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L'histoire du commerce
Le commerce du Japon

Le Japon entretient dès les premiers siècles de notre ère des échanges réguliers avec le continent asiatique. Situé à la marge orientale du monde chinois, il dépend longtemps des flux commerciaux et culturels venus de Corée et de Chine. Au IIIe siècle, des chroniques chinoises mentionnent le pays de Wa, un archipel dirigé par plusieurs chefferies qui envoient des ambassades tributaires vers les royaumes chinois. Ces échanges, mêlant commerce et diplomatie, apportent au Japon du métal, du tissu de soie, du vin, des armes et des livres, tandis que les Japonais exportent du cuivre, des perles, du jade, des épées et des produits marins séchés.

Au VIe siècle, les relations avec les royaumes coréens, notamment Paekche et Silla, deviennent centrales. Par eux arrivent les artisans, les moines et les lettrés qui introduisent l'écriture chinoise, le bouddhisme et de nouvelles techniques de métallurgie et de construction. Le commerce se fait alors surtout par des navires coréens et chinois qui longent les côtes de la mer du Japon. L'élite japonaise du Yamato échange des produits de prestige contre des objets continentaux qui renforcent son pouvoir symbolique. Le commerce est alors une affaire de cour et de rites diplomatiques, non encore une activité libre ou marchande.

À partir du VIIIe siècle, sous l'époque de Nara puis de Heian, le Japon envoie des ambassades officielles en Chine des Tang. Ces missions, appelées Kentōshi, rapportent non seulement des livres et des œuvres d'art, mais aussi des tissus, des médicaments, des instruments de musique et des objets de luxe. Les marchands privés commencent à suivre ces routes, profitant des convois diplomatiques. Lorsque la cour japonaise interrompt les missions vers la Chine au IXe siècle, le commerce ne s'arrête pas pour autant. Il se transforme en un réseau maritime semi-privé reliant Kyūshū, les îles Ryūkyū et les ports de la côte chinoise.

Pendant cette période, le Japon reste largement autosuffisant pour les produits essentiels. Les échanges portent surtout sur les biens rares : encens, soieries, céramiques, cuivre, mercure, et parfois des chevaux ou des esclaves. Les ports de Hakata et Dazaifu deviennent des points névralgiques du commerce extérieur. Les moines bouddhistes participent activement à ces échanges, car ils importent des objets liturgiques, des textes sacrés et des pigments. Les pirates, appelés wakō, apparaissent progressivement, profitant de la richesse des routes maritimes et de l'affaiblissement des pouvoirs centraux sur les côtes.

Au XIIIe siècle, avec l'émergence des Mongols et la domination chinoise des Song puis des Yuan, les échanges se densifient autour de la mer de Chine orientale. Des marchands chinois et coréens fréquentent les ports japonais, parfois avec l'accord des autorités, parfois clandestinement. Le Japon exporte alors du soufre, du cuivre, du sabre et de l'or, tandis qu'il importe des soieries, des porcelaines et des pièces de monnaie chinoises, devenues un moyen d'échange courant dans les marchés japonais.

Sous les shogunats de Kamakura et d'Ashikaga, le commerce devient plus structuré. Les shoguns cherchent à le contrôler pour financer leurs gouvernements et affirmer leur autorité. Les échanges avec la dynastie Ming, à partir du XVe siècle, prennent la forme du commerce « tributaire » officiellement limité, mais en réalité très actif. Des navires japonais agréés par le shogunat naviguent vers Ningbo ou Fuzhou avec des sceaux officiels. En parallèle, les marchands de Kyōto et de Sakai développent un commerce privé florissant, notamment avec les îles Ryūkyū, qui deviennent un relais entre le Japon, la Chine du Sud et l'Asie du Sud-Est.

Au début du XVIe siècle, le Japon entre dans une période de bouleversements politiques et économiques. Les seigneurs locaux, ou daimyō, rivalisent pour le pouvoir tandis que le commerce maritime s'intensifie. Des navires japonais, souvent liés à des clans de l'ouest du pays, naviguent vers la Chine, la Corée et l'Asie du Sud-Est. Ce commerce, parfois légal, parfois mené par des pirates (wakō), transporte du cuivre, du soufre, de l'argent, des armes et des sabres japonais réputés, contre de la soie chinoise, des porcelaines, des épices et des produits de luxe. Les ports de Sakai, Hakata et Hirado prospèrent, dirigés par des guildes marchandes puissantes qui servent d'intermédiaires entre les daimyō et les marchands étrangers.

En 1543, un navire portugais s'échoue sur l'île de Tanegashima. Les armes à feu qu'il transporte intriguent les Japonais et bouleversent bientôt l'art de la guerre. Avec les Portugais arrivent aussi des commerçants, des missionnaires et des biens nouveaux : soieries chinoises, sucre, miroirs, vin, et surtout argent japonais échangé contre des produits de luxe asiatiques. Le Japon devient un maillon important du réseau mondial portugais reliant Goa, Macao et Manille. Les seigneurs de Kyūshū tirent grand profit de cette ouverture, tandis que les missionnaires jésuites, notamment François Xavier, établissent des bases commerciales et religieuses. Le commerce est alors mêlé à l'évangélisation et au jeu des alliances politiques locales.

À la fin du XVIe siècle, Toyotomi Hideyoshi unifie le pays et cherche à contrôler ces échanges. Il interdit l'activité missionnaire tout en maintenant les profits du commerce extérieur. Des licences commerciales, les shuinjō, sont délivrées à certains navires autorisés, les « navires à sceau rouge », qui naviguent vers le Siam, le Vietnam, les Philippines et la Malaisie. Ces expéditions transportent du cuivre, de l'argent et des produits artisanaux japonais, ramenant des épices, de la soie, du sucre et des bois exotiques. Le Japon devient un acteur reconnu dans le commerce asiatique, et ses marchands s'installent dans plusieurs ports étrangers.

En 1600, un navire hollandais, le Liefde, aborde les côtes japonaises. Son pilote, l'Anglais William Adams, attire l'attention de Tokugawa Ieyasu, qui fonde bientôt le shogunat d'Edo. Ieyasu comprend l'importance économique du commerce extérieur, mais aussi ses dangers politiques. Il permet d'abord aux Portugais, aux Hollandais et aux Anglais de commercer, tout en encadrant strictement leurs activités. Les Hollandais installent un comptoir à Hirado, puis à Deshima, dans la baie de Nagasaki. Les Anglais tentent brièvement de s'implanter, mais quittent le Japon en 1623 faute de profits suffisants. Les Portugais, accusés d'encourager le christianisme, sont expulsés en 1639.

Le shogunat Tokugawa met alors en place la politique de sakoku, la « fermeture du pays ». Officiellement, le Japon se retire du commerce international. En réalité, il maintient des échanges étroitement contrôlés : les Hollandais, confinés à Deshima, continuent d'apporter des marchandises européennes et asiatiques; les Chinois conservent un comptoir à Nagasaki; les Coréens commercent par l'intermédiaire du fief de Tsushima; les habitants des Ryūkyū échangent avec le royaume de Satsuma. Le commerce devient un monopole d'État, géré par des fonctionnaires du shogunat et par quelques maisons marchandes agréées.

Pendant le XVIIe siècle, le Japon exporte massivement du cuivre, du soufre et de l'argent, et importe de la soie, du sucre, des porcelaines et des livres chinois. Le cuivre japonais alimente une partie de la monétarisation de l'Asie de l'Est. Des produits de luxe européens, comme les horloges, les instruments scientifiques et les verres optiques, circulent aussi parmi les élites japonaises. À l'intérieur du pays, le commerce intérieur connaît une expansion rapide. Les routes sont sécurisées, les foires et marchés se multiplient, et les villes comme Osaka, Edo et Kyōto deviennent des centres économiques. Osaka devient la « cuisine du Japon », où s'échangent les récoltes de riz venues de tout l'archipel. Les marchands, organisés en guildes appelées za, accumulent une puissance nouvelle, malgré leur statut social inférieur.

Au XVIIIe siècle, le commerce extérieur reste limité mais stable. Les Hollandais introduisent des connaissances scientifiques et techniques à travers le courant du rangaku, l'« étude des choses hollandaises ». Le Japon importe aussi du sucre, du coton, du papier et des plantes médicinales venues de Chine. Le cuivre, autrefois exporté en grande quantité, devient plus rare, et les échanges se rééquilibrent. L'économie japonaise se tourne de plus en plus vers le marché intérieur, alimenté par la production artisanale, les textiles, les céramiques, les lames et les objets laqués.

Au début du XIXe siècle, le Japon vit encore sous la politique du sakoku. Le commerce extérieur reste limité à quelques points de contact : les Hollandais à Deshima, les Chinois à Nagasaki, les Coréens à Tsushima, et les Ryūkyū comme relais vers le Sud. L'économie intérieure, en revanche, est dynamique. Les villes croissent, la monnaie circule, et les marchands accumulent du capital. Le shogunat Tokugawa surveille les échanges mais tolère un commerce discret avec l'Asie. Cependant, les navires occidentaux se font de plus en plus nombreux dans le Pacifique. Des baleiniers américains, des marchands anglais et des explorateurs russes croisent au large des côtes japonaises, cherchant à ouvrir le pays au commerce mondial.

En 1853, les quatre navires noirs du commodore américain Matthew Perry jettent l'ancre dans la baie d'Edo. L'ultimatum américain force le Japon à signer, l'année suivante, la Convention de Kanagawa, qui ouvre deux ports au commerce et met fin à plus de deux siècles d'isolement. En quelques années, d'autres puissances (la Grande-Bretagne, la Russie, la France, les Pays-Bas) obtiennent les mêmes privilèges. Le shogunat perd le contrôle de la politique économique extérieure. Des traités inégaux imposent des droits de douane faibles et le libre accès des étrangers à certaines zones portuaires comme Yokohama, Nagasaki et Hakodate.

Le commerce s'accélère brutalement. Le Japon exporte d'abord des matières premières (soie brute, thé, cuivre, algues séchées) et importe des textiles, des machines, des armes, de l'opium et des produits manufacturés occidentaux. La soie devient la principale ressource du pays, fournissant plus de la moitié des recettes d'exportation. Des maisons de commerce étrangères s'installent à Yokohama et à Kobe, tandis que des marchands japonais, appelés oyatoi, apprennent les pratiques modernes du commerce international. Le déséquilibre commercial et la déstabilisation monétaire provoquent des tensions internes, qui précipitent la chute du shogunat en 1868.

Le nouveau gouvernement de Meiji comprend que la puissance passe par le commerce et l'industrie. Il abolit les anciens privilèges féodaux, unifie le marché intérieur et fonde une économie nationale moderne. Les infrastructures se développent : chemins de fer, ports, banques, arsenaux. L'État investit dans la production textile, la construction navale et les mines. Il favorise la création de grandes entreprises, les zaibatsu, comme Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo ou Yasuda, qui deviennent les piliers du capitalisme japonais. Les exportations se concentrent sur la soie, les textiles et le thé, tandis que les importations concernent les machines, le charbon, les navires et les technologies occidentales.

Dans les années 1880-1890, le Japon renégocie progressivement les traités inégaux et entre dans le système commercial mondial sur un pied plus égal. Les guerres contre la Chine (1894-1895) et la Russie (1904-1905) renforcent sa position. Le Japon s'empare de Taïwan, de la Corée et de la Mandchourie, qui deviennent à la fois des sources de matières premières et des marchés pour les produits japonais. Le commerce devient colonial : les territoires conquis fournissent du riz, du coton, du minerai de fer et du charbon, tandis que le Japon exporte des biens manufacturés, du textile et des produits chimiques.

Au début du XXe siècle, l'économie japonaise s'industrialise rapidement. Le commerce intérieur se transforme avec la diffusion du rail et la croissance des villes portuaires comme Yokohama, Osaka, Kobe et Moji. Les banques japonaises financent les compagnies maritimes et les industries lourdes. Le Japon exporte de plus en plus de produits manufacturés, rivalisant avec les puissances occidentales en Asie. La Première Guerre mondiale provoque un essor spectaculaire : les puissances européennes, mobilisées par le conflit, laissent au Japon la place sur les marchés asiatiques. Les exportations de textile, de navires, de munitions et de métaux explosent. Le pays accumule des réserves d'or et devient créancier de l'Occident.

Après 1918, la concurrence mondiale reprend et le Japon subit la crise économique des années 1920. Les prix de la soie chutent, et la dépendance envers les marchés occidentaux devient évidente. Les exportations vers la Chine et l'Asie du Sud-Est prennent alors une importance stratégique. Les grandes compagnies s'appuient sur le commerce pour justifier une expansion impériale. En 1931, l'invasion de la Mandchourie marque un tournant : le Japon cherche à créer une zone économique autonome, la « sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale », destinée à le libérer de la dépendance envers l'Occident.

Pendant les années 1930, le commerce se militarise. Les industries lourdes et chimiques remplacent le textile comme moteur de l'économie. Le Japon importe du pétrole, du fer et du caoutchouc pour son armement, tout en exportant des machines, des armes et des produits industriels vers ses colonies et territoires sous influence. Les échanges avec les puissances occidentales se réduisent à mesure que la politique expansionniste s'intensifie. Les sanctions économiques imposées par les États-Unis et la Grande-Bretagne en 1940-1941, notamment l'embargo sur le pétrole, étranglent le commerce extérieur japonais.

En 1941, le Japon entre en guerre contre les États-Unis et leurs alliés. Le commerce international s'effondre presque entièrement, remplacé par un système de réquisitions et de trocs à l'intérieur de l'empire. Les routes maritimes sont coupées par les blocus alliés, et les transports se raréfient. L'économie japonaise se replie sur ses colonies et sur l'exploitation forcée des ressources locales : charbon de Corée, riz d'Indochine, minerai de fer de Mandchourie. À mesure que la guerre s'intensifie, les bombardements détruisent les ports et les usines, et le système commercial s'effondre.

En 1945, lorsque le Japon capitule, le pays est ruiné. Les grandes compagnies sont démantelées, la flotte marchande anéantie, et les échanges extérieurs inexistants. Ses ports, ses voies ferrées et son industrie sont en lambeaux. La flotte marchande est presque anéantie, les échanges extérieurs sont suspendus, et le pays dépend de l'aide américaine pour survivre. Sous l'occupation américaine, dirigée par le général MacArthur, le Japon subit une profonde restructuration économique. Les grandes compagnies zaibatsu sont dissoutes, les terres redistribuées, et le commerce extérieur placé sous contrôle strict. L'objectif est d'empêcher toute reprise du militarisme tout en favorisant la reconstruction. Les importations se limitent aux produits de première nécessité : nourriture, combustibles, matières premières. En échange, le Japon exporte des biens simples, souvent issus de la récupération industrielle.

Au début des années 1950, la situation change brusquement. La guerre de Corée crée une demande massive en produits industriels et logistiques. Les commandes américaines (véhicules, pièces mécaniques, textiles, navires de transport) relancent les usines japonaises. Les revenus issus de ces « achats spéciaux » permettent de reconstituer la flotte, de moderniser les infrastructures et de financer la reconstruction. En 1951, le traité de San Francisco met fin à l'occupation. Le Japon retrouve sa souveraineté et réintègre progressivement le commerce mondial. Les grandes compagnies renaissent sous forme de keiretsu, des réseaux industriels et financiers centrés sur des banques puissantes comme Mitsubishi, Mitsui et Sumitomo.

Le gouvernement japonais adopte une stratégie claire : importer les matières premières et exporter des produits manufacturés à forte valeur ajoutée. Le pays, dépourvu de ressources naturelles, importe pétrole, minerai de fer, charbon, coton et céréales, qu'il transforme grâce à une main-d'œuvre qualifiée et disciplinée. Les politiques industrielles de l'État, guidées par le ministère du Commerce international et de l'Industrie (MITI), orientent les investissements vers les secteurs jugés stratégiques : sidérurgie, automobile, électronique, pétrochimie. Le yen est maintenu à un taux bas pour soutenir les exportations.

Dans les années 1960, le commerce japonais connaît une expansion spectaculaire. Le pays devient le premier exportateur asiatique de biens manufacturés. Les automobiles Toyota et Nissan, les radios et téléviseurs Sony, Panasonic et Toshiba, les appareils photo Nikon et Canon inondent les marchés américains et européens. Les ports de Yokohama, Kobe et Osaka tournent à plein régime. Les importations de pétrole et de matières premières explosent, mais la balance commerciale reste excédentaire grâce à la montée en gamme des exportations. Le Japon entre à l'OCDE en 1964, symbole de sa réintégration dans le commerce mondial.

La crise pétrolière de 1973 secoue brutalement cette croissance. Le Japon, dépendant à plus de 90 % du pétrole importé, subit un choc économique. Pourtant, il réagit avec une efficacité remarquable. Les entreprises investissent massivement dans les technologies d'économie d'énergie, la robotisation et les nouveaux matériaux. L'industrie automobile et électronique se tourne vers des produits à haute performance et faible consommation. Dans les années 1980, le commerce japonais domine la planète. Les exportations de voitures, de semi-conducteurs et de machines industrielles font du Japon la deuxième puissance économique mondiale.

Ce succès provoque cependant des tensions commerciales, notamment avec les États-Unis. Le Japon est accusé de protectionnisme et de manipulations monétaires. En 1985, les accords du Plaza réévaluent le yen, rendant les exportations japonaises plus chères. Les entreprises réagissent en délocalisant une partie de leur production en Asie du Sud-Est. Singapour, la Malaisie, la Thaïlande et plus tard la Chine deviennent les nouvelles bases industrielles des firmes japonaises, qui importent ensuite les produits semi-finis pour les assembler ou les redistribuer. Le commerce japonais devient transnational et régionalisé.

Dans les années 1990, la bulle spéculative éclate. La stagnation économique qui s'ensuit réduit la compétitivité du Japon. Les exportations ralentissent, mais le pays conserve des positions fortes dans les secteurs de pointe. Les échanges avec les États-Unis restent essentiels, tandis que la Chine devient un partenaire commercial majeur. À la fin du siècle, la montée de la mondialisation et de l'économie numérique pousse les entreprises japonaises à s'adapter. Elles misent sur l'électronique de précision, les composants industriels, l'automobile haut de gamme et la robotique.

Au XXIe siècle, le commerce du Japon se réorganise autour de l'Asie. La Chine devient son premier partenaire commercial, suivie des États-Unis et de la Corée du Sud. Les grandes compagnies japonaises investissent massivement dans les chaînes d'approvisionnement régionales. Le Japon exporte des machines, des véhicules, des composants électroniques, et importe du pétrole, du gaz naturel liquéfié, des produits alimentaires et des biens de consommation. Les accords de libre-échange, comme le Partenariat transpacifique (CPTPP) ou le partenariat économique avec l'Union européenne, renforcent son intégration dans le commerce mondial.

Les catastrophes naturelles, comme le séisme de 2011, rappellent la vulnérabilité des chaînes logistiques, mais le pays conserve une influence majeure grâce à la qualité de ses produits et à sa capacité d'innovation. Dans les années 2020, le Japon mise sur le commerce des technologies vertes, de l'hydrogène, des véhicules électriques et des semi-conducteurs. Ses échanges reposent sur la stabilité politique, la diplomatie économique et une expertise industrielle irremplaçable.

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