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Republica del Peru |
10 00 S, 76 00 W |
Le Pérou
La république du pérou est divisée administrativement en 25 régions (regiones; singulier : region) et une province (provincia), qui correspond au territoire de Lima Les 25 régions du Pérou
Géographie physique du PérouLe grandes régions.Le Pérou est un pays d'une extrême diversité géographique, caractérisé par trois grands domaines physiques distincts qui s'étendent d'ouest en est : la côte pacifique, la cordillère des Andes et la forêt amazonienne. Ces régions, séparées par des altitudes et des paysages contrastés, influencent profondément le climat, l'économie et la vie quotidienne des habitants. La
région côtière.
La côte est également marquée par des reliefs montagneux côtières, comme la Cordillera de Chancay et la Sierra de Lima, qui descendent directement vers la mer, créant des paysages escarpés et des plages abruptes. Le sud de la côte, proche du Chili, fait partie du désert d'Atacama, l'un des plus arides au monde, tandis que le nord bénéficie de pluies modérées pendant la saison de la garúa (brume humide). La
région andine.
Les Andes péruviennes comprennent également des plateaux élevés, comme l'Altiplano (plateau andin) autour du lac Titicaca (partagé avec la Bolivie), le plus haut lac navigable du monde, et des vallées interandines cultivées depuis l'époque inca. Les volcans actifs (Ubinas, Sabancaya) et les séismes rappellent la dynamique tectonique de cette zone située sur la ligne de faille du Pérou-Chili. La
région amazonienne.
La forêt pluviale abrite une biodiversité exceptionnelle, avec des bassins versants drainant des fleuves tributaires de l'Amazone, comme l'Amazonas, l'Ucayali et le Madre de Dios. Des zones de pampa et des terres hautes (tierras altas) marécageuses contrastent avec les collines isolées (tepuis) dans certaines régions. Hydrographie.
Un lac dans les Andes péruviennes. Images : The World Factbook. Climat.
Dans l'entre-Cordillère, le climat est tempéré dans les vallées, chaud dans les gorges et froid sur les plateaux; les pluies abondent pendant les mois de juin et de juillet; sur les versants orientaux, le climat est tropical et très humide. Les interactions entre les différentes régions créent des microclimats variés : la retroaction (brise humide venue de la cordillère) favorise la pluviosité dans certaines zones montagneuses, tandis que les bassins andins et amazoniens abritent des écosystèmes comme les páramos (hautes prairies) ou les llanos (plaines inondables). Biogéographie du PérouÀ l'ouest, la côte péruvienne est dominée par un climat désertique hyperaride, influencé par le courant froid de Humboldt, avec des précipitations très faibles, parfois inférieures à 5 mm par an. Malgré ces conditions, des oasis et des zones humides comme les lomas (collines brumeuses) hébergent une flore saisonnière adaptée à la brume côtière. La faune côtière comprend des espèces comme le renard des Andes côtières, diverses espèces d'oiseaux marins, ainsi que des lions de mer et manchots sur certaines îles.On y distingue dans la région andine plusieurs étages altitudinaux, qui vont de la puna sèche à plus de 4000 mètres d'altitude, peuplée de vigognes, lamas et d'herbacées résilientes, aux forêts de yungas sur les versants orientaux, riches en fougères, orchidées, oiseaux endémiques et amphibiens. L'isolement topographique a favorisé un taux élevé d'endémisme, notamment chez les colibris, les grenouilles (comme celles du genre Telmatobius), et diverses espèces de plantes. À l'est , l'Amazonie péruvienne, qui couvre environ 60 % du territoire du Pérou, abrite une forêt tropicale humide parmi les plus riches au monde en biodiversité. Des millions d'espèces, dont de nombreuses encore non décrites, coexistent dans cette région. On y trouve le jaguar, le tapir, l'anaconda, et une immense variété d'insectes, de poissons (comme l'arapaïma), et d'oiseaux tropicaux. Des écosystèmes spécifiques, tels que les forêts inondables (varzea) et les forêts de terra firme, composent cette mosaïque écologique. Cette diversité est en partie due à la stabilité climatique de la région, mais aussi à la complexité des sols et des microhabitats. Certaines régions du Pérou, comme le nord-est près de Iquitos, sont reconnues comme des points chauds de biodiversité mondiale, avec des records en nombre d'espèces d'arbres, de reptiles, ou d'oiseaux sur de petites superficies. D'autres zones remarquables comprennent la réserve de biosphère du Manu et le parc national de Bahuaja-Sonene, où cohabitent les espèces des Andes et de l'Amazonie dans une transition écologique unique. Le Pérou possède également une diversité exceptionnelle d'écosystèmes aquatiques, depuis les lacs d'altitude comme le Titicaca (qui abrite des espèces endémiques de poissons et de grenouilles) jusqu'aux rivières et marécages amazoniens, essentiels à la migration de nombreuses espèces de poissons. Les forêts marécageuses, appelées aguajales, dominées par les palmiers Mauritia flexuosa, sont cruciales pour de nombreux oiseaux et mammifères. L'ensemble de cette diversité biologique est menacé par des pressions anthropiques croissantes : déforestation, expansion agricole, extraction minière, trafic d'espèces sauvages et changement climatique. Toutefois, le Pérou a mis en place plusieurs aires naturelles protégées qui couvrent plus de 17 % de son territoire, et contribuent à préserver ses riches patrimoines écologiques, bien que des défis de gestion et de gouvernance persistent.
Géographie humaine du PérouPopulation.Le Pérou compte environ 34 millions d'habitants. La croissance démographique a été modérée ces dernières décennies. La population est majoritairement urbaine, avec plus de 78 % des Péruviens qui vivent dans les villes. Lima, la capitale, concentre près d'un tiers de la population nationale, ce qui en fait un centre politique, économique, culturel et migratoire majeur. D'autres villes comme Arequipa, Trujillo, Chiclayo et Cuzco jouent un rôle régional important, mais leur poids démographique reste très inférieur à celui de Lima. La fécondité est passée de plus de 6 enfants par femme dans les années 1960 à environ 2,2 aujourd'hui. L'espérance de vie atteint près de 77 ans, bien qu'elle varie fortement selon les régions et les conditions sociales. La population reste jeune, mais le vieillissement est en cours, avec une augmentation progressive de la proportion des plus de 60 ans. Le pays se situe dans une phase intermédiaire de transition démographique, caractérisée par une diminution du taux de natalité et une mortalité relativement basse. La société péruvienne reste marquée par d'importantes disparités socioéconomiques. Le clivage entre zones urbaines et rurales, entre côte et Andes ou Amazonie, est profond. Les populations rurales et autochtones ont des taux de pauvreté et d'accès aux services beaucoup plus faibles que les populations urbaines. Les inégalités d'accès à l'éducation, à la santé, à la justice et à l'emploi formel reproduisent des hiérarchies sociales anciennes issues de la colonisation et de la centralisation républicaine. À cela s'ajoute une stratification sociale marquée par la persistance du racisme structurel, notamment envers les indigènes et les afro-descendants. L'urbanisation rapide depuis les années 1950 a transformé la structure sociale du pays. D'importantes migrations internes, souvent liées à la recherche de meilleures conditions économiques ou à la violence politique (notamment durant les années 1980-1990 avec le conflit armé interne), ont provoqué l'expansion désordonnée des périphéries urbaines. Ces migrations ont entraîné la création de quartiers populaires auto-construits appelés pueblos jóvenes, qui ont évolué en véritables zones urbaines, généralement dépourvues d'infrastructures adéquates. Ces transformations ont aussi généré une dynamique culturelle riche, où coexistent traditions rurales et modernité urbaine. Le Pérou connaît une croissance d'une classe moyenne urbaine, notamment grâce à la stabilité macroéconomique des années 2000 et aux politiques d'inclusion financière. Cependant, cette classe moyenne reste vulnérable aux crises économiques et sanitaires, comme l'a montré la pandémie de covid-19, qui a provoqué un retour en arrière pour des millions de personnes précaires. Le travail informel concerne encore plus de 70 % de la population active, ce qui témoigne de la fragilité structurelle du marché du travail. Les mouvements sociaux jouent un rôle important dans la dynamique sociopolitique. Des organisations indigènes, des syndicats, des associations de quartiers ou des collectifs de femmes sont actifs dans la défense des droits, l'accès à la terre, à l'eau, ou encore dans les luttes environnementales. L'identité de genre et les droits des personnes LGBTQ+ émergent également dans le débat public, bien que ces questions restent très polarisées dans un contexte conservateur sur les plans religieux et moral. Enfin, la religion reste un facteur social structurant. Le catholicisme est largement majoritaire, mais le protestantisme évangélique connaît une forte croissance, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Les syncrétismes religieux, en particulier dans les Andes, combinent croyances chrétiennes et pratiques précolombiennes, notamment lors de festivités populaires. Quelques-unes des principales villes du Pérou
Groupes ethnolinguistiques. La diversité ethnique et culturelle du Pérou est l'un de ses traits les plus marqués. On y trouve une majorité de métis (descendants d'Espagnols et d'autochtones), représentant environ 60 % de la population, suivis par les populations indigènes, qui représentent entre 20 et 25 % selon les recensements, bien que ce chiffre varie selon les critères utilisés (auto-identification, langue maternelle, territoire). On distingue notamment les Quechuas et les Aymaras dans les Andes, ainsi que de nombreuses ethnies amazoniennes, comme les Asháninkas, Shipibos, Aguarunas ou encore les Matsés. La population afro-péruvienne, concentrée surtout sur la côte, représente une minorité significative, tout comme les populations d'origine asiatique (notamment chinoise et japonaise), héritage des migrations des XIXe et XXe siècles. Les langues officielles sont l'espagnol, le quechua et l'aymara, bien que l'espagnol soit de loin la langue la plus parlée. Environ 13 % de la population parle une langue autochtone comme langue maternelle, chiffre en déclin en raison des processus d'urbanisation et de scolarisation en espagnol. Les politiques linguistiques reconnaissent aujourd'hui 48 langues autochtones vivantes, dont 44 sont parlées en Amazonie. L'espagnol demeure la langue dominante dans l'administration, l'éducation et les médias, mais des efforts sont faits depuis les années 2000 pour promouvoir l'éducation interculturelle bilingue. Malgré cela, plusieurs langues autochtones sont en danger critique d'extinction, certaines ne comptant plus qu'une poignée de locuteurs âgés. Le processus de revitalisation est freiné par la stigmatisation sociale, la migration et la faible valorisation des cultures indigènes dans l'espace public. La dynamique ethnolinguistique du Pérou reflète donc une tension permanente entre diversité et homogénéisation, entre résistance culturelle et assimilation, entre reconnaissance juridique et inégalités structurelles. Métis.
Quechuas.
Aymaras.
Populaions
amazoniennes.
Il existe Ă©galement des peuples en situation d'isolement volontaire, appelĂ©s PIACI (Pueblos indĂgenas en aislamiento y contacto inicial), qui ont choisi de ne pas entretenir de relations rĂ©gulières avec la sociĂ©tĂ© majoritaire. Ces groupes vivent principalement dans des zones reculĂ©es de la rĂ©gion amazonienne frontalière avec le BrĂ©sil, comme dans les rĂ©serves de Madre de Dios, Ucayali ou Loreto. Le gouvernement a reconnu juridiquement certains de leurs territoires, mais la protection effective reste limitĂ©e. Population
afro-péruvienne.
Autres
groupes.
Culture.
L'arrivĂ©e des Espagnols au XVIe siècle a introduit des Ă©lĂ©ments europĂ©ens qui se sont superposĂ©s aux traditions autochtones, donnant naissance Ă une culture mĂ©tisse. Ce syncrĂ©tisme se manifeste de manière Ă©clatante dans la religion, oĂą les croyances catholiques se mĂŞlent aux rites indigènes. Par exemple, la fĂŞte du Corpus Christi Ă Cuzco associe la procession des saints catholiques Ă des danses et symboles prĂ©hispaniques. De nombreuses fĂŞtes populaires, comme la Virgen de la Candelaria Ă Puno ou le Señor de los Milagros Ă Lima, rĂ©vèlent cette double filiation. La musique pĂ©ruvienne reflète Ă©galement cette hybridation. Les instruments andins traditionnels comme la quena, le charango, ou le siku coexistent avec les guitares et les percussions d'origine europĂ©enne ou africaine. Des genres comme le huayno, l'aya takiy, la marinera, ou le festejo afro-pĂ©ruvien illustrent cette pluralitĂ©. La cĂ´te pacifique, en particulier, est le berceau d'une musique afro-descendante vivante, accompagnĂ©e de danses rythmĂ©es et de percussions comme le cajĂłn. L'Amazonie possède Ă©galement ses expressions musicales rituelles propres, gĂ©nĂ©ralement liĂ©es Ă des pratiques chamaniques et Ă l'usage de chants sacrĂ©s. La gastronomie pĂ©ruvienne est mondialement reconnue pour sa crĂ©ativitĂ© et sa diversitĂ©. Elle est le reflet de la pluralitĂ© ethnique et gĂ©ographique du pays. Ă€ la base, on retrouve des ingrĂ©dients autochtones comme le maĂŻs, la pomme de terre (plus de 3000 variĂ©tĂ©s), le quinoa, l'aji (piment), ou encore les fruits amazoniens. Ă€ cela s'ajoutent des influences espagnoles, africaines, chinoises (cuisine chifa), et japonaises (cuisine nikkei). Des plats emblĂ©matiques comme le ceviche, l'ajĂ de gallina, l'anticucho, le lomo saltado ou la pachamanca symbolisent ce mĂ©tissage culinaire. La cuisine rĂ©gionale reste très marquĂ©e par les traditions locales, notamment dans les Andes et l'Amazonie, oĂą la prĂ©paration des aliments intègre souvent des Ă©lĂ©ments rituels. L'art pĂ©ruvien est Ă©galement très vivant. Il comprend des traditions artisanales telles que le tissage, la poterie, la peinture sur verre (retablos), la sculpture sur bois ou en pierre, ainsi que des expressions plus contemporaines. Le textile andin, avec ses motifs symboliques et ses techniques de tissage millĂ©naires, reste une forme d'expression identitaire forte. Dans l'art contemporain, des artistes comme Fernando de Szyszlo ou Tilsa Tsuchiya ont cherchĂ© Ă synthĂ©tiser les hĂ©ritages culturels du pays dans des formes modernes. La littĂ©rature pĂ©ruvienne a acquis une place importante dans le monde hispanophone. Elle puise autant dans les traditions orales que dans les formes Ă©crites modernes. Les auteurs indigènes et populaires comme JosĂ© MarĂa Arguedas ont jouĂ© un rĂ´le essentiel en intĂ©grant les voix quechuas et en dĂ©nonçant les inĂ©galitĂ©s sociales. Le prix Nobel Mario Vargas Llosa, l'un des plus cĂ©lèbres Ă©crivains du pays, a contribuĂ© Ă projeter la littĂ©rature pĂ©ruvienne sur la scène internationale. La poĂ©sie, les chroniques, les contes amazoniens et les Ă©crits en langues autochtones constituent Ă©galement un patrimoine culturel riche mais encore trop peu valorisĂ©. Le folklore pĂ©ruvien est riche en danses, masques, lĂ©gendes et rites liĂ©s aux cycles agricoles et aux croyances locales. Des milliers de festivitĂ©s sont cĂ©lĂ©brĂ©es chaque annĂ©e Ă travers le pays, chacune combinant musique, danse, costumes colorĂ©s et religiositĂ©. La danse des ciseaux, par exemple, est un rituel dansĂ© spectaculaire d'origine prĂ©colombienne, reconnu par l'Unesco. Chaque rĂ©gion possède son propre calendrier festif, sa propre palette de figures mythiques, et ses techniques artistiques. Les savoirs traditionnels liĂ©s Ă l'agriculture, Ă la mĂ©decine par les plantes, Ă la mĂ©tĂ©orologie ou Ă l'observation des astres forment une part importante de la culture du pays. Ces savoirs, transmis oralement, sont encore vivants dans de nombreuses communautĂ©s rurales, bien qu'ils soient menacĂ©s par la modernisation rapide et l'acculturation. Des initiatives d'ethnobotanique ou d'Ă©ducation interculturelle cherchent Ă les prĂ©server. Enfin, la culture
urbaine au Pérou évolue rapidement, notamment dans les grandes villes
où cohabitent modernité mondialisée et traditions locales. On y trouve
des scènes artistiques alternatives, des mouvements de revendication identitaire,
des formes d'expression politique Ă travers le street art, la musique
urbaine, ou les médias communautaires.
Economie.
Le Pérou repose largement sur son secteur minier, qui représente environ 10 % du PIB mais près de 60 % des exportations totales. Il est l'un des principaux producteurs mondiaux de cuivre, d'or, d'argent et de zinc. Cette richesse minérale attire de nombreuses multinationales, mais expose aussi l'économie aux fluctuations des prix mondiaux des métaux. Cela a été particulièrement visible lors des chocs exogènes, comme la crise financière de 2008 ou la pandémie de covid-19, qui ont provoqué un ralentissement des exportations et un recul temporaire de l'activité économique. Le secteur agricole est également important, en particulier dans l'agrobusiness d'exportation. Les produits comme les myrtilles, les avocats, les asperges et les raisins connaissent une croissance rapide, grâce à l'irrigation dans les zones désertiques de la côte et à l'amélioration des chaînes logistiques. Cependant, une grande partie de l'agriculture péruvienne reste de subsistance et vulnérable aux aléas climatiques, notamment le phénomène El Niño. Le secteur industriel demeure modeste et centré sur la transformation des matières premières. L'économie informelle est omniprésente, représentant environ 70 % de l'emploi total. Cela limite la capacité de l'État à collecter des impôts et à financer les services publics, creusant les inégalités régionales. Lima concentre à elle seule près du tiers du PIB national, tandis que les régions andines et amazoniennes restent largement marginalisées. Les services, notamment la finance, le commerce et le tourisme, ont connu un développement rapide, contribuant à la diversification de l'économie. Le tourisme, qui valorise les sites historiques comme le Machu Picchu, joue un rôle de plus en plus important mais reste vulnérable aux crises internationales. En matière d'infrastructure, le Pérou a fait des progrès significatifs dans les télécommunications et les routes, mais les réseaux de transport et les services de base dans les régions rurales restent insuffisants. La politique monétaire est dirigée par la Banque centrale de réserve du Pérou, qui a su maintenir une inflation faible et stable. Le sol péruvien (PEN) est relativement stable grâce à une gestion prudente, et les réserves internationales sont importantes, ce qui offre un coussin de sécurité. Cependant, la politique budgétaire est souvent contrainte par l'instabilité politique chronique, avec une succession rapide de présidents et de conflits sociaux autour des projets extractifs. Les accords de libre-échange jouent un rôle stratégique. Le Pérou est membre de l'Alliance du Pacifique, de l'APEC et a conclu des traités commerciaux avec les États-Unis, la Chine, l'Union européenne et d'autres pays. Cela a permis d'accroître l'accès aux marchés et de renforcer l'intégration régionale. Malgré ses atouts, l'économie péruvienne est confrontée à de grands défis : une gouvernance fragile, une corruption endémique, une faible productivité, et de profondes inégalités sociales et territoriales. La diversification économique reste limitée, et la transition vers une économie fondée sur l'innovation, la valeur ajoutée et la durabilité est encore embryonnaire. Les investissements dans l'éducation, la santé et les infrastructures rurales seront essentiels pour soutenir une croissance inclusive et durable à long terme. |
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