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Falkland Islands / Islas Malvinas |
51 45 S, 59 00 W |
Les îles Malouines
ou Falkland Islands des Anglais, ou encore Islas Malvinas
des Argentins sont un archipel de l'océan
Atlantique austral, à 550 kilomètres environ à l'Est du détroit
de Magellan; du cap des Vierges au point le plus rapproché du groupe,
l'îlot Beaver, à l'Est un peu plus au Nord, la distance est de 480 kilomètres;
entre 51° de latitude Sud (îlots du Jason) et 53° (îlot Beauchêne)
et entre 57° 40' de longitude Ouest (cap Pembrocke), et 61° 20' (îlots
du Jason). L'archipel consiste en deux îles principales,
Falkland orientale (Soledad des Espagnols, Conti de Bougainville -
Le bord de mer à Stanley, la principale localité des Malouines. Ce territoire d'Outre-mer du Royaume-Uni a dans sa dépendance les Îles Sanwich du Sud Géorgie du Sud, terre inhabitée, isolée en mer. Les Malouines disposent d'une assemblée législative élue localement qui gère les affaires intérieures, tandis que le gouvernement britannique est responsable de la défense et des affaires étrangères. La question de la souveraineté reste un enjeu majeur et une source de tension avec l'Argentine, qui revendique les îles sous le nom d'Islas Malvinas. Le conflit de 1982 a profondément marqué la population et renforcé son identité britannique et son désir d'autodétermination, un choix qu'elle a réaffirmé massivement lors d'un référendum en 2013. La présence militaire britannique significative découle directement de ce conflit et représente une composante importante de la démographie (personnel militaire et leurs familles) et de l'économie. Géographie physique des MalouinesAspect général.Les îles Malouines dépendent géographiquement de la Patagonie, avec laquelle elles sont reliées par un plateau sous-marin. Bien qu'elles ne soient pas plus distantes de l'équateur que l'Angleterre Le paysage des Malouines montre des collines
arides, avec des sommets élevés et des plaines
ondulées recouvertes d'une herbe courte et serrée; dans les parties basses,
des étangs, des tourbières noires, quelques
maigres arbustes Les côtes, se dressant çà et là en falaises, donnent abri dans des baies profondes aux navires fréquemment assaillis dans ces mers par les tempêtes. On y compte un fort grand nombre de ports naturels, 25 au pourtour de l'île orientale et 15 pour l'île occidentale. La première nous offre, à partir du cap Dauphin, à l'Ouest de son côté septentrional, et en la contournant par l'Est : le cap Bougainville, la baie Marville, le cap Carysfort, la pointe volontaire; puis, sur sa côte Est : la baie Française ou Berkeley, au fond de laquelle est Port-Louis; pointe et Port-William; au fond de la baie, Port Stanley ou Stanley, la capitale de l'archipel (2100 habitants); cap Pembroke avec un phare; port Fitz-Roy; port Pleasant; baie Choiseul, à l'entrée de laquelle l'île Levely; baie de l'Adventure, que ferme l'île Bleaker, étroite et longue; baie des Ports; îles des Lions de mer; île Beauchêne, au large; côte Sud-Ouest : îles Georges, Speedwell; côte Nord-Ouest sur le grand détroit (qui est navigable); les bords du Falkland Sound sont moins déchiquetés que les bords extérieurs des deux grandes îles. Ici on trouve cependant une grande baie (Grantham), ramifiée et profonde; rivière San Carlos. L'île occidentale, plus découpée encore
que l'autre, présente successivement : la baie Byron, les îles Carcasse
et du Jason (au Nord-Ouest); l'île Saunders, Port-Egmont, l'Île et la
baie Keppel, baie et île Pebble, île Tamar; pointe White-Rock, à l'entrée
du détroit; sur le côté occidental de celui-ci, plusieurs ports; île
Swan. La côte Sud montre : port Albemarle, cap Meredith, port Stephens,
cap Oxford; sur la côte Nord-Ouest : îles Weddell, Beaver, New; baie
de la Reine-Charlotte; île Passage; baie du Roi-George; langue de terre
que termine le récif de Gibraltar et qui forme le côté Sud de la baie
Byron.
Carte des Malouines. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte détaillée). Le relief et le
climat.
Dans ces vallées coulent des ruisseaux
fournissant une eau douce de bonne qualité. Le climat des îles Malouines
est rude. Les vents y sont fréquents et violents;
un jour de calme est rare en toute saison; des grains subits s'élèvent.
Le vent d'Ouest, qui prédomine, et celui du Sud amènent les tempêtes;
ceux de Nord-Est et du Nord des temps sombres et des pluies abondantes;
celui de l'Est coïncide avec le beau temps : il règne d'avril à juillet.
Le tonnerre et les éclairs sont rares. La température n'offre pas de
grands écarts; le climat est marin. A Port-Stanley (lat. 51°41'), au
Nord de l'île orientale, cinq années d'observation ont fourni : maxima,
24° 4; moyenne, 6°; minima, -11,2°. On a aussi donné les chiffres suivants
pour les saisons : de -1° 11 à + 1° en hiver, de 4° 4 a 18° 3 en été.
Dove indique (Temperatur Tafeln, p. 5) : température moyenne des
Falkland, 8° 3; été, 11° 7; hiver, 4°2. La température de l'île
occidentale serait plus douce que celle de l'autre île, selon certains
observateurs. La glace ne dépasse pas 25 mm; rarement
la neige, sur une terre basse, atteint une plus grande épaisseur. La pluie
est fréquente, mais elle n'est pas continue et elle s'évapore rapidement
en été alors que l'atmosphère est sèche, ou elle disparaît dans le
sol spongieux. Comparé à Londres Biogéographie des MalouinesLa végétation des îles Malouines se ressent de la violence et de la continuité des vents dans ces îles, où il n'y a pas un arbre et où les essais de Bougainville-
Les Anglais la nomment
tussock;
c'est une graminée (Festuca flabelluta, syn. : Dactylis coespitosa). Le
tussoque a presque disparu dans les grandes îles depuis l'importation
des bestiaux. La flore De même que sa flore Géographie humaine des Malouines La population des Malouines est extrêmement
faible, et ne compte que 3600 habitants permanents selon les estimations
récentes, ce qui en fait l'un des territoires habités les moins densément
peuplés au monde. Cette petite communauté est majoritairement concentrée
dans la capitale, Stanley (Port Stanley),
située sur l'île de Malouine orientale. Stanley abrite plus de 80% de
la population totale, et sert de centre administratif, économique et social
pour l'archipel. Le reste des habitants vit dispersé dans de petits hameaux
ou des fermes isolées, connus collectivement sous le nom de camp,
terme dérivé de l'espagnol campo ( = campagne).
Stanley aux couleurs de l'été. Images : The World Factbook. L'origine de la population est principalement britannique. Il s'agit de descendants des colons qui se sont installés au fil des siècles. Cette ascendance a forgé une identité falklander distincte, caractérisée par un fort attachement aux îles et à leur culture, tout en conservant des liens culturels et politiques étroits avec le Royaume-Uni. L'anglais est la langue officielle et couramment parlée, souvent avec un accent local reconnaissable. La communauté est très soudée en raison de sa petite taille, avec des relations sociales étroites et un fort esprit d'entraide. Les principales confessions religieuses sont chrétiennes, avec une prédominance de l'Église d'Angleterre, mais d'autres dénominations sont également représentées. L'infrastructure est étonnamment développée pour un archipel aussi isolé. Stanley possède un port capable d'accueillir des navires de croisière et des navires de pêche. Un réseau routier principal relie Stanley à la base militaire britannique de Mount Pleasant Complex (MPC) et s'étend à certaines parties du camp, bien que de nombreuses fermes isolées ne soient accessibles que par des pistes. Le Falkland Islands Government Air Service (FIGAS) assure avec de petits avions des liaisons aériennes vitales entre Stanley et les établissements éloignés. Les communications modernes (internet, téléphone) sont disponibles, bien que parfois coûteuses en raison de l'éloignement. Le système éducatif et de santé est pris en charge par le gouvernement local, avec des soins médicaux de base disponibles à Stanley et des évacuations sanitaires vers le Royaume-Uni ou l'Amérique du Sud pour les cas plus graves. La culture est un mélange particulier de traditions britanniques et de modes de vie adaptés à l'environnement insulaire et à la vie rurale du camp. La vie communautaire est forte, avec de nombreux événements sociaux et sportifs qui rassemblent les habitants. L'économie des îles Malouines a connu une transformation significative au cours des dernières décennies. Traditionnellement basée sur l'élevage ovin pour la laine, elle dépend aujourd'hui majoritairement de la pêche et du tourisme. C'est la pêche qui prédomine. Dès la fin du XIXe siècle la chasse de la baleine et des phoques, un temps florissante, a perdu de son importance (ces animaux avaient commencé à abandonner ces parages). Cette pêche avait d'ailleurs dû être réglementée dès cette époque pour empêcher une destruction complète. Mais la petite pêche était restée fructueuse. De nouvelles ressources pélagiques ont été découvertes dans les années 1980. En 1987, le gouvernement a commencé à vendre des licences de pêche aux chalutiers étrangers pour la zone de la pêche exclusive des Malouines (les calmars représentent les trois-quarts de la production). Ces redevances se montent désormais à plus de 40 millions de dollars par an. Une somme qui finance la santé, l'éducation, et le système d'assistance sociale. Grâce à cela et aux revenus générés par l'agriculture et un éco-tourisme en cours de développement, le territoire est ainsi auto-suffisant (exception faite des dépenses militaires occasionnées par le maintien sur place depuis 1982 d'un contingent de 2000 hommes).- Le tourisme, stimulé par les croisières faisant escale à Stanley et l'attrait de la faune sauvage (pingouins, albatros, phoques), contribue également de manière importante. L'agriculture, bien que moins dominante qu'auparavant, reste une activité essentielle pour la production locale et l'identité culturelle du camp. Le gouvernement des îles Malouines (FIG) est un employeur majeur, et la présence de l' importante base militaire britannique (MPC), établie après le conflit de 1982, joue un rôle économique non négligeable en termes d'emplois et de dépenses. L'exploration pétrolière a montré, en 1993, l'existence de réserves qui pourraient aboutir un jour à une production de l'ordre de 500 000 barils par jour. A l'heure actuelle, cependant, aucun site aisément exploitable n'a été découvert. En attendant, un accord pour l'exploitation future de cette ressource a été conclu entre le Royaume-Uni et l'Argentine, en 1995. Le niveau de vie est relativement élevé, comparable à celui du Royaume-Uni, soutenu par une économie prospère et des services publics bien développés pour une si petite population. |
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