mises trop tard à sa disposition. Il ne peut empêcher Bonaparte de franchir le Tagliamento (16 mars); il échappe à grand-peine à l'encerclement au col de Tarvis (23 mars) et, talonné, impuissant à défendre les approches de Vienne, il s'arrête au col de Seemering, où il demande une suspension d'armes que Bonaparte accorde en échange des préliminaires de Leoben (18 avril). Tandis que se prépare le traité de Campo-Formio, le vainqueur fait payer cher à Venise sa duplicité : l'aide accordée aux troupes autrichiennes, le massacre connu sous le nom de « Pâques véronaises », sont châtiés par la destitution du Sénat et la perte de l'indépendance. Campagne d'Égypte. « L'aile gauche de l'armée d'Angleterre » est constituée; sa destination réelle est tenue secrète. Elle part le 19 mai 1798 de Toulon; des savants l'accompagnent. Elle échappe aux croisières anglaises, enlève Malte au passage, débarque le 1er juillet près d'Alexandrie et s'empare de la ville. Bonaparte marche aussitôt sur Le Caire, détruit aux Pyramides (21 juillet) les Mamelouks des beys Mourad et Ibrahim, lieutenants du sultan, et entre au Caire le 23. Il fonde l'Institut d'Égypte et réforme l'administration, tandis que le général Desaix poursuit Mourad dans la Haute-Égypte. Isolé de la France par l'anéantissement de la flotte, que Nelson incendie à Aboukir (2 août), il organise sa conquête comme si elle était définitive. Mais le sultan fait lever par Djezzar-pacha une armée en Syrie pour chasser les envahisseurs, et Le Caire se révolte. Bonaparte réprime le soulèvement et marche au-devant des Turcs; il prend El-Arioh, Gaza, Jaffa (février 1799), et Djezzar s'enferme dans Saint-Jean d'Acre, que défend Philippeaux et que ravitaille l'escadre anglaise de Sidney Smith. La ville résiste victorieusement, quoique Kléber ait dispersé au mont Thabor (16 avril) une armée de secours. Il faut rentrer en Égypte, car l'insurrection couve au Caire et Sidney Smith a débarqué 18 000 janissaires à Aboukir. Bonaparte les attaque avec 6000 hommes et les détruit (25 juillet). Smith lui fait alors connaître, pour le décourager, les succès de la coalition et les embarras intérieurs du Directoire. Son retour en France lui parait opportun ; il s'embarque secrètement le 22 août et laisse le commandement de l'armée à Kléber. Or, l'Égypte était menacée de toutes parts. Smith transportait un corps turc à Damiette, le grand vizir arrivait de Syrie avec une puissante armée. Kléber fait face au danger. Il inflige au grand vizir le désastre d'Héliopolis (19 mars 1800), tandis que son lieutenant écrase les Turcs débarqués à Damiette. Le Caire révolté est repris, mais un fanatique assassine Kléber le 14 juin. Menou, qui le remplace, veut repousser une nouvelle armée turque amenée par lord Keith. Il est battu à Canope (24 mars 1801) et cerné dans Alexandrie. Le grand vizir avec de grandes forces envahit le delta; Mourad, revenu de Haute-Égypte, assiège Le Caire dont le défenseur, Belliard, capitule avec 14000 hommes (25 juin). La capitulation de Belliard entraîne celle de Menou (20 septembre) et les débris de l'armée d'Égypte sont transportés en France. Malte même, défendue pendant deux ans par le général Vaubois, se rendait le 4 septembre aux Anglais.
Campagne de 1799 Pendant que ses meilleures troupes guerroyaient en Égypte, le Directoire contenait non sans peine en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Hollande, la deuxième coalition organisée par l'Angleterre. La guerre en Alemagne et en Suisse. Or, cette armée avait éprouvé revers sur revers. Mais les désaccords entre ses adversaires les Autrichiens de Mélas et les Russes de Souvarov sont si graves que, malgré les triomphes de Souvarov, les alliés envoient les Russes en Suisse et réservent aux Autrichiens l'Allemagne et l'Italie. Souvarov passe donc en Suisse, refoule péniblement Lecourbe jusqu'à Altorf, et il compte prendre à revers Masséna, attaqué par Korsakov, que l'archiduc fait soutenir par Hotze. Mais Masséna n'a pas Souvarov, isolé, en danger d'être cerné, s'échappe à grand-peine à travers les Alpes de Glaris. Il arrive à Coire, furieux contre les Autrichiens qu'il rend responsables du désastre, et rentre en Russie. Le tsar le disgracie, mais se retire de la lutte; les Autrichiens qui avaient conquis l'Italie s'arrêtent au pied des Alpes et des Apennins, car ils craignent la descente de l'armée d'Helvétie sur leur flanc droit ou leurs lignes de communication. La guerre en Italie. Ainsi, au moment où Bonaparte revient d'Egypte, et à la veille de Brumaire, I'Italie est perdue, sauf la rivière de Gênes; mais les armées françaises ont victorieusement défendu la Suisse, le Rhin, la Hollande, et le tsar, le plus puissant des coalisés sur le continent a fait défection. L'Autriche est maintenant la seule adversaire de la France sur terre. Elle a deux fortes armées, l'une en Allemagne avec Kray, l'autre en Italie avec Mélas. Cette guerre se poursuivra sous le consulat, tandis que sur mer et aux Antilles, les Français continueront de se confronter aux Anglais.
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