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La science politique
Aperçu
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Jalons historiques
L'Antiquité
Le Moyen âge
La Renaissance
Le XVIIe siècle
le XVIIIe siècle
Le XIXe siècle
L'anti-libéralisme, l'Ecole libérale
La philosophie politique scientifique
La science politique au seuil du XXe siècle
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La politique est proprement l'art de gouverner un Etat. La science politique peut donc se définir la science du gouvernement des États ou l'étude des principes qui constituent les gouvernements et doivent les diriger dans leurs rapports avec les citoyens et avec les autres Etats. On s'est plu à appeler plus proprement science politique l'étude des phénomènes politiques en vue de la recherche des lois qui les régissent; art politique, leur étude en vue de la recherche et de la découverte des moyens de les modifier et de les accommoder au mieux aux intérêts des citoyens ou de l'Etat. Cette distinction est pratiquement inutile. La science politique, moins que toute autre, est une pure métaphysique. Tous les savants en matière politique ont été en même temps des artistes, c.-à-d. ont étudié le gouvernement et l'Etat en prétendant tirer des conclusions pratiques de leurs études ou en suggérant quand ils ne les formulaient pas. Par ailleurs, on a nié qu'il y eût une science politique. Il serait oiseux de discuter ici sur la définition du mot science. Il est certain que, dans la vie sociale, il y a des phénomènes politiques qui présentent un certain enchaînement et peuvent fournir matière à des études. Sans prétendre que la science politique soit aussi avancée ou aussi précise que la mathématique, on peut désigner de ce nom l'étude des phénomènes politiques. Toutes les sociétés, quel que soit leur degré de complexité, quelque diverses que soient leurs formes, ont ceci de commun qu'il y a un gouvernement et des gouvernés. La science politique étudie les principes de leurs relations.

La science politique est donc en rapport avec une quantité d'autres sciences avec lesquelles elle s'est parfois longtemps confondue pour  ne s'en dégager que lentement. Elle relève à la fois de la science sociale, de la morale et de la philosophie. L'économie politique s'est dégagée d'elle pour former une science à part; la science financière, le droit public, le droit privé, etc., lui sont intimement unis. Le lecteur trouvera dans l'article Etat des développements  relatifs à diverses questions politiques : celle de la forme du gouvernement en particulier (monarchie, république, aristocratie, démocratie, etc.). Il se reportera également aux noms des divers penseurs que nous aurons à citer. Nous nous proposons ici de montrer historiquement la manière dont a été traitée la question qui constitue le fond même de la science politique : quels sont les principes qui doivent régler les rapports de pouvoir avec les citoyens ou sujets; autrement dit : quel est le principe de l'autorité de l'État et par suite quelle est sa limite? - quels sont par ailleurs les droits et les devoirs des individus?

Toutes les théories professées en cette matière se meuvent entre deux extrêmes. Les uns exaltant à outrance l'idée de l'Etat, lui confèrent tous les droits, lui constituent une personnalité indépendante de l'humain et vont jusqu'à nier l'individu. Les autres, au contraire, ne considèrent que la personne humaine, n'aspirent qu'à son développement intégral, réduisent le rôle de l'Etat au minimum, parfois vont jusqu'à l'abolir. On désigne sous le nom de socialisme la tendance vers la première de ces théories; l'individualisme désignant la seconde. Faisons toutefois observer qu'on emploie souvent ces mots dans une autre signification et qu'il est impossible chez nombre de philosophes de leur attribuer un sens très précis : car d'une certaine manière on peut dire que le socialisme est le comble de l'individualisme, puisque le fond même de sa doctrine est d'assurer l'existence suffisante et le développement de chaque individu; l'individualisme, d'autre part, étant le comble du socialisme, puisqu'il part de l'égalité des droits de tous et prétend justement la réaliser. Afin d'éviter toute logomachie stérile et toute confusion, nous prévenons donc nos lecteurs que dans cette étude nous désignerons du nom de socialistes, ou de préférence d'étatistes (le mot socialisme ayant pris une signification plus particulièrement économique), les théoriciens qui tendent à accroître l'action et les pouvoirs de l'Etat, et par individualistes ceux qui veulent les réduire au minimum, demeurant entendu que chacun est le socialiste ou l'individualiste d'un autre et que le but des deux écoles est de former par des moyens différents des « individus sociaux ».

Jalons historiques

La science politique est inconnue de l'Antiquité orientale, où règne le despotisme absolu d'un homme ou d'une caste, qui représente la Divinité. Seule la Chine, avec Confucius et Mencius, s'inquiète des devoirs du gouvernement. Elle apparaît en Grèce, Platon expose le plan d'une république idéale; Aristote, appliquant la méthode d'observation, analyse les différentes formes de gouvernement, la notion de souveraineté, les droits des hommes libres, sans séparer encore la politique de la morale.

Au Moyen âge, les docteurs de l'Eglise, Thomas d'Aquin notamment, déclarent que le pouvoir civil vient de Dieu, mais par l'intermédiaire du peuple en qui Dieu l'a mis, et qui le communique aux chefs de l'Etat. En cas de conflit, ils placent la théologie au-dessus de la politique. Au XIVe siècle, le pouvoir civil, avec Occam, avec Philippe le Bel, revendique son indépendance en se réclamant, lui aussi, du droit divin. Au XVe siècle, Machiavel envisage la politique en soi, sans préoccupations religieuses ni morales. Au XVIe siècle, d'audacieuses recherches sur le droit naturel, les prérogatives du peuple, les limites du pouvoir des princes, illustrent à des titres divers Hubert Languet, Hotman, Buchanan, Suarez, La Boëtie, Bodin, Th. More, Campanella.

Au XVIIe siècle, Grotius et Puffendorf érigent le droit naturel en science indépendante; Hobbes en déduit l'absolutisme, tandis que Locke expose un système de gouvernement représentatif. Les philosophes du XVIIIe siècle essayent de dégager de la doctrine des conclusions pratiques  ils s'éclairent aussi par l'étude des institutions de l'Antiquité classique et de l'Angleterre, de la Chine, puis des Etats-Unis. Les physiocrates et d'Holbach préconisent le despotisme éclairé; Rousseau le gouvernement direct; Mably le gouvernement représentatif, avec prépondérance du pouvoir législatif; Montesquieu, la séparation et l'équilibre des pouvoirs. La Révolution française proclame les droits de l'individu (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen) et réorganise l'Etat. Elle soulève les critiques des écoles historiques : Burke, Savigny; et des théocrates : Joseph de Maistre, de Bonald

Les doctrinaires et les libéraux laissent s'amoindrir la doctrine des droits de l'homme, mais les démocrates établissent en France l'égalité politique, manifestée par le suffrage universel (1848). Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les historiens étudient les origines de l'Etat, les juristes son organisation comparée dans les diverses contrées, les philosophes et les économistes ses droits au regard des droits de l'individu, tandis que les hommes d'Etat cherchent à concilier les institutions existantes avec les principes d'égalité démocratique et de justice sociale. Mais, au regard de ce que sera l'histoire du XXe siècle, ce sont surtout les idées de Karl Marx, qui vont donner un tour nouveau à la science politique. Dans le Manifeste du parti communiste, qui publie en 1848, avec Engels, il pose les bases du marxisme, une forme de scientisme social : prétendant s'appuyer sur la science seule, celui-ci donne à l'histoire une explication purement matérialiste et mécaniste, et, avec la lutte des classes comme moyen, et propose l'établissement du collectivisme comme terme nécessaire et légitime de l'évolution des sociétés.  (André Lichtenberger / NLI).

Le XXe siècle.
Du début du XXe siècle  à la Seconde Guerre mondiale.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'étude du politique était intégrée à la philosophie, au droit constitutionnel, à l'histoire et à la sociologie. Elle se développait ordinairement au sein des facultés de droit ou de lettres. Mais le début du XXe siècle voit une volonté croissante de délimiter un champ d'étude spécifique et de développer des méthodes propres à la science politique. 

En France, la création de l'École Libre des Sciences Politiques (future Sciences Po Paris) dès 1872, illustre l'émergence de cette nouvelle approche. Mais l'école restait une institution privée et élitiste. L'université française va encore rester longtemps réticente à reconnaître la science politique comme discipline autonome. Au Royaume-Uni, la London School of Economics (LSE), fondée en 1895, a également joué un rôle pionnier dans le développement de la science politique. Une approche plus pragmatique et empirique s'y est développée. 

Le changement d'optique doit finalement beaucoup aux travaux de solciologues comme Max Weber (Allemagne) et Émile Durkheim (France). Weber, avec sa sociologie compréhensive et sa théorie de l'État moderne, et Durkheim, avec son analyse des formes de solidarité sociale et de l'anomie, ont fourni à la science politique des outils conceptuels essentiels. 

Les approches restent cependant souvent juridiques, historiques et normatives. L'accent est mis sur l'étude des institutions étatiques, des constitutions, des doctrines politiques et de l'histoire des idées politiques. L'analyse empirique systématique et les méthodes quantitatives sont encore peu développées. Mais, aux Etats-Unis, des précurseurs du behaviorisme commencent à émerger. Ils prônent une approche plus empirique et scientifique de la politique et cherchent à observer et quantifier les comportements politiques plutôt que de se limiter à l'analyse des textes juridiques. On peut citer les travaux de Arthur Bentley (The Process of Government, 1908) qui insiste sur les groupes d'intérêt. Des revues spécialisées commencent à être publiées, comme l' American Political Science Review

Les tensions internationales menant à la Première Guerre mondiale, et les bouleversements sociaux (urbanisation, industrialisation) poussent à une réflexion plus approfondie sur le fonctionnement des systèmes politiques. Après le conflit, la montée des totalitarismes (fascisme, nazisme, communisme) et les crises économiques ont stimulé une réflexion sur la nature du pouvoir, les régimes politiques, les idéologies, les mouvements sociaux et les relations internationales. 

De la Seconde Guerre mondiale à la fin de la Guerre froide.
Désormais, la science politique est institutionnalisée dans de nombreuses universités européennes, avec la création de départements, de cursus et de revues spécialisées. Le nombre d'étudiants et de chercheurs a augmenté considérablement. Sur le plan thématique et méthodologique, la science politique s'est diversifiée en de nombreux sous-domaines : étude du vote, de l'opinion publique, des attitudes politiques, des mouvements sociaux; analyse comparative des systèmes politiques, des institutions, des partis politiques, des cultures politiques de différents pays;  étude des relations entre États, des organisations internationales, des conflits, de la coopération, de la géopolitique; réflexion sur les concepts politiques fondamentaux (justice, liberté, démocratie, pouvoir), souvent en dialogue avec la philosophie politique; étude du fonctionnement de l'État, des politiques publiques, de la bureaucratie. La Guerre Froide a aussi orienté une partie de la recherche vers l'étude des régimes communistes, des idéologies et des relations Est-Ouest. La décolonisation a stimulé les études sur les pays du "tiers-monde" et les questions de développement politique.

Après la guerre, le behaviorisme s'impose comme l'approche dominante. Il met l'accent sur l'observation empirique, la quantification, et la recherche de lois générales du comportement politique. Il introduit massivement les sondages d'opinion, les études statistiques, et les modèles mathématiques dans l'analyse politique. L'objectif est de rendre la science politique plus "scientifique" et objective, en s'inspirant des sciences naturelles. L'attention se déplace des institutions formelles vers les comportements des électeurs, des groupes d'intérêt, des élites politiques, etc. On cherche à comprendre les motivations, attitudes et opinions politiques. Mais à partir des années 1960, les critiques du behaviorisme s'intensifient, notamment dans le contexte des mouvements sociaux des années 1960 et 1970 (mouvements pour les droits civiques, mouvements étudiants, etc.). On reproche au behaviorisme son positivisme excessif, son manque d'intérêt pour les questions éthiques, son décontextualisation du politique, et son biais pro-statu quo. On assiste parallèlement à un renouveau de la philosophie politique normative, avec un regain d'intérêt pour les questions de justice, d'égalité, de liberté, etc. Les travaux de John Rawls (A Theory of Justice, 1971) marquent un tournant important. L'influence des États-Unis, puissance dominante et centre de la science politique behavioriste, s'est aussi faite sentir en Europe. Mais elle a aussi suscité des critiques. Certains chercheurs ont souligné les limites de l'approche purement quantitative et le risque de négliger les dimensions historiques, culturelles et normatives de la politique. Des tensions ont émergé entre les approches "scientifiques" et les approches plus "humanistes" ou "critiques".

Cette période est aussi marquée par le développement de nouvelles approches :

• La théorie du choix rationnel, inspirée de l'économie,  postule que les acteurs politiques sont des agents rationnels qui cherchent à maximiser leur utilité.

• Le néo-institutionnalisme est un retour à l'étude des institutions, mais avec une vision plus large que le simple institutionnalisme juridique. Le néo-institutionnalisme prend en compte les normes, les cultures, les routines et les incitations à l'intérieur des institutions.

• Les théories critiques et post-structuralistes, inspirées de philosophes comme Foucault et Derrida, mettent l'accent sur le pouvoir, le discours, l'identité et la construction sociale de la réalité politique.

• Les théories féministes critiquent les perspectives traditionnelles de la science politique comme étant androcentriques et cherchent à intégrer la dimension du genre dans l'analyse politique.

• Les études comparatives et les études aréales répondent à un intérêt croissant pour la diversité des systèmes politiques à travers le monde et pour l'étude de régions spécifiques (Afrique, Asie, Amérique latine, etc.).

• Des théories spécifiques aux relations internationales (réalisme, libéralisme, constructivisme, etc.) commencent à être élaborées  pour comprendre les interactions entre États et les phénomènes transnationaux.

La science politique contemporaine.
La chute du Mur de Berlin, la fin de la Guerre Froide et l'intégration européenne ont profondément transformé le paysage politique et intellectuel. En Europe, la politique comparée a connu un essor important, notamment pour analyser les transitions démocratiques en Europe de l'Est et du Sud. L'intégration européenne est devenue un champ d'étude majeur, avec l'analyse des institutions européennes, des politiques communautaires, de l'opinion publique européenne, etc.

On observe aussi un regain d'intérêt pour la théorie politique normative, en particulier autour des questions de justice sociale, de démocratie, de droits de l'homme, d'éthique politique. Des auteurs comme John Rawls, Jürgen Habermas, Chantal Mouffe ont eu une influence considérable. La science politique est confrontée à de nouveaux enjeux tels que la crise de la démocratie et de la participation politique, la montée des populismes et de l'extrême-droite, les inégalités sociales et économiques, les changements climatiques, les conflits identitaires, les pandémies, et l'impact des technologies numériques (réseaux sociaux, IA, etc.) sur la politique.  De nouvelles thématiques apparaissent ou connaissent un développement particulier :

• Gouvernance et politiques publiques. - Analyse des nouvelles formes de gouvernance (gouvernance multi-niveaux, partenariats public-privé), de l'évaluation des politiques publiques, des processus de décision publique.

• Globalisation et enjeux transnationaux. - La globalisation et l'émergence de défis transnationaux (environnement, migrations,  cybercriminalité, terrorisme, etc.) poussent la science politique à analyser les interactions transnationales, les organisations internationales, la gouvernance mondiale, et les enjeux globaux.

• Politique environnementale. - Analyse des enjeux écologiques, des mouvements environnementaux, des politiques climatiques, des relations entre politique et environnement.

• Études de genre et féminisme. - Intégration des perspectives de genre dans l'analyse politique, étude des inégalités entre hommes et femmes, des mouvements féministes, des politiques d'égalité.

• Politique de l'identité et multiculturalisme. - Aux Etats-Unis surtout, étude des identités collectives, des minorités, des mouvements sociaux identitaires, des politiques de l'immigration, du multiculturalisme.

L'essor des nouvelles technologies numériques et des données massives (big data) ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche en science politique, notamment en matière d'analyse des comportements politiques en ligne, de modélisation, et de prédiction. Les méthodes mixtes (combinant méthodes quantitatives et qualitatives) sont de plus en plus valorisées. Il existe également une tendance à l'interdisciplinarité, avec des échanges accrus avec la sociologie, l'économie, l'histoire, l'anthropologie, la géographie et même les neurosciences. Au final, la science politique contemporaine se caractérise par un pluralisme important d'approches théoriques et méthodologiques. Aucune approche ne domine de manière hégémonique.

Quelques penseurs des sciences politiques depuis 1945

Europe

• Jean Monnet (1888-1979). - Considéré comme l'un des pères de l'Union européenne, auteur de Mémoires.

•  Norbert Elias (1897-1990). - Sociologue, auteur de La Civilisation des moeurs et La Dynamique de l'Occident.

• Karl Popper (1902-1994). - Philosophe et épistémologue, auteur de La Société ouverte et ses ennemis.

• Raymond Aron (1905-1983). - Philosophe et sociologue, il a développé une approche libérale et réaliste des relations internationales et a analysé les régimes politiques démocratiques et totalitaires. 

• Norberto Bobbio (1909-2004). - Philosophe du droit et théoricien de la démocratie, il a écrit sur la distinction entre libéralisme et socialisme. 

• Karl Deutsch (1912-1992) : A travaillé sur la communication politique et l'intégration des systèmes politiques internationaux.

• Maurice Duverger (1917-2014). -  Spécialiste des partis politiques et des systèmes électoraux, connu pour la loi de Duverger sur l'impact des modes de scrutin. 

• Stein Rokkan (Norvège, 1921-1979). - A étudié la formation des États et les clivages politiques.

• Giovanni Sartori (1924-2017). -  Théoricien des systèmes de partis et des régimes politiques, il a développé une typologie des partis politiques. 

• Jürgen Habermas (né en 1929) : Philosophe et sociologue, il a développé la théorie de l'espace public et de la démocratie délibérative. 

• Pierre Bourdieu (1930-2002). - Sociologue influent en science politique, il a étudié le pouvoir, l'État et la reproduction des élites.

ʉۢ Arend Lijphart (Pays-Bas, n̩ en 1936) : Sp̩cialiste des d̩mocraties consensuelles et compar̩es.

• Anthony Giddens (né en 1938). - Connu pour sa théorie de la structuration et ses analyses sur la modernité et la politique.

 â€¢ Claus Offe (né en 1940). - Théoricien critique de l'État-providence et des transformations du capitalisme. 

• David Held (1951-2019). - Spécialiste de la démocratie globale et de la gouvernance transnationale.

Etats-Unis / Canada

 â€¢ Hans Morgenthau (1904-1980). - Père du réalisme classique en relations internationales. 

• Gabriel Almond (1911-2002). - Connu pour la théorie des cultures politiques et la comparaison des systèmes politiques.

• Barrington Moore Jr. (1913-2005). -  Travaux sur les révolutions et la formation des régimes politiques modernes.

•  Robert Dahl (1915-2014). - Spécialiste du pluralisme et de la démocratie, il a développé le concept de polyarchie.

• David Easton (1917-2014). - Développe une approche systémique de la science politique.

• Charles Lindblom (1917-2018) : politologue, auteur de Les Politiques publiques et L'Influence des groupes d'intérêt.

• John Rawls (1921-2002). - Auteur de Théorie de la justice, il a marqué la philosophie politique libérale.

• Seymour Martin Lipset (1922-2006) . -  A étudié la relation entre développement économique et démocratie.

• Kenneth Waltz (1924-2013). - Fondateur du réalisme structurel (néoréalisme).

• Samuel Huntington (1927-2008). - Théoricien du choc des civilisations et de la modernisation politique.

• Michael Walzer (né en 1935). - Connu pour ses travaux sur la justice sociale et le communautarisme

• Arend Lijphart (né en 1936). - Connu pour ses travaux sur la démocratie consensuelle et majoritaire.

• Joseph Nye (né en 1937). - Théoricien du soft power et des relations internationales.

• Robert Nozick (1938-2002). - Opposé à Rawls, il a développé une philosophie libertarienne.

• Robert Keohane (né en 1941). - Spécialiste de l'institutionnalisme libéral et de la coopération internationale.

• Theda Skocpol (née en 1947). - Travaux sur les révolutions et l'État providence.

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