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R
Rad. - Le rad est une ancienne unité de mesure de la dose absorbée de radiation ionisante. Cette unité mesure la quantité d'énergie déposée dans la matière par la radiation. Un rad correspond à l'absorption d'une énergie de 0,01 joule par kilogramme de matière irradiée. Cela signifie que si une substance reçoit une dose de radiation de 1 rad, elle absorbe 0,01 joule d'énergie provenant de la radiation ionisante par kilogramme de masse.  Le rad a été remplacé par le gray (Gy) dans le système international d'unités (SI) pour mesurer la dose absorbée.

Radiant (Les étoiles filantes). - Direction ou région du ciel de laquelle, par effet de perspective, semblent provenir les étoiles filantes d'un même essaim. La position du radiant d'un essaim donné varie légèrement au cours d'une même période d'activité du fait du mouvement de révolution de la Terre sur son orbite pendant ce laps de temps. Cette position varie également d'une année sur l'autre, du fait des perturbations orbitales d'origines diverses que subit l'essaim, ainsi que de la façon doot se répartissent dans l'espace les concentrations de poussières qui le composent. La localisation des radiants sur les cartes de l'Atlas des constellations doit donc être considérée comme seulement indicative. 

Radiation. - Synonyme de rayonnement. Energie propagée sous la forme d'une onde.

Radio (rayonnement). - Domaine du spectre électromagnétique correspondant à toutes les longueurs d'ondes supérieures à celles de l'infrarouge. Le rayonnement radio est celui dont les photons transportent individuellement le moins d'énergie.

Radioactivité. - Transformation un noyau atomique en un autre noyau (voir désintégration) avec émission d'énergie sous forme notamment de rayonnement alpha, bêta ou gamma, définissant chacun un type de radioactivité.

Radioastronomie*. - Branche de l'astronomie qui étudie les astre au travers de leur émission de rayonnement électromagnétique de grande longueur d'onde (domaine radio). Le champ d'étude de la radioastronomie est principalement l'univers froid.

Radiogalaxie. - Galaxie à l'origine d'un important rayonnement  électromagnétique dans la gamme des ondes radio. Ces galaxies sont caractérisées par des jets de plasma qui s'étendent à partir du noyau galactique actif. Elles sont généralement classées en deux catégories principales : les radiogalaxies à doubles lobes et les radiogalaxies à jets. Les radiogalaxies à doubles lobes présentent des jets qui s'étendent symétriquement à partir du noyau actif, formant des lobes radio distincts à chaque extrémité. Les radiogalaxies à jets montrent des jets étroits et rectilignes sans lobes bien définis.

Radiolarite. - Roche sédimentaire qui se forme à partir des squelettes de radiolaires. Les radiolaires sont des protozoaires planctoniques qui possèdent des coquilles siliceuses. Au fil du temps, ces coquilles s'accumulent au fond des océans pour former des dépôts de sédiments riches en silice, qui se compactent et se cimentent pour former la roche radiolarite. La radiolarite est caractérisée par sa couleur souvent grisâtre à bleuâtre et sa texture fine, composée de petits grains siliceux. En raison de la nature délicate des coquilles de radiolaires, la roche peut être très fragile et sujette à la fragmentation. La radiolarite est souvent associées à des zones de subduction et des marges continentales actives, où des processus tectoniques et sédimentaires se produisent. Au fil du temps, les radiolarites peuvent être enfouies en profondeur et subir des transformations chimiques et minérales sous l'effet de la pression et de la température, évoluant parfois en roches métamorphiques.

Radiosource. - Source astronomique de rayonnement qui se manifeste notablement dans le domaine radio du spectre. Il existe plusieurs types de radiosouces. Citons :  les radioétoiles, qui sont des étoiles émettant des ondes radio en relation à des processus tels, par exemple, que les éruptions et les vents stellaires; certains pulsars; les radiogalaxies (V. ci-dessus) et les quasars qui sont des noyaux actifs de galaxies très éloignés et extrêmement lumineux. Certains objets du Système solaire, peuvent également émettre un rayonnement radio, par exemple du fait des interactions avec le vent solaire.

Radiotélescope. - Instrument astronomique utilisé pour étudier les émissions dans le domaine radio du spectre électromagnétique. 

Radium (Ra). - Elément de numéro atomique 88, découvert en 1898 par Marie Curie, Pierre Curie et Debierre, dans résidus barytiques obtenu cours du traitement du pechblende. Le métal alcalino-ferreux a été isolé par l'électrolyse de son chlorure, en présence de mercure; il fond à 700°C, décompose l'eau à froid; il est analogue au baryum, dont il a l'aspect; sa masse atomique est 226,05, le sel le plus usuel est le bromure RaCI2- 2H2O. Le radium un élément radioactif : son atome, en une période de 2900 ans, se décompose en donnant de hélium et une émanation gazeuse (nilon), qui dépose elle-même, en dégageant de l'hélium, de nouvelles substances radioactives (radiums A, B, C,... F). Le radium est lui-même un produit de transformation de l'atome d'uranium; durant ses transmutations, le radium émet une grande quantité d'énergie (1 gramme de radium donne une quantité d'énergie égale à celle développée dans la combustion de 300 kilogrammes de charbon), traduite par une élévation de température et l'émission de diverses radiations: 90 % de particiles Alpha, formés de particules d'hélium électrisées positivement, 9 % de rayons Bêta ou rayons cathodiques d'électrons négatifs et 1% de rayons gamma (ryonnement électromagnétique de haute hénergie). Ces radiations ionisent les gaz, impressionnent la plaque photographique, déterminent la fluorescence, etc. Elles ont également une action physiologique, entraînent la destruction des tissus.

Radon (Rn). - Corps simple de numéro atomique 86; masse atomique :  222. C'est un gaz noble radioactif. Ce gaz est incolore, inodore et insipide. Le radon se forme par la désintégration radioactive de l'uranium-238 et du radium-226 présents dans le sol, les roches et l'eau souterraine. Il peut s'infiltrer dans les bâtiments à partir du sol par des fissures, des fissures dans les fondations, des conduites d'eau, etc.

Raie spectrale. - Lorsqu'on disperse un rayonnement lumineux pour former un spectre*, on constate dans de nombreux cas (notamment lorsqu'il s'agit de rayonnements astronomiques) que des radiations, correspondant à certaines longueurs d'ondes ou fréquences sont plus faible, voire absentes, et que d'autres en revanche sont très intenses. Cela se traduit sur le spectre sous forme de raies sombres (raies en absorption) ou brillantes (raies en émission) respectivement. Les conditions de température et de pression, ainsi que la présence ou non de champs magnétiques et électriques influent sur les caractéristiques d'un tel spectre. Certaines raies peuvent être plus ou moins larges, plus ou moins floues, elles sont parfois dédoublées. Mais ce qui le paramètre fondamental est la composition chimique du gaz impliqué. La succession de ces raies forment des ensembles ou systèmes qui sont d'abord caractéristiques des éléments chimiques responsables de l'émission (ou de l'absorption) des radiations concernées. Et c'est donc seulement secondairement que l'intensité de ces raies, leur largeur, etc., informent sur les conditions physiques qui dans lesquelles se trouvent ces éléments. 

Raman (effet). - Pénomène optique découvert par C. V. Raman en 1928, qui met en évidence la diffusion inélastique de la lumière lorsqu'elle interagit avec la matière. Lorsqu'un faisceau de lumière monochromatique, tel que celui provenant d'un laser, traverse un matériau, une partie de la lumière est dispersée. La majorité de cette lumière dispersée suit la loi de la diffusion élastique, ce qui signifie que sa fréquence (ou longueur d'onde) reste inchangée. Cependant, une petite fraction de la lumière dispersée subit une interaction inélastique avec les molécules du matériau, ce qui entraîne un changement de fréquence. Ce changement de fréquence dans la lumière dispersée, est connu  sous le nom de décalage de fréquence Raman. Il est caractéristiques des vibrations moléculaires du matériau traversé.

Rankine (cycle de). - Cycle thermodynamique  utilisé dans les centrales électriques à vapeur pour convertir la chaleur en travail mécanique, qui peut ensuite être utilisé pour générer de l'électricité. Le cycle de Rankine commence par la compression de l'eau à l'état liquide. Cela est généralement réalisé à l'aide d'une pompe qui augmente la pression de l'eau, ce qui élève également son point d'ébullition. L'eau comprimée est ensuite acheminée vers un échangeur de chaleur, où elle est chauffée à une température élevée en utilisant de la chaleur provenant d'une source externe, telle qu'une chaudière à combustible ou un réacteur nucléaire. L'eau se transforme en vapeur à haute pression et haute température. La vapeur à haute pression est dirigée vers une turbine, où elle se détend en traversant des aubes de turbine. La détente de la vapeur crée un mouvement rotatif dans la turbine, générant ainsi du travail mécanique. La vapeur se refroidit et se transforme progressivement en vapeur à basse pression. La vapeur à basse pression qui sort de la turbine est envoyée dans un condenseur, où elle est refroidie par un fluide de refroidissement, généralement de l'eau froide. La vapeur se condense et redevient de l'eau liquide à haute pression, prête à être comprimée à nouveau dans le cycle. Le cycle de Rankine est un cycle fermé, ce qui signifie que l'eau est réutilisée dans le système. L'énergie thermique provenant de la chaleur ajoutée dans le processus de chauffage est convertie en travail mécanique dans la turbine, qui peut ensuite être utilisé pour entraîner un générateur électrique et produire de l'électricité.

Raoult (lois de). - Relations thermodynamiques qui décrivent le comportement des solutions idéales binaires, c'est-à-dire des mélanges de deux composants purs. Elles ont été formulées par François-Marie Raoult au XIXe siècle, et sont basées sur l'hypothèse que les interactions entre les molécules des différents composants et les interactions entre les molécules d'un composant et celles du solvant sont similaires.

La première loi de Raoult : Elle s'applique aux pressions partielles des composants dans la solution. Selon cette loi, la pression partielle d'un composant dans une solution idéale est égale au produit de la pression de vapeur du composant pur (à la même température) par la fraction molaire de ce composant dans la solution. 

La deuxième loi de Raoult : Elle concerne les températures d'ébullition des composants dans une solution idéale. Selon cette loi, la température d'ébullition d'un composant dans une solution est égale à la température d'ébullition du composant pur (à la même pression) diminuée d'un terme proportionnel à la fraction molaire de ce composant dans la solution.

Dans les solutions réelles, les interactions moléculaires peuvent différer. Cependant, les lois de Raoult fournissent une bonne approximation pour de nombreux systèmes dilués et sont souvent utilisées comme base pour des calculs et des prédictions dans les études thermodynamiques des solutions.

Ras de marée (ou tsunami). - Soulèvement puissant et soudain des eaux de la mer. Le phénomène du ras de marée est produit par des lames sourdes qui grossissent rapidement et se brisent sur les côtes en élevant considérablement le niveau des eaux. Le raz de marée peut durer plusieurs jours et causer d'incalculables désastres. C'est à un accident de ce genre qu'est due la formation du Zuyderzee.

Rayleigh (diffusion) = Diffusion élastique. - Type de diffusion de la lumière qui se produit lorsque la longueur d'onde de la lumière est beaucoup plus petite que la taille des particules ou des obstacles à travers lesquels elle se propage. La probabilité de diffusion de Rayleigh est proportionnelle à la quatrième puissance de la longueur d'onde de la lumière incidente. Elle estst donc d'autant plus intense pour des longueurs d'onde plus courtes. La diffusion de Rayleigh est isotrope et, contrairement à la diffusion Compton, qui est associée à un changement d'énergie des photons, la diffusion de Rayleigh n'entraîne pas de changement d'énergie significatif des photons. La diffusion de Rayleigh explique notamment pourquoi le ciel est bleu pendant la journée, car la lumière du soleil a une longueur d'onde plus courte dans la région bleue du spectre visible.

Rayleigh (onde de). - Onde qui se propage le long de la surface d'un milieu élastique, comme la terre, l'eau ou tout autre matériau solide. Les ondes de Rayleigh se forment lorsque des ondes sismiques ou des ondes acoustiques se propagent à travers un milieu, mais sont confinées près de sa surface. Elles se caractérisent par un mouvement elliptique des particules du milieu, dont le diamètre diminue avec la profondeur. 

Rayonnement. - Emission ou propagation d'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques ou de particules. Exemples : le rayonnement électromagnétique qui est une forme de rayonnement se propageant sous forme d'ondes électromagnétiques, sans nécessiter un milieu matériel pour se déplacer; la radioactivité, qui est le rayonnement émis par des substances radioactives.

Rayonnement ionisant. - On désigne ainsi un rayonnement qui a suffisamment d'énergie pour éjecter les électrons des atomes, créant ainsi des ions chargés. Il comprend les rayons X, les rayons gamma et les particules alpha (noyaux d'hélium chargés positivement) et bêta (électrons ou positrons). 

Rayonnement non ionisant. -  Rayonnement d'énergie moindre, incapable d'éjecter les électrons des atomes. Cela comprend les ondes radio, les micro-ondes, les infrarouges, la lumière visible et les ultraviolets de faible énergie.

Rayonnement cosmique. - Flux de particules (protons, noyaux d'atomes, électrons et  positons, etc.) hautement énergétiques (de quelques mégaelectronvolts à plusieurs téraélectronvolts), qui voyagent à des vitesses proches de celle de la lumière. Le rayonnement cosmique provient de l'espace et  traverse notre Galaxie ainsi que d'autres galaxies. Il peut être engendré par diverses sources cosmiques, telles que des explosions et restes de supernovas, des noyaux actifs de galaxies, des sursauts gamma, des étoiles à neutrons, des régions de formation d'étoiles et d'autres phénomènes astrophysiques. Les particules du rayonnement cosmique sont accélérées à des vitesses élevées par des processus énergétiques tels que les ondes de choc de supernovas ou des champs magnétiques puissants. Lorsque le rayonnement cosmique atteint l'atmosphère terrestre, il interagit avec les atomes et les molécules de l'atmosphère, ce qui crée des cascades ( = gerbes atmosphériques) de particules secondaires souvent instables et se désintégrant en d'autres particules. 

Rayonnement cosmologique  = Fond diffus cosmologique = CMB (Cosmic microwave background) = Rayonnement fossile. - Rayonnement électromagnétique présent dans tout l'univers observable.  Le rayonnement cosmologique a été émis environ 380 000 ans après le début de l'expansion de l'univers, lorsque celui-ci s'est suffisamment refroidi pour permettre aux électrons et aux protons de se combiner pour former des atomes neutres (principalement de l'hydrogène). À partir de ce moement, la lumière dont le parcours à longue distance était jusque-là bloqué par ses interactions avec les électrons, a pu se propager librement, formant ainsi le rayonnement cosmologique. Celui-ci, lors de son émission avait une température de quelques milliers de degrés. L'expansion de l'univers a été ensuite corrélative du refroidissement de ce rayonnement, qui lorsqu'il est capté aujourd'hui a une  température moyenne d'environ 2,7 K ( = -270,15 °C), quelle que soit la direction de l'espace dans laquelle on la mesure (on dit que le rayonnement cosmologique est isotrope). Il présente cependant de très faible fluctuations de température de température révélant des anisotropies spatiales, qui sont des indices importants pour comprendre les structures de l'univers primordial (fluctuations initiales de densité).

Rayonnement thermique = Rayonnement de corps noir. - Rayonnement électromagnétique émis par un objet en raison de sa température. Tous les objets qui ont une température au-dessus du zéro absolu (0 K ou -273,15°C) émettent du rayonnement thermique. Ce rayonnement est une conséquence directe de l'agitation thermique des particules subatomiques (comme les électrons) à l'intérieur de l'objet (Corps noir).

Rayon vecteur (astronomie). - On appelle rayon vecteur la droite tirée du centre d'une planète au centre du Soleil ou du centre d'un satellite au centre de la planète principale, ou encore, d'une façon plus générale, du centre d'un astre à son centre de révolution. Ce centre n'est autre, en effet, que l'un des foyers de la courbe elliptique décrite par l'astre, de son orbite, d'où l'appellation de rayon vecteur. Le rayon vecteur mesure à chaque instant la distance de la planète au Soleil, du satellite à la planète principale. Il balaie, au cours d'une révolution, toute la surface de l'orbite, et l'aire qu'il engendre en un temps donné est proportionnelle à ce temps, autrement dit, il décrit des aires égales en des temps égaux; c'est la loi de Kepler dite la loi des aires.

Rayons X. - Rayonnement électromagnétique de haute énergie qui appartient à la partie du spectre situé entre le rayonnement ultraviolet et le rayonnement gamma. Les rayons X ont été découverts en 1895 par Wilhelm Conrad Röntgen, quand il a remarqué qu'un tube de décharge électrique émettait un rayonnement invisible capable d'impressionner une plaque photographique et de traverser certains matériaux. Certains objets célestes émettent des rayons X (étoiles à neutrons, trous noirs, galaxies actives, amas de galaxies, plasma interstellaire et intergalactique). Le rayonnement cosmique (ci-dessus) provenant de l'espace, qui interagit avec l'atmosphère terrestre, crée aussi des rayons X.

Réactance. -  Grandeur qui mesure l'opposition d'une conducteur au passage d'un courant alternatif. Elle est mesurée en ohms (Ω), tout comme la résistance, mais dépend aussi de la fréquence du courant et des propriétés inductives et capacitives des composants du circuit électrique. On distingue ainsi : 

La réactance inductive (XL)  se produit dans les bobines (ou inductances) lorsque le courant alternatif change de direction. En raison de l'inductance de la bobine, un changement de courant génère une tension induite qui s'oppose à ce changement. La réactance inductive est proportionnelle à la fréquence (f) du courant alternatif et à l'inductance (L) de la bobine :  XL = 2πfL

 • La réactance capacitive (XC) se produit dans les condensateurs. Un condensateur stocke de l'énergie sous forme de charge électrique. Lorsque la tension alternative change, le condensateur libère ou absorbe cette charge, créant ainsi une réactance qui varie en fonction de la fréquence (f) et de la capacité (C) du condensateur : XC = 1/(2πfC)

La réactance, en combinaison avec la résistance, définit l'impédance totale d'un circuit, qui est'une mesure globale de la résistance au courant alternatif, prenant en compte à la fois la résistance et la réactance. L'impédance est généralement représentée sous forme d'un nombre complexe, où la partie réelle correspond à la résistance et la partie imaginaire correspond à la réactance.

Réaction (mécanique). - L'une des lois fondamentales de la mécanique est le principe de l'égalité entre l'action et la réaction. Ce principe, dû à Newton, peut s'énoncer ainsi : si un point matériel A est sollicité par une force émanant d'un autre point matériel B, réciproquement lepoint B est sollicité par une force égale et contraire émanant de A. Le principe s'étend au cas où un point matériel exerce une certaine pression sur une surface donnée: la surface exerce, de son côté, sur le point une force égale et, opposée d la première, qui s'appelle la réaction de la surface. Quand il n'y a pas de frottement, c.-à-d. quand la surface est infiniment polie, sa réaction est dirigée suivant la normale, et il en est de même, par conséquent, de la pression du point sur la surface. La même chose a lieu quand, au lieu d'une surface, on considère une courbe rigide; mais lors même qu'il s'agit d'une courbe sans frottement, la réaction n'a pas une direction déterminée a priori : on sait seulement que cette direction est comprise dans le plan normal à la courbe. Le principe de Newton s'applique encore au contact de deux corps quelconques : Chacun des corps exerce sur l'autre, au point de contact, nue certaine pression, et ces deux pressions sont égales et directement opposées. L'égalité entre l'action et la réaction a une grande importance dans l'établissement des équations de la dynamique, parce qu'elle montre que, dans un système quelconque, les forces intérieures, c.-à-d. les attractions on répulsions mutuelles des points matériels du système, étant deux à deux égales et opposées, se détruisent mutuellement en projection sur un axe ou dans le calcul des moments par rapport à un axe, ce qui dispense souvent d'en tenir compte.

Réaction chimique. - Tout processus chimique dans lequel une ou plusieurs substances (réactants) sont transformées en une ou plusieurs substances différentes (produits). Certaines réactions chimiques ne sont possibles qu'avec un apport d'énergie (réactions endothermiques); d'autres au contraire libèrent de l'énergie (réactions exothermiques).

Réaction nucléaire. - Processus au cours duquel les noyaux atomiques subissent des changements, entraînant des transformations dans les types d'atomes, de noyaux ou de particules impliqués. Contrairement aux réactions chimiques, qui impliquent généralement des échanges d'électrons et ne modifient pas les noyaux atomiques, les réactions nucléaires modifient la composition des noyaux atomiques et peuvent libérer des quantités significatives d'énergie. On range parmi les réactions nucléaires : la fission nucléaire, la fusion thermonucléaire, les réactions de désintégration nucléaire, la capture de neutrons par un noyau.

Récif. - Chaîne de rochers ou d'édifices coralliens à fleur d'eau. Les récifs coralliens se forment à partir de colonies de coraux qui sécrètent des exosquelettes calcaires. Au fil du temps, les coraux morts se déposent et se solidifient pour former des structures observées.

Récifien (océan). - Paléo-océan hypothétique qui se serait situé entre les masses continentales de Laurentia et de Baltica au cours du Protérozoïque. Son existence a été proposée pour expliquer les relations géologiques entre des roches et des formations spécifiques trouvées dans les régions de Laurentia (Amérique du Nord) et de Baltica (une partie de l'Europe).

Recombinaison. - Processus dans lequel un atome ou une molécule neutre se forme à la suite de la combinaison d'un ion positif et d'un ion négatif ou d'un électron. Il y a recombinaison, par exemple, quand un ion hydrogène H+ capture un électron pour former un atome neutre :

H+ + e- H
Lors de la recombinaison, l'espèce neutre formée se trouve généralement dans un état excité. Elle pourra revenir ensuite à son état fondamental en franchissant un ou plusieurs niveaux d'énergie, ce qui se traduira, entre deux niveaux, par l'émission d'un rayonnement électromagnétique (raie en émission dans un spectrographe) dont la fréquence correspondra à la différence d'énergie entre ces niveaux. Dans l'exemple de la recombinaison de l'hydrogène, une émission lumineuse, signature d'un processus de recombinaison, est particulièrement importante en astronomie (car elle est dans la partie visible du spectre) : elle correspond à la transition entre les niveaux n=3 et n =2, et prend le nom d'émission (ou de raie) H (656,3 nanomètres) . C'est à elle que les nébuleuses brillantes doivent leur couleur rouge.

RedoxOxydoréduction.

Redshift (= décalage spectral vers le rouge). Terme qui s'emploie spécialement pour désigner le décalage affecté par les longueurs d'onde d'un rayonnement soumis à un champ de gravitation

• Lorsqu'il s'agit de l'effet du champ de gravitation global de l'univers, et le redhift traduit l'expansion cosmique (ce que l'on précise parfois en le désignant sous le nom de redshift cosmologique). Il est alors un indicateur de distance pertinent pour définir l'éloignement des galaxies. (La distance des astres)

• Mais ce peut être aussi l'effet d'un champ de gravitation local (par exemple, le décalage vers le rouge de la lumière qui émane d'une naine blanche, astre dense, au champ de gravitation intense). Dans ce cas le redshift est l'expression d'un phénomène appelé effet Einstein.

Réducteur. - Substance chimique qui a la capacité de faciliter une réduction dans une réaction chimique. La réduction implique le gain d'électrons par une substance, ce qui conduit généralement à une diminution du nombre d'oxydation de cette substance. Les réducteurs eux-mêmes subissent une oxydation dans le processus, en perdant des électrons. Les réducteurs sont donc des substances qui ont tendance à perdre des électrons et à favoriser la réduction d'autres substances en acceptant ces électrons. En perdant des électrons, les réducteurs augmentent généralement leur propre nombre d'oxydation.

Réduction. - En chimie, partie d'un processus d'oxydo-réduction correspondant à une acquisition d'électrons, généralement accompagnée d'une diminution du nombre d'oxydation de cette substance. Les réactions de réduction sont souvent associées à une augmentation de la stabilité chimique de la substance impliquée, car l'addition d'électrons peut réduire sa réactivité. 

Réflexion. - Changement de direction d'un corps ou d'un rayonnement après avoir choqué un autre corps. Changement de direction des ondes lumineuses ou sonores qui tombent sur une surface réfléchissante.  Lorsqu'un rayon lumineux (rayon incident) vient frapper une surface réfléchissante séparant deux milieux, une partie de la lumière retourne au premier milieu (rayon réfléchi), l'autre pénètre dans le second (rayon réfracté). Les lois de la réflexion sont les suivantes :

1° Le rayon incident, la normale au point d'incidence et le rayon réfléchi sont dans un même plan, appelé plan d'incidence;

2° L'angle d'incidence (angle formé par le rayon incident et la normale) est égal à l'angle de réflexion (angle formé par le rayon réfléchi et la normale). 

Il en résulte que les rayons émanés d'une source et tombant sur un miroir plan se comportent, après rédexion, comme s'ils émanaient d'un point symétrique de la source par rapport au miroir : c'est l'image de la source lumineuse.

Référentiel. - Cadre de référence ou système de coordonnées, constitué d'un repère spatial associé à un axe de coordonnées temporelles.  Un référentiel inertiel est un référentiel dans lequel un objet isolé, en l'absence de forces, soit immobile, soit en mouvement rectiligne uniforme (c'est-à-dire sans accélération). Les lois du mouvement de Newton s'appliquent de manière simple dans un référentiel inertiel. Un référentiel non inertiel est un référentiel dans lequel un objet subit une accélération en l'absence de forces externes équilibrantes. Par exemple, un observateur à l'intérieur d'un ascenseur en chute libre ressent une force apparente vers le haut, bien que l'ascenseur et tout ce qu'il contient soient en fait en chute libre. Dans un tel cas, les lois de la physique sont modifiées pour tenir compte de cette accélération. Le choix du référentiel dépend souvent de la simplicité de la description d'un problème donné. Les référentiels inertielles sont couramment utilisés car ils simplifient les lois de la physique. Cependant, dans certaines situations, un référentiel non inertiel peut être plus approprié pour décrire un phénomène spécifique. Lorsqu'on passe d'un référentiel à un autre en mouvement relatif, les grandeurs physiques telles que la position, la vitesse, l'accélération, le temps, etc., peuvent se transformer. Les transformation de de Galilée s'applique dans le contexte de la mécanique classique; dans le contexte de la relativité restreinte on recourt aux de  transformations de Lorentz

Réfraction. - Changement de direction qu'éprouve la lumière ou d'un autre rayonnement en passant d'un milieu dans un autre. Lorsqu'un rayon lumineux passe obliquement d'un milieu transparent dans un autre, il change de direction. Il se réfracte, se rapprochant ou s'écartant de la perpendiculaire, selon que la vitesse du rayonnement est plus ou moins importante dans l'un et l'autre corps. Ainsi, un bâton plongé dans l'eau paraît brisé et raccourci, car la partie immergée semble pour notre oeil relevée vers la surface de ce liquide, plus réfringent quel air. Le plan du rayon incident et de la normale à la surface de séparation des deux milieux se nomme le plan d'incidence. Le rayon réfracté et la normale déterminent le plan de réfraction.  Les lois de la réfraction, énoncées par Descartes, sont les suivantes :

1° Le rayon réfracté reste dans le plan d'incidence;

2° Quelle que soit la direction du rayon incident, le rapport du sinus de l'angle d'incidence au sinus de l'angle de réfraction demeure constant pour deux mêmes milieux.

Le rapport constant entre le sinus de l'angle d'incidence et le sinus de l'angle de réfraction s'appelle indice de réfraction du deuxième milieu par rapport au premier. Les indices de réfraction par rapportait vide sont appelés indices absolus. L'indice de l'air par rapport au vide est très voisin de 1, de sorte que l'indice absolu d'un corps diffère très peu de son indice par rapport à l'air. Si la lumière passe dans un milieu plus réfringent, le rayon incident, normal à la surface de séparation, la traverse sans déviation. Quand l'angle d'incidence augmente, l'angle de réfraction croît également, mais moins vite, et, pour l'incidence rasante (i= 90°), il atteint sa plus grande valeur (angle limite); pour le verre, cet angle est de 41°48'. dans la réfraction en sens inverse, de l'eau dans l'air par exemple, si le rayon arrive sur la surface de séparation sous un angle supérieur à 41° 48', la réfraction ne se fait plus : il y a réflexion; on dit alors qu'il y a réflexion totale. C'est à un phénomène de réflexion totale que l'on attribue le mirage. - Les lois de Descartes ne s'appliquent qu'à un milieu homogène. Pour les corps non isotropes, c'est-à-dire cristallisés dans un autre système que le système cubique, à un seul rayon incident correspondent le plus souvent deux rayons réfractés distincts : c'est le phénomène de double réfraction. L'un des rayons réfractés (rayon ordinaire) suit les règles de Descartes, l'autre (rayon extraordinaire) n'y obéit pas. - En astronomie, on considère la réfraction due à l'atmosphère terrestre qui dévie les rayons lumineux qui nous parviennent des astres et, par suite, la distance zénithale des astres que nous observons n'est pas la vraie distance. La différence entre la distance zénithale vraie et la distance zénithale apparente s'appelle la réfraction astronomique et oblige à corriger les nombres fournis par les observations directes. Lorsqu'un astre paraît être à l'horizon, il est en réalité 33' au-dessous. C'est encore à cause de la réfraction que le soleil et la lune nous apparaissent à l'horizon légèrement aplatis dans le sens vertical.

Régions HI / HII. - Régions du milieu interstellaire riches en hydrogène. HI définit l'hydrogène neutre; HII l'hydrogène ionisé. Dans ce dernier cas on observe une nébuleuse brillante, de couleur rouge.

Régolithe. - Roche pulvérulente formant la couche superficielle du sol de la Lune. Ce régolithe  résulte du bombardement permanent de la croûte lunaire par des météorites. - Le terme est aussi employé pour désigner la couche superficielle de roches ainsi fragmentés et pulvérisées sur les autres corps du Système solaire dépourvus d'atmosphère (astéroïdes et diverses planètes naines)

Relativité*. - Nom de plusieurs théories qui justifient la manière dont s'expriment les lois physiques dans des référentiels en mouvement relatif les uns par rapport aux autres. La relativité de Galilée, établie dans le contexte de la physique classique (physique newtonienne) suppose l'espace et le temps absolus. La relativité restreinte d'Einstein conduit à considérer des différences dans la mesure des durées pour des référentiels en mouvement relatif et introduit le concept d'espace-temps; elle établit par ailleurs l'équivalence de la masse et de l'énergie. La relativité générale, due également à Einstein, qui est une théorie de la gravitation, établit la manière dont la masse-énergie intervient dans la géométrie de l'espace-temps.

Rendement énergétique. - Mesure de l'efficacité d'un système, d'un processus ou d'un appareil à convertir une forme d'énergie en une autre ou à accomplir un travail utile. Le rendement est exprimé sous forme de pourcentage et indique quelle fraction de l'énergie fournie à un système est réellement utilisée pour effectuer le travail souhaité, par opposition à celle qui est perdue sous forme de chaleur, de bruit, de frottement, ou d'autres formes d'énergie dissipée. Un rendement élevé signifie que peu d'énergie est perdue, tandis qu'un rendement faible indique que beaucoup d'énergie est gaspillée.

Rendement d'une réaction chimique. - Le rendement d'une réaction chimique (souvent exprimé en pourcentage) mesure la quantité réelle de produit obtenue par rapport à la quantité théorique attendue en fonction des calculs stoechiométriques. Il peut être utilisé pour évaluer l'efficacité d'une réaction.

Repère. - Système de coordonnées qui permet de localiser un point ou de décrire une position. Un repère est généralement constitué d'axes (par exemple, un système de coordonnées cartésiennes avec des axes x, y et z) et d'unités de mesure. Les positions et les directions des objets sont données par des vecteurs dans ce repère. Par exemple, en géométrie, un repère cartésien utilise les coordonnées (x, y, z) pour localiser un point dans l'espace tridimensionnel.

Réseau de diffraction. - Dispositif optique utilisé pour disperser la lumière en la faisant passer à travers une série de fentes ou de lignes fines gravées sur une surface. Lorsque la lumière traverse un réseau de diffraction, chaque fente ou ligne agit comme une source ponctuelle de lumière. La lumière est alors diffractée et se propage dans différentes directions. En fonction de l'angle de diffraction, différentes longueurs d'onde de lumière sont dispersées, ce qui permet d'observer un spectre de couleurs ou de mesurer les propriétés de la lumière incidente.

Réseau 'cristallin. - Sructure tridimensionnelle régulière et périodique formée par les atomes, ions ou molécules dans un cristal et dictée par les forces interatomiques ou intermoléculaires. Dans un réseau cristallin, les atomes, ions ou molécules sont disposés de manière ordonnée, formant des motifs répétitifs à travers tout le cristal. Ces motifs répétitifs sont appelés motifs de base ou motifs unitaires. Ils peuvent être représentés par des cellules élémentaires, qui sont les unités de base du réseau cristallin. Les symétries et la structure observées dans un réseau cristallin répondent à septs classes de bases, appelées systèmes cristallins, et qui sont définis en fonction des longueurs et des angles entre les côtés du réseau cristallin  :

Système cubique : Dans ce système, les atomes sont arrangés de manière à former un réseau cubique. Les trois axes sont de longueur égale et forment des angles de 90 degrés entre eux. Il existe trois types de réseaux cubiques : 
+ cubique simple, 

+ cubique centré (avec un atome supplémentaire au centre de chaque face); 

+ cubique à faces centrées (avec un atome supplémentaire au centre de chaque face et un à chaque coin).

Système tétragonal : dans ce système,  les atomes forment un réseau avec une symétrie tétragonale. Deux axes sont de longueur égale et forment des angles de 90 degrés entre eux, tandis que le troisième axe est perpendiculaire aux deux premiers et de longueur différente.
Système hexagonal : Dans ce système, les atomes forment un réseau hexagonal. Les trois axes forment des angles de 60 degrés entre eux. Deux axes sont de longueur égale, tandis que le troisième est perpendiculaire aux deux premiers et de longueur différente. 

Système orthorhombique : Dans ce système, les atomes forment un réseau avec une symétrie orthorhombique. Les trois axes ont des longueurs différentes et forment des angles de 90 degrés entre eux. 

Système rhomboédrique : Dans ce système, les atomes forment un réseau avec une symétrie rhomboédrique. Il y a une seule longueur d'axe et les trois angles sont égaux, mais différents de 90 degrés.

Système monoclinique : Dans ce système, les atomes forment un réseau avec une symétrie monoclinique. Deux axes sont de longueur différente et forment un angle autre que 90 degrés, tandis que le troisième axe est perpendiculaire aux deux premiers.

Système triclinique : Dans ce système, les atomes forment un réseau avec une symétrie triclinique. Il y a trois axes de longueurs différentes et les angles entre eux sont tous différents de 90 degrés.

Chaque système cristallin peut présenter différentes structures cristallines spécifiques, appelées groupes d'espace. Les groupes d'espace décrivent les arrangements spécifiques des atomes dans le réseau cristallin, en tenant compte des symétries et des translations.

Les réseaux cristallins ont des propriétés particulières en raison de leur structure ordonnée. Ils peuvent présenter une symétrie cristalline, des plans de clivage spécifiques, des directions cristallographiques et des propriétés physiques anisotropes. La structure cristalline d'un matériau influence ses propriétés, telles que la conductivité électrique, la conductivité thermique, la dureté, la transparence, la réflectivité, etc.

Réservoir magmatique. - Structuresouterraine où le magma peut s'accumuler et être stocké avant d'être éventuellement éjecté lors d'éruptions volcaniques. Les réservoirs magmatiques se forment à des profondeurs variables sous la surface terrestre, dans la croûte ou même dans le manteau supérieur.

Résistance aérodynamique = Traînée aérodynamique. - Force qui s'oppose au mouvement d'un objet à travers un fluide (généralement l'air). Cette force est générée par l'interaction entre l'objet et le fluide environnant lorsque l'objet se déplace à une certaine vitesse. Elle provient principalement du frottement et de la déformation du fluide autour de l'objet en mouvement. À mesure que l'objet se déplace, il déplace le fluide et crée des zones de pression plus élevée à l'avant et de pression plus basse à l'arrière. Cette différence de pression exerce une force de résistance contre le mouvement de l'objet. La résistance aérodynamique peut être caractérisée par des coefficients de traînée. Le coefficient de traînée (Cd) est un nombre sans dimension qui décrit l'efficacité avec laquelle un objet génère de la traînée. Il dépend de la forme de l'objet, de sa surface, de son profil aérodynamique et d'autres facteurs. Un objet profilé et lisse aura généralement un coefficient de traînée plus faible.

Résistance électrique. - Grandeur mesurant l'opposition d'un circuit électrique à son parcours par un courant continu. La résistance R, mesurée en ohms (Ω), est reliée à la tension électrique U et à l'intensité I du courant par la loi d'Ohm : U=R.I., soit R = U/I.

Résistivité. - Propriété physique d'un matériau qui mesure sa capacité à résister au passage du courant électrique. C'est l'inverse de la conductivité et elle est étroitement liée à la résistance électrique d'un matériau, mais elle prend en compte les propriétés du matériau pour exprimer sa résistance spécifique et se mesure en fonctions des dimensions de ce matériau. Ainsi, la résistivité d'un matériau dépend de sa composition chimique, de sa structure cristalline et de sa température. Certains matériaux, appelés conducteurs, ont une faible résistivité (ils permettent le passage facile du courant électrique); d'autres, appelés isolants, ont une résistivité élevée (ils ne laissent pas passer facilement le courant). La résistivité, symbolisée par la lettre grecque ρ, est mesurée en ohms par mètre ou ohms-mètres (Ω.m) dans le système international (SI) et est reliée à la résistance par l'équation : R=ρL/S, soit ρ =RS/L, où  R est la résistance électrique du matériau (en ohms, Ω), L est la longueur du matériau à travers lequel le courant passe (en mètres), et S est la section droite du matériau (en mètres carrés).

Résolution. - Capacité d'un instrument à distinguer les détails fins ou les différences subtiles dans un signal ou un objet (Pouvoir de résolution). Elle renvoit à la précision avec laquelle l'instrument peut séparer deux objets proches ou détecter des variations dans une grandeur mesurée.

Résolution spatiale. - Capacité d'un instrument à distinguer les détails fins dans une image. Elle est souvent exprimée en termes de la plus petite distance ou de la plus petite taille d'objet que l'instrument peut résoudre, ou encore en termes d'angle (résolution angulaire). 
 • Résolution temporelle. - Capacité d'un instrument à mesurer ou à détecter des changements rapides dans le temps. 

Résolution spectrale. - Capacité d'un instrument à distinguer les différentes longueurs d'onde ou les différentes fréquences d'un signal. 

Résolution d'énergie. - Capacité d'un détecteur de rayonnement à mesurer avec précision l'énergie des particules détectées.

Tout instrument a une limite de résolution fondamentale dictée par les principes physiques et les limitations techniques. Par exemple, dans l'optique, la limite de résolution est définie par le phénomène de diffraction, qui limite la capacité de séparer les détails fins. Cette limite est généralement exprimée par le critère de Rayleigh.

Résonance. - Phénomène d'augmentation de l'amplitude d'une oscillation qui se produit lorsqu'on applique à un système physique une force périodique dont la fréquence (ou une composante de Fourier de cette fréquence) est égale ou proche d'une fréquence naturelle du système. Un tel mécanisme permet de compenser l'amortissement des oscillations (dissipation d'énergie) du système ou même de stocker de l'énergie dans celui-ci. Certains systèmes ont plusieurs fréquences de résonance. Les résonnances produisent avec tous les types de vibrations ou d'ondes : il existe des résonances mécaniques, des résonances acoustiques, des résonances dans les circuits électroniques, dans divers domaines de la physique quantique, etc.

En physique des particules, on appelle  résonance un état temporaire et instable d'une particule élémentaire qui se désintègre rapidement en d'autres particules. Les résonances se forment lorsqu'une collision entre particules crée une excitation temporaire dans le système, produisant une particule composite instable. Cette particule composite existe pendant une durée limitée avant de se désintégrer en d'autres particules plus stables. Les résonances se manifestent par la présence de pics de résonance dans les spectres de masse ou les distributions d'autres variables cinématiques. On peut attribuer aux résonances une masse, des modes de désintégration et une largeur, qui est  une mesure de la durée de vie de la résonance. Cette largeur est associée à la quantité d'énergie nécessaire pour la création de la résonance et à la probabilité de désintégration en d'autres particules. Une résonance avec une largeur plus étroite a une durée de vie plus longue et est plus sélective dans ses désintégrations, tandis qu'une résonance avec une largeur plus large a une durée de vie plus courte et se désintègre en un plus grand nombre de particules.

Réticule. - Dispositif optique utilisé dans divers instruments pour aider à la visée, à la mesure ou à l'alignement. Il est généralement composé d'une série de lignes, de points ou de marques disposés sur un plan, souvent à l'intérieur d'un oculaire ou d'un viseur.

Rétrogradation. - Mouvement apparent des planètes par lequel elles semblent, à certaines époques, se mouvoir de l'est à l'ouest, tandis que le sens général de leur mouvement est de l'ouest à l'est. Ce phénomène a beaucoup embarrassé les astronomes anciens, qui ne pouvaient en rendre compte que par la considération d'épicycles assez compliqués. Il est au contraire une conséquence immédiate du système de Copernic .

Réversibilité. - Possibilité pour un système physique de revenir à un état initial après avoir subi un processus ou une transformation. 
Le concept de réversibilité est présent dans de nombreux domaines (l'électromagnétisme, l'optique, la dynamique des fluides, etc.); il a une place particulière en chimie, en mécanique et surtout en thermodynamique : 

Réversibilité en chimie : Possibilité d'une réaction chimique de se produire dans les deux sens, en formant les produits à partir des réactifs ou en revenant aux réactifs à partir des produits. Une réaction chimique réversible peut être représentée par une double flèche (↔) dans une équation chimique.

Réversibilité en mécanique : Possibilité d'inverser le sens du mouvement ou du processus mécanique sans perte d'énergie ou de performance. Par exemple, un mouvement oscillatoire d'un pendule est réversible si le pendule peut revenir exactement à son point de départ sans friction ou résistance.

Réversibilité en thermodynamique : La notion de réversibilité prend ici tout son sens et aussi trouve sa limite. En thermodynamique, il y a réversibilité lorsqu'un  système retourne à son état initial, et que toutes les modifications du système et de son environnement peuvent être annulées sans perte d'énergie ni augmentation de l'entropie. Or le second principe de la thermodynamique rend cette situation assez théorique. Dans la réalité, de nombreux processus et transformations ne sont pas entièrement réversibles en raison de l'existence de phénomènes irréversibles tels que la dissipation d'énergie, la friction, les pertes thermiques ou la diffusion.

Révolution. - Mouvement d'un mobile qui accomplit une courbe fermée. Le terme s'applique particulièrement à la course des planètes autour du Soleil et, plus largement au mouvement d'un objet céleste autour d'un autre objet sous l'influence de la gravitation. Ce mouvement, expliqué par la loi de l'attraction de Newton, est décrit, dans le cas des orbites elliptiques, par les trois lois de Képler (loi des orbites, lois des aires et loi des périodes). Lorsque les forces gravitationnelles entre les objets en orbite sont équilibrées, le mouvement orbital est stable et les objets continuent à orbiter sans dévier de manière significative de leur trajectoire. Cependant, des influences extérieures, comme les interactions gravitationnelles avec d'autres objets, peuvent perturber l'orbite et entraîner des changements dans le mouvement.

Rhéique (océan). - Paléo-océan qui existait  au Mésozoïque, et plus précisément au cours du Jurassique et du Crétacé. Cet océan séparait la microplaque tectonique d'Avalonia (qui se trouvait à l'est) de la Laurasie (qui comprenait l'Amérique du Nord et l'Eurasie) à l'ouest. Au fil du temps géologique, en raison des mouvements tectoniques, l'océan Rhéique a commencé à se refermer. Les plaques tectoniques qui le bordaient ont convergé, provoquant la collision et la fusion des continents avoisinants. 

Rhénium (Re). - Corps simple de numéro atomique 75 et de masse atomique 186,2. C'est un métal blanc très réfractaire. Le Rhénium appartient au groupe des métaux de transition. Il se présente comme un métal argenté brillant, dense et malléable. Son point de fusion est de 3186 °C et son point d'ébullition de 5555 °C, ce qui en fait l'un des métaux avec les points de fusion et d'ébullition les plus élevés. Le rhénium est également un bon conducteur d'électricité et de chaleur. C'est un élément relativement rare. Il est principalement extrait comme sous-produit de l'extraction de molybdène et de cuivre.

Rhodium (Rh). - Corps simple métallique de numéro atomique 45. Il existe dans les minerais platinifères et a été découvert par Wollaston. Ce métal ressemble à l'aluminium; il est ductile et malléable au rouge seulement. Il a pour masse atomique 102,9, fond à 1970°C; sa densité est 12,33, Il forme avec le platine des alliages infusibles et inattaquables, dont on fait des pinces thermo-électriques et des ustensiles de laboratoire.

Rhyolite (pétrographie). - Roche volcanique extrusive qui se forme à partir de lave riche en silice lors d'éruptions volcaniques explosives ou effusives. Elle est composée principalement de quartz, de feldspath potassique, de plagioclase et de micas, soit une composition chimique similaire à celle du granit, La différence est qu' elle se forme à partir de lave en fusion. La rhyolite se caractérise par sa texture fine et vitreuse, généralement de couleur claire, allant du blanc au gris, en passant par le rose et le rouge. En raison de sa teneur élevée en silice, la rhyolite est très visqueuse. C'est ce qui explique que les éruptions rhyolitiques aient tendance à être explosives. Les formations de rhyolite peuvent se présenter sous forme de dômes volcaniques, de coulées de lave, de dépôts pyroclastiques ou de formations rocheuses stratifiées. La rhyolite peut également former des structures volcaniques complexes, telles que les caldeiras. On rencontre des rhyolites principalement : au mont Dore, intercalées, avec des perlites, dans la cinérite inférieure; en Islande, où elles forment, dans le Sud et le Sud-Est de l'île, un certain nombre de petites cimes, dont l'apparition est presque toujours liée à celle des solfatares ou geysers; en Hongrie et en Roumanie, où elles manifestent la même tendance à former des cimes isolées; dans les montagnes Rocheuses, où elles sont de beaucoup les roches les plus abondantes de la région.

Richter (échelle de). - Echelle logarithmique utilisée pour mesurer la magnitude d'un tremblement de terre. Chaque niveau entier sur l'échelle représente un multiple de 10 de l'amplitude des ondes sismiques enregistrées. Un tremblement de terre d'une magnitude de 5, par exemple, est 10 fois plus puissant qu'un tremblement de terre d'une magnitude de 4, et 100 fois plus puissant qu'un tremblement de terre d'une magnitude de 3. 

+ Magnitude inférieure à 3 : généralement non ressentie, mais enregistrée.

+ Magnitude de 3 à 3,9 : souvent ressentie, mais rarement cause de dommages.

+ Magnitude de 4 à 4,9 : secousse notable d'objets à l'intérieur des habitations, mais rarement cause de dommages importants.

+ Magnitude de 5 à 5,9 : peut causer des dommages majeurs aux bâtiments dans des zones plus éloignées.

+ Magnitude de 6 à 6,9 : peut causer une destruction jusqu'à des kilomètres autour de l'épicentre.

+ Magnitude de 7 à 7,9 : peut causer des dommages majeurs dans des zones plus vastes.

+ Magnitude de 8 ou plus : les tremblements de terre de cette magnitude sont rares. Ils peuvent causer des dommages catastrophiques sur de grandes distances.

La magnitude d'un tremblement de terre est différente de l'intensité ressentie à la surface. Pour évaluer les effets réels d'un tremblement de terre sur les personnes, les bâtiments et l'environnement, d'autres échelles comme l'échelle de Mercalli sont souvent utilisées en complément de l'échelle de Richter.

Rift. - Zone linéaire d'extension de la croûte terrestre, qui se forme lorsque les plaques tectoniques se séparent, provoquant un affaiblissement de la lithosphère et une ouverture le long de la zone de séparation. Les rifts sont généralement associés à la formation de nouvelles croûtes océaniques et sont souvent situés sur les fonds océaniques, mais ils peuvent également se produire sur les continents. Le processus de formation d'un rift commence par une tension de la lithosphère. Cette tension entraîne un amincissement et un étirement de la croûte terrestre dans la zone concernée. Des fractures se développent et les blocs de croûte se déplacent le long de ces failles. L'affaiblissement de la lithosphère conduit finalement à l'ouverture d'un bassin d'effondrement, appelé graben. Au fur et à mesure que le rift se développe, l'activité volcanique peut survenir. Les magmas remontent des profondeurs, créant des volcans et des rifts volcaniques. Les éruptions volcaniques dans les rifts sont souvent caractérisées par des laves basaltiques, qui sont riches en fer et en magnésium.

Rivière. - Nom généralement donné à un cours d'eau relativement important et affluent d'un autre cours d'eau. Les cours d'eau qui se jettent directement dans la mer sont normalement appelés des fleuves. Mais certains petits fleuves sont aussi souvent appelés rivières de mer (en Bretagne notamment).

Roche. - Masse de pierre de même structure. On distingue les roches d'origine interne, généralement cristallines, les roches sédimentaires, déposées sous les eaux, et les météorites, d'origine extra-terrestre.
Les roches éruptives, selon la proportion de silice qu'elles contiennent, sont dites acides (65 à 78%), neutres (55 à 65%), ou basiques (40 à 55%) ; ces dernières sont les plus lourdes. Les plus remarquables des roches cristallines sont le granit, la pegmatite, les syénites, diorites ,trachytes, etc. Parmi les roches sédimentaires, les unes sont d'origine détritique (sables, grès, argiles, etc.), les autres d'origine chimique (gypse, meulières), d'autres, enfin, d'origine organique (calcaires grossiers, craie, etc.). Quant aux roches météoritiques, elles sont le plus souvent ferrugineuses, et même quelquefois à peu prés entièrement constituées de fer natif (holosidérites).

Roche (limite de). - Distance à laquelle un objet peut se rapprocher d'un corps céleste avant d'être détruit par les forces de marée. La limite de Roche est calculée en égalisant les forces de marée avec la force de cohésion interne de l'objet. Si l'objet se trouve à une distance inférieure à la limite de Roche, il est détruit par les forces de marée et se désintègre en fragments. Si l'objet se trouve à une distance supérieure à la limite de Roche, il peut maintenir son intégrité structurale.

Rossby (ondes de) = ondes planétaires. - Ondes atmosphériques à grande échelle qui se propagent dans les régions périphériques des grands systèmes de circulation atmosphérique, tels que les courants-jets et les zones frontales. Elles ont été nommées d'après Carl-Gustaf Rossby, qui a contribué à leur compréhension. Ce sont des ondes de basse fréquence et de grande longueur d'onde qui se déplacent d'ouest en est, à des vitesses beaucoup plus lentes que les vents atmosphériques généraux. Elles sont générées par les variations de la force de Coriolis due à la rotation de la Terre et aux différences de température et de pression atmosphériques. Ces ondes sont souvent associées à des phénomènes météorologiques de grande échelle, tels que les dépressions et les anticyclones, ainsi qu'à des fluctuations dans les courants-jets. Elles sont responsables de la formation de configurations en méandres dans les courants-jets, où des crêtes et des creux se forment. Ces méandres peuvent être stationnaires pendant des périodes prolongées ou se déplacer lentement d'un endroit à un autre. Les méandres des ondes de Rossby peuvent influencer les modèles météorologiques à grande échelle, entraînant des changements de conditions météorologiques prolongées et des phénomènes tels que les blocages atmosphériques. L'interaction des ondes de Rossby avec d'autres systèmes atmosphériques, tels que les fronts et les masses d'air, peut influencer la formation et l'intensification des tempêtes et des systèmes météorologiques extrêmes. Ces ondes jouent également un rôle important dans la circulation océanique, où elles contribuent à la formation de gyres et à la redistribution de la chaleur à travers les océans.

Rosée. - La rosée consiste en de fines gouttelettes d'eau dont se couvrent les brins d'herbe et la surface supérieure des feuilles des petits végétaux avant ou peu après le lever du Soleil, quand l'air est humide et que le ciel est découvert. Dans ces conditions, la surface de la terre et les petits végétaux peuvent, en effet, par l'effet du rayonnement, abaisser leur température aux-dessous du point de rosée, de complète saturation. Le moindre abri supprime le rayonnement et la rosée. Toutes choses égales d'ailleurs, la rosée est plus abondante au-dessus d'un terrain humide. Elle est rare en hiver, parce que l'air, étant froid, contient peu d'humidité.

Rotation (physique). - En physique, la notion de rotation a une définition analogue à celle qu'elle a en mathématiques, si ce n'est que la notion de figure géométrique est remplacée par celle de corps matériel : la rotation se définit dès lors comme le mouvement d'un objet autour d'un axe fixe, dit axe de rotation. L'axe de rotation détermine la direction et l'orientation de la rotation.

Vitesse de rotation :  Si dans un temps infiniment petit, dt, un corps tourne de l'angle d autour d'un axe, d/dt (dérivée de  par rapport à t) est la vitesse de rotation ou vitesse angulaire autour de cet axe; quand cette vitesse est constante, on dit que le mouvement de rotation est uniforme.

Accélération angulaire : d²/dt² (dérivée seconde de  par rapport à t) est ce que l'on appelle l'accélération angulaire.

 • Période de rotation : la période de rotation est le temps nécessaire pour qu'un objet effectue une rotation complète autour de son axe.

Conservation du moment cinétique : la rotation obéit au principe de conservation du moment cinétique : le moment cinétique d'un objet en rotation reste constant à moins qu'une force externe agisse sur lui. Si un objet en rotation se contracte ou se dilate, sa vitesse de rotation augmentera ou diminuera pour maintenir le moment cinétique constant.

Rotation (astronomie). - Mouvement d'un astre tournant sur lui-même autour d'un axe passant par son centre. La rotation d'un corps céleste peut influencer sa forme. L'aplatissement est le phénomène par lequel une planète est légèrement aplatie aux pôles et renflée à l'équateur en raison de sa rotation rapide. Cela donne aux corps en rotation une forme légèrement ellipsoïdale. Certains objets célestes qui ne sont pas rigides, comme les étoiles et les galaxies, peuvent présenter une rotation différentielle. Cela signifie que différentes parties de l'objet tournent à des vitesses différentes, par exemple sur le Soleil, les régions équatoriales ont tendance à tourner plus rapidement que les régions polaires.

Rougissement de la lumière. - Décalage vers les longueurs d'onde plus longues dans le spectre visible, ce qui correspond à une diminution de la fréquence et de l'énergie de la lumière. Un tel décalage vers le rouge peut avoir des causes différentes. On distingue ainsi plusieurs situations :

Effet Doppler-Fizeau : Lorsque la source de lumière ou l'observateur se déplace par rapport à un autre, l'effet Doppler-Fizeau provoque un décalage vers le rouge de la lumière. Par exemple, lorsque la source de lumière s'éloigne de l'observateur, les longueurs d'onde de la lumière qui atteignent l'observateur s'étirent, ce qui entraîne un décalage vers le rouge du spectre de la lumière émise.

Expansion de l'univers : le rougissement de la lumière  provenant de galaxies lointaines est dû à l'expansion de l'univers. En raison de l'expansion de l'espace entre les galaxies et nous, la lumière émise par ces galaxies est étirée pendant son voyage vers nous, ce qui provoque un décalage vers le rouge. Cela est connu sous le nom de décalage vers le rouge cosmologique ou redshift cosmologique.

Effet de dispersion : lorsque la lumière traverse un milieu dispersif, tel qu'un prisme ou un milieu optique, différentes longueurs d'onde de la lumière sont déviées de manière différente. Cela peut entraîner un décalage vers le rouge des longueurs d'onde plus courtes par rapport aux longueurs d'onde plus longues.

Absorption par les matériaux : Certains matériaux peuvent absorber sélectivement certaines longueurs d'onde de la lumière, ce qui entraîne un décalage vers le rouge des longueurs d'onde non absorbées. Cela peut être observé, par exemple, dans la spectroscopie, où des matériaux absorbants peuvent provoquer un rougissement des raies spectrales spécifiques.

Rubidium '(Rb). - Métal alcalin de numéro atomique 37, analogue au potassium et que l'on trouve dans certains végétaux (betterave, tabac, etc.), dans certaines eaux minérales, etc. Le rubidium fond à 38,5 °C et bout à 696 °C ; sa densité est 1,52 et sa masse atomique  85,47; il s'oxyde rapidement l'air et décompose l'eau ; il a des caractéristiques similaires à celles du potassium, et ses sels, incolores, sont tellement semblables à ceux de potassium, que leurs spectres de vapeurs seuls permettent de les distinguer.

Ruissellement. - Action de couler comme un ruisseau. - Ensemble des phénomènes géologiques produits par l'écoulement rapide des eaux sur les pentes : le ruissellement modifie peu à peu le profil des montagnes.

Ruthénium (Ru). - C'est un métal du groupe du platine. Ce corps simple a pour numéro atomique 44, pour masse  atomique 101, et  sa densité est de 12,06; il fond vers 2500°C. On peut l'utiliser comme catalyseur. Il se présente sous la forme d'un métal dur, grisâtre et résistant à la corrosion. C'est un bon conducteur d'électricité et de chaleur. Elément relativement rare, il est principalement extrait comme sous-produit de l'extraction du nickel et du platine.

Rutherfordium (Rf). - Elément artificiel de numéro atomique 104 et de masse atomique 261. Synthétisé pour la première fois dans les années 1960. Il a une durée de vie très courte en raison de sa radioactivité. Ses isotopes les plus stables ont des demi-vies de l'ordre de quelques secondes à quelques minutes. Il s'ensuit que que son étude est difficile. On estime qu'il est solide à température ambiante et qu'il est métallique.

Rydberg (constante de). - Constante fondamentale en physique quantique qui apparaît dans l'étude du spectre de l'hydrogène et d'autres systèmes atomiques. 

Sa valeur approximative est :

R = 1,0973731568508 x 107 m⁻¹. 
Elle est utilisée pour calculer les longueurs d'onde des raies spectrales dans le spectre d'émission ou d'absorption de l'hydrogène et d'autres atomes. La formule générale pour calculer les longueurs d'onde des raies spectrales de l'hydrogène en utilisant la constante de Rydberg est  :
1/λ = R . (1/n1² - 1/n2²)
où λ est la longueur d'onde de la raie, n1 et n2 sont des entiers appelés nombres quantiques principaux qui décrivent les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène, et R∞ est la constante de Rydberg.
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