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 Histoire de l'Asie > La Chine
Les Routes de la soie
et les Nouvelles routes de la soie
On a donné le nom de Route de la soie (ou de Routes de la soie) à un réseau de routes commerciales terrestres et maritimes qui reliaient la Chine ancienne à l'Asie centrale, l'Asie du Sud, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'Europe. Ces routes ont été actives principalement entre la dynastie Han (206 av. JC - 220 ap. JC) et la dynastie Tang (618-907 ap. JC), mais leur utilisation s'est poursuivie bien au-delà. 

En une habile référence à cette ancien réseau de routes reliant la Chine au reste de l'Ancien monde, on a donné le nom de Nouvelles routes de la soie à un projet initié par la Chine en 2013, et visant développer un système de communication à travers l'Eurasie et au-delà, permettant une meilleure insertion de la Chine dans le commerce mondial, ainsi qu'un meilleu contrôle du pays sur ce commerce.

Les anciennes Routes de la soie

Origines et établissement Initial.
Pendant la période néolithique (env. 7000 - 2000 av. JC), les échanges commerciaux étaient principalement locaux et régionaux. Les communautés échangeaient des biens comme le jade, les coquillages, la céramique et les outils en pierre. Des traces de jade provenant du bassin du fleuve Yangzi ont été retrouvées dans des sites éloignés, indiquant des premiers échanges à longue distance. Les premières mentions d'échanges de jade entre la Chine et l'Asie centrale remontent à la dynastie Shang (1600-1046 av. JC). Des objets chinois antiques découverts par les archéologues sur les côtes de l'Afrique de l'Est, suggèrent que des contacts commerciaux maritimes commerciaux entre la Chine et l'Afrique remontent au moins à l'époque de la dynastie des Zhou (1046-256 av. J.-C.). 

Durant la période des Royaumes Combattants (475 - 221 av. JC), des réseaux commerciaux internes se développent facilitant l'échange de produits tels que le sel, le fer, le cuivre et les denrées alimentaires. Les routes commerciales terrestres et fluviales jouaient alorsu un rôle crucial. Avant le IIIe siècle av. JC, des échanges commerciaux sont aussi attestés entre les civilisations de Mésopotamie, de l'Indus et de la Chine. La dynastie Qin (221 - 206 av. JC), qui a unifié la Chine, a amélioré l'infrastructure des routes et a facilité les échanges internes. La construction de routes et de canaux a permis d'optimiser le transport des marchandises et des ressources à travers l'empire.

Ces routes commerciales, d'abord consolidées et développées à l'intérieur de la Chine, reliaient donc aussi dès ces temps reculés le pays au reste du monde, et et permettaient non seulement l'échange de marchandises, mais aussi de cultures, de religions, de technologies et d'idées. Mais le réseau de routes commerciales prend véritablement son essor sous la dynastie Han.

La Route de la soie sous les Han.
La dynastie Han (206 av. JC - 220 ap. JC) a marqué le début de l'âge d'or des échanges à longue distance avec les civilisations de l'Asie centrale, du Moyen-Orient et au-delà, par l'établissement et l'expansion de ces routes commerciales auxquelles on a donné le nom de Route de la soie

Les Han ont mis en place des routes terrestres qui s'étendaient de Xi'an (alors Chang'an) en Chine jusqu'à la Méditerranée et passait par  le désert de Taklamakan, le bassin du Tarim, l'Asie centrale (Sogdiane, Bactriane), la Perse et l'Empire romain. En parallèle, une route maritime se développait reliant les ports chinois à ceux de l'Asie du Sud-Est, de l'Inde, de l'Arabie, et de l'Afrique de l'Est. Les ports clés étaient Guangzhou (Canton) en Chine, ainsi que ceux de l'Inde et de l'Arabie.

• Route principale du Nord. - Départ : Chang'an (aujourd'hui Xi'an), capitale de la dynastie Han et Tang. Itinéraire : Depuis Chang'an, la route passait par le Corridor du Hexi (aujourd'hui Gansu), puis traversait le désert du Taklamakan au nord ou au sud des Monts Tian Shan, atteignant Kashgar avant de bifurquer vers l'Asie centrale (Samarcande, Boukhara, Merv), le Moyen-Orient (Persépolis, Antioche) et l'Europe (Rome).

• Route secondaire du Sud. - Départ : Chengdu (province du Sichuan). - Itinéraire : Elle passait par Kunming et Dali (province du Yunnan), puis descendait vers la Birmanie et l'Inde, reliant ainsi la Chine aux routes commerciales indiennes.

• Route maritime du Sud-Est. - Départ : Ports de Guangzhou (Canton) et Quanzhou (province du Fujian). Itinéraire : Les navires traversaient la mer de Chine méridionale pour atteindre le Sud-Est asiatique (Vietnam, Malaisie, Indonésie), puis la mer d'Andaman, le golfe du Bengale et enfin la côte occidentale de l'Inde.

• Route maritime de l'Ouest. - Départ : Ports de Ningbo et Hangzhou. Itinéraire : En passant par le détroit de Malacca, les navires atteignaient le golfe Persique et la mer Rouge, connectant ainsi la Chine aux réseaux commerciaux du Moyen-Orient et de l'Afrique de l'Est.

La motivation des Han pour s'engager dans un tel programme tient en grande partie au fait que les Han ont dû faire face à la menace des Xiongnu, une puissante confédération nomade du nord. Cette menace a motivé la recherche d'alliés et de routes alternatives pour les échanges commerciaux.

En 138 avant notre ère, l'empereur Han Wudi, qui a régné de 141 à 87 av. JC, a envoyé Zhang Qian en mission diplomatique pour établir des alliances avec les peuples de l'Asie centrale contre les Xiongnu. Bien que capturé par les Xiongnu, Zhang Qian a réussi à atteindre la région de la Bactriane (aujourd'hui l'Afghanistan) et a établi des contacts avec les Yuezhi et d'autres royaumes. À son retour, Zhang Qian a rapporté des informations précieuses sur les cultures, les produits et les routes de l'Asie centrale.

Les informations rapportées par Zhang Qian ont encouragé l'ouverture et l'expansion des routes commerciales terrestres connues. Les caravanes ont commencé à transporter la soie, le jade, le thé, les épices et d'autres marchandises de la Chine vers l'ouest, et des produits tels que les chevaux, l'or, l'argent et les produits artisanaux ont été importés en Chine. Les Routes de la soie, sont formellement établies au Ier siècle av. JC. Elle facilitent non seulement le commerce des biens matériels mais aussi les échanges culturels et intellectuels. Le bouddhisme a été introduit en Chine par des missionnaires et des marchands venant de l'Inde et de l'Asie centrale. Les échanges technologiques ont permis la diffusion de connaissances en médecine, en astronomie, en mathématiques et dans d'autres domaines.

Les Han ont construit des routes, des ponts et des postes de relais pour faciliter le commerce.  Des garnisons militaires et des colonies ont été établies le long des routes pour assurer la sécurité des marchands.

Vers la fin de la dynastie Han, les troubles internes, les guerres civiles et les invasions barbares ont perturbé le commerce le long des Routes de la soie. Cependant, même après la chute des Han, les routes ont continué à être utilisées sous les dynasties suivantes. 

La Route de la soie sous les Tang.
Après une période de déclin, les Routes de la Soie ont connu un renouveau, surtout sous la dynastie Tang (618 - 907 ap. JC), période où la Chine s'ouvre davantage aux influences étrangères. Chang'an (aujourd'hui Xi'an), capitale des Tang, devient un centre cosmopolite et un carrefour commercial majeur. Les échanges culturels s'intensifient, avec la propagation du bouddhisme en Chine et l'importation d'idées et de technologies de l'Ouest.

Sous les Tang, l'empire s'est étendu jusqu'à l'Asie centrale, englobant des régions cruciales pour la Route de la Soie. Cela a permis un contrôle direct sur les principales routes commerciales. Comme à l'époque des Han, la dynastie Tang a mis en place des garnisons militaires le long de la Route de la Soie, afin de grantir la sécurité des marchands et des caravanes contre les bandits et les attaques. Cette Pax Tang a permis un commerce plus sûr et plus régulier, consolidant le rôle de la Chine comme un centre mondial de commerce et de culture.

Grâce à la Route de la soie, les Tang ont entretenu des relations diplomatiques avec de nombreux pays, envoyant et recevant des ambassades. Ces missions ont facilité le commerce et renforcé les alliances politiques. Des commerçants et des voyageurs de différentes régions (Perses, Arabes,  Indiens et Européens), ont visité la Chine, créant un échange dynamique de connaissances.

Routes terrestres.
Deux routes principales sont utilisées. La route du Nord passe par la région de Turfan, le désert de Gobi, Dunhuang, Kashgar, Samarcande, et enfin vers la Perse et l'Empire byzantin. La route du Sud traverse les régions de Khotan, Yarkand, et relie directement l'Inde et le Moyen-Orient.

Sur le parcours de ces routes, des villes-oasis comme Dunhuang et Turfan en Chine, mais aussi au delà (Kashgar, Samarcande, Boukhara, Alep...) prospèrent en tant que centres commerciaux et culturels, tout en offrant des points de repos et de commerce pour les caravanes. 

Routes maritimes.
Les Tang ont également favorisé le commerce maritime. Les ports chinois comme Guangzhou (Canton) et Quanzhou sont devenus des centres névralgiques du commerce international. Les routes maritimes reliaient la Chine à l'Asie du Sud-Est, l'Inde, l'Arabie, et jusqu'à l'Afrique de l'Est (Mombasa).

L'étendue des échanges.
Les marchandises exportées par la Chine sont  la soie, la porcelaine, le thé, le papier, et les laques. Elles s'avèrent particulièrement prisées par les marchands étrangers. En retour, les Chinois importent des chevaux, des épices, des pierres précieuses, des produits de luxe, ainsi que des connaissances scientifiques et techniques.

Pour faciliter les transactions commerciales, les Tang ont encouragé l'utilisation de la monnaie. Les Tang ont émis des pièces de cuivre qui ont été largement utilisées dans le commerce international.

La Route de la soie joue aussi à cette époque un rôle crucial dans la diffusion du bouddhisme en Chine, ainsi que de la culture et des arts bouddhistes d'Inde et d'Asie centrale. Le zoroastrisme, le manichéisme, le nestorianisme et l'islam ont également trouvé leur chemin vers la Chine, contribuant à un paysage religieux diversifié.

Des échanges d'art, de musique, de danse et de technologies ont enrichi la culture chinoise. Ainsi la musique et la danse d'Asie centrale ont-elles influencé les arts de la cour Tang.

La Route de la soie sous les Yuan.
C'est probablement sous les Tang que la Route de la soie a connu son apogée, elle va encore connaître un nouvel âge d'or sous le règne de l'empire mongol de la dynastie Yuan (1271-1368 ap. JC). La Pax Mongolica ( = paix mongole) assure la sécurité des routes commerciales terrestres, facilitant les voyages de marchands comme Marco Polo, qui rapporte ses expériences en Chine dans un ouvrage célèbre. 

Les Mongols ont conquis la Chine et ont établi la dynastie Yuan, qui a été fondée par Kubilai Khan en 1271. Les Mongols étaient des cavaliers nomades des steppes d'Asie centrale. Leur empire s'étendait de l'Europe de l'Est à l'Asie de l'Est, ce qui leur donnait un contrôle sur une grande partie de l'Asie continentale. Ils ont ainsi pu consolider le contrôle des routes terrestres de la soie qui traversaient l'Asie centrale, reliant la Chine à l'Asie de l'Ouest et à l'Europe. 

Comme sous les dynasties précédentes, sous les Yuan, la Chine a encouragé le commerce maritime avec l'Asie du Sud-Est, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Est. Les ports de Quanzhou et de Guangzhou sont restés des centres majeurs du commerce maritime.

Le déclin de la Route de la soie.
Au début de la période pendant laquelle les Ming (1368-1644) ont régné sur la Chine, la dynastie, soucieuse de reprendre le contrôle de ses frontières terrestres après la fin de la domination mongole de la dynastie Yuan, a favorisé le commerce par voie maritime. La Route de la soie par voie terrestre perd ainsi progressivement en importance, même si elle est encore utilisée pour le commerce avec l'Asie centrale, la Perse et l'Empire ottoman. Les ports sont plus faciles à contrôler. Celui de Nanjing (Nankin) devient alors le point par lequel la Chine est préférentiellement en contact avec le reste du monde.

Les voyages entre 1405 et 1433 de l'explorateur Zheng He démontrent au début de la dynastie Ming la puissance navale chinoise et servent aussi des liens avec l'Asie du Sud-Est, l'Inde, l'Afrique de l'Est et le Moyen-Orient. Cependant, après la mort de Zheng He, avec l'ascension d'une faction plus conservatrice au sein de la cour Ming, la Chine se retire aussi de l'exploration maritime. Les archives dess voyages du navigateur sont pour la plupart détruites et la période chinoise d'exploration navale expansive prend. Le pays se ferme désormais aux échanges avec l'étranger. La contrebande se développe, bénéficiant de la la corruption de potentats locaux.

Parallèlement, les Grandes découvertes géographiques européennes des XVe et XVIe siècles, font que les routes commerciales maritimes vers l'Asie sont placées principalement placées entre les mains des Européens. Les interdictions des Ming sont contournées, notamment grâce à l'aide Portugais installés à Macao, qui devient alors une plaque tournante pour tous les trafics. Et quand, à la fin de la dynastie Ming, la Chine s'ouvre à nouveau au monde extérieur, les routes commerciales terrestres ont perdu de leur utilité, les routes maritimes leur échappent. C'en est fini de la Route de la soie tels que les Han l'avait inaugurée.

Les Nouvelles routes de la soie

Les Nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative, BRI) sont une initiative stratégique lancée par la Chine en 2013 sous la direction du président Xi Jinping afin de revitaliser à étendre le réseau de commerce et d'infrastructure mondial inspiré des anciennes Routes de la Soie.

Une initiative qui a reçu un accueil significativement favorable de la part de nombreux pays du Sud qui voient en elle une opportunité de développement. La Chine a ainsi signé des accords de coopération avec plus de 140 pays et organisations internationales. L'initiative suscite en même temps des inquitétudes aux Etats-Unis et Europe, les principaux concurrents commerciaux et antagonistes géopolitiques de la Chine. Des préoccupations se sont également fait jour au sujet de la transparence des projets, du respect des normes environnementales et des impacts sociaux.

Objectifs de l'initiative.
Sur le plan matériel, le programme vise au développement des réseaux de transport terrestre, maritime, et numérique pour améliorer la connectivité entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Cela implique des investissements dans des infrastructures telles que des routes, des chemins de fer, des ports, des aéroports, et des pipelines.

Sur le plan politique et économique, la facilitation du commerce international doit se faire par la réduction des barrières commerciales et l'harmonisation des réglementations. La Chine ambitionne également d'accroître la coopération financière et monétaire entre les pays participants au travers des institutions financières comme la Banque asiatique d'investissement. Il s'agit de stimuler la croissance économique dans les pays partenaires par le développement d'infrastructures et l'augmentation du commerce. 

Certains critiques affirment cependant que les Nouvelles routes de la soie s'exposent à un risque de surendettemement et pourrait alors accroître la dépendance économique des pays participants envers la Chine. Pour illustrer les préoccupations liées à la dette dans les projets l'initiative chinoise, ils peuvent ici produire l'exemple du projet controversé où la Chine a pris le contrôle du port sri-lankais de Hambantota en raison de l'incapacité du Sri Lanka à rembourser ses dettes. 
Les composantes de l'initiative.
La Ceinture économique de la Route de la soie.
La ceinture économique de la Route de la soie est un réseau terrestre reliant la Chine à l'Europe en passant par l'Asie centrale, la Russie et le Moyen-Orient. Il comprend des corridors économiques tels que le corridor économique Chine-Mongolie-Russie, le corridor économique Chine-Asie centrale-Asie de l'Ouest ou encore le corridor Chine-Pakistan. Ce dernier, par exemple, est un projet de plusieurs milliards de dollars visant à développer des infrastructures de transport et d'énergie reliant le port pakistanais de Gwadar à la région chinoise du Xinjiang.

La Route de la soie maritime du XXIe siècle.
La Route de la soie maritime du XXIe siècle  est un réseau maritime reliant les ports chinois aux ports du Sud-Est asiatique, de l'Asie du Sud, de l'Afrique de l'Est et de l'Europe. Cette route vise à développer les infrastructures portuaires et les routes maritimes (et parfois terrestres) pour faciliter le commerce maritime international. 

Djibouti ayant été défini par la Chine comme un de ses points de contact avec l'Afrique, l'initiative des Nouvelles routes de la soie comporte des investissements dans la ligne de chemin de fer reliant la capitale éthiopienne Addis-Abeba au port de Djibouti, facilitant le commerce et le transport dans la région de la Corne de l'Afrique.

La Route de la soie numérique.
La Route de la soie numérique est unréseau de communication numérique comprenant des câbles sous-marins, des satellites et des infrastructures de télécommunication. Cette route vise à promouvoir la coopération dans le domaine de l'innovation technologique, du commerce électronique et de la connectivité numérique.-



Ben Simpfendorfer, Geneviève Brzustowski, La nouvelle route de la soie: Comment le monde arabe délaisse l'Occident pour la Chine , Editions Autrement, 2011. - Le monde arabe s'éveille. A Dubaï, les gratte-ciel se pressent contre la ligne d'horizon. Des banques étrangères ouvrent des succursales dans les quartiers d'affaires des villes syriennes. Mais le monde arabe ne s'éveille pas seul. La Chine aussi est en pleine expansion. Cette simultanéité n'est pas une coïncidence. Chine et monde arabe sont d'anciennes puissances historiques autrefois liées par l'un des plus dynamiques couloirs commerciaux de la planète. Aujourd'hui, la vitalité de la nouvelle route de la soie ne dépend ni des gouvernements, ni des entreprises, mais des individus. L'histoire d'un acheteur arabe dans la ville chinoise de Yiwu peut paraître négligeable, mais assemblée à des milliers d'autres, elle participe d'un véritable couloir commercial. La nouvelle route de la soie étend ses ramifications du Caire, de Damas ou de Riyad, aux villes-marchés de la Chine tout entière, y compris Beijing, la capitale politique. La nouvelle route de la soie est une enquête originale sur des changements d'équilibres mondiaux et les rapprochements entre la Chine et le monde arabe, dont l'Occident semble pour le moment peu conscient. L'auteur, qui parle à la fois l'arabe et le chinois, se fonde sur un mélange d'analyse et d'expérience personnelle des rues de Pékin, du Caire, de Dubaï et de Riyad. Une lecture indispensable pour qui veut comprendre les changements de notre époque.
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