| Groendal ou Gröndal (Benedikt Jônsson). - Poète islandais, né à Vogs (Thingeyjar Syssel) le 13 novembre 1760, mort le 30 juillet. 1825. Juge suppléant dans les quartiers méridional et oriental de l'Islande (1791), il devint assesseur à la cour d'appel de l'île (1800-1847). Ses poésies, en partie publiées dans des périodiques, ont été réunies par son gendre, Sveinbjoern Egilsson (Kvaedi, Videyjar-Klaustré, 1833). (B-s.). | |
| Groendal ou Gröndal (Benedikt Sveinbjabnarson). - Fécond écrivain, petit-fils du précédent, né à Bessastads le 6 octobre 1826. Adjoint à l'école savante de Reykjavik (1874-1883), il a publié des manuels de Zoologie (1878), de Géologie (1878), de Chimie (1879), de Géographie (1882), une utile Clavis poetica antiquae linguae septentrionalis (Copenhague, 1864) et, dans de nombreux périodiques, notamment dans Gefn qu'il rédigea seul (id., 1870-1874), des mémoires ou articles en danois, mais surtout en islandais; traduit en prose les Mille et une Nuits, en vers les cinq derniers chants de l'Odyssée et les douze premiers de l'Iliade. On lui doit en outre : le Poème d'Oervarodd, en douze chants (Reykjavik, 1851); Svava (1860); l'Éruption du Katla (1860); deux recueils de Poésies (Kvaedi, Copenhague, 1853 ; Reykjavik, 1856); une tragédie, la Fin des dieux (1868); une satire dialoguée, la Chevauchée des sorciers (Gandreid, 1866) et un récit humoristique de la guerre austro-franco-italienne de 1860 (Heljarslodarorrusia, 1861). (B-s.). |