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| Jérusalem |
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| Jérusalem,
Yerushalayim
en hébreu,
al-Quds, en arabe,
est une grande ville du Proche-Orient, dont Israël a fait sa capitale,
et qui est revendiquée également en tant que telle par les Palestiniens,
pour l'Etat auquel ils aspirent. Elle compte plus de 730000 habitants en
2007.
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Jérusalem de nuit, vue depuis le mont des Oliviers; au premier plan le Dôme du Rocher. Source : The World Factbook. Jérusalem, située entre la Mer Méditerranée Vénérée par les Juifs
comme étant à la fois leur patrie temporelle et spirituelle, but d'un
pieux pèlerinage
Panorama de Jérusalem, depuis la vieille ville. © Thierry Labat. |
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| Jérusalem
dans l'histoire.
Ville antique de la Palestine, capitale du royaume Juda, Jérusalem était située dans la tribu de Benjamin, à peu près à égale distance de la Méditerranée et du lac Asphaltite, vers les sources du Cédron. Selon la Bible |
Cartes extraites de l'Atlas Vidal-Lablache (ca. 1910)
Jérusalem à l'époque de J.-C. |
La Vieille ville de Jérusalem, vers 1910 |
| Jérusalem fut
prise ensuite par Pompée en 64 av. J.-C., par
Titus l'an 70 de J.-C. Le temple fut alors brûlé
et la ville détruite presque tout entière, par Julius Severus en 130,
sous Hadrien. Cet empereur la rebâtit, y éleva un temple à Jupiter Capitolin
la nomma Aelia Capitolina, et défendit à tous les Juifs d'y mettre le
pied, 135. Constantin lui rendit son premier nom et y éleva une basilique.
Julien tenta vainement de faire rebâtir le temple des Juifs.
Jérusalem
depuis le VIIe siècle.
Lors du démantellement de l'Empire
ottoman Selon les plans des Nations-Unies, au moment de la création d'Israël en 1948, la ville de Jérusalem et ses alentours, du fait de son caractère particulier pour les trois grandes religions monothéistes, devait conserver un statut international. Mais lors la première Guerre israélo-arabe qui se déclencha aussitôt, Israël occupa la partie occidentale de la ville, et en fit sa capitale, tandis que la Jordanie (Transjordanie) s'emparait de la partie orientale, y compris la Vieille Ville. En 1967, lors de la Guerre des Six Jours, la partie Est de Jérusalem ainsi que divers autres territoires (Cisjordanie, Bande de Gaza, Péninsule du Sinaï, Plateau du Golan) furent occupés par Israël. En 1980, Israël a défini dans sa Loi fondamentale (= Constitution) Jérusalem réunifiée, comme "capitale éternelle de l'Etat". |
Plan
de Jérusalem en 1900. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
| La
physionomie de Jérusalem.
On peu diviser la ville en deux parties : la Vieille ville, qui est la Jérusalem à laquelle on se réfère tout au long de l'histoire jusqu'au XXe siècle, et dont il sera surtout question ici, et la Nouvelle ville, dont les plus anciens quartiers étaient d'abord des faubourgs de Jérusalem construits à partir du milieu du XIXe siècle, et qui a pris de l'importance seulement à partir du mandat britannique, et surtout dans la seconde moitié du XXe siècle, quand elle a abrité toute les grandes administrations et les institutions gouvernementales de l'Etat d'Israël. La
Vieille Ville.
L'Esplanade du Temple (Haram ech-Chérif ou Al-Haram al-Qudsi al-Sharif = le Noble sanctuaire), sur l'ancien mont Moriah où la tradition bibliqueIl subsiste un certain nombre de bâtiments de l'époque judéo-romaine, notamment l'hypogée appelée improprement "tombeau des Rois", le monument dit d'Absalon, et quelques anciennes constructions funéraires. En fait de monuments chrétiens Les édifices chrétiens. - Selon une tradition dont le but est commémoratif et rituel, mais sans fondement historique avéré, l'église du Saint-Sépulcre couvre le rocher où Jésus aurait été crucifié et celui où il aurait été enterré; c'est plutôt une série de sanctuaires qu'une église proprement dite, car autour de la nef à deux coupoles qui est le noyau on en compte jusqu'à 15, appartenant aux différentes communions : la chapelle de l'Apparition, aux latins; l'église Myrophore, aux grecs; l'église de l'Invention de la Croix, aux arméniens et aux latins; le CalvaireLa vieille Jérusalem est enfermée dans l'enceinte fortifiée du sultan Soliman (1534), que percent sept portes (dont deux murées), et qui lui donne l'aspect d'une ville du Moyen âge -
Le Mur des Lamentations (à droite). © Thierry Labat. La hauteur de la montagne du Temple au-dessus
du niveau de la mer est de 744 m, tandis que la colline occidentale présente
des altitudes de 780 à 790 m. La ville sillonée de rues étroites et
tortueuses, bordées de nombreux commerces et parcourues par des foules
de touristes et de pèlerins. Les communications avec l'extérieur se font
par un petit nombre de portes, dont les principales
sont, au Nord la porte de Damas ou porte de la Colonne (Bâb El-Amoud)
et à l'Ouest la porte de Jaffa ou porte de Hébron (Bâb El-Khalil, Porte
du Bien-Aimé). A l'Est s'ouvre la porte de Saint-Etienne ou porte de Notre-Dame-Marie
(bâb Sidi-Maryam); c'est le seul débouché qui existe du côté de la
vallée du Cédron, la porte Dorée (Bab-el-Daralue), qui donnerait accès
dans l'Esplanade, étant murée. Au Sud-Ouest se trouve la porte de Sion
ou porte du prophète David (Porte de Sion ou Bâb En-Nebî-Daoud) et au
Sud-Est la porte des Maugrabins (Bâb-el-Maugrarbe), par laquelle
Jésus aurait été amené à Pilate, après sa
capture au jardin des Oliviers, qui en est fort peu éloigné. Pour les
facilités du quartier chrétien on a, en 1889, percé au Nord-Ouest, la
Bâb Abdul-Hamid (Bâb al-Jadîd, Nouvelle Porte). Enfin, au Nord-Est se
trouve la porte d'Hérode ou d'Ephraïm (Bâb
Es-Zahiréh, Porte de l'Aurore).
Jérusalem : la Vallée du Cédron, au début du XXe siècle. La
Nouvelle Ville.
Parmi les curiosités de Jérusalem-Est
ont peut citer le Mont des Oliviers, dont le flanc occidental est en partie
occupé par un grand cimetière juif, et au pied duquel se trouve le jardin
des Oliviers, situé sur le torrent de Cédron, qui est un enclos de dimensions
médiocres, dans lequel on montre la grotte de l'Agonie, creusée dans
le rocher, et 8 oliviers énormes qui ne sont pas contemporains de Jésus,
mais qui sont très anciens. La vallée de Josaphat est une autre des curiosités
de la partie orientale de Jérusalem; c'est un ravin profond qui s'étend
entre le mont des Oliviers et la montagne de Sion, mais qui n'a de remarquable
que la tradition biblique
Jérusalem-Est au début du XXe siècle. Nouveau quartier au pied de la muraille de Saladin.
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