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![]() | Everard Ysbrantz Ides, est un voyageur allemand au XVIIe siècle, était né à Glukstadt, dans le Holstein![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Ysbrantz Ides partit de Moscou le 11 mars 1692, traversa la Tartarie Par ordre de l'empereur mandchou Kangxi, on le conduisit dans le couvent des jésuites, où il séjourna. Il éprouva ensuite quelques désagréments, auxquels il était loin de s'attendre. Les présents qu'il avait apportés furent refusés; mais il fut personnellement très bien traité de l'empereur, et il remplit parfaitement l'objet de sa mission. A sa première audience, le P. Gerbillon lui servit d'interprète, et lui parla Ides visita aussi Arkhangelsk et y séjourna quelque temps; il portait le titre de conseiller impérial de commerce, et mourut vers 1700. On ne sait pas précisément en quelle année parut, pour la première fois, la relation de son voyage, écrite par lui-même. Des auteurs ont avancé qu'elle fut publiée en 1696, et en hollandais, mais ils ne citent que des catalogues à l'appui de cette assertion; et il n'en est nullement question dans la préface de l'édition suivante, que l'on peut regarder comme la première: elle est en hollandais; en voici le titre: Voyage de l'ambassadeur moscovite, E. Y. Ides, de Moscou à la Chine, fait par terre par la grande Oustiga, la Sirianie, la Permie, la Sibérie, la Daourie et la grande Tartarie, et qui a duré trois ans; contenant la description des moeurs des peuples, etc., et enrichi d'une carte et de beaucoup de figures dessinées par l'ambassadeur; en outre, d'une description de la Chine, écrite par un Chinois dans sa langue, et traduite pour la première fois en hollandais avec des remarques, Amsterdam, 1701. L'éditeur François Halma, dans sa préface , annonce que Nicolas Witsen, bourgmestre d'Amsterdam et géographe habile, lui a remis cet ouvrage. Ides avait, le 21 mai 1693, envoyé tous ses papiers à Witsen, en le priant de se charger de leur publication : l'on est donc fondé à considérer cette édition comme originale. Il y en a une traduction allemande, Francfort Le Mémoire sur la Chine contient beaucoup d'observations qui rectifient les récits des voyageurs européens : il ne se trouve pas dans la version française. Un Allemand, Adam Brand, natif de Lubeck Brand avait envoyé un extrait de son manuscrit à Leibniz, qui le traduisit en latin, et l'inséra dans son recueil intitulé Novissima Sinica, 1697, in-12. La Gazette littéraire de Leipzig, de 1722, contient une lettre de cet homme illustre, qui manifeste sa joie d'avoir obtenu ce récit succinct : on la conçoit, puisqu'il ne connaissait pas celui d'Ides. L'ouvrage de Brand est très maigre, et souvent fautif. Il suffit de comparer les deux productions pour voir que cette dernière, n'apprend rien qui ne se trouve dans l'autre, et qu'elle omet plusieurs choses importantes. Elle a néanmoins été traduite en plusieurs langues, et réimprimée plusieurs fois en Allemagne, toujours avec de nouvelles additions, tirées soit du livre d'Ides, soit du récit de différents voyageurs. L'éditeur des Voyages au Nord a pris la peine de relever les fautes de l'édition française, et les a mises au bas des pages de la traduction de l'ouvrage d'Ides. La prétendue lettre écrite de Russie |
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