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O
Oasis. -  Zone fertile isolée au sein d'un désert aride. Les oasis sont souvent formées par des aquifères souterrains, qui sont des couches d'eau stockées dans le sol ou la roche poreuse. L'eau peut être amenée à la surface grâce à des sources naturelles, des puits ou des systèmes d'irrigation. Lorsque l'eau atteint la surface, elle favorise l'installation de végétaux.

Objectif. - D'une manière générale, on désigne sous le nom d'objectif le miroir, la lentille ou l'association de lentilles qui, dans un instrument d'optique, est placé vers l'objet à étudier; il en fournit une image, que l'on examine ensuite avec le système lenticulaire placé à l'autre extrémité  (oculaire). Quand un objectif n'est formé que d'une seule lentille, il a l'inconvénient de colorer les bords des images qu'il donne. Les objectifs employés aujourd'hui pour les lunettes sont tous achromatiques et formés de deux lentilles, l'une convergente en crown ou verre léger, l'autre divergente en flint ou verre lourd.

Obliquité de l'écliptique. - Angle de l'écliptique avec l'équateur. Cet angle a diminué constanmment depuis les plus anciennes observations. Du temps d'Hipparque, il était de 23° 50'; aujourd'hui, de 23° 27,5' . La théorie rend compte de cette diminution et prouve qu'elle ne continuera pas indéfiniment. C'est l'obliquité de l'écliptique qui produit les saisons; et si cette obliquité devenait nulle, le soleil se mouvrait dans l'équateur : le jour serait constamment égal à la nuit, il n'y aurait plus d'années ni de vicissitudes dans les climats. Outre la diminution séculaire de l'obliquité de l'écliptique, dont nous venons de parler et qui est due aux perturbations planétaires, cet angle varie continuellement, en vertu de la précession luni-solaire et de la nutation. De ces variations résulte que la position des cercles polaires et des tropiques à la surface de la Terre n'est pas constante, car ces cercles sont définis par la condition d'étré à une distance du pôle (pour les premiers) et, de l'équateur (pour les seconds) égale à l'obliquité de l'écliptique. 

Observateur. - En physique théorique, entité abstraite, supposée effectuer la mesure ou l'bservation des divers phénomènes physiques étudiés. En physique classique, un observateur est souvent considéré comme une entité extérieure qui peut mesurer des grandeurs physiques telles que la position, la vitesse, la masse, etc., d'un objet sans influencer significativement le comportement de cet objet. Cela est encore vrai en physique relativiste, mais l'observateur y joue un rôle crucial dans la manière dont les événements et les phénomènes sont perçus et décrits. Dans le cadre de la relativité restreinte, un observateur est une entité qui mesure et décrit les événements et les objets dans son propre référentiel, c'est-à-dire son propre système de coordonnées spatiales et temporelles. Un observateur en mouvement par rapport à un autre observateur percevra différemment le passage du temps, la longueur des objets et d'autres phénomènes. Dans le contexte de la relativité générale, un observateur est affecté par le champ gravitationnel, ce qui entraîne des effets tels que le ralentissement du temps en présence d'une forte gravitation (effet de dilatation temporelle) et la déviation de la trajectoire de la lumière en passant près d'objets massifs (effet de lentille gravitationnelle). Dans tous les cas, les observateurs placés à différents endroits de l'espace-temps percevront donc les événements de manière différente en raison de la courbure de l'espace-temps. En physique quantique, la présence d'un observateur peut avoir des implications plus profondes en raison du principe d'indétermination d'Heisenberg. Ce principe énonce que certaines paires de grandeurs physiques, comme la position et la quantité de mouvement d'une particule, ne peuvent pas être mesurées avec une précision arbitraire en même temps. L'acte même de mesurer une de ces grandeurs perturbera inévitablement la mesure de l'autre grandeur, en raison de la nature ondulatoire des particules à l'échelle subatomique. Cela a conduit à des interprétations et des débats philosophiques sur la signification de l'observation et du rôle de l'observateur dans le monde quantique. L'une des interprétations les plus célèbres est l'interprétation de Copenhague (Niels Bohr), qui soutient que l'état quantique d'une particule n'est défini que lorsqu'il est mesuré par un observateur.

Observatoire astronomique. - Installation dédiée à l'observation des astres et équipée d'instruments spécifiques. Les observatoires astronomiques peuvent être situés sur Terre ou dans l'espace, en fonction des objectifs de recherche et des domaines d'étude.  Les observatoires au sol sont généralement équipés de télescopes optiques, radio, infrarouges ou d'autres instruments spécialisés. Les télescopes spatiaux sont des observatoires sont placés en orbite autour de la Terre ou d'autres corps célestes. Ils échappent ainsi aux distorsions atmosphériques qui peuvent affecter les observations terrestres et permettent des observations plus détaillées dans différentes gammes de longueurs d'onde.

Obsidienne ou Verre volcanique (minéralogie). - Roche compacte, vitreuse, à cassure  conchoïde, d'un vert très foncé et presque noir, ressemblant à un laitier de haut-fourneau. Elle doit à la présence du fer sa teinte foncée et renferme accidentellement des cristaux de pyroxène et de feldspath. Cette roche fournit à l'analyse de la potasse et de la soude et se rapproche ainsi des feldspaths par la présence d'une matière alcaline. Elle passe graduellement aux trachytes d'une part, et à la pierre ponce de l'autre. Il est aisé de la reconnaître à son aspect, à sa fragilité et à la manière dont elle se boursoufle quand on la chauffe au chalumeau.

Occident ou Ouest.  - Partie de l'horizon où le Soleil se couche. Plus rigoureusement,  c'est le point où la perpendiculaire à la méridienne rencontre la sphère céleste, du côté du couchant. Le point opposé se nomme l'Est ou l'Orient.

Occultation. - Passage d'une étoile ou d'une planète derrière la Lune (ou un autre astre), qui nous la cache par son interposition. Les occultations se calculent comme les éclipses. L'occultation des plus brillantes étoiles derrière la Lune se fait instantanément, comme si elles n'avaient aucune dimension. Pour les planètes, le temps de l'immersion et celui de l'émersion peuvent au contraire être mesurés. Cette différence tient au prodigieux éloignement des étoiles. C'est ainsi en observant les occultations d'étoiles qu'on a reconnu que la Lune ne possède pas d'atmosphère capable de produire des effets de réfraction appréciables. (E. R.).

Océan. - Les océans sont les vastes régions entre lesquelles on divise la grande étendue d'eau qui entoure la Terre. On distingue ordinairement cinq océans, auxquels sont associées une multitude de régions plus petites appelées des mers.

Océanographie*. - Etude scientifique  des océans et des mers. C'est une discipline multidisciplinaire qui englobe des aspects de la physique, de la chimie, de la biologie, de la géologie, de la climatologie et d'autres domaines connexes.

Ocres (minéralogie, chimie, technologie). - Les ocres sont des substances argileuses mélangées avec une proportion d'oxydes de fer assez forte pour qu'on puisse les employer comme matières colorantes. Les carrières ou mines d'ocres sont très répandues à la surface du globe. La préparation des ocres est très simple, le produit naturel est soumis à des lévigations et à des broyages successifs avec l'eau ou l'huile, qui donnent des poudres à divers degrés de ténuité. Les ocres jauges sont les plus abondantes : telles sont celles du centre de la France et celles qui viennent de la Saxe; les peintres les connaissent sous différents noms, terre de montagne, terres d'Italie, etc. On obtient les ocres rouges en grillant les ocres jaunes soit en poudre soit en morceaux; c'est ainsi qu'on obtient les terres rouges d'Italie, le rouge indien, le rouge de Prusse, etc.; mais il y a aussi des ocres rouges naturelles, à cause du peroxyde de fer anhydre qu'elles renferment : telles sont la craie rouge ou sanguine de Bohème, le rouge d'Almagra (Espagne), etc. Le brun van Dick, la terre de Sienne, la terre d'ombre, sont des substances analogues aux ocres qu'on emploie, soit à l'état naturel, soit après calcination. Les deux dernières substances renferment une certaine proportion de manganèse.

Oculaire. - Dispositif (verre unique ou ensemble de verres) d'un instrument d'optique placé du côté de l'observateur. Le plus simple des oculaires est la loupe ordinaire, braquée sur l'image réelle. Pour les instruments d'optique on utilise presque toujours des oculaires composés, formés d'une association de lentilles; ainsi l'oculaire positif ou de Ramsden est formé de deux lentilles plan-convexes identiques; il permet l'emploi de réticules et de micromètres. L'oculaire négatif, ou de Huygens, est formé également de deux lentilles plan-convexes identiques, mais tournant toutes deux leur convexité du côté d'où vient la lumière, Cet objectif ne permet pas l'emploi de réticules ni de micromètre, mais il étend le champ de l'instrument. Dans la lunette de Galilée, l'oculaire est une lentille divergente.

Ohm. - Unité de résistance électrique dans le système international (SI). Symbole : . Un conducteur à une résistance d'1 ohm lorsque, soumis à une différence de potentiel d'1 volt, il est traversé par un courant d'1 ampère.

Ohm (loi d'). - Relation fondamentale en électricité qui décrit le comportement des courants électriques dans un circuit électrique. Elle établit une relation entre la tension (U) en volts, le l'intensité du courant (I) en ampères et la résistance (R) en ohms dans un circuit électrique-: U = R. I. Cette relation est valable pour les conducteurs ohmiques, c'est-à-dire les composants qui respectent la loi d'Ohm de manière linéaire, tels que les résistances métalliques. Cependant, certains composants, comme les diodes et les transistors, ne respectent pas strictement la loi d'Ohm et présentent un comportement non linéaire.

Olbers (paradoxe d'). - Enoncé selon lequel l'addition de la luminosité de toutes les étoiles de l'univers, supposé indéfiniment grand, devrait empêcher la nuit d'être noire. On peut expliquer de façon très sommaire et partielle pourquoi il n'en est pas ainsi, en remarquant que dans un univers d'âge fini, la lumière issue d'éventuelles étoiles située au-delà d'une certaine distance n'a pas eu le temps de nous parvenir. Nous ne recevons donc la lumière que d'un nombre limité d'étoiles, insuffisant pour éclairer la nuit.

Oligocène. - Dernière époque du Paléogène, qui s'est étendue d'il y a environ 33,9 millions d'années à il y a environ 23 millions d'années.  L'Oligocène a été caractérisé par un climat globalement plus frais et plus sec que celui de l'Éocène qui l'a précédé. Des changements climatiques, notamment des fluctuations du niveau de la mer et des variations des températures, ont eu lieu au cours de cette période. L'Oligocène est également caractérisé par le développement de tous les vertébrés, l'épanouissement des mollusques gastéropodes et l'extinction des nummulites. Parmi les mammifères, les carnivores sont les plus nombreux, avec les rongeurs. La richesse de la flore y est très grande et beaucoup d'espaces actuelles sont représentées, fournissant la preuve d'une différenciation déjà accusée des climats.

Oligoclase. - Variété de feldspath blanchâtre, repandue dans les roches cristallines.  L'oligoclase est composé de silicate d'aluminium et de sodium, avec une formule chimique générale (Na, Ca)(Al, Si)AlSi2O8. C'est
un minéral largement répandu et se trouve dans de nombreuses roches ignées et métamorphiques. Il est souvent associé à d'autres minéraux, tels que le quartz, le mica et l'amphibole. 

Olivine. - Groupe de minéraux silicatés de couleur verte à jaune-vert (la teinte  pouvant varier en fonction de la teneur en magnésium et en fer). Les espèces les plus courantes sont la forstérite (Mg2SiO4) et la fayalite (Fe2SiO4). L'olivine est un minéral très répandu qui se trouve dans de nombreuses roches ignées et métamorphiques, notamment dans les basaltes et les péridotites. L'olivine a une dureté de 6,5 à 7 sur l'échelle de Mohs, ce qui la rend relativement résistante aux rayures. Elle présente par ailleurs une fracture conchoïdale, ( = elle se casse en formant des surfaces courbes lisses). 

Ombre. - Obscurité produite par l'interposition devant une source lumineuse d'un corps opaque. Un corps opaque interposé sur le trajet d'un faisceau lumineux intercepte la lumière; en arrière de ce faisceau, une portion de l'espace ne reçoit aucune lumière : on dit qu'elle est "dans l'ombre". La portion de l'espace qui reçoit moins de lumière que si le corps n'existait pas s'appelle pénombre. Géométriquement, si le foyer lumineux est un point, l'ombre est séparée de la partie éclairée par un cône ayant pour sommet le point lumineux et dont toutes les génératrices s'appuient sur le pourtour du corps opaque (cône circonscrit). Si le foyer lumineux n'est plus un point unique, mais une surface lumineuse ou deux sources infiniment petites, il y a pénombre. Remarquons encore que ces définitions d'ombre et de pénombre sont purement géométriques et qu'au point de vue optique il y a lieu de tenir compte des phénomènes d interférence des rayons lumineux.

Onde. - Perturbation périodique dont l'élongation est fonction de l'espace et du temps.  Les ondes mécaniques supposent un support matériel pour leur propagation. Mais il existe aussi des phénomènes ondulatoires, à l'instar des ondes électromagnétiques (la lumière, les ondes radio, etc.) qui correspondent à une propagation d'énergie pouvant se faire dans le vide.

•  Ondes mécaniques. Si l'on produit un ébranlement en un point quelconque d'un milieu élastique solide, liquide ou gazeux, cet ébranlement se transmet de proche en proche par une série de vibrations. Considérons ici parmi ces phénomènes vibratoires affectant un corps matériel ceux qui sont périodiques, c'est-à-dire tels que toutes les circonstances s'en reproduisent à des intervalles de temps égaux. Dans ce cas, l'intervalle de temps T, qui ramène le phénomène au même aspect, s'appelle la période. Imaginons un point O animé d'un mouvement de vibration de période T; on appelle vitesse de propagation v la distance à laquelle le mouvement s'est propagé pendant l'unité de temps. Or, au bout de cette durée le mouvement de O sera transporté de proche en proche jusqu'à une distance  = vT , qui est la longueur d'onde; les points dont les mouvements sont concordants se trouvent au bout de la période T, répartis sur une surface qu'on appelle la surface d'onde, ou simplement onde. Dans un milieu homogène, cette surface est une sphère. 
+ Les ondes sonores sont une catégorie d'ondes mécaniques : ellesrésultent de la vibration d'un corps sonore et transmises à notre oreille par l'intermédiaire de l'air ou d'un autre milieu.  La vitesse de propagation du son ou des ondes sonores dans l'air est, à 15°C, de 340 mètres par seconde. 

+ Les ondes sismiques, qui sont les vibrations de la Terre associées aux séismes sont également des ondes mécaniques (V. ci-dessous).; 

• Ondes électromagnétiques. - Ce sont des fluctuations des champs électrique et magnétique qui se propagent à travers l'espace, transportant de l'énergie et de l'information sans avoir besoin d'un support matériel. Ces ondes sont générées par des charges électriques en mouvement (électrons, en particulier). Elles se déplacent dans le vide à la vitesse c = environ 299,792,458 mètres par seconde (vitesse dite de la lumière) et se présentent dans une large gamme de fréquences et de longueurs d'onde. Cette gamme, appelée le spectre électromagnétique, s'étend de courtes longueurs d'onde et hautes fréquences (comme les rayons gamma, les rayons X, ultraviolet), à des longueurs d'ondes et fréquences qui correspondent à la lumière visible, et de longues longueurs d'onde et basses fréquences (comme l'infrarouge,  les micro-ondes et les ondes radio).
On ajoutera encore un autre type d'onde, les ondes gravitationnelles, envisagées dans le cadre de la relativité générale et qui sont des perturbations qui affectent la géométrie de l'espace-temps.

Onde de choc. - Perturbation soudaine et rapide du milieu environnant qui se propage sous forme d'une onde de pression. Les ondes de choc se forment généralement lorsque la vitesse de déplacement d'un objet ou d'un corps excède la vitesse du son dans ce milieu (vitesse supersonique). Un tel corps crée une zone de compression devant lui. Cette zone de compression forme une onde de choc en forme de cône appelée cône de Mach. On a aussi affaire à une onde de choc lorsqu'une explosion se produit. Cette onde de choc est responsable de la propagation du souffle et des dégâts causés par l'explosion. Les éruptions solaires, les supernovae et d'autres événements astronomiques peuvent égaelement produire des ondes de choc qui se propagent à travers la matière interstellaire répandue dans l'espace. Ces ondes de choc peuvent jouer un rôle dans la formation et l'évolution des étoiles et des galaxies.

Ondes sismiques. - Vibrations qui se propagent à travers la Terre à la suite d'un événement tel qu'un tremblement de terre (séisme) ou une explosion. Il existe principalement deux types d'ondes sismiques : les ondes de volume (ondes de compression et ondes de cisallement) et les ondes de surface (ondes de Love et ondes de Rayleigh)..

• Les ondes de compression ou ondes P sont les premières ondes à être enregistrées lors d'un tremblement de terre. Elles sont appelées ondes de compression car elles provoquent des déformations de compression et de dilatation dans le matériau qu'elles traversent. Ces ondes se propagent à travers les solides, les liquides et les gaz, ce qui les rend les plus rapides des ondes sismiques. Elles peuvent se propager à travers le noyau interne solide de la Terre, bien que leur vitesse augmente lorsque la densité du matériau augmente.

• Les ondes de cisaillement ou ondes S se propagent en provoquant des mouvements de cisaillement perpendiculaires à la direction de propagation. Elles ne peuvent pas se propager à travers les liquides ni les gaz et sont plus lentes que les ondes P. Les ondes S ne peuvent pas traverser le noyau externe liquide de la Terre, ce qui a permis de déduire que le noyau externe est liquide et que le noyau interne est solide.

• Les ondes de Love sont des ondes de surface qui provoquent des mouvements horizontaux perpendiculaires à la direction de propagation. Elles  sont responsables des mouvements de balancement et d'oscillation lors d'un tremblement de terre.

• Les ondes de Rayleigh combinent des mouvements verticaux et horizontaux, créant des mouvements elliptiques dans le plan vertical. Elles provoquent des mouvements de sol circulaires et elliptiques, ce qui peut être à l'origine de dégâts importants lors des tremblements de terre.

Ondulation. - Mouvement oscillatoire se produisant d'un fluide qui s'abaisse ou s'élève alternativement. De façon plus générale,  l'ondulation est un phénomène dans lequel une perturbation se propage à travers un milieu, provoquant des oscillations ou des variations périodiques.  Il existe différents types d'ondulations : par exemple, les ondes mécaniques, qui nécessitent un milieu matériel pour se propager (ex. : ondes sonores dans l'air ondes sismiques dans la Terre), ou les ondes électromagnétiques, qui, en revanche, peuvent se propager à travers le vide (lumière visible, les ondes radio, les micro-ondes, les rayons X, etc.).

Oolithe. - Calcaire composé de grains sphériques semblables à des oeufs de poisson. Les principales formations oolithiquees sont : l'oolithe ferrugineuse, la grande oolithe, très répandue dans le Jura, etc. On confondait autrefois autrefois sous le nom d'Oolithe ou d'Oolithique les actuelles formations du Jurassique moyen (Dogger) et du jurassique supérieur (Malm). 

Opacité. - Propriété d'un corps qui fait obstacle au passage de la lumière à travers lui. L'opacité d'un matériau dépend de sa composition, de sa structure et de ses propriétés optiques. L'opacité peut ainsi varier selon la longueur d'onde de la lumière incidente : le matériau peut être opaque à certaines longueurs d'onde et transparent à d'autres.  En astronomie, l'opacité est essentiellement liée à la densité et à la composition du matériau interstellaire ou interplanétaire qui peut se trouver sur le trajet de la lumière provenant d'objets célestes. Les gaz et les poussières interstellaires absorbent ou diffusent la lumière, ce qui peut entraîner une réduction de l'intensité lumineuse, un assombrissement ou un obscurcissement partiel ou complet des objets célestes vus depuis la Terre. L'opacité des gaz interstellaires dépend de leur densité et de leur composition chimique. Certains gaz, comme l'hydrogène moléculaire (H2), sont relativement transparents à de nombreuses longueurs d'onde de la lumière, tandis que d'autres, comme les molécules d'eau (H2O) ou de dioxyde de carbone (CO2), peuvent absorber la lumière à certaines longueurs d'onde spécifiques (L'effet de serre s'explique d'ailleurs par cet effet d'opacité sélective). Des particules solides ou des grains de poussière dans les nuages interstellaires peuvent aussi diffuser et absorber la lumière, contribuant ainsi à l'opacité.

Opale. - Variétés de quartz d'un éclat résineux particulier qui lui fait souvent donner le nom de quartz résinite. Cet aspect particulier semble dû à la présence de l'eau qui existe toujours en quantité variable dans l'opale. La proportion qui, varie de 5 à 12 pour 100 semble exclure l'idée d'une combinaison de silice et d'eau, et tend à faire regarder cette eau comme. hygrométrique, hypothèse appuyée. d'ailleurs par le phénomène de l'hydrophane. L'opale est souvent attaquable par les alcalis; à la manière des précipités de silice gélatineux que nous obtenons dans les laboratoires; elle n'offre ni traces de cristallisation; ni indice de double réfraction. On trouve ce minéral sous forme de masses mamelonnées ou à l'état d'incrustations de matières végétales dont il a conservé la structure. Quand l'opale est pure, elle présente un certain degré de transparence et de plus quelques variétés offrent à l'intérieur des teintes irisées assez agréables qui les font rechercher. Mais les opales communes sont fortement colorées par des matières étrangères. On trouve l'opale dans des débris de roches trachytiques ou basaltiques et quelquefois dans ces roches elles-mêmes. D'autres variétés appartiennent aux couches supérieures des terrains de sédiments, comme celle qui se trouve dans les couches marneuses des environs de Paris ou de Ménilmontant, et qui a reçu pour cette raison le nom de ménilite. Ajoutons encore les tufs des gypses d'Islande qui peuvent être regardés comme de l'opale. Le seul usage de ce minéral est comme pierre d'agrément. Les variétés irisées sont à cet effet fort recherchées en joaillerie, surtout celles qu'on nomme opale de feu et girasol. (Lef).

Ophiolites. - Séquences de roches qui se trouvent en surface sur terre mais qui sont généralement associées aux parties profondes de la croûte océanique. Elles sont composées de plusieurs ensembles de roches qui représentent différentes parties de la lithosphère océanique et de la zone de subduction. Une ophiolite typique comprend généralement les éléments suivants, de la base vers le sommet :
+ Manteau supérieur (Péridotite). - La base de l'ophiolite est généralement composée de péridotite, une roche ultramafique riche en minéraux tels que l'olivine et le pyroxène. C'est semblable à la composition du manteau terrestre.

 + Série des Gabbros. - Au-dessus de la péridotite, on trouve souvent une séquence de gabbros, qui sont des roches magmatiques intrusives formées à partir du refroidissement lent du magma océanique.

 + Série des Basaltes. - Les basaltes sont des roches volcaniques qui couvrent la majorité du plancher océanique. Dans une ophiolite, la série des basaltes est généralement située au-dessus des gabbros. Elle est souvent formée de coulées de lave et de formations de pillow lavas, qui se forment lorsque la lave entre en contact avec l'eau de mer et se refroidit rapidement.

+ Sédiments marins. - Parfois, on trouve des sédiments marins déposés sur la séquence des basaltes. Ces sédiments sont composés de matériaux tels que l'argile, le sable et les restes d'organismes marins.

+ Radiolarites : Les radiolarites sont des roches sédimentaires riches en microfossiles de radiolaires, de petits organismes marins unicellulaires. Elles se forment généralement dans les eaux océaniques profondes.

+ Chert. - Le chert est une roche sédimentaire formée à partir de la silice, souvent associée aux radiolarites.

Ophite. - Variété de marbre d'un vert obscur (en raison de la présence de minéraux riches en fer tels que l'olivine et les pyroxènes), rayé de filets jaunes entrecroisés. Outre l'olivine, l'ophite contient généralement des minéraux tels des pyroxènes (comme l'augite), l'amphibole (comme l'hornblende), la serpentine et d'autres minéraux accessoires tels que le quartz et les feldspaths. C'est une roche métamorphique qui se compose principalement de serpentinite et de roches basaltiques ou gabbroïques. Au cours du processus de métamorphisme, la roche subit des transformations chimiques et structurales, ce qui conduit à la formation de nouveaux minéraux et à des changements dans la texture et la composition de la roche d'origine. L'ophite est souvent associée aux zones de tectonique des plaques, en particulier aux marges de subduction où des roches basaltiques ou gabbroïques sont enfouies en profondeur et soumises à des conditions de température et de pression élevées. Elle peut également se former dans des contextes de roches ultramafiques, riches en magnésium et en fer. Sa dureté varie généralement entre 5 et 6 sur l'échelle de Mohs.

Opposition. - On dit que deux astres sont en opposition, lorsqu'on les rapports à des points diamétralement opposés de la sphère céleste, c'est à dire, lorsque leurs longitudes diffèrent de 180 degrés. (Lorsque, au contraire, la distance angulaire est minimale, on parle de conjonction). La Lune en opposition avec le Soleil nous montre tout son hémisphère éclairé, et alors on la nomme pleine Lune. Les éclipses de Lune n'arrivent jamais que lorsque ce satellite de la Terre est en opposition avec le Soleil, et quelle se trouve au voisinage de ses noeuds.

Optique. - Branche de la physique qui étudie le propriétés de la lumière et tous les phénomènes associés à sa propagation, sa réflexion, sa réfraction, sa diffraction et son interaction avec la matière. On distingue principalement : 

+ l'optique géométrique, qui se concentre sur l'étude des trajectoires de la lumière en supposant qu'elle se propage en lignes droites et qui explique la réflexion, la réfraction et la formation des images par les miroirs et les lentilles;

+ l'optique ondulatoire qui traite des phénomènes impliquant des interférences (lorsque deux ondes lumineuses se rencontrent et se combinent) des diffractions (la déflexion des ondes lumineuses autour d'obstacles) ou de effets de polarisation (orientation spécifique des oscillations des champs électrique et magnétique de l'onde lumineuse);

+ l'optique quantique qui se penche sur les propriétés particulières de la lumière lorsqu'elle est traitée comme des particules discrètes (photons);

+ divers autres domaines, tels que l'optique cohérente (interférence et diffraction cohérente, lasers), l'optique non linéaire (où les interactions lumière-matière ne sont plus proportionnelles) et l'optique quantique avancée, l'holographie, l'optoélectronique, etc. 

Or (Au). - Corps simple  de numéro atomique 79; masse atomique : 196,97. L'or est le plus précieux des métaux; il a une masse volumique qui vaut 19 fois celle de l'eau : il demeure inaltérable à l'air et dans tous les réactifs, sauf dans l'eau régale. L'or se trouve principalement â l'état natif, en plaques, en rognons ou pépites; en filaments capillaires, les principales mines sont en Californie, au Pérou, au Chili, au Mexique, en Australie, en Afrique du Sud. L'or se trouve aussi à l'état d'amalgame avec le mercure : pour l'en dégager, il suffit de volatiliser le mercure en chauffant le minerai.

Orage. -  Grosse pluie de peu de durée, accompagné de vent, d'éclairs et de tonnerre, parfois de grêle. Les orages n'éclatent jamais que lorsque la pression est moyenne. Tous les orages ne sont pas accompagnés de grêle; le sol, très bon conducteur d'électricité, est chargé d'électricité négative; l'ai. au contraire, mauvais conducteur, est chargé d'électricité positive. Or, les nuages électrisés sont en mouvement constant; des condensations brusques rendent conducteurs des milieux qui ne l'étaient pas, et amènent à proximité des milieux qui sont à des potentiels différents et qui tendent à s'équilibrer : de là l'éclair. Puis l'orage voyage, crée de l'électricité par influence, et continue à produire des éclairs comme une machine électrique par influence qui est amorcée. Dans les climats marins de haute latitude, il y a peu d'orages, et ils seront de préférence en hiver, saison des dépressions. Aux latitudes moyennes et sur les continents, la proportion augmente, et les orages se produisent en été.

Orbitale atomique. - Région de l'espace autour du noyau d'un atome où la probabilité de trouver un électron est la plus élevée. Les orbitales atomiques sont utilisées pour décrire la distribution des électrons dans un atome et déterminer leur structure électronique. L'organisation et la distribution des électrons dans les orbitales atomiques sont responsables des propriétés chimiques des éléments. Les électrons occupent les orbitales en suivant le principe de remplissage des orbitales, en commençant par les orbitales de plus basse énergie. Cette distribution électronique influence la réactivité chimique, les liaisons chimiques et les propriétés physiques des éléments et des composés.

Les orbitales atomiques sont classées en différents types en fonction de leur forme et de leur orientation. Les principaux types d'orbitales sont les orbitales s, p, d et f. Chacun de ces types possède une forme caractéristique qui dépend de la valeur des nombres quantiques associés :

+ Nombre quantique principal (n) : Ce nombre détermine la distance moyenne de l'électron par rapport au noyau. Plus la valeur de n est grande, plus l'électron est éloigné du noyau.

+ Nombre quantique secondaire (l) : Aussi appelé nombre quantique azimutal, il détermine la forme de l'orbitale. Les orbitales s ont l = 0 (sphérique), les orbitales p ont l = 1 (en forme de huit), les orbitales d ont l = 2 (formes plus complexes), etc.

+ Nombre quantique magnétique (m) et nombre quantique de spin (s) : Ces nombres déterminent l'orientation de l'orbitale et la direction du spin de l'électron.

Chaque type d'orbitale a une capacité d'accueil spécifique pour les électrons. Par exemple, une orbitale s peut contenir au maximum 2 électrons, une orbitale p peut en contenir jusqu'à 6 (2 dans chaque sous-orbitale p), etc.

Orbitale moléculaire. - Région de l'espace dans une molécule où la probabilité de trouver des électrons est la plus élevée. Contrairement aux orbitales atomiques qui se trouvent autour d'un seul atome, les orbitales moléculaires se forment à partir de la combinaison linéaire mathématique des orbitales atomiques appartenant à différents atomes dans une molécule. La théorie des orbitales moléculaires permet de comprendre la nature des liaisons chimiques, les réactions chimiques et les interactions électroniques au niveau moléculaire. Il existe deux types principaux d'orbitales moléculaires :

+ Les orbitales moléculaires liantes (OML) résultent de la combinaison constructive des orbitales atomiques. Lorsque les phases des orbitales atomiques se combinent de manière constructive, elles forment une orbitale moléculaire dans laquelle la densité électronique est concentrée entre les noyaux des atomes. Les électrons dans ces orbitales moléculaires stabilisent la molécule en formant des liaisons chimiques.

 + Les orbitales moléculaires antiliantes (OMAL) résultent de la combinaison destructive des orbitales atomiques. Lorsque les phases des orbitales atomiques se combinent de manière destructive, elles forment une orbitale moléculaire où la densité électronique est réduite entre les noyaux des atomes. Les électrons dans ces orbitales moléculaires n'apportent pas de stabilité à la molécule et peuvent même contribuer à la rupture de liaisons.

Orbite. - Trajectoire d'un astre par rapport à un autre astre avec lequel il est en interaction gravitationnelle. Avant Képler, on croyait encore que les orbites des planètes étaient circulaires. Elles sont en réalité elliptiques, de même que celles de leurs satellites, qui en première approximation obéissent, comme elles, aux lois de Képler. Quant aux orbites des comètes, certaines sont aussi elliptiques : ce sont celles des comètes périodiques; capturés par notre Soleil ou par quelque grosse planète, ces astres se comportent en effet comme des planètes ou des satellites. Mais le plus grand nombre sont paraboliques. On a même émis l'hypothèse que quelques-unes pourraient être hyperboliques. Lorsque plus de deux corps interviennent, les orbites n'ont plus exactement cette régularité. Ont dit quelles sont perturbées. D'un point de vue mathématique une orbite peut être entièrement définie par la connaissance d'un certain ensemble de nombres : les éléments orbitaux. Si la courbe décrite est elliptique, ce sera les suivants : longitude du noeud ascendant, inclinaison du plan de l'orbite, distance moyenne au Soleil, excentricité, longitude du périhélie; quatre si elle est parabolique : longitude du noeud ascendant, inclinaison du plan de l'orbite, distance périhélie, longitude du périhélie. Ajoutons qu'on appelle orbite apparente du Soleil la courbe que le Soleil paraît décrire en vertu de son mouvement propre. La projection de cette courbe sur la sphère terrestre est un grand cercle de cette sphère, l'écliptique; elle se détermine par l'observation du diamètre apparent du soleil et d'elle se déduit à son tour l'orbite terrestre.

ORC ( = Odd Radio Circle = cercle radio étrange). - Connus seulement depuis 2019,  les ORC, sont de grands cercles (ou systèmes de cercles) découverts dans le domaine radio, dont la nature exacte n'est pas élucidée, mais qui pourraient correspondre à de la matière chaude expulsée à très grande distance (plusieurs millions d'années-lumière) autour de galaxies possédant en leur centre un trou noir supermassif et qui auraient pu être les sièges d'importants  phénomènes explosifs. 
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ORC-1, le premier objet de ce type à avoir été 
découvert. Quatre autres seulement ont été
identifiés à ce jour (mars 2022).

Ordovicien. - Période géologique qui s'étend d'environ 485,4 à 443,8 millions d'années avant notre ère. Il fait partie du Paléozoïque. L'Ordovicien vient après le Cambrien et précède le Silurien dans la chronologie géologique. Pendant cette période, il y avait une grande variété d'environnements marins, allant des plateformes continentales peu profondes aux bassins océaniques plus profonds. Cela a permis une diversification rapide des formes de vie marines. Vers la fin de l'Ordovicien, une glaciation majeure a eu lieu, entraînant une baisse significative des températures et la formation de calottes glaciaires sur les continents. Cette glaciation a marqué la fin de l'Ordovicien et le début du Silurien.

Orient (Est). - Point du ciel où le Soleil se lève sur l'horizon. Celui des quatre points cardinaux où le soleil se lève à l'équinoxe. 

Orientation. - Donnée du sens et de la direction (rapportés à un trièdre de référence) d'un objet quelconconque.

Orthose. - L'orthose (nommée aussi felspath ordinaire, orthoclas, petunzé, felspath adulaire, etc.) est un minéral qui s'observe le plus souvent en parties lamellaires, translucides ou opaques, blanchâtres ou couleur de chair. Les cristaux d'orthose que l'on rencontre quelquefois bien reconnaissables, ont pour forme primitive un prisme oblique à base rhombe, dont les angles mesurent 119° et 61°; la base est inclinée sur les pans du prisme de 61° et de 113°. Cette varité offre, en  tous cas, 3 clivages , dont 2 assez nets et exactement perpendiculaires l'un sur l'autre. La densité de l'orthose est de 2,56; quant à sa composition chimique, c'est un silicate double d'alumine et de potasse, avec soude, chaux et magnésium. Les roches qui contiennent habituellement l'orthose sont les granits, la leptynite, la pegmatite, le gneiss, la syénite, le porphyre, la syénitone, l'arkose et la myoscite; c'est exceptionnellement dans les géodes que l'on trouve l'orthose isolée. Le feldspath adulaire est une variété d'orthose transparente et incolore; le pétunzé est, au contraire, une autre variété blanche et opaque dont l'éclat est utilisé pour la mise en couverte de la porcelaine. On nomme pierre des Amazones ou amazonite ou vert-céladon une troisième variété d'un beau vert; on connaît encore sous le nom de pierre de lune ou feldspath nacré une quatrième variété d'une teinte vert-bleuâtre à reflets blancs nacrés, chatoyant dans l'intérieur de la pierre quand on la tourne devant ses yeux; enfin, on a appelé pierre de Soleil ou aventurine orientale une cinquième variété d'un jaune de miel, semi-transparente, scintillant d'une multitude de reflets d'un jaune d'or.

Oscillation. - Variation dans le temps d'une grandeur autour d'une valeur moyenne. - On nomme oscillations les petits mouvements alternatifs qu'effectue un corps dérangé d'une position d'équilibre, avant d'y retourner : telles sont les oscillations du pendule. Toutes les petites oscillations peuvent, en général, être assimilées à celles d'un pendule et, par suite, regardées comme isochrones. L'oscillation est complète lorsque le corps, parti d'une position intermédiaire quelconque, y est revenu; on la compte généralement à partir de l'instant ou le corps a son écart maximum. - Lorsqu'on décharge un condensateur dans un circuit, il arrive dans certains cas que la décharge ne se produit pas sous forme de courant continu; on peut obtenir un courant de décharge oscillant;  une telle oscillation est le principe de production des ondes radio.

Oscillateur. - Système physique qui présente un mouvement périodique ou oscillant autour d'une position d'équilibre. Exemples :

• Le pendule simple se compose d'un objet suspendu à un fil ou à une tige et qui oscille d'avant en arrière en réponse à la gravité.

•  L'oscillateur harmonique est un modèle idéalisé d'oscillateur où la force restauratrice est proportionnelle au déplacement par rapport à la position d'équilibre. Les ressorts et les masses attachées sont des exemples d'oscillateurs harmoniques.

•  Les oscillateurs électriques génèrent des signaux électriques périodiques.. Ils  se rencontrent dans les circuits électriques contenant des des résistances, des condensateurs et des inductances, etc. 

•  Les oscillateurs optiques génèrent des ondes lumineuses cohérentes et périodiques. Les lasers sont des exemples d'oscillateurs optiques qui produisent de la lumière cohérente à une longueur d'onde spécifique.

Osmium (Os). -  Corps simple de numéro atomique 76; masste atomique : 190,23. Il se trouve dans les minerais de platine. C'est un métal d'un beau bleu, qui, après fusion, devient très dur et ne peut être entamé par les limes les mieux trempées. Il est très cassant, de densité 7 à l'état spongieux, 22, après fusion ; il fond vers 2500°C. Sa propriété chimique fondamentale est la facilité avec laquelle il se transforme en un peroxyde volatil OsO4. L'osmium est très rarement utilisé pur; c'est un catalysant énergique; son anhydride est employé comme colorant micrographique. L'osmiure d'iridium, à cause de son inaltérabilité et sa grande dureté, sert à la fabrication des pointes, pivots, etc.

Osmose. - Processus physico-chimique par lequel les solvants (le plus souvent de l'eau) se déplacent à travers une membrane semi-perméable pour équilibrer la concentration de solutés de part et d'autre de la membrane. La membrane semi-perméable permet le passage des molécules de solvant (comme l'eau), mais bloque les molécules de soluté (substances dissoutes).

Ouragan. - Tempête, bourrasque violente, causée par des vents (intensité au-delà de 12 sur  l'échelle de Beaufort) qui forment des tourbillons. C'est le nom spécialement appliqué aux cyclones qui se forment dans l'ouest de l'Atlantique (Antilles, golfe du Mexique).

Oxydant. - Substance chimique qui a la capacité de provoquer une réaction d'oxydation dans une autre substance. Les oxydants sont souvent des substances capables de gagner des électrons ou de perdre des atomes d'hydrogène.

Oxydation. - Partie d'un processus d'oxydo-réduction correspondant à la perte d'électrons. 

Oxydo-réduction (réaction rédox en abrégé). - Réaction chimique dans laquelle un composant perd un ou plusieurs électrons (oxydation), tandis qu'un autre composant gagne un ou plusieurs électrons (réduction). Le concept s'applique dans toute réaction impliquant un transfert d'électrons, à commencer par les réactions impliquant des ions. Mais il peut aussi s'appliquer aux réactions dans lesquelles interviennent des liaisons covalentes. On fait alors appel à la notion de nombre ou d'état d'oxydation, qui définit, pour chaque composant l'acquisition  (signe +) ou la perte (signe -) du contrôle d'un nombre donné d'électrons.

Oxygène (O). - Corps simple de numéro atomique 8 et de masse atomique 16. Il forme la partie respirable de l'air. La molécule d'oxygène ou plus précisément de dioxygène (O2) existe à l'état libre dans l'atmosphère, dont il constitue environ le cinquième en poids. Il existe aussi à l'état de combinaison dans l'eau, qui en contient les huit neuvièmes de son poids, dans beaucoup de minéraux, et dans la plupart des substances organiques végétales et animales. - C'est un gaz inodore, insipide et incolore, de densité 1,105; il est très peu soluble dans l'eau, liquéfiable et bouillant à -183°C ; on est arrivé à le solidifier, en le refroidissant par évaporation d'hydrogène liquide. L'arc électrique et diverses radiations le transforment partiellement en ozone (O3). Il se combine directement à tous les corps simples, sauf aux suivants : fluor, chlore, brome, azote, or et platine. Certains corps comme le fer se combinent seulement au rouge, ou lorsqu'ils sont à l'état de division extrême (fer pyrophorique); pour d'autres. comme l'aluminium, l'oxydation n'est que superficielle, la couche d'oxyde formée protégeant les couches intérieures du métal. Lorsque la combinaison d'un corps avec l'oxygène se fait rapidement, il se dégage en même temps une grande quantité de chaleur, et il y a incandescence: le phénomène constitue alors une combustion vive. Ainsi du charbon, du soufre, du phosphore, du fer, du magnésium, préalablement allumés ou portés an rouge. donnent dans l'oxygène une combustion intense. Au contraire, pour d'autres corps, l'oxydation est lente, et la quantité de chaleur dégagée a le temps de se dissiper sur les corps voisins, sans produire d'échauffement sensible : le phénomène constitue alors une combustion lente. C'est ce qui se produit, par exemple, pour un morceau de fer abandonné à l'air humide et qui se recouvre de rouille (oxyde de fer hydraté.). C'est un phenomène de combustion lente qui est produit par la respiration, ainsi que l'a montré Lavoisier.

Ozone. - Molécule composée de 3 atomes d'oxygène (O3). C'est un gaz qui joue un rôle crucial dans l'atmosphère terrestre en absorbant une grande partie du rayonnement ultraviolet (particulièrement les rayons UV-B et UV-C) du soleil, ce qui protège les organismes vivants des effets nocifs de ce rayonnement. La majeure partie de l'ozone terrestre se trouve dans la stratosphère, une couche atmosphérique située entre environ 10 et 50 kilomètres d'altitude. Cette région est souvent appelée couche d'ozone

Les activités humaines ont libéré au fil des décennies des substances chimiques, comme les chlorofluorocarbures (CFC), qui ont contribué à l'appauvrissement de la couche d'ozone, en particulier au-dessus des régions polaires, créant ce que l'on appelle le trou dans la couche d'ozone. Des efforts internationaux (Protocole de Montréal, notamment) ont été déployés pour réglementer les substances appauvrissant la couche d'ozone stratosphériqueet ont contribué à la stabilisation et à la restauration partielle de celle-ci.
L'ozone est également présent en concentrations moindres dans la troposphère, la couche la plus basse de l'atmosphère, qui s'étend de la surface terrestre jusqu'à environ 10 kilomètres d'altitude. Il y est le résultat de réactions chimiques  impliquant des polluants atmosphériques, tels que les oxydes d'azote et les composés organiques volatils, émis par les activités humaines (à commencer par la combustion de carburants fossiles). Contrairement à l'ozone stratosphérique, l'ozone troposphérique est considéré comme un polluant susceptible d' affecter la santé humaine.
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