• La
doctrine de la mort de Dieu est une approche philosophique, illustrée
par Friedrich Nietzsche et plus tard Jean-Luc
Nancy (1940-2021) et Thomas J.J. Altizer (1927-2018), par exemple, et qui
étudie les conséquences de la perte de croyance en Dieu et la nécessité
de repenser la moralité et le sens.
• Le
nihilisme, auquel on peut rattacher, par exemple, certains aspects
de la pensée de Friedrich Nietzsche (1844-1900), examine la remise en
question radicale de toutes les valeurs et la croyance en l'absence de
sens dans le monde.
• La
phénoménologie, fondée par Edmund Husserl
(1859-1938), est tournée vers la description et à l'analyse des phénomènes
tels qu'ils apparaissent à la conscience. C'est un précurseur de l'existentialisme.
• L'existentialisme
s'intéresse à la condition humaine dans un univers dépourvu de sens
intrinsèque. Jean-Paul Sartre, Albert Camus et
Simone de Beauvoir (1908-1986) ont écrit sur
l'absurdité, la liberté, l'angoisse et les
choix personnels.
• La phénoménologie
existentialiste, associée à des noms comme ceux de Jean-Paul Sartre
(1905-1980) et de Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), combine des éléments
de la phénoménologie et de l'existentialisme aborder l'étude de l'expérience
subjective de l'existence.
• L'absurdisme,
perspective à laquelle est attaché le nom d'Albert
Camus (1913-1960), s'occupe de l'absurdité
de la vie et du conflit entre le désir de sens et l'absence de sens dans
un monde indifférent. Camus est notamment connu pour son concept de la
révolte absurde.
• Le
personnalisme, courant philosophique qui met l'accent sur la dignité,
la liberté et la valeur de la personne humaine en tant qu'individu unique
et irremplaçable. S'y rattachent notamment : Emmanuel Mounier (1905-1950),
Jacques Maritain (1882-1973), Etienne Gilson (1884-1978).
• Le personnalisme
exitentialiste mêle les thèmes de l'existentialisme et du personnalisme.
Représentants : Gabriel Marcel (1889-1973), Maurice Nédoncelle (1905-1976)
et Paul Landsberg (1901-1944).