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Le
Moyen âge.
Les plus anciens textes de la littérature
islandaise ne remontent sans doute pas au delà du Xe
siècle. Du Xe au XIIIe
et même au XIVe siècle cette littérature
est, en revanche, très remarquable et d'une extrême richesse. C'est l'époque
glorieuse des Eddas, des Sagas
et des scaldes. Au début du XIVe
siècle apparaît la rima, qui prend bientôt un développement
extraordinaire et finit par faire oublier pendant plusieurs siècles les
oeuvres des scaldes et les sagas originales. La rima n'est pas autre
chose que la mise en vers des récits plus ou moins romanesques, tirés
des anciennes sagas ou des littératures étrangères.
La versification
repose tour à tour sur l'allitération,
l'assonance et la rime. L'allitération est
la règle la plus ancienne et de l'emploi le plus fréquent : elle se fait
au moyen de trois mots com mençant par la même lettre, et dont deux se
trouvent dans le premier vers du distique, l'autre commence le second vers.
Les anciens traités de versification comptent 136 variétés de vers,
qui reçurent des noms particuliers, mais Rask les réduit à trois principales,
selon qu'on se sert de l'allitération seule, ou de l'allitération et
de l'assonance, ou de l'allitération et de la rime.
Le souci de la forme est moins grand chez
l'auteur de rimur que chez les scaldes, mais il persiste : l'auditeur
tient à être bercé par un rythme régulier auquel son oreille est habituée;
si, à cela, on ajoute quelque aventure bien surprenante, il se déclare
satisfait et récompense volontiers le « diseur de rimes ». Parmi les
oeuvres de ce genre, antérieures à l'introduction de la Réforme en Islande,
on peut citer : la Skida-rima, dont le héros Skidi, une sorte de
vagabond hâbleur, a des aventures plus plaisantes et grotesques que tragiques,
la Helgarima, qui décrit la vie du poète et « lagman » Helgi,
la Fritiofs-rima, composée d'après la Fritiofsaga, et quantité
d'autres où l'on rencontre les héros de l'Antiquité,
le roi Artus ou Charlemagne
: Sikkju-rimur, Virgilius-rimur, etc. On ne saurait, dans
une revue même sommaire de la littérature islandaise au Moyen
âge, omettre de mentionner une traduction des livres
bibliques, datant du XIIIe siècle,
le recueil des lois et coutumes, qui porte le titre de Gragas d'Islande
et deux oeuvres historiques d'une réelle valeur : le Livre des Islandais
d'Ari Frodi (c.-Ã -d. le Sage [mort en 1148]), qui raconte l'histoire
d'Islande de la colonisation à 1120, et le Landnamabok de Haukr
Erlendsson (1294-1334).
De la Réforme
jusqu'en 1720.
De l'époque où la Réforme pénétra
en Islande
jusqu'au-début du XVIIIe siècle, la littérature
islandaise a un caractère profondément religieux. Gudbrandur Thorlaksson
(1542-1627), évêque de Holar, fonde, en 1571, une imprimerie d'où ne
sortent guère que des traductions de la Bible
(celle, entre autres, qu'il fit lui-même et qui n'a pas été
surpassée), des collections de sermons, des méditations sacrées, des
ouvrages d'édification, dont plusieurs sont traduits de l'allemand
ou du danois, ou encore des paraphrases
en vers de certains épisodes de l'Ancien
et du Nouveau Testament ,
sous la forme populaire de la rima. Les premiers traducteurs, antérieurs
même à G. Thorlaksson, sont : Oddr Gottskalksson (mort en 1556), qui
traduit, d'une manière assez maladroite encore, les évangiles, le catéchisme
de Luther, etc., et Marteinn Einarsson, qui met
en islandais quelques psaumes des réformateurs
(1555). Les sermons les plus remarquables sont ceux de Jon Thorlaksson
Vidalin (1666-1720), publiés pour la première fois en 1718; ils ont été
réimprimés plus de douze fois dès lors.
Les poètes, auteurs de psaumes on de cantiques,
se comptent par centaines et tous ne sont pas connus; il suffira de nommer
ici : Jon Thorsteinsson (mort 1627), surnommé le martyr parce qu'il fut
assassiné en Islande par des pirates turcs, et Hall grimur Pjetursson
(1614-1674), dont les Cantiques de la passion de Notre-Seigneur-Jésus-Christ
(1666), longtemps le livre préféré des Islandais, comptent une quarantaine
d'éditions. Ceux qui composent des « rimes » sur des matières, soit
religieuses, soit profanes, ne sont guère moins nombreux que les psalmistes,
et leurs oeuvres se comptent par milliers; les meilleurs sont Gudmundur
Bergthorsson (mort en 1705) et Thorlakur Gudbrandsson (mort en 1707). Ce
dernier est également un poète lyrique d'une certaine valeur; ses poèmes
d'amour, ses poésies légères et ses satires ne sont surpassées que
par celles de son aîné de quelques années : Stefan Olafsson (1620-1688),
le premier poète islandais du XVIIe siècle
et l'un de ceux dont la réputation ne s'est jamais affaiblie en son pays.
Les érudits ne manquent pas en Islande pendant cette même période.
Quelques-uns, tels que Arngrimur Jonsson
Vidalin (1568-1648) et l'évêque Brynolfur Sveinsson (1605-1675), joignent
à une connaissance approfondie de l'Antiquité islandaise une connaissance
non moins sérieuse de l'Antiquité classique .
La plupart cependant s'occupent presque uniquement des choses d'Islande.
Arngrimur Jonsson Vidalin publie, entre autres, en latin, les ouvrages
suivants : Brevis Cotnmentarius de Islandia (1593); Crymogoea,
sive rerum, Islandicarum libri III (1610); Specimen Islandiae historicum
et magna ex parte chorographicum (1643), et c'est lui qui fournit Ã
Ole Worm le manuscrit de la Snorra-Edda ,
connu sous le nom de Codex Vormianus. Brynjolfur Sveinsson, de son
coté, découvre le manuscrit de l'Edda de Saemund, dit Codex regius,
et en assure la conservation. Auprès d'eux, il faut nommer: Thordur Thorlaksson
(1637-1697), qui publie les anciennes sagas : le Landmanabok, le
Livre des Islandais, la Kristnisaga, etc., le jurisconsulte Pall Jonsson
Vidalin (1667-1727); le paysan historien Björn Jonsson (1574-1655), dont
les Annales racontent l'histoire de l'Islande
de 1400 Ã 1645; Thormodur Torfason ou Torfaeus
(1636-1719), auteur fécond et d'une science sûre; le grammairien Runolfur
Jonsson (mort en 1654), auteur d'une Grammaticae Islandicae rudimenta
et surtout Arni Magnusson (1663-1730),
collectionneur infatigable de tous les documents relatifs à l'histoire
littéraire de l'Islande, dont la riche bibliothèque de manuscrits islandais,
bien que détruite en partie par l'incendie de Copenhague
en 1728, constitue encore un des fonds les plus précieux de la bibliothèque
universitaire de cette ville (fonds Arnamagnéen).
XVIIIe
siècle et XIXe s. jusqu'en 1814.
Le XVIIIe
siècle est dans l'histoire de la littérature islandaise une époque peu
brillante. Les hommes de foi ont disparu, ou ils ne sont ni poètes, ni
orateurs. La plupart des écrivains se servent alors, de préférence,
du danois ou du latin.
C'est ainsi que le jurisconsulte Magnus Ketilsson (mort en 1803) publie
en danois la première Revue périodique de l'Islande et sa Collection
des lois en vigueur de 1096 à 1720; c'est en latin que l'évêque
Finnur Jonsson (1704-1789) composa son excellente Historia ecclesiastica
Islandiae (1772-1778, 4 vol.), et Hlafdan Einarsson (mort en 1785),
sa Sciagrahhia historiae litterariae Islandiae (1777), oeuvre très
précieuse, bien qu'elle ne soit guère que le catalogue des auteurs et
des ouvrages composés en Islande des temps les plus reculés jusqu'Ã
la fin du siècle. Parmi les éditeurs et commentateurs de documents littéraires
islandais du Moyen âge ,
on relève les noms de Jon Eiriksson (1728-1787), de Jon Olafsson de Svefney
(1729-1811), d'Olafür Olavius (mort 1788), qui imprime la célèbre saga
de Njal, de Skuli Thorlacius (mort en 1855), de Grimur Thorkehn (mort en
1829), l'éditeur du Diplomatarium arnamagnaeanum (1786, vol. I
et II), de l'évêque Jon Arason (mort en 1743), auteur de plusieurs glossaires
latins-islandais, et du pasteur Björn Halldorsson (mort en 1794), dont
le Lexicon Islandico-Latino-Danicum a été publié par Rask en
1814.
Les auteurs de rimur sont moins
nombreux qu'au siècle précédent et de moins de valeur encore; en revanche,
certains poètes, comme le prêtre Gunnar Palsson (mort en 1791), font
des pastiches très réussis des chants de l'Edda ,
et des savants s'y laissent prendre. On rencontre cependant en Islande,
pendant cette période très érudite, raisonnable et prosaïque, deux
poètes distingués, Eggert Olafsson (1726-1768), qui, à côté de ses
savantes études agronomiques et économiques sur l'Islande, compose, Ã
la manière de Pope, dans une langue très pure
et aisée, des poèmes descriptifs : la Vie à la campagne en Islande
(1764), par exemple, et de spirituelles satires, et Jon Thorlaksson (1744-1819),
talent original dans ses poésies lyriques ou ses satires, mais surtout
excellent comme traducteur du Paradis perdu
de Milton et de la Messiade
de Klopstock.
La seconde moitié du XVIIIe
siècle voit apparaître les premières oeeuvres dramatiques islandaises.
Holberg
et Heiberg servent de modèles à Sigurdur Pjetursson (1759-1827), qui
les suit de très loin : il composait ses comédies, dont la matière est
la vie en Islande, Ã l'occasion de la reprise annuelle des cours au gymnase
de Reykjavik ;
ses acteurs étaient les élèves des classes supérieures. La mode a persisté,
mais on ne joue guère actuellement les comédies
de Pjetursson, spirituelles et négligées de forme; on les remplaça par
d'autres oeuvres originales ou par des traductions du théâtre étranger.
Un homme universel, Magnus Stephensen (1702-1833), magistrat supérieur,
un peu médecin, pédagogue, naturaliste , agronome, médiocre poète Ã
l'occasion, conteur amusant, et, comme Hebel en
Allemagne ,
toujours donneur de bons conseils dans les journaux et revues qu'il édite,
clôt cette période de la littérature islandaise.
XIXe
siècle après 1814.
Malgré son éloignement et ses moeurs
littéraires toutes spéciales, l'Islande
ne resta pas tout à fait en dehors du mouvement romantique, qui se manifesta
chez elle par une recrudescence de zèle dans réunie des textes poétiques
et historiques que lui avait légués le Moyen âge
et par une imitation intelligente et nullement servile des modèles que
lui fournissaient l'Edda
et les premiers scaldes. Les sociétés littéraires
qui s'occupent des choses d'Islande se multiplient, soit dans l'île, soit
à Copenhague, et redoublent d'activité.
Les événements politiques contribuent de leur côté à exciter l'application
des érudits et le talent des poètes. La Norvège
avait été délivrée du joug du Danemark ,
qui semblait peser d'autant plus lourdement sur les Islandais; ceux-ci
s'efforcent par les moyens intellectuels, les seuls dont ils disposent,
de maintenir dans tous les domaines une relative autonomie. Pjetur Pjetursson
conduit jusqu'en 1840 l'Historia ecclesiastica Islandiae de Finnur
Jonsson, tandis que Helgi Halfdanarson publie pour la première fois en
islandais une Histoire générale de l'Eglise d'Islande et que Jon
Espolin (1765-1836) raconte en 12 volumes l'histoire de l'île de 1263
à 1832. Finnur Magnusson (mort en 1847) édite l'Edda et la traduit
en latin Sveinbjorn Egilsson (1791-1852)
donne, outre ses commentaires des poèmes des scaldes, un remarquable Lexicon
poeticum linguae septentrionalis et traduit, avec un grand souci de
la forme, les Oeuvres d'Homère en islandais
et en latin, l'Edda de Snorri. Konrad Gislason (né en 1808) et
Jon Thorkelsson (né en 1822) sont ses collaborateurs ou ses continuateurs.
Gudbrandur Vigfusson (né en 1827) est en continuelles relations avec les
précédents, mais il vit et enseigne à Oxford.
On lui doit de nombreuses éditions de sagas, un dictionnaire islandais-anglais
et l'important ouvrage intitulé Corpus poeticum boreale (1883,
2 vol.). A côté de ces savants, il convient de nommer leurs confrères
Eirikur Jonsson (né en 1822), Benedikt Sveinbjörnsson
Gröndal (né en 1823), Gisli Brynjulfsson (né en 1827), les jurisconsultes
Oddgeir Stephensen (1812-1885) et Vilhjalmur Finssen (né en 1823), les
historiens de la littérature : Gudmundur
Thorlaksson et Jon Borgfindingur, les géographes : Björn Gunnlaugsson
(1788-1876) et Thorvaldur Thoroddsen (né en 1855) et enfin, les dominant
tous, sinon par son érudition, du moins par l'étendue de son activité
et par son importance politique, un descendant de Snorri Sturluson, Jon
Sigurdsson (1811-1879), président, secrétaire ou archiviste des diverses
sociétés islandaises de Copenhague,
éditeur du Diplomatarium islandicum (actes de 874 à 1262) et de
près de 20 volumes de lois islandaises, directeur d'une revue, dont l'influence
fut considérable non seulement chez les Islandais, qu'elle réveillait
au patriotisme local, mais chez les Danois aussi, auprès de qui elle défendait
les intérêts de l'île soeur et sujette.
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La littérature
des Féroë
A la littérature
islandaise se rattache celle des Feroë ,
littérature toute populaire, consistant en danses et chansons si nombreuses
que le Corpus carminum Faeroënsiuin, ou Sven Grundtvig les a réunies,
compte en manuscrit 15 vol- in-4. Avant Grundtvig, le Feroiën Jens Kistjan
Svabo (1746-1824) avait consacré déjà à la recherche des lieds de ses
îles une intelligente activité. Ses travaux furent continués par Vengel
Ulrik Hammershaimb (1819-1909), qui a publié aussi la première grammaire
feroïenne (1854). Les poètes les plus aimés sont Paul Nolsö (1766-1809)
et son contemporain Kristian Djurhuus, patriotes ardents, qui luttèrent
avec succès - le premier surtout, figure extraordinairement énergique
et intéressante - pour obtenir du Danemark en faveur des Féroë les libertés
commerciales et politiques indispensables à leur développement. |
Les chefs de l'école poétique moderne
en Islande sont Bjarni Thorarensen (1786-1841) et Jonas Hallgrimsson (1807-1845);
le premier, plus profond, plus puissant, très amoureux de belles et grandioses
images; le second, plus gracieux peut-être et plus délicat, tous deux
de vrais poètes lyriques par l'éclat de l'imagination, la noblesse de
la pensée et le charme du style. Jonas Hallgrimson a composé aussi un
recueil de nouvelles très attrayantes. Autour d'eux se groupe toute une
pléiade de poètes de leur âge ou plus jeunes : Sigurdur Breidfjördr
(1798-1846), populaire entre tous par quelques-uns de ses « lieds » et
par ses « rimes »; Jon Thordarson Thoroddsen (1819-1868), l'auteur d'un
roman
inachevé et d'une nouvelle : Jeune homme et jeune fille, qui met
en scène avec exactitude et esprit les paysans islandais (traduite en
allemand par Poëstion; Leipzig, Reclam); Benedikt Gröndal (né en 1826),
aussi remarquable par ses oeuvres épiques et dramatiques que par ses poésies
lyriques; Steingrimur Thorsteinsson (1830-1913), qui aime à employer,
à côté des formes de la poétique nationale, les formes de la poésie
européenne et qui a traduit avec élégance le poème de Sakountala
et plusieurs drames de Shakespeare;
Matthias Jochumsson (1835-1920), dont les chansons populaires sont très
goûtées de ses compatriotes, et qui excelle aussi dans la traduction
de Tegnér et de Shakespeare; comme auteur de drames islandais, il trouve
un rival en Indridi Einarsson (1851-1939). Dans un domaine un peu différent,
Jon Arnason (1819 -1888), bibliothécaire à Reykjavik ,
s'est acquis des droits à la reconnaissance de tous ceux qui s'intéressent
à l'Islande par sa collection des anciennes légendes et des contes populaires,
qu'il reproduit scrupuleusement, tels qu'il les recueille de la bouche
des paysans islandais. A cette liste déjà longue on pourrait ajouter
bien des noms en preuve de l'extraordinaire vitalité littéraire de l'Islande .
(Th. Cart).
La littérature
islandaise depuis 1900.
Dans les années
qui précèdent l'indépendance de l'Islande (1944), sa littérature reflète
les changements sociopolitiques et les conditions de vie difficiles dans
le pays. Halldór Laxness (1902-1998), lauréat du prix Nobel de littérature
en 1955, est sans doute l'écrivain islandais le plus célèbre du XXe
siècle. Ses oeuvres comme Gens indépendants (1934-1935) et La
Cloche d'Islande (1943-1946) dépeignent les luttes et la résilience
des Islandais face l'âpreté de la vie. Jóhannes úr Kötlum (1899-1972),
poète et écrivain prolifique, écrit sur des thèmes relatifs à la nature
et à l'identité nationale islandaise.
Après la Seconde
Guerre mondiale, l'Islande connaît une période de modernisation et
de changement économique rapide. La littérature reflète ces transformations,
avec un intérêt accru pour les questions sociales et les expériences
individuelles.Þórbergur Þórðarson (1888-1974) :a écrit des oeuvres
autobiographiques et ses essais. Intéressé par des thèmes philosophiques
et sociaux, il est une figure importante de la littérature islandaise.
Stefán Jónsson (1905-1966), auteur de nouvelles et de romans, dépeint
dans ses oeuvres la vie rurale et les traditions islandaises.
Les dernières décennies
ont vu une internationalisation accrue de la littérature islandaise, avec
de nombreux auteurs gagnant une reconnaissance mondiale.
Arnaldur Indriðason (né en 1961) est l'auteur de romans policiers populaires,
notamment sa série mettant en scène l'inspecteur Erlendur Sveinsson.
Sjón (né en 1962), poète, romancier et parolier (notamment pour Björk),
donne des oeuvres, comme Le Moindre des mondes (2005), qui combinent
le réalisme magique et les mythes islandais.
Auður Ava Ólafsdóttir (née en 1958) est une romancière et poétesse,
connue pour ses oeuvres sensibles et introspectives, telles que Rosa
candida (2007) et Ör (2016), qui ont remporté des prix internationaux.
HallgrÃmur Helgason (né en 1959) est l'auteur de 101 Reykjavik
(1996), qui a été adapté en film. Ses oeuvres tournent volontiers autour
des aspects absurdes et comiques de la vie moderne en Islande. |
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